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i
Remerciements
C’est avec un grand plaisir que je réserve ces lignes en signe de gratitude et de reconnaissance
à toux ceux qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire. Plus précisément :
− Au bon DIEU TOUT PUISSANT qui m’a fourni la santé, la force et l’intelligence pour
la réalisation de ce mémoire ;
− Monsieur ANDRIATSIMAHAVANDY Abel, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo ;
− Monsieur ANDRIAMARO Ranovona, Maître de conférences, Doyen de la Faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de la Sociologie, pour sa grâce au sein de notre
faculté ;
− Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences, Chef du
Département Gestion, pour son courage et son enthousiasme à développer notre filière
Gestion ;
− Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Directeur du Centre d’Etudes et
de Recherche de la Gestion, pour son ample collaboration à la documentation ;
− Monsieur RADERANDRAIBE Nirinandrasana Honoré, mon encadreur pédagogique,
pour ses précieux conseils, sa sympathie, sa disponibilité et le sérieux de son suivi ;
− Toutes les personnes dirigeantes d’entreprises qui m’ont reçue parfois longuement, et
toujours chaleureusement. Les informations qu’elles ont bien voulu me livrer avec
sincérité sont l’essence même de notre étude ;
− Tous les personnels administratifs et professeurs de la filière Gestion pour leur soutien
durant nos quatre années d’études en salle et l’accomplissement de ce mémoire ;
J’adresse également mes remerciements à ma famille pour le soutien sans faille qu’elle m’a
témoigné durant mes durs moments de labeur.
Je remercie enfin tous ceux qui ont contribué, de près et de loin, à la réalisation de ce travail.
ii
RESUME
Qu’elle soit biologique, sociale ou économique, la complexité est jugée inhérente à la vie :
elle a ainsi toujours existé. Toutefois, la mondialisation de l’économie, les technologies de
l’information, la difficulté de prévision ont contraint les dirigeants à percevoir la réalité et à
maitriser la complexité supposée être de plus en plus croissante.
L’activité du dirigeant est souvent perçue au travers de la fonction jugée la plus
caractéristique : c’est la prise de décision. Il existe une typologie des décisions qui a été
proposée par Igor Ansoff, et qui permet de distinguer les décisions stratégique des décisions
tactiques et des décisions opérationnelles.
En mettant l’accent sur l’effet de la complexité de l’environnement sur la prise de décision
stratégique, on a pu montrer la nécessité de disposer d’une démarche pratique basée sur une
utilisation judicieuse du système d’information. Une telle démarche permettra de faciliter au
manager sa prise de décision stratégique tout en favorisant la maîtrise de ce contexte. La
rationalité limitée sur la prise décision stratégique, réputée par Herbert Simon, est humain que
l’on a l’impossibilité de changer.
Ce mémoire qui s’intitule « La décision stratégique par l’utilisation d’un système
d’information dans une entreprise » propose une réflexion sur la prise de décision stratégique
dans la complexité et vise à montrer l’importance du système d’information dans la résolution
de ce type de problème et à offrir un modèle de choix stratégique. Il met en exergue les notions
théoriques et la partie pratique qui seront nécessaires afin de pouvoir mener l’étude visant à
améliorer la décision stratégique. Il aidera les dirigeants à effectuer une évaluation du système
d’information mis en place conduisant à l’amélioration même de ce système.
Les techniques de documentations, les enquêtes sur terrain ainsi que l’envoi du questionnaire
d’enquête ont été nécessaire à la réalisation de ce travail.
L’étude a permis de vérifier si la qualité des informations et la mise en place d’un système
d’information efficace permettent d’améliorer la décision stratégique.
SOMMAIRE
INTRODUCTION………………………………………………………………………...........1
Section 2 : METHODES………………………………………………………………….27
Chapitre 2 : Recommandations……………………………………………………………66
CONCLUSION……………………………………………………………………………….74
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………….........vii
ANNEXES.…………………………………………………………………………….............xi
APPROV : Approvisionnement
DG : Directeur Général
SA : Société Anonyme
UE : Univers Extérieur
vii
WĂŐĞϭ
INTRODUCTION
La plus grande vertu de l’être humain est de savoir s’adapter aux contraintes des
environnements dans lesquels il se meut pour survivre. Les dirigeants du point de vue stratégie
reconnaissent de plus en plus que l’environnement de l’entreprise qui l’entoure affecte
sensiblement son mode de fonctionnement.
Les crises actuelles telles que la crise économique, la crise politique ainsi que la crise financière
mondiale exigent un effort particulier de la part du dirigeant et doit lui conduire à poser avec
encore plus acuité de questions essentielles : Que ferez t-il-demain ? Sur quels marchés se
positionnera-t-il et avec quels produits? Contre quels concurrents ? En jouant sur les produits ou
sur les prix ? En investissant dans la croissance ou en consolidant la rentabilité ? En se repliant
sur les activités de base ou en se diversifiant ? Et pourquoi ? Les réponses à ces questions fait
partie de la décision stratégique permettant à l’entreprise d’avoir un avantage concurrentiel. On
parle de la décision stratégique lorsque interviennent des variables qui ne sont ni maîtrisées par
l’entreprise, ni même probabilisables en raison de la trop grande complexité de l’environnement
et des conditions d’évolution du marché.
Mais ce sont des questions qui méritent à savoir d’abord l’environnement de l’entreprise pour
modifier l’équilibre concurrentiel à son avantage.
Pour cela l’entreprise doit maîtriser non seulement la gestion de son flux de produits, mais aussi
celle de son flux d’informations.
Et comme l’écrit Antoine Riboud dans la préface du livre de Georges Egg sur les fusions
d’entreprises, « Savoir prendre de bonnes décisions stratégiques et ne s’engager dans des choix
organisationnels qu’après une analyse prospectives des avantages et inconvénients des différents
solutions, c’est la premières étape qui reste l’apanage des dirigeants de l’entreprise » 1. L’une des
phases à considérer pour réaliser cette analyse est le recueil d’information. L’information, au
sens commun du terme, est le moyen pour un individu de connaître son environnement et est
toutefois indépendante du support. L'information est immatérielle. Elle peut être consignée
1
Egg Georges – « 1+1=3….. Réussir une fusion d’entreprise » – Éditions Liaisons – Paris - 1991
WĂŐĞϮ
directement ou pas sur un support matériel qui prend alors la valeur de document. Le support
d’information est l’objet matériel sur lequel sont représentées les informations ou les données.
Pendant un important laps de temps, chacun garde pour soi ses informations, ses connaissances
et expériences, source de pouvoir et de conservation des postes.
Depuis plus de trente ans que l'on déploie des systèmes d'information dans les entreprises, le
problème de leur appropriation par les hommes et de leur usage adapté aux objectifs de
l'entreprise se pose encore. Le « tout technologique » qui a caractérisé les années 60-90 doit être
remplacé par une vision plus globale de la problématique des systèmes d'information dans
laquelle on relie et on articule la stratégie de l'organisation avec son système d'information et de
décision.
Dans les années 80-90, on considère une organisation comme un ensemble de trois sous-
systèmes complémentaires : le sous-système opérant, le sous-système de décisions (ou de
pilotage) et le sous système d'information. Dans ce modèle générique d'organisation, un S.I. est
un ensemble de ressources (humaines, techniques, organisationnelles,…) pour stocker et traiter
les informations relatives au système opérant afin de les mettre à la disposition du système de
pilotage.
Aujourd'hui, la relation entre l'organisation et son système d'information est encore plus forte
si l'on considère un système d'information comme « l'ensemble des flux d'informations
permettant aux acteurs d'une organisation d'exploiter et de développer les connaissances
nécessaires à la résolution des problèmes inhérents à la réalisation de ses objectifs». Le système
d'information est aujourd'hui au cœur de l'activité de toute organisation, et son efficacité en
conditionne les performances.
WĂŐĞϯ
On constate pour cela de nombreux changements qui affectent les activités de l’entreprise.
Les modifications de plus en plus nombreuses des écosystèmes dans lesquels opèrent les
organisations, liées aux déréglementations, aux privatisations, à la globalisation et à
l’augmentation de la concurrence, aux concentrations résultants de la vague croissante de fusion-
acquisition, aux évolutions des nouvelles technologies de l’information et de la communication,
sont les principales causes de ces changements.
Et parce que le monde change, les dirigeants doivent s’adapter. Identifier les grandes évolutions
pour s’y préparer et surtout prévoir les nécessaires évolutions de leur entreprises fait partie du
métier de dirigeants.
Désormais, il s’avère donc fondamental pour les dirigeants de savoir comment reconfigurer
leur entreprise pour rester compétitif2. Pour cela, l’évolution lors des nouvelles formes
d’organisations demande une élaboration progressive d’un nouvel art de diriger des
entrepreneurs.
En dégageant ces difficultés et contraintes auxquelles se trouvent confrontés les dirigeants dans
leurs décisions stratégiques face à la complexité, on essayera dans cette étude de tenter
d’apporter une réponse à la question suivante : « Comment faire pour maitriser l’incertitude
d’une prise de décision stratégique dans les entreprises compte tenu de la complexité de
l’environnement en utilisant un système d’information ? ».
A partir de ces observations, nous avons été amenées à nous poser des questions :
• Comment l’entreprise peut elle avoir des informations fiables ?
• Pour quelles raisons le système d’information est il relié à la décision stratégique ?
C’est dans cette optique que s’intègre ce mémoire dont l’objet de la démarche empirique est de
contribuer à l’amélioration de la décision stratégique, vis-à-vis de la complexité de
l’environnement, par l’intermédiaire du système d’information.
Cet objectif global est divisé en deux objectifs spécifiques.D’une part, nous aidons les dirigeants
de réussir à fiabiliser les informations par le système d’information. D’autre part, d’observer si
la création d’un système d’information peut améliorer la décision stratégique.
Nous pourrons ainsi comparer les données théoriques de la décision stratégique et du système
d’information, à la réalité de la situation et du travail des dirigeants d’entreprise actuelle.
Dans la perspective d’apporter des réponses aux questions soulevées, nous avons choisi de
recueillir des informations en allant sur le terrain.
Pour mener à bien l’étude, deux hypothèses ont été prises en considération telles que
formulées ci après :
Premièrement, on veut vérifier si la qualité des informations permet de réduire l’incertitude pour
une prise de décision stratégique et deuxièmement de vérifier si réussir à mettre en place un
système d’information efficace permet aux dirigeants d’améliorer la décision stratégique.
La première hypothèse est basée sur le fait qu’une entreprise aura besoin d’un ensemble
d’informations exigeant certaines critères de qualité pour prendre une bonne décision. La
recherche de ces critères de qualité sont des domaines que les entreprises se doit de tenir compte
car ils s’intègrent aux aides à la prise de décision stratégique et peuvent éviter les erreurs même
de la décision. Mais il faudra tester cette réalité du côté pratique. La seconde hypothèse soutient
que le niveau de risque de la prise de stratégique élevé doit être maitrisé par les dirigeants. Elle
montre pour cela que l’utilisation d’un système d’information efficace qui fournit toutes les
informations pertinentes permet au dirigeant de minimiser les risques sur la prise de décision
stratégique.
WĂŐĞϱ
De ce mémoire découle des aspirations ou plus précisément des résultats attendus. On espère
d’abord que l’information soit fiable en utilisant un système d’information efficace. Puis on
attend à ce que ce système d’information efficace améliore la décision stratégique.
Le travail que nous allons présenter dans les pages qui vont suivre est divisé en trois parties.
Nous aborderons dans une première partie, de façon théorique un bref historique de la décision
stratégique, puis on présentera les notions et la définition de l’information, du système
d’information ainsi que la décision stratégique, en insistant sur les liens qui existent entre eux.
Ensuite nous allons entamer dans cette même partie les apports du terrain au travers de la
méthodologie nous permettant de vérifier les hypothèses mentionnées auparavant. Passant par la
présentation brève des entreprises visitées lors de l’étude : la société MADPRINT, le LPLS
(Lycée Privée Les Schtroumpfs), la société JIRAMA (Jiro sy RAno Malagasy), l’hôtel
KARIBOTEL ainsi que la société GAMO. L’énumération et le commentaire des différents types
de documents (Bibliographie et Webographie) ayant permis l’élaboration du mémoire.
