Le Parcours Du Mariage Avec Yehoshoua

YAHWEH notre Epoux 1
Le
Parcours
mariage
Avec
du
Yéhoshoua
Par
Louis Raycla TSAMBI
Interdit à la vente
Le
Parcours du Mariage
avec Yehoshoua
Vision Luchnos (Lampe allumée)
Interdit à la vente
Edition 2020
SOMMAIRE
DÉDICACE....................................................................................................................6
REMERCIEMENTS....................................................................................................7
PRÉFACE.......................................................................................................................8
INTRODUCTION……………………………………………………………………..9-10
CHAPITRE I : YAHWEH NOTRE EPOUX
A-Epoux d’Israël………………………………………………………………………..11
B-Epoux de l’Eglise……………………………………………………………….12-15
CHAPITRE II : LE PARCOURS DU MARIAGE
M : Mourir à soi……………………………………………………………………17-18
A : Amour véritable………………………………………………………………19-21
R : Respect……………………………………………………………………….…..22-24
I : Intimité…………………………………………………………………………....25-30
A : Abondance………………………………………………………………………31-33
G : Grâce……………………………………………………………………………....34-36
E : Espérance………………………………………………………………………..37-39
CHAPITRE III : LA PREPARATION DE L’EPOUSE
A-Choisir la bonne part…………………………………………………………41-44

B- Dépouillement et revêtement……………………………………………44-45
C-Se réveiller du sommeil…………………………………………………….........45
CONCLUSION ……………………………………………………………………………46
DEDICACE
Je dédie ce livre à mon Seigneur et Maître YEHOSHOUA AH
MASHIAH qui est l’Epoux parfait de nos vies.
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui de près comme
de loin, ont participé à la réalisation de cet ouvrage, de par leur sou-
tien, leur collaboration, leur travail et leurs conseils. Puisse Yahweh
se souvenir de chacun de vous dans sa bonté.
PRÉFACE
Le mariage est un sujet très captivant surtout dans ces temps
qui sont les derniers. Certaines personnes ont sans doute cru qu’il
s’agirait dans ce livre de parler des multiples stratégies pour réussir
son mariage ou encore, des méthodes pour avoir un mariage heu-
reux et épanoui. Navré, car en grande partie, ce n’est pas le cas.
Le titre du livre est « Le parcours du mariage ». En effet, le ma-

riage est un évènement qui survient à un moment ou à un autre dans
notre parcours terrestre pour ceux ou celles qui l’expérimentent déjà
ou qui l’expérimenteront. Mais comme cela est dit, il survient. C’est
comme si depuis notre naissance, nous empruntions une voie ou un
chemin habituel, puis, soudainement, on est appelé à emprunter une
nouvelle voie : c’est ce que j’appelle le parcours du mariage.
Vous l’aurez compris, cet ouvrage ne s’adresse pas qu’aux per-

sonnes mariées. Il s’adresse à l’Epouse de Yéhoshoua, l’Eglise, le dis-
ciple né d’en-haut, bien qu’il soit vrai que les personnes mariées se
retrouveront beaucoup dans certains sujets abordés, du fait de leurs
vécus. Cependant, le but ici est de nous amener à prendre conscience
de notre alliance véritable avec le Créateur.
INTRODUCTION
Dans la Bible, il existe un grand nombre de références qui sou-
tiennent cette relation d’époux et d’épouse entre le Créateur et nous
Chrétiens.
« Car ton créateur est ton époux : YHWH Sabaoth est son nom.
Ton Rédempteur est le saint d’Israël, il s’appelle l’Elohim de toute la
terre. » Yesha’yah (Ésaïe) 54v5.
Durant son parcours sur la terre, le Maître Yéhoshoua nous

révéla le cœur du Père, qui est celui de l’Epoux. En fait, depuis le dé-
but de l’histoire, de la création à la Nouvelle Yeroushalaim (Jérusa-
lem), la Bible ne cesse de parler d’alliance, d’amour et de mariage.
C’est pourquoi l’Eglise est actuellement en train de se préparer aux
noces de l’Agneau.
« Réjouissons-nous et exultons, et donnons-lui gloire, parce

qu’elles sont venues les noces de l’Agneau, et que son Epouse s’est
préparée » Apocalypse (Apokalupsis) 19v7.
Par ailleurs, j’ai la conviction que le Père a voulu nous expli-

quer de manière pratique ce qu’est le mariage, en nous permettant
de le vivre durant notre vie terrestre. Cela a été manifeste lorsque
YHWH fit une alliance avec les premiers êtres humains, Adam et Cha-
va (Eve).
Nous voyons aussi combien le parcours terrestre du Mashiah

a été marqué par sa douceur, sa miséricorde, sa patience et même
parfois par son châtiment. Ce qui révèle suffisamment le caractère de
l’Epoux parfait.
Dans le même élan d’un point de vue biblique, l’Eglise est dans
une phase de fiançailles avec le Mashiah. Dans cette phase qui précè-
de l’étape du mariage selon le contexte culturel juif, le jeune homme
donnait à la jeune fille un gage (un anneau) et en retour la jeune fille
se consacrait à lui. Cela durait généralement un (1) an avant la célé-
bration du mariage.
Les fiancés étaient de ce fait, considérés comme appartenant

à l’un et à l’autre. Dès lors, dissoudre cette étape requérait un acte
de divorce. C’est pourquoi dans 2 Corinthiens 11v2, l’apôtre Paulos
(Paul) s’exprime ainsi : « car je suis jaloux pour vous d’une jalousie
d’Elohim, car je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter
au Mashiah comme une vierge pure ».
Par ailleurs, nous devons aussi réaliser qu’avoir une révéla-

tion de notre Seigneur en tant qu’Epoux changerait énormément no-
tre vie chrétienne. Ainsi, pour entretenir cette relation de mariage
avec lui, il s’avère adéquat de suivre le parcours du mariage.
CHAPITRE I
YAHWEH notre Epoux
Nous remarquons que beaucoup de chrétiens se limitent soit
à une relation d’ami, de frère ou à celle de serviteur avec Yéhoshoua.
Toutefois, aucunes de ces relations ne donnent accès à l’intimité de
l’Epoux. En effet, en tant que serviteur, on peut être actif dans un
quelconque service (ministère) sans pour autant avoir une réelle
intimité avec le Seigneur. Tout comme on peut même parler de lui
comme d’un ami très particulier, sans le connaître en profondeur.
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir méconnu et pas vraiment

compris par un ami ? C’est ce que le Seigneur éprouve vis-à-vis des
chrétiens qui se contentent de la relation actuelle qu’ils ont avec le
Mashiah. Je crois sincèrement qu’il veut bâtir une profonde relation
avec chacun d’entre nous.
A- Epoux d’Israël
Le Seigneur avait tissé une alliance éternelle avec son peuple

