Sog 2016
Sog 2016
Sog 2016
DOCUMENT OFFICIEL
Sous la responsabilité de
M. ADAMA Kanté,
Lycée Moderne d’Anyama
M. BOGUE Dadié Nicodème,
Lycée Moderne Adjamé Harris
M. KOUAME Kouassi,
Lycée Sainte-Marie de Cocody
M. OUATTARA Youssouf,
Lycée Classique d’Abidjan
M. TCHEPO Agboké Athanase,
Lycée Classique d’Abidjan
Mlle TANOAH N’Da Tahia Henriette,
Lycée Sainte-Marie de Cocody
Mme KODJO Florence OULAYES,
Lycée Sainte-Marie de Cocody
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Avant-propos
Chaque année, plusieurs diplômés sortis des lycées, des Universités et des Grandes Ecoles de Côte
d’Ivoire partent à la recherche d’un emploi autant dans le secteur privé que dans le secteur public.
Jusqu’à ce jour, l’entrée dans les administrations publiques se fait par voie de concours. Celui
d’entrée à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) est l’un des plus prisés. Cela tient autant à la
renommée que cette école s’est construite qu’aux types d’emplois auxquels elle donne lieu.
La première réside dans ceci que tous les candidats n’ont pas la possibilité de lire les textes
régissant le concours. Ils naviguent donc à vue, se fiant à des informations entendues ça et là. Cela
n’est pas à leur avantage.
La seconde raison est que l’ENA espère des candidats des profils précis que les formateurs
installés dans la ville ne savant pas toujours par méconnaissance de l’esprit de l’institution. Ils
égarent – en toute bonne foi – nombre de candidats qu’ils entendent pourtant aider.
C’est pour répondre à tous ces défis que les responsables de l’ENA, deux années après la reprise
du concours, ont décidé de mettre à la disposition des candidats des documents qui puissent
répondre à leur besoin de formation et d’information dans le cadre de leur préparation. Ces
documents viennent soutenir les cours officiels de préparation.
L’objectif est, dans la logique de la formation continue, de produire des documents d’un abord
facile et qui pourtant balaient les champs de compétences, de méthodologie et de discipline exigés
aux différentes phases du concours.
En plus de leurs volets théoriques et méthodologiques, ils se veulent pratiques, en proposant des
exercices traités par des formateurs compétents.
Notre souci est de soutenir les candidats dont la réussite au concours et dans l’emploi visé est
aussi un succès de notre Ecole Nationale d’Administration.
Merci à tous les experts qui ont participé à l’élaboration du présent document.
La Direction Générale
3
Table des matières
Avant-propos……………………………………………………………………………………………..03
4
IV-2-5-3-La citation des ouvrages et des revues…………………………………………………………25
VII-EXERCICES D’APPLICATION………………………………………………………………………….29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………………………………..
5
I- PRESENTATION DU SUGET D’ORDRE GENERAL
I-1-OBJECTIF GENERAL
A la fin de l’apprentissage, le candidat aux concours administratifs doit être capable de
maîtriser la méthodologie du sujet d’ordre général et de l’appliquer à tout type de sujet, dans une
langue correcte.
Le Sujet d’Ordre Général est une technique d’expression écrite ou orale qui vise à vérifier chez le
candidat aux concours administratifs sa culture générale, ses connaissances d’ensemble. Il s’agit
pour lui, de montrer à propos d’un problème de société, d’un problème d’intérêt général qu’il est
capable d’exprimer avec logique et clarté un sentiment personnel en tirant partie de sa culture. Au
nombre de ces problèmes, citons pêle-mêle les changements propices au monde moderne, les
progrès techniques, les problèmes moraux, les problèmes de l’éducation, de la culture et de
l’environnement etc.
Le sujet d’ordre général (SOG) n’est pas une dissertation littéraire, ni une dissertation
ordinaire. Le sujet d’ordre général a sa spécificité, ses exigences et sa méthodologie. Pour les
distinguer, nous partirons d’un corpus de sujets
Sujet 1 : Etes-vous d’accord avec l’affirmation selon laquelle « En protégeant son milieu
l’homme se protège lui-même » ?
Sujet 2 : « Le romancier est l’historien du présent. » Partagez-vous ce point de vue de
Georges Duhamel ?
Sujet 3 : « Nous devons affirmer notre volonté d’être et de vivre ensemble quoi qu’il advienne,
de nous unir et d’agir collectivement en toute circonstance. »
Commentez cette affirmation d’un homme politique.
Sujet 4 « Les livres ne remuent pas le monde, ils le conduisent secrètement. » Que pensez-
vous de cette assertion de Senancour ?
Observation et Manipulation
a- Chacun de ses sujets porte sur un thème donné : caractérisez-le avec précision.
b- Lequel de ces thèmes nécessite une culture littéraire ?
c- A partir de cette réflexion, quelle peut être la nature du sujet d’ordre général ?
Sur la page qui suit, nous proposons un tableau synoptique des différences entre la dissertation
littéraire et la dissertation portant sur un sujet d’ordre général.
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I-3-TABLEAU SYNOPTIQUE DES DIVERGENCES ENTRE LA DISSERTATION LITTERAIRE ET LE S.O.G
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II- LES EXIGENCES DU SUJET D’ORDRE GENERAL
Elles se résument, pour l’essentiel, à trois grands points.
1
Expression qui signifie : “Idées que tout le monde admet sans prendre la peine d’y réfléchir”.
