Relation Internationales Questions
Relation Internationales Questions
Relation Internationales Questions
internationales
Amuse toi bien et COURAGE :)
Le droit des peuples à disposer d’eux même est un principe découlant de la Charte des
Nations Unies en son article 1, chaque peuple peut décider pour lui même. Ce droit à
surtout connu une forte actualité dans les années 50 à 60 lors de la vague de
décolonisation d’Afrique et de l’Asie. Aujourd’hui ce droit est majoritairement mis en avant
par des mouvements de libération, acteurs international non étatique ayant pour but de
libérer un peuple ou le protéger de quelconque oppression donc occupation étrangère,
ou régime raciste. Ces mouvement sont légitimé par le Pacte international relatif aux
droits civils et politiques. Ainsi, oui le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est
encore une actualité, notamment sur le plan contentieux avec l’arrêt de la cour de justice
européenne du 29 sep 2021, qui oppose le front populaire pour la libération de la Saguia
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el-Hamra et du Rio de oro (Front Polisario), Dit juste front Polisario, contre le Conseil de
l’UE pour le droit à l’auto détermination du peuple sahraoui.
La question de l’agression a, par le passé été dé nie par la SDN, « Est agresseur tout Etat
qui recourt la guerre en violation des engagements pr vus au Pacte ou au pr sent
Protocole ». Il s’agit alors d’une dé nition particulièrement limitée puisque celle-ci se
limite à la guerre sans prendre en compte des types d’agression plus modernes qui
n’étaient pas courant voire même pas connu du tout à l’époque alors cette dé nition ne
semble plus être juste. Ainsi il faut se tourner vers la dé nition donnée par des
organisation internationale plus modernes tel que l’ONU
L'agression armée est dé nie dans la résolution 3314 de l’ONU, c’est l'emploi de la
force arm e, par un Etat contre la souverainet , l'int grit territoriale ou l'ind pendance
politique d'un autre Etat, ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des
Nations Unies, ainsi qu'il ressort de la pr sente d nition. L’article 3 présente comment
une agression est faite, on notera qu’il s’agit par exemple de l’invasion ou de l’attaque du
territoire d’un état par les forces armées d’un autre état. Du bombardement par les forces
armées d’un état du territoire d’un autre état, d’un blocus des ports ou des côtes d’un
état par un autre état, de l’attaque d’un état sur les forces armées d’un autre état etc.
Encore aujourd’hui l’agression armée existe, par exemple nous pouvons observer le
con it entre la Russie et l’Ukraine, en e et le fait que la Russie envahisse le territoire de
l’Ukraine montre la situation d’agression armée.
-> Les Russes l'appellent opération militaire spéciale car il envahit son voisin, selon la
terminologie russe. On a une euphémisation. Cette situation d’après le droit international
c’est un con it armé international, interétatique. Le fait que cela soit un con it armé
entraîne l’implication des conventions de Genève de 1969 qui s'appliquent en cas de
guerre déclarée ou de tout autre con it armé surgissant entre deux ou plusieurs des
hautes parties contractantes même s’il ne reconnaît pas que cela est une guerre. La
Russie est un con it armée interétatique mais la Russie ne veut pas reconnaître qu’il
s’agit d’une guerre. On parle de con it armé pour éviter que l’on se retrouve dans la
situation classique avant la seconde guerre mondiale, où il y a négation de l’état de
guerre par l’une des parties.
10. Des Russes qui seraient recrutés par la Russie pour se battre
contre l’armée ukrainienne dans le conflit armé actuel sans appartenir
à l’armée russe et en contrepartie d’une forte rémunération largement
supérieure à celle des officiers de l’armée russe peuvent-ils être
qualifiés de mercenaires ? La réponse est-elle la même dans
l’hypothèse où les mêmes personnes seraient recrutées pour renverser
le gouvernement ukrainien par la force ? Motivez vos réponses
Selon la Convention internationale contre le recrutement, l'utilisation, le nancement et
l'instruction des mercenaires, 4 d cembre 1989 dans son article 1. Dans un contexte de
con it armé :
« Le terme "mercenaire" s'entend de toute personne:
a) Qui est sp cialement recrut e dans le pays ou l' tranger pour combattre dans un
con it arm ;
b) Qui prend part aux hostilit s essentiellement en vue d'obtenir un avantage personnel
et laquelle est e ectivement promise, par une partie au con it ou en son nom, une
r mun ration mat rielle nettement sup rieure celle qui est promise ou pay e des
combattants ayant un rang et une fonction analogues dans les forces arm es de cette
partie
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c) Qui n'est ni ressortissante d'une partie au con it, ni r sidente du territoire contr l par
une partie au con it;
d) Qui n'est pas membre des forces arm es d'une partie au con it; et
e) Qui n'a pas t envoy e par un Etat autre qu'une partie au con it en mission o cielle
en tant que membre des forces arm es dudit Etat. »
Dans le cas ou il s’agit d’un con it armé ayant spéci quement pour but de se battre
contre l’armée ukrainienne, il ne s’agit pas de mercenaires puisque selon le point C il faut
que ledit mercenaire ne soit pas ressortissant d'une partie au con it, ni r sident du
territoire contr l par une partie au con it.