Israël. Il leur dit : « Inclinez l’oreille et venez à moi, écoutez et votre
âme vivra ! Je traiterai avec vous une alliance éternelle, celle de la
bonté fidèle envers David ». Jérémie 32v40.
Cette alliance conférait au peuple d’Israël, une appartenan-

ce totale au Seigneur : « Maintenant donc, si vous obéissez, si vous
obéissez à ma voix et si vous gardez mon alliance, alors vous serez
ma propriété parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi »
Exode 19v5.
Mais afin d’inciter leur fidélité, il le leur rappelait souvent

comme dans Ésaïe 55v3 : « Gardez-vous d’oublier l’alliance de
YHWH, votre Elohim, qu’il a traitée avec vous, et que vous ne vous
fassiez d’image taillée… ».
12 LE PARCOURS DU MARIAGE AVEC YEHOSHOUA
De plus, pour exprimer sa désolation du fait de l’infidélité de

son peuple, le Seigneur utilisait beaucoup le terme adultère, car il
considérait particulièrement cette alliance avec Israël.
« femme adultère, tu prends des étrangers au lieu de ton mari

» Yehezkel (Ezéchiel) 16-32.
« Quoique j’aie répudié Israêl, l’apostate, à cause de tous ses

adultères, et que je lui aie donné sa lettre de divorce… » Yirmeyah
(Jérémie) 3v8.
Par ces faits, il démontrait qu’il ne voulait pas juste être leur
Elohim, mais bien plus encore, leur Epoux.
B- Epoux de l’Eglise
Le mariage est une image qui symbolise l’union entre le

Mashiah et l’Eglise, composée de tous ceux qui ont accepté Yéhos-
houa comme Sauveur et Maître personnel. Il est l’Epoux, car il a
choisi d’aimer l’Eglise et de se sacrifier pour elle, afin d’en faire son
Epouse.
« Et vous maris, aimez vos femmes, comme le Mashiah a aimé

l’Assemblée, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en
la purifiant et en la lavant par le bain d’eau de sa parole, afin qu’il se
présente l’Assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride,
ni rien de semblable, mais sainte et sans défaut. » Ephésiens 5v25-
27.
Seulement, de même que les futurs époux ne vivaient pas en-

core ensemble durant la période de fiançailles, l’Epouse du Mashiah
(Christ) est encore séparée de son Epoux pendant l’âge de l’Eglise.
Son devoir à elle, est alors de lui rester fidèle en attendant la célébra-
tion des noces (2 Corinthiens 11v2).
Effectivement, au retour du Mashiah, l’Eglise sera enfin unie à

lui. Les noces seront célébrées officiellement et leur union éternelle
sera scellée au ciel (Apokalupsis
19v7-9).
Face à cela, nous devons impérativement réaliser ce lien que

nous avons avec le Seigneur. Il s’agit d’une relation de mariage dont
l’acte a été conclu à la croix par son sacrifice et marqué par le sceau
de son Esprit sur nous.
Il y a plusieurs personnages de la Bible qui nous illustrent

bien cette relation avec le Seigneur. Quand nous revisitons l’histoire
de Martha (Marthe) et de Myriam (Marie) par exemple, la Bible nous
dit que lorsque Yéhoshoua arriva, la première c’est-à-dire Martha,
faisait tout pour le servir. Ici, nous pouvons faire une analogie avec
les activités chrétiennes temporaires comme prêcher, chanter, œu-
vrer dans le social, prier pour les personnes qui en ont besoin, etc.
Myriam quant à elle, avait compris que la meilleure des places

qui soit, est d’être aux côtés, aux pieds du Seigneur afin de se rappro-
cher encore plus et de développer de facto, cette relation d’Epouse.
Dans un couple en effet, il n’y a rien de plus plaisant et rassu-

rant que la compagnie de son bien-aimé. Ainsi, lorsque El’azar (La-
zare) leur frère mourut, Myriam courut dans sa meurtrissure se jeter
aux pieds de l’Epoux. Par ce geste, elle fit également pleurer Yéhos-
houa qui compatissait à sa douleur. Cette scène met en exergue un
fait important, car celui ou celle qui lui est intime peut éprouver les
mêmes sentiments que le Seigneur.
La deuxième histoire qui illustre ces propos est celle de l’Apô-

tre Yohanan (Jean), dans Yohanan13v25. Il y est dit ceci : « et lui
s’étant penché sur la poitrine de Yéhoshoua, lui dit : Seigneur, qui
est-ce ? ». Remarquons que Yohanan était le plus jeune des Apôtres
et qu’il avait une manière différente des autres d’approcher le Sei-

gneur. Il avait effectivement réalisé la relation d’Epoux qu’on évoque
ici. C’est ainsi qu’il eut la révélation de la divinité du Mashiah dans le
livre d’’Apokalupsis (Apocalypse).
Jean ne s’était pas limité à une relation d’ami ou de serviteur,

mais il voulait entendre les battements du cœur du Maître. Cette re-
lation intime qu’il eut avec le Seigneur lui valut pour conséquence,
d’être le seul disciple à avoir vu la cuisse du seigneur.
« Et il a sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : Roi des

rois et Seigneurs des seigneur » Apocalypse (Apokalupsis) 19v5.
Bien-aimés, cessons d’être distants du Seigneur car il révè-

le ses secrets à ses intimes. Comme dans un couple, il n’y a pas de
cachoteries, de même Yéhoshoua se laisse découvrir à celui qui le
cherche de tout son cœur comme il est dit dans Yirmeyah (Jérémie
29v13).
Lorsque nous sommes dans sa présence, nous expérimentons

son pardon, sa patience, sa douceur, son châtiment et sa bonté. C’est
un Elohim amoureux de son Epouse. N’a-t-il pas dit : « Parce que tu
es précieux à mes yeux, tu es rendu honorable et je t’aime » Yesha’yah
(Ésaïe) 43v4.
Ne ratons donc aucun de ses privilèges dans ce lieu secret ;

ne soyons pas pressés d’en sortir à cause de nos occupations. Car il
prend son temps pour nous écouter, nous consoler, nous réparer et
nous fortifier.
Il est aussi un Elohim jaloux, lorsque nos cœurs se détour-

nent de lui pour suivre des idoles. Partageons alors avec lui cet élan
d’amour car plus on est proche de lui, plus on lui ressemblera.
Enfin, dans Bereshit (Genèse) 2v23, il est dit : « voici celle qui
est os de mes os et chair de ma chair… les deux deviendront une seul

chair ». De même, le Mashiah nous dit que lorsque nous recevons le
Saint Esprit, il atteste à notre esprit que nous lui appartenons.
« L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous

sommes enfants d’Elohim » Romains 8v16.
« Celui qui s’unit au seigneur est avec lui un seul esprit » 1