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II-4-1-La thèse
Phase de l’acceptation, la thèse se préoccupe d’exposer des arguments favorables au point
de vue contenu dans le sujet. Ce point de vue peut être celui de l’auteur de la citation (cas du sujet
ci-dessus). Il peut n’être pas celui de l’auteur. Celui-ci n’est pas toujours tenu de partager le point de
vue qu’il émet. C’est l’exemple du sujet suivant : « On prétend souvent que la jeunesse est plus apte
à inventer qu’à exécuter ».
Ici, il apparaît clairement que ce point de vue n’est pas celui de l’auteur, mais bien de celui
d’une certaine opinion.
Revenons à notre sujet précédemment énoncé. Il est question d’argumenter ce point de vue
qui est certainement celui d’un disciple, c'est-à-dire d’un élève marqué par l’enseignement de son
maître. Sa thèse est donc la suivante : « En réalité, on n’apprend que de celui qu’on aime ».
La thèse ainsi énoncée doit être soutenue par des arguments sous la forme d’inventaire. On pourra à
cette fin se poser des questions dont l’une d’elles pourrait être celle-ci :
Pourquoi le disciple est plus réceptif à l’enseignement de celui qu’il aime ? L’inventaire des réponses
en trois paragraphes expliquera ce point de vue.
Cependant, si cette position semble bien défendue, il reste qu’elle suscite d’autres
interrogations. C’est alors qu’intervient la contradiction, c'est-à-dire les limites de la thèse ou
l’antithèse.
II-4-2-L’antithèse
Une fois trouvée, l’antithèse devient une nouvelle thèse qu’il faut défendre mais bien
différente de la première thèse en ce qu’elle se propose de lui porter la contradiction. Bien
évidemment, il ne s’agit pas d’un contre-pied parfait du genre a = b (thèse) donc a ≠ b (antithèse). En
réalité, l’antithèse ne doit pas prendre de but en blanc le contre-pied de la thèse ; elle doit apporter
un certain nombre de restrictions et d’arguments opposés à la thèse initiale. Ce n’est qu’au terme de
l’antithèse qu’un problème se pose, problème né de l’incompatibilité des arguments en présence. La
synthèse permet de sortir de l’impasse. Par exemple si dans la thèse on démonte que le problème
démographique prend des proportions inquiétantes, on ne peut pas se mettre à affirmer dans
l’antithèse que cette inquiétude est sans fondement. Mais, on commencera par énumérer des
éléments qui permettront de nuancer les inquiétudes nées de la thèse. Ce que nous appelons donc
antithèse, capitalise de nouveaux arguments opposés à ceux développés dans la thèse. Voici à ce
propos l’antithèse proposée au sujet de Goethe : « On peut apprendre de plusieurs sources ».
Cette position se justifie du reste. Les sources de la connaissance étant multiples, il serait
excessif de penser que seuls ceux que nous aimons puissent être nos uniques sources. Les livres, les
sources orales, les sociétés initiatiques, l’internet, etc. sont autant de sources pour lesquelles nous
ne sommes pas tenu d’avoir nécessairement de la sympathie pour leurs auteurs.
La question à se poser portera donc sur les autres sources de la connaissance. La réponse sera
donnée en trois paragraphes bien structurés avant la transition vers la synthèse.
II-4-3-La synthèse
La thèse et l’antithèse se sont affrontées dans une sorte de dialectique. La synthèse apparaît
alors comme la solution dialectique. Elle ne saurait être un simple bilan encore moins un résumé
comme l’entend le sens commun.
Ce que l’on appelle synthèse est une nouvelle thèse qui naît de la confrontation de la thèse et
de l’antithèse. Elle est alors un dépassement. Mais, que faut-il dépasser ? Pour connaître l’objet du
dépassement :
Il faut lire la thèse et l’antithèse
Thèse : « En réalité, on n’apprend que de celui qu’on aime »
Antithèse : « L’apprentissage ne dépend toujours de l’affect du maître »
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Ensuite, se demander, au regard de ces deux positions, sur quoi porte le débat.
Ici, la réponse est toute trouvée. Le débat tourne autour de la place de l’amour dans
l’apprentissage.
On peut dès lors effectuer le dépassement en ayant à l’esprit de ne plus retrouver ni les
arguments de la thèse, ni ceux de l’antithèse.
Il existe quatre possibilités de dépassement :
a. La recherche de solution : Elle a lieu quand la confrontation entre la thèse et l’antithèse pose
un problème à résoudre. Dans ce cas, il faut proposer des solutions.
d. La synthèse de tous les autres points de vue non examinés mais qui se rapporte au débat.
La synthèse, comme on vient de le voir est un travail ardu qui nécessite une bonne
compréhension du sujet. Ces différentes possibilités sont exclusives et obligatoires. Exclusive
parce qu’on ne peut choisir qu’une seule ; obligatoire parce qu’aucun dépassement n’est
possible en dehors de ces quatre possibilités.
Application
Voici une série de sujets :
1-/ Antonin Artaud déclara un jour : « Les œuvres du passé sont bonnes pour le passé. Elles ne sont pas
bonnes pour nous ». Partagez-vous ce point de vue ?
2-/ « Le civisme fait la puissance d’une nation, car il détermine une autorité durable à l’Etat et oriente
la jeunesse vers des principes supérieurs ». Appréciez cette réflexion.
3-/ « Les changements, même les plus souhaités ont souvent leur mélancolie ». Que pensez-vous de
ces propos d’Anatole France ?
4-/ « La compétence sans l’autorité est inutile dans notre administration ; aussi inutile que l’autorité
sans la compétence. » Expliquez et discutez cette réflexion d’un chef de service
Consignes :
a-/ Pour chacun des sujets, proposez une thèse, une antithèse et une synthèse.
b-/ Recherchez pour chaque synthèse la modalité de dépassement.
