tch23 TC d2 1
tch23 TC d2 1
tch23 TC d2 1
Exercice 2 :
Toutes les solutions sont prises à 25°C, température à laquelle le produit ionique de l’eau est Ke = 10−14 .
On négligera les ions provenant de l’ionisation propre de l’eau devant ceux provenant de l’ionisation de
chacune des monobases étudiées.
On considèrera pour les solutions étudiées que :
− Pour une solution aqueuse d’une monobase forte de concentration molaire C. Le pH s’exprime
par : pH = pK e + logC .
− pour une solution aqueuse d’une monobase faible. Faiblement ionisé et de concentration molaire C .Le
1
pH s’exprime par : pH = pK e + 2 (logC − Pk b ): avec K b la constante de basicité du couple acide base
correspondant.
1° On considère une solution aqueuse (S) d’une monobase B de concentration molaire C et de pH donné. On
dilue n fois la solution (S). On obtient une solution aqueuse (S’) de concentration molaire C′ et dont le pH
a une valeur pH′.
a) Montrer que :
− pour une solution aqueuse d’une monobase forte : n = 10pH−pH′ .
′
− pour une solution aqueuse d’une monobase faible et faiblement ionisée : n = 102(pH−pH ) .
b) Le taux d’avancement final de la réaction de la monobase B avec l’eau est noté τr . Exprimer τr en fonction
du pH de la solution aqueuse de B, sa concentration molaire C et pK e .
c) Montrer que dans le cas où la monobase B est faible et faiblement ionisée la constante de basicité K b
s’écrit : K b = τ2f . C .
2° On prépare trois solutions aqueuses (S1 ), (S2 ) et (S3 ) de même concentration molaire Co et contenant
respectivement les monobase B1 , B2 et B3 . On dilue 5 fois chacune des trois solutions précédentes. Les
mesures de pH des trois solutions avant et après dilution, fournissent les résultats consignés dans le tableau
suivant :
On considère un bloc solide homogène de section S, de hauteur h et de masse volumique 𝜌𝜌0 . Ce bloc flotte à
la surface de l'eau de masse volumique 𝜌𝜌𝑒𝑒 .
On suppose que le bloc est uniquement soumis à son poids et à la poussée d'Archimède (on négligera les
frottements). On notera 𝑔𝑔 l'accélération de la pesanteur.
On vous rappelle que « Tout corps plongé dans un fluide reçoit une poussée verticale, dirigée du bas vers le
haut, de norme égale au poids du volume de fluide déplacé. »
1° A partir d'un bilan de forces, déterminer la hauteur ℎ0 dont le bloc est immergé à l'équilibre.
2° Le bloc est soulevé verticalement de sa position d'équilibre d'une hauteur 𝑎𝑎0 < ℎ0 . A 𝑡𝑡 = 0 , il est lâché
sans vitesse initiale.
a) Etablir l'équation du mouvement du point M se déplaçant vis-à-vis de la face supérieure du bloc le long
d'un axe vertical noté (Oy) (voir figure ci-dessus). Quel type général de système physique l'équation
obtenue décrit-elle ?
b) Résoudre l'équation obtenue à la question 2a) compte tenu des conditions initiales précédemment
énoncées.
3° Calculer la valeur numérique de la période du mouvement.
On prendra : 𝜌𝜌𝑒𝑒 = 103 𝑘𝑘𝑘𝑘/𝑚𝑚3, 𝜌𝜌0 = 2 ∙ 102 𝑘𝑘𝑘𝑘/𝑚𝑚3 , 𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚/𝑠𝑠 2 , et ℎ = 50 𝑚𝑚.
Un composé ionique est modélisé par trois ions monoatomiques considérés comme des charges ponctuelles
dont deux sont identiques. Les deux ions identiques de charge (+q) sont placés en deux points 𝐴𝐴 et 𝐵𝐵 d’un axe
orienté (𝑂𝑂, 𝚤𝚤⃗) horizontal. On donne : q = 10−6 C, ���� ���� = +a avec a = 1 dm. Au point O milieu de
OA = −a ; OB
AB et origine de l’axe (x’x) est placé le troisième ions (S), de masse m et de charge positive Q = 4 ∙ 10−6 C,
pouvant coulisser sans frottement le long de l’axe.
A(+q) O ⃗ı M B(+q)
𝑋𝑋′ X
−a 0 x a
Figure 2
1° On rappelle que les forces électrostatiques qu’exercent deux charges ponctuelles q1 et q 2 l’une sur l’autre
ont une intensité commune F inversement proportionnelle au carré de la distance r qui les sépare et
s’exprime par :
k∙|q1 |∙|q2 | 1
F= r 2
; avec k = 4𝜋𝜋𝜀𝜀
= 9 ∙ 109 SI
0
���⃗1 et ���⃗
a) Déterminer les expressions des forces électrostatiques 𝐹𝐹 𝐹𝐹2 subie par la particule (S) de la part des ions
placés en A et B.
b) En déduire que le point O est une position d’équilibre de lion (S).
2° A partir de O, on déplace l’ion (S) sur une distance x0 vers B et on l’abandonne sans vitesse initiale à une
date que l’on choisit comme origine des dates.
a) En supposant x0 faible devant 𝑎𝑎, montrer en appliquant le théorème du centre d’inertie à l’ion (S) en
mouvement dans sa position x quelconque que son mouvement est rectiligne sinusoïdal. (On utilisera
l’approximation (1 + ε)n ≈ 1 + nε pour |ε| ≪ 1).
b) Ecrire l’équation horaire du mouvement de l’ion (S).
