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La mémoire tatouée
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La mémoire
tatouée
Autobiographie d'un décolonisé

Denoël
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© 1971, by Éditions Denoël, Paris-7


ISBN:2-207-28101-9
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Demanaissance, je sauvegarde le rite sacré. On


memit un peu de miel sur la bouche, une goutte
de citron sur les yeux, le premier acte pour libérer
mon regard sur l'univers et le second pour vivi-
fier mon esprit, mourir, vivre, mourir, vivre, dou-
ble à double, suis-je né aveugle contre moi-même?
Né le jour de l'Aïd el Kébir, mon nom suggère
un rite millénaire et il m'arrive, à l'occasion, d'ima-
giner le geste d'Abraham égorgeant son fils. Rien
àfaire, mêmesi nem'obsèdepas le chant de l'égor-
gement, il ya, à la racine, la déchirure nominale ;
de l'archet maternel à monvouloir, le temps reste
fasciné par l'enfance, comme si l'écriture, en me
donnant au monde, recommençait le choc de mon
élan, au pli d'un obscur dédoublement. Rien à
faire, j'ai l'âme facile à l'éternité.
Mon nom me retient à la naissance entre le
parfum deDieu et le signe étoilé. Je suis serviteur
et j'ai le vertige ; moi-même raturé en images,
je merange à maquestion égarée entre les lettres.
Pas d'herbe verte ni desséchée qui ne soit dans un
écrit explicite !
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La mémoire tatouée

Je naquis avec la deuxième guerre, je grandis


aussi dans son ombre et peu de souvenirs me
reviennent de cette époque. Se détachent de ma
mémoire de vagues paroles sur la rareté des pro-
duits ou le drame de parents engagés de gré ou
de force. Radio-Berlin captait l'attention de nos
pères ; l'histoire internationale entra dans ma
petite enfance par la voix du sinistre dictateur.
Expédition, en cas d'alerte, dans un terrain
vague maritime. Nous laissions derrière nous une
ville éteinte : le vol et le pillage étaient rois. Dans
la rue, je me faisais happer le pain que je devais
rapporter du four public. Je revenais chez moi les
jambes crispées. De pauvres paysans, enfuis de la
plaine voisine, traversaient le quartier dans un
tourbillon de violence. Des vies semblables traî-
nent dans ce passé ; longtemps après, quand j'es-
sayai de transcrire cette misère, je ne pus le faire
que par un désordre aigu de tout le corps, barbelé
dans la plus complète incertitude. Rêvais-je de
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paradis ? Les rivières de miel ne hantaient pas


l'irradiation de mes petites illusions ; j'étais fils de
mon père de mon père, un enfant en qui se
dépouillait sa tribu, en une généalogie de plus en
plus brisée. Et je pense bien que maprofession —
regard dédoublé sur les autres —s'enracine à tout
hasard à l'appel de me retrouver, au-delà de ces
humiliés qui furent ma première société.
En temps d'alerte, je restais tard à glisser entre
les fantômes, au bord de la place rocheuse, alors
que les hommes priaient, foule tremblante dont
la peur vaquait en écho dans ma propre divaga-
tion. N'efface mon errance sur cette plage que la
folle pluie, déposée en ma somnolence, quand se
récitait, la nuit, la voix penchée, à la limite de la
stridence, de ma grand-mère. Tombez, grand-
mère !
Laguerre des autres passa vite, comme un com-
bat imaginaire et lointain, sans morts, sans sang
palpable, un combat aux adversaires invisibles et
qui se termina par des épisodes d'abord plaisants.
Fuck fuck lady, nous demandaient les Américains
en distribuant du chewing-gum. J'appris avec eux
la direction du bordel. Les prostituées de la ville
étaient amusées, m'a-t-on dit, par ces mâcheurs
têtus qui cachaient leur sexedans depetites poches
jamais vues.
Le labyrinthe se compliquait pour ces Améri-
cains, quicherchaientà forniquer. Aleur approche,
les gens du quartier disparaissaient ; eux conti-
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nuaient à déambuler, fous furieux. Je les surpris à