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III- DIFFERENTS TYPES DE SUJETS ET LEURS PLANS
Il existe plusieurs types de sujets d’ordre général et chaque sujet induit un plan spécifique
dicté soit par la formulation, soit par la consigne.
Observons à ce propos le corpus de sujets ci-dessous :
Manipulation :
-Relevons les consignes accompagnant chacun des sujets ci-dessus
-Quel type de plan induit chaque consigne ?
- A partir de ces consignes, combien de types de sujets et de plans peut-on avoir dans un sujet
d’ordre général ?
Retenons
On peut regrouper les différents sujets des concours administratifs en cinq (05) catégories. Mais
les premiers et troisièmes sujets sont généralement les plus proposés, surtout à l’écrit, parce qu’ils
font appel à un raisonnement dialectique. Quant aux trois autres, ils sont plus traditionnels à l’oral
du deuxième tour. Il n’est donc pas superflu de les passer en revue.
Exemples :- « Dans la vie, sans travail il n’y a point de bonheur » Partagez-vous ce point de
vue ? - « Il n’y a de richesse que d’homme » Qu’en pensez-vous ?
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la synthèse, elle transcende les idées développées dans la thèse et l’antithèse. Elle les dépasse mais
ne les répète pas.
Ce sont des arguments d’ordre historique, sociologique, politique, philosophique idéologique
etc. Il s’agit, ici de faire appel à ses connaissances qui sont de nature à susciter un intérêt. Tout
argument doit convaincre sur la base des preuves palpables. La rigueur scientifique doit être la règle
d’or. Tous les points de vue sont acceptables à la seule condition qu’ils soient bien argumentés et
mieux présentés.
Pour faire le plan détaillé, on prendra soin de donner un titre à chaque partie. Sur la feuille de
brouillon, avant même toute réflexion, on mettra, en les espaçant :
I……………………………………………………………………..
I……………………………………………………………………..I
III……………………………………………………………………..
Chaque partie correspond à une proposition à démontrer, il faudra chercher des arguments
qui valident, c’est-à-dire qui justifient la proposition ; bref des arguments qui soutiennent la thèse.
Bien entendu, pour chacune des parties, on s’efforcera de réfléchir à partir du point de vue
déterminé initialement. Dans chaque partie, on se souciera de trouver au moins deux et au plus trois
arguments. Ce qui donne sur notre brouillon :
I……………………………………………………………………..
A……………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………..
C……………………………………………………………………..
II……………………………………………………………………..
A……………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………..
C ……………………………………………………………………..
III……………………………………………………………………..
A……………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………..
C……………………………………………………………………..
Un argument correspond à un paragraphe qui à son tour équivaut à une idée. Cela veut dire
que dans un paragraphe argumentatif, on ne défend qu’une seule idée à laquelle on s’en tient
jusqu’à la fin du paragraphe. Tout changement d’idées s’accompagne d’un changement de
paragraphe.
Un paragraphe argumentatif se compose de trois éléments :
- une idée générale qui est au début du paragraphe : affirmation centrale
des idées de moyenne importance : explication
- une ou deux illustrations (conclusion ou exemples)
On comprend donc que le nombre de parties dans le plan sera déterminé par ce que
l’inventaire commande.
Néanmoins, dans chaque partie, il faut respecter les prescriptions méthodologiques, c'est-à-dire faire
des paragraphes qui correspondent à des idées différentes.
III-3-1-Premier type
Son libellé se rapproche davantage de celui qui accompagne le sujet de type 1 : Commentez et
Discutez qui peut se décliner en :
- Expliquez et Discutez
- Analysez et Discutez
- Qu’en pensez-vous ?
- Discutez
- Partagez-vous cette opinion ?
S’il n’y a que deux idées (c’est généralement le cas), le travail se trouve simplifié dans ce cas,
la phase du commentaire se charge d’expliquer l’une après l’autre chacune de ces idées. Ainsi, on
obtient :
Phase de commentaire
I commentaire de la 1re idée
II commentaire de la 2è idée
Comme nous avons le souci de la dialectique, il nous faut dépasser ces deux 1res propositions puisque
de toute façon, le sujet nous y oblige. Cela donne donc :
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Phase de commentaire
I Commentaire 1ère partie
A……………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………..
C……………………………………………………………………..
Phase de discussion
III Synthèse
A……………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………..
C……………………………………………………………………..
Exemple : « La grandeur d’une nation repose sur la force de ses institutions et la qualité de ses
administrateurs ». Qu’en pensez-vous ?
Ce sujet, ainsi qu’on peut le constater, n’invite nullement à la discussion. Il faut donc s’en tenir
uniquement au commentaire. On retrouve ici le plan inventaire.
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Dans le 1er volet, il est question d’une analyse de la notion. Elle est objective. On ne peut se
permettre un jugement personnel. Il faut disséquer la notion, la rendre explicite sans la juger. Elle se
fait en une seule partie, puisqu’il s’agit de déterminer objectivement la notion. On trouve ici les
éléments de définition, de caractéristique, de manifestation, d’identification etc.
Quant au 2ème volet, il fait intervenir des notions comme les conceptions idéologiques, valeurs.
Bref, tout ce qui est en rapport avec le sujet, c'est-à-dire l’aspect subjectif. Il s’agit ici d’étudier la
valeur idéologique de la notion.
Comme il est question de conception, on peut en déduire que ce deuxième volet porte sur le
domaine polémique. Dans ce cas, il y a deux parties : La 1re peut se présenter comme une antithèse
du 1er volet. Elle inaugure la discussion. Alors la dernière partie revient à se présenter comme une
synthèse.
Exemple : La mort.
