Cours de Maths 3ème

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Cours Maths 3ème Cours Maths 3ème Cours Maths 3ème

COURS
DE
MATHEMATIQUES

3 ème

≪Tout le monde nait mathématicien, le problème

Est comment rester mathématicien en grandissant≫

EDITION SEPTEMBRE 2021

Cr. Christophe MARE Professeur certifié de Mathématique-PC WhatsApp 77763585


COURS DE MATHEMATIQUES 3ème COURS DE MATHEMATIQUES 3ème

SOMMAIRES…………………………………………………………………..2
Chapitre1 : Les nombres réels………………………………………………………...3
Chapitre2 : La multiplication d’un vecteur par un nombre réel…...11
Chapitre3 : Les coordonnées d’un vecteur……………………………….……17
Chapitre4 : La racine carrée…………………………………………………….…24
Chapitre5 : Les équations et les inéquations dans IR………………..…..28
Chapitre6 : Monômes et les polynômes…………………………………….…...32
Chapitre7 : Fonctions rationnelles………………………………………….……35
Chapitre8 : Le rapport de projection……………………………………………..37
Chapitre9 : Le théorème de Pythagore………………………………………….41
Chapitre10 : Le théorème de Thalès……………………………………………..46
Chapitre11 : Le repère orthonormé-Distance………………………………..54
Chapitre12 : Les droites-Equations……………………………………………….58
Chapitre13 : Les systèmes d’équations-Les systèmes d’inéquations…..67
Chapitre14 : Les angles inscrits……………………………………………………75
Chapitre15 : La trigonométrie dans un triangle rectangle…………..79
Chapitre16 : Les applications linéaires-Les applications affines…….84
Chapitre17 : Les positions relatives d’une droite et d’un cercle………93
Chapitre18 : Statistiques……………………………………………………………...96
Chapitre19 : Les isométries du plan……………………………………………104
Chapitre20 : Les solides………………………………………………………….…..108

Table trigonométrique…………………………………………………………….116
Table des racines carrées des nombres de 1à 99………………………..117

Ce cours est conçu sous la base du courriella et prend en compte tout


le programme de Mathématiques au Burkina Faso.
Vos suggestions seront la bienvenue pour l’amélioration de la
version septembre 2022
Faites-en bon usage chers collègues

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CHAPITRE 1 : LES NOMBRES REELS

I)RAPPELS SUR LES ENSEMBLES DE NOMBRES


Tous nombres qui existent sont regroupé en deux grands groupes :
-les nombres rationnels ;
-les nombres irrationnels.
*Tous les nombres qui peuvent s’écrire sous la forme d’une fraction sont appelés
nombres rationnels : ce sont les entiers naturels (IN) ; les entiers relatifs ( ) ; les
décimaux relatifs (ID) et l’ensemble des nombres rationnel ( ) ; avec   ID 
0 0
Exemple :3 ;-2 ; 7,2 ;2,55 ;0; (0 = = =---).
2 5
*Il existe des nombres qui ne peuvent pas s’écrire sous la forme d’une fraction : ce
sont les irrationnels.
Exemples :π ;-2π ;√2 ;……..
NB :-Tout nombre rationnel est une suite décimale illimitée périodique(SDIP)
𝟓 𝟏𝟎
Exemple : =2,50 ; =3,3
𝟐 𝟑
-Un nombre irrationnel est une suite décimale illimitée non périodique.
Un nombre réel est un nombre dont la partie décimale est périodique (nombre
rationnel) ou non périodique (nombre irrationnel).
L’ensemble des nombres réels se note :IR et on pose.   ID  

II)LES INTERVALLES DE IR
1)La droite graduée
Une droite graduée est une droite sur laquelle on place un point origine correspondant
au réel 0 et tous les autres réels se place à des intervalles réguliers.
*à droite de zéro (0) ; on a les nombres réels positives, rangés du plus petit vers le
plus grand nombre imaginaire noté +∞(plus l’infini).
*à gauche de zéro (0) ; on a les nombres réels négatifs rangés du plus grand au plus
petit nombre imaginaire noté -∞(moins l’infini)

On dit que delta (∆) est une droite graduée.


Remarques :
*Tout nombre réel a sa place sur la droite graduée, c’est pourquoi on dit que la droite
graduée représente l’ensemble IR.
*Tout point de la droite graduée correspond à un nombre réel qui est son abscisse sur
la droite graduée.
Exemple : A(-3) et C(4)

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2)Définition
Un intervalle est un segment de droite. On note un segment de droite à l’aide d’un
crochet. Pour écrire un intervalle on utilise les crochets.

a) Intervalle ouvert
Etant donner des réels a et b
L’ensemble des réels x tels que a<x<b est appelé intervalle ouvert d’origine a et
d’extrémité b. On le note ]a ;b[
𝑎 < 𝑥 < 𝑏 ↔ 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏[(les réels a et b n’appartiennent pas à l’intervalle)
On représente cet intervalle de la manière suivante

b) Intervalles fermé
Etant donné les réels a et b. L’ensemble des réels x tel que a  x  b est appelé
intervalle fermé d’origine a et d’extrémité b. On le note : a  x  b  x   a; b
Les réels a et b appartiennent à l’intervalle.
On représente cet intervalle de la manière suivante :

Exercice d’application
Ecrire l’ensemble des réels x et y tels que 2 < 𝑥 < 4 𝑒𝑡 − 3 ≤ 𝑦 ≤ 2 sachant que x et y
sont des entiers relatifs.
Résolution
2 x 4  x  −2, 4  x = −1;0;1; 2;3
−3  y  2 y   −3; 2  y = −3; −2; −1;0;1; 2

c)Intervalle semi-ouvert ou semi-fermé


Etant donné les nombres réels a et b. L’ensemble des réels x tels que
a  x b ou a x  b est un intervalle semi-ouvert ou semi-fermé.
*𝑎 ≤ 𝑥 < 𝑏 ↔ 𝑥 ∈ [𝑎; 𝑏[

Le réel 𝑎 appartient à l’intervalle tandis que le réel b n’appartient pas à l’intervalle.


* 𝑎 < 𝑥 ≤ 𝑏 ↔ 𝑥 ∈ ]𝑎; 𝑏]

Le réel a n’appartient pas à l’intervalle tandis que b appartient à l’intervalle.

