Cours de Comptabilite Approfondie. Iam
Cours de Comptabilite Approfondie. Iam
Cours de Comptabilite Approfondie. Iam
IAM
PROF : M. SALIA
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CHAPITRE I : LES OPERATIONS EN MONNAIES ETRANGERES
INTRODUCTION
Dans le cadre de ses échanges commerciaux, l'entreprise entretient des relations avec l'étranger et
les partenaires hors de la zone CFA. Toutes opérations à terme faites en monnaies étrangères
peuvent entraîner des fluctuations du fait de l'évolution des cours. Elles sont celles qui
portent sur les transactions effectuées dans des unités monétaires autres que celles en vigueur dans
les Etats membres de l’OHADA (F CFA pour les pays membre de l’UEMOA et ceux de la
communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, la CEMAC) .La valeur des
éléments d’actif et de passif issue des différentes transactions est influencée par la fluctuation du
cours en devises. Le problème qui se pose alors est de savoir comment évaluer les biens, les
créances, la trésorerie- actif et les dettes issus des différentes transactions à leur dénouement, c’est-à-
dire à la date du règlement ou d’encaissement. Les règles d’évaluations et de comptabilisations
applicables en la matière ont été définies par les articles 51 à 58 du système comptable OHADA.
Le SYSCOA OHADA a défini des règles précises applicables aux éléments d'actif. Il
distingue alors :
- le cas des biens (immobilisations, titres et les stocks) ;
- le cas des créances, dettes et disponibilités.
I.1.1. PRINCIPE
Les opérations d'importations entraînent soit des pertes de change (qui s'enregistrent dans le
compte "676 pertes de change") ou des gains de change (qui s'enregistrent dans le compte "776 gains
de change").
- On a une perte de change dans les conditions suivantes : CJ – CI >0. On a donc un écart
positif donc défavorable. Cet écart s'enregistre donc au débit du compte "676" pour constater
le supplément de prix payé ;
- On a un gain de change dans le cas suivant : CJ – CI < 0.On a donc un écart favorable et
s'enregistre au crédit du compte "776" pour constater de règlement.
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date
2X Comptes Immobilisations VOHT
4451 ETAT,TVA récupérable sur immobilisation TVA
481 Fournisseurs d'investissement PRIX ACHAT
4426 DD HT
Droits de douane
TVA
4441 Etat TVA DUE FAA
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)
date
4426 droit de douane DD HT
4441 TVA DUE TVA
401 fournisseur FAA
banque total
521
(règlement droit de douane, TVA, FAA)
Date
Fournisseur d’investissement Solde
481 perte de change
676 perte
521 banque dette
(règlement de la dette)
date
2X Comptes Immobilisations VOHT
4451 ETAT,TVA récupérable sur immobilisation TVA
481 Fournisseurs d'investissement PRIX ACHAT
4426 DD HT
Droits de douane
TVA
4441 Etat TVA DUE FAA
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)
date
4426 droit de douane DD HT
4441 TVA DUE TVA
401 fournisseur FAA
banque total
521
(règlement droit de douane, TVA, FAA)
Date
481 Solde
Fournisseur d’investissement
776 Gain de change gain
521 banque dette
(règlement de la dette)
NB : La TVA se calcule sur la valeur des frais accessoires d'achat y compris les droits de douane,
dans le cas contraire pas de TVA. Elle s’enregistre au crédit du compte « 4441 Etat, crédit de TVA »
ou « 442 Etat, Autres impôts et taxes ». Mais il peut y arrivé qu’elle soit calculée sur le prix d’achat du
bien. Dans ces conditions la valeur unitaire en F CFA sera HT. Logiquement les frais accessoires et
la TVA sont toujours réglés au comptant, ce qui nous permet d’ignorer le compte 401 dans les
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différents enregistrements. Par ailleurs en lieu et place du compte 401, l’on pouvait aussi utiliser le
compte 471 créditeurs divers.
REMARQUE : La TVA pouvait être aussi payée par obligation cautionnée, en ce moment on utilisera
le compte « 4491 Etat, obligation cautionnée » en lieu et place du compte « 4441 ou 442
».En rappel les droits de douanes sont toujours réglés au comptant.
