Cours Elec Analog Ch1 - v2

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Module : Electronique analogique

Pr. ARSALANE

1
Plan de la partie 2
Chapitre I : Les quadripôles

Chapitre II : Diodes et applications

Chapitre III : Transistor bipolaire : polarisation – amplification

Chapitre IV : Amplificateur opérationnel

2
Pré-requis

Lois:
→ Loi d’Ohm
→ Loi des mailles
→ Loi de superposition
→ Loi des nœuds
→ Millemann
→ Thévenin et Norton

3
CHAPITRE I :
LES QUADRIPOLES

4
I/ Définition
Un quadripôle est un système à quatre bornes (deux à l'entrée et deux à la sortie)
dans lequel des courants électriques peuvent circuler.
On s'intéresse exclusivement aux quadripôles linéaires, classe de multipôles la plus
souvent rencontrée. Les valeurs des éléments qui le composent sont constantes
(éléments passifs, sources autonomes, coefficients des sources commandées)
c'est-à-dire indépendantes des tensions ou courants qui leur sont appliqués. (Pas
de saturation)
On distingue deux types de quadripôles :
- Quadripôle passif : Il ne comporte pas de source d'énergie, il ne contient que des
composants passifs (Ex: R, L, C …).
- Quadripôle actif : En plus des composants passifs il contient des éléments source
d'énergie.
Une convention de signe est nécessaire pour normaliser les calculs indépendamment
des sens des tensions et courants.

5
Trois conventions de signe sont rencontrées :
Convention Transmetteur Convention Récepteur Convention Générateur

i1 i2 i1 i2 i1 i2

v1 Q v2 v1 Q v2 v1 Q v2

Le quadripôle L’énergie est L’énergie est


transmet de rentrante sortante
l’énergie

On utilisera la convention (récepteur). C’est la convention la


plus généralement rencontrée.

6
II/ Grandeurs caractéristiques

II-1/ Impédances d'entrée et de sortie

II-1-a/ Impédance d'entrée Ze

C'est l'impédance équivalente à l'entrée du quadripôle,


lorsqu'il débite sur une charge ZL.

i1
v1
Ze =
i1 v1 Ze ZL

7
Exemple: Circuit RC

On suppose que V1 est un signal sinusoïdal

i1

R
v1 C ZL

v1  1 
Ze = =R   // Z L 
i1  jC 

8
II-1-b/ Impédance de sortie Zs

C'est l'impédance interne du générateur de Thévenin (ou Norton)


équivalente à la sortie du quadripôle lorsqu'il est excité par un
générateur eg d'impédance interne Zg.
i1 i2
Zg Ze Zs
eg ~ e0 v2

 v2 
Zs =  
 i2 eg 0 (eg en court -circuit )

Exemple : circuit RC Zs   R  Zg  //
1
jC
Expérimentalement pour déterminer Zs, on peut aussi exciter par la sortie avec
un générateur externe e d'impédance interne Zg
(eg = 0 : entrée en court-circuit). 9
II-2/ Impédances d'entrée et de sortie particulières

- Impédance d'entrée à sortie ouverte (ZL infinie): v 


Ze  =  1 
 i1 i2 0

- Impédance d'entrée à sortie en court-circuit (ZL = 0): v 


Ze cc =  1 
 i1  v2 0

v  v 
- Impédance de sortie à entrée ouverte (Zg infinie): Zs  =  2  = 2
 i 2 eg 0, Zg   i 2 i1 0

v 
- Impédance de sortie à entrée en court-circuit (Zg = 0): Zs cc =  2 
 i 2 eg 0, Zg 0

10
II-3/ Paramètres
La structure quadripôle peut être mise en équations reliant les
courants et les tensions d'entrée (I1,V1) et de sortie (I2,V2) ou
sous forme électrique c'est le schéma équivalent.
Exemple avec la matrice impédance [z], on a:

V1 = z11I1  z12 I2 le schéma électrique (équivalent aux équations)


 z11 z22 I2
V2 = z21I1  z22 I2
I1

V1 z12I2 z21I1
La matrice impédance V2

 z11 z12 
z   z z22 
 21
11
Le quadripôle est ainsi modélisé par deux dipôles couplés. Ce couplage
se traduit par l'intermédiaire des générateurs: Les grandeurs V1, I1, V2
et I2 sont liées par des relations linéaires (Quadripôle linéaire).
Equations
Paramètres (notées aussi sous Calcul Q passif Q symétrique
forme matricielle)
z12 = z21 z11 = z22
V1 = z11I1  z12 I2 V 
 z11   1  et
V2 = z 21I1  z 22 I2  I1 I2 0 (sortie ouverte)
z12 = z21
En notation
matricielle:
Impédance V 
 V1  I  z 22   2 
   z   I1   I2 I1 0 (entrée ouverte)
 V2   2
etc…
avec [z] : matrice
impédance
 z11 z12 
z  z z22 
 21