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d)Intervalles illimités
*L’ensemble des réels x tels que 𝑥 < 0 (𝑜𝑢 𝑥 ≤ 0) est un intervalle illimité à gauche
→ 𝑥 < 0 ↔ ]−∞; 0[

→ x  0  x  −;0

*L’ensemble des réels x tels que 𝑥 > 0 (𝑜𝑢 𝑥 ≥ 0) est un intervalle illimité à droite.
→ 𝑥 > 0 ↔ 𝑥 ∈ ]0; +∞[

→ 𝑥 ≥ 0 ↔ [0; +∞[

NB :IR* signifie IR privé de zéro (0)


*= − 0 = −;0 0; +
= −; +

= −;0
+
=  0; +
*−
= −;0
*+
= 0; +
-Lorsqu’on a ‘’et’’ entre deux intervalles ; on fait l’intersection ( ) des deux
intervalles pour trouver l’intervalle solution.
-Lorsqu’on a ‘’ou’’ entre deux intervalles ; on fait la réunion ( ) des deux
intervalles pour trouver l’intervalles solution.

Exercices d’applications
Exercice 1
Représenter sur une droite graduée l’ensemble des réels dans chacun des cas
suivants et préciser ou donner l’intervalle solution.
𝑎)𝑥 < 3 𝑒𝑡 𝑥 ≥ −2 ; 𝑏)𝑥 > 5 𝑒𝑡 3 < 𝑥 ; 𝑐)𝑦 > 7 𝑒𝑡 𝑦 < −3
1 3
𝑑)3𝑡 < 6 𝑜𝑢 𝑡 ≥ 0 ; 𝑒) − 𝑧 ≤ 0 𝑜𝑢 𝑧 ≥ 1 ; 𝑓)𝑥 ≥ 2 𝑜𝑢 − 1 < 𝑥 ≤ 4
Exercice n°2
Compléter le tableau ci-après
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Intervalle Inégalité Représentation graphique


−7 ≤ 𝑥 < 2
x   −3; +

𝑦∈]-4 ;0[
−3 > 𝑦

III)ENCADREMENT D’UN NOMBRE REEL


1)Encadrement d’une somme
a)Propriété
Etant donné les nombres réels 𝑎; 𝑎′ ; 𝑏; 𝑏 ′ ; 𝑥 𝑒𝑡 𝑥′
Si 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑎′ < 𝑥 ′ < 𝑏 ′ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 + 𝑎′ < 𝑥 + 𝑥 ′ < 𝑏 + 𝑏′ est un encadrement de la
somme de deux nombres réels.
Disposition pratique
a < x < b
+ a’ < x’ < b’
a + a’ < x + x’ <b + b’
Remarque :Pour tout nombre réel m ;si 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 alors 𝑎 + 𝑚 < 𝑥 + 𝑚 < 𝑏 + 𝑚

b) Exemple/Exercice
1)Soient x et y deux nombres réels tels que -11<x<-9 et 16<y<19
Donner un encadrement de x+y
2)Sachant que 3,14<π<3,15, donner un encadrement de π-3

2)Encadrement d’un produit


a) Propriété
Etant donné les nombres réels positifs a, a’, b, b’, x et x’.
Si a < x < b et a’ < x’ < b’ alors a.a’ < x.x’ < b.b’ est un encadrement du produit de
deux nombres réels.
Dans la pratique on dispose les deux inégalités de la façon suivante :
a < x < b
× a’ < x’ < b’
a.a’ <x.x’ <b.b’

b) Exemple/Exercice
1 2
1)On donne 3 ≤ 𝑥 ≤ 5 𝑒𝑡 ≤𝑦≤ ;donner un encadrement de 𝑥. 𝑦
6 5
2)Les dimensions en mètre d’un champs rectangulaire L et l vérifient :263≤L≤264 et
115≤l≤116
Donner un encadrement du permettre 𝒫 de l’aire 𝒜 de ce champ.

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3)Encadrement de l’opposé
Etant donné les nombres réels positifs a, b’ et x.
Si 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 alors (−1) × 𝑎 > (−1) × 𝑥 > (−1) × 𝑏 ↔ −𝑎 > −𝑥 > −𝑏 𝑖𝑙 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒
−𝒃 < −𝒙 < −𝒂 est l’encadrement de −𝑥

Exercice d’application
Donner un encadrement de −𝑡 ou de dans chacun des cas suivants :
3 1 1
𝑎) ≥ 𝑡 > 0 ; 𝑏) − 4 < 𝑡 < −2 ; 𝑐)1 > 𝑡 > −1 ; 𝑑) − ≤ 𝑡 ≤ ; 𝑒)2 > 𝑡 > 3
4 2 2

4)Encadrement d’une différence


Soient les réels 𝑦 𝑒𝑡 𝑦′ tel que 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑎′ < 𝑦 < 𝑏′
Déterminons un encadrement de 𝑥 − 𝑦
Pour trouver un encadrement de 𝑥 − 𝑦 il faut :
*Savoir que 𝒙 − 𝒚 = 𝒙 + (−𝒚) ;
*Encadrer d’abord −𝒚 ; ensuite 𝒙 + (−𝒚)
On a:
𝑎 < 𝑥 < 𝑏 𝑒𝑡 𝑎′ < 𝑦 < 𝑏 ′ ↔ 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 𝑒𝑡 − 𝑏 ′ < 𝑦 < 𝑎′ ; 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝒂 − 𝒃′ < 𝒙 − 𝒚 < 𝒃 − 𝒂′

Exemple/Exercice1
1)Soient les réels x et y tel que 9 < 𝑥 < 11 𝑒𝑡 4 < 𝑦 < 7. Déterminer un encadrement de
𝑥−𝑦
2)on donne −12 ≤ 𝑥 ≤ −8 𝑒𝑡 − 1 ≤ 𝑦 ≤ 4 trouver un encadrement de 𝑥 − 𝑦

Exemple/Exercice2 : BEPC 2012(2nd tour)


Deux nombres réels z et t sont tels que 2≤z≤7 et -5≤t≤-3. L’encadrement de z-t est
alors :
a) − 3  z − t  4
b)10  z − t  21
c)5  z − t  12
d )7  z − t  10

5)Encadrement de l’inverse
1 1 1
Soient 𝑎; 𝑏 𝑒𝑡 𝑥 trois nombres réels tel que 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 alors ≥ ≥ ; il résulte que
𝑎 𝑥 𝑏
𝟏 𝟏 𝟏 1
≤ ≤ est l’encadrement de .
𝒃 𝒙 𝒂 𝑥
Exemple/Exercice
1
Donner un encadrement de dans chacun des cas suivants :
𝑧
𝑎) − 2 < 𝑧 ≤ 1 ; 𝑏) − 5 ≥ 𝑧 ≥ −10 ; 𝑐)3 < 𝑧 < 4 ; 𝑑)7 ≥ 𝑧 > −2

6)Encadrement d’un quotient


Soient 𝑎; 𝑏; 𝑎′ ; 𝑏 ′ ; 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑎′ ≤ 𝑦 ≤ 𝑏′. Déterminons un encadrement
𝑥
de :𝑦.

