Cours de Comptabilite Approfondie. Iam

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COMPTABILITE APPROFONDIE

IAM

Prof : SALIA CHEICK

PROF : M. SALIA
1
CHAPITRE I : LES OPERATIONS EN MONNAIES ETRANGERES

INTRODUCTION

Dans le cadre de ses échanges commerciaux, l'entreprise entretient des relations avec l'étranger et
les partenaires hors de la zone CFA. Toutes opérations à terme faites en monnaies étrangères
peuvent entraîner des fluctuations du fait de l'évolution des cours. Elles sont celles qui
portent sur les transactions effectuées dans des unités monétaires autres que celles en vigueur dans
les Etats membres de l’OHADA (F CFA pour les pays membre de l’UEMOA et ceux de la
communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale, la CEMAC) .La valeur des
éléments d’actif et de passif issue des différentes transactions est influencée par la fluctuation du
cours en devises. Le problème qui se pose alors est de savoir comment évaluer les biens, les
créances, la trésorerie- actif et les dettes issus des différentes transactions à leur dénouement, c’est-à-
dire à la date du règlement ou d’encaissement. Les règles d’évaluations et de comptabilisations
applicables en la matière ont été définies par les articles 51 à 58 du système comptable OHADA.
Le SYSCOA OHADA a défini des règles précises applicables aux éléments d'actif. Il
distingue alors :
- le cas des biens (immobilisations, titres et les stocks) ;
- le cas des créances, dettes et disponibilités.

I.1. LESACQUISITIONS D’IMMOBILISATIONS

I.1.1. PRINCIPE

Les immobilisations incorporelles, corporelles et financières libellées en devises sont


comptabilisées pour leur valeur d’acquisition converties en F CFA au cours du jour d’acquisition.
Les amortissements sont calculés sur cette valeur. La perte ou le gain de change dégagé lors de la
sortie de l’immobilisation du patrimoine constitue un élément du résultat financier.
La valeur d'entrée est comptabilisée par conversion en francs CFA de leur montant exprimé en devise
sur la base du cours de change du jour d'acquisition. La différence entre le prix facturé converti en
CFA et le prix effectivement payé du fait de la variation de la devise est considérée comme une
charge ou un produit financier.

I.1.2 COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS

Les opérations d'importations entraînent soit des pertes de change (qui s'enregistrent dans le
compte "676 pertes de change") ou des gains de change (qui s'enregistrent dans le compte "776 gains
de change").
- On a une perte de change dans les conditions suivantes : CJ – CI >0. On a donc un écart
positif donc défavorable. Cet écart s'enregistre donc au débit du compte "676" pour constater
le supplément de prix payé ;
- On a un gain de change dans le cas suivant : CJ – CI < 0.On a donc un écart favorable et
s'enregistre au crédit du compte "776" pour constater de règlement.

CJ = cours du jour (cours à la date de


règlement) CI = cours initial (cours à la date
d'achat).

Hypothèse : charge ou perte : cours initial < cours du jour

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date
2X Comptes Immobilisations VOHT
4451 ETAT,TVA récupérable sur immobilisation TVA
481 Fournisseurs d'investissement PRIX ACHAT
4426 DD HT
Droits de douane
TVA
4441 Etat TVA DUE FAA
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)

date
4426 droit de douane DD HT
4441 TVA DUE TVA
401 fournisseur FAA
banque total
521
(règlement droit de douane, TVA, FAA)
Date
Fournisseur d’investissement Solde
481 perte de change
676 perte
521 banque dette
(règlement de la dette)

Hypothèse : produit ou gain: cours initial > cours du jour

date
2X Comptes Immobilisations VOHT
4451 ETAT,TVA récupérable sur immobilisation TVA
481 Fournisseurs d'investissement PRIX ACHAT
4426 DD HT
Droits de douane
TVA
4441 Etat TVA DUE FAA
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)

date
4426 droit de douane DD HT
4441 TVA DUE TVA
401 fournisseur FAA
banque total
521
(règlement droit de douane, TVA, FAA)
Date
481 Solde
Fournisseur d’investissement
776 Gain de change gain
521 banque dette
(règlement de la dette)

NB : La TVA se calcule sur la valeur des frais accessoires d'achat y compris les droits de douane,
dans le cas contraire pas de TVA. Elle s’enregistre au crédit du compte « 4441 Etat, crédit de TVA »
ou « 442 Etat, Autres impôts et taxes ». Mais il peut y arrivé qu’elle soit calculée sur le prix d’achat du
bien. Dans ces conditions la valeur unitaire en F CFA sera HT. Logiquement les frais accessoires et
la TVA sont toujours réglés au comptant, ce qui nous permet d’ignorer le compte 401 dans les

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différents enregistrements. Par ailleurs en lieu et place du compte 401, l’on pouvait aussi utiliser le
compte 471 créditeurs divers.
REMARQUE : La TVA pouvait être aussi payée par obligation cautionnée, en ce moment on utilisera
le compte « 4491 Etat, obligation cautionnée » en lieu et place du compte « 4441 ou 442
».En rappel les droits de douanes sont toujours réglés au comptant.

APPLICATIONN°1 :
La société SOL CONFORT achète à crédit le 08/01/N un four industriel auprès de son fournisseur
Sud-Africain la KWAZUZU à 300 000 Rands. Cours du jour : 1 Rand = 100 F CFA. Taux de
TVA 18%. Frais accessoires d'achat : 10 000 000F CFA dont droits de douane 4 000 000F HT.
- le 08/03/N, elle règle la moitié de sa dette fournisseur : Cours du jour : 1rand =105 F CFA
- le 05/05/N, elle règle le solde de sa dette : Cours du jour : 1 rand = 99 F CFA.
NB : les frais accessoires et la TVA sont réglés au comptant par chèque bancaire aux
fournisseurs locaux.
TRAVAILAFAIRE :
Passer au journal de la société toutes les écritures relatives à l’acquisition du
matériel.

APPLICATIONN° 2 :
Une entreprise a acquis une machine-outil aux Etats-Unis auprès d’un fournisseur pour 400 000
dollars USD le 01/04/N. Lors de la commande le 20/03/N une avance de 280 000 dollars USD avait
été versée. Le solde est payable le 30/04/N à la livraison.
TRAVAILAFAIRE :
Sachant que le dollar est passé de F CFA 608 le 20/03 F CFA à 601 le 30/ 04, passer les
écritures jugées nécessaires.

II. OPERATIONSD’ACHATSDEBIENSETDESERVICESENDEVISES

II.1. ACHATSDEBIENSETSERVICES
Les opérations d’achats de biens ou de services en monnaies étrangères suivent la même logique
d’enregistrement des opérations comptables. Dans ces conditions on peut avoir les écritures
suivantes :

Date
60. comptes d’achats
4452 Etat, TVA récupérable sur achat
6015 Frais sur achat HT
4453 Etat, TVA sur transport
4454 Etat, TVA récupérables sur services
4426 Droits de douane
4441 Etat TVA DUE
401 fournisseur
(acquisition d'immobilisation)

date

4426 droit de douane


4441 TVA DUE
401 fournisseur
521 banque
(règlement droit de douane, TVA, FAA)
Date
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Fournisseur d’investissement
401 perte
(676) Gain de change
(776) banque
521 (règlement de la dette)

NB : Les achats peuvent être assujettis à la TVA.