APPLICATIONN°1 :
La société SOL CONFORT achète à crédit le 08/01/N un four industriel auprès de son fournisseur
Sud-Africain la KWAZUZU à 300 000 Rands. Cours du jour : 1 Rand = 100 F CFA. Taux de
TVA 18%. Frais accessoires d'achat : 10 000 000F CFA dont droits de douane 4 000 000F HT.
- le 08/03/N, elle règle la moitié de sa dette fournisseur : Cours du jour : 1rand =105 F CFA
- le 05/05/N, elle règle le solde de sa dette : Cours du jour : 1 rand = 99 F CFA.
NB : les frais accessoires et la TVA sont réglés au comptant par chèque bancaire aux
fournisseurs locaux.
TRAVAILAFAIRE :
Passer au journal de la société toutes les écritures relatives à l’acquisition du
matériel.
APPLICATIONN° 2 :
Une entreprise a acquis une machine-outil aux Etats-Unis auprès d’un fournisseur pour 400 000
dollars USD le 01/04/N. Lors de la commande le 20/03/N une avance de 280 000 dollars USD avait
été versée. Le solde est payable le 30/04/N à la livraison.
TRAVAILAFAIRE :
Sachant que le dollar est passé de F CFA 608 le 20/03 F CFA à 601 le 30/ 04, passer les
écritures jugées nécessaires.
II. OPERATIONSD’ACHATSDEBIENSETDESERVICESENDEVISES
II.1. ACHATSDEBIENSETSERVICES
Les opérations d’achats de biens ou de services en monnaies étrangères suivent la même logique
d’enregistrement des opérations comptables. Dans ces conditions on peut avoir les écritures
suivantes :
Date
60. comptes d’achats
4452 Etat, TVA récupérable sur achat
6015 Frais sur achat HT
4453 Etat, TVA sur transport
4454 Etat, TVA récupérables sur services
4426 Droits de douane
4441 Etat TVA DUE
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)
date
APPLICATIONN°1 :
Le 01/05/N l'entreprise SOL CONFORT a acheté des marchandises auprès d'un fournisseur
AMERICAIN pour une valeur de 1000 dollars (US) payable pour 50% au comptant, 25% à 30 jours, le
solde payable à 60 jours.
le cours du dollar (USD) est de 750 F le 01/05/N ;
le 01/06/ N il est de 760 F et de 745 F le 01/07/N.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer ces opérations du 01/05 au 01/07/N.
APPLICATIONN°2 :
- le 21/01/N achat à crédit de matières premières à une société Américaine pour 28 900 dollars US
dont droits de Douane 5 000 000F. Le dollar US valait 620 F CFA.
- Le 09/02/N règlement du fournisseur. Le dollar valait 650 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Passer les écritures relatives à cette opération.
APPLICATIONN°3 :
Achats de marchandises pour 1000 Livres Sterling le 01/04/N. le cours de la livre Sterling est de 850
F CFA dont droits de douane 153 000 FHT. Lors de l'inventaire au 31/12/N le cours de la Livre
est de 900 FCFA.
TRAVAILAFAIRE
1. Enregistrer l'achat au 01/04/N
2. Régulariser la dette à l'inventaire ainsi que les autres écritures nécessaires.
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Comptabilité
Approfondie
EXERCICEN°4 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 20/05/N, des marchandises auprès d’un fournisseur
américain pour 30 000 dollars US : cours du jour 1 dollar US est égal à 500F CFA HT. Frais
de transport HT 500 000
réglés ce jour contre chèque bancaire ainsi que la TVA.
Le 20 /06/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 dollar est égal à
580 F CFA ; Le 20 /07/N : règlement du solde de la dette : cours du jour 1 dollar
est égal à 450 F CFA.
NB : l’opération est assujettie à la TVA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.
EXERCICEN°5 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 1/03/N, des matières premières auprès d’un
fournisseur anglais pour 200 000 livres : cours de la livre est égal à 100F CFA HT.
Le 1 /04/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 livre est égal à 105 F
CFA ;
Le 1 /05/N : règlement de la moitié du solde de la dette : cours du jour, 1 livre est
égal à 85 F CFA ;
Le 25/05/N+1 règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 livre est égal
110 CF CFA. NB : l’opération n’est pas assujettie à la TVA et le cours de la livre au
31/12/N est de 120 F CFA.