Une approche méthodologique basée sur les enquêtes sur terrain qui a permis la collecte des
données nécessaire au travail effectué sera émise. Et enfin cette première partie nous permettra
de traiter les limites de l’étude menées.
Dans une deuxième partie, en fonction des hypothèses que nous aurons soulevées, nous
traitons les résultats obtenus lors des enquêtes effectuées et des entretiens.
Ces résultats seront d’abord représentés en tableau puis, par graphique. Ensuite, nous
analyserons l’environnement des entreprises selon l’analyse PESTEL et le diagnostic FFOM
nous permettrons d’identifier les difficultés connues aux entreprises concernant le thème de notre
étude.
Et c’est dans la troisième partie que nous allons présenter quelques discussions et les
recommandations en vertu de ces résultats et de ces analyses.
La discussion se fera sur les convergences et les divergences constatées entre la théorie et
l’enquête sur terrain. Elle fera donc l’objet de critiques vis-à-vis des entreprises étudiées
concernant la prise de décision stratégique par l’utilisation d’un système d’information.
WĂŐĞϲ
La recommandation sera une étude consistant à la mise en garde pour les dirigeants décideurs,
les outils qu’ils devraient mettre en œuvre, pour la recherche de communication efficace, pour
les utilisateurs du système d’information ainsi que des conseils généraux pour l’évaluation du
système d’information.
Sans plus tarder, nous allons définir le cadre de l’étude, les matériels et les méthodes
préconisés.
WĂŐĞϳ
I. La théorie de la décision :
La théorie de la décision est née durant la Seconde Guerre mondiale, de l’intérêt de certains
chercheurs en mathématiques et en statistiques pour la stratégie militaire. Elle s’est ensuite
étendue à l’étude et à la modélisation des choix de l’individu dans un contexte composé de lois,
d’entreprises, d’autorités, d’adversaires et d’alliés. Même si elle ne s’est pas encore constituée en
corpus unifié, elle est à l’origine de nombreux travaux en théorie des jeux, en théorie des
graphes, ou encore en informatique.
Cette théorie a connu un grand essor au cours des années 50. Elle a débouché sur des concepts et
des classifications qui restent largement en usage. En particulier, la théorie de la décision s’est
penchée sur la nature de la décision stratégique.
Quant aux économistes et aux sociologues, ils ont apportés leurs pensée en menant à faire savoir
une approche psychosociologique de la prise de décision.
WĂŐĞϴ
3
Cf. Annexe 1.
WĂŐĞϵ
A part ces historiques, il est mieux nécessaire d’englober les notions et définitions de
l’information ainsi que ceux de la décision stratégique.
Considérons par exemple le système de communication constitué par une liaison téléphonique
entre deux abonnés. L’un des deux individus, source d’information, parle dans le microphone de
son poste téléphonique, qui convertit alors les paroles prononcées en signaux
électromagnétiques. Ces signaux sont ensuite transmis par le réseau téléphonique jusqu’au poste
destinataire, qui les transforme à nouveau en impulsions sonores, afin que la seconde personne
puisse entendre le message dans le haut-parleur. Dans cet exemple, le canal de transmission,
figuré par une succession de câbles, de dispositifs électroniques, voire de faisceaux hertziens,
subit de nombreuses interférences dues notamment aux orages et aux appareils électriques. Ces
interférences, qui déforment et dégradent les signaux, sont fréquemment perçues au téléphone
sous la forme de « parasites » ou « friture ».
Selon ces théories des informations, il est nécessaire de savoir ce que signifie le bruit.
1) Notion de bruit :
On nomme bruit, l’ensemble des informations dénuées d’intérêt qui viennent s’ajouter à
l’information pertinente à transmettre (signal). Le rapport signal / bruit permet de mesurer la
qualité d’un système de communication, la compréhension finale d’un message étant d’autant
meilleure que ce rapport est élevé.
Voici comment on transmet des informations6 :
Message
Émetteur Récepteur
Bruit
D’après ce schéma, partant d’un émetteur, elle fait généralement l’objet d’un codage, passe
par un canal de transmission, est décodée puis arrive au récepteur. Des perturbations peuvent être
apparaître, à différents étapes de sa circulation. Comment peut-on alors définir l’information ?
2) Définition de l’information:
Les informations sur le marché qui sont en premier lieu, d’ordre professionnel (exemple :
chambre de commerce, syndicats professionnels). Elles donnent de précieux renseignements sur
les entreprises concurrentes, les débouchés nationaux et étrangers (sous forme d’enquête, de
monographie et de statistique). De plus, l’entreprise peut rechercher elle-même des informations
qui lui font des fonds de moyens des études de marché, de test du produit, de panel mais
contrairement eu type d’information précédente. Ces informations ont un coût.
Quant aux informations sur l’environnement technologique l’entreprise, doit être informée des
techniques utilisées à sa profession même si elle n’est pas en mesure de les mettre en œuvre.
Elle doit aussi connaître les grandes orientations de la recherche de ne pas être prise ou
dépourvue lorsque des innovations apparaissent et pour orienter sa propre recherche. Ces
informations sont le plus souvent tirées d’enquêtes professionnelles de communication
scientifique ou de congrès internationaux.
8
Cours 4è année, système d’information, année universitaire 2010/2011, Département Gestion
WĂŐĞϭϮ
Puis la comptabilité analytique, appelée aussi comptabilité de gestion, est adaptée aux
nécessités propres de l’entreprise pour l’analyse et le contrôle de gestion. Son rôle est de calculer
les coûts et prix de revient ; de mesurer le résultat selon différents critères ; ainsi que de fournir
à la direction, les éléments permettant d’apprécier les activités de responsable et d’élaborer des
provisions. Il faut noter que toutes comptabilités utilisent les mêmes informations de base pour
les transformer et les adapter à des utilisations spécifiques.
Enfin, dans les entreprises, il existe de la comptabilité auxiliaire.
Toutes les informations recueillies et traitées doivent avoir certains critères pour que celles-ci
soient utiles à la décision stratégique.
A partir de ce tableau, on peut déduire qu’une information est dite mauvaise si l’information
est absente ou erronée ou incomplète. L’apparition de ces mauvaises informations peut avoir des
impacts à la décision stratégique.
Mais afin de satisfaire au mieux l’organisation, il est important de réaliser un système
d'information (SI) cohérent et agile pour intégrer les nouveaux besoins de l’entreprise. Le SI est
pour cela un outil permettant de fiabiliser les informations dans l’entreprise.
Ainsi, nous allons entamer d’abord quelques détails concernant le système d’information.
II. Le système d’information :
Il existe différentes natures du SI et on peut étaler aussi ces caractéristiques.
A. Les différentes natures du système d’information :
Plus précisément, un système d’information renferme deux natures différentes :
1) Système d'information et finalité du système :
Né dans les domaines de l'informatique et des télécommunications, le concept de SI
s'applique maintenant à l'ensemble des organisations, privées ou publiques. Le terme système
d'information (ou SI) possède les significations suivantes :
C’est un ensemble organisé de ressources (personnel, données, procédures, matériel,
logiciel,…) permettant d'acquérir, de stocker, de structurer et de communiquer des informations
sous forme de textes, images, sons, ou de données codées dans des organisations. Selon leur
finalité principale, on distingue des systèmes d'information supports d'opérations (traitement de
transaction, contrôle de processus industriels, supports d'opérations de bureau et de
communication) et des systèmes d'information supports de gestion (aide à la production de
rapports, aide à la décision…).
C’est un système ou sous-système d'équipements, d'informatique ou de télécommunication,
interconnectés dans le but de l'acquisition, du stockage, de la structuration, de la gestion, du
déplacement, du contrôle, de l'affichage, de l'échange (transmission ou réception) de données
sous forme de textes, d'images, de sons, et/ou, faisant intervenir, du matériel et des logiciels.
Selon Hugues Angot, un S.I est un réseau complexe de relations structurées où interviennent
hommes, machines et procédures qui a pour but d’engendrer des flux ordonnés d’informations
pertinentes provenant de différentes sources et destinées à servir de base aux décisions.
En une simple définition, un S.I est un ensemble d'éléments matériels ou immatériels
(hommes, machines, méthodes, règles) en interaction transformant en processus des éléments
(les entrées) en d'autres éléments (les sorties).
Par exemple, on obtiendra plus ou moins de chaleur selon les réglages qu’on effectuera sur la
chaudière, et plus ou moins longtemps selon la quantité de charbon. L’opérateur qui effectue les
WĂŐĞϭϰ
réglages et qui contrôle le flux de charbon en entrée constitue un système de pilotage qui par ses
commandes au système physique (à la chaudière) cherche à satisfaire un objectif (tel niveau de
chaleur).
Le système d'information est le véhicule de la communication dans l'organisation. Sans lui,
les informations seront difficiles à savoir. Sa structure est constituée de l'ensemble des ressources
(les hommes, le matériel, les logiciels) organisées pour : collecter, stocker, traiter et
communiquer les informations. Le système d'information coordonne grâce à l'information les
activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs.
Ces définitions nous permettront de dire que le système d'information se construit autour de
bases de données ou de logiciels informatiques. C’est la deuxième nature du SI.
2) Système d'information et application informatique 9:
L'utilisation de moyens informatiques, électroniques et la télécommunication (NTIC)
permettent d'automatiser et de dématérialiser les opérations telles que les procédures d'entreprise
surtout en matière logistique. Ils sont aujourd'hui largement utilisés en lieu et place des moyens
classiques tels que les formulaires sur papier et le téléphone et cette transformation est à l'origine
de la notion de système d´information.
Actuellement, les NTIC devient des composantes du SI sur les processus de décision. Pour
cela, l’objectif est de favoriser la communication ainsi que les informations. On est par exemple
en présence de différents réseaux sociaux tels que les sites web.
On distingue généralement deux grandes catégories de systèmes, selon les types d'application
informatique. D’une part, il y a les systèmes de conception qui fonctionnent selon des techniques
temps réel, et d’autre part, il existe des systèmes d'information de gestion qui emploient des
techniques de gestion.
Du point de vue de la valeur financière du patrimoine informatique, les systèmes
d'information de gestion sont largement majoritaires.
Les langages informatiques employés diffèrent souvent selon chacune de ces catégories, et à
l'intérieur des catégories. Par exemple, les systèmes d'information de gestion emploient du
Cobol, du langage C, du C++, du Java, du Visual Basic.NET, du SQL.
Aujourd'hui, la généralisation des applications web rend possible une très forte interopérabilité
des systèmes, qui transcende ces catégories traditionnelles. Les langages de balisage HTML,
XMLs'imposent comme des standards. Ces langages sont souvent associés à des frameworks. Le
framework le plus communément employé est actuellement RDF (Resource Description
Framework). RDF s'appuie sur des normes d'interopérabilité et l'utilisation massive de
9
Source : Patrick Hébrard et Lionel Cochey dans Encyclopédie Universalis 2009, Edition 2007
WĂŐĞϭϱ
métadonnées, données élémentaires communes à toutes les ressources et tous les systèmes quels
que soient leurs utilisations, qui facilitent les accès et les échanges.
Ce sont les natures du système d’informations mais que peut-on dire de ces caractéristiques ?
engagent l’entreprise sur une longue période (plus de 5 ans). Ces décisions sont prises par le plus
haut niveau hiérarchique. Ces décisions sont uniques, occasionnelles. Ensuite, les décisions
tactiques (de pilotage) qui mettent en œuvre sur le moyen terme les options stratégiques de
l’entreprise et sont destinées à générer l’activité courante (exemple : la décision de mettre en
place une démarche qualité dans atelier). Enfin, pour les décisions opérationnelles (de
régulation), elles correspondent au quotidien de l’entreprise ce sont les décisions les moins
importantes (exemple : la décision de réapprovisionner le garage en pneumatique de tel type
dans le cadre de la gestion d’un stock de pièce détachées).
