Cours de SVT 1ère D-1
Cours de SVT 1ère D-1
Cours de SVT 1ère D-1
M. BANTANGO KADIROU
Professeur certifié des lycées
et collèges
Table des matières
PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE.......................................................................... 2
CHAPITRE I : LES CONSTITUANTS FONDAMENTAUX DE LA MATIERE VIVANTE .................. 3
I- Analyse élémentaire de la matière vivante .............................................................. 3
II- Etude de quelques constituants de la matière vivante ........................................ 5
III- Etats physico-chimiques des constituants de la matière vivante ...................... 19
CHAPITRE II : NUTRITION DES PLANTES CHLOROPHYLLIENNES ......................................... 23
I- Nutrition minérale ................................................................................................... 23
II- Nutrition carbonée des plantes chlorophylliennes ............................................ 26
CHAPITRE III : LES BESOINS NUTRITIONNELS DE L’HOMME ET DES ANIMAUX ................. 37
I- Les besoins alimentaires qualitatifs ........................................................................ 37
II- Les besoins alimentaires quantitatifs ................................................................. 42
III- Les dépenses énergétiques de l’organisme ........................................................ 43
CHAPITRE IV : UTILISATION DES ALIMENTS : LA DIGESTION, LA RESPIRATION ET LA
FERMENTATION ................................................................................................................... 47
I- La digestion .............................................................................................................. 47
II- La respiration (groupe 1) ..................................................................................... 50
III- La fermentation ................................................................................................... 54
IV- Comparaison de la respiration à la fermentation .............................................. 55
DEUXIEME PARTIE : GEOLOGIE ................................................................................................ 56
CHAPITRE I : LA TECTONIQUE DES PLAQUES ...................................................................... 57
I- La dérive des continents .......................................................................................... 57
II- La tectonique des plaques ................................................................................... 59
CHAPITRE II : GEOLOGIE DU BURKINA FASO ...................................................................... 65
I- Les principales formations géologiques du Burkina Faso (groupe 5) .................... 65
- Précambrien D (ou antébirimien) ............................................................................ 65
II- Place des formations géologiques du Burkina Faso dans le contexte Ouest-
africain (groupe 6) ........................................................................................................... 67
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PREMIERE PARTIE : PHYSIOLOGIE
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CHAPITRE I : LES CONSTITUANTS FONDAMENTAUX DE LA MATIERE VIVANTE
I- Analyse élémentaire de la matière vivante
1- Méthodes d’analyse de la matière vivante
Des expériences chimiques sur la matière vivante ont montré qu’elle formée d’éléments
atomiques qui constitue les éléments élémentaires de la matière vivante. Ce sont entre
autre le carbone (C), l’hydrogène (H), l’oxygène (H) et l’azote (N). Ces éléments constituent
les plus abondants de la matière vivante (98%).
Conclusion : tous les produits mis dans le tube étant initialement secs, cette eau ne peut
provenir que de la combinaison de l’oxygène contenu dans le CuO et l’hydrogène contenu
dans le fragment d’organe selon l’équation suivante :
2H2 + O2 2H2O
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2- Les constituants fondamentaux de la matière vivante
La matière vivante animale ou végétale est constituée de deux groupes de constituants
fondamentaux :
Les constituants minéraux formés de l’eau et des sels minéraux,
Les constituants organiques qui regroupe les lipides, les protides, les glucides et dans
une moindre mesure les vitamines.
Les sels minéraux : on brule un os frais. Apres calcination, l’os devient lege et friable.
Lorsqu’on le plonge dans de l’acide, il disparait, montrant qu’après calcination, il est
formé essentiellement de sels minéraux. La matière vivante contient donc des sels
minéraux.
Expérience 1 : on verse quelque goutte d’eau iodée sur la mie de pain. On observe la
formation d’une coloration bleue intense.
Expérience 3 : versons quelque goutte d’acide nitrique sur le blanc d’œuf chauffé. Il prend la
coloration jaune. Versons ensuite de l’ammoniac sur le blanc d’œuf devenu jaune, il prend la
coloration orange.
Expérience 4 : ajoutons dans le lait une solution de sulfate de cuivre. On obtient une
coloration bleue. Ajoutons ensuite de la soude, on obtient une coloration violette.
Expérience 5 : on verse quelque goutte de lait sur du papier que l’on laisse sécher quelques
minutes. On observe la formation d’une tache translucide.
On verse quelques gouttes de soudan III dans du lait. Il se produit une coloration
noire.
Interpréter les résultats des expériences et tirer une conclusion.
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Expérience Matière Réactifs résultats Constituants
vivante organique mise en
évidence
1 Mie de Eau iodée Coloration Glucides
pain bleue
2 Lait Liqueur de Fehling Précipité rouge Glucides
brique
Expérience 2 : on dispose de 100g de viande hachée que l’on fait passer à l’étuve à 50°C
pendant quelques jours. La viande devient noire et sèche et ne pèse plus que 20g.
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De ces deux expériences, calculer la masse de l’eau contenue dans les feuilles de
laitue et la viande avant dessiccation et en déduire la teneur de l’eau dans ces deux
matières vivantes.
Tirer une conclusion des résultats obtenus.
Solution
Expérience 1 : calculons la masse de l’eau dans les feuilles de laitue et déduisons leur teneur
en eau.
La masse de l’eau est :
Masse de l’eau = masse initiale – masse finale
Masse de l’eau = 100 – 5
Masse de l’eau = 95g
95 × 100
𝑡=
100
La teneur t en eau est = 95%
80 × 100
𝑡=
100
La teneur t en eau est = 80%
Conclusion : à travers ces deux expériences, nous pouvons déduire que l’eau est en masse le
constituant le plus abondant de la matière vivante.
De façon générale, la teneur en eau de la matière vivante se calcule de la manière suivante :
𝐦𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐥′𝐞𝐚𝐮
𝐭= × 𝟏𝟎𝟎
𝐦𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐥′ 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐢𝐬
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représente les 2/3 de notre corps. Ainsi ; un homme de 75kg ne pèserait que 25kg après
dessiccation totale.
Chez les végétaux, on trouve souvent 80 à 95% d’eau dans les feuilles et d’avantage dans
certains fruits. Les graines n’en renferment que 10 à 15%. La vie est donc liée à la présence
de l’eau sous forme liquide.
Eau distillée
Eau + NaCl
Montage A Montage B
Solution
Dans l’expérience 1, on constate que le chlorure de sodium s’est dissout dans l’eau et se
recristallise lorsque l’eau s’évapore.
On en déduit que le chlorure de sodium est soluble dans l’eau et est capable de se
recristalliser lorsque l’eau s’évapore.
Dans l’expérience 2, la lampe ne s’allume pas dans le montage A ce qui veut dire que l’eau
distillée ne conduit pas le courant. Dans le montage B, la lampe s’allume montrant la
présence de charges électriques. On n’en déduit que le chlorure de sodium dans l’eau
produit de particules électriques appelées ions.
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Conclusion
Le chlorure de sodium étant un sel minéral, on peut donc déduire de ces deux
expériences les propriétés physiques et chimiques suivantes :
Propriétés physiques : tous les sels sont solubles dans l’eau. La solubilité est la
propriété que possèdent les sels minéraux à se dissoudre dans l’eau. Dans certaines
conditions (chaleur, réactifs…), les sels minéraux dissous dans l’eau, sont capable de
précipiter pour donner une poudre caractérisée par une couleur donnée : on dit
qu’ils cristallisent. La cristallisation est la propriété que possèdent les sels à se
déposer sous forme de poudre à la suite de l’évaporation de l’eau ou grâce à un
réactif.
Propriétés chimiques : dans l’eau, les sels minéraux se décomposent sous forme
d’élément ionique : on dit qu’ils s’ionisent dans l’eau. L’ionisation est la
décomposition chimique des sels minéraux sous forme d’ion. C’est la propriété que
possèdent les sels minéraux à se dissocier en ions dans l’eau.
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2- Les constituants organiques
a- Les glucides
Les glucides sont des corps organiques essentiellement formés de carbone, d’hydrogène
et d’oxygène. On les regroupe en deux : les glucides simples ou oses et les glucides
complexes ou osides.
Expérience 1 : dans trois tubes à essais, mettons une pincée de glucose. Ajoutons dans le
premier de l’eau, dans le deuxième de l’alcool dilué et dans le troisième de l’alcool absolu.
On constate que le glucose se dissout dans le premier et le deuxième tube à essai, mais
ne se dissout pas dans le troisième tube. Si on laisse évaporer la solution, le glucose se
recristallise.
Expérience 2 : dans un tube à essai, mettons 3cm3 de solution de glucose ; ajoutons 3cm3
de liqueur de Fehling (solution alcaline d’hydroxyde cuivrique Cu(OH)2) ou Cu++. Portons le
mélange à ébullition ; un précipité rouge brique apparait et est formé d’oxyde cuivreux Cu2O
ou Cu+.
Expérience 3 : dans un bocal, mettons une solution de glucose et une pincée de levure
de bière et laissons-le moins d’air possible. Au bout de 1h ou 2h, on constate la formation
d’un gaz qui trouble l’eau de chaux et odeur alcoolique.
De ces trois expériences, tirer les propriétés physiques et chimiques du glucose.
Solution
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ii- Les osides
Les osides sont des glucides formés par la combinaison de plusieurs molécules d’oses. On
distingue les diholosides et les polyholosides.
