WAREMPAGE

À la rencontre des Deux Ourthes

Le site enchanteur du
Hérou, le barrage de
INFOS PRATIQUES
LONGUEUR 19,500 km
DIFFICULTÉ
2
Nisramont, son lac, la PROFIL Parcours exigeant. Total cumulé des
confluence des deux montées : environ 500 m. Niveaux : de 250 à 420 m.
Ourthes, la proximité Le sentier qui longe l’Ourthe présente plusieurs
des castors, un haut passages très accidentés et est impraticable lors
plateau et ses vastes des crues de la rivière.
paysages... Tout est CARTES IGN   60/1-2, 60/3-4
réuni pour le bonheur POINT DE DÉPART La fontaine au centre de
du randonneur ! Warempage.
Coordonnées GPS : N 50° 07.229, E 5° 38.419.
Alt. 400 m.
POUR Y PARVENIR De la N4, se diriger vers
La Roche-en-Ardenne. Traverser La Roche, suivre
la N834 vers Bastogne. À la hauteur d’Hubermont,
gauche-droite vers Warempage. Parking au centre
du village, près de la fontaine.
Attention ! Certains GPS orthographient ce village
« Warimpage ».
N S3

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S4

S1
DÉPART

S5

0m 500 m 1 km Extrait de la carte n° 60 avec l´autorisation A2999

2 de l´Institut géographique national – www.ign.be
Tout au long du parcours qui côtoie l’Ourthe, nous pourrons observer de
nombreuses traces (troncs rongés, empreintes) indiquant que ces lieux
sont – ou ont été – fréquentés par des castors.

PREMIÈRE SECTION • Vers l’Ourthe 4,250 km

•• Laissant à main droite la rue Albert Fabry, on démarre en longeant la

route vers La Roche.
50 mètres plus loin, on tourne à droite dans une rue en montée.
Au sommet de cette montée, on passe sous une ligne à haute tension et
l’on arrive à un croisement. On tourne à gauche.
•• Après 440 mètres, on parvient à un carrefour à cinq branches. On oblique
à droite sur une route locale, négligeant une autre voie asphaltée plus
à droite.
Après 220 mètres, on repasse sous la ligne électrique.
700 mètres plus loin, au bas d’une longue descente, on ignore un chemin
à droite. On passe au-dessus d’un ruisseau.
On entame une montée qui va nous conduire au village de Nisramont.
On débouche sur une route, la N843, à la hauteur de l’église et d’un éta-
blissement : « Le Rustique ».
•• Traversant la route, on continue tout droit, en descente, sur un chemin
asphalté. Après 300 mètres environ, le chemin devient empierré.
La descente continue. On passe devant un chalet isolé (« Eau Vive »). On
longe la lisière de la forêt, on y pénètre bientôt.

Vallée de l’Ourthe

W A R E M PA G E • 3
•• Une centaine de mètres après le chalet, on parvient à un embranche-
ment. On continue tout droit, sur un chemin empierré, partiellement
herbeux. On côtoie un ruisseau à main gauche.
300 mètres plus loin, on passe devant une habitation isolée et l’on arrive
à une bifurcation.
•• Laissant à droite un chemin muni d’une barrière, on continue tout droit,
en traversant le ruisseau sur des pierres.
On poursuit sur un chemin forestier parallèle à ce ruisseau. On ren-
contre plus loin un passage pouvant être fort humide.
Au-delà de ce passage, le chemin commence à s’élever ; il vire à gauche.
Au sommet de la montée, on rencontre un embranchement. On choisit le
chemin le plus à droite, en descente.
Après plusieurs virages successifs, on parvient au bord de l’Ourthe.
Coord. GPS : N 50° 08.919, E 5° 39.235.

DEUXIÈME SECTION • Le Hérou 1,700 km

•• On poursuit vers l’amont.

Le sentier que l’on aborde ici va se révéler très accidenté (racines, rochers
pouvant être glissants, troncs d’arbres abattus, pentes raides…). Une vigi-
lance toute particulière sera requise sur cette partie de l’itinéraire.
Nous commençons, dès cet endroit, à longer le site du Hérou.
Le site du Hérou est composé d’une suite de masses rocheuses
formant, en rive droite, un obstacle au cours de l’Ourthe, obstacle
contourné par un méandre de la rivière. Long de plus d’un kilomètre,
ce site a été classé en 1937 et est inscrit au « patrimoine exception-
nel de Wallonie ».
Après 250 mètres environ, on traverse le ruisseau que l’on avait rencon-
tré plus haut.
•• 300 mètres plus loin, le sentier fait un détour, s’élevant de quelques
mètres dans la pente pour contourner des arbres abattus et une saillie
rocheuse.