Or dans le cas où le but est de renverser le gouvernement Ukrainien, puisqu’il ne s’agit
pas d’un con it armé (il ne s’agit pas d’un con it armé puisque renverser un
gouvernement n’est pas constitutif d’un con it armé), il faut s’attarder sur la partie A de
l’article 2 de la convention :
« Le terme "mercenaire" s'entend galement, dans toute autre situation, de toute
personne:
a) Qui est sp cialement recrut e dans le pays ou l' tranger pour prendre part un acte
concert de violence
visant :
i) Renverser un gouvernement ou, de quelque autre mani re, porter atteinte l'ordre
constitutionnel d'un Etat; ou
ii) Porter atteinte l'int grit territoriale d'un Etat; »
Par conséquent, il s’agirait ici bien de mercenaires car n’est pris en compte la nationalité
dans cette situation.
11. Quelles sont les conditions qui peuvent justifier le recours au droit
à la légitime défense au sens de l’article 51 de la Charte des Nations
Unies et quelles sont les conditions à respecter lors du recours à la
légitime défense ?
Pour avoir accès à la légitime défense il faut subir une agression armée comme dé nie
par l’ONU dans sa résolution 3314 : L'agression armée est l'emploi de la force arm e, par
un Etat contre la souverainet , l'int grit territoriale ou l'ind pendance politique d'un
autre Etat, ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des Nations Unies, ainsi
qu'il ressort de la pr sente D nition. La légitime défense est un droit naturel, l’ONU
même si elle interdit formellement le con it armé, rend licite le droit de se défendre
militairement si la situation le nécessite. Cependant il faut que la réaction en légitime
défense soit proportionnelle et qu’en cas de légitime défense collective, selon l’arrêt du 6
novembre 2003 sur l’a aire de plateforme pétrolières de la CIJ, il faut que l’état attaqué
fasse la demande spéci que d’être défendu par un autre état. Durant ce recours à la
légitime défense collective, il faut que le pays protégeant les intérêts du pays attaqué
agisse uniquement dans l’intérêt de la protection du pays.
La rapporteuse considère que cette typologie doit être complétée par une zone grise
entre l’in uence et l’ingérence, caractérisée par la recherche de la complaisance, de
connivence, voire d’allégeance, d’une partie des élites d’un pays, zone grise sur laquelle
la commission d’enquête s’est e orcée de concentrer une grande partie de ses travaux.
Ici, le lawfare est à dé nir di éremment :
Le lawfare comporte deux acceptions : une première concerne l’application
extraterritoriale du droit d’un État et l’imposition de normes au niveau international (Par
exemple les USA), la seconde est relative au recours à des procédures devant les
tribunaux pour porter atteinte à l’image et à l’activité de voix critiques. Ce sont les
procédure bâillons → Procédure devant la justice pour faire taire les voix dérangeantes.
Par exemple La Chine a mené une campagne publique contre Adrian Zanz, premier
chercheur à démontrer la crise Ouïghour.
L’objet de la commission d’enquête concerne les ingérences étrangères « visant à
in uencer ou corrompre des relais d’opinion, des dirigeants ou des partis politiques
français ». La proposition de résolution tendant à sa création précise qu’il s’agit « d’établir
s’il existe des réseaux d’in uence étrangers qui corrompent des élus, responsables
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publics, dirigeants d’entreprises stratégiques ou relais médiatiques dans le but de di user
de la propagande ou d’obtenir des décisions contraires à l’intérêt national ».
Ce « recrutement » recouvre plusieurs types de situation : de la complaisance naïve à la
loyauté intéressée en passant par l’allégeance idéologique. M. Frédéric Charillon, auteur
de Guerres d’in uence, remarque ainsi que les leviers de l’in uence sont nalement
proches de ceux utilisés dans le monde de l’espionnage pour conduire une personne à
trahir son pays et travailler avec un autre. Il utilise l’acronyme MICE utilisé par les Anglo-
Saxons : « le M correspond à l’argent, le I à l’idéologie, le C à la contrainte et le E à
l’ego ».