3° Soit n le nombre de fois que la particule (S) passe par le point O après son lâcher et V0 (n) la valeur
algébrique de la vitesse correspondant à ce nème passage.
a) Exprimer V0 (n) en fonction de n, k, q, a, Q, m et x0 .
b) Montrer que V0 (n) est le terme général d’une suite alternative.
c) Montrer à partir de l’équation différentielle que l’énergie mécanique Em de cet ion qui coulisse sans
frottement le long de l’axe (x’x) se conserve.
d) En déduire l’expression de l’énergie potentielle Ep dans ce champ électrostatique.
Au cours de son mouvement, la charge ponctuelle (S) de charge Q, coulisse avec frottements le long de l’axe
(x’x). Ces frottements, de type visqueux, sont équivalents à une force unique ⃗f = −hV �⃗, où h est le coefficient
de frottement et V�⃗ le vecteur vitesse instantanée de la charge ponctuelle (S) lors des oscillations.
1° Etablir l’équation différentielle du mouvement de translation de 𝑚𝑚 quand la charge ponctuelle est lâchée
sans vitesse initiale de la position 𝑥𝑥0 .
Dans tout l’exercice, on négligera le poids des ions devant la force magnétique
et on prendra comme masse des ions 90𝐴𝐴𝑇𝑇ℎ : 𝑚𝑚 = 𝐴𝐴𝐴𝐴.
1° Un dispositif approprié permet d’obtenir en O un faisceau d’ions thorium
232 2+
90𝑇𝑇ℎ de même vecteur vitesse ����⃗ 𝑣𝑣0 avec 𝑣𝑣0 = 105 𝑚𝑚/𝑠𝑠. Ces ions
pénètrent dans une région de l’espace où règne un champ magnétique
uniforme 𝐵𝐵 �⃗, perpendiculaire au plan de figure donc parallèle à l’axe des z.
a) Reproduire le schéma et donner le sens du champ 𝐵𝐵 �⃗ pour que les ions
parviennent en 𝑇𝑇0 .
b) Montrer que le mouvement des ions est plan, circulaire et uniforme. Préciser le plan de ce mouvement.
c) Exprimer la distance 𝑑𝑑0 = 𝑂𝑂𝑇𝑇0 en fonction de 𝑒𝑒, 𝑚𝑚, 𝐵𝐵 et 𝑣𝑣0 . Faire l’application numérique. 𝐵𝐵 = 0,2𝑇𝑇.
2° On suppose que le vecteur vitesse 𝑣𝑣⃗ des ions à leur arrivée en O, à l’entrée de la zone où règne le champ
�⃗, est toujours parallèle à (Oy) mais son module est légèrement varié et vaut 𝑣𝑣 = 𝑣𝑣0 (1 + 𝜀𝜀) avec 𝜀𝜀 ≪ 1
𝐵𝐵
et 𝜀𝜀 > 0.
a) Les ions frappent la plaque en un point T. Exprimer la valeur algébrique 𝑇𝑇 �����
0 𝑇𝑇 mésurée sur (Ox) en fonction
−4
de 𝑑𝑑0 et de 𝜀𝜀. Faire l’application numérique : 𝜀𝜀 = 5. 10 .
b) En réalité, la stabilité des appareils électriques utilisés n’est pas parfaite. Les vecteurs vitesses des ions à
leur arrivée en O sont parallèles à l’axe (Oy) mais les modules de ces vecteurs sont compris entre 𝑣𝑣0 (1 −
𝜀𝜀) et 𝑣𝑣0 (1 + 𝜀𝜀). Les points d’impact sur la plaque se répartissent entre deux points T’et T’’ ;
T’correspondant à 𝑣𝑣0 (1 − 𝜀𝜀) et T’’ à 𝑣𝑣0 (1 + 𝜀𝜀). Calculer la distance 𝑇𝑇 ′ 𝑇𝑇 ′′ pour 𝜀𝜀 = 5. 10−4.
3° On suppose que le faisceau est homocinétique c'est-à-dire que tous les ions arrivent en O avec le vecteur
����⃗0 parallèle à l’axe (Oy) et de module 𝑣𝑣0 = 105 𝑚𝑚/𝑠𝑠. Mais le faisceau contient en réalité des ions
vitesse 𝑣𝑣
isotopes que l’on désir séparer. Les ions thorium 232 ( 232 90𝑇𝑇ℎ) arrivent sur la plaque en 𝑇𝑇0 , les ions thorium
229 ( 229
90 𝑇𝑇ℎ ) en 𝑇𝑇1 , les ions thorium 231 ( 231
90 𝑇𝑇ℎ ) en 𝑇𝑇 234
2 et les ions thorium 234 ( 90𝑇𝑇ℎ) en 𝑇𝑇3 .
a) Déterminer les mesures algébriques ������ 𝑇𝑇0 𝑇𝑇1 , ������ ������
𝑇𝑇0 𝑇𝑇2 et 𝑇𝑇0 𝑇𝑇3 .
b) Le fait que les vitesses des ions (toujours colinéaire à l’axe (Oy)) ne soient pas rigoureusement égales à
𝑣𝑣0 , mais s’en écarte en valeur relative de 𝜀𝜀 = 5. 10−4 au maximum, comme à la question 2-, est-il gênant
si l’on veut séparer les isotopes grâce au champ magnétique 𝐵𝐵 �⃗ ?
−19 −27
On donne : 𝑒𝑒 = 1,6. 10 𝐶𝐶 ; 1𝑢𝑢 = 1,66. 10 𝑘𝑘𝑘𝑘