Le site du Hérou

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 Ayant surmonté cet obstacle, on franchit un ru (parfois à sec) et l’on re-
descend aussitôt – ces quelques mètres sont très raides – pour regagner
la berge de la rivière.
Le sentier s’élargit ensuite et devient facile.
Par endroits, le chemin se dédouble pour longer des passages boueux,
voire inondés.
•• Ce parcours, assez long, nous conduit à un embranchement où se trouve
un panneau : Lî Cresse do Kwarbâ, Rochers du Hérou. [Lî Cresse do Kwarbâ
se traduit par « La Crête du Corbeau ».]
•• Négligeant momentanément un chemin en montée sur la droite, on
continue sur un sentier qui longe la rivière au plus près.
Sur l’autre rive on peut contempler les plus beaux rochers du massif du
Hérou.
•• Après 150 mètres environ, on parvient à un panneau fixé sur le tronc d’un
arbre au bord de la rivière : Le Noir Homme.
On y fait demi-tour, et l’on revient à l’embranchement situé devant le
panneau Lî Cresse do Kwarbâ.
Coord. GPS : N 50° 09.178, E 5° 39.459.

TROISIÈME SECTION • Vers le barrage de Nisramont 2,500 km

•• Dos au panneau, on s’engage à gauche sur

un chemin forestier en montée.
Cette montée sera longue. La dénivelée totale,
jusqu’à la route, sera de 115 m.
Après un peu plus de 300 mètres, alors
qu’on longe la fin d’une parcelle déboi-
sée, on peut, en se retournant, aper-
cevoir le haut du belvédère de Nadrin,
juste au-dessus de la crête des arbres,
au sommet de l’autre versant.
•• 100 mètres plus loin environ, on passe de-
vant un panneau : Écho, Rochers du Hérou,
où l’indication « Écho » a été effacée.
Belvédère de Nadrin
Juste après ce panneau, on ignore un che-
min à droite, tandis que notre chemin vire à gauche, dans une pessière.
Quelques dizaines de mètres plus loin, on peut à nouveau apercevoir, sur la
gauche, le sommet du belvédère de Nadrin.
•• On sort de cette pessière après une centaine de mètres, et l’on traverse
une aire déboisée.
Un peu plus loin, dans une autre pessière, on découvre un panneau :
Panorama Vallée de l’Ourthe.
Le développement de la végétation masque cependant fortement la vue
[situation au début 2014].
•• En arrivant au sommet de cette montée, on sort de la forêt.

W A R E M PA G E • 5
Le barrage de Nisramont

On passe à côté d’un grand bâtiment : Landgoed Le Hérou. Le mirador

voisin (belvédère) fait partie de cette propriété privée.
« Landgoed Le Hérou » est un centre de formation (Professional
Management Training) de la société MTC Outdoor Europe. Il se pré-
sente également comme lieu d’hébergement, proposant des séjours
dans le cadre d’événements professionnels ou privés.
•• Le chemin, empierré, débouche bientôt sur la N843. On tourne à gauche.
Après 300 mètres, on arrive à la hauteur d’un parking à droite de la route.
On traverse celle-ci pour pénétrer sur ce parking et y bénéficier d’un
beau point de vue sur la vallée et sur le barrage de Nisramont.
•• Au-delà du parking, on suit la route sur quelques dizaines de mètres et
l’on arrive à un grand embranchement. On tourne à droite sur une voie
asphaltée.
On passe devant deux habitations, puis devant une troisième.
Immédiatement après celle-ci, on prend à droite un chemin asphalté qui
longe la maison.
•• 10 mètres plus loin, retrouvant le versant boisé qui domine l’Ourthe, on
s’engage à gauche sur un sentier en descente, auquel on accède par
quelques marches d’escalier. On poursuit par une descente en lacets.
Ce sentier présente quelques dévers et la pente est raide : la vigilance s’im-
pose !
•• Au bas de la descente (où l’on rencontre à nouveau quelques marches
d’escalier), on rejoint un chemin qui, à cet endroit, est muni d’une balus-
trade.
On le suit vers la gauche, en direction du barrage, bien visible d’ici.
Après une centaine de mètres on arrive au barrage de Nisramont.
Coord. GPS : N 50° 08.674, E 5° 40.170.