Expérience 1 : dans un tube à essais, mettons une pincée de saccharose. Peu e temps
après le saccharose se dissout. Lorsqu’on fait évaporer l’eau de la solution obtenue, le
saccharose se recristallise.
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Les polyholosides : exemple de l’amidon
Expérience 1 : dans un tube à essai, ajoutons de la poudre d’amidon dans de l’eau. On
obtient une solution blanche comme du lait : c’est du lait d’amidon. Les grains d’amidon
restent en suspension dans le liquide et au repos, ils se déposent au fond du tube.
Lorsqu’on ajoute quelques gouttes d’eau iodée dans l’amidon, on obtient une coloration
bleue foncée.
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L’amidon est donc une molécule formée d’une longue chaîne de glucose : c’est un
polyholoside.
Un polyholoside est un glucide dont l’hydrolyse donne plus de deux oses. Il existe
d’autres types de polyholosides :
La cellulose : principale constituant de la membrane squelettique de la cellule
végétale,
Le glycogène : c’est un glucide constituant des réserves de glucose dans le foie et les
muscles.
Ces deux polyholosides donnent par hydrolyse le glucose.
Les hétérosides
Ce sont des associations de molécules d’oses avec d’autres corps non glucidiques
comme des sels ou des acides aminés.
b- Les lipides
Expérience 1 : dans un tube à essai, mettons un peu d’huile et de l’eau. Les deux liquides ne
se mélange pas et l’huile remonte à la surface de l’eau. Lorsqu’on agite le mélange d’eau et
d’huile, on obtient un mélange émulsion de couleur blanchâtre, mais au bout de quelques
instants l’huile remonte à la surface.
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Expérience 2 : lorsqu’on mélange de l’huile avec l’éther, le benzène, le chloroforme, l’alcool,
sulfate di carbone, de l’acétone, on obtient un mélange homogène montrant que l’alcool se
dissout.
Expérience 3 : ont déposé une goutte de lipide sur du papier. Il se forme une tâche
translucide qui ne disparaît pas même après chauffage.
Expérience 4 : on procède à l’hydrolyse acide de l’oléine qui est un lipide rencontré dans
certaines graines telles que l’olive ou dans la graisse humaine. On obtient du glycérol (alcool)
et de la vie oléique (acide gras).
Dans une autre réaction inverse, on procède à la combinaison dans un tube à essai d’un
alcool et d’un acide gras. On obtient en fin de la réaction un lipide.
Interpréter ces cinq expériences et tirer une conclusion en ce qui concerne les propriétés
physiques et chimiques.
Propriétés chimiques : les lipides comme tous les esters sont hydrolysables. Leur hydrolyse
acide libère de l’alcool et des acides gras suivant l’équation suivante :
L’alcool qui entre le plus souvent dans la constitution des lipides est le glycérol
(CH2OH-CHOH-CH2OH). Les acides gras les plus courants sont l’acide oléique, l’acide
palmitique, l’acide stéarique.
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La combinaison d’un alcool et d’un acide gras donne des lipides : c’est l’estérification.
C’est une réaction inverse à l’hydrolyse.
Les lipides sont donc des matières organiques formées par la combinaison d’alcool et
d’acides gras. Ce sont des esters d’acide gras et d’alcool. Lorsque l’alcool est un stérol de
cholestérol, le lipide est un stéride. Lorsque l’alcool est un glycérol, le lipide est une
glycéride.
Un stéride est un lipide dont l’hydrolyse acide libère un stérol et un acide gras.
En présence de base, les lipides chauffés donnent du savon : c’est la saponification.
Cette saponification se fait selon l’équation suivante :
On obtient un sel de l’acide en lieu et place de l’acide gras (les sels d’acide sont des
savons).
Constituants Exemples
Lipides simples Glycérides Glycérol + acide gras Palmitine, stéarine,
l’oléine…
Stérides Stérol + acide gras Cholestérol
Lipides Alcool + acides gras+ azote + Myéline, la chitine…
complexes phosphore
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Les lipides de réserve constitués essentiellement de triglycérides et qui sont
mobilisés en cas de sous-alimentation. Ils représentent la deuxième source d’énergie
après le glucose.
Les lipides de constitution généralement des stérides et liés avec des protéines pour
former la complexe lipoprotéine du cytoplasme et de la membrane cytoplasmique.
Les lipides interviennent dans certaines activités métaboliques spécifiques
(hormonales, vitaminique…)
c- Les protides
i- Propriétés des protides
Expérience 1 : cas sons un œuf et isolés le blanc c’est dire l’ovalbumine. Répartissent
l’ovalbumine dans trois tubes à essai. On fait passer les premiers tubes sur un bec bunsen,
dans le deuxième, on ajoute de l’acide chlorhydrique et dans les troisièmes tubes, on ajoute
de l’alcool à 90°. On constate que dans les trois tubes, l’ovalbumine se prend en masse : on
dit qu’ils se coagulant.
La réaction xanthoprotéique
Découpons un petit morceau de blanc d’œuf et plaçons le dans un tu e a essai. Versons de
l’acide nitrique de façon à le recouvrir. Le cube de blanc d’œuf prend petit à petit une
coloration jaune. Après rinçage du cube d’œuf, on ajoute de l’ammoniac, le cube prend une
teinte orangée : c’est la réaction x anthropique de mise en évidence des protides.
La réaction de biuret
Plaçons un autre cube de blanc d’œuf dans un tu e a essai. Recouvrent le d’une solution de
sulfate de cuivre pendant une minute. Rejetons le sulfate de cuivre, rinçons à l’eau puis
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versons de la soude ou de la potasse dans me tube. Le cube prend une teinte violette très
intense : c’est la réaction de billet de mise en évidence des protides.
NH2 – CH – COOH
|
R
En établissant des liaisons peptidiques entre eux, ces acides aminés forment des
protéines avec libération de molécules d’eau.
Il existe vingt acides aminés dans la nature qui sont Avec leur formule chimique :
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Liste des acides aminés et leur formule
L’organisme humain fait lui-même la synthèse des acides aminés, mais il existe de ces
vingt acides aminés huit indispensables qui proviennent essentiellement de l’alimentation.
Ce sont : la méthionine, la valine, la leucine, l’isoleucine, la lysine, la phénylalanine, le
tryptophane, la thréonine.
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[H+]
NH2 – CH – COOH NH3+ – CH – COOH
| |
R R
En milieu basique, la fonction acide libère des protons et on obtient des protéinates.
[OH-]
NH2 – CH – COOH NH2 – CH – COO- + H2O
| |
R R
- Une protéine : c’est une grosse molécule formée d’une longue chaine d’acide aminé.
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3- Unité de composition chimique des êtres vivants
Du point de vu chimique, les êtres vivants ont une même composition. Il s’agit des
substances minérales telles que l’eau et les sels minéraux et les substances organiques.
Les mêmes éléments chimiques se rencontrent comme le carbone, l’azote, l’hydrogène,
l’oxygène…
C’est à partir de ces constituants que les êtres vivants réalisent une grande variété de
molécules.
Schéma de l’expérience
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Il se produit alors un mouvement de l’eau du compartiment le moins concentré vers
le compartiment les plus concentré à travers la membrane biologique afin d’équilibrer les
deux milieux. Ce mouvement de l’eau est appelé osmose.
L’osmose est le mouvement de l’eau du milieu le moins concentré dit milieu
hypotonique vers le milieu le plus concentré dit hypertonique.
Dans le deuxième cas, où il y a retour du liquide à la position initiale n 0, la membrane
est traversée par le NaCl qui se déplace du milieu hypertonique vers le milieu hypotonique.
Ce phénomène est la dialyse.
La dialyse est le mouvement d’une substance du milieu le plus concentré vers le milieu le
moins concentré à travers une membrane biologique.
La membrane est donc traversée par l’eau et le NaCl. Elle est donc perméable.
La répartition égale du NaCl dissout dans l’eau entre les deux compartiments est la
diffusion qui est dû à l’agitation moléculaire.
C
Π = PO = αRT
M
C
Avec n = M on a donc
Π = PO = αRTn
Π = PO pression osmotique en atmosphère ou e pascale (avec1 Atm = 105 Pa).
α = coefficient d’ionisation
R = constante (R = 0,082 = 8,2 ×10-3),
T = température en degré kelvin (T = t° + 273K),
C = concentration en g/l,
M = masse molaire en g/mol
n = concentration molaire en mol/l.
Exercice d’application 1 :
Calculer la pression osmotique en Atm à l’intérieur des vacuoles des cellules de la
pomme de terre avec une concentration en NaCl de 10g/l et une température de 25°C.
On donne : R = 8,2 × 10-3. En masse molaire Na : 23 et Cl : 35,5.
Solution
C
Π = PO = αRT
M
20
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Déterminons la température T.
T = t° + 273
T = 25 + 273
T = 298°K
Le NaCl en solution libère deux ions qui sont le Na+ et le Cl- donc α = 2
10
𝑃𝑂 = 2 × 0.082 × 298 ×
58,5
PO = 8,35 Atm
Exercice d’application 2 :
Des cellules végétales sont placées dans une solution de saccharose à 22g/l. la pression
osmotique normale à l’intérieur des cellules est PO = 1,18 Atm.
Quel sera l’état des cellules végétales ? Justifier votre réponse.
On donne t° = 20°C, R = 8,2 × 10-3. La formule chimique du saccharose est C12H22O11 et C
= 12, H = 1, O = 16.