EXERCICEN°6 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 01/04/N, des marchandises auprès d’un fournisseur
Sud Africain pour 200 000 rands : cours du jour 1 rand est égal à 100F CFA HT. Frais de
transport HT 1 500 000F et droits de douanes HT 2 500 000F. Les frais accessoires
d’achats et la TVA sont réglés ce jour contre chèque bancaire.
Le 01 /06/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 rand est égal à
180 F CFA ; Le 01 /07/N : règlement des ¾ du solde de la dette : cours du jour 1
rand est égal à 85 F CFA. Le 31/12/N la dette existe dans nos livres ; cours du jour
1 rands est égal à 125 CFA.
Le 01 /02/N+1 : règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 rand est égal à
90 F CFA. NB : l’opération est assujettie à la TVA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.
EXERCICEN°7 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 1/07/N, des services auprès d’un fournisseur
Japonais pour
500 000 yens : cours du 1 yen est égal à 50F CFA HT.
Le 1 /08/N : règlement du tiers de la dette : cours du jour 1 yen est égal à 45 F CFA ;
Le 1 /11/N : règlement des 3/4 du solde de la dette : cours du jour, 1 yen est égal à 65 F
CFA ;
le 31/12/N la dette existe dans nos livres elle est évaluée à 60 F CFA et 45 FCFA le
31/12/N+1. Le 25/05/N+2 règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 yen est
égal 40 F CFA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.
Opérations de Crédit – 1 M.SALIA
Bail
Comptabilité
Approfondie
II.2. VENTESDEBIENSETSERVICES
Les ventes de biens ou de services en devises étrangères suivent aussi la même logique
d’enregistrement de vente en comptabilité. Ces opérations ne seront jamais assujettiesàlaTVA
dans la mesure où elles concernent des clients qui sont hors du pays. Dans ces conditions
on a les écritures suivantes à régulariser : Lors du règlement ou l'encaissement on peut
constater une perte ou un gain de change certain. Ils sont enregistrés respectivement dans les
comptes 676 pertes de change ou 776 gains de change.
Date
411 Client hors UEMOA
70. VENTE …
(vente ……….)
Date
521 Banque
(676) perte
(776) Gain de change
411 client
(encaissement de la créance)
NB : LesVentes à L'exportationsontExonéréesdeTVA.
APPLICATIONN° 1 :
La société FASO MEKA a vendu à un client AMERICAIN pour une valeur de 1 500 dollars
(US) le 04/01/N des marchandises. Le cours du dollar est de 780 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération au journal.
APPLICATIONN°2 :
Vente de marchandises à un client à l'étranger pour une valeur de 3 000 Livres au 01/04/N le
cours de la Livre est 150 F CFA.
Lors de l'inventaire au 31/12/N le cours de la Lire est 175 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
1. Enregistrer la vente au 01/04/N
2. Régularisation de la créance à l'inventaire ainsi que l’écriture du 01/01/N+1.
APPLICATIONN°3 :
Le 07/01/N vente de marchandises à Hubert pour 23 000 dollars US à crédit. Le dollar US
valait 636 F CFA. Le 20/01/N règlement du client Hubert, le dollar valait 650 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération chez le fournisseur.
APPLICATIONN°4 :
La société Burkinabé de coton a vendu le 01/03/N du coton brut pour 200 000 dollars (cours
CFA 750)
payable à terme, comptabilisés au cours de FCFA 800 à la clôture de l’exercice au 31/12/N.
Hypothèse N°1 : la créance est réglée le 30/06/N+1 au cours de 725 FCFA ;
APPLICATIONN° 5 :
La société FASO MEKA a vendu à un client Ghanéen pour une valeur de 5 000 cedis le
01/01/N des marchandises. Le cours du cedis est de 400 F CFA. A cette date, encaissement de
la créance des ¼ contre chèque postal.
Le 1/06/N le client règle les ¾ du solde de sa dette, cours du cedis 350 F CFA ;
Le 1/08/N encaissement du reliquat de la créance client, cours du cedis 425 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération au journal.