Les dettes et créances sont converties sur la base du dernier cours de change connu. A la date
de clôture des comptes, les différentes conversions dégagées par l'ajustement des valeurs à
l'inventaire ne sont pas compensées mais inscrites dans deux comptes d'attente.
478 écarts de conversion actifs
479 écarts de conversion passifs.
Les pertes latentes (diminution d'un élément de l’actif ou augmentation d'un élément du
passif) sont enregistrées au débit du compte 478 par le crédit des comptes de dettes ou de
créances concernées.
Les gains latents (diminution d'un élément du passif ou augmentation d'un élément d'actif sont
portés au crédit du compte 479 par les débits des comptes de dettes ou de créances concernés.

APPLICATIONN°1 :
Le 01/05/N l'entreprise SOL CONFORT a acheté des marchandises auprès d'un fournisseur
AMERICAIN pour une valeur de 1000 dollars (US) payable pour 50% au comptant, 25% à 30 jours, le
solde payable à 60 jours.
le cours du dollar (USD) est de 750 F le 01/05/N ;
le 01/06/ N il est de 760 F et de 745 F le 01/07/N.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer ces opérations du 01/05 au 01/07/N.

APPLICATIONN°2 :
- le 21/01/N achat à crédit de matières premières à une société Américaine pour 28 900 dollars US
dont droits de Douane 5 000 000F. Le dollar US valait 620 F CFA.
- Le 09/02/N règlement du fournisseur. Le dollar valait 650 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Passer les écritures relatives à cette opération.

APPLICATIONN°3 :
Achats de marchandises pour 1000 Livres Sterling le 01/04/N. le cours de la livre Sterling est de 850
F CFA dont droits de douane 153 000 FHT. Lors de l'inventaire au 31/12/N le cours de la Livre
est de 900 FCFA.
TRAVAILAFAIRE
1. Enregistrer l'achat au 01/04/N
2. Régulariser la dette à l'inventaire ainsi que les autres écritures nécessaires.

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EXERCICEN°4 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 20/05/N, des marchandises auprès d’un fournisseur
américain pour 30 000 dollars US : cours du jour 1 dollar US est égal à 500F CFA HT. Frais
de transport HT 500 000
réglés ce jour contre chèque bancaire ainsi que la TVA.
Le 20 /06/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 dollar est égal à
580 F CFA ; Le 20 /07/N : règlement du solde de la dette : cours du jour 1 dollar
est égal à 450 F CFA.
NB : l’opération est assujettie à la TVA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.

EXERCICEN°5 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 1/03/N, des matières premières auprès d’un
fournisseur anglais pour 200 000 livres : cours de la livre est égal à 100F CFA HT.
Le 1 /04/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 livre est égal à 105 F
CFA ;
Le 1 /05/N : règlement de la moitié du solde de la dette : cours du jour, 1 livre est
égal à 85 F CFA ;
Le 25/05/N+1 règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 livre est égal
110 CF CFA. NB : l’opération n’est pas assujettie à la TVA et le cours de la livre au
31/12/N est de 120 F CFA.

TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.

EXERCICEN°6 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 01/04/N, des marchandises auprès d’un fournisseur
Sud Africain pour 200 000 rands : cours du jour 1 rand est égal à 100F CFA HT. Frais de
transport HT 1 500 000F et droits de douanes HT 2 500 000F. Les frais accessoires
d’achats et la TVA sont réglés ce jour contre chèque bancaire.
Le 01 /06/N : règlement de la moitié de la dette : cours du jour 1 rand est égal à
180 F CFA ; Le 01 /07/N : règlement des ¾ du solde de la dette : cours du jour 1
rand est égal à 85 F CFA. Le 31/12/N la dette existe dans nos livres ; cours du jour
1 rands est égal à 125 CFA.
Le 01 /02/N+1 : règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 rand est égal à
90 F CFA. NB : l’opération est assujettie à la TVA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.

EXERCICEN°7 :
Une entreprise burkinabè a acheté le 1/07/N, des services auprès d’un fournisseur
Japonais pour
500 000 yens : cours du 1 yen est égal à 50F CFA HT.
Le 1 /08/N : règlement du tiers de la dette : cours du jour 1 yen est égal à 45 F CFA ;
Le 1 /11/N : règlement des 3/4 du solde de la dette : cours du jour, 1 yen est égal à 65 F
CFA ;
le 31/12/N la dette existe dans nos livres elle est évaluée à 60 F CFA et 45 FCFA le
31/12/N+1. Le 25/05/N+2 règlement du reliquat de la dette : cours du jour 1 yen est
égal 40 F CFA.
TAF : Enregistrer les différentes écritures au journal.
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II.2. VENTESDEBIENSETSERVICES
Les ventes de biens ou de services en devises étrangères suivent aussi la même logique
d’enregistrement de vente en comptabilité. Ces opérations ne seront jamais assujettiesàlaTVA
dans la mesure où elles concernent des clients qui sont hors du pays. Dans ces conditions
on a les écritures suivantes à régulariser : Lors du règlement ou l'encaissement on peut
constater une perte ou un gain de change certain. Ils sont enregistrés respectivement dans les
comptes 676 pertes de change ou 776 gains de change.

Date
411 Client hors UEMOA
70. VENTE …

(vente ……….)

Date
521 Banque
(676) perte
(776) Gain de change
411 client
(encaissement de la créance)

NB : LesVentes à L'exportationsontExonéréesdeTVA.

APPLICATIONN° 1 :
La société FASO MEKA a vendu à un client AMERICAIN pour une valeur de 1 500 dollars
(US) le 04/01/N des marchandises. Le cours du dollar est de 780 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération au journal.

APPLICATIONN°2 :
Vente de marchandises à un client à l'étranger pour une valeur de 3 000 Livres au 01/04/N le
cours de la Livre est 150 F CFA.
Lors de l'inventaire au 31/12/N le cours de la Lire est 175 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
1. Enregistrer la vente au 01/04/N
2. Régularisation de la créance à l'inventaire ainsi que l’écriture du 01/01/N+1.

APPLICATIONN°3 :
Le 07/01/N vente de marchandises à Hubert pour 23 000 dollars US à crédit. Le dollar US
valait 636 F CFA. Le 20/01/N règlement du client Hubert, le dollar valait 650 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération chez le fournisseur.

APPLICATIONN°4 :
La société Burkinabé de coton a vendu le 01/03/N du coton brut pour 200 000 dollars (cours
CFA 750)
payable à terme, comptabilisés au cours de FCFA 800 à la clôture de l’exercice au 31/12/N.
Hypothèse N°1 : la créance est réglée le 30/06/N+1 au cours de 725 FCFA ;

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Hypothèse N°2 : la créance subsiste au 31 /12 /N+1, le cours du dollar à cette
date est de 710 F CFA.. TRAVAILAFAIRE :
Passer au journal toutes les écritures jugées nécessaire.

APPLICATIONN° 5 :
La société FASO MEKA a vendu à un client Ghanéen pour une valeur de 5 000 cedis le
01/01/N des marchandises. Le cours du cedis est de 400 F CFA. A cette date, encaissement de
la créance des ¼ contre chèque postal.
Le 1/06/N le client règle les ¾ du solde de sa dette, cours du cedis 350 F CFA ;
Le 1/08/N encaissement du reliquat de la créance client, cours du cedis 425 F CFA.
TRAVAILAFAIRE
Enregistrer cette opération au journal.

