Audit, définition

L'audit est un examen critique, limité des documents comptables et financiers de la société. Il sert à
évaluer et à certifier la fiabilité des informations financières d'une entreprise. Qui peut être effectué
de deux manières principales : l'audit légal et l'audit contractuel.
1- Audit Légal :
L'audit légal fait référence à une vérification indépendante et objective des états financiers d'une
entité, tels que les bilans, les comptes de résultat et les flux de trésorerie. L'objectif de l'audit légal
est de déterminer si les états financiers sont présentés de manière fidèle et transparente,
conformément aux principes comptables applicables et aux normes d'audit en vigueur.
L'audit légal est généralement réalisé par un professionnel de l'audit indépendant, tel qu'un cabinet
d'experts-comptables. Le processus d'audit implique la collecte de preuves et l'évaluation des
contrôles internes de l'entité pour obtenir une assurance raisonnable sur la fiabilité des informations
financières présentées.
2-L'audit contractuel :
Également connu sous le nom d'audit non légal ou audit contractuel volontaire, est une évaluation
indépendante des états financiers, des processus ou des opérations d'une organisation, effectuée à la
demande de l'entreprise elle-même ou d'une autre partie intéressée, telle qu'un actionnaire, un
prêteur, un investisseur ou un organisme de réglementation. Contrairement à l'audit légal, qui est
généralement obligatoire pour certaines entités, l'audit contractuel est réalisé sur une base
volontaire.
l'audit social
L'audit social est un processus d'évaluation systématique et indépendante des pratiques et des
politiques d'une organisation en matière de responsabilité sociale, de respect des droits des
travailleurs, de conditions de travail, de diversité et d'inclusion, de relations avec les parties
prenantes, et d'autres aspects liés à la dimension sociale de l'entreprise.
L'objectif principal de l'audit social est de vérifier si une organisation respecte les normes et les
obligations légales en matière de responsabilité sociale, de droits des travailleurs et de conditions de
travail. Il vise également à identifier les forces et les faiblesses de l'organisation dans ces domaines,
afin de recommander des améliorations et des mesures correctives.
AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER
I- Définition, objectifs et principes fondamentaux
A-Définitions
De nombreux organismes et auteurs se sont attachés à définir l’audit financier. Après avoir rappelé
les définitions données par l’Ifac, la CNCC, l’Ordre des experts comptables et le groupement ATH, on
en fera ressortir un certain nombre de traits caractéristiques.
• Définition de l’IFAC
Selon l’IFAC, une mission d’audit des états financiers a pour objectif de permettre à l’auditeur
d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel comptable d’identité. Pour exprimer cette opinion,
l’auditeur emploiera la formule « donne une image fidèle » ou « présente sincèrement sous tous les
aspects significatifs », qui sont des expressions équivalentes. L’audit d’informations financières ou
autres, élaborées selon des principes reconnus, poursuit le même objectif « IFAC, normes
internationales d’audit, 2006, ISA 200, objectifs et principes généraux en matière d’audit »
• Définition de la CNCC
Le cadre conceptuel des interventions du commissaire aux comptes définit comme suit la mission de
l’auditeur financier : « Une mission d’audit des comptes à pour objectif de permettre au commissaire
aux comptes de formuler une opinion exprimant si ces comptes sont établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément au référentiel comptable qui leur est applicable.
• Définition de l’Ordre des Experts comptables :
L’ordre des experts comptables définit trois types de missions normalisées liées aux comptes annuels
: la mission de présentation des comptes annuels, la mission d’examen des comptes annuels et la
mission d’audit des comptes annuels. A chacune de ces missions sont associés un corps spécifique de
diligence et une formule type de rapport. Dans une mission d’audit, l’expert comptable exprime une
opinion sous une forme positive et atteste que les informations, objet de l’audit ne sont pas attachés
d’anomalies significatives.
• Définition du groupement ATH
« l’audit financier est l’examen au quel possède un professionnel compétent et indépendant, en vue
d’exprimer une opinion motivée sur la fidélité avec laquelle les comptes annuels d’une entité
traduisent sa situation à la date de clôture et ses résultats pour l’exercice considéré, en tenant
compte du droit et des usages du pays où l’entreprise a son siège ».
Outils d’audit financier:
-Tableau de passage
-Rapprochement
-Vérifications arithmétiques et validation des quantités
-Tests de cut-off
-Revue des décaissements
-Revue des tests de perte de valeur
-Techniques de sondage
-Circularisation
-Revue analytique
-Lettre d’affirmation
-Outils d’assistance informatisée à l’audit
Bases générales d’audit financier:
1-Normes d’audit
2-Déontologie de l’auditeur financier
3-Acception et maintien d’un mandat d’audit financier
3-Documentation professionnelle en matière d’audit financier
4-Lettre de mission
Formalisation des travaux d’audit financier
1-Dossier permanent
2-Dossier de travail
3-Feuilles maîtresses
4-Feuilles de travail
5-Programme de travail
6-Supervision des travaux
Préparation de mission d’audit financier:
-Identification des comptes et des assertions significatifs
-Evaluation du risque inhérent
-Evaluation du risque lié au contrôle
-Evaluation du risque d’anomalies significatives
-Evaluation du risque de fraude
-Calcul des seuils de signification
Connaissez-vous le déroulement d’une mission d’Audit ?
Il est souvent décomposé en 3 grandes phases :
-Prise de connaissance générale de l’entreprise : Cette étape consiste à recueillir toutes les
informations sur l’entreprise à auditer.
-Evaluation du contrôle interne : Elle permet de recenser toutes les procédures qui conduisent aux
travaux de comptabilisation pour en acquérir une connaissance précise
-Examen des comptes: l’auditeur recherche l’impact des forces et faiblesses sur la régularité et la
sincérité des comptes.
Quelles sont les phases majeures lors d’une année en cabinet d’audit ?
Vers septembre-octobre : revue de l’activité, revue du contrôle interne et mise en place de la
stratégie d’audit.
Entre janvier et Mars : réalisation des tests substantifs
Entre mai et juillet : Dossier CAC et sortie des rapports