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 Construit entre 1953 et 1958, ce barrage mesure 116 mètres de long et
16 mètres de haut. Son lac de retenue a une superficie de 47 hec-
tares. Il comporte notamment une centrale hydroélectrique, une
station de traitement des eaux et une station de traitement des
boues.
Une de ses fonctions principales est de fournir aux communes du
plateau de Bastogne et de la région Ourthe & Aisne une eau potable
de qualité.

QUATRIÈME SECTION • Vers la nasse de Berbret 5,500 km


•• Tournant le dos au barrage (qu’on ne traverse pas), on reprend le sentier
par lequel on est venu.
Nous allons maintenant suivre, sans dévier, le sentier balisé qui longe le
lac de retenue du barrage (balise : losange rouge).
Des balises pouvant disparaître, nous mentionnerons ici les principaux
points de repère du parcours.
•• Les premiers bancs que l’on rencontre, placés au bord du lac, sont d’un
accès malaisé. Il faut attendre plus de 700 mètres avant de passer à la
hauteur d’un banc dont l’accès est facile.
•• 200 mètres environ après ce banc, le sentier s’écarte du lac et com-
mence à s’élever dans la pente. On franchit un ru sur une structure en
béton. 40 mètres plus loin, on passe à proximité d’une table avec bancs
(en contrebas du sentier, près du lac).
•• 100 mètres encore, et l’on parvient à un Y, juste avant un panneau d’infor-
mation. On oblique alors à gauche, revenant vers le lac, que l’on domine
à nouveau (balises : losange rouge, croix bleue « 2 »).
•• 400 mètres plus loin, on franchit une passerelle sur un ruisseau sans
nom (panneau : Ruisseau).
Au-delà de la passerelle (panneau : Pont Kwai), le sentier se dédouble
sur quelques mètres. On choisit le sentier de gauche (balise : losange
rouge).
Commence ici une montée en lacets, assez sévère.
La dénivelée qui suit sera d’environ 75 m.

Le long de l’Ourthe Le pont Kwai

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•• 470 mètres après la passerelle, on
parvient à un pavillon offrant un joli
point de vue sur l’Ourthe. Bancs.
Ce pavillon – d’où l’on aperçoit
le hameau d’Ollomont et le vil-
lage de Nadrin – a été construit
en 2012. À peine achevé, il a
été « orné » de la signature de
visiteurs...
•• Au-delà du point de vue, le sentier Balcon sur l’Ourthe
s’élargit en chemin.
Après 70 mètres, on quitte ce chemin et, obliquant à gauche, on s’engage
sur un sentier.
La montée se termine.
Quelques mètres plus loin commence une descente. Dans la première
partie de cette descente, le sentier dévale en lacets.
La pente pouvant être glissante, il y a lieu de se montrer attentif.
Après ces lacets, la descente est interrompue par un replat.
•• Plus loin, au bas de la descente, on rejoint un chemin. On le suit vers la
droite, en montée.
Après 70 mètres, au Y, on choisit le sentier à gauche. Après avoir franchi
une crête, ce sentier redescend vers le lac.
On rencontre ici un passage rocailleux où la vigilance est requise.
•• Un peu plus loin, un escalier permet de franchir facilement une saillie
rocheuse.
On arrive ainsi à la hauteur du confluent des deux Ourthes (panneau).