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Chapitre 2 : LA COMPTABILISATION DES CONTRATS DE CREDIT BAIL

I. GENERALITES
Le contrat de crédit bail est un cas particulier de financement par emprunt. C'est une opération
par laquelle un établissement financier loue un bien mobilier ou immobilier à une entreprise, mais
le contrat est souvent assortit d'une option d'achat à un prix déterminer d'avance. Dans le
contrat de crédit bail, le bailleur demeure propriétaire du bien ou de l’immobilisation loué tant que
l’utilisateur ou le locataire n’a pas levé l’option d’achat. Mais à la levée de l’option d’achat, le
locataire devient propriétaire du bien.
Economiquement, l'opération peut être analysée comme:
- acquisition d'un bien par l'entreprise;
- remboursement ou paiement d'un emprunt correspondant.
Le locataire a donc le choix entre trois (03) options à l'échéance du contrat. Il peut soit :
acheter le bien à la valeur fixée contractuellement (levée de l'option)
renouveler le contrat de location de bien (non levé de l'option mais continuité de la
location du bien)
Restituer le bien (non levée de l'option).
Le bailleur n'est donc qu'un intermédiaire financier.
Les TVA facturées sur les loyers, redevances ou annuités par le bailleur sont déductibles par le
preneur. On distingue généralement :
- Le crédit bail mobilier : Correspondant à la location ou acquisition d'un bien meuble;
- Le crédit bail immobilier : Correspondant à la location ou à l'acquisition d'un bien
immobilier.
Dans l’ouvrage de base du droit comptable OHADA,il a ete precisé que « le mode de
comptabilisation avec retraitement ne s’impose aux entreprises que pour les
immobilisations dont la valeur d’entrée excède 5% du total brut des immobilisations à
l’actif (comptes 21. à 27.)
II. PRINCIPE ET MODALITES
La souscription du contrat est comptabilisée :
- Comme une acquisition d'un bien et s'enregistre donc à l'actif du bilan de l'entreprise
locataire, cela signifie que l'entreprise est propriétaire d'un bien. Ce bien entre donc dans
l'entreprise à son coût d'achat sans TVA ;
- Comme un emprunt et s'enregistre au passif à la valeur de l'emprunt.
Une fois entrée dans le patrimoine de l'entreprise, le bien et l'emprunt correspondant suivent une
vie normale comme les éléments de même nature c'est à dire le bien au niveau de l'actif immobilisé
et l'emprunt au niveau de la dette financière.

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Le bien est amortit (cas général) sur sa durée normale d'utilisation et selon les choix
économiques pour l'amortissement des biens de même type acquis en propriété (compte 22, 23,
24 etc.).
L'emprunt est suivit dans un compte d'emprunt équivalent de crédit bail (compte 172 ou 173) qui se
décompose en annuités successives qui sont les redevances ou loyers (et l'option finale supposée
être exercée par l'entreprise).
En rappel, les annuités sont composées de l'amortissement de l'emprunt (remboursement) et des
intérêts de l'emprunt.
III. QUELQUES AVANTAGES
Le contrat de crédit bail :
- Permet de financer les biens à 100%. Quelque fois les sociétés de crédit bail exigent de la
part des locataires des avances généralement égales à 20% de la valeur du bien et qui
seront remboursées au terme du contrat;
- Ne permet pas d'élever la capacité d'endettement d'une entreprise;
- Les loyers versés sont fiscalement déductibles;
- Met le locataire à l'abri des risques et des incertitudes liées aux opérations de revente de
bien acquis.
- Met le locataire à l'abri du risque d'obsolescence liée à la détention de bien susceptible d'être
dépassés par la rapidité technologique.
IV. QUELQUES INCONVENIENTS
- coût financier parfois élevé et cher ;
- risque de perte des avances en cas de résiliation avant terme du contrat.
V. AUTRES ASPECTS LIES AUX CONTRATS DE CREDIT- BAIL
Si la valeur d’achat (coût d’achat) d’un bien pris en contrat de crédit bail est inférieur à 5%
du total brut des immobilisations, on considérera ce contrat comme étant un contrat de
simple location de biens.
Si la somme des petits contrats de locations représentent ensemble plus de 20% des
immobilisations, il faut les retraiter, mais globalement et de façon très simplifiée : le total
de leurs redevances est à ventiler de façon quasi forfaitaire en intérêts et dotations aux
amortissements des biens.
VI. SCHEMA FINANCIER DE L'OPERATION ET TABLEAU D'AMORTISSEMENT DE L'EMPRUNT.
le tableau d'amortissement financier de l’emprunt :
Le montage financier de l'opération est toujours basé sur l'hypothèse de levée de l'option par
l'entreprise. Par cette hypothèse, et pour toute la durée d'utilisation, l'entreprise se trouve dans la
position et le poids des risques du matériel : entretien, maintenance, meilleure utilisation etc.
Le paiement de la redevance peut être mensuel, mais le plus souvent, pour les emprunts à long
terme (stable), elle peut être bimensuel, trimestrielle, semestrielle ou annuelle.
Illustrons le tableau financier par un exemple.

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EXEMPLE :
Une entreprisse souscrit à un contrat de crédit bail le 30/09/200N pour l'obtention d'une machine
de fabrication (que l'entreprise de crédit bail achète pour ce but) d'une durée normale d'utilisation
de 10 ans.
Le prix total d'acquisition et d'installation de ce matériel et indiqué dans le contrat est de 100 000
000 F CFA HT. Le contrat porte sur une durée de 8 ans et fait mention d'un taux de contrat de
13,5 % et prévoit :
- La possibilité pour l'entreprise d'acheter le bien à l'issue de la 8ème année (30/09/N+8)
moyennant le versement d'une somme égale à 5% de la valeur initiale.
- Le paiement des redevances annuelles de début de période d'une valeur de 19 061 530 F
HT; La première payée le 30/09/N
- Le bien sera amortit linéairement sur sa durée de vie.
a) LE SCHEMA FINANCIER DE L'OPERATION
Les informations recueillies dans l'énoncé permettent d'écrire pour l'emprunt le schéma financier
suivant :
30/09/N 30/09/N+1 30/09/N+2 30/09/N+3 30/09/N+4 30/09/N+5 30/09/N+6 30/09/N+7 30/09/N+8

L = a1 L = a2 L = a3 L = a4 L = a5 L = a6 L = a7 L = a8 P
Définition des différents paramètres :
Soient :
VO = valeur d'entrée du bien égale à 100 000 000F CFA HT ;
L= a = Redevance (ou leasing) = 19 061 530 F HT payée en début de période ;
P = le prix de rachat (levée de l'option) = 5 000 000F HT.
On constate que :
- L'emprunt de 100 000 000F est contracté le 30/09/200N ;
- Le paiement de la 8ème annuité le 30/09/N+8 d'une valeur de 5 000 000F ;
- i = 13,5 % taux apparent.
b) RECHERCHE DU TAUX DE L'EMPRUNT EQUIVALENT (TAUX REEL)
Le taux de 13,5% fixé par la société de crédit- bail est un taux généralement faible (marketing
financier), il y a lieu donc de déterminer le vrai taux.
Pour déterminer le taux réel de l'emprunt, nous allons utiliser une hypothèse : c'est l'hypothèse
du cas général du TIR (Taux Interne de Rentabilité).
Complétons donc la définition de nos paramètres par l'option d'avance au locataire.
D'où A= avance.
Remarque:
L'avance est une opération qui s'effectue avant l'achat proprement dit. Par conséquent, elle est
sans TVA.

