Spécialité Math 2023-2024

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ALGEBRE

FONCTIONS POLYNOMES DU SECOND DEGRE

Une fonction polynôme de degré 2 f est définie sur ℝ par f (x) = ax2 + bx + c , où a, b et c sont des nombres réels
donnés et a ≠ 0.
Forme canonique :
Soit f une fonction polynôme du second degré définie sur R par f(x) = ax2 + bx + c, avec a, b et c des réels
et a ≠ 0. Alors pour tout réel x :
−b 2
−b −4 ac
f(x) = a(x − α)2 + β, avec α = et β = f(α)=
2a 4a
Cette écriture est appelée la forme canonique de f.

Variations et courbe représentative :

Soit f une fonction polynôme du second degré dont la forme canonique est f(x) = a(x − α)2 + β, avec

a, α et β des réels et a ≠ 0. Alors son tableau de variation est :

Si a > 0 Si a < 0

x −∞ α +∞ x −∞ α +∞
β
f f

β β

Discriminant :

Soient a, b et c des réels, avec a ≠ 0, et Δ le réel défini par Δ = b2 − 4ac.


Soit (E) l’équation ax2 + bx + c = 0.
● Si Δ < 0, alors (E) n’a pas de solution réelle.
−b
● Si Δ = 0, alors (E) admet une unique solution réelle x0 = . On dit que cette solution est double.
2a
−b−√ Δ −b+ √ Δ
● Si Δ > 0, alors (E) admet deux solutions réelles : x1 = et x2 =
2a 2a

Factorisation, somme et produit des racines :


La factorisation de f(x) dépend du signe du discriminant Δ
• Si Δ > 0, f(x) = a(x – x1)(x – x2)
b c
La somme S et le produit P des racines valent alors : S = − et p =
a a
p
Si on connaît une racine évidente x1, alors x2 = x
1
1
• Si Δ = 0, f(x) = a(x – x0)2
• Si Δ < 0, le trinôme ne se factorise pas.

Signe du trinôme :
 Si Δ > 0, le trinôme est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe de −a à l’intérieur

x −∞ x2 x1 +∞
f(x) signe de a signe de -a signe de a

 Si Δ = 0, le trinôme est nul en x0 et du signe de a ailleurs.

 Si Δ < 0, le trinôme est du signe de a sur ℝ.

Cas général (a 0) a+b+c=0 2x² – 8x + 6 = 0

Si a + b + c = 0, l'une des racines est 1 Racines 2–8+6=0


Et l'autre vaut c/a. c alors x = 1
1 et a
et x = 3

a - b +c = 0 2x² + 8x + 6 = 0
Si a - b + c = 0, l'une des racines est –
1 Racines 2–8+6=0
Et l'autre vaut -c/a. c alors x = – 1
–1 et - a et x = – 3

Résumé

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Suites numériques

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Suites arithmétiques
Definition :

Une suite (un) est une suite arithmétique s'il existe un nombre r tel que pour tout entier n, on a :

Un+1= Un + r , Le nombre r est appelé raison de la suite.

Propriété :

(un) est une suite arithmétique de raison r et de première terme U0 , pour tout entier naturel n , on a : Un =
U0 + n r

Variation :

(un) est une suite arithmétique de raison r

Somme des termes d'une suite arithmétique

n(n+1)
∀ n entier naturel non nul alors on a : 1+2+3+4+…………..+n =
2
On considère une suite arithmétique de raison r. On note S, la somme des n+1 premiers termes consécutifs de la
Uo+U n
suite (un), c’est-à-dire S= U0 +U1 +U2 +…………………..Un on a : S = (n+1) 2

De façon plus générale :

Premiére terme + Dérnier terme


S = nombre de termes X
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Suites géométrique
Definition :

Dire qu'une suite (Un ) est géométrique signifie qu'il existe un nombre q tel que, pour tout entier naturel n,
un+1 = q × Un. Le nombre q est appelé la raison de la suite (Un).