Il y a des puissances étrangères qui se manifestent de plus en plus et les deux exemples
donnés c’est la Russie et la Chine : “La commission d’enquête a étudié les stratégies
d’ingérence de di érents pays. La Russie et la Chine se distinguent nettement par
l’ampleur de l’arsenal déployé pour s’immiscer de manière malfaisante dans les a aires
intérieures des démocraties.”
La Cour p nale internationale poursuit des individus, non des groupes ou des tats.
Tout individu qui serait responsable de crimes de la comp tence de la Cour, vu au Statut
de Rome, peut se retrouver devant la CPI. La politique p nale du Procureur consiste par
ailleurs se concentrer sur les individus qui portent la plus lourde responsabilit dans les
crimes, au regard des preuves collect es, et sans tenir compte de leur ventuelle qualit
o cielle.
La Cour pénale internationale peut être saisie par trois instances di érentes : l'initiative
des Etats partie au Statut de Rome, le Procureur ou le Conseil de Sécurité
Devant la CIJ, tout comme la cour européenne des droits de l’Homme, statue sur la
responsabilité de l’état, c’est la responsabilité de l’état pour fait internationalement
illicite, La cour statue sur cette allégation qu’un état à allégué à un autre. Elle statue sur
le droit international coutumier mais aussi sur de nombreuses conventions sous sa
compétence. Il s’agit de la cour de justice internationale a liée à l’ONU
Le statut de Rome, statut qui dé ni et fonde la CPI, dé ni les crimes contre l’humanité et
le génocide dans son article 6 et 7 :
À première vue il peut sembler que les crimes contre l’humanité sont semblables aux
crimes de génocides à la chose près qu’il n’ont pas cette notion d’intention, c’est à dire
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que la notion de génocide demande un élément intentionnel : c’est la volonté de détruire
une population pas sa destruction totale. C’est là la di érence principale entre ces deux
crimes, pour qu’un génocide soit commis il ne su t pas de tuer, il faut la volonté
d’exterminer.
De plus il ne faut pas forcément un con it armé pour qu’apparaissent ces crimes, bien
qu’un con it armé est propices à la commission de ces actes, par exemple :
L’apartheid c’est le principe d’un régime institutionnalisé d'oppression systématique et de
domination d'un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux
et dans l'intention de maintenir ce régime.
Il s’agit d’un crime contre l’humanité et pourtant il est commis en dehors d’un con it armé
19. Quelles sont les différences entre une procédure consultative et une
procédure contentieuse devant la Cour internationale de Justice ?
Il existe deux types de procédure devant la Cour : les procédures contentieuses lorsque
des di érends juridiques entre Etats lui sont soumis par ces derniers, et les procédures
consultatives, lorsque des demandes d’avis consultatifs concernant des questions
juridiques lui sont présentées par des organes ou institutions spécialisées des Nations
Unies.
-> la procédure consultative est engagée par des organes de l’ONU et la procédure
contentieuse par des Etats.
-> Contrairement aux arrêts, et sauf les cas rares où il est expressément prévu qu'ils
auront force obligatoire (comme le font, par exemple, la convention sur les privilèges et
immunités des Nations Unies, la convention sur les privilèges et immunités des
institutions spécialisées des Nations Unies), les avis consultatifs de la Cour n'ont pas
d'e et contraignant. Il appartient aux institutions ou organes internationaux qui les ont
demandés de décider, par les moyens qui leur sont propres, de la suite à réserver à ces
avis.
Les mesures conservatoires sont des mesures préventives prises par la CIJ au vu de
l’article 41 de son statut, c’est-à-dire des mesures provisoires visant à protéger les droits
invoqués par les deux Parties au cours de la procédure en attendant l’arrêt dé nitif. Pour
que la CIJ en ordonne, il faut que les droits qui vont être violés le soient de manière réelle
et imminente comme il est indiqué au paragraphe 61 de l’ordonnance du 26 janvier 2024 :
Afrique du Sud c. Israël. Ensuite pour qu’une mesure conservatoire soit prise, il faut aussi
que la demande en soit faite par l’une des parties. La Cour a le pouvoir d’indiquer ce
pouvoir d’ordonnance de mesure conservatoire “lorsqu’un préjudice irréparable risque
d’être causé aux droits en litige dans une procédure judiciaire ou lorsque la
méconnaissance alléguée de ces droits risque d’entraîner des conséquences
irréparables.”. Cependant les mesures conservatoires sont par dé nition préventives, le
système juridique ne prévoit un droit d’exécution forcée des contraintes imposées.
