Mémoire Plan Stratégique Deloitte
Mémoire Plan Stratégique Deloitte
Mémoire Plan Stratégique Deloitte
Composition du Jury :
Président M. Wassim Maître de ENP
BENHASSINE conférences A
ENP 2018
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Ecole Nationale Polytechnique
Composition du Jury :
Président M. Wassim Maître de ENP
BENHASSINE conférences A
ENP 2018
Dédicace
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut… Tous les mots ne sauraient
exprimer la gratitude, l’amour, le respect et la reconnaissance…
C’est tout simplement que je dédie
ce modeste travail…
A celle qui m’a comblé de sa tendresse et de son affection tout au long de mon parcours …
ma tendre mère
A celui qui a toujours garni mes chemins de conseils avisés guidant mes pas vers la réussite
… mon très cher père
A la mémoire de mes grands-parents, puisse Dieu les accueillir dans son infinie miséricorde
A mes tantes et oncles ainsi qu’à toute ma famille pour l’amour et les encouragements qu’ils
m’ont toujours accordés
A mon cousin Tarek pour avoir été le frère que j’ai toujours voulu avoir et pour son soutien
inconditionnel, dans les meilleurs moments comme dans les pires
A mes chers amis Oussama et Ali pour avoir été comme une deuxième famille pour moi
A mon binôme Abdou pour avoir été le frère d’armes qu’il a toujours été durant ces trois
années
A mes camarades Indus Jalil, Nassim, Mus, Khaled, Mehdi, Yazid, Rami, Nadjib, Zaki …
pour ces moments inoubliables qu’on a vécus ensemble
A toute personne qui m’a aidé à franchir une nouvelle étape dans ma vie…
Raouf
Dédicace
Je dédie ce travail aux deux personnes à qui je dois tout, mes parents.
À mon père, pour m'avoir transmis la générosité, la gentillesse, l'intransigeance dans le travail
et la clarté des objectifs.
À mon frère Youcef et ma sœur Hadjer de m'avoir soutenu durant mon parcours.
Pour mes grands-parents, de m’avoir inspiré et encouragé dans tout ce que j’entreprends.
À mes camarades de classe : Ahmed, Jalil, Khaled, Mehdi, Mustapha, Nadjib, Nassim, Raouf,
Yazid, Zaki, …, pour tous les moments inoubliables qu’on a vécu durant ces 3 années.
À mon binôme Raouf, pour sa bonne humeur, sa rigueur et son excellence durant tous les
travaux qu’on a mené ensemble durant ces 3 années.
À mes amis polytechniciens qui ont fait que ces trois années à l'ENP soient riches en
découvertes, en apprentissage et en challenge.
A mes amis et frères : Bilal, Fathi, Ikbal, Kacimo, Mohamed, Walid, Znagui qui m’ont
soutenu durant tout mon parcours, et qui malgré la distance partagent mes échecs et mes
succès.
Abdelillah
Remerciement
Nous tenons à saisir cette occasion et adresser nos vifs remerciements à Monsieur/Madame qui
nous a fait l’honneur de présider notre jury. Ainsi qu’à Monsieur et Madame, membres du Jury,
pour le temps et l’énergie qu'ils ont accordé à la lecture du document.
Merci à Mr Reda Gourine, enseignant au département génie industriel, notre encadrant de
mémoire de fin d’étude, pour ses précieux conseils et son orientation ficelée tout au long de
notre travail.
Nous présentons nos profonds remerciements et notre profonde reconnaissance à l’ensemble de
l’équipe pédagogique du Département Génie Industriel de l’E.N.P pour nous avoir formés,
éclairés et accompagnés durant ces trois années de spécialité.
Nous remercions sincèrement nos promotrices au niveau de l’entreprise, Mme Mazouz Hadayat
et Mlle Gherabi Ahlem de nous avoir confié ce sujet, qui par leur compréhension et leur aide,
on a pu accomplir notre travail.
Nous présentons notre gratitude à l’ensemble des collaborateurs de Deloitte, particulièrement à
l'équipe du département Business Consulting pour l’accueil, la confiance et le support qu’ils
nous ont accordés.
Merci à nos familles et nos amis pour toutes leurs prières et leurs encouragements.
Enfin, nous tenons à remercier toute personne qui a contribué de près ou de loin à la réalisation
de ce modeste travail.
Abstract:
The purpose of this study is to lead a Deloitte's client, a leasing financial Institution (IFL)
to develop and design a medium term strategic vision with the aim of finding an approach
to expand its position from a follower to a leader on the leasing market in Algeria.
To proceed with this issue, an in-depth diagnosis covering all components of the current
IFL strategy will be conducted. And this, in order to develop a strategic vision that sets
clear guidelines for the next three years and to plan the operational application of this
strategy in alignment with the ambition of IFL and its shareholders.
Keywords: strategic Plan, strategy, strategic diagnosis, SWOT, workflow, portfolio,
dashboard.
Résumé :
L’objectif de cette étude est d’accompagner une institution financière de leasing (IFL)
cliente de Deloitte pour développer et concevoir une vision stratégique moyen terme avec
l’intention de trouver une approche pour passer d’une position de suiveur à une position de
leader sur le marché du leasing en Algérie.
Pour répondre à la problématique, un diagnostic approfondi couvrant l’ensemble des
composantes de la stratégie actuelle d’IFL sera mené. Cela en vue de développer une vision
stratégique qui définit des orientations claires pour les 3 prochaines années et de planifier la
déclinaison opérationnelle de cette stratégie en alignement avec l’ambition d’IFL et de ses
actionnaires.
Mots clés : Plan stratégique, stratégie, diagnostic stratégique, SWOT, workflow,
portefeuille, tableau de bord.
TABLE DES MATIERES
Tableau 1 Les différentes questions pour les composants de processus d'un workflow .......... 20
Tableau 2 :Les challenges vs les solutions dans un workflow ................................................. 22
Tableau 3: Liste des critères de l'axe opportunité .................................................................... 48
Tableau 4: Liste des critères de l'axe faisabilité ....................................................................... 49
Tableau 5: Liste des critères de l'axe impact image ................................................................. 49
Tableau 6: Intervalle et scoring de l’axe opportunité ............................................................... 50
Tableau 7 :Intervalle et scoring axe faisabilité......................................................................... 51
Tableau 8: Intervalle et scoring axe impact ............................................................................. 52
Figure 3-15: Tableau de bord de la direction générale............................................................. 84
Figure 3-16: Screenshot de l’interface graphique du tableau de bord général ......................... 85
Figure 3-17: Interface synthétique du tableau de bord ............................................................. 86
Liste des abréviations
L’orientation de ce mémoire émane d’une nuance retrouver lors d’une des citations d’Henry
Mintzberg (2004a) dans son ouvrage Grandeur et décadence de la planification stratégique
disant : « la planification relève de l’analyse alors que la stratégie exige de la synthèse ».
A partir de cette citation une réelle volonté est née, une volonté d’approfondir notre réflexion
sur la nature synthétique de la stratégie. Mais aussi et surtout sur la nature analytique des
processus et des techniques mis en œuvre dans les entreprises pour formuler leur stratégie.
Cet exercice d’orientation stratégique est un exercice de prédiction, on parle alors de
prospective stratégique qui veut dire un processus d’élaboration de futurs possibles à moyen
et long terme ayant pour but d’éclairer les décisions en présence de plusieurs acteurs. Ainsi la
combinaison de la prospective et de la planification doit s’incarner dans la réalité quotidienne
et par la suite donner lieu à une stratégie, désignant par définition l'orientation de toutes les
actions menées par une entreprise afin d'atteindre un objectif donné.
Avec l’objectif d’explorer au mieux cet axiome et d’en faire notre sujet de mémoire, nous
nous sommes bien évidemment tourné vers le monde du conseil stratégique.
Puisqu’aujourd’hui, le consulting permet aux entreprises d’avoir une vision externe et
objective mais aussi leur apporter des compétences ou des expériences non disponibles en
interne. Lors des expériences qu’on a déjà eues dans le conseil, nous sommes venus à
apprécier la position qu’un consultant prenait et comment cela lui permettait d’avoir une
vision globale et rationnelle sur les organisations, et par la suite résoudre les problématiques
posées de manière efficace et rapide.
En outre notre formation d’ingénieur en Génie Industriel nous a apporté une vision globale,
systémique et multicritère des organisations dans le but d'optimisation de processus, de
systèmes ou d'organisations complexes, et c’est pour toutes ces raisons, et bien d’autres que
nous avons choisi de faire notre stage de fin d’études chez l’un des plus grand cabinet de conseil
dans le monde, Deloitte.
Créé en 2007, Deloitte Algérie SARL s’est rapidement imposé comme un leader du secteur du
consulting stratégique en Algérie. Intégré dans le réseau mondial Deloitte et disposant de son
soutien, Deloitte en Algérie répond à tous les critères de qualité qui ont fait sa réputation à
travers le monde. Deloitte est présente dans le marché Algérien avec des offres spécifiques de
consulting en plus d’une branche Stratégie et Innovation, proposant entre autres des offres de
planification stratégique.
Deloitte Algérie nous a permis d’appréhender cette réflexion à travers d’une mission étendu
sur plusieurs mois sur laquelle nous avons eu la chance de travailler pour un client que nous
allons nommer IFL : Institution financière de leasing et ceci pour des soucis de onfidentialité.
Créé dans le début des années 2000, l’IFL est un établissement financier de leasing en Algérie
ciblant les PME/PMI ainsi que les professions libérales. Elle compte plus de 130
collaborateurs, quatre agences à travers le territoire national et possède un capital social de 5,5
milliards de dinars qui a été créée par plusieurs institutions actionnaires dont une banque
arabe et une banque algérienne détenant presque 70% toutes les deux.
L’IFL propose plusieurs services dont le leasing travaux publics, leasing transport, leasing
médical, leasing immobilier et le leasing auto. Grâce à sa force de vente l’IFL assure une
présence certaine en Algérie, par le biais de ses agences et de ses chargés d’affaires.
13 | P a g e
En ce qui concerne du contexte économique du marché du leasing, il faut savoir que le leasing
est en pleine expansion dans les pays maghrébins. Ainsi l'ouverture du marché algérien offre
un énorme potentiel de croissance comme l’estime M. El Amine Senouci, Directeur des
Engagements et membre du Directoire de MLA (Maghreb Leasing Algérie) : «sur les
prochaines années, une progression moyenne annuelle de 20% à 25% est à entrevoir, une
croissance qui peut atteindre des proportions nettement plus importantes avec une promotion
plus agressive». Ce dernier mode de financement, récemment introduit en Algérie, fait l’objet
de toutes les convoitises : « L'Algérie reste pour nous un marché stratégique qui présente des
potentialités trois fois plus importantes que le marché tunisien », explique Ahmed Abdelkéfi,
P-DG de Tunisie Leasing.
IFL travaille pour installer des standards internationaux en visant sans cesse à améliorer son
organisation et accompagner son développement. Elle compte parmi les premières institutions
financières du marché du leasing en Algérie, elle était leader du marché pendant plusieurs
années, mais cette position n’a pas duré éternellement. Après l’entrée de MLA sur le marché,
et le départ du DG en 2008, les parts de marché de l’IFL n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à se
retrouver aujourd’hui avec 8% de parts de marché, face à MLA qui est le leader avec 24%.
Après 15 ans d’existence, IFL a besoin de revoir sa vision stratégique à moyen terme afin de
récupérer sa position dominante dans le marché algérien, d’où l’énoncé de notre problématique
négociée avec le client :
« Comment trouver une approche adéquate qui permet de passer d’une position de
suiveur à une position de leader ? »
Notre rôle sera de développer et concevoir un plan stratégique à moyen terme comportant entre
autres une nouvelle stratégie commerciale et une stratégie organisationnelle. L’intention est de
trouver une approche pour passer d’une position de suiveur à une position de leader.
Notre plan stratégique sera suivi dans un second temps par des KPIs et des tableaux de bord,
qui vont permettre de mesurer l’efficacité de notre plan. Ils représentent aussi une première
étape d’une démarche de digitalisation interne et de collecte de données.
Afin de concevoir cette nouvelle vision stratégique pour 2021, nous avons mené un diagnostic
approfondi. Ce dernier couvre l’ensemble de la stratégie actuelle d’IFL dans toutes ses
composantes en vue de concevoir la vision stratégique à moyen terme d’IFL dans le sens
d’Avenier :
« Le management stratégique est défini comme un mode de gestion qui vise à assurer un
couplage étroit entre stratégies et opérations…. Toute décision opérationnelle qui n’est pas une
décision de gestion courante est systématiquement examinée dans une perspective
stratégique ».
Nous allons donc proposé un plan articulé en trois phases. Comprenant un état de l’art couvrant
les différents aspects de la stratégie. Un diagnostic stratégique avec identification des impératifs
métiers et des tendances du marché pour structurer la vision. Pour finir, définir des objectifs et
des indicateurs de performances chiffrés permettant de suivre la mise en œuvre de la stratégie
sur les 3 ans et les décliner par Business unit.