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𝑥
Pour déterminer un encadrement de il faut :
𝑦
𝒙 𝟏
*Savoir que 𝒚 = 𝒙 × 𝒚
𝟏 𝟏
*Encadrer d’abord ; ensuite 𝒙 ×
𝒚 𝒚
1 1 1 𝒂 𝒙 𝒃
On a :𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑎 ≤ 𝑦 ≤ 𝑏 ′ ↔ 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 𝑒𝑡

𝑏′
≤ 𝑦 ≤ 𝑎′ alors :𝒃′ ≤ 𝒚 ≤ 𝒂′
Exemple/Exercice
𝑥
Trouver un encadrement de dans chacun des cas suivants :
𝑦
𝑎) − 8 ≤ 𝑥 ≤ −4 𝑒𝑡 − 2 ≤ 𝑦 ≤ −1 ; 𝑏)3 < 𝑥 < 10 𝑒𝑡 4 < 𝑦 < 6
1 3 1
𝑐) − 5 < 𝑥 < 1 𝑒𝑡 − 1 < 𝑦 < 1 ; 𝑑) 2 ≥ 𝑥 ≥ − 4 𝑒𝑡 − 2 ≥ 𝑦 ≥ −2
Remarques
Soit le réel 𝑡 tel que 1,22 < 𝑡 < 1,23
*1,22 est la valeur approchée de 𝑡 par défaut a 10-2 près (ordre 2)
*1,23 est la valeur approchée de 𝑡 par excès à 10-2 près (ordre2)

IV)VALEUR ABSOLUE-DISTANCE DE DEUX REELS


1)Valeur absolue
a) Activité
Compléter le tableau suivant :
B -6 -3,9 0 2 9,45
-b
|𝑏|

b) Définition
On appelle valeur absolue d’un réel 𝑥 , le réel noté |𝑥| et définie
𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |𝑥| = 𝑥
par :{
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 |𝑥| = −𝑥

c)Conséquences
Soit le tableau suivant à compléter
a 2 -3,4 0,1 -0,1 0
-a
|𝑥|
Pour tous nombre réel 𝑥 on a :
* |𝑥| ≥0 (la valeur absolue est toujours positive)
* |𝑥| = 0 𝑠𝑖 𝑥 =0
*𝑥 = 0 𝑠𝑖 |𝑥| = 0
Attention : Si |𝒙| = 𝒂 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 < 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒙 𝒏′ 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔.

2)Distance de deux réels


a) Activité
1)Tracer (D) une droite graduée et placer les point A(-5) ;B(-1) ;C(0) ;D(2,5) et E(4).
2)Calculer les distances AC ; DA ; CB et BD.

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b) Définition
Soit a et b deux réels. On note A et B les points d’abscisse respective a et b sur la
droite graduée.
On appelle distance des réels a et b le réel |𝑏 − 𝑎|.
On le note d(a, b) et on a d(a,b)=AB=|𝑏 − 𝑎|

c) Conséquences
*Si a=b alors d(a,b)=0
*Si d(a,b)=0 alors a=b
*d(a,b)=d(b,a)

3)Ecriture d’une expression sans le symbole de la valeur absolue


Pour écrire |𝑎𝑥 + 𝑏| sans le symbole de la valeur absolue ;il faut suivre le principe
suivant :
1er cas : a> 𝟎
𝒃
Posons𝒂𝒙 + 𝒃 = 𝟎 ↔ 𝒙 = − 𝒂
𝒙 𝒃

𝒂
|𝒂𝒙 + 𝒃| −(𝒂𝒙 + 𝒃) +(𝒂𝒙 + 𝒃)
−𝒂𝒙 − 𝒃 𝒂𝒙 + 𝒃
𝒃
−𝒂𝒙 − 𝒃 𝒔𝒊 𝒙 ∈ ]−∞; − ]
𝒂
|𝒂𝒙 + 𝒃| = {
𝒃
𝒂𝒙 + 𝒃 𝒔𝒊 𝒙 ∈ ]− ; +∞[
𝒂

2ème ca : a< 𝟎
𝒙 𝒃

𝒂
|𝒂𝒙 + 𝒃| +(𝑎𝑥 + 𝑏) −(𝑎𝑥 + 𝑏)
𝒂𝒙 + 𝒃 −𝒂𝒙 − 𝒃
𝒃
𝒂𝒙 + 𝒃 𝒔𝒊 𝒙 ]−∞; − [
𝒂
|𝒂𝒙 + 𝒃| = {
𝒃
−𝒂𝒙 − 𝒃 𝒔𝒊 𝒙 ∈ [− ; +∞[
𝒂

4)Exercice résolu
Exercice1
Ecrire sans le symbole de la valeur absolue les expressions suivantes :
A=|2𝑥 + 1|+|−𝑥 + 4|
B=|1 − 2𝑥|-3|𝑥 − 1|
C=|3 − 2𝑥| + 3𝑥 − 2

Correction
Posons :2x+1=0 ;-x+4=0
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1
x=- ;x=4
2
x -∞ -2
1
4 +∞
|2𝑥 + 1| -2x-1 2x+1 2x+1
|−𝑥 + 4| -x+4 -x+4 x-4
A -3x+3 x+5 3x-3

1
−3𝑥 + 3 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; − 2]
A={ 1
𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]− ; 4]
2
3𝑥 − 3 𝑠𝑖 𝑥 > 4