Explication-illustration de la notion
1- Aspect objectif
a) Signes biologiques : arrêt de la vie, mort des cellules, disparition, fin
b) Signes sociaux :
- affectifs : douleurs, pleurs, chagrin
- matériels : dépenses, problèmes, cortèges, héritages, testaments
c) Conséquences : diminution démographique, pertes de bras valides, perte d’acteurs du
développement.
d) Causes objectives : maladies, accidents, guerres.
Commentaire de la notion
2- Conceptions religieuses : la mort n’est pas une fin. C’est le début d’une vie dans l’au-delà
(philosophie de l’incarnation)
a) Religions transcendante : paradis-enfer : il n’y a que perte de corps.
b) Religions imminentes : réincarnation, la mort n’est pas une fin, elle fait partie d’un voyage
qui débouche sur la lumière.
c) Religions animistes : réincarnation et immortalité des esprits
III-4- Synthèse
Il y a d’autres facteurs de développement
La démocratie n’est qu’un système d’organisation et de répartition des facteurs objectifs de progrès.
a- Démographique : main d’œuvre abondante, bon marché compétente.
b- Naturelle et économique : richesse du sous-sol, accroissement du PNB.
d- politique : dictature, monarchie.
IV-1-L’approche du sujet
IV-1-1-L'analyse du sujet
a) La compréhension
Il s'agit d'éviter le hors-sujet, en respectant la règle suivante : « traiter le sujet, tout le sujet,
rien que le sujet ». Il faut pour cela lire plusieurs fois le sujet, s’assurer que l’on a compris le sens des
mots-clés
b) La reformulation
Il faut, à l’issue de ce travail préliminaire, procéder à la reformulation du sujet. . On peut soit
le reformuler en une phrase, en utilisant des synonymes et de nouvelles tournures de phrase ; soit —
pour une citation longue et complexe — mettre la citation sous forme d’un schéma qui en clarifie les
relations logiques et les implications.
d) L’identification du sujet
Il s’agit de déterminer le nombre d’unités de significations (US ) s’il s’agit des sujets de type1
et 3. Les sujets de type 2 – 4 et 5 imposent d’autres recommandations. I
e) La problématique
Il faut détecter ensuite quel est le problème qui se cache derrière la citation, l’enjeu.
La problématique c’est aussi le thème, le problème La problématique explique où se trouve le
problème dans un sujet et peut être perceptible sous deux angles :
D’un côté, elle désigne le problème posé ou la question soulevée par le sujet. La
problématique est exprimée alors sous forme de question, c’est la forme explicite de la
problématique.
De l’autre côté, elle signifie incertain, hasard, obscur. Dans cette dernière acception, la
préoccupation majeure est de clarifier, expliquer le sujet.
La problématique se matérialise alors par des expressions qui fournissent une explication (En
d’autres termes, ceci veut dire, cela signifie …) et la traduction simplifiée du sujet. Cette expression
de la problématique est dite implicite.
Dans les deux cas, une problématique bien posée conduit à une annonce aisée du plan.
e)L’élaboration du plan
Après avoir défini le type de sujet et trouvé la problématique, on s’aide de la consigne pour élaborer
le plan de notre devoir avant de passer à la moisson des idées.
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Pour enrichir la réflexion, quand on pense à une idée ou à un exemple qui vont dans un sens
argumentatif, on peut essayer d’imaginer un autre argument ou une autre référence qui tendraient à
prouver le contraire.
On peut soit noter toutes ses idées dans le désordre, en les juxtaposant simplement à mesure
qu’elles se présentent ; soit commencer dès cette collecte à suivre une démarche organisée (une
esquisse de plan, dialectique ou thématique) en notant les idées à l’intérieur de quelques domaines
prédéfinis (on emploie alors une page par domaine). Au brouillon au terme de la 2è étape, se
présente soit sous la forme d’une question (sens 1) soit sous la forme d’une affirmation énonçant la
position que l’on va défendre, à propos du sujet, dans l’ensemble du devoir.
IV-2-1-L’introduction
Elle doit être brève, soit égale à la longueur d’un paragraphe. Elle comporte quatre éléments qui
sont :
la perspective générale ;
l’énoncé du sujet ;
la problématique ;
l’annonce du plan.
Mais elle peut se ramener à trois éléments dès lors que la perspective et la problématique
peuvent être combinées. Soit le sujet suivant :
Dans un entretien accordé à CIVITAS, Pr Mamadou Koulibaly affirme : « Le civisme porte l’homme
à la civilisation ». Qu’en pensez-vous ?
IV-2-1-2-L’énoncé du sujet
Lorsque le sujet est court, il s’énonce intégralement à l’aide des guillemets. En revanche,
lorsqu’il est long, seul l’essentiel du sujet est mentionné. Cela dénote de votre compréhension du
problème posé par le sujet, c'est-à-dire la problématique. Dans ce cas, une reformulation est
nécessaire.
IV-2-1-3-La problématique
Elle explique où se trouve le problème dans un sujet et peut être perceptible sous deux
angles : D’un côté, elle désigne le problème posé ou la question soulevée par le sujet. La
problématique est exprimée alors sous forme de question, c’est la forme explicite de la
problématique. De l’autre côté, elle signifie incertain, hasard, obscur. Dans cette dernière acception,
la préoccupation majeure est de clarifier, expliquer le sujet.
La problématique se matérialise alors par des expressions qui fournissent une explication (En
d’autres termes, ceci veut dire, cela signifie …) et la traduction simplifiée du sujet. Cette expression
de la problématique est dite implicite. Dans les deux cas, une problématique bien posée conduit à
une annonce aisée du plan.