I. GENERALITES
Le contrat de crédit bail est un cas particulier de financement par emprunt. C'est une opération
par laquelle un établissement financier loue un bien mobilier ou immobilier à une entreprise, mais
le contrat est souvent assortit d'une option d'achat à un prix déterminer d'avance. Dans le
contrat de crédit bail, le bailleur demeure propriétaire du bien ou de l’immobilisation loué tant que
l’utilisateur ou le locataire n’a pas levé l’option d’achat. Mais à la levée de l’option d’achat, le
locataire devient propriétaire du bien.
Economiquement, l'opération peut être analysée comme:
- acquisition d'un bien par l'entreprise;
- remboursement ou paiement d'un emprunt correspondant.
Le locataire a donc le choix entre trois (03) options à l'échéance du contrat. Il peut soit :
acheter le bien à la valeur fixée contractuellement (levée de l'option)
renouveler le contrat de location de bien (non levé de l'option mais continuité de la
location du bien)
Restituer le bien (non levée de l'option).
Le bailleur n'est donc qu'un intermédiaire financier.
Les TVA facturées sur les loyers, redevances ou annuités par le bailleur sont déductibles par le
preneur. On distingue généralement :
- Le crédit bail mobilier : Correspondant à la location ou acquisition d'un bien meuble;
- Le crédit bail immobilier : Correspondant à la location ou à l'acquisition d'un bien
immobilier.
Dans l’ouvrage de base du droit comptable OHADA,il a ete precisé que « le mode de
comptabilisation avec retraitement ne s’impose aux entreprises que pour les
immobilisations dont la valeur d’entrée excède 5% du total brut des immobilisations à
l’actif (comptes 21. à 27.)
II. PRINCIPE ET MODALITES
La souscription du contrat est comptabilisée :
- Comme une acquisition d'un bien et s'enregistre donc à l'actif du bilan de l'entreprise
locataire, cela signifie que l'entreprise est propriétaire d'un bien. Ce bien entre donc dans
l'entreprise à son coût d'achat sans TVA ;
- Comme un emprunt et s'enregistre au passif à la valeur de l'emprunt.
Une fois entrée dans le patrimoine de l'entreprise, le bien et l'emprunt correspondant suivent une
vie normale comme les éléments de même nature c'est à dire le bien au niveau de l'actif immobilisé
et l'emprunt au niveau de la dette financière.
Le bien est amortit (cas général) sur sa durée normale d'utilisation et selon les choix
économiques pour l'amortissement des biens de même type acquis en propriété (compte 22, 23,
24 etc.).
L'emprunt est suivit dans un compte d'emprunt équivalent de crédit bail (compte 172 ou 173) qui se
décompose en annuités successives qui sont les redevances ou loyers (et l'option finale supposée
être exercée par l'entreprise).
En rappel, les annuités sont composées de l'amortissement de l'emprunt (remboursement) et des
intérêts de l'emprunt.
III. QUELQUES AVANTAGES
Le contrat de crédit bail :
- Permet de financer les biens à 100%. Quelque fois les sociétés de crédit bail exigent de la
part des locataires des avances généralement égales à 20% de la valeur du bien et qui
seront remboursées au terme du contrat;
- Ne permet pas d'élever la capacité d'endettement d'une entreprise;
- Les loyers versés sont fiscalement déductibles;
- Met le locataire à l'abri des risques et des incertitudes liées aux opérations de revente de
bien acquis.
- Met le locataire à l'abri du risque d'obsolescence liée à la détention de bien susceptible d'être
dépassés par la rapidité technologique.
IV. QUELQUES INCONVENIENTS
- coût financier parfois élevé et cher ;
- risque de perte des avances en cas de résiliation avant terme du contrat.
V. AUTRES ASPECTS LIES AUX CONTRATS DE CREDIT- BAIL
Si la valeur d’achat (coût d’achat) d’un bien pris en contrat de crédit bail est inférieur à 5%
du total brut des immobilisations, on considérera ce contrat comme étant un contrat de
simple location de biens.
Si la somme des petits contrats de locations représentent ensemble plus de 20% des
immobilisations, il faut les retraiter, mais globalement et de façon très simplifiée : le total
de leurs redevances est à ventiler de façon quasi forfaitaire en intérêts et dotations aux
amortissements des biens.