Corinthiens 5v16.
CHAPITRE II
Le parcours du mariage
Le chemin du mariage est un parcours dont les étapes repré-

sentent chaque lettre du mot « mariage ». Il ne s’agit pas de com-
mandements bibliques, mais plutôt d’une pensée de l’Esprit que j’ai
reçue. D’autres personnes pourront trouver une signification diffé-
rente à ces sept (7) lettres.
Nous allons donc parcourir chacune de ces lettres pour savoir

ce qu’il en ressort.
M comme mourrir à soi
C’est la première étape du mariage,
la mort.
Pourquoi cela ? J’imagine déjà quelques personnes poser

cette question. Et moi d’y répondre que, peut-être parce que si l’on
n’est pas prêt à mourir à nous même, cela ne sert à rien de continuer
le parcours. En effet, la Bible nous dit : « Ainsi, donc, vous aussi, mes
frères, vous avez été, au moyen du corps du Mashiah, mis à mort en
ce qui concerne la torah, pour être à un autre… » Romains 7v4.
Nous comprenons que nous devons oublier, abandonner, et

mourir à notre vie passée. En d’autres termes, quand un homme dé-
cide d’épouser une femme, il doit quitter ses parents, oublier sa vie,
ses habitudes de célibataire (avec les fréquentations et les habitudes
liées à cette vie) et accepter sa nouvelle vie d’homme marié. C’est le
même cheminement qui s’applique lorsque nous acceptons de mar-
cher et de vivre avec Yehoshoua. Nous devons abandonner notre vie
passée en nous dépouillant du vieil homme et de ses désirs. Nous
devons chaque instant mourir dans nos choix, notre volonté, pour
accepter la nouveauté de vie.
« Si toutefois vous l’avez entendu et avez été instruits par

lui…A vous laisser renouveler par l’esprit dans votre pensée » Ephé-
siens 4v23.
En fait, la mort à soi consiste à marcher et à vivre en obéissant

à la pensée de l’Esprit quand bien même ce dernier, nous demande-
rait des choses qui sembleraient improbables aux yeux des hommes.
Tel le fait d’avoir une vie disciplinée au milieu d’une génération où
le bien-être et le plaisir alimentent notre quotidien. Nous devons
vivre une totale soumission au Seigneur, en acceptant sa manière de
vivre.
En somme, ce qu’il faut comprendre c’est que le début de ce

parcours s’annonce par la mort à notre chair (Renoncement aux œu-
vres mortes, repentance et conversion), ainsi que par l’acceptation
du renouvellement de l’Esprit d’Elohim en nous.
A
comme amour véritable
Une fois franchi la première étape de la mort à soi, nous enta-

mons celle de l’amour véritable. Effectivement, on parle du véritable
amour parce qu’au début d’une relation, on peut éprouver un amour
illusoire. Ce peut être parce qu’on a cru tout savoir de la personne ou
ce qu’on attendait d’elle. C’est pourquoi certains croient au début de
leur relation qu’ils sont fous amoureux puis, après une circonstance
de la vie, disent ne plus l’être.
C’est la même chose avec le Seigneur, certains chrétiens igno-

rent les réalités du chemin étroit et parfois à cause d’une persécution
ou parce qu’ils ne sont pas prêts à quitter leur ancienne vie, ils aban-
donnent la foi facilement.
Bien-aimés, nous devons éprouver notre amour pour le Sei-

gneur car cela déterminera l’achèvement de notre parcours. Nous
devons arriver au standard fixé par le Père lui-même, celui de l’aimer
plus que tout. En effet, l’amour dont je parle n’est pas le sentiment du
bonheur partiel qu’on ressent pour quelqu’un qui nous plairait, mais
il s’agit de la décision que nous avons pris de l’aimer qu’il soit à nos
côtés ou loin, dans les bons et les mauvais temps. Si on doit aimer le
Seigneur nous devons l’aimer toute notre vie. Car c’est cet amour qui
nous aidera à surmonter les coups de la vie.
Face à une épreuve, il nous aidera à nous souvenir qu’il sur-

monte ces difficultés avec nous. Dans le rejet par exemple, nous sen-
tirons combien il est à notre côté tel un époux bienveillant. Et même
dans le châtiment, nous comprendrons bien vite que nous avons de
la valeur à ses yeux et que c’est la raison pour laquelle il s’intéresse à
notre perfectionnement.
Aussi, le Seigneur nous a montré à quel point nous devons

l’aimer plus que tout afin de pouvoir le suivre à travers les versets
suivants :
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas
digne de moi… » Matthaios (Matthieu) 10v37
Le parcours du mariage 21
« Et tu aimeras le Seigneur ton Elohim, de tout ton cœur, de

toute ton âme de toute ta pensée et de toute ta force» Matthaios
(Matthieu) 22v37.
Pour nous aider à comprendre cela, nous remarquons qu’il

fait intervenir l’amour dans plusieurs aspects de notre vie à savoir :
- Premièrement de tout son cœur : le cœur est l’épicentre

de notre vie. C’est la partie la plus précieuse et la plus importante
en nous. Et c’est justement là où l’amour du seigneur doit régner en
premier. « Elohim, crée en moi un cœur pur et renouvelle en moi un
esprit ferme » Tehilim (Psaumes) 51v12.
- Deuxièmement de toute son âme : l’âme ou encore notre

chair, est le centre de nos volontés, émotions, désirs, pulsions etc. No-
tre amour pour le Seigneur doit donc être au-dessus de tout cela afin
de demeurer attaché au Mashiah. « Mon âme s’est attachée à toi pour
te suivre… » Tehilim (Psaumes) 63v9, « Veillez donc attentivement
sur vos âmes afin d’aimer YHWH, votre Elohim. » Yéhoshoua (Josué)
23v11.
- Troisièmement de toute sa pensée : La pensée ou l’esprit

est le hangar de la prise de décision, du raisonnement et de la ré-
flexion. C’est elle qui commande nos actions. Aimer le Seigneur de
toute sa pensée, c’est avoir des pensées conformes aux siennes. « Au
reste, mes frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes cel-
les qui sont honorables, toutes celles qui sont justes, toutes celles
qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont
de bonne réputation, toutes celles où il y a quelque vertu et quelque
louange, que ces choses soient l’objet de vos pensées » Philippiens
4v8.
- Quatrièmement de toute sa force : La force renvoie à la ca-

pacité d’agir. C’est à ce moment que nous mettons en pratique et que
nous posons des actes par amour pour le Seigneur. « C’est le El qui
me ceint de force, et me conduit dans la voie droite » Mishlei (Prover-
bes) 18v33.
R
comme respect
D’après la définition du dictionnaire Wikipédia, le respect est

un sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération
en raison de la valeur qu’on lui reconnaît. On respecte la personne,
c’est-à-dire ses choix et ses principes. Le psalmiste dit :« mais moi,
comblé de tes bienfaits, j’entrerai dans ta maison, je me prosternerai
dans le palais de ta sainteté avec les sentiments d’une crainte respec-
tueuse » Tehilim (Psaumes) 5v8.
De nos jours, on peut comprendre pourquoi certains chrétiens

méprisent tant le Seigneur et surtout pourquoi l’on devient plus sujet
aux scandales dans les églises (Orgueil, péché sexuel, idolâtrie, etc.)
qu’à des témoignages irréprochables, pures et agréables au Seigneur.
En effet, l’une de ces raisons est l’absence de crainte respectueuse
du Seigneur. Alors qu’en tant qu’Epouse, nous lui devons du respect
étant donné qu’il est avant tout notre chef, la tête de l’Eglise (Colos-
siens 1v18). La Bible exhorte aussi les femmes mariées à respecter
leur mari, en leur étant soumises en toutes choses. De même, ce res-
pect envers le Seigneur doit nous conduire à une totale soumission.
De plus, si nous disons aimer véritablement le Mashiah nous

