Chapitre II - 2023
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ET = Ec + Ep
Ec = énergie cinétique = ½ mv2
Ep = énergie potentielle due au champ électrique
Ep = dérive d’un champ de force
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Hommage au Prof. Abdoulaye DIOP – 1956 - 2023
Soit : Fe = - grad Ep (1)
e2 dEp
Fel = - et d’après l’équation (1) : Fe = -
4π ε o r 2
dr
e2
dEp = - F(r) dr = dr
4π ε o r 2
e2
Par intégration Ep = - + cte
4π ε o r
Ep (∞) = 0 → cte = 0
e2 mv 2 e2
Soit = ⇒ mv 2 =
4π ε o r 2 r 4π ε o r
2
1 e
Ec = mv2 =
2 8π ε o r
e2 e2
ET = Ep + Ec = - +
4π ε o r 8π ε o r
e2
ET = -
8π ε o r
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Remarques:
1- L’énergie de l’électron varie de manière continue en fonction du rayon de la
trajectoire.
ET = f(r)
r
0
-0,2 0 5 10 15 20 25
-0,4
-0,6
-0,8
-1
-1,2
-1,4
-1,6
1 1 1
σ= = RH − 2 (pour l’hydrogène Ritz 1908)
λ 2
n1 n2
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L’ensemble des raies correspondant aux différents couples (n1, n2) avec n2 > n1
constitue une série.
n1 Région Série
1 U.V Lyman (1916)
2 Visible Balmer (1885)
3 IR Paschen (1908)
4 IR. Lointain Brackett (1922)
5 IR. Lointain Pfund (1924)
1ère hypothèse : l’électron se déplace sur des orbites dites stationnaires et ne rayonne
pas d’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques.
2ème hypothèse : Le moment de la quantité de mouvement d’un électron par rapport
au noyau est quantifié.
h
r.m.V = possède des valeurs entières et discrètes: r.m.v = n
2π
n = nombre entier ≥ 1 (nombre entier), c’est le nombre quantique principal (indique le
numéro de la couche où se trouve l’électron.
Rappel:
1 e2 e2 mv 2 e2
a) =K 2 = d’où K = mv2
4π ε o r2 r r r
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1 e2
b) ET = -
8π ε o r
nh
c) mvr =
2π
Calculons r (rayon), v (vitesses de l’électron) et ET.
e2 2 2
mr 2
K = mv = mv x
r mr 2
e2 (mvr ) 2 n2 h2
K = =
r mr 2 4π 2 mr 2
e2 n2 h2 n2 h2
K = ⇒ K e 2 =
r 4π 2 mr 2 4π 2 mr
n2 h2 1
(Ke2) (4π2 mr) = n2h2 ⇒ r = x
4π me
2 2
K
n2 h2 1 n2 h2 ε o
r= x ⇒ r dépend de n d’où rn =
4π me
2 2
K π me2
nh 1 nh π me 2
v= x = x
2π 2
mr 2πm n 2 h 2 ε o
h e2 e2 1
v= ⇒ x
2n ε o h 2 v=
2ε oh n
1 e2 1 e 2 x π me 2
ET = - x =− x
8π ε o r 8π ε o (n 2 h 2ε o)
me 4 1
ET = - x
8ε o2 h 2 n 2
Dans cette formule l’énergie En est une fonction du nombre entier (n). Elle est
donc quantifiée.
me 4 1
En = - 2 2 x 2
8ε o h n
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1
εo = 8,854.10-12S I ou εo = 9 ; m = 0,9108.10
-30 kg
36π . 10
e = 1,602.10-19 C ; h = 6,625.10-34 J.s
Pour l’atome d’hydrogène (on trouve) n = 1
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Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène
me 4 1 1
∆E = hv = En2 – En1 = ( 2 − 2)
8 ε o h n 1 n2
2 2
v=C/λ
hC me 4 1 1
∆E = =− 2 2 ( − )
λ 8 εo h n 21 n 22
1 me 4 1 1 1 1
= ( − ) = RH ( − )
λ 8 ε o2 h3C n 21 n 22 n 21 n 22
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Remarque 1: Extension aux spectres des hydrogénoïdes.
+
Le noyau des ions H e (Z=2), Li2+ (Z=3), Be3+ (Z=4) renferme (+Ze) charges
m Z 2e 4
1 1 1
On a alors: = ( 2 − 2)
λ 8 ε o h C n 1 n2
2 3
1 1 1
= Z2RH ( 2 − 2 )
λ n 1 n2
e2
La force d’attraction coulombienne sera plus faible: F el = K (Z - σ) 2
r
σ : caractérise l’effet d’écran.
La théorie de Bohr peut être appliquée aux atomes polyélectroniques.
𝟐𝟐
𝟎𝟎,𝟓𝟓𝟓𝟓 2 13,6.(Z - σ)
On a rn = n (Å) et En= - (eV)
(Z -σ) n2
𝟐𝟐
1 me4.(Z - σ) 1 1
On a alors = ( − )
λ 8ᴨ𝜀𝜀0 2 h3C n21 n22
1 1 1
D’où (
= RH 2 − ) (Z - σ)2
λ n 1 n 22
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D) ENERGIE D’IONISATION – POTENTIEL D’IONISATION
* Energie d’ionisation
L’énergie d’ionisation est l’énergie minimale nécessaire pour extraire l’électron le plus
faiblement lié d’un atome (1ère ionisation). On distingue ensuite l’énergie de 2e, 3e
ionisation correspondant à l’enlèvement de 2 et 3 électrons respectivement.
Eionisation : = Ei = E∞ - En (fondamental)
m ( Z − σ )2 e4 1
E∞ → 0 Ei = -Enf = x
8 ε o2 h 2 n2
m e4
Pour l’atome d’hydrogène : Ei = = 13,56 eV
8 ε o2 h 2
* Potentiel d’ionisation
Ei
Ei = qUi = eUi ⇒ Ui =
e
Pour l’atome d’hydrogène :
Ei 13,66 eV
Ui = = = 13,56 V
e e
E) INSUFFISANCES DU MODELE DE BOHR – Les nombres
quantiques
La théorie de Bohr est très simple et explique mal la structure des atomes
polyélectroniques. De plus le développement de la spectroscopie optique a montré
que chaque raie était composée en fait de plusieurs raies très serrées, fines.
Pour expliquer ce phénomène, Sommerfeld proposa les corrections suivantes :
- L’électron tourne autour du centre de gravité noyau – électron.
- La plupart des orbites sont elliptiques
- La masse de l’électron doit subir la correction de la relativité.
me
me = v = vitesse (e-) ; c = célérité de la lumière
1− v / c
2 2
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‘‘il n’est pas possible de considérer l’électron autour du noyau comme une
particule dont la position et la vitesse peuvent être connues à tout instant’’.
C’est pourquoi il faut s’intéresser à la probabilité de présence de l’électron autour du
noyau et être capable de définir une région de l’espace où cette probabilité sera
maximale.
Cette région est définie par 3 nombres quantiques: n, l, m :
Exemple:
Pour n = 4
Un 4ème nombre quantique est introduit pour tenir compte du fait que l’électron se
comporte en particule pouvant tourner sur elle-même dans un sens ou dans un autre,
d’où son nom : nombre quantique de spin s.
Il indique le sens de rotation de l’électron sur lui-même.
Quand l’électron tourne dans le sens des aiguilles d’une montre: s = +1/2
Quand l’électron tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre: s = -1/2
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