12
Equations
Paramètres (notées aussi sous Calcul Q passif Q symétrique
forme matricielle)
y11 = y22
I 
y11 = 1 y12 = y21 et
I1 = y11V1  y12 V2  V1 V2 =0
Admittance  y12 = y21
I2 = y21V1  y22 V2
Etc…

V  h11h22 - h12h21
V1 = h11I1  h12 V2 h11 =  1 
Hybride   I1 V2 =0 h12 = -h21 et
I2 = h 21I1  h 22 V2 h12 = - h21
Etc…
' ' ' '
h11h 22 - h12 h 21
' I  '
h12 = -h '21
I1 = g11V1  g12 I2 h11 = 1
Hybride inverse   V1 I2 =0 et
V2 = g 21V1  g 22 I2 '
h12 = - h '21
Etc…

13
Paramètres Calcul Q passif Q symétrique

V  1
t11 =  1  =
 V2 I2 =0 A v0 t11 = - t 22
V1 = t11V2  t12 I2 Av0 Gain en tension à vide et
Transmittance  I 
I1 = t 21V2  t 22 I2
1
t 22 =  1  = t11t 22 - t12 t 21 = -1
 I2 V2 =0 Ai
Ai Gain en courant à sortie en t11t 22 - t12 t 21 = -1
court-circuit
etc...

'
t11 = - t '22
Transmittance
inverse  V  et
V2 = t11V1  t12 I1
' ' '
t11 = 2
  V1 I1 =0
' '
t11 ' '
t 22 - t12 t 21 = -1
I2 = t 21V1  t 22 I1
' '

' ' ' '
Etc… t11t 22 - t12 t 21 = -1

Remarque:
Le modèle paramétrique obtenu avec les impédances d'entrée et de sortie n'est pas à confondre avec celui fourni
par la matrice impédance (on n'a pas Ze ≡ z11):
14
II-4/ Modèles électriques correspondant aux matrices
- Matrice impédance

V  V  V  V 
z11 =  1  Impédance, z12 =  1  Impédance, z21 =  2  Impédance, z22 =  2  Impédance
 I1 I2 0  I2 I1 0  I1 I2 0  I2 I1 0
Le schéma électrique (schéma équivalent)
V1 = z11I1  z12 I2
 z11 z22
V2 = z 21I1  z 22 I2 I1 I2

V1 z12I2 z21I1 V2

 z11 z12 
La matrice impédance z  z z 
 21 22 
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- Matrice hybride

V  V  I  I 
h11 =  1  impédance, h12 =  1   Gain en tension  , h 21 =  2 
-1
Gain en courant, h 22 =  2  Admittance
 1 V2 0
I  2 I1 0
V  1 V2 0
I  2 I1 0
V

V1 = h11I1  h12 V2



I2 = h 21I1  h 22 V2 I1
h11 I2

V1 h12V2 h21I1 h22 V2

 h11 h12 
La matrice hybride :   h
h 
h 22 
 21
16
Etc…
Exemple: Circuit RC (Quadripôle passif)

i1

R
v1 C v2

La sortie du quadripôle est ouverte (ZL = +)

17
- Avec les paramètres Impédances

V  1
Impédance d'entrée à sortie ouverte du Quadripôle: z11 =  1  =R+
 I1 I2 0 jC

V  1
V1 = V2 du fait que I1=0 : z12 =  1  =
 I2 I1 0 jC

V  1
z21 = z12 du fait que I2=0 : z 21 =  2  =
 I1 I 2 0 jC

V  1
Impédance de sortie à entrée ouverte du Quadripôle : z 22 =  2  =
 I2 I1 0 jC

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- Avec les paramètres hybrides

V 
Impédance d'entrée à sortie court-circuitée h11 =  1  =R
 I1 V2 0

(Gain en tension)-1 V 
h12 =  1  =1
car V1 = V2 si I1=0  V2 I1 0

I 
h 21 =  2  = -1
Gain en courant (V2 = 0)  I1 V2 0

I 
Admittance de sortie à entrée ouverte h 22 =  2  = jC
 V2 I1 0

19
IV/ Représentation des fonctions de transfert – Diagramme de Bode

IV-1/ Introduction

La fonction de transfert H( j) d’un système quelconque est un nombre complexe. Trois
solutions sont utilisées en pratique pour représenter ce nombre complexe
graphiquement.
• Partie imaginaire en fonction de la partie réelle avec paramétrage en fréquence : plan
de Nyquist.
• Module en fonction de la phase avec paramétrage en fréquence : plan de Black.
• Module en décibels en fonction de la fréquence et phase en fonction de la fréquence
sur une échelle de fréquence logarithmique : diagrammes de Bode.