devons le respecter. La Bible nous parle de la crainte de Yahweh qui
est la haine du mal. Cela veut tout simplement dire que nous devons
avoir l’iniquité en horreur selon qu’il est écrit en Mishlei (Proverbes)
8v13 : « La crainte de YHWH c’est la haine du mal. Je hais l’orgueil et
l’arrogance, la voie de la méchanceté et la bouche hypocrite ».
Il nous faut parvenir à un standard de crainte du Seigneur qui

ne dépendra ni du lieu où nous nous trouverons, ni des personnes
que nous fréquenterons. Nous resterons alors fidèles et fermes à ses
commandements : « on se détourne du mal par la crainte de YHWH »
Mishlei (Proverbes) 16v6.
Le respect ou la crainte du Seigneur est un pilier majeur dans

ce parcours, car la Bible dit dans Yesha’yah (Ésaïe) 1v13-15 : « Ne
continuez plus à m’apporter de vaines offrandes…C’est pourquoi,
quand vous étendez vos mains, je me cache les yeux…Quand vous
multipliez vos prières, je ne les exauce pas… ». Sans cette crainte, nos
prières et nos sacrifices n’auront aucune valeur devant le Seigneur.
Cela ne servira à rien de continuer à prétendre être son Epouse, si
nous ne lui rendons pas l’honneur et le respect qu’il mérite.
I
comme intimité
C’est l’une des pièces maîtresses de ce parcours puisqu’il n’y

a pas de mariage sans intimité. Nous allons illustrer cette étape en
nous référant au livre Shir Hashirim (Cantiques des cantiques) qui
est composé de poèmes lyriques sur l’amour qu’entretient Shelomoh
(Salomon) avec la Sunamite. La relation de ces deux (2) protagonis-
tes est une parfaite image de la relation entre le Mashiah et l’Eglise.
Il ressort de ce livre que les amoureux expriment réciproquement
leur passion en célébrant la beauté et la merveille de l’amour. Cela
renvoie à parler des différentes dimensions de l’intimité avec le Sei-
gneur.
• Premier niveau : la passion
La passion représente le premier amour. Il a un aspect enflam-

mant et époustouflant qui fait que les deux personnages (Shelomoh
et sa bien-aimée) sont très amoureux l’un de l’autre. Ils veulent tout
savoir d’eux et passent beaucoup de temps ensemble. C’est comme
avec nous au début de notre relation avec le Seigneur. A cette étape,
nous avons un amour intense qui nous pousse à passer des heures,
voire des jours à méditer sa parole pour découvrir encore plus de lui.
Nous parlons alors sans cesse de lui à qui veut l’entendre.
« Mon bien aimé est éblouissant et roux, un porte-bannière

entre des myriades, sa tête est d’or, et d’un or pur… » Shir Hashirim
(Cantiques des cantiques) 5v10-16.
Cette passion est tel un feu qui ne peut s’éteindre, tel un nou-
vel élan d’amour qui naît à partir de notre nouvelle naissance que
rien ne peut arrêter. Car lorsque nous acceptons le Maître dans nos
cœurs, nous ressentons un bonheur immense qui nous pousse à un
zèle ardent pour sa cause.
« Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là et

même les fleuves ne pouvaient le submerger. » Shir Hashirim (Canti-
ques des cantiques) 8v7.
• Deuxième niveau : la grâce
Celle-ci renvoie au charme et à la beauté. En effet, L’Epouse

est si agréable au Seigneur qu’elle réjouit son cœur. Pour lui, elle est
parfaite et il l’aime. Ce niveau d’intimité est celui de l’agrément. Tout
ce qu’on fait lui plaît, car nos actions sont influencées par l’empreinte
de son identité en nous, Eglise.
« Tu me ravis le cœur, ma sœur, mon épouse, tu me ravis le

cœur, par l’un de tes regards… » Shir Hashirim (Cantiques des canti-
ques) 4v9.
« Que tu es belle, que tu es agréable, mon amour, mes délices

» Shir Hashirim (Cantiques des cantiques) 7v7.
Ces passages évoquent en fait, les fruits qu’il nous faut porter
en toutes saisons, ainsi que le parfum de la vie de sainteté, la dou-
ceur perplexe du miel et la fontaine débordante de l’Esprit que nous
sommes sensés être. Nous devons également avoir le goût du lait qui
permet de franchir les étapes de la croissance spirituelle les plus in-
croyables. En un mot, on fait ses délices !
Il peut de ce fait se permettre d’entrer dans son jardin et nous

trouver disponible pour son service entre autres.
« J’entre dans mon jardin, ma sœur, mon épouse. Je cueille ma

myrrhe avec mes drogues aromatiques, je mange mes rayons de miel
et mon miel, je bois mon vin et mon lait… » Shir Hashirim (Cantiques
des cantiques) 5v1.
• Troisème niveau : le désir
C’est le sentiment de soif que nous éprouvons pour la per-

sonne que nous aimons. En effet, puisque la passion est éprouvée
par le temps (elle diminue), on ressent au fur et à mesure le désir de

revenir à cet amour. A ce moment en général, beaucoup ne passent
plus assez de temps avec le Maître pour plusieurs raisons. Les cœurs
ne cessent de se ressasser les moments de bonheur passés dans sa
présence, et c’est à ce moment précis qu’on éprouve la soif de son
amour.
« Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est

mon bien-aimé entre les jeunes hommes. J’ai désiré son ombre et m’y
suis assise,… » Shir Hashirim (Cantiques des cantiques) 2v3.
La Sunamite comprit combien il n’était plus facile pour elle

d’avoir accès à son bien-aimé, rien n’était plus pareil. Elle désirait
ne fut-ce que reposer sous son ombre. Moins de temps passé dans la
présence du seigneur, conduit notre amour pour lui à se changer en
un désir (soupir).
Néanmoins, ce qui est bien dans cette étape c’est que le Sei-
gneur vient toujours étancher notre soif quand on le lui demande.
C’est pourquoi lorsque nous soupirons après ce premier amour, nous
devons juste repartir à nos débuts, c’est-à-dire à la source où tout a
commencé.
« A vous tous qui avez soif, venez aux eaux…Venez, achetez

et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, et sans rien
payer ! » Yesha’yah (Ésaïe) 55v1.
• Quatrième niveau : l’espérance
L’espérance nous pousse à une interminable attente de notre