Point de vue du pavillon

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 On peut apercevoir d’ici une partie des installations du centre ADEPS
d’Engreux. Il s’agit d’un centre pluridisciplinaire qui s’étend sur plus
de 80 hectares, proposant aux sportifs, aux familles et aux écoles de
multiples activités, dans le domaine du sport ou de la découverte de
la nature.
•• Longeant maintenant l’Ourthe occidentale, on rencontre bientôt un esca-
lier facilitant le franchissement d’un relief rocheux.
Le sentier se glisse ensuite entre deux blocs de rochers puis, 50 mètres
plus loin, passe au pied d’une autre masse rocheuse.
•• 50 mètres plus loin, attention ! Un raidillon permet de surmonter une
autre bosse rocheuse. Il est préférable de l’anticiper, en obliquant à
droite sur un sentier (recouvert de racines) qui permet d’éviter une mon-
tée directe, plus brutale.
•• La suite du parcours est assez accidentée, plusieurs escaliers permettant
de franchir aisément (en descente ou en montée) des passages rocheux.
•• Après un parcours assez long et vallonné, on parvient à un ruisseau : le
Ru de Généri (panneau). On le traverse sur une structure en béton.
120 mètres plus loin, le sentier s’élargit en chemin.
•• 450 mètres après le Ru de Généri, on quitte le chemin, qui entame une
forte montée, et l’on oblique à gauche sur un sentier qui continue à lon-
ger l’Ourthe (balises : losange rouge, losange bleu « 2 »).
•• 460 mètres plus loin, on parvient à la hauteur d’une passerelle sur
l’Ourthe.
Bien que notre itinéraire se poursuive tout droit, restant sur la rive
gauche de la rivière, nous allons ici faire un aller-retour jusqu’à l’autre
extrémité de la passerelle, de manière à pouvoir observer « l’échelle à
poissons ». Nous sommes au lieu-dit « la Nasse de Berbret ».
Coord. GPS : N 50° 07.036, E 5° 40.466.

Cette passerelle surmonte un pré-barrage sur l’Ourthe occidentale,

complément du barrage de Nisramont.
À l’extrémité du barrage se trouve une « échelle à poissons », faci-
litant la migration de ceux-ci vers l’amont. Il s’agit d’un dispositif
en escalier où le poisson trouve une zone de repos (relatif) après le
franchissement de chaque marche.

La Nasse de Berbret L’échelle à poissons

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 CINQUIÈME SECTION • Retour à Warempage 5,550 km

•• Ayant retraversé la passerelle, on poursuit sur la rive gauche de l’Ourthe,

en empruntant un chemin qui longe la rivière (balises : rectangle rouge
« 2 », losange bleu « 2 »). Panneau didactique.
On rencontre un passage habituellement boueux, à longer par la droite.
Après 160 mètres environ, on parvient à un embranchement (panneau :
La Nasse de Berbret). On tourne à gauche (balises : idem).
•• 200 mètres plus loin on peut remarquer, sur la rive droite, le confluent du
ruisseau de la Cornaille avec l’Ourthe.
Notre chemin présente ensuite un
tronçon plus étroit, partiellement her-
beux.
400 mètres plus loin (à compter du
ruisseau de la Cornaille), on néglige un
chemin discret qui monte sur la droite.
Aussitôt après, notre chemin devient
plus étroit. Il se glisse entre la rivière
et un long massif rocheux.
On arrive ainsi à une bifurcation d’itiné-
raires balisés, juste avant des rochers
dont la base flirte avec la rivière.
•• Si le niveau de l’eau le permet, on conti-
nue tout droit, en se faufilant entre la
rivière et le bas des rochers.
•• Si ce n’est pas le cas, il faut contour- Près du Goleu
ner ces rochers. On s’élève donc dans
la pente sur le sentier (balisé d’un losange bleu), sentier très raide et
très rocailleux.
Plutôt que de suivre aveuglément les traces en montée directe, il est pré-
férable ici de zigzaguer un peu, en choisissant judicieusement le tracé qui
évite au mieux les obstacles… et les efforts inutiles.
Au sommet de la pente, on continue tout droit, rejoignant 20 mètres plus
loin un chemin où l’on tourne naturellement à gauche, suivant toujours
le losange bleu.
Après une vingtaine de mètres, délaissant les balises, on ignore un sen-
tier à gauche.
10 mètres plus loin, on rejoint un chemin empierré. On le suit vers la
gauche, en montée (balise : losanges bleus reliés par un H).
Sur la droite, au pied de la pente, on aperçoit la passerelle de la nasse de
Berbret.
On rencontre quelques affleurements rocheux.
Après 80 mètres, juste après avoir longé, à main gauche, des blocs de
rocher, on tourne à gauche et l’on s’engage sur un sentier en descente.
Au bas de cette descente, on retrouve la berge de l’Ourthe.
•• On poursuit sur un sentier, longeant un site intéressant : le Goleu.