Autrement dit, on passe d'un terme d'une suite géométrique au terme suivant en multipliant toujours par le même
nombre q.
Si u est une suite géométrique de raison q, alors, pour tout entier naturel n et p :

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un = up × qn-p

En particulier, si p = 0, pour tout entier naturel n, on a :

un = u0 × qn

Somme des termes d'une suite géométrique :


Pour tout entier naturel n non nul, si q ≠ 1, on a :

1−q
1 + q + q2 + ... + qn = 1−q

S
1−q
= nombre de termes X 1−q
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ANALYSE

Dérivation
Taux de variation :

Soit f une fonction définie sur un intervalle I et a et b désignent deux réels appartenant à I avec a ≠ b. Soit
h≠0 un nombre réel tel que a+h appartienne à I.

Définition
f (b)−f (a)
Le taux de variation de la fonction f entre a et b est le quotient :
b−a

f (a+h)−f (a)
En posant b = a + h, avec h un réel non nul, ce quotient s’écrit aussi :
h

Le taux de variation de f entre a et a + h est égal au coefficient directeur de la droite (AB).

Nombre dérivé

Définition

Supposons que pour les valeurs de h de plus en plus proches de zéro (mais toujours avec
f (a+h)−f (a)
h ≠ 0), les Nombres deviennent de plus en proches d’un nombre réel fixé
h
noté L. Alors on dit que la fonction f est dérivable en a et que L est le nombre dérivé de f
f (a+ h)−f (a)
en a. Ce nombre dérivé est noté f’(a). On peut alors noter f’(a) = lim
h→ 0 h

Equation de la tangente

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0
La dérivée d'une fonction
Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
• f est dérivable sur un intervalle I lorsque f admet un nombre dérivé pour tout réel x de I, noté f ’ ( x ).
• La fonction dérivée de f sur I est notée f ’ : x → f ’ ( x ) définie sur I

Dérivée des fonctions usuelles

Opérations sur les fonctions dérivées

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1
Dérivée et sens de variation

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I de ¨.


• f est strictement croissante sur I si: f ’( x ) > 0
• f est strictement décroissante sur I si: f ’( x ) < 0
• f est constante sur I si: f ’( x ) = 0

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IMPORTANT

Pour étudier les variations d'une fonction sur son ensemble de définition :

1. on justifie qu'elle est dérivable ;


2. on détermine sa dérivée ;
3. on étudie le signe de la dérivée ;
4. on en déduit le sens de variation de la fonction.

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Extremum

Soient f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et c un réel de I.


1. Si f(c) est un extremum local de f, alors f′(c)=0.

Tableau de variations et extremum:

Soit ] a ; b [ un intervalle contenant " c ".

Le point C (c ; f (c)) est un minimum local

Le point C ( c ; f ( c ) ) est un maximum local:

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Polynômes du second degré et extremum:

Soit f une fonction polynôme du second degré définie sur par:


f ( x ) = a x2 + b x + c, avec a ≠ 0.

b b
 Si a > 0, le point A ( - 2 a ; f (- 2 a ) ) est un minimum global:

b b
 Si a < 0, le point A ( - 2 a ; f (- 2 a ) ) est un un maximum global:

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Fonctions Trigonométriques
Le cercle trigonométrique et le radian
Définition

On appelle cercle trigonométrique le cercle C de


centre O et de rayon 1 sur lequel on a choisi un sens
de parcours, appelé le sens direct (sens inverse des
aiguilles d’une montre).

Longueur d’un arc de cercle


La longueur d’un cercle de rayon R est donnée par la
formule 2πR.
Or le cercle trigonométrique a pour rayon R = 1, donc sa
longueur est de 2π.
Son demi-cercle a donc pour longueur π et son quart de
π
cercle a pour longueur
2
Ainsi, tout point M du cercle trigonométrique peut-être
défini par la longueur de l’arc ^

Le radian

Soit C un cercle trigonométrique de centre O


dans un repère (O; I ; J).
Le radian (symbole : rad) est la mesure d’un
angle au centre qui intercepte sur le cercle C
un arc de longueur 1.

Correspondance degrés et radians

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Enroulement sur C :

Soit (OA) la tangente au cercle trigonométrique au point I


avec A tel que OA = 1.
(A à pour coordonnées (1 ; 1) dans le repère (O ; I, J))
(I, A) est un repère de la droite (OA).
Par le procédé d’enroulement de la droite (OA) autour du
cercle :
 A tout point de (OA), d’abscisse x, correspond un
unique point M du cercle ;
 Tout point du cercle est associé à une infinité de
points de (OA) : tous ceux qui peuvent être obtenus
à des tours entiers de cercle près.