IV-2-4-L’annonce du plan
C’est le dernier élément constitutif de l’introduction. Elle se présente de deux manières :
-soit de façon formelle ou explicite (on fait apparaître les différentes parties) ;
-soit de manière subtile (on suggère les différentes parties). Ici, les expressions comme
« certes, bien que, quoi que, toutefois, dans tous les cas … » ont cours.
Quelle que soit l’option votre plan doit annoncer de façon claire l’ordre du développement. Il
faut, cependant éviter la lourdeur pachydermique du plan. Exemple :« Dans une première partie nous
allons démontrer que x a raison. Puis dans une seconde partie nous nous efforcerons de montrer que ses
adversaires n’ont pas entièrement tort. Enfin, nous ferons une synthèse pour conclure que …/… ».
IV-2-2-Le développement
Le développement est la démonstration des chapeaux. Elle se compose de parties. Il s’agit de
deux parties minimum et trois au maximum. Le développement doit adopter le raisonnement
déductif en respectant la double structure du paragraphe.
Chaque partie comprend une phrase chapeau et des paragraphes.
IV-2-2-1-La phrase-chapeau
C’est l’idée générale de la partie. Elle présente le plan de celle-ci. Elle est brève (2 à 3 lignes) et
ne donne pas lieu à un développement. Elle peut être simple ou complexe.
Elle est dite « simple » lorsqu’elle a pour rôle de présenter la proposition à soutenir et les arguments
favorables à celle-ci. Il en est ainsi de la phrase chapeau de la première partie.
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Elle devient « complexe » à partir de la deuxième partie. Il s’agit ici de rappeler d’abord
brièvement l’essentiel de la première partie avant de présenter l’idée à soutenir dans la deuxième
partie et les arguments favorables à cette dernière. Quant à la phrase-chapeau de la troisième partie,
elle rappelle brièvement soit l’essentiel des deux parties précédentes, soit l’essentiel de la deuxième
partie avant de révéler l’idée correspondant à la synthèse et les arguments qui lui sont favorables.
Simple ou complexe, la phrase-chapeau a pour objet essentiel d’annoncer les différents
arguments correspondant aux paragraphes.
IV-2-2-2Le paragraphe
Selon le Ministère de l’Intérieur Français, le paragraphe comporte entre 12 et 15 lignes
maximum. Le paragraphe est l’unité, la cellule de base organisée dans le langage écrit (exception
faite des textes narratifs et en général des textes littéraires). Il marque une étape dans un
raisonnement, développe un aspect dans une description, expose un point dans une argumentation.
On peut retenir la formule suivante : « un paragraphe pour chaque idée et une idée pour chaque
paragraphe ».
Pour ce qui est de son utilité, le paragraphe est un guide pour celui qui écrit : il oblige à
l’élaboration complète de l’idée. La succession des paragraphes permet de penser et de
communiquer avec ordre, suivant une progression. Ainsi, l’importance des développements peut
être contrôlée.
Pour celui qui lit, le paragraphe facilite le déchiffrage. L’appréhension visuelle du paragraphe
renforce et soutient le travail de l’intelligence. Le retour à la ligne, qui est la marque du changement
de paragraphe, signale à l’œil et à l’esprit qu’une nouvelle idée est abordée. Bref, le paragraphe est
un ensemble signifiant composé d’une suite de phrases qui dégagent une certaine cohérence. Il
présente une double structure, syntaxique et sémantique.
IV-2-2-3-Structure syntaxique
Il s’agit, ici, d’étudier les modalités selon lesquelles les idées sont agencées dans un
paragraphe. Ainsi, on distingue :
D’abord l’idée générale du paragraphe. Généralement exprimée dans la première phrase, elle
constitue l’unité de signification privilégiée et -perçue comme essentielle.
Ensuite, les idées de moyenne importance. Ce sont des unités qui suivent et ne font que
« s’accrocher » à l’idée générale qu’elles développent et rendent explicite.
Notons qu’il y a nécessairement une seule idée générale, mais plusieurs idées de moyenne
importance.
Enfin, les idées exemples. Elles concluent ou illustrent ce qui a été antérieurement développé.
On comprend pourquoi il est interdit de raisonner par l’exemple. Celui-ci ne vient qu’en appoint, en
illustration.
Tout cela est logique : le paragraphe correspond à ce qu’on peut appeler un argument, lui-
même composé d’une affirmation, d’une phase d’explication et d’une phase d’illustration.
La structure à laquelle obéit le paragraphe est la structure sémantique.
IV-2-2-4-Structure sémantique
Les idées agencées donneraient un ensemble disparate si aucune relation sémantique ne
gouverne leur cohérence. En effet, toutes les unités de signification sont nécessairement en rapport
sémantique les unes avec les autres.
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Les combinaisons entre les unités de signification peuvent être de différents types :
Chronologique : cela exige des connecteurs chronologique : avant, aujourd’hui, demain,
actuellement, par le passé….
Enumératif : premièrement, deuxième, troisième, d’un côté d’un autre, d’abord, ensuite,
enfin, etc.
Logique : et, ou, donc, implique, si et seulement si etc.
Antithétique : mais, pourtant, cependant etc.
Dans tous les cas, sur le plan sémantique, il y’a une cohérence qui règlemente l’union et le
rassemblement des idées.
IV-2-3-La conclusion
Elle est l’aboutissement de toute la démonstration effectuée dans le corps du sujet. C’est le
lieu de répondre de façon claire et précise à la question posée dans l’introduction. La conclusion doit
être brève. Elle ne constitue l’occasion d’un nouveau développement. On distingue deux types de
conclusion :
- la conclusion bilan
- la conclusion analytique.