Solution
Déterminons la température T :
T = t° + 273
T = 20 + 273
T = 293°K
C
Π = PO = αRT
M
22
𝑃𝑂 = 1 × 0.082 × 293 ×
342
PO = 1,54 Atm
Les cellules seront plasmolysées c’est-à-dire qu’elles vont perdre de l’eau. En effet, on
constate que la PO à l’extérieur de la cellule est supérieure à la Po à l’intérieur montrant
ainsi que l’extérieur est hypertonique par rapport à l’extérieur de la cellule ce qui va créer un
appel d’eau de l’intérieur de la cellule vers l’extérieur. D’où l’aspect plasmolysée des cellules.
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b- Solution colloïdale
Lorsqu’on mélange la farine dans l’eau, on obtient le lait d’amidon. Chauffé, on obtient
un liquide visqueux qui est l’empois d’amidon ou solution colloïdale.
L’observation au microscope ordinaire de la solution colloïdale ne montre aucune
particule et la solution traverse un filtre.
L’évaporation de la solution n’entraine aucune cristallisation et en utilisant un
osmomètre il n’y a pas d’osmose car le liquide ne monte pas dans l’entonnoir.
On pourrait utiliser ses propriétés pour séparer les solutions vraies des solutions
colloïdales.
Une solution colloïdale est une solution dont le solvant et le soluté forment une solution
épaisse et où le soluté n’est pas cristallisable.
2- Mélanges hétérogènes
a- Suspension
L’amidon dans l’eau à la température ordinaire se présente sous forme de grains visible
au microscope ordinaire même après mélange. Ce mélange est appelé suspension.
Une suspension est un mélange solvant soluté où le soluté n’est pas dissous.
Au repos, les grains d’amidons se dépose au fond tu tube : c’est la sédimentation.
b- Emulsion
Il s’agit de gouttelette en suspension dans un liquide auquel il ne se mélange pas.
Fin du chapitre 1
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CHAPITRE II : NUTRITION DES PLANTES CHLOROPHYLLIENNES
I- Nutrition minérale
A. Besoins en eau
1- Les besoins qualitatifs
Une plante sas eau se fane et meurt. L’analyse de la matière vivante, son incinération et
sa dessiccation, montre que la plante contient de l’eau. C’est le constituant essentiel de la
matière et sa teneur varie en fonction des organes.
Un potomètre
Avec : R : rayon du tube gradué et l : distance parcourue par le niveau de l’eau dans le
tube indiqué par le niveau 1 et le niveau 2.
La quantité d’eau absorbée par la plante est fonction de plusieurs facteurs telles que : la
chaleur, la luminosité, le degré d’assèchement du sol…
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succion la plus élevée qui va déterminer le sens de l’eau. La force de succion de la plante
étant plus élevée que celle du sol, l’eau sera ainsi absorbée par la plante. Le mécanisme de
l’absorption de l’eau par la plante est lié à un certain nombre de facteurs qui ont pour but
d’augmenter la force de succion de la plante. Ces facteurs sont :
- L’appareil foliaire : la transpiration au niveau des feuilles exerce sur l’eau des racines
une tension vers le haut.
- L’hypertonie : l’hypertonie des poils absorbants crée un appel d’eau (osmose)
permanent d’où l’absorption de l’eau.
- L’activité physiologique de la racine.
Ces trois facteurs sont des facteurs essentiels intervenant dans l’absorption de l’eau par
les plantes.
Conclusion : de cette expérience, on déduit que pour bien se développer, les plantes ont
besoin de sels minéraux.
Expérience : six lots de grains sont semés sur un terrain inerte, traité à l’acide puis à l’eau
distillée. Les cultures sont ensuite arrosées chaque jour avec les liquides suivants :
- Lot 1 : l’eau de robinet,
- Lot 2 : liquide Knop,
- Lot 3 : liquide de Knop sans le phosphore,
- Lot 4 : liquide de Knop sans l’azote,
- Lot 5 : liquide de Knop sans le potassium,
- Lot 6 : l’eau distillée.
Six semaine plus tard après la culture des grains, on arrache les plantes issues des grains,
on les fait dessèche complètement à l’étuve et on les pèse. Les résultats de différentes
pesées obtenues sont consignés dans le tableau suivant.
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Lot 1 2 3 4 5 6
Masse sèche des plantes 0,75 0,81 0,53 0,34 0,22 0,16
Interprétation résultats
Dans le lot 6 (eau distillée), les plantes présentent un faible développement tandis que le
développement devient maximal dans le lot 2 (liquide de Knop). On remarque aussi que
l’absence d’un élément du liquide de Knop peut entraver le développement des plantes
comme l’indique les plantes du lot 3 ; 4 et 5 respectivement sans phosphore, sans azote et
sans potassium.
Conclusion
De cette expérience, nous pouvons dire que la plante pour bien se développer, a besoin
d’un certains nombres d’éléments indispensable. Ces éléments indispensables sont : le
potassium, le phosphore, le magnésium, le calcium et l’azote qui se rencontrent
essentiellement dans le liquide de Knop. Un milieu contenant ce liquide est un milieu qui
permet le développement complet d’une plante chlorophyllienne.
Ce liquide est composé de :
Sels Concentrations
Nitrate de calcium : Ca(NO3)2 1
Nitrate de potassium : KNO3 0,25
Sulfate de magnésium : MgSO4 0,25
Phosphate monopotassium : KH2PO4 0,25
Chlorure ferrique : Fe2Cl6 0,25
Phosphate ferrique : Fe(PO4)3 trace
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II- Nutrition carbonée des plantes chlorophylliennes
A. Echanges gazeux chlorophylliens
1- Mise en évidence des échanges gazeux chlorophylliens
a- Mise en évidence du dégagement de dioxygène (O2)
Expérience : dans un cristallisoir contenant de l’eau enrichit en CO2, plaçons des rameaux de
plantes aquatiques sous un entonnoir renversé et coiffé d’une éprouvette remplit d’eau.
Plaçons ensuite le dispositif dans un premier temps à la lumière, ensuite à l’obscurité.
Quelques minutes plus tard, on observe :
- A la lumière, il y a dégagement de bulles de gaz au fond de l’éprouvette,
- Placé à l’obscurité, rien ne se produit.
Le gaz recueillit à la fin de l’expérience dans l’éprouvette rallume un brin d’allumette
présentant un bout rouge : c’est le dioxygène.
Les plantes vertes à la lumière, dégagent donc du dioxygène.
Résultats :
- Tube 1 : on obtient une coloration bleue
- Tube 2 : on obtient une coloration jaune-vert à cause de CO2
- Tube 3 : on obtient une coloration bleue à cause de la plante et de la lumière
- Tube 4 : coloration jaune-vert à cause de l’obscurité
Schéma de l’expérience
Interprétation de l’expérience :
On constate que dans le tube 3, la solution jaune vert vire au bleu indiquant la
disparition du CO2.
Dans le tube 4 placé à l’obscurité, la solution jaune vert ne change pas de couleur indiquant
que le CO2 est encore présent.
On conclut de cette expérience qu’à la lumière, la plante absorbe le CO2
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2- Facteurs influençant l’intensité photosynthétique
Les facteurs influençant l’intensité photosynthétique sont : la teneur du milieu en
dioxyde de carbone, l’éclairement, la température et d’autres facteurs tels que l’index
foliaire, l’âge des feuilles…
On montre 8 dispositions que l’on fera fonctionner comme l’indique le tableau ci-dessous :
l1 l2 Condition Résultats
d’éclairement
1- eau Eau de robinet Pleine lumière Important
2- eau Eau de robinet obscurité Nul
3- eau Eau de robinet Faible lumière Faible
4- eau Eau + éther Pleine lumière Nul
5- eau Eau +CO2 Pleine lumière Très important
6- solution Eau + CO2 Pleine lumière Très important mais
rouge inférieur qu’au tube 5
7- solution Eau + CO2 Pleine lumière Très important mais
bleu inférieur qu’au tube 5
8- solution Eau + CO2 Pleine lumière Nul
verte
Interprétation :
- Les tubes 1, 2, 3 montrent que la quantité rejetée d’O2 est fonction de l’intensité de
la lumière. Quand la lumière augmente, le volume d’O2 augmente ; quand la lumière
diminue, le volume d’O2 diminue. Le volume d’O2 rejeté devient nul quand on est à
l’obscurité.
- Les tubes 5, 6, 7, 8 montrent l’importance des radiations lumineuses sur la quantité
d’O2 rejetée.
- Le tube 4 montres qu’une plante anesthésiée ne fait pas de photosynthèse.
- L’analyse des tubes 1 et 5 montrent qu’avec la même intensité lumineuse, le tube 5
produit plus d’O2 que le tube 1 dû à la même teneur du CO2 dans le tube 5.
Conclusion
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L’intensité photosynthétique est beaucoup influencée par l’intensité lumineuse et la
teneur du milieu en CO2. Plus la teneur du milieu en CO2 et l’intensité lumineuse est forte
plus le volume O2 libéré est aussi forte.
NB : ces deux facteurs sont plus efficaces quand ils sont ensembles car d’autres expériences
ont montrés que l’absence d’un entraine la baisse de l’intensité lumineuse même si l’autre
est en abondance.
L’intensité photosynthétique atteint un maximum pour une intensité lumineuse et
une teneur en CO2 donnée appelée intensité lumineuse optimum ou teneur en CO2
optimum.