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Posons l'hypothèse générale de détermination du TIR. On aura:


VO – A =a1(1 + i)0 + a2(1 + i)-1 + a3(1 + i)-2 + a4(1 + i)-3 + a5(1 + i)-4 + a6(1 + i)-5 + a7(1 + i)-6+ a8(1 +
i)-7 + P(1 + i) –8 x A (1 + t)n (1 + i)n + P (1 + i)-n
Si A= 0
VO = a +a (1+i)-1 + ……………………+ a (1+i)-6 + a (1+i)-7 + P (1 + i) -n
Cela nous permet d'aboutir à l'actualisation d'une suite d'annuités constantes de début de
période en progression géométrique de raison (1 +i) et de premier terme "a".
D'où : 1-(1+i)-(n-1)
-n
VO = a + a + P (1 +i)
i
1-(1+i)-(n-1)
VO = a 1+ + P (1 +i)-n
i

En se référant à l'exemple, nous pourrions donc poser la formule suivante :


1-(1+i)-(8-1)
VO = a 1+ + P (1 +i)-8
i
EN RESUME :

- s'il s'agit des annuités de début de période, on posera donc la formule suivante :

1-(1+i)-(n-1)
VO = a 1+ + P (1 +i)-n
i

- si on a des annuités de fin de période, on aura donc la formule suivante :

1-(1+i)-n
VO = a + P (1 +i)-n
i

DETERMINONS LE TAUX DE RENTABILITE INTERNE OU LE TAUX REEL DE L'EMPRUNT (TIR)


Soient :
VO = Montant de l'emprunt = 100 000 000
i = taux réel de l'emprunt
a = redevance annuelle
n = 8 ans (durée du contrat)
Nous savons que le taux de 13,5 % donné dans le contrat est un taux apparent (du marketing
financier).
Par conséquent, il nous revient de déterminer le taux réel. Pour ce faire, il suffit de choisir deux
(02) taux qui encadrent le TIR c'est à dire :

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d
i = i1 + (i2- i1) x

SELON L'APPLICATION ON AURA :


Si i = 14,75% on a :
1 – (1, 1475) - 7
-8
VO = 19 061 530 1+ + 5 000 000 (1, 1475)
0, 1475
VO = 100 627 074,3
Si i = 15,25% on a :

1 – (1, 1525) -7
-8
VO = 19 061 530 1+ + 5 000 000 (1, 1525)
0, 1525

VO = 99 380 672,92
14,75 100 627 074,3
d
d
i = i1 + (i1- i2) x
i 100 000 000 ∆ ⇒ ∆
15,25 99 380 672,92

100 627 074,3 – 100 000 000 627 074,3


i = 14,75 + (15,25 – 14,75) ⇒ i = 14,75 + 0,5 x
100 627 074,3 – 99 380 672,92 1 246 401,418

i = 14,75 + 0,250053 d'où


i = 15%

VERIFICATION
-7
1 – (1,15)
VO = 19 061 530 1+ 5 000 000 (1, 15)-8
0,15

VO = 100 000 004,4 ≈ 100 000 000


Tableau Financier
L
Période K restant dû Intérêts Amort. Annuités Intérêts
courus
30/09/N= 0 100 000 000 - 19 061 530 19 061 530 3 035 192
30/09/N+1 = 1 80 938 470 12 140 770 6 920 760 19 061 530 2 775 664
30/09/N+2 = 2 74 017 710 11 102 657 7 958 873 19 061 530 2 477 206
30/09/N+3 = 3 66 058 837 9 908 826 9 152 704 19 061 530 2 133 980
30/09/N+4 = 4 56 906 133 8 535 920 10 525 610 19 061 530 1 739 270
30/09/N+5 = 5 46 380 523 6 957 078 12 104 452 19 061 530 1 285 353
30/09/N+ 6= 6 34 276 071 5 141 411 13 920 119 19 061 530 763 348
30/09/N+7 = 7 20 355 952 3 053 393 16 008 137 19 061 530 163 043
30/09/N+8 = 8 4 347 815 652 172 4 347 815 5 000 000 -
- - 57 492 227 100 000 000 157 492 227

Opérations de Crédit – 8 M.SALIA


Bail
Comptabilité
Approfondie

Tableau d'amortissement linéaire du bien


Années VO Taux % Amort. Cumul Amort. VCN
31/12/N 100 000 000 10% 2 500 000 2 500 000 97 500 000
31/12/N+1 100 000 000 10% 10 000 000 12 500 000 87 500 000
31/12/N+2 100 000 000 10% 10 000 000 22 500 000 77 500 000
31/12/N+3 100 000 000 10% 10 000 000 32 500 000 67 500 000
31/12/N+4 100 000 000 10% 10 000 000 42 500 000 57 500 000
31/12/N+5 100 000 000 10% 10 000 000 52 500 000 47 500 000
31/12/N+ 6 100 000 000 10% 10 000 000 62 500 000 37 500 000
31/12/N+7 100 000 000 10% 10 000 000 72 500 000 27 500 000
31/12/N+8 100 000 000 10% 10 000 000 82 500 000 17 500 000
31/12/N+9 100 000 000 10% 10 000 000 92 500 000 7 500 000
31/12/N+10 100 000 000 10% 7 500 000 100 000 000 0

VII. LES ECRITURES COMPTABLES


Les enregistrements concernent deux (02) séries d'écritures,
qui sont :
les écritures relatives à la date d'achat:
Date de l’avance
25. Avances et acomptes sur commande Avance
5. d'immobilisation Avance
Compte de trésorerie
(constatation de l'avance)
Date
d’acquisiti

2. Compte d'immobilisation VO HT
25. Comptes d’avance Avance
172/3 Emprunts de CB mobilier ou immobilier Solde
(acquisition du bien)

623 Redevances de CB mobilier ou immobilier Annuité

4454 Etat TVA récupérable / services Extérieurs TVA Annuité


521 Banque TTC
(constatation de la redevance)

NB : l'enregistrement de l'acquisition se fait sans la TVA.


SELON L'APPLICATION ON AURA :
Enregistrement par rapport à l'énoncé
30/09/N

241 Matériel et outillage 100 000 000

100 000 000


173 E.C.B Mobilier
(achat du bien)

623 Redevance de C.B Mobilier 19 061 530


3 431 075
4454 Etat, TVA Récupérable / Service extérieur
22 492 605
521 Banque
(paiement de la redevance)

Opérations de Crédit – 9 M.SALIA


Bail
Comptabilité
Approfondie

Les écritures d'inventaire :


Elles sont au nombre de trois (03) , qui sont :
l'écriture d'amortissement du bien ;
l'écriture de retraitement de la redevance ;
l'écriture de régularisation des intérêts courus.

31/12/N
681 Dotations aux amortissements d'exploitation Amort.
28. Compte d'amortissements Amort.
(constatation de la charge)

172/3 E.EC.B Mobilier ou immobilisation Amort financier
672 Intérêts des loyers de CB Mobilier ou immob. Intérêts financiers
623 Redevances de CBM/I Annuités
(retraitement de la redevance)

6721/2 Intérêts des loyers CBM/I Intérêts courus


1762/3 Intérêts courus des emprunts Intérêts courus
(retraitement de l'immobilisation couru)

SELON L’APPLICATION N°1 : enregistrement des écritures au 31/12/N


31/12/N
681 Dotations aux amortissements d'exploitations 2 500 000
2841 Amortissements de matériel et outillage 2 500 000
(constatation de la charge)

672 Intérêts dans loyers de CB mobilier 0


173 E.E.C.B mob 19 061 530
623 Redevances de CBM 19 061 530
(retraitement de la redevance)

6722 Intérêts dans loyers CB Mobiliers 3 035 192
1763 I.C des emprunts 3 035 192
(régularisation de l'I.C)

Opérations de Crédit – 1 M.SALIA


Bail 0
Comptabilité
Approfondie
REMARQUE :
Chaque 01/01/, il y a lieu de passer l’écriture d’annulation des Intérêts courus de la manière
suivante :