Dans cette partie, nous décrivons la représentation par les diagrammes de Bode.
Pour la suite, on notera H, HdB et j respectivement le module linéaire, le module en
décibels et la phase de la fonction de transfert.
20
IV-2/ Diagrammes de Bode - Intérêt de l’échelle logarithmique

IV-2-1/ Le décibel

Le décibel (dB) est une échelle logarithmique définie à partir des puissances
PdB  10 log10 P
de la façon suivante :

où : P est une puissance exprimée en Watts sur une échelle linéaire.


Pour les tensions, le facteur devant le log est 20 du fait que la puissance est
proportionnelle au carré de la tension.
Le module de la fonction de transfert s’exprime comme le rapport du module de la
tension de sortie sur le module de la tension d’entrée du système considéré. En dB,
on aura donc :
 vs 
H dB  20log10 H   20log10  
v 
 e 
Pour la suite, on utilisera "log" pour signifier le logarithme en base 10.

21
IV-2-2/ Représentation en échelle linéaire
R

Prenons l’exemple du circuit RC


C
ve vs
vs 1 1
H  
v e 1  j 
1 j
0
où  = RC et 0 = 1/RC
1
le module de H: H
2
  
1   

 0 

 , on obtient : H
1
En posant: x
0 1 x 2

Si l'on représente |H| sur une échelle linéaire, on obtient une courbe ne représentant
pas d'asymptote lorsque x<<1 ou x>>1. Le tracé de H nécessite donc le calcul d'un grand
nombre de points.
Le tracé en échelle linéaire est long et fastidieux. Il ne permet pas de dégager des
informations de façon rapide sur le système (Fréquence de coupure, Bande passante, …)
22
IV-2-3/ Représentation en échelles logarithmiques

IV-2-3-a/ Echelle logarithmique

L'échelle des fréquences est logarithmique. On fait correspondre x à


log (x). On peut indifféremment utiliser le log népérien ou en base 10.
Trois points importants sont à retenir lorsque l'on utilise une échelle
logarithmique:
• Une multiplication de la fréquence par un facteur constant se
traduit par un décalage géométrique constant sur l'axe des
fréquences.
• L'échelle ne peut pas démarrer du point 0 (fréquence nulle) du fait
que log (0) = – .
• Une octave et une décade correspond respectivement à une
multiplication par un facteur 2 et 10 de la fréquence.

23
Échelle logarithmique des fréquences
0 0,5 1
Échelle lin
linéaire

une décade

Échelle une octave


logarithmique
2 3 4 5 6 7 8 9
1 10
log

24
IV-2-3-b/ Représentation du module

Le module est représenté en dB sur une échelle logarithmique. On peut tracer en


premier temps les droites asymptotiques limitant le diagramme de Bode.
En reprenant l'exemple du circuit RC, on a:
 
H dB  20log H   20log   - 20log 1  x 2 
1
   
 1 x
2

- Lorsque x>>1, on a: lim H dB  -20log x 2   -20logx 


x 1  
Elle représente une droite de pente -20dB/décade (ou -6dB/octave)

- Lorsque x << 1, on a: lim H dB  0 qui représente une droite de pente nulle.


x 1

25
Représentation des droites asymptotiques
HdB
1
0dB x (log)

-20dB/décade

En échelle logarithmique, le module en dB présente donc deux asymptotes, pour x >> 1


et x << 1, soit pour les hautes fréquences et les basses fréquences. Quelques points
suffisent pour représenter le module de la fonction de transfert à partir du tracé
asymptotique.

26
IV-2-3-c/ Bande passante – Fréquence de coupure

En observant le tracé asymptotique, on remarque que le circuit RC laisse passer, sans


trop les atténuer, les signaux de basse fréquence et atténue fortement les signaux
haute fréquence. De façon arbitraire on définit une limite entre les basses et les
hautes fréquences. Cette limite aboutit aux notions de fréquence de coupure et de
Bande Passante.

Les fréquences de coupure du système H max


H
sont les fréquences pour lesquelles on a: 2
H 
En dB, cela devient: H dB  20logH   20log max   H dB – - 3dB

 2 
max

On parlera dans ce cas de fréquences de coupure à -3 dB.


H max
La bande passante est l'intervalle de fréquence Df pour lequel :  H  H max
2

27
IV-2-3-d/ Représentation de la phase

La phase est représentée en degrés ou en radians sur l'échelle logarithmique.