14 | P a g e
Chapitre 1 :
État de l’art
Etat de l’art Chapitre 1
La démarche adoptée pour l’élaboration d’un plan stratégique comporte trois parties. La
première partie consiste à mener une analyse stratégique comportant le diagnostic stratégique,
la deuxième partie concerne la déclinaison des initiatives et la planification stratégique en deux
niveaux, interne et externe, et enfin la troisième partie vise à mesurer les performances de
l’entreprise cliente après la mise en œuvre du nouveau plan stratégique.
Chaque organisation a besoin d'une stratégie. Que ce soit une entreprise établie, un entrepreneur
émergent, entreprise, ou une organisation à but non lucratif, une stratégie définit la direction de
l'entreprise, définit les priorités et l'allocation de ressources limitées, et aide à guider la myriade
de décisions qu'une organisation fait tous les jours.
« La stratégie est le modèle de décision dans une entreprise qui détermine et révèle son objectif
ou but, produit les principales politiques et plans pour atteindre ces objectifs et définir la gamme
d'activités que l'entreprise doit poursuivre, le type d'organisation économique et humaine qu'elle
est ou entend être, et la nature de la contribution économique et non économique qu'il entend
apporter aux actionnaires, employés, clients et communautés. »1
Une telle définition de la stratégie met en évidence sa nature complexe. La stratégie englobe
plusieurs différents ensembles de considérations. Les buts ou objectifs stratégiques d'une
organisation renvoient à la mission de l'organisation, son but et sa portée uniques. Le plan
stratégique, parfois appelé l'intention stratégique, est la façon dont l'organisation adapte ses
offres et développe et exploite les ressources internes et capacités pour atteindre les objectifs
stratégiques.
Les actions stratégiques sont celles tangibles les mesures prises pour rendre opérationnel le plan
stratégique dans la poursuite des objectifs stratégiques de l'entreprise.
Ensemble, cette triade de mission, d'intention et d'actions définit la stratégie d'une organisation.
Ils révèlent comment une organisation crée une valeur unique pour ses clients et autres parties
prenantes, et comment se positionne distinctement par rapport à d'autres organisations dans son
domaine.
1
FRED Nickols, STRATEGY, STRATEGIC MANAGEMENT, STRATEGIC PLANNING AND STRATEGIC
THINKING [en ligne].2016. [Consulté le 15 mars 2018]. Disponible sur:
http://www.nickols.us/strategy_etc.pdf
16 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
2
Aurik, J., Fabel, M. and Jonk, G.,. The History of Strategy and Its Future Prospects, ATKearney, p. 1-14, [en
ligne]. 2014. [Consulté le 20 Mars 2018]. Disponible sur:
https://www.atkearney.com/documents/10192/4260571/History+of+Strategy+and+Its+F
3
HENRY Mintzberg, The Rise and Fall of Strategic Planning. Kindle Edition 1994. 320 p. ISBN :
9780273650379
4
LAWRENCE Freedman, strategy - a history. Oxford University Press, USA, 2013. 750 p. ISBN
0199325154,9780199325153
17 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
- Poly (manœuvre) : Selon Mintzberg, le fait de prendre le dessus sur les concurrents,
les dissuader, les décourager ou les influencer, peut faire partie d'une stratégie. C'est là
que la stratégie peut être un stratagème, ainsi qu'un plan.
- Position : recherche d’une localisation favorable dans l’environnement, pour soutenir
durablement la concurrence.
- Perspective : Les choix qu'une organisation fait à propos de sa stratégie reposent
fortement sur sa culture - tout comme les modèles de comportement peuvent émerger
en tant que stratégie, les modes de pensée façonneront la perspective d'une organisation,
et les choses qu'elle est capable de bien faire.
Mintzberg a présenté les différentes tendances actuelles de la stratégie d'entreprise en les
plaçant sur une horloge : au fur et à mesure que le temps passe, nous privilégions les procédures
de décision basées sur des modèles et des techniques qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain.
5
Vers des pensés plus contingentes, où on s’intéresse à des approches orientées vers les
processus décisionnels dans les organisations et ensuite chez les individus. Selon Mintzberg,
l'idéal, serait d'arriver à une approche qui intègre toutes ces inquiétudes, procédures et
processus, dans une structure englobant toutes ces questions, cependant, il existe différent
courant de management stratégique :
- Les écoles formalistes
Les origines de l'éducation à la stratégie peuvent être localisées dans le temps et l'espace à la
Harvard Business School dans les années 1950. L'idée essentielle est que les objectifs sont fixés
par les propriétaires, et mis en œuvre par les gestionnaires après analyse et diagnostique de la
situation interne et externe, à travers le management stratégique. Cette approche est très
logique : on l'accuse aujourd'hui d'être trop rationnelle, de ne pas intégrer l’aspect humain,
d'insister davantage sur les procédures que sur les processus, de ne pas saisir les problèmes
d’implémentation.
- Les écoles contingentes
Le sentiment dominant est que dans cette approche, il n'y a pas de solution directe et éternelle
pour l'entreprise. La nature dynamique des variables de la stratégie est prépondérante et les
choix doivent être constamment revus.
Ce sentiment de contingence est attisé par l'analyse de la relation entre stratégie et organisation.
Il apparaît comme un système de management, mobile, interactif, sujet à des changements
perpétuels : la notion de flexibilité est cruciale.
À partir de maintenant, on peut noter que, pour de nombreux auteurs, l'accent doit être mis sur
le comportement, plutôt que sur les procédures, dans le management stratégique.
- Les écoles axées sur les processus
Une chose est claire : on sait peu de choses sur la façon dont les gens prennent une décision de
nature stratégique. Mintzberg et Simon mettent un fort accent sur l'intuition. Mais ils montrent
qu’on peut procéder de plusieurs manières pour prendre une décision, et que le processus est
impacté par une multitude d’élément.
- L’approche intégrative
5
MINTZBERG, Henry, Safari en pays stratégie. Pearson, impr. 2009. 485p. ISBN : 9782744074158
18 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
Cette approche nous conduit à se focaliser sur l'aspect global, systémique, intégrateur de la
réflexion stratégique. Elle doit sans aucun doute traiter de questions complexes, dans la mesure
où les faits sont difficilement liés. L'analyste doit accepter modestement l'ignorance partielle.
Pour les besoins éducatifs, les problèmes sont discutés les uns après les autres. Mais le lecteur
doit garder à l'esprit que chacun d'eux est connecté aux autres.6
1.1.2.1.1 Workflow
La plupart des organisations ont traditionnellement été organisées par fonction, comme les
achats, la fabrication, le marketing, l'ingénierie et la comptabilité. Cette pratique continue : les
6
MARCHESNAY Michel, MANAGEMENT STRATEGIQUE. Paris, 2004. 284 p. ISBN 2-9518007-7-0
7
IONESCU Vladimir-Codrin et COROIU Horea The Strategic Diagnosis Analysis. Bucharest, Romania.2010.
323 p. ISBN: 978-058-126-X
8
PORTER, Michael, COMPETITIVE ADVANTAGE. New York. 1985. 557 p. ISBN: 0-02-925090-0
19 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
ressources humaines, physiques et financières sont souvent gérées par fonction, et la plupart de
la coordination est intra fonctionnelle plutôt qu'inter fonctionnelle. Cependant, de nombreuses
organisations constatent qu'elles doivent également gérer des processus tels que la gestion des
commandes, l'introduction de nouveaux produits et la gestion de la chaîne d'approvisionnement
inter organisationnelle qui couvrent leurs unités fonctionnelles distinctes et qui intègrent leurs
activités avec celles d'autres organisations. Ces processus sont essentiels au bien-être des
organisations dans un environnement concurrentiel dynamique9, qui commence à déboucher
sur le développement de modèles de processus d'affaires (Barua et al. 1996).
Pour assurer un bon fonctionnement du workflow, il faut prendre en considération les différents
éléments :
Tableau 1 Les différentes questions pour les composants de processus d'un workflow
Composants Questions
du processus
Éléments 1. Étant donné deux éléments d'information, l'un d'entre eux est-il
d'information nécessaire pour déterminer la valeur de l’autre ? Est-ce
nécessaire seulement dans certaines conditions et si oui, quelles
sont les conditions ?
2. Étant donnés deux ensembles d'éléments d'information, est-il
possible de déterminer la valeur du second ensemble à partir des
éléments du premier ensemble ? Si non, y a-t-il des éléments
d'information supplémentaires qui permettraient de le faire ?
3. Compte tenu d'un processus complexe, y a-t-il des moyens de se
concentrer uniquement sur des éléments d'information
importants, en cachant des éléments intermédiaires qui sont
nécessaires uniquement pour calculer les éléments importants ?
Taches 4. Étant donnée une tâche que nous souhaitons exécuter, quelles
autres tâches doivent être exécutées pour fournir les
informations nécessaires ?
5. Si une tâche est désactivée, quelles autres tâches seront
affectées, c'est-à-dire quelles autres tâches ne peuvent pas être
exécutées ?
Ressources 6. Étant donné un ensemble de ressources, quelles informations
passent-elles entre elles lorsque les tâches qui les utilisent sont
exécutées ?
7. Si une ressource est indisponible, quelles autres ressources sont
affectées, c'est-à-dire quelles autres ressources seront inactives
car leurs tâches ne peuvent pas être exécutées ?
Interactions 8. Si une ressource utilisée dans un processus est indisponible,
entre les quels flux de travail dans le processus peuvent encore être
composants complétés ?
9
ABELL, D F .Managing with Dual Strategies. New York. 1993. 292 p. ISBN: 9781451602241
20 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
Prenons l'exemple d'un processus d'évaluation de prêt. L'entrée dans le processus est un
document contenant certains éléments d'information décrivant le demandeur et les
caractéristiques du prêt demandé. Diverses tâches sont utilisées pour analyser la demande,
éventuellement pour demander que des informations supplémentaires soient disponibles et pour
prendre une décision. Les ressources humaines et informatiques, telles que les agents de crédit,
les gestionnaires de prêts, les télécopieurs et les postes de travail sont utilisés pour accomplir
ces tâches. Le flux d'informations, la planification des tâches et l'allocation des ressources sont
souvent spécifiés dans les manuels de procédures et / ou dans les systèmes de flux de travail
automatisés.
L'analyse du workflow est un processus dans lequel les entreprises examinent la progression
des workflows afin d'améliorer l'efficacité.
« Le flux de travail et la convivialité ne sont pas des réflexions ultérieures. Ils ont un impact
sur le cœur de tout projet et dictent comment il doit être conçu. » 11
L'analyse du workflow identifie les domaines à améliorer, par exemple :
Goulots d'étranglement
Tâches ou processus redondants
Des dispositions de travail inefficaces
En améliorant les flux de travail, les ressources seront utilisées plus efficacement et le personnel
est mieux à même de travailler à pleine capacité. Cela est particulièrement important dans les
situations où les équipes traitent les processus principaux successivement. Par exemple, si
l'équipe B se trouve souvent dans l'attente que l'équipe A terminé son processus avant de
pouvoir continuer, ou inversement, ne peut pas suivre l'entrée de l'équipe A, on aura une
situation classique de goulot d'étranglement.
Il fonctionne également pour les personnes effectuant une tâche. Toute tâche est divisée en
phases. Particulièrement dans les entreprises établies, les individus pourraient effectuer des
tâches inutiles simplement parce qu'on leur a dit une fois de faire leur travail de cette façon ou
d'avoir toujours mis en place un certain processus.
Il existe un nombre croissant d'outils de gestion de flux de travail informatisés disponibles sur
le marché et d'outils exclusifs conçus dans des systèmes spécialisés. Ces outils facilitent la
représentation graphique et iconique des flux de travail à des fins de visualisation et, dans
certains cas, ils régulent le flux de documents entre les postes de travail. Malheureusement, il
n'y a pas de compréhension commune de la fonctionnalité d'un tel outil ou de la relation entre
les différents outils. Par conséquent, les fabricants d'outils doivent s'appuyer sur des jugements
ad hoc concernant la fonctionnalité qu'ils doivent intégrer dans leurs outils, et les utilisateurs
d'outils doivent s'appuyer sur des jugements ad hoc pour sélectionner et intégrer des outils dans
leurs processus de flux de travail.
10
BLANNING Robert. Decision support system, Nashville, Tennessee. 1994. 483 p. ISBN : 978-3-642-83090-4
11
HOLMES, Ryan. Design First, Engineer Later [en ligne]. Février 2014. [Consulté le 2 Avril 20018]
Disponible sur : https://blogs.wsj.com/accelerators/2014/02/19/ryan-holmes-design-first-engineer-later/
21 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
Challenge Solution
22 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
Les cultures modernes sont marquées par une augmentation de l'importance, de l'influence et
du pouvoir des organisations. Par conséquent, des études contemporaines en sciences sociales
et en gestion ont mis l'accent sur l'analyse des organisations.