Bien-aimé. Oui ! Alors que son bien-aimé se faisait rare, la Sunamite
s’est mis à sa recherche.
« J’ai cherché pendant les nuits, sur ma couche, celui que mon
âme aime, je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Je me lèverai
maintenant, et je ferai le tour de la ville… » Shir Hashirim (Cantiques

des cantiques) 3v1-2.
Elle était dans une entière espérance de le retrouver. De

même pour nous, nous ne devons pas nous relâcher dans l’attente
du Mashiah. Nous devons garder une totale espérance en son retour.
La Sunamite savait qu’il reviendrait auprès d’elle car il l’aimait. C’est
pourquoi elle ne donna aucun repos à sa chair.
« J’étais endormie, mais mon cœur veillait, et voici c’est la voix

de mon bien aimé qui frappe, en disant : ouvre moi, ma sœur, ma
grande amie, ma colombe, ma parfaite… » Shir Hashirim (Cantiques
des cantiques) 5v2.
Pour tous ceux qui le cherchent Il se laisse trouver. C’est pour-

quoi gardons cette espérance dans l’amour de Son retour.
Par ailleurs, l’intimité est le lieu secret le plus précieux dans

le mariage. C’est un lieu de délice, de contemplation et d’explora-
tion. Salomon et sa bien-aimée nous montrent l’intérêt d’avoir et de
conserver une vraie intimité avec le Mashiah notre Epoux.
En parlant de cette intimité, Salomon exalte la beauté de sa

fiancée. En effet, elle a une valeur inestimable à ses yeux. De même
que l’Eglise a du prix aux yeux du Seigneur.
« Te voilà belle, ma grande amie, te voilà belle : Tes yeux sont

comme ceux des colombes » Shir Hashirim (Cantiques des cantiques)
1v15.
Il avoue ses sentiments les plus profonds en relevant les ca-

ractéristiques des trois (3) dimensions relationnelles de l’amour, à
savoir la fraternité (Agapeo), l’amitié (Phileo) et le mariage (Heros).
« La Sunamite : Te voilà beau mon bien aimé, que tu es agréa-

ble… » Shir Hashirim (Cantiques des cantiques) 1v16.
Dans ce passage, la Sunamite à son tour exalte le parfum de

Salomon, comparé à celui des plus rares et précieux aromates des
champs. Elle exprime combien le fait d’être dans sa présence vaut
mieux que les plus beaux jardins aromatiques qui existent. Elle le
désire tellement que son cœur en est malade.
C’est dans cette intimité que l’un et l’autre se découvrent,

s’échangent des secrets. Les écailles de l’ignorance tombent et le
voile de l’illusion quitte le regard de l’époux vis-à-vis de sa fiancée.
De même que lorsque l’on est dans la présence du Mashiah, on perd
tous nos moyens, on est à découvert, vulnérables et on ne peut rien
lui cacher.
La Sunamite veut aussi voir sa face et entendre sa voix pour la

reconnaître parmi les chants des oiseaux du ciel. Elle est capable de
reconnaître la voix de son bien-aimé même dans son sommeil. C’est
comme cette Eglise qui sait répondre à l’appel au secret que lui lance
le Seigneur quand il veut lui parler au milieu de la nuit.
Dans cette intimité enfin, la Sunamite reconnaît son apparte-

nance solennelle à Salomon. Elle est alors une propriété privée et ne
peut se permettre aucune folie. Tout comme l’Eglise porte également
la marque indélébile de l’amour du Mashiah dans son cœur, telle une
porte scellée dont lui seul possède la clé.
« Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui » Shir Hashirim (Can-

tiques des cantiques) 2v16.
A
comme abondance
Par définition, l’abondance renvoie au fait de posséder plus

de ressources que de besoins. En d’autres termes, c’est le fait de ne
manquer de rien, d’être comblé.
L’abondance dont je parle ici, est loin de faire référence à la

prospérité financière. Il s’agit d’une vie d’abondance spirituelle qui
influence notre vie naturelle. Effectivement, en tant qu’Epouse du
Seigneur, nous avons en nous son Esprit qui nous comble de tous
besoins.
« Soyons remplis de l’esprit… » Ephésiens 5v14
« Voici, je vous donnerai de mon esprit et je vous ferai connai-

tre mes paroles » Mishlei (Proverbes) 1v23.
La fiancée ou l’Epouse du Seigneur doit être remplie, comblée

par lui, de son Esprit en permanence. Elle doit abonder en joie, en
grâce et en dons.
De même que l’abondance renvoie au fait de posséder plus de

ressources que de besoins, nous devons aussi réaliser que la pléni-
tude de l’Esprit nous comble de tous besoins. En effet, nous ne crain-
drons plus le lendemain au sujet du manger et du boire, du vêtement
ou du logement par exemple. Nous sommes témoins de la providence
du Seigneur quotidiennement.
« Fais de YHWH tes délices, et il t’accordera ce que ton cœur

désire » Mishlei (Proverbes) 37v4.
Dans la même optique, un époux a le plein devoir de nourrir,

loger et protéger son épouse et c’est ce que fait le Mashiah pour nous.
C’est la raison pour laquelle nous devons être remplis de son Esprit,
c’est-à-dire marcher par la foi en sa parole, afin de ne manquer de
rien ; lui-même prenant soin de nous.
En outre, rien ne lui échappe. Nos pleurs, nos douleurs, nos

besoins naturels sont tous devant ses yeux et il les pourvoit chacun
au temps convenable. C’est pourquoi nous ne devons jamais prome-

ner des regards inquiets, mais nous devons lui faire confiance, tout
en lui faisant part de nos besoins. Par son Esprit, Il gardera nos cœurs
dans la paix et son amour nous comblera.
« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaî-

tre vos requêtes à Elohim par la prière et la supplication avec action
de grâce. Et la paix d’Elohim, qui surpasse toute intelligence, garde-
ra vos cœurs et vos pensées en Mashiah Yéhoshoua. » Philippiens
4v6-7
« C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre

vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez, ni pour votre
corps, de quoi vous serez vêtus. » Matthaios (Matthieu) 6v25
« …Car votre père sait de quoi vous avez besoin avant que
vous le lui demandiez » Matthaios (Matthieu) 6v8
Cette attitude nous évite toutes sortes de distractions qui peu-

vent nous détourner de l’objectif des noces au ciel. Défaisons-nous
donc de tous fardeaux et des soucis inutiles qui ralentissent notre
marche, car notre Epoux nous a tout donné en abondance. Il nous
suffit de lui demander par la foi et selon sa volonté.
« Nous donc aussi, puisque nous sommes entourés d’une si

grande nuée de témoins, mettons de côté tout fardeau, et le péché qui
nous entoure avec habileté… » Hébreux 12v1.
« Moi, je suis venu afin qu’elles aient la vie et qu’elles l’aient

même en abondance » Yohanan (Jean) 10v10.
Ainsi, nous devons toujours lui faire confiance et ne pas lais-

ser les soucis de la vie nous alourdir, et nous faire douter de notre
Epoux. Il a tout prévu dans le temps présent afin que rien ne nous
distrait et nous éloigne de son amour.
G
comme grâce
Etymologiquement, c’est un mot tiré du grec profane ‘’Charis’’

qui se traduit par ‘’ce qui brille, ce qui réjouit’’. Nous pouvons aussi le
comprendre par des significations classiques telles que ‘’le charme
de la beauté, la joie, le plaisir, la faveur ‘’.
La grâce est une étape que je considère tout aussi importante

dans ce parcours. En effet, nous devons connaître, mesurer et réali-
ser la profondeur et l’ampleur de la grâce dont Yahweh nous a inves-
tis.
Dans le cadre du couple, lorsqu’il est souvent dit qu’une épou-

se a de la grâce, cela signifie qu’elle charme son époux, qu’elle lui
plaît ou encore, qu’elle réjouit son cœur. Justement, en tant qu’Epou-
se du Seigneur, nous devons lui être agréable. Cela ne consiste pas
au simple fait d’accomplir un devoir conjugal, ou d’être affairé dans
beaucoup de choses. Non. .Il s’agit de répondre à ses attentes les plus
précises.
Pour bien illustrer cette étape, nous allons parcourir mainte-