L’intensité lumineuse optimum défini deux types de plantes :
- Les sciaphiles (plantes d’ombres) qui sont des plantes à faible intensité lumineuses
optimum.
- Les héliophiles (plantes de lumière) qui sont des plantes à forte intensité lumineuse
optimum.
b- La température
L’influence de la température sur l’intensité photosynthétique se fait en comptant le
nombre de bulles d’air dégagées par une plante aquatique placer dans un tube contenant de
l’eau. On maintient constant les autres facteurs telles que : la lumière et le CO2 et on fait
varier la température autour de la plante. On constate que :
- L’intensité photosynthétique croit avec la température jusqu’à atteindre un
maximum dont la température correspondante est dit température optimum. Elle est
autour de 22°C pour les plantes aquatiques et entre 35°C et 40°C pour les plantes
aériennes.
- Lorsqu’on tend vers les bases températures et les hautes températures, l’intensité
photosynthétique diminue jusqu’à s’annuler à une certaine température dite létale
ou mortelle. Cette situation peut être due au fait que les basses températures
imbibent certaines réactions photosynthétiques et que les hautes températures
dénaturent les enzymes photosynthétiques. Les hautes températures amènent les
plantes à fermer les stomates pour limiter l’évapotranspiration. Ceci aura comme
conséquence d’arrêter les échanges gazeux.
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B- Etude de la chlorophylle
1- Localisation
La chlorophylle est un pigment vert responsable de la couleur verte des feuilles et des
jeunes tiges chez les plantes vertes.
Lorsqu’on observe, au microscope ordinaire, une feuille, on constate qu’elle est formée
éléments ayant la forme d’un parallélépipède aplatie dans lesquels on observe des capsules
vertes qui sont des chloroplastes.
Les chloroplastes ont cette coloration verte à cause de la chlorophylle qu’ils contiennent.
La chlorophylle est donc localisée dans les chloroplastes.
Au microscope électronique, l’observation des chlorophylles montre qu’il est formé
d’un double feuillet (feuillet interne et feuillet externe). Le feuillet interne présente des
invaginations parallèles à l’axe des chloroplastes. La substance fondamentale de
chloroplaste est appelé le stroma. Au sein du stroma, on observe un ensemble de saccule
aplatie et dispersé et appelé grana et chaque saccule est appelé granum. C’est dans le
granum que se trouvent les plus grandes quantités de chlorophylle.
Un chloroplaste
2- Composition de la chlorophylle
a- Extraction
La chlorophylle des feuilles est extraite selon les étapes suivantes :
- On broie des feuilles vertes coupées en morceau dans un mortier en présence de
sable siliceuse qui déchire les membres cellulaires.
- On ajoute ensuite au broyat un peu de carbonate de calcium pour neutraliser
l’acidité organique.
- On ajoute ensuite de l’alcool à 90° et on continu toujours de brouiller.
- On filtre enfin le mélange obtenu et on obtient une belle solution verte qui contient
toute la chlorophylle brute.
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b- Séparation des pigments chlorophylliens
La solution de chlorophylle brute obtenue dans l’extraction est un mélange de pigment.
Il est possible de séparer ses différents pigments par deux méthodes : la solubilité
différentielle et la chromatographie sur papier.
Expérience : on dispose de :
- Une grande éprouvette munie d’un bouchon dans lequel coulisse un fil métallique
recourbé en crochet.
- Un mélange de 10cm3 de solvant composé de :
Ether de pétrole : 85%
Acétone 10%
Benzène : 25%
- Un papier wattman ou papier buvard découpé en bande 25cm sur 2cm.
- De la chlorophylle extraite d’une feuille bien verte.
On dépose une goutte de la chlorophylle à analyser à 2cm de l’extrémité du papier filtré.
On met dans l’éprouvette le mélange de solvant et on suspend la bande de papier filtre
au crochet du bouchon de manière à ce que quand l’éprouvette sera fermé, l’extrémité de la
bande soit plongée à 1cm dans le solvant sans toucher la goutte de chlorophylle et sans
toucher la paroi de l’éprouvette. On entoure enfin le cylindre de papier noir afin d’éviter
l’altération des pigments par la lumière.
Résultat :
Au bout d’une heure, on peut observer du bas vers le haut de la bande :
- Une grande tache verte-olive de chlorophylle b,
- Une grande tache vert-bleue de chlorophylle a,
- Une tache jaune de xanthophylle,
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- Une tache orangée de carotène.
Cette expérience met en évidence deux types de chlorophylles : la chlorophylle a et la
chlorophylle b.
3- Propriétés de la chlorophylle
a- Spectre de la lumière blanche
Sur la trajectoire d’une lumière blanche, on interpose un prisme. Il se forme sur un écran
placer devant le prisme un spectre coloré comportant les 7 couleurs de l’arc-en-ciel (rouge,
orange ; jaune ; vert ; bleu : indigo ; violet) : c’est le spectre de la lumière blanche
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La lumière blanche est donc composer de radiation de longue d’ondes différentes allant
de 750 millimicrons à 400 millimicrons (750mµ rouge extrême à 400µm violet extrême).
L’ensemble de ces radiations constituent le spectre de la lumière blanche.
Schéma du dispositif
Interprétation :
Dans ce spectre de l’absorption de la chlorophylle, on constate que la chlorophylle
absorbe les radiations rouge, orange, jaune, bleu, indigo et violet et diffuse le vert.
On peut donc conclure de l’expérience que l’absorption des radiations est plus intense dans
le rouge, moins intense dans l’orange et jaune et faible dans l’indigo, bleu et le violet et nul
dans le vert.
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Expérience 2 : expérience de Timiviazeff
Elle consiste à réaliser un spectre de la lumière blanche bien étalé et à placer dans
chacune des radiations un rameau de plante verte. Après un temps suffisant d’exposition
aux différentes radiations on constate :
- Le dégagement d’oxygène est très important dans le rouge,
- Le dégagement d’oxygène est plus faible dans l’orange et le jaune,
- Nul dans le vert,
- Faible dans le bleue, l’indigo et le violet.
On conclut que l’intensité photosynthétique est fonction des radiations reçus par la
plante verte. Il y a donc un lien entre la radiation absorbée par la chlorophylle et les
radiations absorbée par la photosynthèse. L’énergie lumineuse est non seulement absorbée
par les végétaux, mais elle est aussi utilisée. Les radiations les plus efficaces dans la
photosynthèse sont celles les plus absorbé par la chlorophylle.
C- Synthèses chlorophylliennes
1- Mise en évidence de la formation de l’amidon
Expérience : choisissons une plante verte bien portante mise pendant 12 heures à
l’obscurité. Sur cette plante on choisit trois feuilles numérotées de 1 à 3.
- La feuille 1 est recouverte d’un carton noir.
- La feuille 2 est à moitié recouverte d’un carton noir
- La feuille 3 n’est pas recouverte.
On place ensuite la plante verte à la lumière pendant quelques heures. On détache les
trois feuilles et on les traite d’abord avec de l’eau bouillante pour tuer les cellules puis avec
de l’alcool bouillante pour décolorer les feuilles. Les feuilles deviennent blanches et
craquantes.
On plonge ensuite ces trois feuilles dans un réactif iodo-ioduré (eau iodé) :
On constate que :
- La feuille 1 reste jaunâtre,
- La feuille 2 se colore en bleu seulement dans sa partie non couverte et en jaune dans
sa partie couverte.
- La feuille 3 se colore entièrement en bleu.
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Ces trois conditions doivent être réunit pour que la synthèse de l’amidon puisse se faire.
a- La phase lumineuse
Elle est encore appelée la phase photochimique car elle se fait en présence de la lumière.
Dans cette phase ; la chlorophylle excitée par la lumière perd des électrons qui vont
permettent d’alimenter une chaine de réaction oxydo-réduction. L’énergie qui en découle
est stockée dans l’ATP riche en énergie. La chlorophylle ayant perdu des électrons pour
trouver l’état stable arrache les électrons issus photolyse de l’eau selon l’équation suivante :
𝟏
H2O 2H+ + 𝟐O2 + 2e-
Les électrons issus de la photolyse et les protons H+ libéré sont accepté par NADP selon
l’équation :
Dans cette phase on remarque que grâce à la chlorophylle, l’énergie lumineuse est
transformée en énergie chimique et l’oxygène dégagée par la plante provient de la
photolyse de l’eau.
b- La phase obscure
Elle est appelée la phase thermochimique. Durant cette phase, le CO2 absorbé est réduit
dans une série e réaction en présence de l’ATP et du NADPH2 pour produire des glucides.
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4- L’importance des phénomènes chlorophylliens
a- Elaborations d’autres molécules par la plante
A partie des composée circulants tels que : l’eau et les sels minéraux, les plantes peuvent
synthétisées d’autres substances organiques tels que les glucides (sucres divers, amidon,
celluloses…
Exemples : les glucides d’écaille d’oignon, les sucres de tiges de canne à sucre, l’amidon
de la pomme de terre, d’igname…, la cellulose de la laitue des choux…
Les lipides se forment dans les tissus. On les retrouve dans les graines des oléagineux
comme l’arachide, le karité…
Les substances azotées (protéines) sont synthétisées à partir du nitrate de la sève brute,
du soufre provenant de la réduction du sulfate et du phosphore. Ces produits contribuent à
la synthèse des hétéroprotéines.