1762/3 I.C des emprunts IC


6722 IC
Intérêts dans loyers CB Mobiliers
(annulation de l’Intérêt courus)

VIII. LES ECRITURES DE LA LEVEE DE L’OPTION D’ACHAT


En cas de levée de l’option finale d’achat par le preneur, ce dernier devient juridiquement
propriétaire du bien. Si l'option d'achat est levée, on enregistre le paiement du prix de la dernière
redevance convenue, c'est à dire le prix de l'option d'achat (P) stipulé dans le contrat .
623 Redevance de CB Mobilier Prix HT
4454 Etat TVA récupérable / service extérieur TVA
521 Banque Prix TTC
(paiement de la dernière redevance)

SELON L'APPLICATION : Ecriture de la levée de l'option d'achat


30/09/N+8
623 Redevance de CB Mobilier 5 000 000
4454 521 Etat TVA récupérable / service extérieur 900 000
Banque 5 900 000
(Levée de l'option d'achat)

Opérations de Crédit – 1 M.SALIA


Bail 1
Comptabilité
Approfondie

APPLICATION N°2
La société SOL CONFORT et DECOR souscrit à un contrat de crédit bail le 01/10/2000 pour
l'achat d'un matériel industriel ayant les caractéristiques suivantes :
- durée du contrat = 4 ans ;
- la valeur du contrat = 22 000 000 F HT ;
- Avance effectuée par la société SOL CONFORT le 01/09/2000 contre chèque BRS
N°708; montant 6 750 000 F ;
- la durée de vie du bien = 5 ans
- redevance annuelle constantes = 4 500 000 F HT ;
- la date de jouissance des intérêts à un taux à déterminer est le 1er/10 de chaque
année ;
- prix de levée d'option d'achat est 915 000 F HT à la 4ème année ;
- versement de la 1ère annuité dès la signature du contrat le 1er/10/00.
TRAVAIL A FAIRE
1. Calculer le taux de rentabilité interne ;
2. Présenter les tableaux financiers et d'amortissement du bien ;
3. Présenter toutes les écritures comptables au Journal Classique.

Opérations de Crédit – 10 M. SALIA


Bail 10
Comptabilité
Approfondie
APPLICATION N°3 : Cas des loyers de fin de période
La société FASO MEKA souscrit un contrat de crédit- bail le 30/09/00 pour l'obtention d'un matériel
de fabrication d'une durée normale d'utilisation de 6 ans 8 mois. Le montant du contrat est estimé
à 4 500 000. Le contrat de crédit bail porte sur une durée de 5 ans et fait mention d'un taux
réel d'emprunt de 16% l'an et prévoit :
- le versement d'une redevance annuelle constante le 30/09 de chacune des années, la
première le 30/09/01 d'un montant à déterminer ;
- la possibilité pour l'entreprise d'acheter le bien à l'issue de la cinquième année (le 30/09/06)
Moyennant le versement d'une somme égale à 1 062 000 F TTC.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le montant de l'annuité ;
2. Passer au journal de FASO MEKA toutes les écritures de régularisation.

APPLICATION N °4 : Cas des loyers de début de période


La société HAGE MATERIAUX souscrit un contrat de crédit bail le 30/06/N pour l'obtention d'un
mobilier de bureau (que la société de crédit- bail achète dans ce but) d'une durée normale
d'utilisation de 6 ans 8 mois.
Le prix total d'acquisition est 300 000 000 F HT, TVA 18%.
A la date du 27/06/N, la société fait une avance de 100 000 000 F CFA contre chèque bancaire
BCB.
Le contrat de crédit bail porte sur une durée de 6 ans et fait mention d'un taux de contrat de 12%
l'an; il prévoit;
- Le versement d'une redevance annuelle de N à N + 5 d'un montant de 44 762 000 F HT

- La possibilité pour l'entreprise d'acheter le bien à l'issue de la sixième année (le 30/06/N+6),
moyennant le versement d'une somme égale à 6% du solde soit 12 000 000 HT.
TRAVAIL A FAIRE
Analyser cette opération de crédit bail puis régulariser toutes les écritures au journal de
HAGE MATERIAUX.

Opérations de Crédit – 11 M. SALIA


Bail 11
PROF : SALIA

APPLICATION N°6 : Cas de loyers semestriels de fin de période


La société SOL CONFORT ET DECOR désire acquérir en crédit bail un four industriel d'une
valeur de
24 000 000 F avec une durée d'utilisation de 6 ans 8 mois qui sera amortit en système dégressif.
Elle le fait acheter par BURKINA BAIL le 30/06/2000.Les redevances semestrielles de crédit-bail
de X Francs sont payables le 30/06/ et le 31/12 de chaque année, la première le 31/12/00.
A la fin de la 5ème année (le 30/06/05), la valeur de rachat est de 2 000 000 F HT. La durée du
contrat est de 5 ans. Le taux réel de l'emprunt est de 15 % l'an.

TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux semestriel équivalent
2. Déterminer le montant de la semestrialité
3. Passer au journal toutes les écritures de régularisation et d'inventaire.

EXERCICE N°1
La SOCIETE SOL CONFORT & DECOR désire acquérir en crédit-bail un matériel de transport
d'une valeur de 6 000 000 F avec une durée normale d'utilisation de 5 ans. Le bien sera amortit
en système linéaire. Elle le fait acheter par BURKINA-BAIL le 01/04/N. Les redevances
semestrielles de crédit-bail de XF payables le 01/04 et le 01/10 de chacune des années, la
première le 01/10/N.
A la fin de la 4ème année (le 01/10/N+3) la valeur de rachat est de 500 000 F HT. La durée du
contrat est de 4 ans. Le taux réel annuel de l'emprunt est de 17,5%.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux semestriel équivalent ;
2. Déterminer le montant de la semestrialité ;
3. Passer au journal toutes les écritures de régularisation nécessaires.

EXERCICE N°2
La société FGZ-TRADING désire acquérir en crédit-bail un Matériel de production d'une
valeur de 45 000 000 HT avec une durée normale d'utilisation de 8 ans.
Elle le fait acheter par la BURKINA-BAIL dès le 01/07/20N. Les redevances annuelles du crédit-
bail s'élèvent à 13 000 000 HT pendant 4 ans à compter du 01/07/20N. A la fin de la 5ème année
(au 01/07/20N+5) la valeur de rachat est de 3 000 000. Le taux mentionné au contrat (taux
apparent) est de 14%.
NB : le taux réel est compris entre 14% et 15%.
TRAVAIL A FAIRE
1. Déterminer le taux réel équivalent ;
2. Passer les écritures nécessaires au titre de l'exercice N et celles du 01/01/20N+1 au
01/07/20N+2.

SSS
PROF : SALIA

CHAPITRE 3 : LES CONTRATS PLURI – EXERCICES

Le plan comptable général entend par contrat pluri- exercice le contrat portant sur la
réalisation d’un bien, d’un service, ou d’un ensemble de biens et /ou de services dont
l’exécution s’étale sur au moins deux (02) exercices. Les travaux ou services qui ont déjà fait
l’objet de facturation définitive de contrats seront donc écartés. Il s’agit là de contrats qui
n’ont pas encore été totalement exécutés à l’inventaire et qui concernent plusieurs exercices.

I. LA METHODE A L’ACHEVEMENT.

I.1. Principe
C’est une méthode qui permet de prendre en compte dans le résultat de l’exercice qui
s’achève la valeur totale des travaux effectués ou des services réalisés. Cela est l’application
stricte de l’un des principes préconisés par le sysCOHADA, à savoir le principe de la
prudence. Ce principe parait si important qu’il a été quelque peu privilégié par rapport aux
autres, dans la mesure où il est cité le premier, et cité seul, dès le début du règlement,
article 3 : « La comptabilité doit satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux
obligations de régularité, de sincérité et de transparence inhérentes ». Il s’agit d’éviter
de transférer sur l’avenir, donc sur les exercices futurs, des risques mesurables nés de
l’activité ou des
évènements de l’exercice.