L'analyse organisationnelle, en science du management étudie les processus qui s'appliquent à
tous les types d'organisations. L'un des objectifs de cette analyse est l'identification de stratégies
de gestion plus efficaces.
L'analyse organisationnelle contemporaine et la science de gestion doivent une grande partie
de leur développement précoce au sociologue allemand Max Weber (1864-1920), qui est à
l'origine de l'étude scientifique des organisations. Dans un travail examinant la relation entre la
bureaucratie et la modernisation (théorie de l'organisation sociale et économique, 1947), Weber
a attribué la montée des organisations à l'expansion des marchés, aux développements dans la
loi, et surtout aux changements dans la nature de l'autorité.
Les organisations sont complexes, il est donc utile d'avoir un espace conceptuel, ou un ensemble
de choses et d'éléments sur lesquels se concentrer pour en discuter. Richard Scott, dans ses
écrits, a passé en revue l'histoire de la recherche des organisations et a identifié un ensemble
fini d'éléments organisationnels sur lesquels nous devons nous pencher et nous concentrer :
Les participants d'une organisation : Ils sont les acteurs sociaux des entreprises, les
employés et les parties prenantes. Les participants sont des acteurs sociaux qui
contribuent et tirent des avantages de l'organisation.
la structure sociale de l'organisation : cela concerne les caractéristiques qui régulent
et établissent le schéma habituel des relations entre les participants, de sorte que la
structure sociale concerne les relations persistantes existant entre les participants au sein
d'une organisation. Ces structures sociales peuvent varier de forme. Certains
organigrammes sont, sont très verticaux avec de nombreux niveaux. D'autres sont
horizontaux, avec de nombreux départements différents. Et pourtant, d'autres sont des
formes matricielles qui ont à la fois des niveaux et des départements, et des projets qui
peuvent les traverser, comme une structure organisationnelle en couches.
Les Objectifs souhaités : (que les participants tentent d'atteindre en exécutant des
tâches). Ainsi, de nombreuses organisations ont des objectifs multiples, et il est possible
qu'elles puissent entrer en conflit. Si l'on s'efforce de réussir, on peut constater que
l'effort d'égalité est diminué.
La technologie : est souvent un terme confus, mais ce que nous entendons par là, un
moyen par lequel les organisations accomplissent leur travail ou apportent des
contributions aux résultats.
L'environnement : le contexte physique, technologique, culturel et social dans lequel
une organisation est intégrée. 12
12
MCFARLAND, Daniel et GOMEZ, Charles J. Organizational Analysis [en ligne]. 2013. 187 p. [Consulté le 4
mai 20018]. Disponible sur: https://fr.scribd.com/document/251123163/Organizational-Analysis
13
DE BONO, Edward. Six Thinking Hats: An Essential Approach to Business Management. Little, Brown, and
Company. 1985. ISBN: 0316177911
23 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
impliqués. Un ensemble d'outils puissant, qui une fois appris peut être appliqué
immédiatement !
Cette méthode nous aide à séparer la réflexion en six fonctions et rôles clairs. Chaque rôle de
pensée est identifié avec un "chapeau de pensée" symbolique coloré. En le portant mentalement
on peut facilement concentrer ou rediriger les pensées, la conversation ou la réunion.
Les six différents états d'esprit (six chapeaux de pensée) sont identifiés sous la forme d'un
chapeau et chacun des chapeaux est de couleurs différentes :
Blanc : Information : ne considérer que les informations disponibles, quels sont les
faits ?
Rouge : Émotions : réactions intuitives ou expressions de sentiments (mais aucune
justification requise).
Noir : Jugement : logique appliquée à l'identification des erreurs ou des barrières, à la
recherche d'une discordance.
Jaune : Vision positive : logique appliquée à l'identification des opportunités, à la
recherche de l'harmonie.
Vert : Créativité : déclarations de provocation et d'investigation, entendre ce qu'est une
idée.
Bleu : Contrôle : gérer le processus de réflexion.
14
WORRA, Les, The impact of organisational change on the experiences and perceptions of
UK managers. Telford, Shropshire. 2002. ISSN 1363-6839
24 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
Apres avoir identifié la firme focale, sujet à l’étude, il serait opportun de repérer et sélectionner
les concurrents à analyser, collecter des informations sur eux (mesures de performance,
informations sur leurs revenus et leurs bénéfices et autres).
Afin de bien aborder une étude de la concurrence, le plus efficace est de chercher à répondre à
des questions comme :
• Quelles sont leurs capacités ?
• Quels sont leurs objectifs et leurs valeurs ?
• Quelle est leur stratégie ?
• Quels sont leurs points forts et leurs points faibles ?
• Comment se positionnent-ils ?
• Quel est leur modèle d'affaires ?
Cette démarche permet :
• D’obliger l’entreprise à identifier les concurrents directs et indirects
• D’identifier les bonnes pratiques du secteur
• De tirer profit d’une réflexion déjà menée
• D’améliorer sa stratégie marketing
• De révéler son avantage concurrentiel
• D’améliorer l’existant sur le marché
• D’éviter de reproduire des erreurs
1.1.2.2.2 Benchmarking
La comparaison d’une organisation avec ses pairs, également appelée benchmarking, est une
théorie établie sur la comparaison des performances, l'écart et les changements dans le
processus de gestion. Elle nous permet de comprendre comment nous procédons, d'identifier
les opportunités d'amélioration, et de mettre en avant les réussites de nos pairs ou nos propres
réussites.
Une revue de la littérature montre également que la majorité des méthodologies de
benchmarking remplissent la même fonction que l'analyse de l'écart de performance (Karlof et
Ostblom, 1993).15
L'analyse comparative a été définie par de nombreux auteurs en raison de ses résultats affectant
le succès de l'amélioration de la performance au sein de l'organisation. La revue de littérature
de Kozak, 2004 sur les travaux de : Camp, 1989 ; Zairi, 1992 ; Smith et al, 1993 ; Rogers et al,
1995, a expliqué que l'analyse comparative :
• Permet d'établir de nouveaux standards et objectifs pour améliorer la satisfaction
client en termes de qualité, coût, produit et services.
15
KOZAK, Metin, 2004. Introducing Destination Benchmarking: A Conceptual Approach, Journal of
Hospitality & Tourism Research, Aout 2004.
25 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
16
SHAND, David. ARNBERG Morten, VELOSO Alvaro and Tim Irwin Performance measurement in telecoms.
OECD. 1994, Performance Measurement in Government: Issues and Illustrations. No. 5, 1994, OECD, Paris.
26 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
lors d'une analyse stratégique. Le premier est l'environnement concurrentiel externe avec les
opportunités et les menaces. Tandis que le second consiste à comprendre les capacités internes
de l’organisation, c'est là que les forces et les faiblesses entrent en jeu.
A l‘issue des phases d’analyse de l’environnement interne et externe, la matrice SWOT permet
de synthétiser et de mettre en relation l'influence de l'environnement et de la concurrence et les
compétences et ressources de l'entreprise. Donc l’essentiel des éléments à considérer pour la
formulation de la stratégie de l‘entreprise.
SWOT met l'accent sur deux composantes de toute analyse stratégique : la prise en compte de
la concurrence externe l'environnement (opportunités et menaces) et les forces et faiblesses
internes d’une organisation sous surveillance. Cette interaction entre externe et interne est au
cœur de toute bonne analyse stratégique. Certains outils, tels que l'analyse des concurrents,
Benchmarking, sont utiles pour comprendre l'environnement concurrentiel externe. D'autres,
tels que l’analyse des capacités et matrices de diversification, sont utiles pour comprendre
forces et faiblesses de l'entreprise.
17
HAMEL, Gary. Killer strategies. Fortune, Juin, 1997, Vol. 135, Issue 12, p 70.
27 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
18
ULWICK, Anthony W., Business Strategy Formulation: Theory, Process, and the Intellectual Revolution.
1999. 204p. ISBN: 156720273X, 9781567202731
19
LARSEN, Marcus Møller, Strategies in emerging markets. Copenhaghen. 2010. ISBN : 978-2-10-070545-0
28 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
principaux domaines d'intervention (facteurs de réussite stratégique) sont définis pour identifier
les domaines dans lesquels une entreprise doit devancer ses concurrents pour obtenir un
avantage concurrentiel et les indicateurs clés de performance mesurent la réalisation de la mise
en œuvre de la stratégie.
Les KPI sont un excellent outil de mesure de la performance que les entreprises de nombreux
secteurs emploient pour améliorer les performances. La norme exige que les performances du
processus et du produit soient mesurées par rapport aux cibles et que cette information soit
analysée, ainsi que d'autres informations, afin de générer des opportunités d'amélioration.
Les systèmes de base de données traditionnels ne fournissent pas d'informations en temps réel
et nécessitent beaucoup de temps et d'argent pour la personnalisation ou la consultation. En
utilisant un système de gestion des performances en temps réel comme base pour les KPI et les
tableaux de bord, les entreprises progressistes améliorent leur avantage concurrentiel et
améliorent la prise de décision globale dans toute l'entreprise.
Les indicateurs de performance clés sont basés sur des objectifs métiers. L'objectif commercial
est un objectif de haut niveau quantifiable, mesurable et axé sur les résultats. L'objectif se traduit
par un KPI qui permet à l'organisation de mesurer un aspect du processus par rapport à une
cible et un ensemble de gammes défini. Les KPI fournissent des informations vitales à
l'organisation pour suivre et prédire la performance de l'entreprise par rapport à des objectifs
stratégiques d'une manière qui complète les mesures financières.
1.2.2.1.1 Qu'est-ce qu’un KPI ?
Les KPIs ou Key Performance Indicators sont l'ensemble des indicateurs financiers et non
financiers qui donnent aux dirigeants et aux autres employés une vision claire de la performance
de leur entreprise. Les indicateurs clés de performance bien conçus utilisent un format cohérent
et facile à comprendre qui est familier à tous les membres de l'organisation.
Les indicateurs de performance clés sont capables de consolider les informations de
performances verticalement dans une unité commerciale et horizontalement dans une
entreprise. L'organisation met en place un petit nombre de KPI en fonction de leur importance
pour la stratégie commerciale globale de l'organisation. Les KPI constituent la base des tableaux
de bord prospectifs et autres méthodes de gestion que les entreprises utilisent pour traduire les
impératifs stratégiques en action. Souvent exprimé sous la forme d'un ratio ou d'un pourcentage,
il permet de suivre les données au fil du temps pour former des tendances en matière de
performance.
Les cibles sont souvent exprimées en tant qu'objectifs et peuvent être incluses dans les données
de performance pour mettre en évidence une sous-performance ou une surperformance. Ils sont
également susceptibles d'être trouvés dans les plans d'affaires.
Les objectifs sont toujours basés sur un certain laps de temps, dans lequel ils doivent être
atteints. Une cible plus grande peut être décomposée en périodes plus courtes pour un suivi
régulier et pour s'assurer que l'équipe est sur la bonne voie.
- Repères
Les objectifs KPI sont toujours mesurés par rapport à un benchmark qui devient le point de
départ pour améliorer les performances. Normalement, la cible de l'année dernière est
considérée comme la référence pour l'année en cours ou peut également être une norme externe,
selon l'industrie.
Le benchmark est uniquement destiné à s’informer de ce que le minimum à atteindre est.
20
PARMENTER, David, Key Performance Indicators, 2007. 256 p. ISBN : 9780470545157
32 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
2. Garder-le visuel
Les tableaux de bord sont conçus pour être rapides et faciles à lire. Les tableaux basés sur le
rapport et le texte ne sont pas rapides ni faciles à lire. C'est un cas où une image vaut vraiment
mille mots. Parce que le cerveau humain traite un nombre, une image comme morceau
individuel d'information, un rapport ou une table de données remplie de nombres exige que le
cerveau stocke et mémorise plusieurs morceaux tandis que les visualisations ou les images
requièrent des morceaux simples.
Ainsi, le processus d'insight est plus rapide avec la visualisation. Un tableau de bord bien conçu
et hautement visuel sera plus largement adopté par notre public. Et, parce que nous avons
soigneusement sélectionné nos métriques pour les objectifs, la visualisation sera utile pour
accélérer la compréhension. Nous verrons littéralement la traduction directe des objectifs d'un
département dans les objectifs commerciaux plus larges de l'entreprise.
Les choses que nous devrions adopter lors de la conception d'un tableau de bord comprennent
l'utilisation de couleurs, de formes, de lignes, d'épaisseurs et d'ombrage. Les choses à éviter
comprennent des widgets, des graphiques 3D et des types de graphiques rarement rencontrés.
C'est pourquoi les visualisations telles que les graphiques à barres, les graphiques linéaires, les
cartes thermiques et les diagrammes de dispersion sont si populaires qu'elles sont claires et que
tout le monde sait les lire.