FIN Du CHAPITRE II
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CHAPITRE III : LES BESOINS NUTRITIONNELS DE L’HOMME ET DES ANIMAUX
I- Les besoins alimentaires qualitatifs
A- Les besoins en substances minérales
1- Les besoins en eau
L’eau est apportée à l’organisme par les divers aliments composés et par les boissons.
L’eau joue essentiellement deux rôles dans l’organisme :
- Un rôle plastique ou de constitution : l’eau intervient comme le constituant majeur
de tous les tissus, du sang et la lymphe.
- Un rôle fonctionnel : l’eau est le véhicule d’entrée des aliments et de sortie des
déchets. C’est le lieu des échanges gazeux, c’est le solvant des différents sels
minéraux et d’autres substances chimique et le lieu où se réalisent toutes les
réactions métalliques.
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que cela rend inefficace les vitamines liposolubles. Aussi un régime sans lipide provoque une
carence en acide gras indispensable.
Un acide gras indispensable est un acide gras que l’organisme ne peut pas synthétiser et
qui provient essentiellement de l’alimentation. Ce sont les acides gras en C18 comme l’acide
linoléique.
Expérience : un lot de jeunes rats reçoit comme protides alimentaires soit de la caséine
seule, soit à la fois de la caséine et de la zéine. La croissance et le développement des
rats sont normaux.
On les nourrit ensuite seulement de zéine et on observe un arrêt de croissance puis
une perte de poids. Si nous ajoutons du tryptophane à la zéine, la croissance ne reprend,
mais le poids devient stationnaire. Si on ajoute à la zéine plus le tryptophane, de la
lysine, la croissance reprend.
Poids (g)
100 -
80 -
60 -
Z+T+L
40 - Z
Z+T
20
0 + + + + jours
20 40 60 80
Z : Zéine
T : Tryptophane
L : Lysine.
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De cette expérience, on constate que le tryptophane et la lysine sont indispensable
sont indispensables à la croissance des rats : ce sont des acides aminés indispensables.
Un acide aminé indispensable est acide aminé que l’organisme est incapable de
synthétiser et ne provenant que de l’alimentation. Ces acides aminés indispensables
sont : la leucine (Leu), l'isoleucine (Ile), la lysine (Lys), la méthionine (Met), la
phénylalanine (Phe), la tyrosine (Tyr), le tryptophane (Trp) et la valine (Val).
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i- Les vitamines liposolubles
Ce sont essentiellement, les vitamines A, D, E, K.
La vitamine A
Elle est dérivée du carotène. La vitamine A intervient dans la synthèse et le métabolisme
de la peau, des muqueuses, des os et des dents, dans la vision et la reproduction. Sa carence
entraine la cécité crépusculaire est une des premières fonctions physiologiques, la
sécheresse de la peau et des muqueuses qui entraînent des attaques bactériennes et un
dysfonctionnement des glandes lacrymales.
Il existe deux sources de vitamine A pour l'organisme. Il peut la synthétiser à partir de
son précurseur, le carotène, présent dans des légumes tels que les carottes, les courgettes,
les épinards, les choux verts et les patates douces. Il trouve également cette vitamine dans
des produits dérivés d'animaux herbivores tels que le lait, le beurre, le fromage, le jaune
d'œuf, le foie et l'huile de foie de poisson. Un apport excessif en vitamine A est toxique et se
manifeste par un retard de croissance chez l'enfant, des malformations des globules rouges,
des troubles cutanés, des maux de tête, des nausées et des ictères.
La vitamine D
Elle intervient dans la formation des os, à la fixation du calcium et à l'absorption du
phosphore. Elle protège aussi les dents et les os du manque de calcium en assurant une
utilisation efficace de cette substance. Cette vitamine est présente dans le jaune d'œuf, le
foie, le thon. Elle est en outre synthétisée par l'organisme grâce à l’action des rayons
ultraviolets du soleil sur le cholestérol de la peau.
La carence en vitamine D entraine le rachitisme, qui se manifeste par des déformations
de la cage thoracique, du crâne et des os des jambes dues à la mauvaise fixation du calcium
et du phosphore.
La vitamine E
Son rôle est encore mal connu, mais on sait qu'elle intervient dans la formation des
globules rouges du sang, des muscles et d'autres tissus.
La vitamine A est présente dans les huiles végétales, les germes de blé, le foie et les
légumes verts…
La vitamine K
Elle est indispensable aux mécanismes de coagulation du sang. Elle participe à la
formation de la prothrombine, une enzyme nécessaire à la synthèse de fibrine utilisée dans
le processus de coagulation.
On rencontre la vitamine K dans le foie de poisson, tous les légumes verts, le jaune
d'œuf, l'huile de soja et le foie.
Le complexe vitaminique B
Il est formé de la vitamine B1, B2, B3, B6 et B12 et d’autres vitamines B telles que l’acide
folique, l’acide pantothénique et la biotine.
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La vitamine B1
Encore appelée la thiamine, la vitamine B1 est une coenzyme qui intervient dans le
métabolisme des glucides permet aussi aux glucides de libérer de l'énergie. Elle influence
également l'activité des cellules nerveuses. La carence en vitamine B1 est responsable du
béribéri.
On rencontre la vitamine B1 dans le porc, les abats (foie, cœur et reins), la levure de
bière, les viandes blanches, les œufs, les légumes verts, les céréales complètes ou enrichies,
les germes de blé, les baies, les noisettes et les légumineuses…
La vitamine B2
Encore appelé la riboflavine, la vitamine B2 est comme la vitamine B1 une coenzyme
qui intervient dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines et sur la chaîne
respiratoire. Elle intervient en outre dans l'entretien des muqueuses. La carence en vitamine
B2 entraine des lésions cutanées autour du nez et des lèvres et une hypersensibilité à la
lumière.
On rencontre cette vitamine dans le foie, le lait, la viande, certains légumes verts, les
céréales complètes ou enrichies, les pâtes, le pain et les champignons.
La vitamine B3 ou vitamine PP
Encore appelée la niacine la vitamine B3, joue aussi le rôle de coenzyme dans le
métabolisme énergétique. La pellagre résulte d'une carence en vitamine B3. Ces symptômes
sont des réactions cutanées ressemblant à un coup de soleil sur les régions de la peau
exposées aux rayons du soleil. Elle se manifeste ensuite par une langue irritée et enflée, des
diarrhées, des troubles mentaux, une irritabilité, et, si le système nerveux central est atteint,
une dépression et des troubles psychiatriques.
On rencontre la vitamine B3 dans le foie, la volaille, la viande, le thon et le saumon,
les céréales complètes et enrichies, les haricots secs et les noisettes. Par ailleurs, l'organisme
est capable de la synthétiser à partir du tryptophane.
La vitamine B6
Encore appelée la pyridoxine, la vitamine B6, est indispensable à l'absorption et au
métabolisme des acides aminés. Elle joue également un rôle important dans l'utilisation des
graisses et la formation des globules rouges.
La carence en vitamine B6 se manifeste par des atteintes cutanées, des crevasses aux
commissures des lèvres, une langue sans papille, des convulsions, des vertiges, des nausées,
une anémie et des calculs rénaux.
On rencontre la vitamine B6 dans Les principales les céréales, le pain, le foie, les
avocats, les épinards, les haricots verts et les bananes.
La vitamine B12
Elle est encore appelée la cobalamine. La vitamine B12, est une des dernières
vitamines que l'on ait réussi à isoler. Elle est nécessaire en quantités infimes à la synthèse
des protéines et des nucléoprotéines, à la maturation des globules rouges et au bon
fonctionnement du système nerveux. La carence en vitamine B12 entraine l'anémie
mégaloblastique, une synthèse déficiente des globules rouges et de la myéline (gaine des
fibres nerveuses) et une destruction de l'épithélium de l'appareil digestif.
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On rencontre la vitamine B12 dans les aliments d'origine animale comme le foie, les
reins, la viande, le poissons, l’œufs et lait.
Autres vitamines B
Ce sont essentiellement : l’acide folique, l’acide pantothénique et la biotine.
- L'acide folique : c’est une coenzyme indispensable à la synthèse de certaines
protéines organiques et de l'hémoglobine. Ces carences sont rares. L'acide folique est
un traitement efficace contre certaines anémies. On le rencontre dans la viande, les
légumes verts, les légumineuses, les noisettes, les céréales complètes et la levure de
bière.
- L'acide pantothénique : il influe sur le métabolisme des protéines, des glucides et
des lipides. On la trouve en abondance dans de nombreux aliments. Elle est en outre
fabriquée par des bactéries intestinales.
- La biotine : elle est aussi synthétisée par une bactérie intestinale. Elle est présente
dans de nombreux aliments. Elle joue un rôle dans la synthèse des acides gras et le
métabolisme des glucides. Aucun cas de carence n'a été rapporté.
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2- Calcul de la valeur énergétique d’une ration alimentaire
Tous les aliments simples organiques, glucides, protides, lipides sont des aliments
énergétiques. Ainsi, l’oxydation de :
- 1g de glucide donne 4kcal,
- 1g de protide donne 4kcal
- 1g de lipide donne 9kcal.
Activité :
Soit le tableau ci-après qui résume la ration alimentaire d’Issa. Les quantités d’aliment
simple sont exprimées en gramme.
𝑆 = 𝑚 × 𝑐(𝑡2 − 𝑡1) = 𝑚 × 𝑐 × ∆𝑡
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S = chaleur sensible,
m = masse de l’eau en g,
t1 = température initiale de l’eau à l’entrée de la chambre,
t2 = température finale de l’eau à la sortie de la chambre,
c = la chaleur massique de l’eau (constante).
c = 1cal/C°×g ou c = 4,18J/C°×g.