EXEMPLE N°1 :
Une entreprise a signé l’année N un contrat dont l’exécution des travaux se déroulera de
l’année N + 2 à l’année N + 5 ; le prix est fixé dans le contrat, avec des clauses de révision.
Avant l’arrêt des comptes de l’exercice N, on s’aperçoit dans l’entreprise que ce contrat, que
l’on croyait être bénéficiaire, sera en fait déficitaire de 100.000.000 FCFA. Le principe de
prudence fait obligation d’enregistrer, dans le résultat de l’exercice N, l’intégralité de cette
perte future.

EXEMPLE N°2 :
On constate en fin d’exercice N une Plus – Value de 1.000.000 FCFA sur des titres de
placements A, cotés ; à la même date une Moins – Value de 200.000 FCFA sur des titres
B, cotés. L’application du principe de prudence conduit à ne pas comptabiliser la plus value
(ici 1.000.000 FCFA), mais fait obligation de constater la moins – value de 200.000 FCFA.
Au 31 / 12 / N on passera donc l’écriture suivante :

I.2. COMPTABILISATION DES ECRITURES


Dans la méthode à l’achèvement il y a lieu de considérer deux dates pour la régularisation
des écritures :
- les écritures de régularisation des exercices d’exécution ;
- les écritures de régularisation des exercices de terminaison.

I. 2.1. ECRITURES DES EXERCICES D’EXECUTION.


Au cours des exercices d’exécution, autres que l’exercice de terminaison (exercice de fin
de contrat) on aura les observations suivantes :
- aucun chiffre d’affaires n’est inscrit en classe 7 ;
- les charges sont enregistrées dans les comptes de la « classe 6»
correspondant à leur nature ;
- en fin d’exercice, le coût de production de l’opération est porté dans les
« encours de travaux ou de services » (comptes 342, 351 ou 352) avec la contre
partie, pour l’exercice, en classe 7, dans la variation des en – cours (comptes
734 ou 735) ;
- les acomptes reçus des clients seront inscrits au crédit du compte « 4191,
client, avances et acomptes reçus ou 4192 clients groupes, avances et
SSS
PROF : SALIA
acomptes reçus » ;
- en cas de dépréciations sur la partie du contrat exécuté, l’entreprise constatera
la diminution des en – cours en comptabilisant, une écriture de charges
provisionnées ;
- s’il existe un risque de perte à terminaison supplémentaire sur le contrat
global, une dotation aux provisions financières pour risques et charges
(compte 193) est passée au compte de résultat de l’exercice. Il peut s’agir aussi
de provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices.
Les écritures comptables seront les suivantes :

Opérations réalisées avant l’inventaire : ce sont les charges des Exercices


d’Exécution du contrat.
date
6. Comptes de charges X
445 Etats TVA récupérables X
40./5 Fournisseurs ou comptes de trésorerie X
. (Constatation de la charge)

Opérations d’inventaire des exercices d’exécution


31 / 12 / N

342 Travaux en cours X



351 Etudes en cours X

352 Prestations de services en cours X

7342 Variations des stocks de travaux en cours X



735 Variations des en – cours de services X
(Comptabilisation partiel de Travaux ou services)

5. Comptes de trésorerie
4191 Clients, avances la comptes reçus
Où X X
4192 Clients groupes, avances et acomptes reçus
(Comptabilisation de l’avance reçue)

SSS
PROF : SALIA

659 Charges provisionnées d’exploitation


394 Dépréciations des Produits en cours X

395 Dépréciations des services en cours X
(Constatation de la charge)

6911 Dotations aux provisions d’exploitations pour risques et
charges x
193 Provisions pour pertes sur marché à achèvement futur. x
(Constatation de la charge)

I.2.1.EXERCICES DE TERMINAISON
Au cours de l’exercice de terminaison ou de réalisation effective de travaux ou de services, il
y a lieu de passer les opérations suivantes :
Ecritures au cours de l’exercice de terminaison. Elles sont au nombre de deux : Il
s’agit de :
la comptabilisation du chiffre d’affaires global (ou total) de l’opération réalisée ;
la comptabilisation de l’écriture de réalisation des différentes charges
supportées au cours de l’exercice.

411 Clients CA

705 Travaux factures CA


ou
706 Services rendus CA
443 Etat, TVA facturée TVA
(Encaissement du chiffre d’affaires).

6. Comptes de charge X
445 s
Etats TVA récupérable X
401/5. Compte de Tiers ou de Trésorerie X
(Comptabilisation des charges)

Ecritures d’inventaire de l’année de Terminaison. On passera les écritures


suivantes :
L’écriture d’annulation du coût de production des « en – cours » des exercices
précédents ;
Les acomptes reçus des clients figurant au compte « 4191, clients, avances et
acomptes reçus » où « 4192, clients groupes, avances et acomptes reçus »
sont virés au crédit des comptes clients concernés ;
Les écritures d’annulation des dépréciations (comptes 39.) ou de provisions
(compte 193) éventuellement constituées au cours des années antérieures.

7342 Variations des stocks de travaux en cours ∑ x (1)


ou
735 Variations des en – cours de services ∑ X (1)
342 Travaux en – cours ∑ X (1)
ou
351 Etudes en cours ∑ X (1)
352 Prestations de services en cours ∑ X (1)

SSS
PROF : SALIA

(Annulation du total encours)

Clients, avances et acomptes reçus


4191 ∑X
ou
4192 ∑X
Clients groupes, avances et acomptes reçus
411 ∑X

Clients
394 Dépréciation des produits en cours Prov.Antéri
ou (Virement des avances reçus)
395 Prov. Antéri
759 Prov.
Dépréciation des services en cours

Reprises de charges provisionnées


193 Provisions pour pertes sur marchés
(Annulation à achèvement futur
de provisions) Prov.
791 Prov.
Reprise de provisions d’exploitation

(Annulation provision)

SSS
(1) Il s’agit là du cumul des travaux ou services réalisés au cours des
exercices antérieurs.

EXERCICE 1 :
L’entreprise FASO CULTURE a signé en mars N un contrat de 300 000 000 sur les
exercices N et N + 1 (durée prévue 16 mois).
A la clôture de l’exercice N, il est constaté que le montant des En – cours, soit 100.000.000
FCFA.
Travail à Faire : Passer au journal de FASO CULTURE les différentes écritures
de régularisation des années N et N +1

EXERCICE N° 2

L’entreprise OK a signé le 1 / 03 / 2005 un contrat de quatre (04) ans à compter de


l’année 2005 pour la réalisation d’un barrage dans la province du Nahouri pour les
habitants de la localité de Ziou, montant global des travaux 6.000.000.000 FCFA. Ce
prix fixé est assorti des clauses de révision.
En vue de la réalisation partielle du barrage, l’entreprise OK a acheté diverses
fournitures stockables d’une valeur de 500.000.000 F HTVA 18% auprès de
DIAMONT CIMENTS le 25 / 04 / 05.
Au 31 / 12 / 2005, les travaux exécutés ont une valeur estimatif de 1.200.000.000 F
CFA. A cet effet, la société OK avait aussi bénéficié d’une avance de 2.000.000.000
FCFA le 01 / 07 / 05 contre chèque tiré sur le trésor et immédiatement remis à
l’encaissement à la B C B le 02 / 07 / 05.
A l’inventaire du 31/12/2005 nous constatons qu’une partie des travaux réalisés a
subit une dépréciation suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues dans la
région, coût de la dépréciation 200.000.000 F CFA.
Par ailleurs, le directeur des travaux estime qu’il est nécessaire de constituer une
provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices d’une valeur de
105.000.000 FCFA à étaler sur les trois (3) années de travaux de réalisation du
barrage.
Au 31 / 12 / 2006, la valeur de réalisation des travaux se chiffre à 1.800.000 000 F
CFA ;
Au 31 / 12 / 2007, valeur de réalisation partielle 1.000.000.000 FCFA. Mais selon
l’expert Technique, il y a lieu de constituer une dépréciation de 200.000.000 F suite
aux dommages causés par les installations électriques réalisées par la SONABEL.
Au paravent, le 10 / 05 / 07, elle a acheté des fournitures stockables pour
2.000.000.000 F CFA HT ayant nécessités des frais de transport pour 100.000.000
FCFA HT.
Au 31 / 12 / 2008, valeur de réalisation est de 1.400.000.000 FCFA,
Le 30 / 11 / 2009, la société OK à définitivement achevé les travaux.
TRAVAIL A FAIRE :
Passer au journal de l’entreprise OK toutes les écritures de régularisations.