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CHAPITRE2 : MULTIPLICATION D’UN VECTEUR PAR UN


NOMBRE REEL

I)RAPPELS SUR LES VECTEURS


1)Définition et notation d’un vecteur
Soit (A, B) un couple de point ou bipoint.
L’ensemble des points équipollents au bipoint (A, B) s’appelle un vecteur
Un vecteur contient une infinité de bipoint qui sont tous équipollent. Chaque bipoint
est un représentant du vecteur.
Deux bipoints (A ; B) et (A’ ;B’) sont équipollents signifient que le quadrilatère ABB’A’
est un parallélogramme.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 B
A
On note 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ et on lit vecteur AB
Si le bipoint (A ; B) est un représentant du vecteur 𝑢 ⃗ ,on écrit 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢

A B
⃗ =𝑨𝑩
𝒖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Un vecteur est défini par : *Sa direction
*son sens : matérialisé par une flèche
*Sa longueur ou mesure

2)Addition vectorielle
On sait que AB + BC = AC .Cette égalité est connue sous le nom de relation de
CHASLES.
Les vecteurs de type AA;BB; CC;...representent le vecteur nul.( AA = BB = CC = ... = 0 ).
Tout vecteur du plan admet un vecteur opposé et la somme des deux vecteurs opposés
est égale au vecteur nul.
Exemple : AB et BA sont opposés,alors AB + BA = AA = 0
Lorsque deux vecteurs ont une même origine ; alors leur somme est la diagonale du
parallélogramme formé à partir de ces deux vecteurs.
Soient u et v deux vecteurs tels que u = AB et v = AD ;déterminons le vecteur somme 𝑢 ⃗ +𝑣.

u + v = AB + AD
= AB + BC car + AD = BC
= AC
u + v = AC

Lorsque deux vecteurs sont tel que l’extrémité de l’un correspond à l’origine de l’autre
alors leur somme est le troisième coté du triangle formé par les deux vecteurs.
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Exemple
Soient 𝑢 ⃗ deux vecteurs tels que u = AB et v = BC .Déterminons le vecteur somme
⃗ et 𝒗
u+v

u + v = AB + BC = AC

3)Propriétés de l’addition vectorielle


L’addition vectorielle admet trois propriétés :
*Propriété 1 : u + v = v + u : l’addition vectorielle est commutative.
( ) ( )
*Propriété 2 : u + v + w = u + v + w : l’addition vectorielle est associative.
*Propriété 3 : u + 0 = u : l’addition vectorielle admet le vecteur nul comme élément
neutre.

II)MULTIPLICATION D’UN VECTEUR PAR UN REEL


1)Activité
Soient A et B deux points distincts de la droite (D) tels que AB=2cm (unité 1cm).
1)Construire le points C et E tels que AC = 2 AB et AE = − AB
2)Donner l’abscisse des points C et E dans le repère (A ;B)
3)Placer le point F d’abscisse -6 dans le repère (A ; B) et exprimer ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 en fonction de
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
Solution
1)Construisons les points C et E

2)Donnons l’abscisse des points C et E dans le repère (A ;B)


On a :C(2) et E(-1)
3)Plaçons le point F d’abscisse -6 et exprimons ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 en fonction de 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
On a :F(-6) ;A(0) et B(1) ;alors 𝐴𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ = −6𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗

2)Définition
A et B étant deux points distincts du plan, k étant un réel quelconque :
k.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ désigne le vecteur 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ou C est le point d’abscisse k dans le repère (A, B).
De façon générale,𝑢 ⃗ étant un vecteur et k un réel quelconque, il existe un vecteur 𝑣
définit par :𝑣=k.𝑢⃗.
Le vecteur 𝑣 ainsi définit est appelé produit du vecteur 𝒖 ⃗ par le réel k.

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3)remarques
Soient 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ deux vecteurs du plan non nul, tel que 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ =k.𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ .
-Quel que soit le réel k, les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ont la même direction ;
-si k>0, c’est-à-dire k est strictement positif, les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ont le même sens.
-si k< 0, c’est-à-dire k est négatif alors les vecteurs 𝐴𝐵 et 𝐴𝐶 ont des sens contraires.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Par conséquent AC = k . AB  AC = k . AB .

3)Propriété
Pour tout réel 𝑥 et 𝑦 et pour tout vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ; on a :
a) x(u + v) = xu + xv
b) xu + yu = ( x + y )u
c) x( yu ) = ( xy )u
Exemple/Exercice
A, B et C sont trois points non alignés du plan. Construisons les points E et F tel que
AE = 2 AB et EF = 2BC et montrons que AF = 2 AC

Démonstration
AF = 2 AC
AF = AE + EF
AF = 2 AB + 2 BC
AF = 2 AC

Exercices d’application
Exercice1
(∆) es une droite graduée (unité :1cm), on considère sur la droite (∆) les points A, B, C
et D d’abscisses respectives 3 ; -2 ; -1 et 5.
1)Placer les points A ; B ; C et D sur (∆).
2)Calculer la distance AB ; CA ; DA et DC
3)Etablir une relation entre les vecteurs :
a) DC et DA b)CA et DA c) AB et DC
Exercice2
Placer trois points A ;B et C du plan non alignés. Soit M le point du plan défini par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3(𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) . Placer le point après avoir réduire l’expression du
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐶𝐴
vecteur 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Correction
Exercice1
1)Trivial
2)Trivial
3)La relation entre les vecteurs
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DC
a) On a :DC= k DA  k =  k = 3  DC = 3OA (car meme sens)
DA
CA
b) On a :CA= k DA  k =  k = −2  CA = −2 DA (car sens contraires)
DA
AB 5 5
c) On a :AB= k DC  k =  k =  AB = DC (car meme sens)
DC 6 6

III)VECTEURS COLINEAIRES
1)Activité
3
⃗ non nul, puis construisons les vecteurs : 2u; −u et
Traçons un vecteur 𝑢 u .Que peut-
2
on dire de la direction de ces vecteurs ?
Solution

On constate que les vecteurs ont tous la même direction (les droites qui les portent
sont toute parallèles) : on dit alors que ces vecteurs sont colinéaires.

2)Définition :
Etant donné deux vecteurs non nul 𝑢 ⃗ et 𝑣.S’il existe un réel k tel que 𝑣 = 𝑘.𝑢
⃗ ,on dit que
les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires.
Remarque : Le vecteur nul (0 ⃗ ) est colinéaire a tout vecteur.