Figure 1 : Classification des décisions selon leur niveau
DS Décisions Stratégiques
DT Décisions tactiques
DO Décisions opérationnelles
Source : www.surfeco21.com/wp-conteruploads/2009/10-pyrastrat.gif, consulté le 07/09/2011
Caractéristiques
Stratégique Tactique Opérationnelle
Domaine de la Relations avec Gestion des Utilisation des ressources dans le
décision l'environnement ressources processus de transformation
Horizon de temps Long terme Moyen terme Court terme
Effet de la décision Durable Bref Très bref
Réversibilité de la
Nulle Faible Forte
décision
Procédure de Non Semi
Programmable
décision programmable programmable
Niveau de la prise de Direction Directions
Chefs de services, chefs d'atelier
décision générale fonctionnelles
Nature des Incertaines et Presque complètes Complètes et endogènes
informations exogènes et endogènes
Source: http//:fr.wikipedia.org, Décision, consulté le 20 Octobre 2011
Comme notre thème ne concerne que la décision stratégique, nous allons l’aborder plus
intensément.
WĂŐĞϭϳ
Enfin quatrièmement, c’est de déployer la stratégie : comment faire passer à l’action des équipes,
quelle méthode d’élaboration de la stratégie et quelle méthode de déploiement ?
Toutes ces questions conduisent alors les dirigeants à faire le choix, puis à prendre une décision
qui pourra amener l’entreprise à survivre encore. On parle des décisions stratégiques qui sont
les plus incertaines, les plus importantes de long terme et engage l’avenir de l’entreprise, donc
celles qui déterminent l’orientation générale de l’entreprise et parfois même, conditionnent sa
survie.
En conséquence, il serait aussi nécessaire de bien identifier les moments de décision stratégique.
Ces derniers peuvent être datés, mais le manager ne peut toujours fixer selon sa volonté, certains
lui sont imposés par son environnement.
Ces décisions se situent au sommet de la hiérarchie. Il peut s’agir par exemple des décisions
d’investissement qui sont lourdes de conséquences ou encore des décisions de lancement de
WĂŐĞϭϴ
nouveaux produits, des décisions financières telles qu’une prise de participation ou lancement
d’un OPA, une fusion, une absorption, etc.….
Selon leur nature, les décisions peuvent être quantitatives ou qualitatives. Les décisions les plus
faciles à prendre sont celles pour lesquels les facteurs de décision sont à la fois peu nombreux et
quantifiables. Le choix peut alors être fait automatiquement à l’aide d’un modèle mathématique
statistique (c’est le cas, par exemple, des décisions tactiques ou de pilotage). Au contraire,
lorsque les facteurs de décisions sont qualitatifs et nombreux, la décision ne peut résulter de la
simple solution d’un modèle mathématique. Les décisions les plus importantes, relevant de la
direction générale, font intervenir de nombreux facteurs qualitatifs.
La décision stratégiques risquées, prises au plus haut niveau de l’entreprise mettent en jeu des
budgets élevés et impliquent des effets important à moyen terme, dont les résultats peuvent être
déterminants pour les firmes : par exemple, lancement d’un nouveau produit (Iphone pour
Apple) ou lancement d’un nouveau concept de produit (la voiture à bas coût pour Logan, un
nouveau type de grand porteur tel l’A380 pour Airbus). L’échec de ces décisions peut mettre en
jeux l’avenir même de la firme (Heuilliez ou Polaroïd).
La décision stratégique implique aussi un rôle majeur de l’intuition ; celle-ci est une attitude
mentale, qui fait que l’on « sent » que telle décision, solution, etc.…est « bonne »,
« appropriée », « satisfaisante », etc. L’intuition repose sur des caractéristiques propres au
décideur, certains estimant qu’elles sont innées (le « flair » propre à certains décideurs), d’autres
acquises (expérience du manager). Henry Mintzberg a repris la distinction – au demeurant, très
controversés au plan scientifique – entre la partie droite du cerveau (partie de la sensibilité et de
l’intuition) et la partie gauche (partie de la rationalité et de la logique). Bien entendu, la plupart
de nos décisions sont prises en « rationalité limitée », et résultent d’un mix de logique et
d’intuition.
2) Le processus décisionnel :
Mais aussi, la prise de décision stratégique implique un processus complexe, fait d’essais et
d’erreurs, de centrage progressif sur le problème, de retours en arrière (pour aller chercher de
l’information, voire reposer le problème). Ce processus doit largement à l’apprentissage : sur la
décision elle-même, puis sur la séquence de décisions que prend le dirigeant, qui se forge alors
ses propres processus mentaux, voire ses propres indices et ses propres grilles, même de façon
informelle. Simon a consacré sa vie à étudier ces processus de prise de décision stratégique, et
son œuvre influence de plus en plus fortement la pensée stratégique, aussi bien que le conseil en
stratégie auprès de dirigeants d’entreprise.
WĂŐĞϭϵ
Il revient à Herbert Simon d’avoir distingué la décision stratégique comme une décision non
programmable. En voici donc plus clairement ses caractéristiques.
Tout d’abord, comme nous l’avons déjà dit auparavant, H.A.Simon fait le lien entre
l’information et la décision en distinguant quatre phases dans le processus de décision. La
première phase étant l’information ou le renseignement, puis la conception, ensuite le choix et on
arrive enfin à l’évaluation des choix précédents.
Ensuite, on sait que le système d’information est composé d’éléments divers (employés,
ordinateurs, règles et méthodes, etc.), chargé de stocker et de traiter les informations relatives au
système opérant afin de les mettre à la disposition du système de pilotage. Il peut en outre
recevoir de celui-ci des décisions destinées à son propre pilotage. Enfin il peut émettre vers le
système opérant des informations-interactions, c’est-à-dire qu’il peut réagir sur le système
opérant (par exemple le système opérant ne pourra livrer le client que s’il obtient du système
d’information l’information que le produit est en stock). L'entreprise en tant que structure
socialement organisée suppose que soient définies les modalités de la prise de décision. Cette
action repose entre autre sur les informations détenues par les décideurs. Elles leur permettent de
prendre des décisions en adéquation avec les objectifs poursuivis par l'entreprise.
Par ailleurs, une entreprise ne pourra survivre que si elle dispose d’un ensemble
d’informations suffisantes (information disponible, pertinente, fiable, précise et récente) pour
pouvoir agir avec efficacité c’est-à-dire prendre les bonnes décisions au bon moment͘ Que leur
traitement soit manuel ou informatique, les entreprises gèrent un grand nombre de données
essentielles à leur activité. Ces données doivent être stockées, traitées et le plus important,
présentées de manière pertinente aux utilisateurs de façon à ce qu’ils puissent prendre des
décisions informées.
En plus, nous savons que la décision stratégique présente un grand degré d’incertitude car
les informations qui seraient nécessaires pour prendre une décision « logique », « rationnelle »,
« optimale », sont soit en nombre insuffisant, soit trop nombreuses, soit biaisées, soit tout
simplement impossible à obtenir parce qu’elles touchent à l’avenir et doivent tenir compte des
autres. Et pour étudier comment une entreprise prend une décision, il faut se poser un certain
nombre de questions relatives à la définition même de la notion de décision.
WĂŐĞϮϭ
Par conséquent, les réponses à ces questions seraient des informations traitées à partir d’un
système d’information pour prendre la décision. C’est la raison pour laquelle, le système
d'information crée une dynamique en créant une relation permanente avec son environnement
(les contraintes extérieures à l’entreprise et les autres systèmes de l'entreprise) par un ensemble
de moyens qui transforment les flux d'information élémentaires à l’aide de traitements, dans le
but d’obtenir des flux d’information élaborés.
Voici deux schémas montrant la relation qui existe entre le système d’information la prise de
décision dans une organisation :
SYSTEME DE PILOTAGE
SYSTEME D’INFORMATION
SYSTEME OPERANT
Entrées Sortie
Décisions
Information-interaction
SYSTEME DE PILOTAGE
SYSTEME D’INFORMATION
Factures Bons de commande
Ces schémas nous montrent que le SI comprendra des images formalisées des flux du système
opérant (bons de commandes, de livraison, factures, etc) et des données comptables utilisées par
exemple par le contrôle de gestion. Il est en liaison d’une part avec un environnement interne
(système opérant et système de pilotage) et d’autre part avec un environnement externe (client,
fournisseurs, etc.).
Enfin, le SI est aussi la mémoire d’une organisation. Il comporte à ce titre un aspect statique : il
enregistre des faits survenus dans l’univers extérieur dans un ensemble mémorisé qu’on pourrait
qualifier de base d’information (H. Tardieu parle de « l’univers du discours »), il enregistre aussi
des structures de données, règles et contraintes de l’univers extérieur de manière formalisée dans
un ensemble mémorisé qu’on pourrait qualifier de modèle de données.
Mais il comporte également un aspect dynamique : la possibilité de mise à jour des données
mémorisées dans la base d’information ainsi que la possibilité (pour un système adaptable) de
changer les structures, règles et contraintes du modèle de données suite à des changements
survenus dans l’univers extérieur et en reflet de ceux-ci.
Cette partie active du SI constitue le processus d’information (autrement dit le sous-système qui
traite l’information).
Chaque fait ou événement survenu dans l’univers extérieur (U.E) constitue un message pour le
processeur d’information, message contenant une commande et des informations.
WĂŐĞϮϯ
A l’aide des règles qu’il trouve dans le modèle, le processeur d’information interprète le message
et procède à des modifications dans la base d’information (ou dans le modèle lui-même) et/ou
restitue un message donnant des informations sur la base ou le modèle. Le processeur
d’information peut être constitué d’hommes et de machines.
Figure 4 : Liaison du système d’information avec l’univers extérieur
Faits et événements
MODÈLE
U.E Processeur
d’information BASE
D’INFORMATION
L’étude sur le terrain est nécessaire afin de pouvoir vérifier si la qualité des informations permet
de maîtriser l’incertitude pour une prise de décision stratégique et si réussir à mettre en place un
système d’information efficace permet aux dirigeants d’améliorer la décision stratégique.
On est pour cela en mesure d’identifier d’abord les informations à collecter.
Nous allons présenter par la suite les matériels et méthodes de recherche qui nous permettra de
vérifier les hypothèses soulevées dans les entreprises en se fixant toujours à l’objectif de
recherche.
Section 1 : MATÉRIELS
C’est l’ensemble des instruments nécessaires pour réaliser l’étude. En effet c’est la source même
pour puiser des informations que ce soit primaire ou secondaire. Faute de quoi, l’étude ne peut
pas être réalisée. Il est fort probable que le matériel choisi pour mener l’étude garantie un certain
WĂŐĞϮϰ
niveau de résultat. Il est donc primordial dans ce travail de recherche que le matériel soit adapté
aux objectifs visés.
1) La population étudiée :
La zone d’étude se situe principalement dans la capitale dans le but de faciliter les
déplacements lors de l’enquête. L’étude se déroule dans les entreprises quelque soit leur
activités, leur taille et leur forme juridique. La population étudiée représente plusprécisément les
dirigeants d’entreprises qui prennent une décision stratégique. Une étude auprès d’eux sera
effectuée dans le but justement de connaitre ce qu’ils pensent de l’amélioration de la décision
stratégique compte tenu de la complexité de l’environnement, les méthodes et les outils qu’ils
utilisent afin d’orienter le système d’information menée sur le sujet.
Voici une brève présentation des entreprises où nous avons effectué l’enquête :
− MADPRINT13 sise à Antsakaviro s’exerce dans le domaine de l’imprimerie. Le DGA a
convenu d’un rendez vous afin de consacrer à cette étude quelques minutes de son
temps : en moyenne 10 minutes.
− Lycée Privée Les Schtroumpfs ou LPLS sise à Ankadikely Ilafy a comme activité
principale l’éducation. L’enquêté représente la directrice du collège.
− La JIRAMA14 (JIro sy RAno MAlagasy)est la compagnie nationale d'eau et d'électricité
de Madagascar. Elle produit, transporte et distribue l'électricité à Madagascar, en même
temps qu'elle assure l'alimentation en eau potable et industrielle à travers le pays.
L’enquête a été effectuée auprès du Staff de la Directeur Général Adjoint de l’Eau.