IV-2-3-3-L’ouverture
L’ouverture revêt un double intérêt. D’un côté, elle témoigne de l’humilité du candidat dès lors
qu’elle montre que celui-ci n’a eu la prétention d’avoir cerné tout le contour du sujet. De l’autre côté,
elle révèle la grandeur du champ d’investigation de l’auditeur qui n’ignore pas l’existence de
concepts voisins de celui traité plus haut.
2-1. Le constat
Exemple de sujet : « La propriété c’est le vol »
Que pensez-vous de cette affirmation de Proudhon ?
A- Thèse : Oui, la propriété peut paraître comme un vol. (Point de vue des socialistes
anarchistes)
(On citera les domaines où l’on constate que la propriété c’est le vol).
21
- L’exploitation des travailleurs
- L’exploitation de l’homme par l’homme
b) Sur le plan idéologique
La lutte des classes
c) Sur le plan social et politique
- La domination de la classe bourgeoise
- La spoliation entraîne la division de la société
Le constat donc au niveau de la conclusion : « Comme indiqué plus haut, le sujet pose un problème qui,
s’il était simple nécessiterait une seule réponse. Or, chacune des parties développées dans le corps du
sujet constitue une réponse à une question soulevée par le sujet. Ce qui atteste en réalité de la
complexité du problème posé par le sujet ». C’est ce constat qu’il faut faire.
Exemples de constat :
Constat n°1 : C’est un débat subjectivisé par la trop forte radicalisation des positions. Il y a trop
d’absolus dans les positions qui apparaissent ainsi inconciliables.
Constat n°2 : En définitive, on peut le dire, ce débat reste complexe et indissoluble. Tout est un effet
rempli de subjectivité car les positions sont surtout idéologiques.
Conclusion à éviter
La conclusion artificielle
Brillamment formulée, elle n’est malheureusement pas la conséquence logique du développement.
Cas des conclusions toutes faites et gardées en mémoire.
La conclusion banale
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Le devoir pourtant assez bien se termine sur des platitudes
La conclusion qui reprend le développement
Il s’agit d’un développement bis
- On ne doit pas trouver dans la conclusion des phrases entières du développement. C’est la
concision qui donne de la rigueur à la conclusion.
La conclusion en catastrophe
- Rédigée sous l’effet de la fatigue et de la précipitation, elle est un tissu d’incohérences.
Après l’établissement du plan détaillé, il est nécessaire de jeter les grandes lignes de la
conclusion à défaut de la rédiger entièrement.
La conclusion partielle
Elle ne voit qu’un aspect et un seul du problème
NB : Ne pas négliger la conclusion car c’est la dernière impression que le correcteur garde de votre
devoir. Et le S.O.G pourrait en définitive se définir comme « l’art d’aboutir à une conclusion ».
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Vous venez d’achever la première partie de votre développement, la thèse, et vous avez
l’intention de changer de perspective sans que cela paraisse inattendu ou artificiel. La
transition a donc pour fonction, ici, de lier entre elles les parties de l’analyse qui divergent
dans leur objet, leur point de vue, leur orientation générale et leur conclusion.
Voici quelques exemples parmi tant d’autres de transition oppositive :
« Mais notre approche du problème resterait incomplète si nous négligeons d’examiner maintenant un
autre de ses aspects essentiels... ». Ou « privilégions à présent tel autre aspect du problème ; des lors
l’affirmation selon laquelle…/… doit être nuancée ».
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de mémoire prend tout son sens en Afrique où toutes les générations ont été montées dans le
modèle occidental, on peut recourir en guise d’illustration à la citation lancée en 1960 depuis la
tribune de l’UNESCO par le sage Amadou Hampâté Bâ : « En Afrique, un vieillard qui meurt est
une bibliothèque qui brûle ».
En situation conclusive par contre, la citation prend l’allure d’enseignement à tirer, de leçon à
méditer. C’est pourquoi le grand fabuliste français du 17e siècle, Jean de Lafontaine aimait
terminer la plupart de ses fables par des citations à valeur de leçon. « Selon que vous serez petit
ou grand, les jugements de cour vous rendrons blanc ou noir » termine-t-il la fable intitulée “Les
animaux malades de la peste”.
Comme on vient de le voir, la place de la citation dépend de celui qui cite, car lui seul sait à quel
moment son implication est plus féconde pour son discours.
Inutile de citer tel ou tel auteur pour avancer une banalité, à moins que le sujet de votre dissertation
porte sur la banalité. Eviter également les citations trop longues ; elles risquent de casser le rythme
de votre démonstration.
IV-2-5-2-Méthodologie de la citation
D’abord citer correctement, c'est-à-dire en reprenant le texte exact précédé ou suivi des
références. Les références, ce sont le nom de l’auteur de la citation, l’ouvrage d’où elle est extraite
éventuellement ou l’occasion qui lui a donné naissance. Ici, on emploie le discours direct parce que
nous sommes censé connaître l’origine et la citation en intégralité.
Exemple : l’écrivain français Etienne Senancour écrit : « les livres ne remuent pas le monde ;
ils le conduisent secrètement » ou « les livres, écrit l’écrivain français Etienne Senancour, ne remuent
pas le monde ; ils le conduisent secrètement » ou « les livres ne remuent pas le monde ; ils le
conduisent secrètement », écrit par ailleurs l’écrivain français Etienne Senancour.
Il faut toujours éviter l’ambigüité. On emploiera le discours indirect quand une partie de la
citation nous échappe. On peut dans ce cas citer non le texte, mais la substance. Ce peut être
certaines idées ; certains éléments ; certains arguments etc.
Exemple : La sociologue française Evelyne Sullerot disait en substance que dans nos sociétés
l’identité d’une personne se définissait par sa profession.