La quantité d’eau provenant de la respiration est retenue par un absorbeur à H2SO4,
tandis que le CO2 rejeté est retenu par un autre absorbeur à KOH.
Connaissant cette quantité d’eau retenue par l’absorbeur à H2SO4 et sachant qu’un
kg d’eau vaporisé à 37°C absorbe 580Kcal, on calcule la chaleur qu’il a fallu pour évaporer
l’eau. Cette chaleur est la chaleur latente l. la dépense énergétique Q totale est alors :
𝑄 =𝑆+𝑙
Exercice d’application :
Un adulte en bonne santé est maintenu au repos pendant 24h dans une chambre
calorimétrique. La circulation d’eau dans le radiateur est réglée pour maintenir constant la
température de la chambre. Pendant tout la durée de l’expérience, les thermomètres
donnent la température de l’eau à l’entrée et à la sortie qui sont respectivement 18°C et
20°C.
En fin de l’expérience, le compteur en eau enregistre 910l et l’absorbeur en H2SO4 a
augmenté en masse de 865g.
Calculer la dépense énergétique totale Q de cet adulte.
Réponse attendue :
Calculons la dépense énergétique totale Q :
Soit S la chaleur sensible et l la chaleur latente.
𝑄 =𝑆+𝑙
1kcal 4,18kJ
501,7kcal ?kJ
l = 501,7 × 4,18
l = 2097,106kJ
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Q = 7607,6 + 2097,106
Q = 9704,706kJ
Pour une mole d’un gaz qui correspond à 22,4l, on aura que 6mole d’O2 correspond à
134,4l.
Donc l’utilisation de 134,4l libère 675cal ce qui implique que 1l d’O2 libère sensiblement
5cal.
Des calculs analogues ont montré que 1l d’O2 brulant les lipides correspond à 4,68cal 1l
d’O2 brulant les protides correspond à 4,48cal. Ces différentes valeurs sont les coefficients
thermiques de l’oxygène pour ces aliments.
Si on veut appliquer cette méthode à un sujet dont on veut connaitre les dépenses
énergétiques, il faut évidemment savoir ceux qu’il utilise. Mais on choisit une moyenne des
coefficients thermiques qui est de 4,82cal correspondant à un coefficient respiratoire Q de
0,82.
Le coefficient respiratoire est le rapport :
𝑉𝐶𝑂2𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡
𝑄=
𝑉𝑂2𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é
𝑄 = 4,82 × 𝑉𝑂2
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musculaire, l’évaporation pulmonaire, l’échauffement de l’air inspiré, le fonctionnement des
centres neveux et des glandes...
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CHAPITRE IV : UTILISATION DES ALIMENTS : LA DIGESTION, LA RESPIRATION ET LA
FERMENTATION
I- La digestion
1- Etude expérimentale de la digestion d’un glucide : exemple de la digestion de
l’amidon par la salive
Expérience :
Préparons 4 tubes à essais, numérotés A, B, C, D, de la façon suivante :
- Tube A : empois d’amidon seul (tube témoin),
- Tube B : empois d’amidon plus salive fraiche,
- Tube C : amidon cru plus salive fraiche,
- Tube D : empois d’amidon plus salive bouillie
Au départ, on teste les 4 tubes avec de la liqueur de Fehling à chaud et de l’eau iodée. Le
test est négatif pour la liqueur de Fehling et positif pour l’eau iodée dans les quatre tubes
montrant la présence de l’amidon au temps t = 0mn.
On place ensuit les quatre tubes dans un bain mari-marie à 37°C pendant 20mn et on
refait les mêmes tests avec la liqueur de Fehling à chaud et l’eau iodée. On obtient les
résultats consignés dans le tableau suivant :
Interprétation :
- Le tube A sert de tube témoin car il ne contient que de l’empois d’amidon qui ne sera
pas transformé à cause de l’absence de salive.
- Dans le tube B, l’amidon cuit (empois) a été transformé en sucre un sucre réducteur
par la salive fraiche,
- Dans le tube C, l’amidon cru n’est pas transformé en sucre par la salive fraiche,
- Dans le tube D, on remarque que la salive bouillie devient inefficace.
Conclusion :
Dans les conditions normales (proche de 37°C) de l’organisme, la salive fraiche
transforme l’amidon cuit en un sucre réducteur qui est le maltose (tube B). Cette
transformation se fait grâce à l’enzyme spécifique de l’amidon qui est l’amylase salivaire
contenu dans la salive selon l’équation suivante :
𝒏
(C6H10O5)n + 𝟐H2O nC12H22O11
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2- Digestion des protides : exemple de la digestion in vitro de l’albumine par la pepsine
Expérience :
Dans le but d'étudier la digestion in vitro de l'albumine (protéine dans le blanc de l'œuf) par
la pepsine l'expérience suivante a été réalisée :
4 tubes à essai sont placés à 37°C et contenant respectivement :
Tube A : 6g d'albumine + eau + pepsine ; pH=6
Tube B : 6g d'albumine + eau + pepsine ; pH=7
Tube C : 6g d'albumine + eau + pepsine ; pH=9
Tube D : 6g d'albumine + eau + pepsine ; pH=2
Après une heure la quantité d'albumine dans chaque tube est mesurée. Les résultats
sont représentés dans le tableau ci-dessous.
Tube A B C D
Masse d’albumine 4 6 6 0
(g)
Résultat :
De cette expérience, on constate que la quantité d’albumine à la fin de l’expérience varie en
fonction du pH du milieu. La masse d’albumine est de 0 et 4g en pH acide et 6g en pH
basique. On en déduit qu’il y a eu digestion de l’albumine en pH acide.
Les substances obtenues après digestion sont acides aminés.
Interprétons :
Sous l’action de la pancréatine, les molécules d’huile ont été transformées en glycérol
et en acides gras.
L’huile a donc été hydrolysée en glycérol et en acides gras. La pancréatine contient donc une
lipase, enzyme hydrolysant les lipides.
Notre alimentation apporte quotidiennement différents lipides et nutriments liposolubles,
soit 60 à 150 g de triglycérides, 2 à 8 g de phospholipides et 0,2 à 0,8 g de cholestérol libre
ou estérifié. Ces lipides sont rendus utilisables par un processus complexe impliquant une
série d’étapes physico-chimiques et enzymatiques qui sont :
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- L’émulsifiassions des lipides, c’est-à-dire leur dispersion sous forme de gouttelettes
dans le système digestif aqueux,
- L’hydrolyse des lipides par des lipases qui sont des enzymes pancréatiques
spécifiques des lipides dans le duodénum. Ces enzymes comme tous autres enzymes
agissent à la température du corps et en milieux acide,
- La solubilisation des produits de lipolyse sous forme de micelles mixtes de sels
biliaires et de vésicules pour favoriser l’absorption,
- Le transport des nutriments lipidiques vers les différentes cellules utilisatrices de
l’organisme via le sang sous forme de lipoprotéines.
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6- Absorption intestinale
A la fin de la digestion intestinale, on obtient une bouillie blanchâtre appelée le chyle
intestinal qui renferme toutes les substances solubles issues de la digestion des aliments
composés. Ce sont :
- L’eau et les sels minéraux,
- Le glucose provenant des glucides,
- Les acides gras et le glycérol provenant des lipides,
- Les acides aminés provenant des protides.
Ces substances solubles issues de la digestion sont appelées nutriments. Un
nutriment est un composé assimilable après la digestion.
Les molécules simples ou nutriments issues de la digestion et présente dans l’intestin
grêle passent dans le sang ou la lymphe pour être conduit vers les cellules : c’est l’absorption
intestinale. Elle se fait par les villosités intestinales qui tapissent la paroi de l’intestin grêle.
Il existe deux voies dans l’absorption intestinale des nutriments :
- La voie sanguine par où seront absorbé l’eau, les sels minéraux, les acides aminés et
le glucose en suivant les vaisseaux sanguins,
- La voies lymphatique par où seront absorbés les acides gras et le glycérol en suivant
les vaisseaux lymphatiques.
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1- Mesure des échanges gazeux respiratoires
Elle consiste à évaluer la quantité d’O2 absorbée ou la quantité de CO2 rejetée par un
individu ou un tissu vivant pendant un temps donné. Pour cela on peut utiliser la méthode
de l’air renouvelé ou la méthode de l’air confiné.
Montage :
Le matériel vivant (la souris) respire l’oxygène qui lui arrive de l’air venant de
l’extérieur après que cet air est été débarrassé de son CO2 grâce au flacon de potasse (KOH)
et de sa vapeur d’eau grâce au flacon de la ponce à l’acide sulfurique. Les flacon d’eau de
chaux Ca(OH)2 permettant de vérifier que l’air arrivant et quittant l’animal ne contient plus
de CO2. On laisse alors l’expérience se dérouler sur une longue durée. L’air circule grâce à la
trompe d’eau ou au flacon aspirateur.
Montage :
51
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Cet appareil est constitué de :
- Un enceinte (1) contenant l’animal et pouvant être mise en communication avec
l’atmosphère par le tube (4) muni de bouchon ou d’une pince.
- Un manomètre a eau colorée (2) relié à l’enceinte.
- Un absorbeur à CO2 (eau de chaux ou potasse) placé dans l’enceinte de manière de
manière à éviter tout contact avec l’animal
- Un bain thermostatique (5) qui maintient l’ensemble de l’appareil a une température
constante. Lorsque le tube (4) est fermé, l’ensemble de l’appareil doit être étanche
(air confiné).