Quels sont les principes comptables marocain ?

Les principes comptables constituent des normes dans le respect desquelles la comptabilité doit être
établie.
La comptabilité marocaine est régie par le code général de normalisation comptable (CGNC) qui a
cité un certain nombre de principes à respecter lors de la tenue comptable d’une entreprise. Ces
principes tendent tous vers la présentation de documents comptables reflétant une image réelle et
fidèle de l’entreprise surtout dans l’aspect patrimonial et financier. Ces principes sont de nombre de
sept :

 Le principe de continuité d’exploitation.

 Le principe de permanence des méthodes.
 Le principe du coût historique.
 Le principe de spécialisation des exercices.
 Le principe de prudence.
 Le principe de clarté.
 Le principe d’importance significative.

Le principe de continuité d'exploitation : Ce principe suppose que l'entreprise continuera son

activité pour une période prévisible. Les états financiers sont préparés en supposant que l'entreprise
ne sera pas liquidée à court terme. Cela signifie que les actifs et les passifs sont évalués en fonction
de leur utilisation continue et non de leur valeur de liquidation.
Le principe de permanence des méthodes : Une fois qu'une méthode comptable a été choisie, elle
doit être appliquée de manière constante d'une période à l'autre. Les changements de méthodes
comptables ne sont autorisés que si leur modification est justifiée, et tout changement doit être
clairement divulgué dans les états financiers.
Le principe du coût historique : Les actifs et les passifs doivent être comptabilisés à leur coût
historique, c'est-à-dire le coût d'acquisition ou de production. Ce principe préconise que les actifs ne
doivent pas être réévalués à leur valeur de marché sauf dans des cas spécifiques prévus par la
réglementation comptable.
Le principe de spécialisation des exercices : Ce principe stipule que les produits et les charges
doivent être rattachés à l'exercice auquel ils se rapportent, indépendamment de leur encaissement
ou de leur décaissement effectif. En d'autres termes, les revenus et les dépenses doivent être
comptabilisés lorsque les opérations sous-jacentes ont lieu.
Le principe de prudence : Lorsqu'il existe une incertitude quant à l'issue d'un événement, les pertes
potentielles doivent être comptabilisées immédiatement, tandis que les gains potentiels ne doivent
être comptabilisés que lorsque leur réalisation est certaine. Cela garantit que les états financiers
reflètent une image prudente de la situation financière de l'entreprise.
Le principe de clarté : Ce principe vise à garantir que les états financiers sont préparés de manière
transparente et claire, de manière à ce que les utilisateurs des états financiers puissent comprendre
les informations présentées.
Le principe d'importance significative : Seules les informations significatives doivent être présentées
dans les états financiers. Cela signifie que des détails mineurs ou insignifiants ne sont pas nécessaires
et peuvent être omis pour simplifier la présentation.
𝗜𝗔𝗦 𝗩𝘀 𝗜𝗙𝗥𝗦 : 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗶𝘁é 𝗿𝗲𝗱é𝗳𝗶𝗻𝗶𝗲, 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗴𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝗲… 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘃𝗿𝗮𝗶
J’ai moi-même eu cette question quand j’ai entendu parler des normes comptables pour la première
fois en cours. La logique derrière m'a poussé à poser la question : est-ce que l’adoption d’une
comptabilité internationale permet de voir l’autre facette cachée de la comptabilité nationale ?🤔
Le 29 juin 1973, le comité des normes comptables internationales, l’IASC (International Accounting