nant l’histoire de la Reine Meguila Esther. Cette Reine sage et pleine
de grâce, mit en place une stratégie que le seigneur lui avait sans
doute inspirée à la fin de ses trois (3) jours de jeûne.
« Moi aussi et mes servantes nous jeûnerons de même, puis

j’entrerai chez le roi malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai... » Me-
guila Esther 4v6.
« Dès que le Roi vit la Reine Esther qui se tenait dans la cour,
elle porta grâce à ses yeux » Meguila Esther 5v2
Après s’être présentée devant sa majesté, elle fût acceptée car

le roi tendit le sceptre d’or signe d’approbation et de grâce. Ensuite,
il accepta l’invitation au banquet fait uniquement en son honneur
par la Reine. Et c’est seulement à l’issue de la deuxième invitation,
qu’elle daigna exposer sa requête. Celui-ci l’écouta et lui accorda sa
faveur en épargnant son peuple de la destruction.
Par ailleurs, nous pouvons également comprendre la grâce

comme étant une faveur divine imméritée, une capacité reçue qui
laisse en nous les marques du Seigneur. En effet, contrairement à la
loi qui nous condamnait à l’effort personnel pour être agréable à Elo-
him, la grâce nous offre le privilège d’être des instruments entre ses
mains.
Mais il faut savoir qu’elle ne dépend pas de nous, bien qu’elle

fasse partie de notre parcours. Car à un moment donné, elle se ma-
nifeste quand et comme le Seigneur le décide parce que c’est lui qui
l’accorde.
Il est également important de réaliser l’intérêt de cette éta-

pe puisque, nous ne serons efficace dans l’œuvre du Seigneur qu’en
exerçant dans la mesure qui nous est donnée. C’est ainsi que le bon-
heur nous accompagnera tout au long de notre randonnée terrestre.
Par contre, lorsque nous cherchons à plaire au Seigneur par

nos propres moyens, nous tombons alors dans le piège de la grâce
trompeuse.
« La grâce est trompeuse, et la beauté vaine ; mais la femme

qui craint Yahweh est celle qui sera louée. » Mishlei (Proverbes)
31v30.
En tant qu’Epouse du Seigneur, nous avons reçu une grâce

surnaturelle. Il nous suffit de demander au Seigneur de nous révéler
notre part, afin de ne pas la fouler en vain et pour ne pas tomber dans
les pièges de l’activisme, de l’orgueil et des compétitions.
La grâce en effet, agit d’elle-même en nous et c’est Yahweh

qui le fait ainsi. Et lorsqu’elle est bien utilisée, elle s’accompagne de
gloire et d’honneur, de récompenses et de bénédictions.
C’est pourquoi nous devons maintenir nos cœurs dans l’humi-

lité malgré cette gloire, afin de nous effacer pour glorifier Yéhoshoua
seul. Cette attitude plaît au Seigneur et nous rend agréable à lui.
E
comme éternité
C’est l’objectif final du parcours du mariage, notre espérance

dans la vie éternelle. Tel est notre but, être marié finalement à Yéhos-
houa au ciel et vivre éternellement dans sa félicité.
« Car c’est en espérance que nous sommes sauvés .Or, l’espé-

rance qu’on voit n’est plus espérance, car ce que l’on voit, pourquoi
l’espérer encore » Romains 8v24.
Cela ne doit en aucun cas être omis de notre parcours. En dé-

pit de toutes les belles et attrayantes choses que nous rencontrerons
tout au long de notre vie terrestre, nos regards doivent rester fixés
sur cette espérance. Et même pour ceux qui sont actuellement ma-
riés ou qui l’envisagent, cela doit être leur plus grande source de per-
sévérance.
« Car nous, c’est par l’Esprit, en vertu de la foi, que nous atten-
dons assidûment et patiemment l’espérance de la Justice » Galates
5v5.
Assurément, plusieurs choses ici-bas tenteront de nous dé-

tourner de ce but. Malgré cela, nous devons nous battre pour achever
le parcours dans l’honneur et la vérité. A cela est attachée une récom-
pense.
« Celui qui remporte la victoire… j’écrirai sur lui le Nom de

mon Elohim ; et le nom de la cité de mon Elohim, qui est la Nouvelle
Yeroushalaim (Jérusalem) qui descend du ciel… » Apokalupsis (Apo-
calypse) 3v12.
En outre, n’oublions pas que la vie sur terre n’est qu’un passa-
ge vers une destination éternelle. D’une part il y a la perdition, l’enfer,
et d’autre part, le salut éternel. C’est pourquoi nous ne devons pas
croire que le mariage (ici-bas) est une fin en soi.
Certains affirment avec raison que c’est un moyen qu’utilise le

Seigneur pour mieux nous préparer au mariage éternel. Cette posi-
tion me semble assez convaincante car dans le couple, nous passons

une bonne partie du temps à nous pardonner, nous encourager, nous
reprendre, nous aimer, nous soutenir, à prier l’un pour l’autre etc.
On apprend également la soumission, le respect mutuel et surtout
l’unité.
Nécessairement, l’éternité ne doit jamais quitter notre pen-

sée. Nous devons être prêts au quotidien d’une part, dans l’attente de
notre Epoux parfait parce qu’il viendra nous chercher pour les noces
de l’Agneau et d’autre part, parce que la mort est un passage inévita-
ble qui peut survenir avant le retour du Mashiah.
Dans tous les cas, pendant notre marche vers le ciel, nous de-
vons garder l’objectif du salut afin de ne jamais changer de destina-
tion.
CHAPITRE III
La préparation de l’Epouse
Il est important de parler de ce sujet qu’est la préparation de
l’Epouse. Car nous attendons un évènement majeur et la Bible en
parle dans Apokalupsis (Apocalypse) 19v7 en ces termes :
« Réjouissons-nous et tressaillons de joie, et donnons-lui

gloire, parce qu’elles sont venues les noces de l’Agneau, et que son
Epouse s’est préparée… ».
Dans le même élan, sans ignorer les temps dans lesquels nous
vivons et l’accomplissement des signes qui précèdent le retour de
notre Bien-aimé, nous réalisons combien il est plus qu’indispensable
pour nous de nous préparer.
Nous commencerons de ce fait par aborder le premier point

en ce qui concerne la préparation.
A-Choisir la bonne part
L’une des choses importantes que nous devons réaliser, c’est

notre position d’Epouse. Nous comprendrons mieux pourquoi dans-
Luc 10v41-42, la Bible déclare :
« Mais répondant, Yéhoshoua lui dit : Martha (Marthe), Mar-

tha, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Mais une
seule est nécessaire. Et Myriam a choisi la bonne part, qui ne lui sera
pas ôtée. ».
En effet, revenons sur ces deux (2) sœurs représentant deux