Principe de mesure :
Quand l’animal est placé dans l’enceinte, le co2 qu’il rejeté est fixé par l’absorbeur. Sa
consommation d’oxygène entraine une diminution de la quantité de gaz présent dans
l’enceinte donc une diminution de la pression mesurée par la dénivellation P dans le
manomètre. On ramène à sa valeur initiale le niveau du liquide dans le manomètre en
injectant de l’eau dans le réservoir grâce à la burette. Le volume V d’eau nécessaire
remplace le volume V de gaz disparut dans l’enceinte. C’est-à-dire le volume d’O2 absorbé
par l’animal au cours de l’expérience. La mesure se fait donc à pression constante.
On peut alors faire les mesure en plaçant l’animal dans diverses condition (calme, agité, faire
varier la température…)
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a- L’intensité respiratoire
i- Définition
L’intensité respiratoire IR est la quantité d’oxygène consommée ou de CO2 rejeté par unité
de temps et par unité de masse par un organisme. On l’exprime généralement en l/kg/h ou
en cm3/kg/h chez les gros animaux et en ml/g/mn ou cm3/g/h chez les végétaux (algues
aquatique), les petit animaux ou les tissus.
ii- Calcul
On peut calculer l’IR par la formule suivante :
𝑽𝑶𝟐 × 𝟔𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝑰𝑹 = ×
𝑻 𝑴
IR : intensité respiratoire en l/kg/h
VO2 : volume d’oxygène en litre
T : durée de l’expérience en minute
M : masse de l’animal en g.
Temps (mn) 3 6 9 12
Volume total d’O2) consommé (ml 9 18 29 38
𝟔𝟎
𝑰𝑹 = 𝟎, 𝟎𝟎𝟗 × × 𝟏𝟎𝟎𝟎 × 𝟑𝟐 = 𝟓, 𝟔𝟐𝟓𝒍/𝒌𝒈/𝒉
𝟑
b- Le quotient respiratoire
i- Définition
Le quotient respiratoire QR est le rapport entre le volume de CO2 dégagé et le volume
d’O2 absorbé pendant le même temps.
ii- Calcul
iii- Application
Si le volume de CO2 dégagé pendant les trois premières minutes de l’expérience précédente
est de 8ml alors :
8
𝑄𝑅 = = 0.88
9
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B. Mécanisme de la respiration cellulaire : les oxydations cellulaires
1- Mise en évidence des oxydations cellulaires
III- La fermentation
1- La fermentation alcoolique
C’est la transformation du glucose en éthanol ou alcool éthylique. LOUIS PASTEUR
a réussi à monter que les phénomènes de fermentation exigeaient la présence d’organisme
et qu’à chaque type de fermentation correspondait un organisme particulier. La fermentation
alcoolique est due à une levure appelée saccharomyces cerevisiae l’équation globale est :
C6H12O6 → 2C2H5OH + 2CO2
2- La fermentation lactique
Le lactose est hydrolysé en molécule de glucose et galactose qui seront à leur tour
transformé en acide lactique.
L’équation globale est :
C12H22O11 + H2O → C6H12O6 + C6H12O6.
L’acidification du milieu qui résulte de ses transformations provoque la coagulation des
protéines du lait : on dit que le lait tourne. La fermentation lactique est due à des bactéries et
elle est utilisée dans la fabrication du fromage et des yaourts.
L’équation est :
C6H12O6 → 2C3H6O3
Acide lactique
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3- Importance de la fermentation
4- Les transformations minéralisatrices
IV- Comparaison de la respiration à la fermentation
1- Bilans énergétiques de la dégradation d’une molécule de glucose
2- Les conditions
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DEUXIEME PARTIE : GEOLOGIE
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CHAPITRE I : LA TECTONIQUE DES PLAQUES
I- La dérive des continents
1- Mobilité de la croûte terrestre
a. La mobilité verticale de la croûte terrestre
Le manteau de la Terre est visqueux et la croûte terrestre est élastique. Sous l’effet de
contraintes internes ou externes, la surface terrestre se déforme. Alors que les
déformations horizontales de la croûte sont principalement causées par la dérive des
grandes plaques tectoniques, les déformations verticales ont des origines diverses. Outre
les déformations sismiques et volcaniques et les lentes surrections liées à l’activité
tectonique, on observe aussi des mouvements verticaux causés par le rebond postglaciaire
(soulèvement de la surface terrestre en réponse à la disparition des grandes calottes
glaciaires qui recouvraient l’hémisphère Nord il y a 20 000 ans). Dans d’autres régions, le
sol s’enfonce sous le poids des sédiments ou à cause des activités humaines telles que le
pompage de l’eau souterraine, du gaz ou du pétrole. Enfin, les redistributions de masse
d’air, de neige, de glace et d’eau déforment la croûte terrestre. Ces redistributions de
masse induisent des surcharges variables à la surface de la Terre, qui se déforme car elle
est élastique. De telles surcharges se manifestent surtout à l’échelle de temps annuelle.
Elles résultent de variations saisonnières de la circulation atmosphérique, des
précipitations (neige et pluie) et des variations du contenu en eau des réservoirs
continentaux. Les techniques spatiales de positionnement précis permettent depuis plus
d’une dizaine d’années de mesurer avec grande précision les mouvements verticaux de la
croûte terrestre. Quel que soit le phénomène en cause, les mouvements sont très petits
(de l’ordre de quelques millimètres par an seulement), c’est-à-dire d’un ordre de grandeur
inférieur aux mouvements horizontaux dus à la tectonique des plaques.
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-la frontière divergente située au fond des océans et qui est appelée rift
-la frontière convergente qui est à la base de la formation des montagnes et des volcans
-la frontière transformant qui entraîne des fissures dans la croûte terrestre et qui forment
des failles.
Les plaques tectoniques se déplacent de quelques centimètres par an. Ce déplacement des
plaques est appelé dérive des continents. En raison de ces mouvements continus, la surface
de la Terre a beaucoup changé depuis sa formation.
Les frontières divergentes sont à l’origine de l'étalement des fonds océaniques : ce sont
des rifts océaniques. Le magma produit par la fusion partielle du manteau s'introduit dans
les failles et les fractures du rift. Une partie de ce magma cristallise dans la lithosphère, alors
qu'une autre est expulsée sur le fond océanique sous forme de lave et forme des volcans
sous-marins. C'est ce magma cristallisé qui forme de la nouvelle croûte océanique à mesure
de l'étalement des fonds. C'est donc ainsi qu'il se crée perpétuellement de la nouvelle
lithosphère océanique au niveau des frontières divergentes.
Ce sont ces processus qui expliquent comment s'est formé un océan comme l'Atlantique qui
sépare l’Afrique et l’Amérique du Sud.
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M. BANTANGO Cours de SVT 1ère D
expliquer des similitudes de reliefs et de formes des continents, ainsi que des similitudes de
faunes et de flores ou de formations géologiques. D'après lui les continents aujourd'hui
séparés étaient un bloc soudé qu'il a appelé la Pangée.
Vers 1950-1960 les mesures de la direction du champ magnétique fossile, par Vine et
Matthews notamment, permettent de proposer une interprétation de la disposition des
anomalies magnétiques symétriquement de part et d'autre de la dorsale océanique
atlantique comme résultant de l'ouverture océanique et de l'expansion des fonds
océaniques. A partir de la seconde moitié du XXème siècle les campagnes de forages
océaniques se multiplient et l'examen des carottes de roches sédimentaires qui surmontent
le toit du plancher océanique
2
1. Croute terrestre
2. Manteau
terrestre
3
3. Noyau terrestre
2- Notion de plaque
a. Localisation des séismes et les volcans dans le monde
La lithosphère, couche externe de la Terre est découpée en plaques. Certaines plaques
s’écartent tandis que d’autres se rapprochent. Les zones de contact de plaques sont souvent
le siège d’activités volcaniques ou sismiques. Ces zones sont dites instables ou actives. Les
zones dépourvues de séismes et de volcans sont des zones dites stables ou inactives. Elles
sont localisées à l’intérieur des plaques. Actuellement on distingue 14 plaques dont les plus
importantes par la taille sont Afrique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Antarctique,
Australie, Eurasie, Pacifique. Les plaques s’écartent au niveau des rifts ou dorsales (où de la
lithosphère est créé) avec du volcanisme intense. Elles se rapprochent au niveau des zones
actives de séismes et de volcans (où de la lithosphère disparait) zones.
- les séismes :
Un séisme est un phénomène local, bref et soudain, se traduisant à la surface du sol par des
vibrations plus ou moins intenses.
Ils correspondent à une brusque rupture des roches en profondeur se manifestant par un
glissement relatif de deux blocs le long d'un plan de faille. Lorsque le seuil de résistance des
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roches est atteint, une faille se crée libérant ainsi l'énergie accumulée sous forme d'ondes
sismiques qui se propagent dans toutes les directions.
Les ondes sismiques sont enregistrées à l'aide d'un sismographe.
Les séismes sont situés sur les zones actives du globe : le long des chaines de montagne, et
dans les fonds marins, le long de certaines côtes.
- les volcans
Un volcan est le lieu où des laves (roches fondues) et des gaz chauds atteignent la surface de
l'écorce terrestre.