NB : Ignorer le nom de l’auteur de la citation ou tout simplement son origine ne doit nullement
vous dispenser de citer un texte dont le correcteur assurément connaîtra la pertinence. Il vaut mieux
paraphraser la citation que de la plagier.
25
V- CHARTE GRAPHIQUE D’UN DEVOIR APPLIQUEE AU SUJET DE TYPE 1
INTRODUCTION (au moins 80 mots)
Elle est en un seul bloc typographique, avec un seul alinéa au départ sans retour à la ligne. Elle
comprend :
- Perspective générale
- Citation + problématique ou inversement
- Plan
(Je saute deux lignes)
…………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………….
I- THESE
Phrase(s) chapeau
(Je saute une ligne)
Paragraphe 1 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 2
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 2 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 3
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 3 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Conclusion partielle de la thèse et transition vers l’antithèse
(Je saute une ligne)
…………………………………………………………………………………….
II- ANTITHESE
Phrase(s) chapeau
(Je saute une ligne)
Paragraphe 1 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 2
26
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 2 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
Idée secondaire 1
Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 3
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 3 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Phrase(s) chapeau
(Je saute une ligne)
Paragraphe 1 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 2
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 2 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
Transition vers le paragraphe 3
(Je respecte un alinéa)
Paragraphe 3 (au moins 12 lignes)
Idée principale (j’affirme)
- Idée secondaire 1
- Idée secondaire 2 J’explique l’idée principale à l’aide d’arguments, d’exemples
- Idée secondaire 3 et éventuellement des citations.
III-
1-
2-
3-
etc.
Donnez chair au squelette par la - Pour chaque partie du devoir,
recherche des idées. Pour cela, mettez les idées en vrac telles
interroger vos souvenirs, vos lectures qu’elles apparaissent à votre esprit.
et surtout l’actualité d’ici et d’ailleurs. - Procédez ensuite à une
Elaboration du plan organisation de celle-ci.
50 min
détaillé - Idée de 1ère importance.
- Idées de moyenne importance,
ainsi de suite.
- Chercher des exemples originaux
et éventuellement des citations.
- Se rappeler et suivre les étapes de - Relire attentivement le plan
l’introduction : PG - Citation - détaillé déjà sous vos yeux.
problématique - Annonce du plan. - Vérifiez si la structure sémantique
Introduction et
- Bilan et ouverture pour la et syntaxique et le nombre de mots 20 min
conclusion
conclusion. sont respectés :
80 mots (introduction)
50 mots (conclusion)
- Rédigez partie par partie en veillant aux différentes règles syntaxiques et
sémantiques, de longueur et de style.
- Faire attention aux dispositions pratiques de typologie (cf. Schéma
Rédaction du devoir 110 min
squelettique d’un devoir).
- Voir la place des chapeaux, les transitions par connecteurs.
- S’interroger à chaque fois sur la relation sémantique avec ce qui précède.
Relecture de Se munir d’un stylo pour corriger au fur et à mesure les fautes d’accord, les
5 min
l’ensemble accents si nécessaire.
04 heures
28
VI-EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE I
« Dans la vie, sans travail, il n’y a point de bonheur »Que vous suggère cette réflexion de Florient ?
Le sujet pose le problème des moyens d’accès au bonheur. Sur la base du plan ci-dessous, élaborez :
1/ Deux introductions :
- La première présentant une problématique et une annonce de plan explicites ;
- La deuxième présentant une problématique et une annonce de plan implicites.
2/ Des phrases chapeau des premières, deuxièmes et troisièmes parties.
3/ Deux conclusions :
- une conclusion bilan ;
- une conclusion analytique.
- Centre de décision ;
- Honneur, considération ;
- Haut fonctionnaire.
c) La liberté
2- Antithèse
Le travail est aussi source de souffrance.
a) Définition
b) Son organisation
3- Synthèse
Il existe d’autres moyens d’accès au bonheur.
a) La religion
b) L’harmonie familiale
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EXERCICE II
Le fait de chasser ou de haïr les étrangers d’un pays est-il favorable au progrès ?
Le sujet porte sur les problèmes d’intégration régionale et sous régionale. Vous en ferez un plan
détaillé. On insistera tout particulièrement sur :
- La problématique
- L’annonce du plan
- Les transitions
Et surtout sur l’authenticité des exemples.
EXERCICE III
« La grandeur d’une nation repose sur la force de ses institutions et sur la qualité de ses
administrateurs ». Qu’en pensez-vous ?
Considérant que le sujet pose le problème de critères ou de déterminants d’une nation puissante, et
sur les bases du plan ci-dessous élaborer :
1/ Deux introductions
- la première présentant une problématique et une annonce de plan explicites ;
- la deuxième présentant une problématique et une annonce de plan implicites.
2/ Des phases chapeaux des première, deuxième, et troisième parties.
3/ Deux conclusions :
- une conclusion bilan
- une conclusion analytique
4/ Les deux premiers paragraphes
1- (commentaire de la 1ère idée) : la grandeur de la nation repose sur la force de ses institutions
a) Institutions politiques
b) Institutions économiques
c) Institutions sociales
2- (commentaire de la 2ème idée) : la grandeur de la nation repose sur la qualité de ses administrateurs
a) Qualités intellectuelles
b) Qualité morales
3/ (synthèse) : il existe d’autres déterminants d’une grande nation
a) Données économiques
b) Données militaires
c) Données démographiques
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EXERCICE IV
I- Compréhension du sujet
Le sujet pose le problème du changement ou si l’on préfère, de la révolution et ses conséquences. La
consigne “qu’en pensez-vous ?” invite le candidat à donner son point de vue et donc à la discussion
dialectique.