3. Garder-le interactif
Le tableau de bord mettra tous ceux qui le voient sur la même page. Mais une fois sur la même
page, les utilisateurs auront chacun leurs propres questions et domaines où ils veulent en savoir
21
FEW, Stephen, Dashboard Confusion Revisited, Visual Business Intelligence Newsletter, Mars, 2007
33 | P a g e
Etat de l’art Chapitre 1
plus. Le tableau de bord doit permettre aux utilisateurs de le personnaliser afin qu'ils obtiennent
les informations dont ils ont besoin. Des tableaux de bord interactifs et hautement visuels
permettent à l’audience d'effectuer des tâches analytiques de base, telles que le filtrage des vues,
l'exploration et l'examen des données sous-jacentes, le tout avec peu de formation. Les
utilisateurs doivent être en mesure d'obtenir littéralement la vue d'ensemble du tableau de bord
que tout le monde voit et ensuite être en mesure de percer dans une vue qui leur dit ce qu'ils
doivent savoir pour faire leur travail.
4. Garder-le à jour
Il faut s’assurer que les données sous-jacentes au tableau de bord sont à jour et que les
statistiques sélectionnées répondent aux défis commerciaux actuels. Les données peuvent
provenir de ce trimestre, cette semaine et cette heure, quel que soit le bon calendrier pour notre
entreprise.
Des données périmées peuvent prêter de fausses décisions. Nous pensons que nous prenons des
décisions basées sur des faits, mais les données ne sont plus pertinentes pour notre situation
actuelle. Il est presque aussi important d'avoir des données actuelles que de pouvoir modifier et
mettre à jour les statistiques représentées dans notre tableau de bord. Ce trimestre, le nombre
de nouveaux clients pourrait être le plus important. Mais au cours du prochain trimestre, à
mesure que nous utiliserons les tableaux de bord et les données de support de manière plus
sophistiquée, l'accent sera peut-être mis sur la satisfaction des clients, les produits les plus
rentables
5. Garder-le facile d'accès et d'utilisation
Rendre le tableau de bord facilement accessible est essentiel. La distribution Web est idéale -
en particulier si nos tableaux de bord peuvent constamment extraire les données actuelles. La
publication du tableau de bord sur le Web est également un moyen facile de maintenir et de
mettre à jour, et il est beaucoup plus sécurisé que les autres moyens traditionnels de partage
comme l'affichage de fichiers sur des sites Web, des Wiki ou des blogs. Avec la distribution
basée sur les fichiers, on aura toujours des problèmes de synchronisation des données, comme
les personnes lisant les anciennes versions et la sécurité de nos données peuvent être plus
lourdes.22
Ce chapitre a permis de définir les méthodologies qu’on va suivre dans cette étude, de découvrir
l’IFL ainsi qu’une revue de littérature sur les différents aspects de la stratégie.
Cette revue de la littérature a montré qu’un plan stratégique commence toujours par un
diagnostic détaillé des deux volets interne et externe. Ce dernier permettra par la suite de situer
les organisations dans leurs environnements, ainsi que d’en tirer les dysfonctionnements ainsi
que les pistes d’améliorations.
Le diagnostic stratégique sera suivi par la planification et la formulation de la stratégie (interne
est externe) et finira enfin par des tableaux de bords qui doivent être mis en place afin de
mesurer l’efficience de cette nouvelle stratégie.
22
Alain Fernandez Les nouveaux tableaux de bord des managers.2011. 452p.ISBN : 2708124609
34 | P a g e
Chapitre 2 :
Diagnostic stratégique
Diagnostic stratégique Chapitre 2
36 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
On a remarqué que l’organisation actuelle de l’IFL était chargée au sommet. Plus précisément,
que plusieurs départements sont en relation directe avec le DG ou le DGA en plus en parallèle
une non-distinction des tâches entre ces deux derniers poste. Cette relation directe avec les
postes à responsabilités crée un fort trafic et une charge conséquente en haut de
l’organigramme.
23
Source : Elaboré par nous même
37 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
60,9
25,0% %
25,0%
Figure 2-3: Répartition de l'effectif commercial24 Figure 2-4: Effectif par catégorie socio-professionnelle25
24
Source : document de l’IFL
25
Source : document de l’IFL
26
Turnover = [(Nombre de départs au cours de l’année N + Nombre d’arrivées au cours de l’année N)/2] /
Effectif au 1er janvier de l’année N
38 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
• 34 recrutements ont été effectués pendant l’année 2017 avec beaucoup de difficultés,
dont 65% sont pour le département commercial.
• Les objectifs de recrutements fixés pour l’année 2017 n’ont pas été atteint, suite au
nombre de départs très important qu’a connu l’IFL.
• Discipline : 9 personnes dont 2 cadres supérieurs ont été sanctionné pendant l’année
2017.
• Formation : un plan de formation a été mis en place, ciblant deux volets : la force
commerciale et le staff managérial.
• Le budget accordé à la formation est de 7 035 000 DA, 75% a été consommé.
• Un regroupement du personnel et un team building ont été organisé.
2.1.3.2 Evolution des effectifs de l’année 2015 jusqu’à 2017
La masse salariale d’IFL a connu une baisse remarquable entre 2015 et 2017, passant de 223 M
DZD à 176 M DZD, on estime une évolution de 6% en 2018, en tenant compte des plans de
recrutement 2018 faits par la DRH.
27
Source : Elaboré par nous même
28
CAGR : taux de croissance annuel moyen = ((valeur finale/valeur initiale)^ (1/nombre d'années)) - 1
29
Résultat opérationnel= produits d'exploitation - charges d'exploitations
39 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Figure 2-6 : Evolution du chiffre d'affaires30 Figure 2-7: Evolution du résultat opérationnel31
Afin d’avoir un indicateur de rentabilité nous avons calculé le taux de marge ainsi que le
niveau d’endettement :
Figure 2-8: Evolution du niveau d’endettement ainsi que celui du taux de marge
30
Source : Elaboré par nous même
31
Source : Elaboré par nous même
32
Taux de marge = (Résultat d’exploitation / Chiffre d’affaires hors taxes) x 100
33
Niveau d’endettement= (actifs- capitaux propre)/actifs
40 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Deux ratios important ont été analysé, le ratio de solvabilité et le coefficient d’exploitation
• Le ratio de solvabilité35 générale ne cesse de croître depuis 2014, cela signifie qu’IFL a
de plus en plus une plus grande capacité de payer ses passifs à court terme ;
• Depuis 2010 le coefficient d’exploitation36 a baissé de 44 points, ceci illustre l’efficacité
financière d’IFL.
34
Source : Elaboré par nous même
35
Ratio de solvabilité= Actifs circulant/ dettes à long termes
36
Coefficient d’exploitation= les charges d'exploitations/ la marge brute
37
Source : Elaboré par nous même
41 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Pour comparer l’efficience des quatre agences, le chiffre d’affaires de chacune d’elles a
été représenté :
Dans un second temps une analyse externe est menée, comportant l’analyse de la stratégie
commerciale, l’analyse du portefeuille client, l’analyse des secteurs industriels en Algérie
ainsi que le benchmarking et l’analyse de la concurrence.
38
Source : Elaboré par nous même
42 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Des postes budgétaires existent pour des correspondants d’affaire affectés à certaines wilayas.
Ce modèle a été adopté il y a quelques années pour Annaba et Bejaia ainsi que pour Tizi Ouzou
mais n’a pas été maintenu.
Aucune ouverture d’agence n’est prévue pour le moment.
39
Source : Elaboré par nous même
43 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
* L’agence de Sétif compte en théorie 7 chargés d’affaire étant donné l’ampleur de la zone à
couvrir.
Il est à noter qu’au moment du diagnostic, aucune agence n’était au complet. Un turnover très
important, en particulier pour les chargés d’affaire a été constaté. Des recrutements sont en
cours afin de compléter les effectifs manquants.
IFL a été parmi les premières sociétés de leasing créées en 2003. Cette longueur d’avance lui a
permis une forte croissance et de se hisser en tête des parts de marché algérien. Suite à l’entrée
en activité de certains concurrents et des problématiques internes (départ de l’ancien directeur
général et intérim pendant une année), une forte décroissance a eu lieu. Allant jusqu’à 53% de
baisse des mises en force pour atteindre 1,7 milliard de DZD de mises en force en 2009. La
reprise de croissance s’est suivie après la nomination d’un nouveau DG. Depuis 2014,
IFL connaît à nouveau une baisse. En effet, l’entreprise n’atteint pas les objectifs annuels fixés.
Figure 2-14: Evolution des mises en forces réalisées par l'entreprise cliente41
40
Source : Elaboré par nous même
41
Source : Elaboré par nous même
44 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Un important écart est observé entre les objectifs fixés pour 2017 et les réalisations en matière
d’objectifs et d’approbations. Ceci est expliqué en partie par des effectifs incomplets au niveau
des agences et une faible ancienneté des chargés d’affaires (turnover élevé).
Cependant l’objectif pour 2018 ne prennent pas en compte les réalisations de l’année 2017 et
prévoient une croissance importante : 101,6%. Des recrutements sont en cours afin de compléter
les effectifs en agence et les résultats des premiers mois 2018 (mises en force) sont positifs.
48%
Mises en force 46%
45%
62%
45%
Approbations 49%
51%
102%
42
Source : Elaboré par nous même
43
Source : Elaboré par nous même
45 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Les objectifs pour 2018 un objectif global de 8 MDS DZD de mise en force44 est fixé. Une
volonté de diversification du portefeuille client est également traduite par des objectifs par
secteur d’activité.
44
Les mises en force : les contrats dont la facturation des loyers a démarré
45
Source : Elaboré par nous même
46 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Après avoir fait une analyse des produits les plus importés en Algérie, en se basant sur les
données de la douane, prendre en compte tous ces axes de croissance de l’Algérie et après avoir
fait plusieurs séances de brainstorming avec l’équipe projet et le Managing Partner de Deloitte,
on a fixé 43 projets répartit sur 9 secteurs :
46
Source : Elaboré par nous même
47 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Importation /
Comparer les importations avec la consommation du marché local (en valeur) %
Consommation
Evaluer le potentiel d'exportation vers d'autres marchés notamment le
Exportabilité %
marché africain
Niches & Facteurs
Analyser l’existence de niches ou de facteurs différenciant Qualitatif
différenciant
Analyser les avantages attribués aux secteurs et projets considérés (fonciers,
Avantages Qualitatif
financiers, fiscaux, légaux…)
Menaces
Identifier si de nouveaux acteurs vont se positionner sur le marché considéré Qualitatif
nouveaux entrants
Une évaluation de la faisabilité du projet pour IFL, à travers les axes suivants :
Niveau d’investissement moyen requis
Délais de réalisation
Niveau de compétence et technologie requis
Maturité de l’écosystème
Recensement des contraintes légales
47
Source : Elaboré par nous même
48 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Une évaluation de l’impact du projet sur IFL, à travers les axes suivants :
Déterminer si un partenariat technique ou financier est nécessaire pour la réalisation du projet
L'impact du projet sur l'image du groupe IFRI sur le plan social, économique
Impact image Qualitatif
et environnemental
Une analyse d’opportunité à travers 8 critères scorés suivant des intervalles définis, Chaque
projet industriel est évalué sur les 8 critères d’opportunité pondérés de sorte que le résultat
donne un score allant de 1 à 5
• Le score 1 représente une faible opportunité
• Le score 5 représente une forte opportunité
49 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Potentiel de 20% Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max
croissance
0 1,5 1,5 3 3 7 7 20 20
1 2 3 4 5
Concentratio 20% Min Max M Max Min Max Min Max Min Max
n du marché in
(IHH)
40% 30% 40% 20% 30% 10% 20% 0% 10%
1 2 3 4 5
Taux de 15% Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max
marge
0% 5% 5% 10% 10% 20% 20% 30% 30%
1 2 3 4 5
Importation / 5% Min Max Min Max Min Max Min Max Min Max
Consommati
on 0% 20% 20% 30% 30% 40% 40% 60% 60% 100%
1 2 3 4 5
- + +++
1 3 5
1 3 5
- + +++
1 3 5
+++ + -
5 3 1
48
Source : Elaboré par nous même
50 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Une analyse de faisabilité à travers 7 critères scorés suivant des intervalles définis,
L’évaluation de la faisabilité est définie par 7 critères pondérés de sorte que le résultat donne
un score allant de 1 à 5 :
• Le score 1 représente une faible faisabilité
• Le score 5 représente une forte faisabilité
Tableau 7 : Intervalle et scoring axe faisabilité
51 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Une analyse d’impact sur IFL à travers 3 critères scorés suivant des intervalles définis,
L’évaluation de l’impact est définie par 3 critères pondérés de sorte que le résultat donne
un score allant de 1 à 5 :
• Le score 1 représente une faible faisabilité
• Le score 5 représente une forte faisabilité
- Phase 2 : Une collecte des données, les résultats des études de marché de Deloitte
ainsi que l’éclairage issu de nos benchmarks dans les secteurs considérés
Voir Annexe 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 16
52 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
49
Source : Elaboré par nous même
53 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Etablissements bancaires assimilés, qui proposent le produit leasing en plus d’autres produits
bancaires :
50
Source : L’association professionnelle des banques et établissements financiers
54 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
55 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Leasing :
• Leasing équipements industriels : Délais de réponse : 07
Equipements de production et de jours ouvrables/ Dossier
transformation… Durée du contrat :
• Leasing bâtiments, travaux publics et entre 2 et 5 ans
hydrauliques : Niveleuses, Foreuse… (mobilier), allant sur
• Leasing transport : des véhicules (auto) une durée maximale de
légers et lourds… 15 ans (immobilier)
• Leasing équipements médicaux : Service d’écoute client
Fauteuils dentaires, Echographie… : suivi gratuit et en
• Leasing tourisme : Equipements temps réel de
d’hôtellerie, restaurations… l’évolution du dossier
• Leasing service : Equipements de SNM TRACK,
bureautique, maintenance… simulation du loyer,
• Vente matériel d’occasion en leasing : formulaire dédié pour
chaine de montage… toute
réclamation/Suggestion,
Vente de matériel d’occasion :
call center
• SNL propose l'achat d'un matériel
Formulaire de
industriel d'occasion. Le matériel est
demande de devis en
disponible au niveau de la SNL pour
ligne
une vente immédiate (avec possibilité
de visite)
• Le matériel peut être visité en ligne
Figure 2-23: Services et éléments différenciant de SNL
56 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
SA Maroc Leasing, créée en 1965 avec un capital social de 277 676 800 MAD. Cotée en
Bourse de Casablanca depuis 1997, pionnier du leasing au Maroc. Proposant des solutions
financières aux grandes entreprises, PMI/PME, professions libérales, commerçants. La société
compte entre 50 et 99 employés
Actionnariat :
• CIH Bank : 34, 01%
• Banque centrale populaire 53,11%
• The arab investment company : 5,74%
• Flottant en bourse : 7,14%
57 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
• Leasing Automobile :
Délais de réponse : un délai ne dépassant
financer l’achat de
véhicules pas 48 heures
• Leasing BTP : financer Durée de remboursement : allant
l’achat des engins jusqu’à 5ans
(chargeuse, Financement : jusqu’à 100%
compacteur…) Assurance + :
• Leasing Médical : •Couverture des véhicules financés
financer l’achat du par le leasing, aux personnes et
matériel médical aux véhicules en cas de
(matériel de radiologie, panne/sinistre pour les
scanner…)
véhicules de moins de 3,5
• Leasing IJARA :
financement islamique
tonnes
• Leasing Transport : •Avance 50% du montant du devis
financer l’achat du des réparations
matériel de transport •Primes d’assurance réglée
• Leasing Equipement : mensuellement avec les loyers
financer l’achat des et sans intérêts
équipements Service client en ligne :
• Leasing Immobilier : •Demande de financement
financer l’achat ou la •Demande de renseignement
construction des locaux • Demande de
suggestion/réclamation
59 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Cette partie représente une synthèse des pistes d’amélioration ainsi qu’une analyse de
l’environnement interne et externe sous forme d’une matrice SWOT.