− Le KARIBOTEL15 qui se trouve sur l’avenue de l’indépendance Analakely : c’est une
Société à Responsabilité Limité (SARL) qui s’exerce comme prestataire de services créée
en 1996. Son activité concerne la restauration, l’hébergement et l’organisation des
différents évènements (familial, buffet, réception…). Le responsable événementiel de
l’entreprise a accordé un rendez-vous afin de répondre au questionnaire.
ϭϮ
Cf. Annexe 3.
13
Cf. Annexe 4.
ϭϰ
Cf. Annexe 5
15
Cf. Annexe 6.
WĂŐĞϮϲ
16
Cf. Annexe 7.
WĂŐĞϮϳ
En plus, on avait introduit le questionnaire par des phrases explicatives qui doivent indiquer le
nom de l’enquêteur réalisant l’étude, préciser les buts de l’étude en soulignant son importance.
Pour un questionnaire sur l’éducation, on peut souligner l’importance de l’étude.
Il est aussi nécessaire de montrer à la personne interrogée pourquoi on l’a choisi et la nécessité
qu’elle a de répondre aux questions.
Enfin, il faut également garantir l’anonymat et remercier l’enquêté des sacrifices de son temps.
Il s’agit d’un questionnaire à 22 questions dont 11 questions fermées, 6 QCM (Questions à
Choix Multiples) et 5 questions ouvertes.
A part les matériels utilisés, quelques méthodes ont été conçues afin de pouvoir mener une
enquête réussie.
Section 2 : MÉTHODES
Notre étude s’appuie sur la méthode d’observation non participante pour mieux recueillir et
analyser certaines informations dans des différentes entreprises.
Une fois les données recueillies, il faut en tirer des conclusions utiles. Les principales actions de
cette étape sont la vérification de la codification, le traitement informatique et l’analyse
proprement dite. Nous allons voir donc par la suite le plan de traitement.
WĂŐĞϮϴ
III. Le chronogramme :
Le tableau suivant récapitule le déroulement du travail dans le temps.
WĂŐĞϮϵ
Il serait donc tout à fait nécessaire de mener une étude similaire par exemple sur la politique de
sécurité des systèmes d’information pour encore améliorer une décision stratégique.
De plus, dans une problématique enrichie de la décision, on voit bien que les décisions n’est pas
qu’une affaire d’information disponible. Celle-ci doit être ajustée aux capacités réelles des
individus susceptibles de s’en servir. C’est seulement en interaction avec l’individu que les
systèmes informatisés peuvent apporter une aide réelle. D’où, l’étude de développement des
systèmes interactifs est nécessaire dans la prise de décision stratégique.
Et si le SI de l’entreprise peut aider la prise de décision, les comportements humains souvent
peu rationnels montrent que le SI n’est pas toujours suffisant pour la prise de décision
stratégique.
Nous pouvons aussi faire une remarque concernant la population étudiée et sur
l’échantillonnage. Tout d’abord, on sait que la décision stratégique ne concerne que le niveau
hiérarchique de l’entreprise, c'est-à-dire auprès des dirigeants. En effet, ces dirigeants ont des
difficultés sur le temps pour accorder un rendez-vous ou pour remplir le questionnaire d’enquête,
à cause de leur mission qu’ils accomplissent en tant que dirigeant. Une relance de quelques
questionnaires a été effectuée malgré le taux de retour très faible (18%). Cela nous a empêché
d’atteindre l’échantillon normal (supérieur ou égal à 30 dirigeants). Donc, par rapport à cela, on
remarque que notre échantillon est trop petit. Par conséquent, on ne peut communiquer des
résultats qu’en donnant des effectifs et que les pourcentages calculés sur moins de 30
observations n’ont aucune signification statistique.
En plus, les types de décisions stratégiques sont nombreux. Donc, pour la réussite du travail,
il a fallu restreindre la zone d’action. On a du s’intéresser seulement sur les outils et les moyens
mis en œuvre pour prendre et améliorer une telle décision stratégique.
Enfin, l’étude de la décision stratégique nécessite beaucoup de temps à cause du caractère
trop vaste.
Conclusion partielle de la première partie :
Cette première partie nous a permis de définir la décision stratégique en apportant un bref
historique et quelques notions du système d’information. On a représenté que la décision
stratégique convient à rechercher des informations fiables par l’utilisation du système
d’information. En plus, cette partie consiste à comprendre comment l’enquête auprès des
dirigeants d’entreprise a été réalisée. Pour cela, on a déterminé la zone d’étude, la méthodologie
utilisée (les documentations, les enquêtes, le questionnaire, et les outils d’analyse), le
chronogramme des activités ainsi que la limite de l’étude. Ce que nous allons entamer dans la
page suivante c’est la présentation des résultats et des analyses de l’enquête effectuée.
WĂŐĞϯϭ
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Les systèmes d'information sont de plus en plus imbriqués au cœur de la vie des entreprises. Sur
les dirigeants d’entreprise interrogés, 100% connaissent
connaissent le système d’information.
→ Si la réponse est oui,
− Question 7 : A l’amont de la prise de décision stratégique, quelles
quel sont les sources
d’information collectées ? (si plusieurs réponses, hiérarchisez par ordre de priorité, 1
pour le plus prioritaire))
Information financières
financière
Information sur les études de marchés
Information sur la concurrence
Information sur l’environnement politique, juridique, économique
économiqu et social
Information d’ordre technique
WĂŐĞϯϲ
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− Question 13 : Évaluez-vous
Évaluez l’utilisation du système d’information ?
Oui
Non : pourquoi ?
Tableau n°16 : Évaluation du système d’information
Réponse Nombre observation Fréquence
Oui 4 80%
Non 1 20%
Total 5 100%
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ϴϬй
EŽŶ
Sur la population étudiée, 20% ne réalise aucune évaluation du système d’information et les 80%
restant effectuent une évaluation du système d’information.
Sur ce résultat, la fréquence totale est égale à 80% parce que le 20% n’avait pas effectué une
évaluation de SI. Sur ceux, 20% des dirigeants sont tout à fait satisfait des personnels traitant les
informations, des données en chiffre, des données par graphique et des matériels informatiques.
Les dirigeants restant sont en général assez satisfait. 20% ne sont pas du tout satisfait des
données en image, 40% ne pas du tout satisfait des données par graphique et par sons.
WĂŐĞϰϮ
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Les 80%
0% qui effectuent une évaluation du système d’information
d’infor sont tous assez satisfait sur les
données en texte.
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Total 5 100%
Source : enquête personnelle (année 2012)
WĂŐĞϰϰ
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Sur les dirigeants interrogés, 100% achètent de logiciels en cas de besoin. Aucune entreprise
visitée ne fait pas appel à leur service de Recherche et Développement.
− Question 16 : Le moment où vous avez décidé de mettre en place les nouvelles
technologies de l’information était: (si plusieurs réponses, hiérarchisez par ordre
d’importance, 1 pour le plus important)
Dans le cas de vieillissement des matériels
Dans le cas de l’insuffisance des matériels
Matériels en panne
L’évolution de la concurrence
Vous souhaitez gagner plus de temps pour avoir les informations
Ne l’utilise pas
Autre (s) à préciser :
Tableau n°21: Moment de la mise en place de la nouvelle technologie de l’information
Nb. cit. Fréq. Nb. cit. Fréq. Nb. cit. Fréq. Nb. cit. Fréq.
(rang 1) (rang 2) (rang 3) (somme)
moment Ntic
Dans le cas de vieillissement des matériels 0 0,0% 1 20,0% 0 0,0% 1 (0,40) 20,0%
Dans le cas de l'insuffisance des matériels 1 20,0% 1 20,0% 1 20,0% 3 (1,20) 60,0%
Matériels en panne 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0% 0 (-) 0,0%
L'évolution de la concurrence 3 60,0% 0 0,0% 0 0,0% 3 (1,80) 60,0%
Vous souhaitez gagner plus de temps pour avoir les informations 1 20,0% 1 20,0% 0 0,0% 2 (1,00) 40,0%
Ne l'utilise pas 0 0,0% 0 0,0% 0 0,0% 0 (-) 0,0%
TOTAL OBS. 5 5 5 5
Source : enquête personnelle (année 2012)
Selon l’ordre d’importance, 60% décident de mettre en place les NTIC à cause de la
concurrence, 20% en met parce qu’il y a une insuffisance de matériels et le 20% restant c’est
dans le but de gagner plus temps à avoir les informations.
WĂŐĞϰϱ
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Sur la population étudiée, les solutions possibles à choisir pour une prise de décision stratégique
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sont nombreux pour les 40% et assez nombreux pour les
l 60%.
WĂŐĞϰϲ
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− Question 22 : Auriez-vous
Auriez des remarques à ajouter pour fiabiliser un système
d’information dans l’entreprise ?
Ont été retenus les deux remarques ou conseils apparaissant
apparaissant le plus fréquemment : ils portent
sur :
• Mise à jour périodique des logiciels
• Bonne formation des utilisateurs
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EŽŶƌĠƉŽŶƐĞ
Pourtant, la plupart des dirigeants d’entreprise est assez satisfait de l’utilisation d’un SI. C’est
pourquoi, ils ont peu de difficulté à choisir entre les solutions possible d’une décision
stratégique.
Pour cela, certains d’entre eux effectuent une évaluation de SI pour savoir en quel point du
système est-il satisfait et quels éléments devra-t- il encore améliorer alors que certains ne
réalisent aucune évaluation en raison de son niveau de croissance en cours. Certains dirigeants
trouvent que la formation d’un utilisateur de SI est suffisant pour fiabiliser un SI alors que
d’autres pensent à un recrutement. La formation et le recrutement sont tous utile afin d’améliorer
le SI, mais le choix dépend de la situation de chaque entreprise. Il s’agit simplement de répondre
aux questions : qui fait quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et Quand ? A ces questions, les dirigeants
détermineront les matériels aux personnes qui conviennent. En général, ce sont les entreprises de
grandes envergures qui souhaitent s’investir pour acquérir de nouveaux matériels, alors que les
PME, vu leur situation en cours de croissance, ils font appel à un service externe à l’entreprise.
Quant à la mise en place de logiciels, tous les dirigeants en achètent en cas de besoin. Cela est à
cause du coût moins élevé du service externe par rapport au coût de recherche.
Nous pouvons remarquer aussi qu’un SI efficace existe non seulement en informatique ou
utilisateurs compétents, mais aussi avec les NTIC. L’évolution de la concurrence, l’insuffisance
matériels, vouloir obtenir les informations plus rapidement sont les raisons principales qui
poussent les dirigeants à mettre en place les NTIC. Cela nous permet de dire que son utilisation
WĂŐĞϱϭ
dans un système d’information permet d’aider à la prise de décision stratégique afin de connaitre
rapidement l’environnement et d’améliorer le SI que ce soit au niveau des matériels, des logiciels
et surtout au niveau des réseaux sociaux.
Bref, fiabiliser un SI serait une autre tâche que les dirigeants doivent prendre en compte pour que
la décision stratégique soit satisfaisante malgré la rationalité limitée de l’homme.
Par rapport à tous ceux que nous avons dits, nous pouvons présenter une analyse selon
l’environnement Pestel et la matrice FFOM afin de mieux mener la discussion.
L’analyse PESTEL, d’après l’observation sur le terrain d’une organisation répond à deux
objectifs distinctifs : l’évaluation des différents faits susceptibles d’affecter son activité et
l’identification des menaces environnementales.
Dans notre étude, elle se limitera sur la décision stratégique et le système d’information des
entreprises.
WĂŐĞϱϮ
Politique
− La crise politique et l’instabilité actuelle augmentent l’incertitude dans une
prise de décision stratégique des entreprises.
− Variations fréquentes des informations politiques
Légal/Juridique
Économique
− Changement des textes
− Crise économique
ou loi commerciale.