Il s’agit d’un sujet de type 1 (Thèse, antithèse, synthèse).
b) Antithèse
Elle est le point de vue des progressistes.
- La révolution apparaît comme salvatrice et se justifie en bien des situations
1- Dans le domaine politique
La dictature et la confiscation du pouvoir entraînent des réactions violentes.
2- Dans le domaine économique, la situation de monopole conduit également à une volonté de
rupture.
3- Dans le domaine social, l’exploitation de la classe dominante amène enfin à la rébellion.
Cependant,
- certaines révolutions sont sans violence ; exemple de la révolution des œillets,
- le conservatisme est dangereux.
Cf. : Les philosophes du 18e siècle ont parlé des Lumières pour amorcer la sortie des ténèbres du
Moyen-âge.
III- Synthèse
Impact du conservatisme et du changement.
On peut changer et conserver en faisant le tri.
Les changements se présentent comme une nécessité intrinsèque.
Mais tout le passé, la tradition, les coutumes ne sont pas à rejeter systématiquement.
Tout n’est pas bon forcément dans les changements.
Se méfier donc de la table rase.
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EXERCICE V
Proposez une introduction et une conclusion à ce sujet à partir du plan détaillé ci-dessous :
Sujet : Pratiquement absente dans le monde qui s’achève, peut-on espérer que l’Afrique ait une
place dans celui qui se prépare sous nos yeux ?
Compréhension du sujet
Le libellé « Peut-on espérer que » ? Invite le candidat à donner son avis et donc nécessairement à
discuter. Il s’agit d’un sujet type I (Plan ternaire dialectique).
Plan détaillé
I- Thèse
Il est celui des Afro- pessimistes :
Phrase chapeau : Il est possible que l’Afrique, ayant été absente du Monde qui s’achève, le soit
encore dans celui qui se prépare.
a) Le fossé actuel est trop grand, le retard est réel et donc presque impossible à combler.
On peut choisir des exemples dans tous les domaines :
- Développement économique et social ;
- Développement politique avec les coups d’Etat ;
- Développement technologique etc.
b) L’Occident s’emploie de plus en plus à maintenir ces écarts = pour garder sa suprématie
- Sur le plan économique, l’Occident a un marché où il peut déverser ses produits.
- Sur le plan social, l’Afrique reste un continent où l’occident déverse ses chômeurs
au nom de la coopération.
- Sur le plan politique et militaire : Européen et américain font et défont nos régimes,
exercent la souveraineté nationale à la place des africains.
c) Un grand pas reste à faire au niveau de la compréhension de certains problèmes spécifiques :
- les notions de démocratie
- le problème de sous-développement mental
- le problème des guerres tribales ; Libéria, Rwanda, Côte d’Ivoire, Nigeria etc.
II- Antithèse
Point de vue de ceux plus optimistes qui croient en l’avenir de l’Afrique.
Phrase chapeau : l’Afrique aura sa place dans le monde qui se prépare sous nos yeux.
a) Elle n’a pas été si absente de ce monde que l’on prétend.
Sur le plan économique, en dépit d’une faible participation, elle est présente tout de même, et le
monde occidental ne peut s’en passer.
b) Présence remarquée dans le domaine culturel l’art africain s’impose aujourd’hui.
c) Certains pays si sont bien préparés dans l’avenir proche.
- Administration performante
- Technologie de pointe avec l’international
- La démocratie se réalise peu à peu, les droits de l’homme respectés etc.
III- Synthèse (la solution dialectique)
Les conditions à remplir pour trouver une place dans le monde à venir ?
Conditions d’ordre économique - mobilisation des ressources intérieures
Au niveau micro-économique que le secteur industriel retrouve sa place du même que le secteur des
services.
Conditions d’ordre politique : L’Afrique doit se doter d’institutions démocratiques, respecter
l’état de droit, promouvoir la bonne gouvernance.
Dans le domaine social, elle doit accroître les rendements dans le domaine de la santé, de
l’éducation, de la protection sociale, etc.
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EXERCICE VI
Sujet : « Le civisme fait le puissance d’une nation car il détermine une autorité durable à l’Etat et
oriente la jeunesse vers des principes supérieures »
1- Compréhension
Une seule phrase. « Le civisme … nation ». Le reste de la phrase a la valeur d’un ajusteur de sens,
quantificateur de sens.
Plan détaillé
I- Thèse
Point de vue d’un patriote :
Selon lui, le civisme est la valeur fondamentale pour une nation.
Conclusion partielle
L’Etat devient stable et au-dessus de tout, la nation encore plus.
II- Antithèse
Point de vue opposé aux tenants du nationalisme. Il est favorable à l’ouverture sur l’extérieur.
Opinion : Le civisme peut conduire à des sentiments étroits pouvant orienter vers un nationalisme
primaire.
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L’amour du souverain peut entraîner un devoir d’obéissance proche de la soumission ; risque de
dictature.
Cependant, il y a de sérieux risques de repli identitaire.
Exemple : L’Allemagne Hitlérienne
L’Italie de Mussolini
b) Il peut conduire à un isolement international
Le contexte de mondialisation interdit de telles politiques exclusives
Le pays tombe dans l’autarcie → risque d’embargo
Ex. : L’Afrique du Sud, la Guinée de Sékou Touré
III- Synthèse
Nécessité du dépassement
Le civisme fait la puissance d’une nation
Le civisme peut conduire une nation à sa perte
Le débat porte sur l’impact du civisme sur la nation.
Le dépassement
Pas de recherche de complémentarité : Les deux thèses s’opposent extrêmement
Pas de possibilité d’un troisième point de vue différent des deux autres
Une seule possibilité : Recherche de solutions
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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