PDF Document Fab2ff0d393d 1
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Cette épreuve, formée de quatre exercices obligatoires, est constituée de quatre pages
numérotées de 1 à 4.
L’usage des calculatrices non programmables est autorisé.
Un solide (S), de masse m = 140 g, peut glisser sur un banc horizontal. Le solide est accroché à deux ressorts à spires
non jointives, identiques, de masses négligeables et fixés entre deux supports A et B. Chacun de ces ressorts, de
constante de raideur k = 0,60 N/m, a une longueur à vide ℓ 0 .
On désigne par O la position du centre d’inertie G de (S) lorsque l’oscillateur [(S) + deux ressorts] est à l’équilibre,
chaque ressort ayant alors la longueur 0 (figure).
0 (S) 0
A G B
x′ O i x
Écarté de cette position d’équilibre, suivant la direction x’x, d’une distance de 4,2 cm, le solide est lâché sans vitesse
initiale à l’instant t 0 = 0. Au cours des oscillations, à une date t, l’abscisse de G est x et la mesure algébrique de sa
vitesse est V, O étant alors l’origine des abscisses.
Le plan horizontal passant par G est le niveau de référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
I –Étude théorique
Dans cette partie, les frottements sont supposés négligeables.
Le solide (S) effectue, dans ce cas, des oscillations d’amplitude X m0 = 4,2 cm.
1- a) Montrer que l’expression de l’énergie potentielle élastique de l’oscillateur est E Pe = kx2.
b) Écrire l’expression de l’énergie mécanique E m du système (oscillateur, Terre) en fonction de m,V , x et k.
2- a) Établir l’équation différentielle qui régit le mouvement de (S).
b) Déduire l’expression de la période propre T o de l’oscillateur en fonction de m et k.
c) Calculer la valeur de T o . Prendre π = 3,14.
II –Étude expérimentale
En réalité, la valeur de l’amplitude X m diminue au cours des oscillations, chacune de durée T. Des valeurs de X m
sont regroupées dans le tableau ci-dessous.
Date 0 T 2T 3T 4T 5T
Amplitude X m0 = X m1 = X m2 X m3 = 1,33 X m4 = X m5 =
X m (cm) 4,20 2,86 =1,95 0,91 0,62
1) Tracer l’allure de la courbe représentant les variations de l’abscisse x de G en fonction du temps.
T
Échelles : en abscisses 1 cm pour et en ordonnées 1 cm pour 1 cm.
2
1
2) La mesure de la durée de 5 oscillations donne 10,75 s.
a) Calculer T.
b) Comparer T et T o .
c) De quel type d’oscillations s’agit-il alors ?
3) La diminution de l’énergie mécanique du système (oscillateur, Terre) est due à l’existence d’une
force de frottement de la forme f = −hV où V = V i et h une constante positive.
a) D’après le tableau des valeurs, vérifier que:
X m1 X m2
≈ ≈ … ≈ A où A est une constante positive.
X m0 X m1
− hT
b) Sachant que A est donnée par l’expression : A = e 2m
, calculer h.
4) Afin de compenser les pertes en énergie mécanique, un dispositif (D) permet de communiquer de
l’énergie à l’oscillateur à des intervalles de temps réguliers.
a) Déterminer la puissance moyenne fournie par le dispositif (D) entre les dates t = 0 et t = 5 T.
b) De quel type d’oscillations s’agit-il alors ?
Les expériences sur l’effet photoélectrique réalisées par Millikan vers 1915 consistaient à déterminer les énergies
cinétiques E C des électrons émis par des cylindres métalliques en potassium (K) et en césium (Cs) lorsque ces
cylindres sont éclairés par des radiations monochromatiques de fréquence ν réglable.
Le but de l’exercice est de déterminer, en se servant des expériences similaires, la constante de Planck h, ainsi que
la fréquence seuil ν S du potassium et l’énergie d’extraction W S du potassium et celle du césium.
I - 1) Quel aspect de la lumière, le phénomène de l’effet photoélectrique met-il en évidence ?
2) Une radiation monochromatique est constituée de photons. Citer deux caractéristiques d’un photon.
3) Pour un métal pur donné, des photons incidents provoquent l’émission photoélectrique.
Donner la condition relative à cette émission.
II- Dans une première expérience concernant le potassium, un dispositif approprié, servant à mesurer l’énergie
cinétique E C des électrons correspondant à la fréquence ν de la radiation incidente, nous fournit les résultats
inscrits dans le tableau suivant :
ν (Hz) E C (eV)
14
6 × 10 0,25
7 × 1014 0,65
14
8 × 10 1,05
9 × 1014 1,45
14
10 × 10 1,85
1- En se basant sur la relation d’Einstein relative à l’effet photoélectrique, montrer que l’énergie cinétique de
l’électron extrait peut se mettre sous la forme E c = a ν + b.