3)Caractérisation de trois points alignés


a) Activité
1)Placer deux points A et B dans le plan. Construire le vecteur 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ tel que 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
2)Que peut-on dire des vecteurs 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ?
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐵
3)Que peut-on dire des points A ;B et C ?
Solution
1)Trivial
2)Les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
3)Les points A ;B et C sont alignés.

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Cas général
Considérons deux points A et B et k un réel quelconque. Soit C le point tel que
AC = k. AB .
D’après la définition du produit d’un vecteur par un réel, le point C se trouve sur la
droite (AB) ; par conséquent les points A ; B et C sont alignés.

b) Propriété
Soit A ;B et C trois points du plan
Si 𝑨𝑪
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires alors les points A ; B et C sont alignés.
Réciproquement : Si les points A ; B et C sont alignés alors les vecteurs 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ sont
colinéaires

Exemple/Exercice
Soit 𝑢
⃗ un vecteur non nul (𝑢⃗ ≠0). On considère les points A ; B et C tel que
AB = 2u et BC = 6u .
Les points A ; B et C sont-ils alignés ?

Solution
Les points A, B et C sont alignés si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont colinéaires, C’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 =k.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 =k.𝐴𝐵 ↔𝐴𝐶 =k(2.𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ).
AC = 2ku (1)
AC = AB + BC = 2.u + 6u = 8u
AC = 8u (2)
AC = AC  2k .u = 8.u
8
k=
2
k=4↔ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 =4.𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont colinéaires, donc les points A ; B et C sont alignés

3)Caractérisation du parallélisme de deux droites


a) Activité
1)Placer trois points E ;F et G non alignés ;puis construire le vecteur 𝐺𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝐺𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =
⃗⃗⃗⃗⃗
3𝐸𝐹
2)Que peut-on dire des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 et 𝐺𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
3)Que peut-on dire des droites (EF) et (GH) ?

Solution
1)Trivial
2)Les deux vecteurs sont colinéaires
3)Les droites (EF) et (GH) sont parallèles.

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b) Caractérisation
*1er cas
Si AC = k AB c’est-à-dire que C∈(AB) alors les droites (AB) et (AC) sont confondus
(deux droites confondues sont parallèles).
*2ème cas
Si les ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 ; alors ils ont la même direction, ils sont donc colinéaires. On en déduit
que le quadrilatère ABFE est un parallélogramme. Donc les droites (AB) et (EF) sont
parallèles (disjointes).

c)Propriété
Si ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 sont colinéaires non nuls alors les droites (AB) et (EF) sont parallèles.
Réciproquement : Si les droites (AB) et (EF) sont parallèles, alors les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 et
𝐸𝐹 sont colinéaires non nuls.
⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple/Exercice
Soient Si 𝑖 et 𝑗 deux vecteurs non colinéaires. On donne : u = 2i + j et v = 6i + 3 j .
Démontrer que les vecteur 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires.
Solution
u = 2i + j et v = 6i + 3 j .u et v sont colinéaires si v = ku
v = 6i + 3 j = 3(2i + j ) = 3u
Alors v et u sont colinéaires.

4)Exercices résolu
Exercice1
1)Soit ABCD un parallélogramme et F les points tels que : 2 AE = − AD et 2EF = BA
a) Construire E et F.
b) Montrer que C, A et F sont alignés.
2)Soient trois points A, B et C tel que MA − MB + 2 AC = 0
a) Montrer que les vecteurs AC et AB sont colinéaires
b) Montrer que les droites (AB) et (AC) sont parallèles
c)Montrer que les points A, B et C sont alignes.
Exercice2
E,F et G sont trois points non alignés du plan.
1)Construire les points H et I tels que EH = 2EF et HI = 2FG
2)Exprimer EI en fonction de EF et FG
3)Montrer que EI = 2EG

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CHAPITRE 3 : COORDONNEES D’UN VECTEUR

I)LE REPERE DU PLAN


Soit O un point du plan ;𝑖 et 𝑗 deux vecteurs non nuls et de direction différentes
(vecteur non colinéaires).
Construisons les points I et J tel que 𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗ =𝑖 et 𝑂𝐽
⃗⃗⃗⃗ =𝑗

O ; I ; J étant trois points quelconques non alignés du plan ;𝑖 et 𝑗 deux vecteurs non nul
et non colinéaire, le triplet (o ; 𝑖 ; 𝑗) est appelé repère cartésien du plan
Remarques :
-On dit le repère est normé si OI=OJ=1 ;
-On dit que le repère est orthonormé si OI=OJ=1 et que les axes sont orthogonaux.

II)COORDONNEE D’UN VECTEUR ET D’UN POINT


1)Coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 dans le repère (o,𝒊,
⃗ 𝒋)
a) Activité
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O ;𝑖; 𝑗) ; placer le point A(3 ;2) et exprimer
le vecteur 𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑖 et 𝑗 .
Solution

On a ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 3𝑖 + 2𝑗 ;on dit que 3 et
2 sont les coordonnées de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴

b) Cas général
Soient A et B deux points tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴=x𝑖 et 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ =y𝑗 (x et y sont deux nombres réels)

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Construisons le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀 tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀=𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ +𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ et précisons les coordonnées du point
M dans le repère (o ;𝑖 ;𝑗)

Le vecteurs 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est la somme des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝐴 𝑒𝑡 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ .On écrit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀=𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ +𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ =x𝑖+y𝑗.On
remarque que le couple de réel (x ;y) représente les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀 dans
le repère (O ;𝑖; ⃗ 𝑗).
x
On écrit : OM = xi + y j  OM   et M ( x; y )
 y
c)Propriété
𝒙
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 (𝒚) 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒆 𝒒𝒖𝒆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑶𝑴 = 𝒙𝒊 + 𝒚𝒋

Remarque : si O et M sont confondus, alors 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 de coordonnées (0)


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝑂
0

Exercice d’application
Dans le repère cartésien (O ;𝑖;
⃗ 𝑗) du plan, on donne les points A, B et C tel que
OA = −2i et OC = −3 j et OB = i − j
Préciser les coordonnées des points A, B et C dans le repère (O ;𝑖;⃗ 𝑗).