menacer de leurs armes mon pauvre père qui, ne
comprenant pas ce qu'on voulait de lui, essaya de
se dégager. Il yparvint, laissé à sa terreur. Pas-de-
chance, le fameux voyou du quartier, défendait
l'honneur. Qu'aurait fait mon père si les soldats
avaient forcé la porte de notre maison et violé ma
mère ? Ce phantasme ne me quitta pas.
Pas-de-chance partageait son temps entre la pri-
son et la rue, je le voyais marcher, chair flasque
brouillée dans l'espace, frappant l'air de ses mains
tatouées. Ce truand qui fascinait les gosses cassait
les obstacles de la rue, en heurtant les murs de
ses épaules basculantes. Il puait, grognait, et jetait
sur le sol un regard trouble.
En se reconstituant, le portrait de ce voyou,
rejailli dans une double fureur au travers de ma
sexualité, me renvoie maintenant à la sophistica-
tion des personnes —ou personnages —de ma
prédiction, comme si le désir, jamais épuisé dans
la suspension, ne pouvait que se fixer sur les
fleurs d'un autre langage, avant que ne s'élance la
joie contrariée demoncorps.
Me saisit la même fascination devant toute
Bédouine tatouée. Quand celle-ci ouvre la main
ancestrale, j'épouse ma fixation au mythe. Toute
calligraphie éloigne la mort de mon désir, et le
tatouage a l'exceptionnel privilège de me préser-
ver. Aucunpoint dechute dans le chaos, seulement
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la force d'une impulsion dénouée, un graphe


prompt comme un clin d'œil.
Aucun règlement de compte à demander aux
parents. Je ne veux massacrer ni père ni mère.
Je naquis au début de la guerre et monpère mou-
rut juste après sa fin ; pas de temps pour nous
connaître, noter sa vie par rebondissement, récol-
ter un cycle où s'effiloche un temps hagard. Ma
mère me laisse vivre, mais il y a un rêve entre
nous, elle ira à La Mecque même si mon dieu est
mort.
Je reconnais la fraîcheur de son regard, quand
elle me raconte la souffrance de mon sevrage à
l'âge dedix-huit mois. Monfrère aîné «vola » le
sein de la mère endormie. On lui fit avaler une
souris sautée dans du beurre. Agréable façon de
surprendre l'inceste ! « Pour moi les petits os »,
réclamait le frère. J'eus droit à quelques fragments
coraniques transcrits sur une galette ; tout retrou-
vait le chemin du paradis, bien que la pointe du
sein maternel fût alors amère.
LesFrançais qui nous colonisaient, dit mamère,
ressemblent, au moment de l'Indépendance, aux
enfants séparés du sein maternel. Pour sa mère,
seule cette séparation pouvait expliquer la folie de
nos agresseurs. Née dans la poussière du débar-
quement des Français à Casablanca, elle me vit,
plus tard, les mains hautes devant la mitraillette
d'un para. Je fus emmené ensuite avec mes frères
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dans une direction inconnue. Mamèrepleura, car


l'histoire restait opaque et flottait, là-bas, dans un
battement de torture et de douleur. Croyait-elle,
mamère,madoucemère,être laNympheCalypse,
la toute-divine au langage ailé qui enferma Ulysse
dans sa grotte aux quatre sources ? Leur sépara-
tion fut un merveilleux conte : à l'approche du
départ, le divin héros, nousdit-on, cessaseslarmes.
Leurdernière nuit sedérouladans l'ambroisie et le
nectar.
La fraîcheur mythique de cette rencontre avec
l'Occidentmeramèneà la mêmeimage ondoyante
de l'Autre, contradiction d'agression et d'amour.
Adolescent, jevoulais medéfinir dans l'écoute nos-
talgique du mythe initial.
Attaque de trachome après le sevrage. Avec
ma mère, visite au marabout guérisseur. Nous
dormions dans le sanctuaire quand elle fit le rêve
suivant: elle sevoitdansnotre maison; la lumière
est allumée, bien qu'il fasse jour. Desmaçons tra-
vaillent. Elle voit ensuite le marabout lui offrir
une figue, elle la prend et en demande une
deuxième. Vœuexaucé. Elle medit : « Lesfigues
sont tes yeux. »Onmemit le lendemain du blanc
d'œufdans les yeuxetl'onme déclara guéri. Rien
1. Grotte localisée dans le nordduMaroc.Allezsavoir
si la rencontre était irréelle! Archéologie masquée, soit!
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à dire, c'était vrai ! Bah ! Pas de guérison qui ne