VI. SCHEMA FINANCIER DE L'OPERATION ET TABLEAU D'AMORTISSEMENT DE L'EMPRUNT.
le tableau d'amortissement financier de l’emprunt :
Le montage financier de l'opération est toujours basé sur l'hypothèse de levée de l'option par
l'entreprise. Par cette hypothèse, et pour toute la durée d'utilisation, l'entreprise se trouve dans la
position et le poids des risques du matériel : entretien, maintenance, meilleure utilisation etc.
Le paiement de la redevance peut être mensuel, mais le plus souvent, pour les emprunts à long
terme (stable), elle peut être bimensuel, trimestrielle, semestrielle ou annuelle.
Illustrons le tableau financier par un exemple.
EXEMPLE :
Une entreprisse souscrit à un contrat de crédit bail le 30/09/200N pour l'obtention d'une machine
de fabrication (que l'entreprise de crédit bail achète pour ce but) d'une durée normale d'utilisation
de 10 ans.
Le prix total d'acquisition et d'installation de ce matériel et indiqué dans le contrat est de 100 000
000 F CFA HT. Le contrat porte sur une durée de 8 ans et fait mention d'un taux de contrat de
13,5 % et prévoit :
- La possibilité pour l'entreprise d'acheter le bien à l'issue de la 8ème année (30/09/N+8)
moyennant le versement d'une somme égale à 5% de la valeur initiale.
- Le paiement des redevances annuelles de début de période d'une valeur de 19 061 530 F
HT; La première payée le 30/09/N
- Le bien sera amortit linéairement sur sa durée de vie.
a) LE SCHEMA FINANCIER DE L'OPERATION
Les informations recueillies dans l'énoncé permettent d'écrire pour l'emprunt le schéma financier
suivant :
30/09/N 30/09/N+1 30/09/N+2 30/09/N+3 30/09/N+4 30/09/N+5 30/09/N+6 30/09/N+7 30/09/N+8
L = a1 L = a2 L = a3 L = a4 L = a5 L = a6 L = a7 L = a8 P
Définition des différents paramètres :
Soient :
VO = valeur d'entrée du bien égale à 100 000 000F CFA HT ;
L= a = Redevance (ou leasing) = 19 061 530 F HT payée en début de période ;
P = le prix de rachat (levée de l'option) = 5 000 000F HT.
On constate que :
- L'emprunt de 100 000 000F est contracté le 30/09/200N ;
- Le paiement de la 8ème annuité le 30/09/N+8 d'une valeur de 5 000 000F ;
- i = 13,5 % taux apparent.
b) RECHERCHE DU TAUX DE L'EMPRUNT EQUIVALENT (TAUX REEL)
Le taux de 13,5% fixé par la société de crédit- bail est un taux généralement faible (marketing
financier), il y a lieu donc de déterminer le vrai taux.
Pour déterminer le taux réel de l'emprunt, nous allons utiliser une hypothèse : c'est l'hypothèse
du cas général du TIR (Taux Interne de Rentabilité).
Complétons donc la définition de nos paramètres par l'option d'avance au locataire.
D'où A= avance.
Remarque:
L'avance est une opération qui s'effectue avant l'achat proprement dit. Par conséquent, elle est
sans TVA.
- s'il s'agit des annuités de début de période, on posera donc la formule suivante :
1-(1+i)-(n-1)
VO = a 1+ + P (1 +i)-n
i
1-(1+i)-n
VO = a + P (1 +i)-n
i
d
i = i1 + (i2- i1) x
∆
1 – (1, 1525) -7
-8
VO = 19 061 530 1+ + 5 000 000 (1, 1525)
0, 1525
VO = 99 380 672,92
14,75 100 627 074,3
d
d
i = i1 + (i1- i2) x
i 100 000 000 ∆ ⇒ ∆
15,25 99 380 672,92
VERIFICATION
-7
1 – (1,15)
VO = 19 061 530 1+ 5 000 000 (1, 15)-8
0,15
2. Compte d'immobilisation VO HT
25. Comptes d’avance Avance
172/3 Emprunts de CB mobilier ou immobilier Solde
(acquisition du bien)