Agence
• Stabilisation de la force de vente à travers la motivation des équipes : salaire à partie
variable, encouragements par la hiérarchie
• Autonomie de l’agence : actuellement les moyens généraux sont gérés par le siège et
aucun budget de fonctionnement n’est accordé aux agences. Le recrutement (recherche
de profils et entretiens) est en théorie de la responsabilité de la fonction ressources
humaines mais dans les faits il est réalisé par la chef d’agence
• Nécessité de mise en place d’une comptabilité agence pour plus de visibilité et mesure
de la performance par agence
• Proposition de mise en place d’un comité roulant pour la validation rapide (48H) de
dossiers moins onéreux (ex : automobile, camions, fourgons) afin d’accélérer les
réponses aux clients et décharger les comités
• Lourdeur administrative (traitement du même document par 4 structures différentes)
• Multiplication des vérifications dans l’agence
• Faiblesse dans la création de nouveaux clients (base clients collective : 5 000 clients)
Chargé d’affaires
• Des retards dans le traitement des dossiers suite à des bugs fréquents sur cassiopae51
• La non-accessibilité à distance au réseau, crée une lenteur dans la création des dossiers
(SAP-CRM).
• Salaire peu motivant, et indemnités faibles ne couvrant pas les besoins du chargé
d’affaires et l’entretien de son véhicule
• Absence de formations continues
• Système d’objectifs : 40 visites/mois, 60 MDA approbations, 40 MDA MEF
51
Un progiciel global de financement.
60 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Conformité
• Nécessité de solution système / de plateforme collaborative
• Restrictions de droits sur cassiopae, créant des retards pour l’analyse du dossier (pas de
privilège pour retourner le dossier à l’agence)
Juridique
• Restrictions d’usage de logiciel, créant des retards pour l’analyse du dossier
• Les documents transmis par les départements précédents sont parfois incorrects-
incomplets
• Redondance des taches entre conformité et juridique
• Multiplication des conditions suspensives qui bloquent les MEF
Crédit
Création de plusieurs demandes pour le même client au niveau des agences – pas de
consolidation des demandes au niveau de l’agence.
Création multiple (clients, fournisseurs) - Plusieurs personnes ont des privilèges dans
cassiopae pour créer des fournisseurs / clients.
L’analyste crédit se charge aussi de compléter tous les renseignements sur le client qui n’ont
pas été renseignés par les autres départements.
61 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
Menaces Opportunités
Réglementation Elargir l’offre de produits
Pas d’avantage particulier sur le financement Croissance du secteur
en crédit-bail
Réseau des agences actionnaire
Concurrence
l’automobile, l’acier, l’agriculture et
Difficultés de revente l’agroalimentaire sont les secteurs
prioritaires
Faiblesses :
• Actionnaires : seule source actuelle de financement
62 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
• Politique RH :
• Pas de méthodologie d’évaluation formelle
• Pas de distinction entre le personnel commercial et support en termes d’objectifs
ou de récompense
• Les salaires ne sont pas en adéquation avec la performance et n’ont pas été
réexaminés depuis 2007
• Motivation faible et non disponibilité de données sur la satisfaction des
employés
Menace :
• Réglementation : Toutes les sociétés crédit-bail en Algérie dépendent des politiques
monétaires et budgétaires. Les autorités de tutelle peuvent, sans préavis modifier
l’environnement économique
• Pas d’avantage particulier sur le financement en crédit-bail : La clientèle potentielle
préfère le financement classique
• Concurrence : Il y a un nombre important de sociétés crédit-bail en Algérie. 13 acteurs
• 5 établissements spécialisés
• 9 établissements assimilés dont les banques alternatives
• Difficultés de revente des équipements spécialisés par absence de marché secondaire
Opportunités :
• Elargir l’offre de produits : IFL peut compléter sa gamme de produits (exemple :
location simple) ou d’objet de financement (exemple : immobilier)
• Croissance du secteur : Le crédit-bail est moins pratiqué en Algérie que dans les pays
voisins
• Réseau des agences des banques actionnaires
• l’automobile, l’acier, l’agriculture et l’agroalimentaire sont les secteurs prioritaires
en Algérie, et représentent une forte croissance dans les prochaines années.
63 | P a g e
Diagnostic stratégique Chapitre 2
52
Source : Elaboré par nous même
64 | P a g e
Chapitre 3 :
Proposition d’un plan
stratégique
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Après avoir finalisé le diagnostic, notre équipe d’intervention a organisé des séances de
workshop et de brainstorming avec les effectifs de chaque département en leur exposant les
résultats du diagnostic afin de discuter les initiatives proposées.
Le but de ces réunions était de décliner les orientations stratégiques en objectifs globaux
chiffrés, ces derniers seront déclinés au regard des 3 catégories suivantes : diversification du
portefeuille client, Performance commerciale et excellence opérationnelle (Organisation,
workflow, Capital humain, Système d’information,…).
Des ateliers de travail ont été organisés par la suite pour valider les indicateurs clés de
performance (KPI) personnalisés pour chaque objectif stratégique.
Précédée par des séances de workshop avec l’équipe projet, une liste d’initiative sur le plan
interne a été proposée, ces initiatives concernent principalement le workflow, l’organigramme
et le capital humain.
66 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Après avoir fait plusieurs séances de brainstorming, un plan d’action stratégique comportant
des initiatives internes et externes a été élaboré, qu’on a présenté pour le conseil
d’administration afin de le valider.
67 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
53
Source : Elaboré par nous même
68 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
le conseil d’administration
3. Phase de production
Grâce à la réduction des retours de dossiers le workflow de la phase production ne sera pas
modifié étant déjà optimal.
Certains dossiers d’importance moindre seront traités dans un délai de 48h grâce à une
délégation du pouvoir de prise de décision octroyée au directeur d’agence/chargé d’affaires.
54
Source : Elaboré par nous même
69 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
55
Source : Elaboré par nous même
70 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
56
Source : Elaboré par nous même
71 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
La rémunération par prime d’objectifs est un levier puissant pour booster l’activité commerciale
à condition que le système de calcul soit simple, motivant, réaliste et basé sur des KPI en phase
avec la stratégie commerciale. Le choix des bon KPI est primordial.
Actuellement, Les chargés d’affaires ont un salaire net fixe de 45 000 DZD, une prime de
véhicule de 25 000 DZD est versée s’ils atteignent 40 visites/mois
Nous recommandons un salaire fixe à 70 000 DZD quel que soient le nombre de visites réalisées
et la mise à disposition de véhicules pour la prospection
Nous recommandons un bonus annuel pour les chargés d’affaires IFL prenant en compte les
aspects suivants :
Mises en force : La réalisation des objectifs de mises en forces est pondérée selon le
taux d’intérêt appliqué par dossier
Nombre de visites : L’objectif de nombre de visites est appliqué annuellement et
n’influence pas la rémunération mensuelle des chargés d’affaires
Nombre de retours de dossiers : Le taux de retour de dossiers est une part de
l’évaluation et possède une influence sur le bonus annuel
méthodologie de
KPIs Source fréquence Score Commentaire Fiabilité
scoring
moyenne
Direction commerciale-
des Annuelle 4
Chargé d'affaire
indicateurs
Après
Nombre de Scoring
Score chaque 4
visites actuel
campagne
72 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
300 2
350 3 Après
chaque
440 4
campagne
500 5
Scoring
Efficacité Score Annuelle 4
actuel
Intervalle
Mises en forces
(%)
réalisées /
30% 1
objectif attribué
Direction 50% 2
par chargé Annuelle 75% H
commerciale 70%
d’affaires 3
80% 4
100% 5
Nombre de
Scoring
retours de Score Annuelle 3
actuel
dossiers
Retours Intervalle
dossiers (niveau 30 1 Détermination
agence) pour du niveau de
20 2
manque de Direction vérification
10 3 Annuelle 13 H
doucement ou commerciale des dossiers
mal renseignés 5 4 au niveau de
l'agence
0 5
Workflow
• Permettre la parallélisation des travaux des directions crédit, conformité et juridique
• Limiter l’accès et la modification des données à chaque département selon son périmètre
d’action
• Rendre visible sur le rapport final, les travaux réalisés par chaque département
Performance
• Permettre la mesure des KPI
57
Source : Elaboré par nous même
73 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
• Autoriser l’accessibilité aux KPI correspondant à chaque département par les directeurs
de département
74 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
2019 15,1%
2019 2020 2021 2022 2023
Figure 3-8 : Evolution des mises en forces de l'entreprise cliente(en Mds DZD)
58
Source : L’association professionnelle des banques et établissements financiers
59
Part de marché= chiffre d’affaire/taille du marché
75 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Il est à noter que la zone Sud nécessite 2 chargés d’affaires une zone de prospection très grande.
Une agence n’est donc pas nécessaire. Les wilayas d’Ouargla, Ghardaia, Laghouat et Biskra
totalisent un besoin d’un chargé d’affaires
Pour les 3 autres zones, les wilayas nécessitant le plus de chargés d’affaires sont :
Centre : Alger (6), Tizi Ouzou (1,8), Bejaia (1,6), Blida (1,3), Boumerdes (1)
Est : Sétif (1), Batna (0,6), Bordj Bou Arreridj (0,6)
Ouest : Oran (2,8), Tlemcen (0,9), Mascara (0,8), Mostaganem (0,7), Sidi bel abbes
(0,6)
7
4 Zone de prospection:
2 Région centre
Région Est
Centre Est Ouest Sud
Région Ouest
Région Sud
76 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Zone de prospection:
Région centre
Région Est
Région Ouest
Région Sud
Agence ALC
Agence ABC (vendant des
produits ALC)
77 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
La vente via les agences bancaires permettrait de capter une clientèle ne pouvant pas
accéder au crédit bancaire
Elle permettra à IFL de profiter de la notoriété et du portefeuille client des banques
Les chargés d’affaires des banques ainsi que les banques en elles-mêmes pourront
être rémunérés pour la vente des produits IFL
3.2.1.5 Taux d’intérêt
Actuellement, un taux d’intérêt fixe est appliqué selon le type de leasing. Ce qui ne laisse
aucune marge de négociation aux chargés d’affaires avec les clients.