Standards Committee), a été créé dans le but de mettre en forme des normes comptables de base
qui seraient acceptées dans le monde entier. Cela a abouti à la publication des normes IAS, en
vigueur de 1975 à 2001. Après les changements survenus dans le monde des entreprises, une mise à
jour a été effectuée.
Et depuis 2001, la transition vers les normes internationales d’information financière par l’IASB, qui
représentent un langage universel, permet aux entreprises de parler le même dialecte financier.
En revanche, ces normes IFRS permettent aux entreprises de communiquer leurs performances de
manière cohérente, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées pour les investisseurs et les parties
prenantes.
Ce passage va au-delà des obligations légales et oblige les entreprises à suivre la loi comptable
marocaine.
L’IFRS transforme la manière dont les entreprises établissent leurs états financiers pour une
communication financière pertinente et ouvre de nouvelles portes pour les investisseurs
internationaux, leur permettant de prendre des décisions éclairées dans un environnement en
constante évolution.
Cependant, cela nous amène à une autre question à discuter : l'adoption de ces normes permet-elle
à l'entreprise d'assurer son image fidèle ou sa réalité économique, ou les deux à la fois ?
Sur ce, je vous invite à vous joindre à cette exploration captivante. Partagez vos pensées, réflexions
sur ce sujet dans les commentaires ci-dessous."

D'accord, voici les tâches principales d'un auditeur :

 Contrôler la régularité et la sincérité des comptes d'une entreprise. L'auditeur

examine les états financiers d'une entreprise pour s'assurer qu'ils sont conformes aux
normes comptables et qu'ils reflètent fidèlement la situation financière de l'entreprise.
 Identifier les risques et les anomalies. L'auditeur identifie les risques potentiels qui
pourraient affecter la fiabilité des comptes d'une entreprise. Il examine également les
états financiers pour identifier des anomalies ou des irrégularités.
 Émettre une opinion sur les comptes. L'auditeur émettra une opinion sur les comptes
d'une entreprise, en fonction de ses conclusions. L'opinion peut être sans réserve, avec
réserve ou défavorable.

Les tâches d'un auditeur peuvent être classées en quatre phases principales :

 La phase d'identification consiste à comprendre l'activité de l'entreprise et ses

risques.
 La phase de planification consiste à définir les objectifs de l'audit et à développer un
plan d'audit.
 La phase d'exécution consiste à collecter et à analyser les données.
  La phase de reporting consiste à rédiger un rapport d'audit et à communiquer les
résultats de l'audit.

Les tâches spécifiques d'un auditeur peuvent varier en fonction de la nature de l'audit, du
secteur d'activité de l'entreprise et de l'expérience de l'auditeur.

Voici quelques exemples de tâches spécifiques qu'un auditeur peut effectuer :

 Examiner les documents comptables

 Interviewer les responsables de l'entreprise
 Effectuer des tests de cohérence
 Utiliser des techniques d'analyse statistique
 Rédiger des rapports d'audit

Pour être un excellent auditeur, il est important d'avoir les qualités suivantes :

 Rigueur
 Organisation
 Curiosité
 Capacité d'analyse
 Communication

Les auditeurs peuvent travailler dans des cabinets d'audit, des entreprises, des organisations
publiques ou des organismes de réglementation. Ils peuvent également travailler de manière
indépendante.

Voici quelques exemples de carrières possibles pour un auditeur :

 Auditeur financier
 Auditeur interne
 Consultant en audit
 Expert-comptable