d°
31/12/N
681 Dotations aux amortissements d'exploitation Amort.
28. Compte d'amortissements Amort.
(constatation de la charge)
d°
172/3 E.EC.B Mobilier ou immobilisation Amort financier
672 Intérêts des loyers de CB Mobilier ou immob. Intérêts financiers
623 Redevances de CBM/I Annuités
(retraitement de la redevance)
d°
d°
APPLICATION N°2
La société SOL CONFORT et DECOR souscrit à un contrat de crédit bail le 01/10/2000 pour
l'achat d'un matériel industriel ayant les caractéristiques suivantes :
- durée du contrat = 4 ans ;
- la valeur du contrat = 22 000 000 F HT ;
- Avance effectuée par la société SOL CONFORT le 01/09/2000 contre chèque BRS
N°708; montant 6 750 000 F ;
- la durée de vie du bien = 5 ans
- redevance annuelle constantes = 4 500 000 F HT ;
- la date de jouissance des intérêts à un taux à déterminer est le 1er/10 de chaque
année ;
- prix de levée d'option d'achat est 915 000 F HT à la 4ème année ;
- versement de la 1ère annuité dès la signature du contrat le 1er/10/00.
TRAVAIL A FAIRE
1. Calculer le taux de rentabilité interne ;
2. Présenter les tableaux financiers et d'amortissement du bien ;
3. Présenter toutes les écritures comptables au Journal Classique.
- La possibilité pour l'entreprise d'acheter le bien à l'issue de la sixième année (le 30/06/N+6),
moyennant le versement d'une somme égale à 6% du solde soit 12 000 000 HT.
TRAVAIL A FAIRE
Analyser cette opération de crédit bail puis régulariser toutes les écritures au journal de
HAGE MATERIAUX.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux semestriel équivalent
2. Déterminer le montant de la semestrialité
3. Passer au journal toutes les écritures de régularisation et d'inventaire.
EXERCICE N°1
La SOCIETE SOL CONFORT & DECOR désire acquérir en crédit-bail un matériel de transport
d'une valeur de 6 000 000 F avec une durée normale d'utilisation de 5 ans. Le bien sera amortit
en système linéaire. Elle le fait acheter par BURKINA-BAIL le 01/04/N. Les redevances
semestrielles de crédit-bail de XF payables le 01/04 et le 01/10 de chacune des années, la
première le 01/10/N.
A la fin de la 4ème année (le 01/10/N+3) la valeur de rachat est de 500 000 F HT. La durée du
contrat est de 4 ans. Le taux réel annuel de l'emprunt est de 17,5%.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux semestriel équivalent ;
2. Déterminer le montant de la semestrialité ;
3. Passer au journal toutes les écritures de régularisation nécessaires.
EXERCICE N°2
La société FGZ-TRADING désire acquérir en crédit-bail un Matériel de production d'une
valeur de 45 000 000 HT avec une durée normale d'utilisation de 8 ans.
Elle le fait acheter par la BURKINA-BAIL dès le 01/07/20N. Les redevances annuelles du crédit-
bail s'élèvent à 13 000 000 HT pendant 4 ans à compter du 01/07/20N. A la fin de la 5ème année
(au 01/07/20N+5) la valeur de rachat est de 3 000 000. Le taux mentionné au contrat (taux
apparent) est de 14%.
NB : le taux réel est compris entre 14% et 15%.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux réel équivalent ;
2. Passer les écritures nécessaires au titre de l'exercice N et celles du 01/01/20N+1 au
01/07/20N+2.
SSS
PROF : SALIA
Le plan comptable général entend par contrat pluri- exercice le contrat portant sur la
réalisation d’un bien, d’un service, ou d’un ensemble de biens et /ou de services dont
l’exécution s’étale sur au moins deux (02) exercices. Les travaux ou services qui ont déjà fait
l’objet de facturation définitive de contrats seront donc écartés. Il s’agit là de contrats qui
n’ont pas encore été totalement exécutés à l’inventaire et qui concernent plusieurs exercices.