COURS DE M. SALIA Page 1


CHAPITRE 4 : LES SUBVENTIONS LES AVANCES ET LES AIDES
PUBLIQUES

I. DEFINITION ET PRINCIPES
Une subvention est une aide. Il s’agit d’espèces d’argent ou de bien remis à fonds perdu à un
individu ou à une société ou à un organisme par l’Etat ou les collectivités publiques ou encore
locales. Les avances sont des sommes d’argent mis à la disposition de l’entreprise par les
associés, l’Etat ou d’autres organismes soumis à des conditions particulières de remboursement.

Le compte de subvention d’investissement permet de constater au bilan de l’entreprise


bénéficiaire l’enrichissement provenant de la subvention.

I.1. LES DIFFERENTES FORMES DE SUBVENTION


Le SYSCOA distingue trois (03) sortes de subventions :

- les subventions d’exploitation;


- les subventions d’équilibre;
- les subventions d’investissement.
I.2. LES SUBVENTIONS D’EXPLOITATION
Elles permettent à l’entreprise de compenser l’insuffisance de prix de vente d'un produit ou de
faire face à certaines charges d’exploitation ou encore de leur permettre de compenser
l’insuffisance de prix de vente de certains produits.

I.2.1. Les subventions d’équilibre


Elles permettent de compenser en tout ou une partie de la perte qu’aurait dû constater
l’entreprise si cette subvention ne lui avait pas été accordée.
I.2.2. Les subventions d’investissement
Elle permet à l’entreprise d’acquérir ou de créer des valeurs immobilisées par des activités à
long terme réalisées par l'entreprise bénéficiaire.
I.3. ATTRIBUTION DE LA SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
Lors de son attribution, la subvention d’investissement est considérée comme une ressource de
financement apportée par les pouvoirs publics ou par les collectivités locales et inscrites au crédit
d’un compte de ressource durable « 14. Subventions d’investissement ou d’équipement ».

Au moment de la réception de la subvention ou de la promesse de subvention, on passera trois


(03) séries d’écritures :

- l’écriture de la promesse de la subvention ;


- l’écriture d’acquisition des biens subventionnés ;
- l’écriture de l’encaissement de la subvention d’investissement.

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Date de la promesse
4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir X
4582 Organismes internationaux, subvention à recevoir X

14. Subvention d’investissement X


(promesse de la subvention)

251 ou Avance et acompte versés sur immobilisations Avance


252
5. Compte de trésorerie Avance
(constatation de l’avance / immobilisation)

Date achat
2. Compte d’immobilisation CA HT
4451 Etat, TVA récupérable / immobilisation TVA
Fournisseur d’investissement

481 Fournisseur d’investissement E à Payer Solde


ou ou
482 solde
252 Avances et acomptes d'immob. Avance
5. compte de trésorerie F.A.A et TVA

(acquisition de l’immobilisation)
date
5. Compte de trésorerie Subv

4494 Etat, subvention d’équipement à recevoir


4582 Organismes internationaux, subvention a recevoir Subv

(encaissement de la subvention)

APPLICATION N°1 :
Le 30/01/2000 la société SOL CONFORT et DECOR sise à OUIDI se voit attribuer par l’Etat
Burkinabé une subvention au taux de 50% destinée à financer l’acquisition du matériel informatique
dont le coût HTVA est de 100 000 000F et d’un terrain à bâtir valant 40 000 000F.

Le 15/04/2000, nous acquérons les immobilisations subventionnées et le 30/06/2000, nous


recevons de la BCB un avis de crédit concernant la subvention ; montant 70 000 000F.

TRAVAIL A FAIRE
Enregistrer au livre journal de SOL CONFORT et DECOR les différentes écritures.

II. RETRAITEMENT DE LA SUBVENTION EN FIN D’EXERCICE

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La subvention d’investissement doit être progressivement rapportée au résultat de l’exercice.
Ainsi, la subvention qui, lors de son attribution était une ressource durable sans effet sur le
résultat se transforme peu à peu en produits qui viennent augmenter les résultats des exercices
ultérieurs. Pour rapporter la subvention d’un exercice, il faut passer l’écriture suivante :
31/12/N
14X Subvention d’inve X
stissement
865 Reprise de la subvention d’équipement X
(subvention à recevoir au résultat)


681 Dotation aux amortissements d’exploitation Amort.
28X Amortissement des immobilisations Amort.
(constatation de la charge)

NB :

le montant de la reprise de la subvention est toujours calculé sur l’annuité. Le


rythme de ce rapport est différent suivant que la subvention a servi à financer une
immobilisation amortissable ou une immobilisation non amortissable ;
Le plus souvent le compte 141 est réservé pour les subventions en nature.

II.1. CAS DES BIENS AMORTISSABLES : AMORTISSEMENT DE LA SUBVENTION


A la clôture de chaque exercice, on rapporte au résultat de l’exercice une fraction de la
subvention proportionnellement à la dotation de l’exercice ou à l’amortissement de
l’immobilisation financée.

De façon générale, pour calculer le montant de la subvention à rapporter à l’exercice qui


s’achève, la démarche suivante est à suivre :

Eléments Calculs

1. Coefficient de proportionnalité Montant total de la subvention


Coût total des biens subventionnés

2. quote-part de la subvention à amortir Amortissement linéaire ou dégressif

NB : pas de partie dérogatoire

3. reprise de la subvention Amortissement linéaire ou dégressif X


coefficient

APPLICATION N°2 : suite de l'application précédente


Reprendre l’application précédente et passer les écritures d’inventaire au 31/12/2000 sachant
que le matériel informatique sera amortit linéairement sur cinq (05) ans.

APPLICATION N°3 :
La société industrielle FASO GENERALE obtient le 1er/03/2001 une subvention d’équipement de

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300 000 000F auprès de l'Etat Burkinabé pour l’acquisition d’un terrain destiné à son extension
et d’un bâtiment à usage industriel. Elle bénéficie en outre d’une autre subvention pour l’achat d’une
machine d’un coût de 100 000 000F installée et mise en service le 1er/05/2001, taux
d’amortissement = 15%. La subvention est reçue le 01/06/2001 par virement bancaire.
L’entreprise a acheté le 01/07/2001 un terrain nu de 300 m² à 120 000 000F et d’un bâtiment à
480 000 000F amortissable sur vingt (20) ans. Le bâtiment est cédé à la société industrielle
FASO DECOR le 01/04/2010 à 600 000 000F HT réglée par chèque bancaire.

TRAVAIL A FAIRE
a) Passer les écritures d’acquisition des biens au journal ;
b) Passer les écritures au 31/12/2001 et 31/12/2002 ;
c) Passer les écritures relatives à la cession.