ENTREPRISE
forçant les entreprises à
− Collecte des procédures à
une nouvelle stratégie
suivre pour certaines
risquée.
types de décisions
− Etat de la concurrence
stratégique (exemple :
directe et indirecte
délocalisation, Écologique
élargissement de − Considération du
marché…) développement Technologique
Environnement Politique :
Un environnement politique stable rassure les entrepreneurs. Mais actuellement, depuis quelques
années, la crise résiste encore. Par conséquent, la prise de décision stratégique est très fréquente
pour les entrepreneurs malgaches.
Environnement Economique :
Il est un des premiers facteurs susceptible d’affecter l’activité des entreprises. En période de
croissance, les opportunités ne sont pas les mêmes qu’en cas de récession. La croissance du
pouvoir d’achat, le taux d’épargne, les facilités d’accès au crédit, l’inflation, le taux de chômage
sont les indicateurs de la future consommation des ménages.
On peut s’inquiéter par exemple d’une consommation trop élevé qui entraine déjà des hausses
importantes des prix des matières premières.
Toutefois pour les entreprises, la croissance démographique peut offrir des opportunités parce
qu’elle entraine un accroissement des besoins.
Environnement Technologique :
Un des principaux facteurs d’évolution de l’être humain est la technologie. Elle a permis des
améliorations notamment dans le domaine médical mais aussi industriel en favorisant de
meilleures conditions de travail, en développant la production, en l’intensifiant.
Pourtant, la difficulté avec les innovations vient toujours du manque de recul et de l’incapacité
que l’on a d’anticiper ses conséquences à long terme.
Environnement Ecologique :
L’entreprise doit considérer non seulement la recherche de profit mais aussi de lutter contre la
destruction de l’environnement au cours de la production dans l’usine par exemple.
Environnement Légal/Juridique :
Le système politique d’un pays, son arsenal législatif, réglementaire et administratif définissent
le cadre dans lequel va évoluer l’entreprise, la contraignant ou la libérant un peu plus.
L’établissement est influencé par la loi, par exemple concernant le code de travail ainsi que les
normes permettant une autorisation de la création d’entreprise.
WĂŐĞϱϰ
Donc, la collecte des informations juridique est nécessaire pour savoir comment l’entreprise
devra fonctionner par rapport aux lois.
En ce qui concerne les forces de ces entreprises se rapportant sur le système d’information, elles
sont marquées par l’usage des matériels informatiques qui sont connectées à internet afin de
saisir et de traiter des informations.
Donc, ces deux analyses FFOM nous montrent que le système d’information est bien connu par
les dirigeants mais son élaboration et son efficacité sont moins considérées.
En général, on sait que pour les besoins de son activité courante, pour éclairer ses décisions et
pour assurer son fonctionnement interne, les entreprises gèrent un certain nombre
d’informations. Regroupées sous forme d’une banque de données, ces dernières seront utilisées
et traitées de façon sélective pour satisfaire à des besoins légaux (exemple: comptabilité
générale) ou de gestion (exemple: gestion des stocks) ou de prise de décision (à travers les
modèles d’aide à la décision).
L’importance de ce concept de système d’information nous mène à s’interroger en premier lieu
sur son caractère impératif dans le cadre de cette complexité environnementale et sur son
importance dans le processus de décision stratégique pour développer par la suite son rôle dans
la maitrise du processus de décision stratégique adapté à la complexité.
WĂŐĞϱϲ
Courdon J.C (1993) a suggéré que les Systèmes d’Information Stratégique, présentent une
double vocation « d’une part, il s’agit de générer, de maintenir et d’exploiter l’information qui
sert à élaborer une stratégie et d’autre part, ils doivent permettre de suivre sa réalisation et de
susciter des adaptations si nécessaires ».
Les opportunités, ce sont ceux qui permettent à l’entreprise d’avoir un avantage concurrentiel,
tandis que les menaces les orientent à trouver des stratégies pour s’y adapter. Et comme nous
l’avons toujours souligné, en cherchant à maîtriser sa complexité, l’entreprise doit essayer de
comprendre l’environnement qu’elle perçoit. Ayant l’aptitude de saisir les changements
extérieurs et de détecter les opportunités et les menaces de l’environnement, l’entreprise doit
développer sa capacité d’écoute de l’extérieur à travers l’adoption d’un système d’information
stratégique.
Relatif à leurs faiblesses, notre étude nous a fait comprendre que la peur de risque au
changement est une des barrières qui conjure les dirigeants à améliorer le système d’information
voire la décision stratégique.
C’est pourquoi nous devrions discuter ces résultats et ces analyses dans le but de mener quelques
recommandations afin d’atteindre l’objectif de cette étude.
Les résultats présentés ci-avant, obtenus grâce aux réponses du questionnaire nous ont fourni
des informations concernant la situation actuelle des dirigeants, les outils et les moyens qu’ils ont
mis en œuvre pour la prise de décision stratégique.
Nous avons vu en première partie quelles étaient les bases théoriques d’une implantation réussie.
Après avoir détaillé la situation des dirigeants dans une prise de décision stratégique, nous
pourrons comparer ces principes théoriques aux moyens et aux outils qu’ils ont concrètement
mis en œuvre.
La partie discussions et recommandations est la partie la plus essentielle du travail. Elle consiste
à jumeler les deux premières parties.
CHAPITRE 1 : DISCUSSIONS
Ce chapitre nous permettra de déterminer les convergences et les divergences constatées
entre la théorie et l’enquête sur terrain.
ils ne délèguent pas et cherchent à tout contrôler. C’est pourquoi 20% des dirigeants de style
directif prend une décision stratégique une fois par an.
Ensuite, pour ceux qui cherchent le plaisir d’être moderne sont de style explicatif. Ce qui
signifie que les décisions se font par le manager qui essaie d’obtenir l’adhésion de son
collaborateur en lui montrant le bien fondé de ses méthodes, mais il dirige en fonction de leur
principe. Ils prennent aussi une décision stratégique une fois par an mais le niveau de risque est
assez élevé.
Puis, pour ceux qui cherchent à travailler en sécurité apparait pour le style délégatif dont les
décisions se font par le collaborateur. Le dirigeant aide de façon indirecte son assistant par le
biais d’information et partage avec lui des responsabilités. Un manque d’implication dans la
transmission des décisions apparaît car ils se communiquent essentiellement par écrit. D’où, il ne
prend pas régulièrement une décision stratégique.
Enfin, les dirigeants qui désirent s’adapter en souplesse appartiennent au style adaptatif. Ce
qui cherche ce plaisir est un négociateur, il peut saisir l’opportunité et savent adapter aux
situations, mais ne prend pas d’engagement précis. Donc, il se peut aussi que la prise de décision
stratégique est irrégulière et que le niveau de risque est assez élevé.
Nous avons pu évoquer aussi que la prise de décision stratégique doit être logiquement une des
préoccupations de tous les dirigeants d’entreprise. D’après les résultats obtenus, 100% des
dirigeants interrogés avaient déjà pris une décision stratégique dans leur entreprise malgré la
différenciation du plaisir recherché. Ce qui nous permet de dire que le comportement
décisionnel des managers diffère selon que le contexte d'un problème stratégique.
Mais par rapport à ce que nous avons dit sur la détermination de la stratégie, l’identification du
moment de décision est importante pour le stratège car il pousse à modifier les objectifs, il
conditionne la mobilisation de plus ou moins de moyens. Trois grandes catégories de moments
peuvent se présenter : voulus par le manager, possible grâce aux moyens de l’entreprise et contraints
par l’environnement.
Les 40% des dirigeants prennent une décision stratégique une fois par an. Savoir choisir le bon
moment d’une prise de décision stratégique peut la rendre efficace Les 60% en prennent
irrégulièrement qui se représentent en général au dirigeant de style adaptatif. Cela nous permet
de dire que les moments des décisions peuvent être datés, mais le manager ne peut toujours les
fixer selon sa volonté ; certains lui sont imposés par son environnement. Suite à l’évolution d’un
environnement considéré de plus en plus incertain, complexe et turbulent, le changement des
stratégies s’impose. En passant d’une position stratégique à une autre, l’entreprise est amenée à
effectuer des choix stratégiques fondés sur un processus décisionnel.
Étant soumise à cet impératif, l’entreprise se trouve en face de plusieurs enjeux :
− Elle doit réagir vite et le mieux possible à la pression croissante de l’environnement.
− Elle doit savoir quand et comment réagir sachant que les effets de ses actions sont peu
prévisibles et que ses choix sont complexes du fait de la variété et de la multiplicité des
facteurs à prendre en considération.
Pour Herbert Simon17, l’homme ne peut pas appréhender tous les choix possibles, ses capacités
cognitives sont limitées. Il ne peut non plus embrasser une possibilité large de choix simultanés,
il a besoin de « faire chaque chose en son temps ». Par conséquent, la recherche de l’optimum est
impossible.
théoriciens de la décision ont montré qu’au sein des organisations, les décisions sont loin d’être
rationnelles et ce, en raison de plusieurs facteurs : information imparfaite, rationalité limitée des
dirigeants, prise en compte des objectifs personnels des décideurs, etc. Pour H. Simon, la
rationalité du décideur est nécessairement limitée car la décision s’intègre dans un
environnement complexe qui restreint la perception des choix et impose de nombreuses
contraintes au décideur. Pour lui, l’homme n’est pas capable de traiter plusieurs problèmes
simultanément.
La cohérence des décisions est également limitée par d’autres facteurs, comme l’émotivité du
décideur, la personnalité même du décideur, son profil psychologique…
Au-delà de tout cela, les dirigeants doivent reconnaître que leur capacité cognitive est limitée et
qu’ils ne leur est donc pas possible de tout comprendre et tout prévoir, d’où le concept de
rationalité limitée du décideur.
Ainsi, les différentes questions que nous avons soulevées dans la théorie concernant les étapes
de la stratégie conduisent à émettre que les choix à effectuer sur la prise de décision stratégique
peuvent être nombreux pour les 40% des dirigeants interrogés et assez nombreux pour les 60%.
Par conséquent, la complexité de l’environnement et la rationalité limitée du décideur amènent
les dirigeants à choisir peu facilement entre les nombres de solutions possibles. Les choix sont
très sensibles à la façon dont sont saisis les problèmes auxquels les décideurs sont confrontés.
En effet, toute erreur aura des conséquences graves, voire irréversibles dans l’entreprise.
Ainsi, face aux effets des mauvaises informations, nous devrons prolonger une discussion sur la
qualité des informations.
jour des informations. L’entreprise, face à une masse importante d’information, se trouve
confrontée à un problème de traitement de cette dernière.
A l’extérieur, l’information a pour objet d’influencer le comportement des acteurs dans un sens
favorable à l’entreprise: les clients actuels et potentiels, les fournisseurs, les pouvoirs publics...
Des outils tels que les statistiques, l’étude de l’offre et de la demande, les états financiers, ainsi
que le tableau de bord ont été mis en œuvre pour être à la disposition des informations. On est en
mesure de savoir à cette idée que l’organisation de l’opération de veille nécessite plusieurs
opérations de traitement de l’information, telles que la recherche, la collecte, la diffusion,
l’analyse statistique, l’analyse de la valeur et la synthèse ce qui représente en général la base de
tableaux de bord permettant à l’entreprise de rester à l’état de veille (Guedj N, 1992).
Mais on sait que ces outils évoqués par les dirigeants ont été obtenu par l’utilisation d’un SI.
Donc, le SI permet le partage des informations entre les individus et les organisations.
En cas des informations erronées, tous les dirigeants cherchent à les rectifier, à les modifier voire
analyser les données. On se rappelle pour cela des critères de qualité des informations.
La recherche de la pertinence, la fiabilité et la précision ont été prouvé par les dirigeants. Ces
derniers collectent les sources d’informations nécessaires (financières, études de marché,
concurrence, l’environnement politique, juridique, économique et social, et les informations
d’ordre technique). La priorité de recherche de ces sources d’informations dépend en général de
leurs activités et de la décision stratégique à prendre. Une information fiable est une information
de sources sûres, elles mêmes vérifiées, et qui, éventuellement, a été traitée de manière fiable. La
fiabilité des informations financières est par exemple un objectif imposé par la loi.
La pertinence, comme nous savons, est l'aptitude de correspondre à ce que l'on attendait. Une
information pertinente est une information appropriée au contexte où elle est utilisée.