Des marges sont à prévoir afin d’apporter un pouvoir de négociation aux chargés d’affaires et
au chef d’agence permettant à certains clients (selon la fidélité ou l’enjeu) de bénéficier de taux
préférentiels.
78 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Dans notre démarche de diversification, on a pris en compte les objectifs prioritaires du nouveau
modèle de croissance algérien qui visent à diversifier les sources de revenus hors hydrocarbure :
Une trajectoire soutenue de croissance du PIB hors hydrocarbures pour faire croître
l’économie hors hydrocarbures de 6,5% entre 2020 et 2030
Une élévation sensible du revenu du PIB par habitant qui devrait être multipliée par 2,3
fois
Un doublement de la part de l’industrie manufacturière, en matière de valeur ajoutée (de
5.3% en 2015 à 10% du PIB à l’horizon 2030)
Une modernisation du secteur agricole qui devrait afficher une hausse de 6,5%
permettant d’atteindre l’objectif de sécurité alimentaire et de réaliser son potentiel de
diversification des exportations
Une transition énergétique permettant notamment de diviser par deux le taux de
croissance annuel de la consommation interne d’énergie (de +6% par an en 2015 à +3%
par an à l’horizon 2030)
Une diversification des exportations permettant de soutenir le financement de la
croissance économique accélérée60
En se basant sur les résultats du scoring dans le 2.2.3, et sur l’évolution des mises en force
définies dans les hypothèses précédemment, nous proposons cette évolution des mises en force
en Milliard DZD par secteur d’activité calculé par la formule suivante :
Objectif de mise en force dans un secteur x = (scoring moyen du secteur/somme total des
scores)*objectif des mises en force global.
Objectif des mises en force global= part de marché prévu*taille du marché prévu.
3,47
3,48
2,68 3,08
2,68 3,49
2,02 2,37
4,12
2,02 2,69
1,79
1,48 3,18 3,48
1,49 2,03
1,32 2,40 2,68
1,05 1,49 3,75
1,06 2,02
0,93 1,76 2,89
1,06 1,49 3,40
1,25 2,18
1,06 1,60 2,62
1,14 1,98
1,03 1,45 4,03
1,72 2,35 3,11
1,22
2019 2020 2021 2022 2023
60
Source : Deloitte ressource
79 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Pour qu’IFL reprenne sa position de leader et récupère ses parts de marché, une mise en place
d’un tableau de bord muni de KPIs pertinents ainsi qu’une mise à jour du business model sont
plus que nécessaires, cette démarche va permettre à l’IFL de devenir aussi une institution
digitale à l’horizon 2021.
Pour se faire il va falloir qu’IFL transforme son modèle opérationnel existant et se réinventer
aux travers de nouveaux business modèles.
61
ARPT, Mars 2017
80 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
Description de la proposition :
Face à des impératifs stratégiques et des enjeux de survie, IFL opère néanmoins toujours avec
un business model traditionnel, mais surtout une valeur perçue qui ne correspond ni aux attentes
de ses clients ni aux challenges du marché.
L’offre actuelle d’IFL contient plusieurs contraintes causant un ralentissement de l’activité de
leasing :
• Des déplacements longs et répétitifs effectués par le chargé d’affaires afin de
proposer les offres de l’IFL mais aussi de concrétiser cette dernière par un contrat
(proposition de l’offre, 2ème visite du client, visite du site, récupération du dossier…)
• Manque de productivité des chargés d’affaires à cause de problèmes logistiques
• Une saisie manuelle des données par le commercial résident à l’agence
• Difficultés de couvrir tous le territoire national avec seulement quatre agences et de
rivaliser avec une concurrence déjà établi
• Lourdeur du workflow
• Arrêt de traitement de dossier pour tout manque de documents
• Des retards dans le traitement des dossiers
• Difficultés de communication de l’image de marque
• La non-accessibilité à distance à cassiopae ni à l’adresse de messagerie en ligne
d’IFL
Pour éliminer ces problèmes, nous proposons à l’IFL d’adopter une application (web/mobil)
qu’on pourra nommer «easylease ». Cette dernière va permettre aux clients de faire une
demande de leasing en ligne et d’avoir un premier feedback instantanée (automatisé selon un
cahier des charges bien défini par IFL) sur leur conformité aux exigences ainsi que sur la
complétude du dossier.
Permettant aux clients d’introduire les documents depuis chez eux (par scan des documents)
qui pourront être comparés et vérifiés lors de la récupération du dossier par le chargé d’affaires
(visite obligatoire du client et du site selon la loi).
Cette innovation va permettre à IFL de :
• Révolutionner l’expérience client sur le marché du leasing en Algérie
• Réalisation d’une offre proposant rapidité d’achat et flexibilité défiant toute
concurrence.
• Acquérir un réel avantage stratégique
• Assurer une couverture géographique plus importante (notamment au sud) à
moindres couts.
• Eliminer la phase commerciale de son processus et par conséquent alléger le
workflow d’environ 30%.
• Réduction à un seul déplacement par chargé d’affaires et par client
• Promouvoir son image de marque, se différencier de la concurrence
62
Franz Emprechtinger, lead innovation management, 2016
81 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
82 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
83 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
méthodologie de
KPIs fréquence Score Commentaire Fiabilité
scoring
Direction moyenne des
Mensuelle 3
générale indicateurs
Mises en forces Sco
Scoring actuel Mensuelle 1
réalisées re
Intervalle
(Mds de DZD) les contrats
0,33 1
dont la
Déterminer les gains 0,50 2 Mensuelle 0,33 M
facturation des
0,75 3
loyers a démarré
1,00 4
1,17 5
Sco
Taux de casse Scoring actuel Mensuelle 5
re
Intervalle (%)
30% 1
Mesurer le risque
25% 2
pris par les agences / Mensuelle 10% M
20% 3
par l’entreprise
15% 4
10% 5
Sco
Part de marché Scoring actuel Trimestrielle 2
re
Intervalle (%) Confirmer /
Evaluer la part de 5% 1 Infirmer
marché, et améliorer 8% 2 l'adéquation du
la stratégie 10% 3 positionnement
12% 4 Trimestrielle 7,80% M
commerciale de Marketing
l'entreprise (segments) et
15% 5 des actions
commerciales
Efficacité des Sco
Scoring actuel Mensuelle 5
agences re
Intervalle (%) mesurer
Taux de réalisation
30% 1 l'efficacité des
des mises en forces
50% 2 agences par
par agence / objectifs 70% 3 Mensuelle 82% H
rapport aux
par agence 80% 4 objectifs de
100% 5 l'agence
Sco
Turnover Scoring actuel Mensuelle 1
re
Intervalle (%) [(Nombre de
20% 1 départs au cours
Mesurer l’efficacité 15% 2 de l’année N +
des mesures RH 10% 3 Nombre
entreprises 5% 4 Mensuelle 40% d’arrivées au H
0% cours de l’année
5 N)/2] / Effectif
au 1er janvier de
l’année N
Figure 3-15: Tableau de bord de la direction générale
Les indicateurs qui vont former le tableau de bord de la direction générale sont :
Mises en force réalisées par agence : qui correspond aux contrats dont la facturation des
loyers à démarrer, les mises en force actuelle sont de 0,33 Mds de DZD par mois, ce qui
est très peu par rapport au objectif de l’IFL, afin d’atteindre les objectifs de mise en
84 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
force de la première année après la mise en place de la stratégie il faut faire en moyenne
0,83 Mds de DZD par mois.
Taux de casse : qui correspond au pourcentage des dossiers qui ne remboursent pas la
totalité du crédit sur la totalité des dossiers, le taux de casse actuel d’IFL est très bon,
vu la rigueur adoptée par l’IFL en ce moment, mais une fois passé à la délégation aux
agences, l’IFL ne va plus contrôler son taux de casse, l’idéal donc c’est de garder le taux
de casse actuel.
Part de marché : ce ratio est calculé par la division du chiffre d’affaires de l’IFL sur la
taille du marché, actuellement la part de marché de l’IFL est à 7,8%, mais pour arriver
à une position de leader, il faut arriver au bout de la fin de 2019 à 15%
Efficacité des agences : afin d’atteindre l’excellence opérationnelle et de récupérer sa
position dominante sur marché, l’IFL doit atteindre 100% des objectifs tracés qui sont
réaliste vu la possibilité d’amélioration, et le savoir-faire de l’IFL
Turnover : Le taux de turnover permet d'apprécier la proportion de renouvellement des
salariés dans une entreprise chaque mois, le taux actuel est de 39% qui est considéré
comme un turnover très élevé, car c’est le plus grand turnover dans l’histoire de l’IFL.
Le calcul des KPI va se faire par agence, et donc on aura des tableaux de bord par agence, donc
à juger numéraire de mettre en place une interface plus synthétique qui facilitera la tâche à la
direction générale, et pour aussi respecter les bonnes pratiques abordées en théorie, car un
tableau de bord doit être interactif, lisible et facile à interpréter.
KPIs Agence 1 Agence 2 Agence 3 Agence 4 Agence 5
Performance global 3 3 3 4 3
Direction générale 3 3 4 3 3
Taux de casse 5 3 3 4 3
Part de marché 2 3 3 4 3
Turnover 1 4 4 4 4
Turnover 1 3 3 4 3
Niveau de qualification 5 3 3 4 3
Durée du recrutement 3 2 4 2 3
Taux de rétention 3 4 4 4 4
85 | P a g e
Proposition d’un plan stratégique Chapitre 3
86 | P a g e
Conclusion :
Dans un contexte économique où le marché du leasing est en pleine expansion devenant par
conséquent pour l’IFL un marché beaucoup plus disputé par une concurrence de plus en plus
féroce, la société IFL n’a pas une vision stratégique claire lui permettant de faire face à la
concurrence et de protéger ses parts de marché, ni la capacité de promouvoir un avantage
stratégique.
Sur le plan organisationnel et capital humain, l’entreprise cliente présente une organisation
chargée au sommet, avec une vulnérabilité certaine au niveau commercial. Ceci se traduit par
une force commerciale en sous-effectif qui d’autant plus est constituée principalement des
fonctions supports.
L’analyse de la concurrence et le benchmark international ont montré que la proposition
commerciale de l’entreprise cliente n’était pas au niveau de celles de la concurrence,
notamment à cause d’un délai de réponse trop long par rapport aux concurrents et un manque
de diversification du portefeuille clients.
L’entreprise cliente possède une stratégie commerciale obsolète à cause d’une disparité des
quatre agences et d’une inefficacité de traitement de dossier due principalement à un
workflow non optimal.
Le diagnostic interne et externe de l’entreprise cliente, nous a permis de développer une
vision stratégique qui définit des orientations claires pour les 3 prochaines années en
alignement avec l’ambition d’IFL et de ses actionnaires. À partir des objectifs stratégiques
chiffrés et sur la base d’hypothèses de développement des affaires, une déclinaison
opérationnelle de la stratégie ainsi qu’un ensemble d’initiatives et de projets de
transformation ont été proposés.
Concernant la stratégie commerciale, un système de rémunération variable pour les chargés
d’affaires a été proposé en plus de conventions et de partenariats avec les fournisseurs. Une
remise à niveau de la proposition commerciale a été effectuée par le biais d’une optimisation
des workflows afin de raccourcir le délai de traitement de dossier. Nous avons réalisé une
revue du portefeuille clients à l’aide d’une matrice de scoring, une proposition de digitalisation
du processus de demande de financement et surtout une délégation de pouvoirs au niveau
de l’agence commerciale. Une revue de l’organigramme et du nombre de chargés d’affaires
ainsi qu’une revalorisation du statut et du salaire de ces derniers a été de rigueur dans un
souci d’excellence opérationnelle au niveau ressource humaine et organisationnelle. Des
tableaux de bords avec des KPIs pertinents ont été mis en place pour chaque département
afin d’assurer un suivi et un contrôle permanents.
Toutes ces initiatives entrent dans le cadre de la stratégie et la vision à adopter par l’entreprise
cliente. Afin d’atteindre son objectif de devenir leader sur le marché Algérien horizon 2023,
nous avons planifié ces initiatives.