II.2. Cession de l’immobilisation subventionnée


Lorsqu’une immobilisation subventionnée est revendue, il y a lieu de passer toutes les écritures
relatives à la cession. En plus de ces écritures, il faudrait aussi passer les écritures des dotations
complémentaires concernant l’immobilisation et celles relatives à la subvention. Après avoir
régularisé ses écritures d’inventaire il faudrait aussi annuler la VCN de la subvention pour l’apurer
totalement du patrimoine de l’entreprise.

REMARQUE : Lorsqu’une immobilisation subventionnée est revendue, il y a lieu de passer


toutes les écritures relatives à cette cession. En plus des écritures habituelles, il faut ajouter
l’écriture de la dotation supplémentaire de la subvention y compris l’écriture d’annulation de la VCN
de la subvention concernant l’immobilisation vendue.

III. CAS DES BIENS NON AMORTISSABLES


Lorsqu’une immobilisation n’est pas amortissable, la subvention est reprise sur 10 ans à défaut
de clause d’inaliénabilité dans le contrat.

Démarche à suivre :

ELEMENTS

1. coefficient de proportionnalité Montant total de la subvention

Coût total des biens subventionnés

2. quote-part de la subvention à amortir Coût d’acquisition du bien x coefficient

3. reprise de la subvention
 quote - part  n'
 x
 10  12

Avec n’ = nombre de mois que le bien a passé dans l’entreprise au cours de la période
considérée.

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APPLICATION N°4 : suite application N°3
Reconsidérons les données de l’application précédente et calculons les reprises
de subvention sur les terrains pour les années 2001 et 2002
Remarque :
La subvention sur les immobilisations non amortissables sera rapportée au résultat par
fractions égales à partir de l’exercice au cours duquel la subvention a été attribuée. Ce
rapport s’effectue par rapport à deux conditions :

- Soit sur une durée fixée par le contrat attribuant la subvention pendant laquelle
l’entreprise n’a pas le droit de céder l’immobilisation (clause d’inaliénabilité).
- Soit à défaut de la clause contractuelle en 10 fractions égales.
N = 10, convention globale d’amortissement des subventions retenues par les Etats
membres de l’UEMOA.

En rappel, si le bien subventionné a été cédé avant sa durée de vie, il y a lieu de calculer la
VCN de la subvention et solder définitivement le compte "14".

D 14X C
Reprises des subventions Montant total de la subvention

SC : VCN

31/12/200N
14X Subvention d’équipements VCN
865 Reprise de subvention VCN
(pour solde de la subvention)

IV. LES SUBVENTIONS D’EXPLOITATION


Lors de la réception de ces subventions, l’on passera les écritures suivantes :

Date

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4495 Etat, subvention d’exploitation à recevoir
ou X
4582 Organisme internat subvention à récupérer
71 Subvention d’exploitation X
(promesse de la subvention)

Date
5X Compte de trésorerie X
4495 Etat, subvention d’exploitation à
ou récupérer X
4582 Organisme internat subvention à
récupérer
(encaissement de la subvention)

31/12/N
71 Subvention d’exploitation X
133 Valeur ajoutée X

(reprise de la subvention)
Date

V. LES SUBVENTIONS D’EQUILIBRE


Lors de l’encaissement de la subvention d’équilibre, l’on passera trois (03) séries d’écritures. Ce
sont : Date

4496 Etat, subventions d’équilibre à recevoir X


88 Subvention d’équilibre X
(Promesse de la subvention)
Date
5. Compte de trésorerie X
4496 Etat, subventions d’équilibre à recevoir X
(encaissement de la subvention)
31/12/N
88 Subvention d’équilibre X
138 Résultat HAO X
(reprise de la subvention)

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EXERCICEN°01 : CAS DES BIENS SUBVENTIONNES

Dans le but de contrôler l'inventaire des immobilisations de la société SOBFEL SA, on


vous remet les documents et les informations suivantes

Facture d'achat de MX 200 :

ELEMENTS MONTANTS

Le 01/07/2000:

Matériel et outillage MX200 HT 80 000 000

Transport HTVA 10 000 000

Frais d'installation HTVA 5 000 000

TVA 18% 17 100 000

TOTAL A PAYER TTC 112 100 000

Avances contre chèque BCB N°0058ZX 22 100 000

Net à payer, moitié contre billet à ordre échéant 6 mois, 90 000 000

Ce matériel MX200 a été subventionné à 75% de sa valeur Hors Taxes par la mairie
de
Ouagadoug
ou.

La subvention a été reçue le 28/06/2000 (bon de trésor N°005570 MO), somme directement vir
ée dans le compte banque de SOBFEL à ECOBANK.

Le matériel et outillage est amortissable suivant le FISC en système d'amortissement


dégressif sur 5 ans. Mais l'entreprise décide de pratiquer un amortissement économique
linéaire sur la même durée.

TRAVAIL A FAIRE
N°1

1. Passer l'écriture d'acquisition du matériel MX200


2. Présenter le tableau d'amortissement de MX200
Passer l'écriture d'inventaire au 31/12/2000 et au 31/12/2001.

M. SALIA
CHAPITRE PERSONNEL EXTERIEUR
De manière générale, le personnel d’une entreprise représente l’ensemble personnes travaillant
pour le compte de l’entreprise. Il s’en suit généralement un lien de subordination juridique et
économique. Ce personnel peut être déclaré ou non à la sécurité sociale ou aux impôts. Du fait, de
l’absence d’une définition par la législation burkinabé et par le SYSCOA ou l’OHADA comptable,
le vocable personnel intérimaire présente des contours assez flous.

Néanmoins, nous pouvons d’ores et déjà exclure du personnel intérimaire, les intermédiaires
qui sont liés à l’entreprise par un contrat de prestations comme l’expert comptable, l’avocat,
le conseil fiscal ou le conseil informatique. Ceux-ci exerçant des professions libérales, sont
plutôt rémunérés par des honoraires comptabilisés dans le compte 632 « rémunérations des
intermédiaires et des conseils ».
• La comptabilisation des opérations relatives au personnel intérimaire s’effectue
couramment en deux grandes étapes.
 la naissance de la dette (fin de période généralement)

637 Rémunération du personnel extérieur HT


445 Etat, TVA récupérable TVA
401 Fournisseur TTC

 A la clôture des comptes (31/12/20..)


 En vertu du principe de « la prééminence de la réalité
économique sur l’apparence juridique » limitativement énoncé par le SYSCOA, le personnel
intérimaire fait l’objet d’un retraitement en fin d’exercice. Ainsi, le compte 637 « Rémunération
du personnel extérieur » est transféré dans le compte 667 « Rémunération transférée du personnel
extérieur ».

 D: 667 Personnel intérimaire

 C: 637 Rémunérations, personnel extérieur à l’entreprise

APPLICATION
Pour faire face à un surcroit d’activité sur un de ses chantiers dont le délai de réception
approche, la société burkinabè des travaux publics (SBTP) a fait appel le 01/04/N à une main
d’œuvre intérimaire auprès d’une de ses sociétés sœurs implantée à Accra, au Ghana. Cette
société a détaché deux personnes à Ouaga qui ont travaillé durant 2mois. La prestation

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facturée en cours d’exercice tous frais compris s’élèvent à 10 800 000 F CFA hors taxes
(TVA=18%)
• TAF : Passer les écritures jugées nécessaires
01.04.N
637 Rémunérations du personnel extérieur 10 800 000
4454 Etat, TVA récupérable sur services 1 944 000
466 Groupe, compte courant 12 744 000

31.12.N
667 Rémunérations transférées de personnel extérieur 10 800 000
637 Rémunérations de personnel extérieur 10 800 000

M. SALIA

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