Lave et gaz sont issus du magma qui est de consistance fluide à visqueuse, il se forme à
partir de la fusion partielle du manteau. Les volcans sont de formes variées, en fonction des
matériaux émis (laves, blocs, cendres) et des types d'éruption.
Les volcans sont situés :
• sur les continents, principalement autour de l'océan pacifique, c'est la ceinture de feu
• dans les océans, essentiellement au niveau de l'axe des dorsales océaniques.
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M. BANTANGO Cours de SVT 1ère D
REPARTITION DES VOLCANSS DANS LE MONDE
62
M. BANTANGO Cours de SVT 1ère D
Une plaque tectonique ou plaque lithosphérique est un fragment de la lithosphère qui
résulte de son découpage à la manière d'un puzzle par un système de failles, de dorsales, de
rifts et de fosses de subduction.
Une zone de « divergence » apparaissant dans une croûte continentale conduit
transitoirement à la formation d'un rift.
Un rift actif en zone continentale ne peut pas être une situation prolongée, parce que
l'éloignement des deux bords de croûte continentale crée un vide qui sera comblé par de
la croûte océanique, créant à terme un nouvel océan.
L'exemple le plus célèbre de divergence continentale est la vallée du Grand Rift en Afrique,
qui est en train de séparer la plaque africaine de la plaque somalienne, qui se prolonge par le
rift de la Mer Rouge, déjà en grande partie submergé, qui sépare la plaque africaine de
la plaque arabique.
Quand les croûtes continentales se sont suffisamment séparées, la zone de divergence se
retrouve en milieu océanique, et sépare deux surfaces constituées de croûte océanique. Une
telle zone de divergence océanique éloigne deux plaques l'une de l'autre, couplé à une
remontée du manteau entre elles, permettant la formation continue de croûte océanique.
Leur frontière divergente correspond à une ride océanique ou dorsale, lieu de création
de lithosphère océanique et théâtre de volcanisme intense.
En dehors de leurs bordures, les plaques sont rigides, de géométrie fixe.
63
M. BANTANGO Cours de SVT 1ère D
- Les zones de collision où s'affrontent deux lithosphères continentales et qui
conduisent à la genèse de chaînes de montagnes accompagnées d'une forte activité
sismique (par exemple la collision entre la plaque indienne et la plaque eurasiatique
créant l'Himalaya).
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CHAPITRE II : GEOLOGIE DU BURKINA FASO
I- Les principales formations géologiques du Burkina Faso (groupe 5)
1- Les formations cristallines
a. Principales formations cristallines du Burkina Faso
Le Burkina Faso est constitué à près de 85 % par un bloc de formations cristallines du
Précambrien C et D
- Précambrien D (ou antébirimien)
Le Précambrien D ou antébirimien constitue l'ossature de la majeure partie du Burkina Faso.
Ce sont essentiellement des granitoïdes : granites, migmatites et gneiss. Selon leur
répartition régionale, ces roches se diversifient à partir d'un certain pourcentage de
minéraux constituant la roche (biotite, amphibole, pyroxène, etc.). Ces terrains du
Précambrien D ont été plissés et métamorphisés.
- Précambrien C (ou Birimien)
Les séries birimiennes représentent les parties non érodées du remplissage de sillons
ultracratoniques. Ce remplissage est d'origine volcanique, pyroclastique et sédimentaire. Ces
roches pendant leur mise en place ont subi plusieurs transformations rendant ainsi très
complexes leurs compositions physico-chimiques d'où l'appellation volcano-sédimentaire.
Cette série englobe un grand nombre de formations rocheuses parmi lesquelles, on
distingue des roches volcaniques (basaltes, andésites, rhyolites, tufs, etc.) et des roches
intrusives (diorites, gabbros, granodiorites, granites, etc.). Ce système birimien qui est le plus
important du point de vue de la diversité de ces roches, affleure dans la région du Sud-
Ouest. De Banfora à Batié, on remarque deux bandes parallèles, larges d'environ 20 à 50 km
et d'une direction générale Nord Sud ;
La première bande s'étend de la frontière ivoirienne par Kampti jusqu'à Dédougou
La seconde longe la frontière du GHANA entre Batié, Diébougou et Boromo.
Les sillons birimiens prennent l'allure d'une courbe au Nord de Ouagadougou et couvrent les
localités suivantes : Kaya, Kongoussi, Séguénéga jusqu'à Ouahigouya. Ils réapparaissent au
Nord Est de Djibo, Gorom-Gorom jusqu'au Nord Est de Dori, Bogandé et enfin au Nord Est de
Fada N'Gourma.
65
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2- Les formations sédimentaires
a- Principales formations sédimentaires du Burkina
Les formations sédimentaires du Burkina sont du Précambrien A à cambro-ordovicien. Les
formations cristallines du Précambrien C et D sont recouvert sur les frontières nord et nord-
ouest du pays, par les sédiments du Précambrien A du bassin de Taoudéni, et sur la frontière
sud-est par les sédiments de la bordure septentrionale du bassin voltaïen (précambrien A à
Eocarnbrien). Dans la plaine du Gondo, à l'extrême nord-ouest, les dépôts continentaux
tertiaires (Continental terminal) se superposent directement aux formations du précambrien
A. Cet ensemble est essentiellement fait de roches sédimentaires. Il regroupe une grande
série composée de grès, calcaires, dolomie, conglomérats, schistes argileux, grès
quartzitiques, etc.
- Les grès calcaires
Ils occupent une grande partie de l'Ouest du Burkina et affleurent depuis le Nord de Banfora
passant par Orodara, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Nouna pour se terminer en pointe au Nord
de Tougan ; Les sables éoliens, d'argiles et d'alluvions.
Tout le long de la frontière malienne, au Nord de Nouna jusqu'au Nord de Djibo, les terrains
considérés comme anciens sont totalement couverts de sables éoliens, d'argiles et
d'alluvions constituant des sédiments jeunes. C'est la plaine du Gondo ; A l'extrême Nord du
pays, dans le bassin du Béli, on remarque la répartition des calcaires dolomitiques, des grès
quartzitiques, des schistes argileux et des conglomérats. Cette série est appelée système
Nigérien ;
- Les sédiments gréseux, grès arkosiques à ciment calcaire
Au Sud Est du Burkina entre Pama et Diapaga, le long de la frontière du BENIN se dresse une
grande falaise (falaise du Gobinangou). Elle est composée de sédiments gréseux, grès
arkosiques à ciment calcaire.
Parallèlement, au Sud Est de cette falaise du Gobinangou viennent en juxtaposition deux
autres types de formations rocheuses (le Buem et l'Atacorien) :
Le Buem : ce sont des sédiments détritiques grossier aux faciès plissés
L’Atacorien : ce système est constitué de schistes et de quartzites métamorphisés à
faciès plissé.
b- Période de mise en place de des formations sédimentaires
66
M. BANTANGO Cours de SVT 1ère D
La sédimentation du Précambrien A aurait débuté vers 1000 MA ou vers 1300 MA. Les
formations du groupe sédimentaire terminal recouvrent, en discordance, entre 2170 et 2100
MA, les volcano-sédiments et le socle. Les phases tectoniques majeures de l'orogénie
éburnéenne affectent, entre 2100 et 1950 MA, la totalité du Burkina Faso.
II- Place des formations géologiques du Burkina Faso dans le contexte Ouest-
africain (groupe 6)
1- Principaux ensembles géologiques de l’Afrique de l’Ouest
a- Les principaux ensembles géologiques de l’Afrique de l’Ouest
L’Afrique de l’Ouest est en grande partie constitué de roches (terrains) regroupés au
sein du vaste Craton Ouest-africain. Celui-ci affleure en deux ensembles : la Dorsale Reguidât
au Nord et la Dorsale de Man (ou Dorsale de Léo) au Sud. Ces deux Dorsales sont séparées
par le bassin de Taoudéni qui est un très vaste bassin sédimentaire Néoprotérozoïque et
Phanérozoïque. Le craton Ouest-Africain est limité au Nord et à l’Est par les bassins de
Tindouf et des Volta. Il est également bordé à l’Ouest et à l’Est par plusieurs chaines
panafricaines et calédono-hercyniennes. La plus grande partie du Burkina Faso appartient à
la dorsale de Léo. Les extrêmes Ouest et Nord du pays sont recouverts par des sédiments de
bordure du Bassin de Taoudéni. Le domaine de Kénéma-Man qui constitue le craton archéen
de la dorsale de Léo est formé de roches de type TTG (Tonalite-Trondhjemite-Granodiorite)
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et de ceintures de roches vertes composées de métasédiments et de roches
métavolcaniques. Le reste du craton est recouvert de sédiments qui forment le bassin de
Taoudéni en son centre.
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LOCALISATION DES ENSEMBLES GEOLOGIQUES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
2- Situation des formations géologiques du Burkina Faso par rapport aux ensembles
ouest-africains
L'orogénie panafricaine à partir de la fin du cycle éburnéen (vers 1700 MA), le territoire
burkinabè, partie intégrante du craton ouest africain, en dehors sans doute de mouvements
épirogéniques et de fracturations accompagnées peut-être d'émissions doléritiques et liées
à l'évolution des bassins sédimentaires (synclise de Taoudéni, bassin voltaïen, fosse du
Gourma), n'a plus été touché que par les manifestations de l'orogénie panafricaine à
l'extrême nord-est et à l'extrême Sud Est. Le bassin de Taoudéni (formé de sédiments) est
d’âge Néoprotérozoïque à quaternaire.
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