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21. Comparez les mesures conservatoires ordonnées par la Cour
internationale de Justice respectivement le 16 mars 2022 dans l’affaire
des Allégations de génocide au titre de la Convention pour la
prévention et la répression du crime de génocide (Ukraine c.
Fédération de Russie) et le 26 janvier 2024 dans l’affaire de
l’Application de la Convention pour la prévention et la répression du
crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël).
Dans la première ordonnance, l’intérêt principal des mesures conservatoire est d’arrêter le
con it armé pas réellement d’empêcher un génocide qui serait commis par la Russie
envers l’Ukraine, en fait il faut comprendre que les mesures conservatoires pris par la CIJ
n’ont pas de rapport avec la demande d’origine, le but de ces mesures est de stopper le
con it pour ensuite faire droit devant une instance de justice internationale. Tandis que
pour l’ordonnance de mesures préventive suivantes, le risque de génocide est véritable et
ce qui est soutenu par la CIJ c’est qu’il est du devoir d’Israël d’empêcher un génocide sur
son territoire, chose qui est plus probable que pour la Russie puisque Israël a un contrôle
complet sur le territoire palestinien, d’autant plus que la situation d’enclave géographique
de la Palestine favorise ce potentiel génocide.
La chine prétend posséder 80% de la mer de Chine méridionale, mais aussi et surtout,
posséder tout les territoires terrestres qui sont entourés par le prétendu territoire maritime
chinois, on peut par exemple évoquer l’occupation du récif Fiery Cross dans les
Spratleys, transformé entre 2014 et 2017, de grand pâté de corail en base militaire avec
port en eaux profondes et piste d’atterrissage de 3 000 mètres de long. La Chine pour
justi e cette prétention se base sur une doctrine qu’elle seule reconnait : la doctrine de la
langue de bu e ou de la ligne en 9 traits. Dans son argumentation, la Chine n’opère
aucune distinction entre zones sous souveraineté (eaux intérieures et mer territoriale) et
zones sous juridiction (ZEE). Elle entretient le ou sur les droits qu’elle revendique sous
les formules d’« eaux chinoises historiques », de « zones de souveraineté incontestable »
et de « zones de pêche chinoise traditionnelles » ce qui l’amène à revendiquer jusqu’à
122 milles nautiques de territoire marin au bords des côtes chinoises au lieu des 12 milles
nautiques convenus lors de la convention de Montego Bay. Cette théorie de la langue de
bu e est pour la Chine une revendication de droit historique de la Chine sur ces
territoires marins et terrestre. Ces revendications ont été invalidées en juillet 2016 par un
tribunal arbitral international constitué à l’initiative des Philippines. La Chine juge cette
sentence « nulle et non avenue ».
Pour la Chine, les Etats-Unis ont une mainmise sur l’Ordre international, au sens que cela
crée un monde unipolaire depuis la n de la guerre froide. Dès la n de la guerre froides
états-unis ont d’après la Chine imposé leur modèle de démocratie occidentale au reste
du monde, notamment des états qui sont apparus à la chute de l’URSS. Alors la Chine
considère qu’il y a une démocratie que est imposée, ce qui par dé nition l’éloigne du
concept de démocratie, mais aussi que les Etats-Unis se sont émancipé, à tort, de l’ordre
international. En e et, les USA d’après la Chine ne se soumettent pas au droit
international, par exemple, le Conseil de sécurité de l’ONU avait posé son veto pour la
deuxième guerre du golfe et pourtant les USA sont intervenu militairement. En somme la
Chine tire le portrait d’un pays belliqueux qui créé le con it dès lors qu’il en a l’intérêt et
d’un pays qui créer un climat unipolaire sur le globe.
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27. Quels sont les griefs des Etats-Unis d’Amérique et la position de
l’Union européenne à l’égard de la République populaire de Chine et
leur politique à son égard dans les domaines stratégique et
commercial?
Pour les USA la Chine est sa véritable concurrentes à venir, ils leur font grief d’en même
temps vouloir modi er l’ordre international et de développer leur pouvoir économique,
diplomatique, militaire, et technologique pour le faire.
D’après les USA, Pékin utilise fréquemment son pouvoir économique pour contraindre les
pays. Elle pro te de l'ouverture de l'économie internationale tout en limitant l'accès à son
marché intérieur, et elle cherche à rendre le monde plus dépendant de la RPC tout en
réduisant sa propre dépendance à l'égard du monde.