2)Coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 dans le repère (O ;𝒊; ⃗ 𝒋).


a) Activité
Dans le repère cartésien (O ;𝑖; ⃗ 𝑗) ; on donne les points A et B de coordonnées
respectives (xA ;yA) et (xB ;yB).
1)Exprimer les vecteurs 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑖 𝑒𝑡 𝑗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑂𝐵
2)Exprimer le vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑂𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ a l’aide de la relation de Chasles
3)Déterminer les coordonnées du vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 ; puis donner les
coordonnées de 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ dans le repère.

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Solution
1)Exprimons les vecteurs 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑖 𝑒𝑡 𝑗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑂𝐵

𝑂𝑛 𝑎: ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝐵 𝑖 + 𝑦𝐵 𝑗
𝑂𝐴 = 𝑥𝐴 𝑖 + 𝑦𝐴 𝑗 𝑒𝑡 𝑂𝐵

2)Exprimons le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐵 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ a l’aide de la relation de Chasles ;
𝑂𝐴 𝑒𝑡 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑂 + 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑖𝑙 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑂 = −𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑂𝐵 𝑂𝐴

3)Déterminons les coordonnées du vecteur 𝐴𝐵


⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝑖 𝑒𝑡 𝑗 ; puis donnons les
coordonnées de 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ dans le repère.
AB = AO + OB = −OA + OB
=(x B i + yB j ) − ( x A i + y A j )
=(x B − x A )i + ( yB − y A ) j
Il resulte que pour tout point A et B de coordonnées respectives (x A ; y A ) et (x B ; yB ).
x −x 
Le vecteur AB à pour coordonnées AB  B A 
 yB − y A 
b) Propriété
Soient A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) 𝑒𝑡 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) deux points du plan.
𝒙𝑩 − 𝒙𝑨
On a :𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 )𝒊 + (𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 )𝒋 ;on note ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 (𝒚 − 𝒚 )
𝑩 𝑨
NB : Le vecteur nul (𝑂 ⃗ ) à pour coordonnées :𝑂 ⃗ =0𝑖+0𝑗  0(0; 0) (coordonnées de
l’origine du repère)

Exercice d’application
Dans le repère cartésien, on donne les points A(-2 ;3) ;B(1 ;-1) et C(0 ;-3).
Calculer les coordonnées des vecteurs AB; BA; AC et BC et Traduire chaque réponse
par une égalité vectorielle.

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3)Egalité de deux vecteurs


a) Activité
−1 −1
Soient 𝑢
⃗ ( ) 𝑒𝑡 𝑣 ( ) deux vecteurs du plan. Que peut-on dire de ces deux vecteurs.
3 3
Réponse
Les deux vecteurs 𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝑣 sont égaux

b) Propriété
Soient 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs tels que u = xi + y j et v = x ' i + y ' j
x  x'
u = xi + y j  u   et v = x ' i + y ' j  v  
 
y  y '
x  x'
Si u   = v   alors x = x ' et y=y'
 
y  y '
Si x = x ' et y = y ' alors u = v
Réciproquement si 𝑢 ⃗ = 𝑣 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑦′
Exemple exercice
𝐴𝐶 (26).
1)Calculer les coordonnées du points C sachant que A(-2 ;3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
2)Soient A(-3 ;1) ;B(0 ;2) et C(-1 ;-2) ;déterminer les coordonné du point D tel que
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐶

III)COORDONNEES ET OPERRATIONS
1)Coordonnées de la somme de deux vecteurs
a)Activité
Soient 𝑢 ⃗ = −2𝑖 + 3𝑗 𝑒𝑡 𝑣 = −3𝑖 − 4𝑗. Déterminer les coordonnées de 𝑤⃗⃗ = 𝑢
⃗ +𝑣
Solution
−5
⃗⃗ = (−2𝑖 + 3𝑗) + (−3𝑖 − 4𝑗 = −5𝑖 − 𝑗 ; il résulte que 𝑤
𝑤 ⃗⃗ ( )
−1
Cas général
Dans le repère cartésien (O ;𝑖 ;𝑗) du plan, on considère les vecteurs
u = xi + y j et v = x ' i + y ' j .
Déterminons les coordonnées du vecteur somme u + v
Résultat
u + v = xi + y j + x ' i + y ' j
=(x + x ')i + ( y + y ') j
 x + x' 
Il résulte que le vecteur u + v à pour coordonnées : u + v  
 y + y '
 x − x' 
On en déduit que les coordonnées de la différence u − v sont : u − v  
 y − y '
b) Règle
𝒙 𝒙′ 𝒙 + 𝒙′ 𝒙 − 𝒙′
Soient 𝒖 ⃗ ( ) .Le vecteur 𝒖
⃗ (𝒚) 𝒆𝒕 𝒗 ⃗ +𝒗
⃗ ( ⃗ −𝒗
𝒆𝒕 𝒖 ⃗ (
𝒚′ 𝒚 + 𝒚′) 𝒚 − 𝒚′)
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Exemple/Exercice
On donne les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 tel que u = −2i − 4 j et v = 3i + j. Calculons u + v et u − v
Résultat
1   −5 
u + v   et u − v  
 −3   −5 

2)Coordonnées du produit k.𝒖 ⃗ (k∈IR)


a) Activité
1
On donne 𝑢 ⃗ = 4𝑖 − 6𝑗 ;donner les coordonnées de 2𝑢
⃗ ;− 𝑢
2
⃗ 𝑒𝑡 − 𝑢

Solution
8 1 −2 −4
⃗ (
2𝑢 ) ;−2𝑢 ⃗ ( ) 𝑒𝑡 − 𝑢⃗ ( )
−12 3 6

b)Cas général
Soient 𝑣 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 un vecteur et 𝑘 un réel quelconque
Si v = xi + y j  k .v = k .( xi + y j )
 k.v = kxi + ky j
 k .x 
Le produit k .v à pour coordonnées k .v  
 k. y 
Exemple/Exercice
On donne le vecteur
 1
− 4 
u et v tel que u  2  et v   . Calculons les coordonnées des produits 2u et v
1
   −5  2
 3
IV)CONDITION DE COLINEARITE DE DEUX VECTEURS
a)Activité
𝑥 𝑥′
(O ;𝑖 ;𝑗) est un repère cartésien du plan, on considère les vecteurs 𝑢 ⃗ (𝑦) et 𝑣 ( ).
𝑦′
Donnons la condition pour que 𝑢 ⃗ et 𝑣 soient colinéaires.
Résultat
On a u et v colinéaires si u = k .v
 x
 x = k .x '  k =
x  x'  x'
u = k .v    = k .   
 
y  y '  y = k. y '  k = y

 y'
x y
k =k  =  x. y ' = x '. y  xy '− x ' y = 0
x' y'
x  x'
u   et v   sont colinéaires si xy '− x ' y = 0
 y  y '

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b) Propriété
x  x'
Etant donné deux vecteurs u   et v   .
 y  y '
⃗ et 𝑣 sont colinéaires alors xy’-x’y=0 ;
→Si 𝑢
→Réciproquement : Si xy’-x’y=0 alors les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires.