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 La rivière y rencontre d’importants affleurements rocheux. Lorsque
le niveau de l’eau n’est pas trop élevé, et pour autant que les mousses
qui recouvrent la roche n’aient pas encore entamé leur croissance,
rivière et roches polies peuvent offrir un spectacle remarquable.

Une centaine de mètres plus loin, on
rencontre le panneau Goleu. Banc.
Ce banc a été installé dans le cadre
du développement touristique fai-
sant partie du programme euro-
péen INTERREG IV (2007-2013),
et plus particulièrement du projet
Grande Région « À la découverte
du patrimoine de l’Ardenne belgo-
luxembourgeoise », projet dans
lequel prend place la création d’iti- Le banc du Goleu
néraires de randonnées en relation avec la protection de la biodiver-
sité. Nous sommes ici sur un itinéraire baptisé « Escapardenne »,
fruit d’une collaboration transfrontalière entre le Parc naturel des
Deux Ourthes et Natur&ëmwelt, principale organisation grand-du-
cale de protection de la nature et de l’environnement.
•• Plus loin, après avoir traversé plusieurs parcelles de résineux et de
feuillus, on passe devant un chalet isolé.
Au-delà de ce chalet, notre sentier se transforme en chemin forestier.
On le quitte aussitôt, obliquant à gauche sur une vague sente dans une
petite parcelle de résineux.
Quelques mètres plus loin, on arrive près d’un chemin qui pénètre
dans une pessière ; ce chemin présente habituellement un tronçon très

Vallée de l’Ourthe

W A R E M PA G E • 11
 boueux, voire inondé. Si c’est le cas, on l’évite et l’on poursuit sur une
piste qui longe l’Ourthe au plus près.
On rejoint le chemin au-delà du tronçon boueux.
Après être sorti de la pessière, on continue à côtoyer sa lisière, puis on
passe au pied de rochers.
•• Notre chemin, devenu herbeux, entame alors une montée, prenant de la
hauteur par rapport à l’Ourthe. Très rapidement, cette montée se montre
sévère !
Depuis l’Ourthe, la dénivelée jusqu’au plateau est d’environ 115 m, mais,
durant cette montée, nous rencontrerons deux courtes descentes. Notre
dénivelée totale sera donc d’environ 140 m.
•• Après 150 mètres, la montée s’adoucit. 180 mètres encore, et le chemin
redescend quelque peu. Nous bénéficions alors d’un beau point de vue
sur un méandre de l’Ourthe.
À nouveau quelques mètres de montée, suivis d’un parcours en palier où
l’on profite encore de ce beau point de vue vers le fond de la vallée, avant
de s’en écarter définitivement.
•• Une courte descente nous amène à une bifurcation. On continue tout
droit, tenant la droite.
70 mètres plus loin, on parvient à nouveau à un Y. On choisit le chemin
de droite, en montée, chemin qui pénètre dans une parcelle de résineux.
La montée va ensuite s’accentuer progressivement, offrant plusieurs
raidillons assez rudes.
•• Après 350 mètres environ, on dépasse deux chemins à gauche, tandis
que notre chemin vire à droite, toujours en montée.
120 mètres plus loin, on rejoint un chemin empierré. On poursuit vers la
droite en légère montée, sous une ligne électrique.
•• Dans le haut de la montée, longeant une pessière à main droite, on par-
vient au haut plateau. On découvre sur la gauche, au-delà de prairies et
de champs, le hameau de Herlinval (et sa jolie chapelle) et le clocher de
Warempage.
•• Quelques dizaines de mètres encore et l’on arrive à un T avec un chemin
asphalté. Banc. On tourne à gauche.
•• 60 mètres plus loin, on tourne à droite sur un chemin partiellement as-
phalté, partiellement empierré, en légère montée (balise : losange bleu).
Après 420 mètres, on arrive à un embranchement à côté d’un fortin da-
tant de la Seconde Guerre mondiale.
On continue vers la gauche, sur un chemin partiellement asphalté.
•• Au T, on tourne à gauche. On dépasse aussitôt une rue à droite.
La rue Albert Fabry nous ramène à notre point de départ.

POSSIBILITÉ DE BOISSON ET DE RESTAURATION

• À Nisramont : « Le Rustique ». Fermé le mardi.

• À La Roche-en-Ardenne (distante de 9 km), nombreux établissements.

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