Un tableau de bord ne contient que des informations pertinentes et nous avons constaté son
utilisation dans quelques entreprises visitées. Une analyse statistique, effectuée par certaines
entreprises, sur un grand nombre de données conduit aussi à extraire des informations
pertinentes.
Quant à la précision, ce critère exige que l’information doive être nécessairement exhaustive
et exacte. Tous les dirigeants interrogés ont constaté que les conséquences des informations
incomplètes dans les entreprises conduisent à une mauvaise stratégie, à un faux diagnostic, à une
perte de temps et financière et peut induire en erreur la prise de décision stratégique. Donc, les
dirigeants s’efforcent de respecter le critère précision.
WĂŐĞϲϮ
Concernant la rapidité, la confidentialité et la valeur, eux aussi, sont des critères recherchés
par tous les dirigeants. L’ordinateur est le matériel principal utilisé pour le traitement des
informations. Par rapport à une machine à écrire, il est connu actuellement le plus rapide. C’est
le respect de la rapidité.
Enfin, les dirigeants devraient se rendre compte, non seulement l’atteinte de l’objectif de
l’entreprise, mais surtout les finalités du système d’information.
ϭϴ
Calmé I et al, 2003
WĂŐĞϲϯ
Les formes de diffusion préféré, que ce soit sous forme de texte, d’image, de sons ou de
graphique, ne sont pas les mêmes pour chacun des dirigeants.
L’utilisation des logiciels est aussi essentielle pour améliorer les informations. Sur les dirigeants
interrogés, on sait que 100% achètent des logiciels en cas de besoin. En termes de management
des systèmes d'information, une tendance actuelle correspond à leur externalisation auprès d'une
ou plusieurs sociétés prestataires pouvant se voir confier la gestion de l'infrastructure
informatique, des développements de logiciels. C’est pourquoi, lors de l’enquête, les dirigeants
font appel à un service externe pour acheter un logiciel en cas de besoin.
Les logiciels permettent aussi d’avoir la qualité de confidentialité. Cette dernière est connue par
la sécurité informatique qui consiste à la protection des données et des ressources contre les actes
accidentels ou malveillants.
En général, l’évolution de la concurrence a conduit les entreprises à mettre en place les NTIC.
Concernant les remarques des dirigeants sur la fiabilisation d’un SI, ils conseillent de mettre à
jour les outils selon les besoins, de formater les virus et d’être à la possibilité d’adaptation de
logiciel en toute situation. Ce sont surtout les informaticiens qui sont concernés par cette
réflexion.
L’informatique est actuellement au cœur de toutes les entreprises afin de traiter les informations.
En résumé de tout ce qu’on avait émis, il est important de connaitre la nature des travaux à
réaliser, c'est-à-dire l’étape de la concrétisation informatique parce que le SI se construit autour
de l’informatique. Cette étape est réalisée avec l’aide des informaticiens au fait des technologies
des ordinateurs, des moyens de communication, des systèmes de gestion de bases de données,…
dans un contexte en perpétuelle évolution.
Mais après la conception informatique, différentes sortes d’attaques pourraient parvenir à
l’entreprise. Le nombre d'attaques informatiques est de plus en plus important et leur impact de
plus en plus préjudiciable tel que les virus informatique, le sabotage, les fraudes financières…
Ce qui a été relevé dans l’analyse FFOM de la société MADPRINT représente les vols
d’ordinateur qui apparaissent une des grandes attaques connues dans cette entreprise. Cela a
conduit à des conséquences graves sur la prise de décision stratégique telle que le recul de cette
décision en face de la concurrence.
WĂŐĞϲϰ
Les 100% des dirigeants avaient déjà entendu ce que signifie le système d’information. Cela
nous permet de dire que les systèmes d'information sont aujourd'hui reconnus dans le monde
entier. Nous avons déterminé dans la théorie que le SI permet de prendre la décision stratégique.
Sans le SI, il serait difficile et impossible pour les dirigeants de réaliser les objectifs parce que
les informations seraient non exploitable.
Mais l’utilisation d’un SI, pour que celle-ci puisse vraiment améliorer la décision stratégique,
doit être évalué. L’évaluation du système d’information dans l’entreprise aide à identifier les
points d’amélioration et évaluer la qualité de leur système en place. Pour ce faire, les dirigeants
identifieront chaque élément du SI qu’il faudrait améliorer.
Mais à part tout cela, nous avons observé aussi quelques divergences qui existent entre la théorie
et la réalité.
1. Sur l’évaluation du SI :
Sur les dirigeants interrogés, 20% ne réalise pas une évaluation d’un SI. Ce qui empêche
l’entreprise d’améliorer les éléments du SI tels que les utilisateurs, les matériels, les logiciels…
Par conséquent, le SI dans cette entreprise est encore loin d’être fiable.
L’évaluation d’un SI doit être effectuée par rapport aux critères de qualité connus à
l’information. Pour un SI, par exemple, l’exactitude s’applique aux informations obtenus
directement ou par l’intermédiaire d’un traitement. Pour un logiciel, et plus généralement un SI,
l’exactitude traduit la capacité à produire les informations exactes. Cela revient à s’assurer la
cohérence de traitement.
Donc, par rapport à cela, les formes de diffusion d’information utilisées par les dirigeants ne
doivent pas fondées seulement sur leur préférence. Mais pour avoir un SI efficace, ces formes
doivent correspondre à l’utilité. Donc les dirigeants sont obligés d’acquérir des connaissances
sur toutes formes d’information.
C’est dans cette raison que le dirigeant a une difficulté sur le choix entre les différentes solutions
dans la prise de décision stratégique.
WĂŐĞϲϱ
Un bon SI doit agit comme un canal grâce auquel des données brutes sont transformées en
information utile et exploitable. Il doit répondre aux besoins de l’organisation qui la permet de
croître sans générer des problèmes ou d’inefficacité. A l’évidence, tout cela n’est terriblement
utile sans l’évaluation de SI.
On remarque que les 80% des dirigeants sont en général assez satisfait de l’utilisation d’un
système d’information.
Il nous semble que dans les organisations, la qualité de l’information dans l’organisation est un
problème de pertinence. Par exemple, les 20% des entreprises ne font pas appel à un comptable
financier. Ensuite, la demande d’information doit être maitrisée par les dirigeants afin d’éviter la
masse croissante et l’insuffisance des informations qui mèneront au non respect de la pertinence.
Des informations trop nombreuses ou trop incomplètes ont été constatées comme menace des
entreprises selon notre analyse FFOM. Par la conviction de la nécessite du développement de la
capacité d’écoute des dirigeants dans le cadre de la complexité de l’environnement, l’entreprise
se trouve en face d’une masse importante d’information provenant de la perception complexe et
incertaine de l’environnement. Un problème de traitement de cette information se pose. D’où, le
critère pertinence n’est pas complètement respecté. Ce qui a entrainé une difficulté sur le choix
de la décision stratégique à prendre.
Seules les informations présentées sous forme de banque de données font l’objet de ce traitement
informatique, les informations présentées sous forme de rapports, de synthèse, de tableaux
arrivent toutes traitées au gestionnaire.
Les données collectées doivent être transformées à travers divers logiciels. Des calculs élaborés
sur les données collectées permettent de ce fait, de construire des modèles d’aide à la décision. Il
s’agit des Systèmes Experts (S.E) ou des Systèmes Interactifs d’Aide à la Décision (S.I. A.D)
ayant pour ambition d’assister le décideur dans le processus de prise de décision.
L’analyse FFOM de la société MADPRINT présentée dans les résultats nous mène à mettre le
point sur la circulation de l’information. Aucun système ne peut fonctionner sans la
communication. Une des menaces relevées sont les informations erronées. On sait que la
transmission des informations peut être perturbée. Dans ce cas, on peut déduire que la
WĂŐĞϲϲ
communication entre les acteurs internes et externes n’est pas vraiment meilleure dans les
entreprises. Cela se passe surtout sur la transmission des messages par sons. En effet, le niveau
de satisfaction sur les données par sons des dirigeants interrogés est très faible.
En cherchant à réduire la quantité d’information à traiter et collectée dans le cadre d’une
complexité environnementale, l’entreprise peut chercher à renforcer ses procédures de
surveillance ou de veille stratégique.
A partir de ces convergences et ces divergences entre la théorie et l’enquête sur terrain, nous
pouvons ainsi valider les hypothèses.
La représentation graphique située dans la partie précédente, les différentes analyses et les
discussions apportée précédemment nous permettent de rassurer que par rapport à notre
hypothèse « La qualité des informations permet de maitriser l’incertitude pour une prise de
décision stratégique », la qualité d’information est obtenue par l’utilisation d’un système
d’information efficace.
En ce qui concerne l’hypothèse « Réussir à mettre en place un système d’information efficace
permet aux dirigeants d’améliorer la décision stratégique » est vérifiée.
Quels conseils et solutions devrons-nous donc ajouter afin de concrétiser l’objectif de cette étude
qui est l’amélioration de la décision stratégique par l’utilisation d’un SI efficace dans une
entreprise?
CHAPITRE 2 : RECOMMANDATIONS
Nous avons constaté à partir de notre étude et des résultats que les problèmes des entreprises
se situent au niveau de la satisfaction moyenne de l’utilisation d’un SI et de la difficulté au choix
de la décision stratégique.
Des solutions communes pour les grandes entreprises et PME ont été émises concernant la prise
de décision stratégique et l’utilisation d’un système d’information.
La richesse et la variété des informations détenues par les dirigeants d'entreprise constituent une
ressource vitale dans un contexte de mondialisation exacerbée de la concurrence et de rapidité
importante des changements dans l'environnement des entreprises. Dans ce contexte, l'intérêt des
dirigeants se porte sur la création et le développement de leurs réseaux sociaux d'information19.
Les acteurs recueillent ainsi généralement des informations pour mieux connaître
l'environnement et pour pouvoir anticiper.
ϭϵ
Source : http : // www.revuesim.org/sim, Système d’information
WĂŐĞϲϳ
Une des recommandations la plus importante pour améliorer une décision stratégique c’est de
solutionner les problèmes des dirigeants décideurs.
Concernant le style de management20, le dirigeant doit mettre l’accent sur la définition précise
des responsabilités, la formulation claire des objectifs, l’évaluation quantitative des résultats
obtenus, la mise en œuvre des récompenses et de sanctions appliquées au vu de ces résultats.
Suite à la définition des règles de jeu qui régissent les rapports hiérarchiques, le supérieur laisse à
chacune des parties une très grande marge de liberté.
20
En s’inspirant du modèle américain d’Uribarne P (1985) de délégation et de contrôle
WĂŐĞϲϴ
En plus, aller au-delà de la frontière des connaissances du système devient une nécessite
impérieuse pour la réalisation d’une telle évolution.
Donc, les dirigeants doivent acquérir de nouvelles connaissances.
En effet, la stratégie est envisagée comme « l’art d’utiliser les informations qui surviennent dans
l’action et être apte à rassembler un maximum de certitude pour affronter l’incertain » (Morin E,
1990), elle constitue de ce fait, une activité vitale pour la survie des organisations.
Telle que perçue par Morin E (1986), la stratégie doit :
- extraire des informations de l’océan du « bruit »,
- effectuer la représentation correcte d’une situation,
- évaluer les éventualités et élaborer des scénarios d’action.
En évoquant ces différentes étapes, cet auteur montre le rôle joué par l’intelligence stratégique
dans la prise de décision stratégique.
L’importance d’un tel concept s’explique par le lien existant entre ces différentes notions: « Le
développement de l’aptitude stratégique comporte le développement de l’aptitude à décider
laquelle dépend de l’aptitude à concevoir des alternatives. C'est-à-dire, du même coup que le
développement des possibilités de choix/décision nécessite le développement des possibilités de
connaissance » (Morin E, 1986).
Concernant l’adaptation au complexe et à l’incertain, l’intelligence apparaît aussi indispensable.