La Chine est un partenaire de coopération avec lequel l’UE partage des objectifs
étroitement intégrés, un partenaire de négociation avec lequel l’UE doit trouver un juste
équilibre sur le plan des intérêts, un concurrent économique dans la course à la
domination technologique et un rival systémique dans la promotion d’autres modèles de
gouvernance, c’est ce qui est dit dans une communication au sujet de la Chine en 2019.
Elle cherche à assurer une relation commerciale et économique équilibrée, réciproque et
mutuellement béné que, ce que montre l’accord global sur les investissements de 2020.
Dernièrement, l’Union Européenne condamne la politique de la Chine envers la population
Ouïghours, des sanction sont prises à cette encontre.
Ainsi, la Chine est un rival dans sa politique, son modèle de société mais est malgré cela
une alliée économique importante, notamment pour l’UE, les USA ont bloquer leur
marché national à certaines entreprises chinois (Huawei…).
Une rivalité systémique est parfois quali ée de « nouvelle guerre froide » c’est une
opposition constante entre deux pays, les autorités américaines considèrent depuis 2017
Pékin comme « strategic competitor », tandis que le conseil de l’Organisation du traité de
l’Atlantique Nord (OTAN) a pris acte en 2019 des dé s posés par l’in uence de la Chine.
-> la rivalité systémique avec le modèle autoritaire chinois s’est imposée comme un
a rontement entre la « démocratie libérale » et un « autoritarisme dur ».
Au-delà de sa dimension stratégique, la confrontation sino-américaine révèle bien la
rivalité de deux modèles politico-économiques. La Chine ne limite pas ses ambitions à
une reconnaissance politique et à la recherche de la primauté économique. Elle poursuit
l’objectif de mettre en place un ordre international plus favorable aux régimes autoritaires
29. Existe-il une alliance stratégique et/ou militaire autour des États-
Unis d’Amérique en Asie-Pacifique qui pourrait-être rapprochée de
l’OTAN ?
Oui, il existe l’alliance du traité AUKUS. C’est un accord de coopération militaire entre
l’australe, le Royaume uni et les Etats unis. Elle semble s’intégrer complètement dans le
jeu des alliances occidentale, notamment l’OTAN puisque deux des parties à ce traité font
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partis de l’OTAN, certains auteurs dé nissent même cette alliance comme une continuité
de l’OTAN dans l’Asie-Paci que, il faudrait même la voir comme une antenne de l’OTAN
ayant pour but une meilleure surveillance de cet endroit sous tension qu’est l’Asie-
Paci que notamment la mer de Chine méridionale c’est d’ailleurs avec cet objectif qu’il
est présenté le 15 septembre 2021.
C’est une notion qui a vu le jour avec la situation de Hong Kong, celle-ci fut formulée par
Deng Xiaoping en 1983 dans le cadre de ses négociations avec Margaret Thatcher sur la
rétrocession de la colonie britannique de Hongkong à la Chine populaire. La déclaration
sino-britannique du 26 septembre 1984 disposa ainsi que « le système et la politique
socialiste ne seront pas pratiqués dans la région d’administration spéciale, et le système
et le mode de vie capitaliste de Hongkong demeureront inchangés pendant 50 ans » à
compter du 1er juillet 1997. Le principe est que ce territoire est administré di éremment
du reste du pays chinois mais il n’empêche que ce territoire est chinois. L’expression « Un
pays, deux systèmes », vise aujourd’hui à convaincre Taiwan de la possibilité qu’elle soit
réuni ée à la République populaire de Chine en conservant son autonomie, comme Hong
Kong a pu la conserver pour une durée déterminée.
En principe Taïwan est censée faire partie du territoire de la RPC, cependant Taïwan se
considère comme indépendante de la Chine.
La scission entre les deux est survenue après la Seconde Guerre mondiale, lorsque des
combats ont opposé en Chine continentale les forces gouvernementales nationalistes au
Parti communiste chinois. Les nationalistes chinois se sont exilés sur Taïwan avant d’en
faire une ile indépendante de la Chine.
Actuellement, seuls 13 pays reconnaissent Taïwan comme un pays souverain. On ne peut
donc pas dire que Taïwan est un état indépendant, mais on ne peut pas non plus dire
qu’ils dépendent de la Chine puisque l’ile dirige des secteurs clés du marché mondial,
surtout le marché des puces électroniques. Il faut véritablement voire Taïwan comme un
territoire chinois qui s’est émancipé du reste du pays au point où le gouvernement chinois
consacre désormais L’expression « Un pays, deux systèmes », à Taiwan avec la
possibilité qu’elle soit réuni ée à la République populaire de Chine en conservant son
autonomie, comme Hong Kong a pu la conserver pour une durée déterminée.
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