2- a) Représenter graphiquement, sur la feuille de papier millimétré, les variations de l’énergie cinétique E C
en fonction de ν en portant la fréquence en abscisses à l’échelle 1 cm pour 1014Hz et l’énergie cinétique
en ordonnées à l’échelle 1 cm pour 0,5 eV.
b) En utilisant ce graphe, déterminer :
i. la valeur de la constante du Planck h dans le SI.
ii. la fréquence seuil ν S du potassium.
3- Déduire la valeur de l’énergie d’extraction W S du potassium.
III- Dans une deuxième expérience concernant le césium, on trouve les valeurs suivantes:
E C = 1 eV pour ν = 7 × 1014Hz.
1) Tracer, en le justifiant, sur le système d’axes précédent, le graphe donnant les variations de E C en
fonction de ν .
2) Déduire de ce graphe l’énergie d’extraction W 'S du césium.
3
Quatrième exercice : (6 pts) Combustible et centrale électrique
Le but de cet exercice est de comparer les masses des différents combustibles utilisés dans les centrales électriques
produisant la même puissance électrique.
La centrale, de puissance électrique P = 3 × 109 W, a un rendement supposé égal à 30 % quelle que soit la nature du
combustible utilisé.
A . Énergie fournie par le combustible
Calculer, en J, l’énergie fournie par le combustible en 1 jour.
B. I. Centrale thermique
La centrale utilise le pétrole. La combustion de 1 kg de pétrole libère une énergie de 4,5 × 107 J. Calculer, en kg, la
masse m 1 de pétrole nécessaire pour le fonctionnement de la centrale pendant 1 jour.
Données numériques :
1 u = 931,5 MeV/c2 = 1,66.10-27 kg ; 1 MeV = 1,6.10-13J ;
Masses des noyaux et particules : 11 H : 1,00728 u ; 42 He : 4,00150 u ;
A 235
Z X : 0,00055 u ; U : 235,04392 u.
4
اﻟﻌﺎدﯾﺔ۲۰۰٥ دورة.ﺷﮭﺎدة اﻟﻌﻠﻮم اﻟﻌﺎﻣﺔ ﻓﯿﺰﯾﺎء اﻟﺘ ﺤﯿ ﺳ
I-1-a) Epe= 1/2kx2 + 1/2kx2 = kx2 (1/2pt) I- 1- a) E = Ri + u C , avec i = dq/dt = Cdu C /dt ; on a : E = R Cdu C /dt + u C . (1 pt)
2
b) E m = E C + Epe = ½ m V 2
+ kx (1/2pt)
t t t t
dE m 2k
−
τ
B −
τ
B −
τ
−
τ
= 0 = mV x + 2kx V => x x b- u C =A + B e ; du C /dt = - e => E = -RC e +A+Be =>
2- a) E m = cte =>
dt
+
m
= 0 (1/2pt)
τ τ
t
2k
− RC RC
2 B e τ (1- ) + (A- E) = 0 t => (1- ) = 0 => τ = RC et A – E = 0 => .
b) L’équation différentielle est de la forme x + o x = 0 où o= est la pulsation propre du
τ τ
m A= E . D’autre part à t = 0 , u C = 0 => A + B = 0 => B = - E (11/2pt)
2π m
mouvement. La période propre est T o = = 2π . (1pt) 2- W= ½ C (u C )2 = ½ CE2 => W=9J (1/2pt)
o 2k
II- 1) u MN > 0 => le courant passe dans le sens du potentiel décroissant.(1/2 pt)
0,14
c) To = 2 π = 2,145 s. (1/2pt) dq du C E rC
−t
E rC
−t
2 × 0,6 2) a) i = - =-C = C e = e (1/2pt)
dt dt rC r
II- 1) Allure de la courbe (1/2pt) E
b) I max = = 300 A. (1/2pt)
r
t
E E − rC1 E
c) Au bout d’une durée t 1, on a : i = 0,7 I max = 0,7 => e = 0,7
r r r
t1
− t1
10,75 => e rC
= 0,7 ou = 0,356 => t 1 = 7.10-5s (1pt)
2) a) T = = 2,150 s (1/2pt) rC
5 d) si t = t 1 = 7.10-5s , la tension aux bornes du condensateur est :
b) T= 2,150 s et T o = 2,145s => T > T o ( 1/4pt t1
−
c) Oscillations libres amorties (1/4pt) uC = Ee rC
= 300 × e-0,35= 211,41 V . (1 pt)