Telle qu’évoquée par Mack M (1996), l’intelligence crée des schémas c'est-à-dire, des
représentations de la manière dont les éléments qui nous arrivent de l’extérieur doivent
s’articuler, doivent correspondre à quelque chose que le système reconnaisse à partir des
connaissances organisées et stockées dans sa mémoire.
Ϯϭ
Source : http://www.reims-ms.fr/events/aim2009/pdf/Papier%2078.pdf/
WĂŐĞϲϵ
22
Source : http://www. reims-ms.fr/events/aim2009/pdf/Papier%2078.pdf/͘ En se basant sur un article intitulé
«Informé la décision ou décider de l’information », de Le Moigne JL.
WĂŐĞϳϬ
l’information suite à l’arrivée des ordinateurs. En facilitant le stockage, ces outils sont censés
manipuler des quantités d’information importantes.
En se référant au modèle de Galbraith J.R (Le Moigne J.L, 1974), l’entreprise pourra choisir
entre deux alternatives:
- l’augmentation de sa capacité cognitive à travers une utilisation judicieuse de ses matériels
informatiques,
- et la réduction du degré de complexité et d’incertitude à travers un renforcement des procédures
de surveillance dans l’organisation. Ce qui permettra de réduire la quantité d’information qu’elle
a à traiter.
Toutefois, d’autres auteurs ont aussi proposé une troisième alternative consistant essentiellement
dans l’insertion d’un processus participatif au sein de l’entreprise. Ce dernier permettra
d’accroître la quantité d’information pertinente et la capacité à la traiter.
On sait que pour améliorer la prise de décision stratégique, il faut que l’entreprise dispose des
outils.
Tout système qui répond aux besoins d’une institution de manière efficiente et permet à
l’organisation de croître sans générer de problèmes ou d’inefficacités est un bon système.
En cas de vols des matériels informatiques (ordinateurs), l’entreprise serait obligée de définir
l’objectif de mettre en place des nouveaux matériels. Mais à l’avenir, le dirigeant doit élaborer
une nouvelle stratégie de sécurisation des systèmes informatiques de l’entreprise.
Les outils et les matériels sont indispensable à la recherche d’information et à la prise de
décision stratégique, mais une communication efficace doit être recherché dans une entreprise
pour que la décision stratégique soit plus améliorée.
Dès lors qu’une organisation a des objectifs d’efficacité, et dès lors que la communication est
perçue comme ressource fondamentale, il va de soi que nombre de travaux sur la communication
n’ont pas pour seul objet de comprendre les processus en cours. Ils visent aussi à les améliorer.
Ils se manifestent soit par l’élaboration de « techniques » de la communication, soit par des
recherches qui visent à mettre en évidence les facteurs et conditions d’une bonne
communication. Ainsi, nous prendrons les sept principes de M. R Chartier24, nécessaires à la
bonne compréhension d’un message : le principe de pertinence (attendre le cadre de référence
psychologique du récepteur), le principe de simplicité, le principe de définition (définir avant de
développer), le principe de structure (organiser le message en une série d’étapes successives), le
principe de répétition (répéter les éléments clés du message), le principe de comparaison et de
contraste (procéder par association d’idées), et le principe de l’appui sélectif (attirer l’attention
sur les aspects les plus importants).
Ce qui nous intéresse encore c’est de connaitre les indicateurs qui permettent de savoir la qualité
de l’information.
- La sélection ne peut être faite que par des membres de l’entreprise qui sont parfaitement au
courant de la stratégie de l’entreprise et qui disposent de critères pour séparer les informations
pertinentes des autres.
Quant à la qualité de l’information, Lesca H (1986) définit un certain nombre d’indicateurs
repartis en quatre grands volets: la pertinence ou encore l’utilité actuelle ou potentielle,
l’actualité (la fraîcheur), la fiabilité et la richesse ou variété des informations recueillies. C’est ce
qu’on a déjà évoqué plus haut.
Il s’agit de s’ouvrir de plus en plus sur le monde externe tout en augmentant la capacité d’écoute
prospective de l’environnement, d’où l’importance de la veille stratégique. Cette dernière est
définie ainsi comme « le processus informationnel par lequel l’entreprise détecte et traite les
signaux annonciateurs d’événements susceptibles d’influer sur sa pérennité » (Lesca H et Caron
M.L, 1995). En cherchant à éviter le risque de surinformation, l’entreprise doit employer des
informations à caractère anticipatif.
Les utilisateurs d’un SI peuvent aussi être un empêchement pour améliorer une prise de décision
stratégique. C’est pourquoi, nous avons apporté quelques directives pour eux.
L’étape de la mise en œuvre est une étape pris en main par l’utilisateur des outils
informatiques (matériels et logiciels).
Cette prise en main va se faire par le biais : de formation aux manipulateurs du matériel effectué soit
par le fournisseur du matériel, soit par le fournisseur du logiciel, de formation à l’utilisation du ou
des prologiciels. Cette formation est effectuée par chaque fournisseur de prologiciel ou du logiciel
qui s’appuiera sur le manuel utilisateur dans les locaux et sur les propres matériels. Lors de la
formation, le fournisseur implantera le prologiciel en le paramétrant en fonction des caractéristiques
recherchées, c'est-à-dire en l’adaptant aux spécificités (les taxes, mode de règlement…).
D’où, la formation ou recrutement est très utile pour renforcer les compétences.
En plus, il faut motiver les utilisateurs. La qualité de la décision dépend davantage du processus
qui la produit et de la capacité des individus à utiliser des raisonnements variés, que de la
quantité ou de la sophistication de l’information mis à leur disposition.
Selon R. Reix, le succès des SI passe d’abord et surtout par des utilisateurs formés et motivés et
l’insertion des technologies de l’information dans les organisations25.
25
Source : tiré de Robert Reix : Systèmes d’information et management des organisations. Éd. Vuibert 1998
WĂŐĞϳϯ
D’après tout ce qu’on avait stipulé théoriquement, l’évaluation est une tâche très importante pour
qu’une entreprise puisse survivre.
Section 8 : Evaluation de SI
Nous pouvons remettre aussi quelques recommandations générales sur l’évaluation d’un
système d’information. L’équipe d’évaluation doit comprendre au moins deux personnes.
Comme pour tout domaine technique, une connaissance de base sur le sujet est nécessaire. Un
membre au moins de l’équipe d’évaluation doit avoir une connaissance des ordinateurs et des
logiciels en particulier du développement et du support logiciel. L’équipe doit aussi avoir une bonne
connaissance de l’organisation.
Il faut se rappeler enfin que la méthode d’évaluation d’un SI nécessite un coût que les dirigeants
d’entreprise en doit prendre encore les risques.
Bref, d’après ces différentes recommandations, les acteurs internes de l’entreprise sont très
concernés. Et le dirigeant ne peut contrôler que l’environnement interne de l’entreprise.
La troisième et dernière partie du mémoire a comme point principal l’analyse des résultats
obtenus lors de l’enquête, c'est-à-dire, une interprétation de l’outil pour prendre une décision
stratégique et d’une discussion sur les dirigeants, sur la prise de décision stratégique et sur
l’utilisation d’un SI. Enfin, nous avons émis des recommandations pour améliorer la décision
stratégique et le système d’information puisque l’activité du dirigeant consiste à s’adapter
rapidement compte tenu des évolutions nombreuses. Pour cela, nous avons formulé quelques
propositions pour les dirigeants décideurs, pour les outils à mettre en œuvre et pour les
utilisateurs du SI en se fondant à base d’expériences professionnelles d’entrepreneurs et des
recherches de nombreux auteurs en système d’information et management des organisations. La
solution sur la diminution de risque dans une prise de décision stratégique est faite pour les
grandes entreprises et PME, mais l’amélioration d’un SI pour toutes les entreprises considère tous
les coûts associés à l’acquisition, à l’installation et au fonctionnement du système.
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CONCLUSION
Notre recherche montre une très sérieuse relation qui existe entre l’information, le système
d’information et la décision stratégique. La prise de décision stratégique suscite de nombreux
questionnements auprès des dirigeants d'entreprise, parce que cette activité se caractérise souvent
par l'incertitude, voire par l'ambiguïté.
Les difficultés liées à une prise de décision stratégique que les dirigeants doivent prendre afin
de s’adapter aux évolutions actuelles sont autant de raisons à chercher les moyens et les outils
efficaces. Il en résulte de nouveaux besoins en informations et nouveaux processus de décision.
L’information est au cœur du système de gestion de l’entreprise. Son importance conduit à la
mise en place des systèmes d’information qui doivent satisfaire de nombreuses exigences de
qualité.
L’information remplit plusieurs fonctions telles que : support des processus de gestion, support
de la connaissance individuelle, instrument de communication dans l’organisation et instrument
de liaison avec l’environnement. Ces différentes fonctions sont développées ci après :
D’une part, l’information est la matière première de la décision dans tout processus de gestion.
D’autre part, elle circule à travers les structures de l’entreprise et permet ainsi la coordination et
le contrôle des activités. Ce qui nous a conduit de rechercher la communication efficace afin
d’empêcher les informations erronées et incomplètes.
Grâce aux technologies modernes, les facultés de connaissance et de relations à l’extérieur sont
démultipliées.
Le système d’information est « l’ensemble cohérent et interactif des personnes, moyens et
processus qui permettent aux personnels d’acquérir, traiter, mémoriser et communiquer des
informations »26.
Concevoir un système d’information, c’est donc de déterminer les informations pertinentes (au
sens de renseignements) à saisir, traiter, filtrer, mémoriser et de déterminer aussi les
caractéristiques techniques des moyens et des réseaux de collecte, transmission et stockage des
informations (au sens de signes). Pour assurer ces divers rôles, le SI doit réaliser successivement
quatre types d’opérations qui sont : la collecte, le stockage, le traitement et la restitution.
Collecter les données c’est mettre en place des capteurs d’informations externes et internes ;
26
Définition de Robert Reix
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instituer des procédures de saisie de données (manuelles ou informatisées) ; classer et codifier les
données pour pouvoir les regrouper, les analyser et les retrouver. Les sources d’information
collectées dans les entreprises visitées ont différentes. Ce qui nous mène à affirmer qu’il y a des
informations spécifiques selon la décision stratégique à prendre. En plus, l’adaptabilité aux
nouvelles technologies informatiques peut aider la prise de décision stratégique. Stocker c’est
mémoriser de manière stable et durable les informations ; ce qui suppose l’utilisation de moyens
techniques (archivage, disques durs,…) conservant fichiers et bases de données. Traiter les
données c’est opérer des transformations des informations primaires en informations utiles pour
la gestion, par des opérations de fusion, tri, combinaison, sélection, comparaison, calcul… Enfin
restituer les données c’est mettre en place des réseaux de transmission et d’accès aux mémoires
de stockage.
Le principal souci est donc de savoir comment améliorer une décision stratégique représentant
un degré d’incertitude élevé connue par l’environnement complexe. L’utilisation d’un système
d’information efficace était un outil que l’entreprise doit mettre en place afin de fiabiliser
l’information et d’améliorer la décision stratégique.
Après avoir parlé des apports théoriques, il a fallu passer par un cadre pratique en passant
l’enquête sur terrain. Elle parlera en premier lieu du style de management adopté par un
dirigeant, du choix du moment et de l’outil pour prendre une décision stratégique, du niveau de
satisfaction sur l’utilisation SI et de l’amélioration que l’entreprise souhaite pour l’avenir.
Les informations brutes de ce mémoire ont été récoltées et triées selon une méthodologie bien
pensée. Celle-ci est divisée en deux grandes parties majeures : la documentation et l’enquête. La
documentation est le point de départ du mémoire et a été d’une grande aide dans la recherche de
sujet et d’idées concernant le thème « La décision stratégique par l’utilisation d’un système
d’information dans une entreprise ».
Tous les documents concernant cette étude, qu’elle soit bibliographie ou webographie ont
contribué au commencement jusqu’à la finalisation du mémoire.
Mais cette partie serait inutile sans l’enquête auprès des dirigeants d’entreprise. En effet les
données primaires du mémoire viennent des enquêtes par questionnaire et de la visite
d’entreprise.