(2) types de chrétiens ou d’Eglise dans ces temps de la fin. D’une part,
il y a celle qui a choisi la part de la servante à l’endroit du Seigneur et
qui se dit qu’à force de travailler, elle trouvera grâce à ses yeux. C’est
l’image de ces chrétiens qui privilégient le service pour le Seigneur
à la vraie intimité avec lui. Cela devient un sujet de distraction pour
eux, voire même de soucis et d’inquiétudes. Toutes ces choses les

rendent impatients, inefficaces dans l’action et prompt à se plaindre
de tout en ayant des réactions charnelles. Certains se confortent dans
cette position, même s’ils ne vont pas bien spirituellement.
Pourtant la Bible est sans équivoque dans Mishlei (Prover-

bes) 31v30 : « la grâce est trompeuse, et la beauté vaine. La femme
qui craint YHWH est celle qui sera louée. ».
Cette attitude de Martha (activisme), nous est fortement ré-

primandée par le Maître car il considère cela comme étant « beau-
coup de choses non nécessaires ».
A contrario, voici la part qui plaît au Seigneur, celle de Myriam

(Marie) qui avait réalisé sa position d’Epouse et se tenait à la bonne
place, c’est-à-dire à ses pieds (intimité). Elle comprit qu’en étant à
son écoute, il lui aurait facilement et discrètement dit ce dont il avait
besoin.
De plus, ce n’était qu’à ce moment qu’elle pouvait le servir.

Assurément, quand on est dans le secret avec notre Epoux, on le sert
avec précision, efficacité, agrément et mandat.
A ses côtés, nous recevons son fardeau ; nous partageons ses

sentiments et sa vie en abondance. Aussi, le Seigneur rajouta que «
cette part ne lui sera pas ôtée », car ici-bas nous vivons une relation
de mariage qui continuera jusque dans l’éternité au ciel.
C’est également dans cette intimité que nous nous débarras-

sons de nos manquements et faiblesses. En s’approchant de lui, in-
contestablement nous réalisons notre condition misérable, et nous
nous voyons comme le prophète Ésaïe lorsqu’il s’exprime comme
suit :
« Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les

lèvres sont impures… ». Yesha’yah (Ésaïe) 6v5
La préparation de l’Epouse 43
En conséquence, nous devons faire notre part en choisissant

de :
- Ne pas se conformer aux choses du monde (mode vestimen-
taire, alimentation, addiction aux réseaux sociaux, musiques profa-
nes dans l’église, etc). « Et ne vous conformez pas à cet âge-ci, mais
soyez transformés par le renouvellement de votre pensée, afin que
vous éprouviez quelle est la volonté d’Elohim, ce qui est bon, agréa-
ble et parafait » Romains 12v2 ;
- Se consacrer à la quête du seigneur et non du ministère. « …

afin de s’adonner au jeûne et à la prière » 1 corinthiens 7v5 ;
- Vivre comme des voyageurs et des pèlerins sur la terre (sans

tomber dans la convoitise des richesses vaines), en consultant la
volonté du Seigneur pour tous nos projets (Voyages, constructions,
études, etc), pour ne pas tomber dans le piège des soucis dû à l’ex-
travagance de la vie. « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers
et voyageurs, à vous abstenir des désirs charnels qui font la guerre à
l’âme. » 1 Petros (Pierre) 2v11 ;
- Vivre en tant qu’adorateur que Yahweh recherche. « Mais

l’heure vient et elle est déjà venue, où les véritables adorateurs ado-
reront le Père en esprit et en vérité. Car ce sont là les adorateurs que
le Père demande. » Jean (Yohanan) 4-23 ;
-D’obéir au Seigneur (en étant sûr que c’est bien lui et non nos
désirs) et de lui plaire plus qu’aux hommes. « Car maintenant est-ce
la faveur des humains que je désire, ou celle d’Elohim ? Ou est-ce
que je cherche à plaire aux humains ? Car si je plaisais encore aux
humains, je ne serais pas un esclave du Mashiah » Galates 1v10.
Bien-aimés, nous ne saurons comment nous préparer si nous

ne réalisons pas notre part en tant d’Epouse. Il en sera de même,
si nous ignorons l’importance d’être à ses pieds, dans le secret, afin
d’apprendre de lui, comment être agréable à ses yeux.
B- Dépouillement et revêtement
Dans le contexte historique juif, le mariage est considéré com-

me un autel de sainteté. C’est la raison pour laquelle le Seigneur dit
qu’il vient chercher une Epouse sans tâche, ni ride, ni rien de sem-
blable, sainte et irréprochable. L’Epouse du Seigneur doit alors se
dépouiller chaque jour des œuvres des ténèbres. C’est l’image des
vieux vêtements qu’elle a porté pendant son temps de célibat (sans
Yéhoshoua dans sa vie), dans la convoitise de la chair et des yeux,
l’orgueil de la vie, l’idolâtrie, la jalousie …
La Bible rajoute « La nuit est avancée et le jour approche. Alors

mettons de côté les œuvres des ténèbres et soyons revêtus des armes
de lumières. » Romains 13v12.
Nous devons continuellement travailler à cela. Nous ne de-

vrions plus vivre selon la chair, mais par et pour l’Esprit.
« Marchez selon l’esprit et vous n’accomplirez pas le désir de

la chair » Galates 5v16.
Après s’être dépouillés des œuvres des ténèbres, nous devons

rechercher à nous revêtir des armes de lumière.
«Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin pur et éclatant.
Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » Apokalupsis (Apo-
calypse) 19v8.
Ces œuvres justes ne sont que le fruit manifeste de l’Esprit

du Mashiah en nous, à savoir la justice, l’amour, la vérité, l’humilité,
la paix etc. Sans ce fin lin, nous n’aurions aucun accès aux noces de
l’Agneau, puisque ce vêtement représente aussi les sentiments du
Mashiah.
« Qu’il y ait donc en vous la même pensée que dans le Mashiah

Yehoshoua, » Philippiens 2v5.
En somme, pour être pratique, nous devons chaque jour res-

La préparation de l’Epouse 45
sembler à notre Epoux, aussi bien dans nos pensées, nos sentiments,
nos actions, nos réactions, que dans nos paroles.
C- Se réveiller du sommeil
Nous vivons actuellement les temps d’Apostasies générali-

sées qui découlent de l’attente du retour du Seigneur. Cette situation
plonge même la vraie Eglise dans des temps d’assoupissement sans
précédent. Cela se ressent par cette forme de lourdeur et de refroi-
dissement dans les cœurs.
Bien évidemment, le Seigneur nous encourage à ne pas nous

laisser faire, mais à joindre tous nos efforts pour rester éveillés.
« C’est pourquoi réveille-toi, toi qui dors, et lève-toi…Prenez

garde de vous conduire soigneusement, non comme des insensés,
mais comme des sages, rachetant le temps, parce que les jours sont
mauvais. » Ephésiens 5v14-16
La Sunamite qui est une image de l’Eglise nous l’explique dans

le livre de Shir Hashirim (Cantiques des cantiques) 5v2 : « J’étais en-
dormie, mais mon cœur veillait ».
Cela traduit le fait que même si nos vies sont touchées par
l’obscurité des temps de la fin, nos cœurs qui représentent notre in-
timité profonde, doivent demeurer éveillés pour attendre l’Epoux.
CONCLUSION
Il est important que nous réalisions notre alliance de mariage
avec le Seigneur, car sans cette révélation, nous banaliserons notre
parcours et seront surpris de ne pas l’achever. C’est pourquoi le Sei-
gneur m’a mis à l’esprit de partager ce livre qui nous relate les quel-
ques étapes de notre marche avec lui.
De plus, ces développements nous aiderons à examiner cha-