soit dans un écrit explicite.
Je me rappelle bien cette souffrance, et tant de
couleurs volées à mon désordre. J'aimais fixer
longuement le soleil le plus ardent. Etait-ce ma
timide interrogation sur le silence du monde ?
Mon regard, amoureux des sauterelles, se mouvait
dans la fantaisie religieuse. Les sept paradis et les
enfers, Dieu et Satan, les prophètes et l'humanité
rajeunie, éternellement belle et sage, les houris
enfin, planaient là-haut, après la mort, la vie et
la mort. Je décrochais du soleil, brièvement altéré,
et je mesentais déjà triste et vieux. Aces moments,
le temps s'étalait dans toute sa brûlure, je me
posais des questions sur mon vol. Eh quoi ! la vie
serait-elle cette clôture du temps qui s'enroulerait
en une spirale illimitée ? Non point le bonheur
fêlé, ceci est un miroir dont je bricole les reflets,
mais la projection d'un enfant au-delà de ses signes.
L'image choc de mon père est comique : marche
dans la rue, lui rigide, entre ciel et terre, m'écra-
sant de sa taille, et moi trottinant en silence. J'étais
heureux. La seule photographie que j'aie conservée
de lui me renvoie un visage de bagnard, la tête
nue, les cheveux coupés ras, les oreilles en flèche,
le regard d'une douceur acide, et en bas de la
photographie des empreintes digitales bien fanées.
Rigidité face à la rondeur joviale de ma mère,
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figue sèche et euphorbe dont j'imagine à peine


l'enlacement. De ce couple qui fit de sa vie intime
le secret des dieux, je dissocie parallèlement une
tendresse irrésistible et le saut de chèvre, mon
père. Je naquis là-bas.
Mon père passa sa vie entre Dieu et l'argent ;
souvent il les mettait tous les deux dans sa poche.
Théologien, aride inspirateur de la bonne direc-
tion, il dit non à la vénalité des cadis. Prêcheur
grisâtre et commerçant doué, il vivait en une dua-
lité farouche et morose. De coutume, il habitait
dans le Coran, entouré de sa famille ou de ses
fidèles — confrérie nombreuse —, dormait tard
entre les livres, se réveillait brutalement au petit
matin. Retiré au premier étage, Dieu veillait sur
notre sommeil. Fugace protection quand je me
réveillais : Dieu était parti pour la journée, j'allais
par la suite braconner par-dessus ses lunettes une
vague tendresse. Et puis, il y avait, au moment de
la colère, ce tonneau où je m'engloutissais en cla-
quant des dents.
Avait-il rencontré l'histoire sans que je le sache ?
Ni réformiste, ni fou de pouvoir, c'était un conspi-
rateur sans projet, mais refusant de se soumettre.
Avait-il compris qu'il n'avait rien à apprendre de
l'Occident, puisque son Dieu était vivant ? Sa pau-
vre tête suggérait la tristesse de ceux qui se font
expulser dans une dépossession de plus en plus
mutilante.
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Cet homme qui effleurait à peine ma mère


s'acharna sur le fils aîné. J'arrivais en troisième
position : mon père accepta de m'expédier à l'école
franco-marocaine, je devins la conscience dégradée,
donnée à la mécréance. Orphelin d'un père disparu
et de deux mères, aurais-je le geste de la rotation ?
Est-ce possible, le portrait d'un enfant ? Car le
passé que je choisis maintenant comme motif à la
tension entre mon être et ses évanescences se
dépose au gré de ma célébration incantatoire, elle-
même prétexte de ma violence rêvée jusqu'au
dérangement ou d'une quelconque idée circulaire.
Qui écrira son silence, mémoire à la moindre
rature ?
Qui dira mon passé dans l'effacement d'une
page, qui saura varier l'obscurité au seul arrache-
ment d'ailes ? Plus que mon vouloir, le voici, le
souvenir plaintif, le voici libre de sa figure ! Durée
de lierre qui ne trahisse pas l'enfant que j'étais,
l'enfant fertile qui n'est pas mort en moi !
Me revient un lapsus : mère à la place de
mémoire, double absence dans un double hasard.
Faire une enfance, rien ne fermera l'idée d'une
transcription.
Peut-être cette frayeur d'un certain passé s'in-
verse-t-elle dans ma brutale découverte de la mort.
Le petit frère m'abandonna et devint oiseau de
paradis. Après sa mort, ma mère le protégea du
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feu de l'enfer, souffrant en silence ; pas de larmes