I. LA METHODE A L’ACHEVEMENT.
I.1. Principe
C’est une méthode qui permet de prendre en compte dans le résultat de l’exercice qui
s’achève la valeur totale des travaux effectués ou des services réalisés. Cela est l’application
stricte de l’un des principes préconisés par le sysCOHADA, à savoir le principe de la
prudence. Ce principe parait si important qu’il a été quelque peu privilégié par rapport aux
autres, dans la mesure où il est cité le premier, et cité seul, dès le début du règlement,
article 3 : « La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes ». Il s’agit d’éviter
de transférer sur l’avenir, donc sur les exercices futurs, des risques mesurables nés de
l’activité ou des
évènements de l’exercice.
EXEMPLE N°1 :
Une entreprise a signé l’année N un contrat dont l’exécution des travaux se déroulera de
l’année N + 2 à l’année N + 5 ; le prix est fixé dans le contrat, avec des clauses de révision.
Avant l’arrêt des comptes de l’exercice N, on s’aperçoit dans l’entreprise que ce contrat, que
l’on croyait être bénéficiaire, sera en fait déficitaire de 100.000.000 FCFA. Le principe de
prudence fait obligation d’enregistrer, dans le résultat de l’exercice N, l’intégralité de cette
perte future.
EXEMPLE N°2 :
On constate en fin d’exercice N une Plus – Value de 1.000.000 FCFA sur des titres de
placements A, cotés ; à la même date une Moins – Value de 200.000 FCFA sur des titres
B, cotés. L’application du principe de prudence conduit à ne pas comptabiliser la plus value
(ici 1.000.000 FCFA), mais fait obligation de constater la moins – value de 200.000 FCFA.
Au 31 / 12 / N on passera donc l’écriture suivante :
SSS
PROF : SALIA
I.2.1.EXERCICES DE TERMINAISON
Au cours de l’exercice de terminaison ou de réalisation effective de travaux ou de services, il
y a lieu de passer les opérations suivantes :
Ecritures au cours de l’exercice de terminaison. Elles sont au nombre de deux : Il
s’agit de :
la comptabilisation du chiffre d’affaires global (ou total) de l’opération réalisée ;
la comptabilisation de l’écriture de réalisation des différentes charges
supportées au cours de l’exercice.
411 Clients CA
6. Comptes de charge X
445 s
Etats TVA récupérable X
401/5. Compte de Tiers ou de Trésorerie X
(Comptabilisation des charges)
SSS
PROF : SALIA
Clients
394 Dépréciation des produits en cours Prov.Antéri
ou (Virement des avances reçus)
395 Prov. Antéri
759 Prov.
Dépréciation des services en cours
(Annulation provision)
SSS
(1) Il s’agit là du cumul des travaux ou services réalisés au cours des
exercices antérieurs.
EXERCICE 1 :
L’entreprise FASO CULTURE a signé en mars N un contrat de 300 000 000 sur les
exercices N et N + 1 (durée prévue 16 mois).
A la clôture de l’exercice N, il est constaté que le montant des En – cours, soit 100.000.000
FCFA.
Travail à Faire : Passer au journal de FASO CULTURE les différentes écritures
de régularisation des années N et N +1
EXERCICE N° 2
I. DEFINITION ET PRINCIPES
Une subvention est une aide. Il s’agit d’espèces d’argent ou de bien remis à fonds perdu à un
individu ou à une société ou à un organisme par l’Etat ou les collectivités publiques ou encore
locales. Les avances sont des sommes d’argent mis à la disposition de l’entreprise par les
associés, l’Etat ou d’autres organismes soumis à des conditions particulières de remboursement.
Date achat
2. Compte d’immobilisation CA HT
4451 Etat, TVA récupérable / immobilisation TVA
Fournisseur d’investissement
(acquisition de l’immobilisation)
date
5. Compte de trésorerie Subv
(encaissement de la subvention)
APPLICATION N°1 :
Le 30/01/2000 la société SOL CONFORT et DECOR sise à OUIDI se voit attribuer par l’Etat
Burkinabé une subvention au taux de 50% destinée à financer l’acquisition du matériel informatique
dont le coût HTVA est de 100 000 000F et d’un terrain à bâtir valant 40 000 000F.
TRAVAIL A FAIRE
Enregistrer au livre journal de SOL CONFORT et DECOR les différentes écritures.
d°
681 Dotation aux amortissements d’exploitation Amort.
28X Amortissement des immobilisations Amort.