que jour nos cœurs, pour savoir si nous restons fidèles à notre al-
liance ou si nous avons déjà emprunté une voie d’infidélité.
Par ailleurs, quand on est une épouse, on possède naturelle-

ment la relation de service, puisque nous servons notre époux ; une
relation d’ami, étant donné qu’il nous accompagne tout au long de
cette randonnée terrestre ; une relation de frère, avec qui nous par-
tageons tout l’héritage céleste, parce que nous avons le même Père.
Les trois (3) dimensions relationnelles sont alors satisfaites dans le
mariage.
Aussi, nous devons réaliser notre position d’Epouse à l’exem-

ple de Myriam (Marie), afin d’aimer la compagnie de notre Bien-
aimé, pour mieux le servir et l’écouter, au lieu de nous laisser dis-
traire par beaucoup de choses non essentielles.
Pour conclure, ces quelques conseils nous aideront je l’espère,

à mieux comprendre comment nous préparer à sa venue et comment
conserver notre relation avec le Seigneur.
REFERENCES
- www.mariedenazareth.com
- www.cheela.org
- www.gotquestions.org
- https://emcitv.com/joel-spikns-la-précieuse-épouse-de-christ
- www.vie-nouvelle.over-blog.org
- Dictionnaire Wikipédia
- Bible de YEHOSHUA MASHIAH Editions 2020
- www.universalis.fr
RESUME
Nous avons en tant qu’Eglise, un privilège merveilleux d’être
unie au Seigneur comme son Epouse. Nous bénéficions ainsi de ses
grâces de part cette intime relation. C’est une vie profonde et sincère
qui nous garantit le Salut.
En outre, la relation de mariage est la seule qui englobe toutes

les autres relations, car on peut être mari et femme, tout en étant à
la fois frères et sœurs en Christ, amis intimes, compagnons ou parte-
naires d’œuvre, coéquipiers, collaborateurs.
Elle satisfait tous les besoins émotionnels, psychologiques,

physiques et spirituels du chrétien. Surtout, si nous avons au préala-
ble suivi le parcours du mariage, en commençant par la mort à soi, en
éprouvant notre amour pour lui face aux épreuves, en restant atta-
chés à lui, en entretenant le secret de notre intimité (par la prière et
l’obéissance), en vivant pleinement sa vie et en cherchant à lui plaire.
C’est alors qu’il deviendra l’objet principal de notre bonheur terres-
tre et céleste.
C’est par ces développements que je viens par l’esprit, inter-

peller chacun à une meilleure relation avec le seigneur, car les temps
sont fâcheux et l’amour pour le Seigneur diminue.
Nous devons alors être prêts pour l’enlèvement, car bientôt

nous serons unis à Yéhoshoua pour l’Eternité.
Gloire soit rendue au Seigneur pour sa Grâce !!!
Louis Raycla TSAMBI

Le Parcours Du Mariage Avec Yehoshoua

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Le Parcours Du Mariage Avec Yehoshoua

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Le Parcours Du Mariage Avec Yehoshoua

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

YAHWEH notre Epoux 1

Vision Luchnos (Lampe allumée)

CHAPITRE I : YAHWEH NOTRE EPOUX

CHAPITRE II : LE PARCOURS DU MARIAGE

CHAPITRE III : LA PREPARATION DE L’EPOUSE

A-Choisir la bonne part…………………………………………………………41-44

Le titre du livre est « Le parcours du mariage ». En effet, le ma-

Vous l’aurez compris, cet ouvrage ne s’adresse pas qu’aux per-

Durant son parcours sur la terre, le Maître Yéhoshoua nous

« Réjouissons-nous et exultons, et donnons-lui gloire, parce

Par ailleurs, j’ai la conviction que le Père a voulu nous expli-

Nous voyons aussi combien le parcours terrestre du Mashiah

Les fiancés étaient de ce fait, considérés comme appartenant

Par ailleurs, nous devons aussi réaliser qu’avoir une révéla-

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir méconnu et pas vraiment

Le Seigneur avait tissé une alliance éternelle avec son peuple

Cette alliance conférait au peuple d’Israël, une appartenan-

Mais afin d’inciter leur fidélité, il le leur rappelait souvent

De plus, pour exprimer sa désolation du fait de l’infidélité de

« femme adultère, tu prends des étrangers au lieu de ton mari

« Quoique j’aie répudié Israêl, l’apostate, à cause de tous ses

Le mariage est une image qui symbolise l’union entre le

« Et vous maris, aimez vos femmes, comme le Mashiah a aimé

Seulement, de même que les futurs époux ne vivaient pas en-

Effectivement, au retour du Mashiah, l’Eglise sera enfin unie à

Face à cela, nous devons impérativement réaliser ce lien que

Il y a plusieurs personnages de la Bible qui nous illustrent

Myriam quant à elle, avait compris que la meilleure des places

Dans un couple en effet, il n’y a rien de plus plaisant et rassu-

La deuxième histoire qui illustre ces propos est celle de l’Apô-

et qu’il avait une manière différente des autres d’approcher le Sei-

Jean ne s’était pas limité à une relation d’ami ou de serviteur,

« Et il a sur son vêtement et sur sa cuisse ce nom écrit : Roi des

Bien-aimés, cessons d’être distants du Seigneur car il révè-

Lorsque nous sommes dans sa présence, nous expérimentons

Ne ratons donc aucun de ses privilèges dans ce lieu secret ;

Il est aussi un Elohim jaloux, lorsque nos cœurs se détour-

est os de mes os et chair de ma chair… les deux deviendront une seul

« L’esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous

« Celui qui s’unit au seigneur est avec lui un seul esprit » 1

Le chemin du mariage est un parcours dont les étapes repré-

Nous allons donc parcourir chacune de ces lettres pour savoir

Pourquoi cela ? J’imagine déjà quelques personnes poser

Nous comprenons que nous devons oublier, abandonner, et

« Si toutefois vous l’avez entendu et avez été instruits par

En fait, la mort à soi consiste à marcher et à vivre en obéissant

En somme, ce qu’il faut comprendre c’est que le début de ce

Une fois franchi la première étape de la mort à soi, nous enta-

C’est la même chose avec le Seigneur, certains chrétiens igno-

Bien-aimés, nous devons éprouver notre amour pour le Sei-

Face à une épreuve, il nous aidera à nous souvenir qu’il sur-

Aussi, le Seigneur nous a montré à quel point nous devons

« Et tu aimeras le Seigneur ton Elohim, de tout ton cœur, de

Pour nous aider à comprendre cela, nous remarquons qu’il

- Premièrement de tout son cœur : le cœur est l’épicentre

- Deuxièmement de toute son âme : l’âme ou encore notre

- Troisièmement de toute sa pensée : La pensée ou l’esprit

- Quatrièmement de toute sa force : La force renvoie à la ca-

D’après la définition du dictionnaire Wikipédia, le respect est