Exercices d’application
Exercice n°1
On considère les points A(4 ;-6) ; B(10 ;8) ;C(0 ;-2) et D(3 ;5)
a) Montrer que les vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires ;
b) les vecteurs 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ sont-ils colinéaires ?
Exercice n°2
Dans quel(s) les points A ; B et C sont-ils alignés ?
7 1 1 3
a) A(1 ; ) ;B(− ; ) et C(0 ; )
2 2 2 2
b) A(-2 ;-8) ;B(4 ;10) et C(2 ;5).

V)APPLICATIONS DE L’EGALITE DE DEUX VECTEURS


1)Le parallélogramme
Le parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles.
Soient A, B, C et D un parallélogramme.

Par définition ABCD est un parallélogramme si : AB = DC ou AD = BC


L’intersection des diagonales d’un parallélogramme est le centre de ce
parallélogramme.
Soit K le centre du parallélogramme ABCD. Déterminons les coordonnées du point K.
K est milieu de [AC] et milieu de [BD] alors :
x +x y + yC x + xD y + yD
xK = A C et yK = A ou xK = B et yK = B
2 2 2 2

2)La symétrie centrale


Le plan étant muni d’un repère (O ;I ;J).Soit A’(𝑥𝐴′ ; 𝑦𝐵′ ) symétrique de A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) par
rapport à I(𝑥𝐼 ; 𝑦𝐼 ). Le point I est donc le milieu du segment

𝒙𝑨′ = 𝟐𝒙𝑰 + 𝒙𝑨
On la note : S I ( A) = A '  AI = IA ' Alors {
𝒚𝑨′ = 𝟐𝒚𝑰 + 𝒚𝑨
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3)La translation de vecteur


Soit 𝑢
⃗ un représentant du vecteur 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et soit M un point quelconque du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Construisons le point M’ tel que 𝑀𝑀′=𝑢 ⃗.

On appelle translation de vecteur 𝑢


⃗ ;l’application 𝑡𝑢⃗ définie comme suit :
tu : P → P
M → M' tel que MM ' = u
On dit que le point M’ est l’image ou le translaté du point M par la translation de
vecteur 𝑢 ⃗.
On le note : tu ( M ) = M '  MM ' = u
𝑥
Soient 𝑀(𝑥𝑀 ; 𝑦𝑀 ) ; 𝑀′ (𝑥𝑀′ ; 𝑦𝑀′ ) 𝑒𝑡 𝑢
⃗ (𝑦 )
𝑥𝑀′ − 𝑥𝑀 𝑥 𝑥𝑀′ − 𝑥𝑀 = 𝑥 𝒙 = 𝒙 + 𝒙𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ (𝑦 ′ − 𝑦 ) = 𝑢 ⃗ (𝑦) ↔ {𝑦 − 𝑦 = 𝑦 ; 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: { 𝑴′
𝑀 𝑀 𝑀′ 𝑀 𝒚𝑴′ = 𝒚 + 𝒚𝑴

4)Exercice résolu
Dans un repère (o, i, j ) du plan, on considère les points A, B et C tel que :
OA = i + j ;BO = 3i − 2 j et AC = −3i − 4 j
1)Déterminer les coordonnées des points A, B et C.
2)Construire le repère ; placer les points A, B et C et le compléter au fur et à mesure
( i = j = 1)
3)Calculer les coordonnées du vecteur 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ et exprimer-le en fonction de i et j .
4)Sachant que les points E et C sont symétriques par rapport au point A et que le point
P est l’image de E par la translation du vecteur 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ .Calculer les coordonnées des
points E et P.
5)Calculer les coordonnées du point M tel que E soit le milieu du segment [MP]
6)Montrer que BMEC est un parallélogramme.

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CHAPITRE 4 : RACINE CARREE D’UN REEL POSSITIF

I)RAPPELS ET DEFINITION
1)Rappels
- Le carré d’un nombre réel est le produit de ce nombre par lui-même.
- Le carré d’un réel a se note a2 avec a2=a×a. Le carré d’un nombre réel est toujours
positif, c’est pourquoi deux nombres opposés ont le même carré.
Exemple
(-9)2= (+9)2=81
- Soit x et y deux réels positifs : Si x<y alors x2<y2

2)Définition
Pour tout réels x positif, on appel racine carrée de x, le réel positif dont le carrée est
égale à x. On note √𝒙 et on lit ‘’racine carrée de x’’
Le symbole √ s’appelle le radical et dans l’écriture √𝑥 ;on dit que x est sous la radicale.
NB : Un nombre réel positif n’a qu’une seule racine carrée.
Exemple : -9 et 9 ont le même carré qui est 81 ; cependant la racine carrée de 81
est :√81=9

3)Quelques conséquences
*Un nombre négatif n’a pas de racine carrée
*Pour tout réel x positif,√𝑥≥0 (toujours)
*Pour tous nombre réel x et y positifs ;si x=y alors x2=y2
*Pour tout réel x positif,√𝑥 2 = (√𝑥)2=𝑥
*Pour tout réel x et y positifs ;si 𝑥 2 < 𝑦 2 ↔ 𝑥 < 𝑦
*Pour tout réel x et y positifs ;si 𝑥 < 𝑦 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 2 < 𝑦 2
Exemple
√92 =9 ;√(−5)2=5

II)PROPRIETES
1)Racine carrée d’un produit
( )
2 2
Soient a et b deux nombres réels positifs. Calculons a b et a  b .Que
constate-t-on ?
Réponses
( )
2 2 2
On a a b = a  b =a  b

( )
2 2
et a  b = ab = ab

( )
2 2
On constate que a  b = a b = ab
Propriété 1 : Pour tout réel positif a et b ; on a : a  b = a  b
Exemple/Exercice : Calculons les réels :A= 2  50 et B=2 18  14  21
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2)Racine carrée d’un quotient


