Cours Sequestration CO2
Cours Sequestration CO2
Cours Sequestration CO2
Réservoirs de CO2
Atmosphère : CO2 gazeux
Biosphère : matière organique issue
des êtres vivants dont la forêt
Océan : CO2 dissous
Sous-sol : roches, sédiments, calottes
glaciaires, combustibles fossiles
Les flux de carbone entre ces
réservoirs constituent le cycle naturel
du carbone
Déréglés par les émissions
anthropiques de CO2 qui modifient les
flux échangés ou en créent de
nouveaux : combustion des réserves
de carbone organique fossile
Technologies de séquestration CO2
Procédés de captage
Nécessitent de séparer le CO2 des autres éléments constitutifs des fumées
industrielles (azote, oxygène résiduel, vapeur d’eau et autres gaz résiduels)
Réduction des volumes à transporter et donc des coûts (les fumées de combustion
contiennent en moyenne entre 3 et 20 % de CO2)
Technologies de séparation :
Lavage acido basique du CO2 par des amines (monoéthanolamine, diéthanolamine,
méthyldiéthanolamine), des liquides ioniques ou l’ammoniaque réfrigéré
Adsorption sur solide afin pour le CO2 (charbon actif, alumine, Metallic Organic
Framework)
Cycle calcium : le CO2 est capté par de l’oxyde ce calcium CaO (chaux) pour donner
du carbonate de calcium (CaCO3). Le CaCO3 est ensuite chauffé, ce qui libère le CO2
et CaO
Voie cryogénique (ou antisublimation) : solidification du CO2 par givrage et dégivrage
Séparation membranaire : séparation physique du CO2 avec des membranes
poreuses sélectives
Séquestration artificielle du CO2
Le CO2 est mis en contact avec le solvant dans l'absorbeur. Le mélange passe par un décanteur qui ne garde que la part la plus
riche en CO2 pour l'envoyer dans le régénérateur (stripper) où le solvant et le gaz sont séparés sous une pression de 5 bars et
des conditions optimum de chaleur
Séquestration artificielle du CO2
Procédés de captage
3 types de procédés industriels de captage en fonction de la nature des fumées
à traiter (composition, température, pression)
Séquestration artificielle du CO2
Transport du CO2
En phase supercritique via gazoduc terrestre ou sous-
marin
Gaz inerte déjà transporté par gazoduc pour des activités
de récupération assistée de pétrole
Nécessite des re-compressions intermédiaires, selon la
distance
4 000 km de gazoduc aux États-Unis
En phase liquide : navires (méthanier), camions
citernes ou wagons-citernes à 7 bar et -50°C environ
Enjeux du transport
Réduction des couts
Impact environnemental
Technologique
Corrosion des contenants, provoquée par la présence de
trace d’eau
Formation d’hydrates de gaz induisant des bouchages
Séquestration artificielle du CO2
Hydrates de gaz
Structures solides cristallines dans
lesquelles des molécules d’eau
forment des cavités (stabilisées par
liaison hydrogène) où le CO2 est piégé
CO2, nH2O
Se forment naturellement sous le
pergélisol et dans les sédiments sous-
marins où les pressions et les
températures permettent leur stabilité
thermodynamique
Diagramme de phase
La fraction massique maximale piégée
par l’eau dans un hydrate est de 0,31
gCO2 / gH2O
Q : point quadruple pour le mélange eau-CO2 où
existent quatre phases : CO2 en phase liquide,
gazeuse et hydratée et phase aqueuse
Séquestration artificielle du CO2
Direct air capture: process technology, techno-economic and socio-political challenges Energy Environ. Sci., 2022, 15, 1360
Technologies de séquestration CO2
Back up
Ressources complémentaires
Séquestration artificielle du CO2