87 | P a g e
Bibliographie
89 | P a g e
Annexe
Annexe 1 : Compte-rendu des entretiens- Chef d’agence (agence Alger Ouest) ..................... 92
Annexe 2 : Compte-rendu des entretiens- Département crédit ................................................ 93
Annexe 3 : Compte-rendu des entretiens- Le chargé d’affaires ............................................... 94
Annexe 4 : Compte-rendu des entretiens- Responsable conformité ........................................ 95
Annexe 2 : Compte-rendu des entretiens- Responsable Juridique ........................................... 96
Annexe 5 : Modélisation du Workflow général ....................................................................... 97
Annexe 6 : Modélisation du Workflow- Phase commerciale .................................................. 98
Annexe 7 : Modélisation du Workflow- Phase analyse et décision ......................................... 99
Annexe 8 : Modélisation du Workflow- Phase de production ............................................... 100
Annexe 9 : consommation des algériens par catégorie de produit (source ONS) .................. 101
Annexe 10 : les dépense de la population algérienne (source ONS) ..................................... 102
Annexe 11 : Top des importations 2015-2017 ....................................................................... 103
Annexe 12 : Exportation 2015-2017 ...................................................................................... 105
Annexe 13 : scorig des projets industriel (partie 1) ............................................................... 106
Annexe 14 : scorig des projets industriel (partie 2) ............................................................... 107
Annexe 15 : scorig des projets industriel (partie 3) ............................................................... 108
Annexe 16 : Synthèse du scoring ........................................................................................... 109
Annexe 17 : calcule de chargé d’affaire par wilaya ............................................................... 111
Annexe 18 : prévision des mise en force du marché du leasing en Algérie par région ......... 112
Annexe 19 : évolution des approbations réalisées par l’ALC ................................................ 113
Annexe 20 : Evolution du taux de conversion d’ALC ........................................................... 114
Annexe 21 : Répartition des mises en force par produit en 2017 .......................................... 115
Annexe 22 : Origine du bien .................................................................................................. 116
Annexe 23 : Répartition des approbations réalisées par agence en 2017 (en milliards Dzd) 117
Annexe 24 : Répartition des mises en forces réalisées par agence en 2017 (en milliards Dzd)
Annexe 25 : Objectifs d’approbations et de mise en force 2018 par agence (en milliards Dzd)
Annexe 26 : Objectifs de mise en force 2018 par type de leasing (en millions de Dzd) ....... 120
Annexe 27 : Evolution de chiffre d’affaire par agence en (Mds)........................................... 121
Annexe 28 : tableau de bords de la direction ressource humaine .......................................... 122
Annexe 29: tableau de bords de la direction crédit ................................................................ 123
Annexe 30 : tableau de bords de la direction conformité ....................................................... 124
Annexe 31 : tableau de bords de la direction juridique .......................................................... 125
Annexe 32 : tableau de bords de la direction commerciale .................................................... 126
90 | P a g e
Annexe 33 : Digitalisation...................................................................................................... 127
Annexe 34 : Business model .................................................................................................. 128
91 | P a g e
Annexe 1 : Compte-rendu des entretiens- Chef d’agence
(agence Alger Ouest)
92 | P a g e
Annexe 2 : Compte-rendu des entretiens- Département
crédit
Missions
• Conformité et lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme.
• Détails de la demande
• Analyse de la demande (montant de la demande, risque net)
• Rapport risque : le dossier client passe par l’un des comités suivant :
1. Comité interne (risque 0-3%): constitué du DG, DGA, Responsable Crédit
et responsable commerciale
2. Comité d’engagement (risque 3-15%)
3. Conseil d’administration (risque 15-25%)
• Vérification du matériel demandé
• Analyser l’opportunité de la demande
• Evaluer le risque matériel
• Revoir la présentation de l’affaire
Missions
• Conformité et lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme.
• Détails de la demande
• Analyse de la demande (montant de la demande, risque net)
• Rapport risque : le dossier client passe par l’un des comités suivant :
1. Comité interne (risque 0-3%): constitué du DG, DGA, Responsable Crédit
et responsable commerciale
2. Comité d’engagement (risque 3-15%)
3. Conseil d’administration (risque 15-25%)
• Vérification du matériel demandé
• Analyser l’opportunité de la demande
• Evaluer le risque matériel
• Revoir la présentation de l’affaire
Processus et pilotage
La direction assure ses fonctions de suivi clientèle grâce au système
d’information Cassiopae et le CREM BEF.
93 | P a g e
Annexe 3 : Compte-rendu des entretiens- Le chargé
d’affaires
Processus et pilotage
Le chargé d’affaires est rattaché à la direction commerciale qui assure ses
fonctions de suivi clientèle grâce au système d’information Cassiopae et le CRM
SAP.
Des objectifs de chiffre d’affaire mensuels, et de nombre de prospects sont fixés
par le chef d’agence.
94 | P a g e
Annexe 4 : Compte-rendu des entretiens- Responsable
conformité
Processus et pilotage :
La direction assure ses fonctions grâce au
système d’information Cassiopae et Responsable conformité
Navision.
95 | P a g e
Annexe 2 : Compte-rendu des entretiens- Responsable
Juridique
96 | P a g e
Annexe 5 : Modélisation du Workflow général
97 | P a g e
Annexe 6 : Modélisation du Workflow- Phase
commerciale
98 | P a g e
Annexe 7 : Modélisation du Workflow- Phase analyse et
décision
99 | P a g e
Annexe 8 : Modélisation du Workflow- Phase de
production
100 | P a g e
Annexe 9 : consommation des algériens par catégorie de
produit (source ONS)
101 | P a g e
Annexe 10 : les dépense de la population algérienne
(source ONS)
Moyenne de l'indice des prix à la Dépenses Dépense Dépenses Dépenses Dépenses Dépense Dépense
consommation 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Meubles et articles
121 126 129 134 140 165 173,00639
d'ameublement
Santé hygiène corporelle 215 225 234 244 259 310 329,54736
102 | P a g e
Annexe 11 : Top des importations 2015-2017
I
I
mpor
mportati importati
tation
Catégorie Projets ons ( ons (DZD)
s
DZD) 2017
(DZD)
2016
2015
Huile d'olives, olives de bouche et produits dérivés 0,18 0,16 0,13
Légumes frais conditionnés et surgelés ainsi qu'en
conserve. 2,90 3,18 3,39
Légumes secs (Haricots, Pois, lentilles) 23,03 25,10 26,82
Elevage bovin(transformation de viande) 31,70 32,48 28,79
Elevage bovin(transformation de cuir) 6,09 7,23 7,04
Laiterie et produits laitiers 11,96 13,46 12,30
129,7
Elevage bovin pour la production du lait
7 118,51 163,67
Elevage de poissons et transformation 10,91 11,88 13,57
Agriculture et Aliments du bétail 8,66 9,04 6,30
agro-industrie Chaine de supermarchés de produits surgelés et
congelés (viandes & poisson, fruits & légumes,
desserts dont sorbets & glaces) 9,35 5,99 14,10
Chocolaterie 7,87 9,17 5,07
Viennoiserie & Biscuiterie 0,00 0,00 3,00
Culture de l'alfa et transformation 29,32 24,88 1,22
Confiserie 4,14 4,74 3,13
Agrumiculture et transformation 1,31 0,61 0,00
Autres Arboriculture fruitière (culture et
transformation en compotes de fruits et en
conserves) 12,30 5,56 0,00
Industrie du fabrication de tapis 3,15 3,55 3,09
textile Fabrication de tissu pour habillement 20,67 24,70 22,69
Dalles et faïences 24,69 29,35 18,33
Céramique
Produits céramiques sanitaires 3,10 3,98 4,45
Ameublement Mobilier (en MDF, aluminium, métal,…,hors bois) 12,20 10,90 10,45
Emballage et vaisselles en verre 5,30 5,63 6,38
Emballage Emballage en plastique 8,68 10,51 10,31
Rubans adhésifs 0,00 18,98 19,59
Cosmétique et Hygiène corporelle 30,86 38,23 33,49
Hygiène Huiles essentielles à base de figue de barbarie 0,00 0,00 0,00
Hygiène de maison 18,87 22,54 23,66
Tubes et accessoires de tuyauterie(en plastique) 15,83 16,14 15,38
Ouvrages en fer ou en acier destinés à la 261,4
Autres industries construction
5 190,06 273,27
Robinetterie 24,35 21,45 17,46
Câblerie 33,38 31,05 27,57
Electrique &
Eclairages 12,30 13,30 16,28
Electronique
Equipements de basse tension 81,01 81,70 69,77
103 | P a g e
Sous-traitance matériels électroniques et
électroménagers 56,14 51,79 37,30
Autres industries Panneaux préfabriqué 49,68 75,97 87,71
Industrie Consommable médicale 6,86 8,87 7,88
médicale Mobilier hospitalier 1,10 1,49 0,85
Autres industries Pièces détachée destinée à l'industrie automobile 39,49 43,08 45,76
104 | P a g e
Annexe 12 : Exportation 2015-2017
105 | P a g e
Annexe 13 : scorig des projets industriel (partie 1)
Synergie
Dépendance à
Maturité de Contraintes avec les Impact
projet l'importation Légitimité
l'écosystème légales activités image
pour les intrants
du groupe
P1 90% + - +++ +++ +++
P2 90% + - + + +
P3 90% + - + + +
P4 50% + + + + +
P6 50% - + - - +
P7 95% + + +++ + +
P5 45% - + +++ + +++
P8 20% - + + - +
P9 50% + + - - +
P10 50% - + + + +
P11 100% - - + + +++
P12 90% +++ - + + +
P14 0% + - - - +
P13 90% + - + + +
P15 100% + - +++ +++ +++
P16 30% + - +++ +++ +++
P17 90% - - - - +
P18 50% - - - - +
P19 40% + - - - +
P20 40% + - - - +
P21 60% + - - - +
P22 10% - + + + +
P23 80% - - +++ +++ +++
P24 80% + + + + +
P25 50% + + - - +
P26 30% + - + +++ +
P27 90% +++ + - - +
P28 80% + + - - +
P29 80% + + - - +
P30 50% + + - - +
P31 60% - + - - +
P32 20% + +++ - - +++