Exemples

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Cosinus et sinus d'un nombre réel

Soient (O ; I, J) un repère orthonormé et M un point du


cercle trigonométrique.
Si x est une mesure de l'angle orienté (⃑
OI ; ⃑
OM ), alors :
 On appelle cosinus de x, et on note cos(x),
l'abscisse du point M ;
 On appelle sinus de x, et on note sin(x), l'ordonnée
du point M.
Le point M a donc pour coordonnées (cos(x) ; sin(x))

Pour tout réel x :

−1⩽cos(x)⩽1 ; −1⩽sin(x)⩽1 Cos2(x)+sin2(x) = 1

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Les fonctions trigonométriques
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La fonction cosinus est la fonction définie sur R, qui à tout réel x, associe cos(x).
La fonction sinus est la fonction définie sur R, qui à tout réel x, associe sin(x).

Périodicité

On dit que les fonctions cosinus et sinus sont périodiques de période 2π. Cela signifie qu’on retrouve le
même morceau de courbe sur chaque intervalle de longueur 2𝜋.

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2
Parité
Définitions : - Une fonction dont la courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées
est une fonction paire.
- Une fonction dont la courbe est symétrique par rapport a l’origine du repère est une
fonction impaire
Remarques :
- Pour une fonction paire, on a : 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥).
- Pour une fonction impaire, on a : 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥).
Ce sont ces résultats qu’il faudra vérifier pour prouver qu’une fonction est paire ou impaire.

Propriétés :

- La fonction cosinus est paire et on a : cos(−𝑥) = cos(𝑥)

- La fonction sinus est impaire et on a : sin(−𝑥) = −sin(𝑥)

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GEOMETRIE
Produit scalaire
Rappel

Au XIXe siècle, le mathématicien allemand Grassmann


étudiant le phénomène des marées, développe le calcul
vectoriel et définit le produit scalaire qu’il appelle produit
linéaire : « Il s’agit du produit algébrique d’un vecteur
multiplié par la projection du second vecteur sur le premier
».
C’est William Hamilton (1805 – 1865), mathématicien et
astronome irlandais, qui le nomme produit scalaire en 1853
car le résultat du produit scalaire de deux vecteurs est un
réel (scalaire vient du latin scala qui signifie mesure).

Produit scalaire de deux vecteurs


Norme d’un vecteur

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Propriétés de calculs

Produit scalaire et orthogonalité

Les vecteurs AB et CD sont dits orthogonaux si les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.

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Projeté orthogonal

Théorème D'Al Kashi

Soit un triangle ABC avec AB = c, AC = b et BC = a. On a les relations suivantes :

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0
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Exemple 2 :

Application :

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Application :

1
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Exemple 2

Exercice 57page 235

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Applications : exercices 40 – 41 page 233

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Exemple :

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Spécialité Math 2023-2024

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Spécialité Math 2023-2024

ANALYSE

Fonction exponentielle
Définition et théorèmes

Théorème 1 :
Il existe une unique fonction f dérivable sur R telle que :
f ′ = f et f (0) = 1
a
Cette fonction est appelée fonction exponentielle et on la note : exp(a) = e
e
0
= 1

Relation fonctionnelle

Théorème 2 : Pour tous a, b ∈ R : exp(a + b) = exp(a) × exp(b) ;

ea+b =ea×eb

Théorème 3 : Pour tous a, b ∈ R et pour tous n ∈ N :

1 exp(a) 3) exp(na) = [exp(a)]


n
1) exp(−a) = exp(a) 2) exp(a − b) =
exp(b)
1
(ea)n = e (n a).
a
e
e-a = a e a-b
= b
e

Étude de la fonction exponentielle


Signe

Théorème 4 : La fonction exponentielle est strictement positive sur R

Variation

Théorème 5 : La fonction exponentielle est strictement croissante sur R.

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Dérivabilité

Propriété : La fonction exponentielle est dérivable sur ℝ et (exp 𝑥)′ = exp 𝑥

(ex )’ = ex

Courbe représentative

Propriétés et équations

e =e ⇔x=y
x y
 Pour tout réels x et y,
e ≥e ⇔ x≥y
x y
 Pour tous réels x et y,
e ≤e ⇔ x≤y
x y
 Pour tous réels x et y,

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