Les grandes entreprises ont été représentées par le JIRAMA qui est une société de production et
de distribution d’eau et d’électricité à Madagascar. Les PME, quant à elles, constituent la société
MADPRINT, une entreprise spécialisée en imprimerie, la société GAMO SA qui s’active sur la
production de peinture, l’hôtel KARIBOTEL qui est dans le domaine de la restauration et de
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l’hôtellerie et enfin le LPLS qui est une entreprise prestataire de service s’exerçant sur
l’éducation et sur l’offre des formations en anglais, musique et danse.
Le travail a été réalisé dans un ordre et programme bien précis qui a été résumé dans le
chronogramme des activités.
A cause de la trop grande portée du thème de décision stratégique et du système d’information,
il a été nécessaire de limiter le traitement de celui-ci à l’amélioration de décision stratégique par
l’utilisation du SI dont l’application informatique n’a pas été détaillée.
L’apport théorique et du terrain sont ensuite associés dans une partie qui sera basée sur
l’analyse des résultats de l’enquête en mettant l’accent sur les problèmes que l’entreprise pourrait
rencontrer si elle se mettait à vouloir améliorer un SI pour prendre une bonne décision
stratégique.
Donc afin de pouvoir effectuer un traitement et les analyses de résultats obtenus, il a fallu
recours au tableau à plat nous permettant de montrer des effectifs et à la représentation
graphique.
Après avoir entendu les cinq dirigeants, il est certain que le style de management adopté par un
dirigeant est lié au risque de changement surtout en ce temps d’évolution actuelle. Si gagner est
le plaisir recherché, c’est le profit qui est important ; et si c’est être moderne, on peut penser au
dirigeant qui consacre de temps à chercher les nouvelles technologies pour améliorer les activités
à part les profits que cherchent tous les dirigeants. Et si le plaisir est de s’adapter en souplesse,
c’est un peu le même cas de celui qui veut être moderne.
Le comportement humain n’est pas intégré dans le système d’information. Ce qui a été émis
comme limite de notre étude. En plus notre étude n’est pas fondée sur une application
informatique détaillée pour le développement d’un SI.
En général, le risque de la prise de décision stratégique est toujours élevé selon notre enquête.
Le Staff du DGA Eau JIRAMA affirme que la décision stratégique sans l’utilisation de SI
conduit au non réalisation de l’objectif. C’est pourquoi l’évaluation de SI est nécessaire. Il
souhaite recruter des personnes afin de mieux traiter l’information, de s’investir pour acquérir de
nouveau matériel en achetant un logiciel en cas de besoin. L’erreur en information conduit à la
diminution de résultat.
Et d’après le DGA de la société MADPRINT, la formation reste encore un moyen pour renforcer
la compétence des utilisateurs. Une erreur en information conduit à une perte et un faux
diagnostic. La décision stratégique devient une utopie sans l’utilisation d’un système
d’information.
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L’hôtel KARIBOTEL est basé en général sur le marketing de service. L’entreprise possède
plusieurs outils pour traiter et diffuser les informations de leurs clients étrangers et nationaux.
D’où les informations à collecter proviennent principalement de l’étude de marché. Sa prise de
décision stratégique est irrégulière.
Une erreur en information que ce soit incomplète ou trop nombreuse conduit à une mauvaise
stratégie.
Pour la société GAMO, elle est très satisfaite sur l’utilisation de SI. Donc, le dirigeant ne veut
que former ses personnels. Mais pour encore mieux améliorer le SI, elle s’investira pour acquérir
de nouveaux matériels et des logiciels. Sans le SI, l’information sera non exploitable. Donc
aucune décision stratégique ne pourrait être prise.
Enfin, quant au LPLS, l’entreprise n’effectue aucune évaluation de SI. Cela ne l’empêche pas de
prendre une décision stratégique une fois par an car c’est une entreprise en cours de croissance.
Les hypothèses suscitées au départ : la qualité des informations permet de réduire l’incertitude
dans une prise de décision stratégique ; réussir à mettre en place un SI efficace permet
d’améliorer la décision stratégique ont été validées lors de l’étude.
C’est à partir de ces résultats que nous pouvons émettre des recommandations pour aider les
entreprises à fiabiliser les informations par un SI fiable. Des conseils pour les entreprises qui
n’effectuent aucune évaluation du SI, qui recherche une communication efficace ont été aussi
pris en considération pour contribuer à l’amélioration de la décision stratégique.
Ces résultats nous fournissent quelques voies intéressantes pour les dirigeants nous
permettant de déceler les convergences et les divergences constatées entre la théorie et l’enquête.
Premièrement, pour tous les dirigeants enquêtés qui prennent une décision risquée, le choix du
moment de la prise de décision stratégique doit être réalisé par une sérieuse réflexion. Ensuite, il
faut penser aux outils et aux informations nécessaires et fiables en se penchant sur un diagnostic
de l’environnement de l’entreprise. Tout cela est réalisé à partir du SI fiable: des personnes
formées et motivées, des données selon les besoins, des logiciels efficaces…
Deuxièmement, pour les dirigeants qui n’effectuent aucune évaluation de SI, cette étude permet
de penser aux points d’amélioration sur le SI. Sans les actions correctives de la part des
dirigeants, les erreurs seraient toujours répétitives surtout concernant les informations. Ce qui
entrainera le risque très élevé de la décision stratégique.
Concernant les outils que les dirigeant devront mettre en œuvre, le diagnostic est tout d’abord un
outil aidant les entreprises à analyser l’environnement. Cela représente toutes les informations
permettant de connaître son environnement que ce soit interne ou externe. En plus la disposition
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des logiciels serait efficace pour le système. Ils sont de différents types mais ce qui est certain,
les entreprises auraient toujours besoin de simplifier les tâches sur tous les calculs et les
graphiques liés à la production, sur la gestion de la relation client, sur la gestion des stocks et sur
la gestion interne à l’entreprise (Ressources Humaines, administration général…). Le
développement de pro logiciel de gestion est ainsi le fondement des systèmes d’informations. On
parle ici de la mise en place des technologies de l’information et de communication qui doit être
une préoccupation de tous les dirigeants compte tenu de l’évolution actuelle.
Ce qui nous intéresse encore s’appuie surtout aux utilisateurs d’un SI. Le recrutement peut être
une solution commune à toutes les entreprises. Mais les dirigeants ne doivent pas se moquer
aussi de la motivation et formation de ces utilisateurs. La formation est, comme toujours, une
condition nécessaire. Mais le nombre d'informaticiens bien formés est notoirement insuffisant.
C’est pourquoi les dirigeants très satisfait du SI sont peu nombreux.
Quant au choix stratégique le plus adéquat, le dirigeant doit découler d’une évaluation des
stratégies envisagées sur la base d’une combinaison des outils d’aide à la décision d’essence
aussi bien heuristique que scientifique faisant appel à la technologie de l’information.
En poursuivant cette démarche, on suppose que le développement de l’intelligence stratégique
est une condition nécessaire pour rattraper tout retard en termes d’acquisition de connaissances et
pour maitriser par la suite la complexité environnementale.
En résumé, les critères de qualité des informations sont connus par sa pertinence, sa fiabilité,
sa précision, sa rapidité͕ sa confidentialité et sa valeur. D’après Louart (1994), la décision est le
choix d’une solution ou d’une orientation à partir d’information et de critères qui aident à
comparer entre elles plusieurs possibilités. On peut avoir ces qualités par une communication
efficace et par l’utilisation d’un système d’information efficace.
Dans la société d'information d'aujourd'hui, les systèmes de gestion des informations fiables
sont une ressource stratégique vitale qui soutient les processus d'affaires solide et efficace de
prise de décision. L’utilisation d’un système d’information efficace est connue par l’amélioration
des matériels, la disposition des logiciels nécessaire, la formation et motivation des utilisateurs.
Tout cela peut conduire à réduire les risques voire améliorer la prise de décision stratégique. Le
SI aide à la prise de décision stratégique car il assiste dans la mise en œuvre de la stratégie de
l’entreprise. Comme l'un des piliers de la technologie de l'information, des systèmes de bases de
données facilitent la capture, le traitement, la gestion et l'analyse des données de façon structurée
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et contrôlée qui peuvent fournir des renseignements opportuns à la fois stratégique et un aperçu
des tendances historiques.
Ainsi d’autres risques pourraient encore apparaitre car il est fort probable que l’amélioration
d’un SI nécessite un coût. Ce qui nous permet de dire que les activités du dirigeant, même au
commencement de la création de l’entreprise, sont toujours perçues au travers des risques.
Pourtant la solution étant de prévoir et de savoir minimiser les risques associés.
viii
BIBLIOGRAPHIE
¾ Ouvrages académiques :
1989, 329 P ;
Décembre1993 ;
Paris 1991 ;
Vuibert 1998.
Département Gestion ;
Département Gestion.
¾ Webographie :
• http://www.lamicrofinance.org/files/17939_file_SIG_cadre_evaluation.pdf,
2011 ;
2011 ;
• http://www.assonordnet.fr/adreg/Publications.htm;
• http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Information&action=edit§ion=1,
• http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=D%C3%A9cision&action=edit§ion
• http://hamid.bachir.pagesperso-orange.fr/man-1/06-decision-et-processus.pdf,
• http://www.performancezoom.com/php;
• http://www.surfeco21.com/wp-conteruploads/2009/10-pyrastrat.gif͘
• http://www.reims-ms.fr/events/aim2009/pdf/Papier%2078.pdf/
xi
ANNEXE 1
ENTRANTS
POTENTIEL
Menaces de nouveaux entrants
CONCURRENTS
Pouvoirs de négociation Pouvoir de négociation
DU SECTEUR
des fournisseurs des clients
FOURNISSEURS CLIENTS
Rivalité
SUBSTITUTS
Source : Tiré de C. Mouilleseaux, Gestion économique, Ed. Foucher, Paris 1999, 192pages
xii
ANNEXE 2:
TAUX DE CROISSANCE
Fort
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Faible
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PART DE
Source : Cours 3ème année, Organisation Stratégique, année 2010, Département Gestion
xiii
ANNEXE 3
QUESTIONNAIRE D’ENQUÊTE
Entreprise :……………..
1. Quel plaisir recherchez vous dans vos travails en tant que dirigeant(e) de l’entreprise?
(si plusieurs réponses, hiérarchisez par ordre d’importance, 1 pour le plus important)
Gagner
Être moderne
Être apprécié
Travailler en sécurité
S’adapter en souplesse
2. Est-ce que vous avez déjà pris une décision stratégique dans l’entreprise ?
Oui
Pas encore: pourquoi ? …………
→ Si la réponse est oui,
3. Préciser en quel moment prenez-vous une décision stratégique?
Plus d’une fois par an
Une fois par an
Au moins 1 fois tous les 2 à 3 ans
Au moins 1 fois tous les 5ans et plus
Irrégulièrement
4. Le niveau de risque de la prise de décision stratégique vous semble :
Très élevé
Assez élevé
Faible
Aucun risque
5. Quel (s) outil (s) mettez-vous en œuvre pour prendre une décision stratégique ?
……….
6. Avez-vous déjà entendu ce que signifie le système d’information ?
Oui
Non
→ Si la réponse est oui,
xiv
Vos personnels
Les matériels
informatiques
Les logiciels
20. Quel était le niveau de satisfaction sur le choix que vous avez effectué ?
Satisfaisant
Assez satisfaisant
Pas satisfaisant
21. Pour vous quels pourraient être les conséquences de la décision stratégique sans
l’utilisation d’un système d’information ?.......................................................................
22. Auriez-vous des remarques à ajouter pour fiabiliser un système d’information dans
l’entreprise ? ………………………………………………………
xvii
ANNEXE 4
ORGANIGRAMME DE MADPRINT
PDG
DG
DGA
Sécrétaire
DAF Directeur
Directeur Commercial
Technique
ANNEXE 5
Source : http://www.jirama.mg/index.php?w=scripts&f=telecharger_dpesitew.php&act=org
xix
ANNEXE 6
'ZEd^ddhd/Z
DE'Z
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xx
ANNEXE 7
DG
DIRECTION DAF
PRODUCTION
Service
commercial Production Personnel Comptabilité
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