P33 50% + +++ - - +++
P34 95% +++ + - - +
P35 50% + - - - +
P36 100% + - - - +
P37 14% - - - - +
P38 80% +++ + - - +++
P39 80% +++ + - - +++
106 | P a g e
Annexe 14 : scorig des projets industriel (partie 2)
Concentration
Potentiel de Taux de
Taille du marché Taux de croissance du marché
croissance marge
(IHH)
87,96 20% 17,34 4% 7%
39,44 7% 2,95 5% 9%
41,08 6% 2,46 5% 9%
79,97 7% 5,60 4% 8%
30,73 8% 2,46 22% 53%
114,59 6% 6,88 17% 15%
243,65 7% 17,06 4% 11%
58,57 33% 19,53 5% 3%
18,10 30% 5,43 10% 3%
16,90 23% 3,86 71% 26%
5,07 17% 0,84 0% 10%
20,48 8% 1,64 4% 8%
29,41 8% 2,26 73% 17%
20,69 6% 1,24 33% 18%
200,60 6% 11,11 4% 12%
305,34 1% 3,05 5% 12%
11,34 1% 0,11 2% 1.84%
27,97 5% 1,33 65% 47%
33,07 9% 2,98 18% 19%
5,79 13% 0,75 61% 9%
14,93 3% 0,45 49% 33%
7,88 6% 0,47 83% 18%
111,87 11% 12,31 5% 19%
21,59 4% 0,78 83% 16%
73,85 4% 2,95 41% 23%
0,32 5% 0,02 82% 17%
83,07 4% 3,32 30% 18%
99,99 8% 8,00 32% 6%
21,60 13% 2,81 59% 16%
70,77 2% 1,42 98% 22%
38,30 4% 1,53 98% 8%
17,11 11% 1,80 73% 6%
3,09 11% 0,32 30% 17%
132,78 17% 22,57 35% 11%
374,29 14% 50,76 34% 11%
18,77 10% 1,88 87% 13%
88,73 32,87% 29,16 96% 3%
226,16 166% 375,42 14% 24%
46,52 23% 10,70 26% 7%
107 | P a g e
Annexe 15 : scorig des projets industriel (partie 3)
Complex
Importation Niches & nouvea ité de la Dépenda
Producti Niveau
/ Facteurs Avantag ux chaine nce à un
on d'investisse
Consommat différenci es entrant de partenari
locale ment
ion ant s producti at
on
87,93 1% +++ +++ + [3,5] + -
36,05 1% + +++ + <3 + -
14,26 65% + +++ + <3 + -
51,17 36% + +++ + >5 + +++
23,69 23% + + - >5 +++ +++
102,29 11% + +++ - <3 + -
79,98 67% + +++ + <3 +++ +++
45,00 23% + +++ +++ <3 + +
11,80 35% + +++ - <3 + +
2,80 84% +++ - + >5 - -
0,00 100% - +++ + <3 + +++
17,49 15% + +++ + <3 - +
4,52 85% - +++ - >5 + -
17,56 15% +++ +++ + <3 + +
200,60 0% + +++ + <3 + +
305,34 0% + +++ + <3 + -
8,25 27% - +++ - <3 + -
5,28 82% + - - <3 + +
14,74 55% +++ +++ + <3 - -
1,34 77% +++ +++ + [3,5] + -
4,48 70% + + - <3 + +
1,50 91% - + +++ [3,5] +++ -
101,56 9% + + + <3 + -
2,00 91% + + - <3 + -
40,36 45% +++ + - <3 +++ +++
0,32 0% +++ +++ - <3 +++ -
59,41 28% - - - [3,5] + +
72,42 28% - + + >5 + +
5,32 75% + - - <3 + +
1,00 99% - - - <3 + +
1,00 98% - + - <3 +++ +
9,23 46% - - - <3 + -
2,24 28% - - - [3,5] + +
117,40 12% + + + <3 + -
184,23 51% - +++ +++ >5 +++ +
1,31 93% + +++ - <3 +++ +
1,02 99% + + - <3 +++ +
180,40 20% + +++ +++ <3 - +++
44,10 5% - +++ + [3,5] +++ +++
108 | P a g e
Annexe 16 : Synthèse du scoring
Score moyenn
Score Score impact
opportunité moyenn e du pourcentag
faisabilité sur IFRI
marché e secteur e
3,4 2,7 5,0
P1
0 0 0 3,70
2,8 3,5 3,0
P2
0 5 0 3,12
3,4 3,5 3,0
P3
0 5 0 3,32
3,1 2,0 3,0
P4
0 0 0 2,70
3,0 1,5 1,8
P6
0 0 0 2,10
2,9 3,4 3,4
P7
5 5 0 3,27
3,7 2,6 4,2
P5
5 0 0 3,52
3,1 3,4 2,2
P8
0 5 0 2,92
3,13 12,47%
3,2 3,5 1,8
P9
5 5 0 2,87
P1 3,0 3,1 3,0
0 0 5 0 3,05
P1 3,0 2,7 3,8
1 0 5 0 3,18
P1 2,7 3,7 3,0
2 0 5 0 3,15
P1 2,6 3,5 1,8
4 5 5 0 2,67
P1 2,3 3,2 3,0
3 5 5 0 2,87
P1 3,3 2,8 5,0
5 5 0 0 3,72
P1 3,0 3,7 5,0
6 5 0 0 3,92
P1 2,9 3,3 1,8
7 0 5 0 2,68
2,64 10,53%
P1 2,5 3,4 1,8
8 5 5 0 2,60
P1 3,3 4,4 1,8
9 0 5 0 3,18
2,91 11,60%
P2 2,5 3,6 1,8
0 0 0 0 2,63
P2 2,6 3,6 1,8
2,70 10,77%
1 5 5 0 2,70
109 | P a g e
P2 1,9 3,0 3,0
2 5 5 0 2,67
P2 3,2 3,5 5,0
3,20 12,76%
3 5 5 0 3,93
P2 2,3 3,6 3,0
4 5 5 0 3,00
P2 2,9 2,8 1,8
5 5 0 0 2,52
P2 2,2 3,7 3,8
2,71 10,81%
6 5 0 0 3,25
P2 2,5 2,8 1,8
7 0 0 0 2,37
P2 2,3 2,4 1,8
8 5 0 0 2,18
P2 2,5 3,3 1,8
9 5 5 0 2,57
2,39 9,54%
P3 2,3 3,4 1,8
0 0 0 0 2,50
P3 2,4 2,7 1,8
1 0 5 0 2,32
P3 1,9 4,1 2,6
2 5 5 0 2,90
2,70 10,77%
P3 2,0 2,9 2,6
3 0 0 0 2,50
P3 2,8 3,6 1,8
4 5 5 0 2,77
P3 3,0 2,4 1,8
5 0 0 0 2,40
P3 2,8 2,9 1,8
6 5 5 0 2,53
2,69 10,75%
P3 3,0 3,5 1,8
7 5 5 0 2,80
P3 3,3 3,5 2,6
8 5 5 0 3,17
P3 2,5 2,4 2,6
9 0 0 0 2,50
110 | P a g e
Annexe 17 : calcule de chargé d’affaire par wilaya
200
millions Taux de Taux
20 à 200 à2 croissance radiations PME Nombre
Wilaya millions milliards Total 2011-2016 2011-2016 2017 Répartition de ca
Adrar 129 8 137 4,6% 2,0% 141 0,2% 0,06
Chlef 1 648 99 1747 5,0% 1,0% 1 817 3,0% 0,83
Laghouat 345 45 390 5,0% 0,4% 408 0,7% 0,19
Oum el
Bouaghi 526 58 584 5,3% 0,7% 611 1,0% 0,28
Batna 1 059 168 1227 4,8% 0,3% 1 283 2,1% 0,58
Bejaia 3 052 227 3279 7,2% 0,5% 3 499 5,6% 1,59
Biskra 321 68 389 4,5% 0,9% 403 0,7% 0,18
Bechar 189 25 214 3,0% 0,1% 220 0,4% 0,10
Blida 2 334 278 2612 7,1% 0,6% 2 782 4,4% 1,26
Bouira 992 138 1130 8,0% 0,5% 1 215 1,9% 0,55
Tamanrasset 162 15 177 5,4% 1,0% 185 0,3% 0,08
Tebessa 463 30 493 3,4% 0,0% 509 0,8% 0,23
Tlemcen 1 595 279 1874 7,4% 0,7% 1 999 3,2% 0,91
Tiaret 645 54 699 3,1% 0,2% 719 1,2% 0,33
Tizi ouzou 3 406 265 3671 7,0% 1,0% 3 890 6,2% 1,77
Alger 11 380 1207 12587 5,3% 0,4% 13 204 21,4% 6,00
Djelfa 691 36 727 4,6% 0,1% 760 1,2% 0,35
Jijel 243 14 257 8,4% 3,2% 270 0,4% 0,12
Setif 2 144 177 2321 5,4% 0,5% 2 433 3,9% 1,11
Saida 325 20 345 5,5% 0,5% 362 0,6% 0,16
Skikda 358 39 397 5,4% 1,2% 414 0,7% 0,19
Sidi bel
abbes 1 057 161 1218 5,6% 0,8% 1 277 2,1% 0,58
Annaba 402 59 461 4,6% 0,3% 481 0,8% 0,22
Guelma 199 18 217 7,0% 0,6% 231 0,4% 0,10
Constantine 504 58 562 5,5% 0,8% 589 1,0% 0,27
Medea 1 182 96 1278 6,2% 1,1% 1 344 2,2% 0,61
Mostaganem 1 247 145 1392 6,1% 0,9% 1 465 2,4% 0,67
M'sila 587 44 631 5,2% 0,1% 663 1,1% 0,30
Mascara 1 544 179 1723 7,5% 2,1% 1 817 2,9% 0,83
Ouargla 566 139 705 4,5% 0,4% 734 1,2% 0,33
Oran 5 120 667 5787 7,3% 1,2% 6 139 9,8% 2,79
El bayadh 130 12 142 4,9% 0,3% 148 0,2% 0,07
Illizi 88 20 108 5,2% 1,0% 113 0,2% 0,05
Bordj bou
arreridj 1 080 90 1170 5,7% 0,2% 1 235 2,0% 0,56
Boumerdes 1 791 198 1989 6,7% 0,4% 2 114 3,4% 0,96
El tarf 173 30 203 5,8% 1,5% 212 0,3% 0,10
Tindouf 59 8 67 4,6% 0,2% 70 0,1% 0,03
Tissemsilt 162 12 174 6,9% 0,5% 185 0,3% 0,08
El oued 317 23 340 5,5% 0,5% 357 0,6% 0,16
Khenchla 233 17 250 3,7% 0,6% 258 0,4% 0,12
Souk ahras 145 12 157 3,6% 0,7% 162 0,3% 0,07
Tipaza 1162 115 1277 7,5% 0,8% 1 363 2,2% 0,62
Mila 289 11 300 5,9% 0,2% 317 0,5% 0,14
Ain defla 1087 82 1169 5,3% 0,2% 1 228 2,0% 0,56
Naama 227 16 243 5,7% 3,0% 249 0,4% 0,11
Ain
temouchent 542 82 624 4,7% 0,4% 650 1,1% 0,30
Ghardaia 312 50 362 3,9% 0,2% 375 0,6% 0,17
111 | P a g e
Annexe 18 : prévision des mise en force du marché du
leasing en Algérie par région
112 | P a g e
Annexe 19 : évolution des approbations réalisées par
l’ALC
113 | P a g e
Annexe 20 : Evolution du taux de conversion d’ALC
14 000 180%
160%
12 000
140%
10 000
120%
8 000 100%
6 000 80%
60%
4 000
40%
2 000
20%
0 0%
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Remarque:
• Mise à part certaines années exceptionnelles, le taux de conversion avoisine
généralement les 50% ce qui montre une régularité dans la transformation
d’approbations en mises en force
114 | P a g e
Annexe 21 : Répartition des mises en force par produit
en 2017
7%
20% Leasing auto
Leasing équipement
Leasing transport
6%
Leasing travaux publics
115 | P a g e
Annexe 22 : Origine du bien
40%
60%
Importation Local
116 | P a g e
Annexe 23 : Répartition des approbations réalisées par
agence en 2017 (en milliards Dzd)
2,8
117 | P a g e
Annexe 24 : Répartition des mises en forces réalisées
par agence en 2017 (en milliards Dzd)
1,2
1,0
0,9 0,9
118 | P a g e
Annexe 25 : Objectifs d’approbations et de mise en
force 2018 par agence (en milliards Dzd)
119 | P a g e
Annexe 26 : Objectifs de mise en force 2018 par type de
leasing (en millions de Dzd)
0,6
Un objectif global de 8 MDS DZD de mise en force est fixé pour 2018 soit une
croissance de 101,6% par rapport à la mise en force réalisée en 2017
Les objectifs 2018 traduisent une volonté de diversification du portefeuille pour sortir
de la dépendance à un secteur d’activité
120 | P a g e
Annexe 27 : Evolution de chiffre d’affaire par agence en
(Mds)
257
69 468
470 356
203 302
383
654 363 263
298
518
272
360 396 479
162 335
95
118 145 816
696
560 510 484
368 331 419
121 | P a g e
Annexe 28 : tableau de bords de la direction ressource
humaine
122 | P a g e
Annexe 29: tableau de bords de la direction crédit
Mensuelle
Nombre de retours pour motif crédit Scoring actuel Score 3
Intervalle
Délais de traitement selon le type de
7 1
dossier (complexité)
5 2
Mensuelle 3
4 3
3 4
2 5
Mensuelle
Taux de casse Scoring actuel Score 5
Nombre de dossiers en
Intervalle (%)
recouvrement pour raisons
30% 1
économiques
25% 2 Mensuelle
10%
20% 3
15% 4
10% 5
123 | P a g e
Annexe 30 : tableau de bords de la direction conformité
Intervalle
Nombre de dossiers non traités au 5 1
comité pour motif concernant la 3 2 Mensuelle
4
conformité 2 3
1 4
0 5
Intervalle
7 1
Délais de traitement selon le type de 5 2
Mensuelle 3
dossier (complexité) 4 3
3 4
2 5
Mensuelle
Taux de casse Scoring actuel Score 1
Intervalle (%)
Nombre de dossiers en
30% 1
recouvrement pour raisons de
25% 2 Mensuelle
conformité 30%
20% 3
15% 4
10% 5
124 | P a g e
Annexe 31 : tableau de bords de la direction juridique
Intervalle
5 1
Nombre de dossiers non traités au
3 2 Mensuelle
comité pour motif concernant le 4
2 3
juridique
1 4
0 5
Intervalle
7 1
Délais de traitement selon le type de
5 2
dossier (complexité) Mensuelle 3
4 3
3 4
2 5
Mensuelle
Taux de casse Scoring actuel Score 3
Intervalle (%)
Nombre de dossiers en
30% 1
recouvrement pour raisons
25% 2 Mensuelle
juridiques 20%
20% 3
15% 4
10% 5
125 | P a g e
Annexe 32 : tableau de bords de la direction
commerciale
Intervalle
Retours de dossiers non complets ou mal
8 1
renseignés
7 2 Mensuelle
3
6 3
5 4
4 5
Mensuelle
Efficacité Scoring actuel Score 4
Intervalle (%)
Mises en forces réalisées/ objectif attribué
30% 1
50% 2 Mensuelle
80%
70% 3
80% 4
100% 5
Taux de conversion
Scoring actuel Score Mensuelle 3
Intervalle (%)
Nombre de dossiers en approbation / Nombre
10% 1
total de dossiers introduits sur système
20% 2
Mensuelle 30%
30% 3
50% 4
70% 5
126 | P a g e
Annexe 33 : Digitalisation
127 | P a g e
Annexe 34 : Business model
plate-forme
réseau
connaissance
client (besoin de
processus)
Cloud
Structure des coûts Sources de revenus
Data center/cloud
Maintenance de la plateforme/application
Marketing et communication
128 | P a g e