qui auraient troublé son bonheur, jamais plus !
Mourir petit garçon, c'était dit dans la tradition,
est un matin intérieur qui voile tous les chaos, on
réinvente l'extase matricielle. Et ce petit frère me
laissa un signal secret : avec ses jouets, je recom-
mençai le montage de notre passé, théâtre premier
où je dialoguais, les yeux fragiles, avec uncadavre.
Asept ans, la mort entra dans mavie avec une
telle fureur que je dispose encore des hurlements
qui me secouèrent, crispation de l'homme jeté,
pieds et mains liés, dans la folle identité. Je porte
en moi le cri grinçant de trois frères livrés à leur
communedérision. Sept ans, l'âge réaliste !
En se dispersant, mon père devint une parole
immémoriale. Alors, pour un enfant, mourir ou se
désagrégerà travers l'absence dupère, quelle diffé-
rence ? Le cadavre était prêt : on avait tout pré-
paré, tout réglé, tout liquidé. Je battais l'escalier
dans toutes les directions, butant contre l'inertie
proche, puis accroché au mur où tombait mon
pleur. Interminable défilé de visages inconnus ;
on hurlait, on mangeait bien, fête et assassinat
ligués en un chant lugubre. Devant le drap blanc
et parfumé à l'eau de rose où s'allongeait le cada-
vre, j'étais parfaitement énigmatique à moi-même;
de lui à moi, un amour brûlé. Le cortège en file
indienne, à travers la ville, alors que le cercueil
avançait dans sa misérable majesté. Il sera dit que
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je suivrai en trottinant, un pas en arrière, deux pas


dans le vide, et par-dessus le cortège cette bouffée
de miséricorde qui planait.
Arrivée au cimetière, terrain vague où voisinent
des chiens et des herbes folles, et au printemps,
des marguerites, de l'orgueil. Il faut trouver un
trou et le tour est joué, c'était beau, équivalence,
pas davantage, de s'égarer dans la position du
rêveur des cavernes. Dans ce terrain vague, la
pluie emporte la terre rouge, s'annoncent dans
le soleil quelques graffiti sur la tombe du père.
Ci-gît la rhétorique glaciale, au cœur de mon
enfance.
On distribua aux pauvres des figues sèches, je
n'avais pas le temps de souhaiter la mort du père,
même a posteriori. Vous avez une mère, me direz-
vous. Bonheur ! mais une mère ne remplace pas
l'absence du père, dont j'étais complice. Même
dégradé, mêmedéviant, je continuais l'arbre, j'étais
protégé. Mamère, mapauvre mère, je l'ai connue
à peine, je l'ai côtoyée sur la pointe des pieds.
Elle mettait au monde ses enfants, la rue les hap-
pait. Je me rappelle la rue, plus que mon père,
plus que ma mère, plus que tout au monde. Ten-
dresse larvée chaque fois que je retourne à cette
rue, même dépaysement quand je rentre chez moi
après une longue absence. A quelques mètres de
la maison familiale et en une fraction de seconde,
le vide m'envahit, se perd la mémoire, éclair d'une
immobilité définitive. Cloué dans l'espace, j'hésite
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à avancer; la couleur mesauve sur l'instant, peut-


être le mauvede mapréférence. Il faut que, même
en gardant les yeux ouverts et fixes devant moi,
je continue à bouger, évitant tout geste suspect,
toute titubation, la pesanteur collée au poids des
bagages. Ce cramponnement s'effectue pourtant
sans grande déchirure, l'élasticité des muscles
demeurant intacte. Pour retrouver mon équilibre
dans la rue, je peux m'inventer un prétexte pour
affronter cette évasion brutale, me dire que je
suis bien venu dans la joie de retrouver les miens,
par exemple, de leur parler, la main caressante sur
leur épaule. Si, subitement, je ne reconnais plus
cette rue, si mon corps se détache de son point
spatial, c'est que je ne sais plus pourquoi je suis
là, ce que je suis venu faire ; plus de mouvement
vers les autres, seulement une couleur, elle-même
miroir de ma séparation.
Avec le temps, j'ai succédé au père, à l'aîné
— son image impossible —, alors que je rêve
d'abolir toute tribu, d'être lutteur de classe...
Enchaînons par un souvenir lointain. Vers
quatre ans, je fus surpris par la marée haute sur
un îlot rocheux à Essaouira. Longue dérive devant
les petites bêtes sous roche, et qui me retranchait
du monde en m'enfermant dans un temps de plus
en plus enchevêtré. Abandonné, loin demescama-
rades de jeu, je jetai un dernier coup d'œil devant
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Voiciunroman autobiographique
qui nous initie àla vie d'unjeune Marocainaisé:
lesjeux de l'enfance, l'école,
le lycée, les voyages, le retour au pays.Riendetrès
surprenant dansuntel itinéraire.
Maisce quiest tout àfait remarquable et neufici,
c'est l'intensité del'univers poétique,
le décentrement de la narration
traditionnelle, la hardiesse dutraitement quel'auteur
fait subir àla langue française.
L'identité et la différence des cultures
sont dévoilées dans la
violence mêmede l'écriture. «L'auto-décolonisation,
dit Khatibi, concerne tous les hommes».
L'auteur rompt avecle roman
maghrébinqui, à l'exception de quelques rares textes
s'est souvent contenté d'imiter
les modèles occidentaux.
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