(constatation de la charge)
NB :
Eléments Calculs
APPLICATION N°3 :
La société industrielle FASO GENERALE obtient le 1er/03/2001 une subvention d’équipement de
TRAVAIL A FAIRE
a) Passer les écritures d’acquisition des biens au journal ;
b) Passer les écritures au 31/12/2001 et 31/12/2002 ;
c) Passer les écritures relatives à la cession.
Démarche à suivre :
ELEMENTS
3. reprise de la subvention
quote - part n'
x
10 12
Avec n’ = nombre de mois que le bien a passé dans l’entreprise au cours de la période
considérée.
- Soit sur une durée fixée par le contrat attribuant la subvention pendant laquelle
l’entreprise n’a pas le droit de céder l’immobilisation (clause d’inaliénabilité).
- Soit à défaut de la clause contractuelle en 10 fractions égales.
N = 10, convention globale d’amortissement des subventions retenues par les Etats
membres de l’UEMOA.
En rappel, si le bien subventionné a été cédé avant sa durée de vie, il y a lieu de calculer la
VCN de la subvention et solder définitivement le compte "14".
D 14X C
Reprises des subventions Montant total de la subvention
SC : VCN
31/12/200N
14X Subvention d’équipements VCN
865 Reprise de subvention VCN
(pour solde de la subvention)
Date
Date
5X Compte de trésorerie X
4495 Etat, subvention d’exploitation à
ou récupérer X
4582 Organisme internat subvention à
récupérer
(encaissement de la subvention)
31/12/N
71 Subvention d’exploitation X
133 Valeur ajoutée X
(reprise de la subvention)
Date
ELEMENTS MONTANTS
Le 01/07/2000:
Net à payer, moitié contre billet à ordre échéant 6 mois, 90 000 000
Ce matériel MX200 a été subventionné à 75% de sa valeur Hors Taxes par la mairie
de
Ouagadoug
ou.
La subvention a été reçue le 28/06/2000 (bon de trésor N°005570 MO), somme directement vir
ée dans le compte banque de SOBFEL à ECOBANK.
TRAVAIL A FAIRE
N°1
M. SALIA
CHAPITRE PERSONNEL EXTERIEUR
De manière générale, le personnel d’une entreprise représente l’ensemble personnes travaillant
pour le compte de l’entreprise. Il s’en suit généralement un lien de subordination juridique et
économique. Ce personnel peut être déclaré ou non à la sécurité sociale ou aux impôts. Du fait, de
l’absence d’une définition par la législation burkinabé et par le SYSCOA ou l’OHADA comptable,
le vocable personnel intérimaire présente des contours assez flous.
Néanmoins, nous pouvons d’ores et déjà exclure du personnel intérimaire, les intermédiaires
qui sont liés à l’entreprise par un contrat de prestations comme l’expert comptable, l’avocat,
le conseil fiscal ou le conseil informatique. Ceux-ci exerçant des professions libérales, sont
plutôt rémunérés par des honoraires comptabilisés dans le compte 632 « rémunérations des
intermédiaires et des conseils ».
• La comptabilisation des opérations relatives au personnel intérimaire s’effectue
couramment en deux grandes étapes.
la naissance de la dette (fin de période généralement)
APPLICATION
Pour faire face à un surcroit d’activité sur un de ses chantiers dont le délai de réception
approche, la société burkinabè des travaux publics (SBTP) a fait appel le 01/04/N à une main
d’œuvre intérimaire auprès d’une de ses sociétés sœurs implantée à Accra, au Ghana. Cette
société a détaché deux personnes à Ouaga qui ont travaillé durant 2mois. La prestation
M. SALIA
facturée en cours d’exercice tous frais compris s’élèvent à 10 800 000 F CFA hors taxes
(TVA=18%)
• TAF : Passer les écritures jugées nécessaires
01.04.N
637 Rémunérations du personnel extérieur 10 800 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services 1 944 000
466 Groupe, compte courant 12 744 000
31.12.N
667 Rémunérations transférées de personnel extérieur 10 800 000
637 Rémunérations de personnel extérieur 10 800 000
M. SALIA