En reprenant l'exemple du circuit RC, on a:

j  - ArcTan x 

- Lorsque x >> 1, on a: lim j  - qui représente une droite de pente nulle.
x 1 2

- Lorsque x << 1, on a: xlim j 0 qui représente une droite de pente nulle


1

En échelle logarithmique, la phase j


présente donc deux asymptotes,
0 1
pour x >> 1 et x << 1, soit pour les x (log)

"hautes" fréquences et les "basses"


fréquences. C'est évidemment le
cas pour toutes les fonctions de
transfert se présentant sous forme
polynomiale. Quelques points -/2
suffisent à représenter la phase de
la fonction de transfert à partir du
tracé asymptotique. 28
IV-3/ Intérêt des diagrammes de Bode pour les systèmes en cascade

On considère n systèmes de fonctions de transfert H1, H2,…, Hn montés en


cascade. La fonction de transfert globale H s'écrit:
n
H H
i 1
i

E
H1 Hi Hn S

H
n
Le module et la phase de H s'écrivent alors: H
i 1
i et j j
i 1
i

 n  n
Le module en dB s'écrit: H dB  20log
  Hi  
 H dBi
 i 1  i 1

Le module en dB et la phase de la fonction de transfert globale H


s'obtiennent en additionnant les modules en dB et les phases des Hi. Il est
alors aisé de tracer les diagrammes asymptotiques de H à partir des
diagrammes asymptotiques des Hi en additionnant simplement les
asymptotes. 29
Exemple:
Cascade de deux systèmes du premier ordre

On considère deux systèmes du premier ordre définis par leurs fonctions de


transfert respectives H1 et H2:

1 1
H1 = et H2 =

 1+j
1+j 2
1

On représente les diagrammes de Bode de H1 et H2 (en considérant 1 > 2 ), puis


ceux de H = H1 H2.
Pour le module de H, on a une asymptote HdB = 0 pour  << 2, un "palier" de pente -
20dB/décade entre 2 et 1 et une asymptote de pente -40 dB/décade pour  >> 1.
Pour la phase de H, on a une asymptote j = 0 pour  << 2, un palier j = - /2 entre
2 et 1 et une asymptote j = - pour  >> 1. L'allure des courbes réelles se déduit
ensuite très simplement à partir des tracés asymptotiques

30
Module Phase
2 1 2 1
0  (log) 0  (log)

-20dB/décade j1

- /2
H2
j2
H1

H j

2 1 2 1
0  (log) 0  (log)

- /2
–20dB/décade
–40dB/décade

-

31
V/ Adaptations d'impédance en tension, en courant et en puissance

Faire de l'électronique, c'est interconnecter des composants et des montages.


On ne peut pas les interconnecter sans effectuer certaines vérifications:

On considère en premier lieu une source de tension ou de courant (en amont)


et une charge (en aval).

- il faut vérifier que les niveaux de tension, de courant et de puissance des deux
parties du montage sont compatibles (sans quoi on risque d'endommager un
des deux parties).

- il faut vérifier si les impédances sont compatibles…

→ C'est la problématique d'adaptation d'impédance.

32
V-1/ Adaptation d'impédance en tension

Considérons un quadripôle amont Q' délivrant un signal de tension à un quadripôle


aval Q". Chaque quadripôle peut être représenté par son schéma équivalent (de
Thévenin).
La sortie du quadripôle Q' est représentée par une f.e.m. eg et une résistance
interne Zg.
L'entrée du quadripôle Q" est représentée par une impédance d'entrée Ze.

Q' Q"
i

Zg
eg v Ze

33
Ze
En connectant les deux quadripôles, la tension appliquée à Q" est v= eg
Ze +Zg

Cette tension n'est pas égale à la f.e.m eg mais elle est atténuée d'un facteur

Ze
Ze +Zg
Cette atténuation constitue une dégradation du signal.

Lorsqu'on transmet un signal de tension entre deux


quadripôles, il faut une impédance d'entrée élevée et
une impédance de sortie faible.

34
V-2/ Adaptation d'impédance en courant

Supposons que le quadripôle Q' se comporte davantage comme une source de


courant. Sa sortie peut être représentée par le schéma équivalent (de Norton).
Q' Q"
i

ig Zg v Ze

La sortie du quadripôle Q' est représentée par une source de courant ig et une
résistance interne Zg.
En connectant les deux quadripôles, le courant i appliqué à Q" est également atténué
et donc dégradé.

Zg Pour éviter une atténuation du courant


i= ig transmis entre Q' et Q", il faut une impédance
Zg + Ze de sortie élevée (de Q') et une impédance
d'entrée faible (de Q").
35
V-3/ Adaptation d'impédance en puissance

Supposons qu'on veut transmettre un signal de puissance élevée entre Q' et Q".

Q' Q"
i

Zg
eg v Ze

Ze
La puissance reçue par la charge est P = Ze i 2 = eg2
 Ze + Zg 
2

Cette puissance est maximale pour Ze = Zg.

On obtient un maximum de puissance transmise entre deux


quadripôles lorsque l'impédance d'entrée de Q" et
l'impédance de sortie de Q' sont égales.

36

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