2 2
 a  a
Soit a et b deux réels positifs. Calculons   et   .Que constate-t-on ?
 b   b
Réponses
2 2
 a a  a
2
a a
  = et   = 2
=
 b  b  b  b b
2 2
 a  a a
On constate que   =   =
 b   b  b
a a
Propriété 2 : Pour tout réel positifs a et b (b≠0) ; on a : =
b b
Exemple/Exercice
32 1
Calculons les réels : A = et 32 
2 2

3)Somme et différence des radicaux


Propriété 3 : Pour tout réel a et b ; On a : a + b  a + b et a − b  a − b ..
Exemple/Exercice
Posons a=16 et b=9
a + b = 16 + 9 25 = 52 = 5
a + b = 16+ 9=4+3=7
On constate que 16 + 9  16 + 9
Méthode : On effectue l’addition ou (la soustraction) des radicaux que lorsqu’ils ont le
même nombre sous radical. Dans ce cas, on effectue l’addition ou la soustraction des
réels qui sont devant les radicaux et on garde le nombre sous radical.

Exemple/Exercice
Calculer les réels suivants : A = 9 11 − 5 11 ;B=3 2 + 2 et C=13 7 −15 7
NB : Lorsque les nombres qui sont sous radical sont assez-grand ;il faut d’abord les
décomposés en produit de facteurs premiers avant d’effectuer l’addition ou la
soustraction.

Exemple/Exercice
Calculer A ;B et C tel que :
A = 6 75 + 5 12-5 27 ;B=3 200 − 5 18- 32 et C=13 125 − 50 + 72 + 2 18

4)Comparaison des radicaux


Pour comparer les radicaux, il suffit de les élever au carré et comparer leurs carrés.
Exemple/exercice : Comparons les réels suivants : a)2 7 et 21 b)8 et 4 5

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Propriété :
Deux nombres réels positifs sont dans le même ordre que leurs carrés :x<y alors
√𝒙 < √𝒚

5)Calcul des quotients avec radicaux


Lorsqu’on effectue des calculs de quotient avec les radicaux, la réponse finale ne doit
jamais avoir de radical au dénominateur.
*Pour supprimer le radical au dénominateur, il faut ‘’rendre rationnel’’ le dénominateur.
5 2
1er cas : Calculons les réels A = et B=
7 3 2
a a b
Propriété : Pour tout réels a et b avec b≠0 ; on a =
b b
2 5 −3
2ème cas : Calculons le réel C =
7− 5
*Pour supprimer le radical au dénominateur, on utilise dans ce cas l’expression
conjuguée du dénominateur.
(
Calculons le produit : 7 − 5 7 + 5 )( )
(7 − 5 )(7 + 5 ) = 44 . On constate que le résultat est sans radicale. On dit que ( 7 − 5 )
à pour expression conjuguée ( 7 + 5 )
Retenons : Pour calculer le réel B, il suffit de multiplier le dénominateur et le
numérateur par l’expression conjuguée du dénominateur.
2 5 − 3 (2 5 − 3)(7 + 5 5 −1
B= = =
7− 5 (7 − 5)(7 + 5 4
Exercice d’application
Ecrire sans radical au dénominateur les expressions suivantes :
2+ 3 2− 3 5 2 3− 3 3+ 3 1
A= + ;B = et C= − +
2− 3 2+ 3 5− 3 3+ 3 3− 3 3

6)Racine carrée et valeur absolue


Soit le tableau suivant à compléter
x -5 -0,2 0 3/2 9
√𝑥 2
|𝑥|
On remarque que √𝑥 2 =|𝑥|

Propriété : Pour tout réel x ; on a √𝒙𝟐 =|𝒙|

Exercice d’application :
Soit le réel A=√3-2√5
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1)Comparer les réels √3 et 2√5 .En déduire le signe du réel A.


2)Calculer A2 et en déduire une écriture simplifier de B=√23 − 4√15

7)Résolution d’équation du type x2=k


La résolution de l’équation x2=k peut se présenter sous trois cas :
1er cas : k<0
Si k<0 alors x2=-k ; alors x n’existe pas, car le carré d’un nombre est toujours est
toujours positif.
X2=k ↔ S=φ ou { }
2ème cas : k>0
Si k est positif, l’équation x2=k admet deux solutions qui sont :−√𝑘 et √𝑘
X2=k ↔ S={−√𝒌; √𝒌}
3ème cas : k=0
Si k=0, l’équation x2=k admet une seule solution qui est zéro (0)
X2=0↔S={𝟎}

Exercice d’application
1)Résoudre dans IR l’équation suivante :x2+1=0
2)Résoudre dans IR les équations suivantes :x2-9=0 et x2-3=0
3)Résoudre dans IR les équations suivantes :x2+5=5 et 4x2-7=-7

8)Exercices résolus
Exercice 1
1)Calculer (1-√5)2 et en déduire l’écriture du réel √4 − 2√3 sous la forme x+√𝑦.
2-a) On pose a=√8 + 3√5 et b=√8 − 3√5 .Calculer a2+b2 et a.b
a) En déduire (a+b)2 ; puis a+b et par la même méthode calculer a-b

Exercice 2
1)Sachant que A=√10-3 ; E=3-√10 et F=-3-√10
a) Montrer que A+B=0.que peut-on dire de A et B ?
b) Montrer que ExF=1 ; que peut-on dire de E et F ?
2)On donne les nombres a=2√5-3 et b=2√5+3
Calculer a+b ; a-b ; a2+b2 ; a.b et (a+b)2.

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CHAPITRE 5 : EQUATIONS ET INEQUATION DANS IR

I)Equations du 1er degré à une inconnue


1)Rappels
Une équation est une égalité dans laquelle figure un réel inconnu souvent désigné par
une lettre (x ;y ;z ;t…).Résoudre une équation, c’est trouver l’ensemble des valeurs du
réel inconnu qui vérifient l’équation ou l’égalité connu.
Exemple :
-3x+7=11 ;2a-10=0 ;-5y+3=-2 .sont des équations du 1er degré à une inconnue

2)Résolution des équations du types x+a=b


On admet généralement que lorsqu’un terme d’une équation change de membre ;il
change aussi de signe :c’est la règle de transposition.
Pour trouver l’ensemble des valeurs de l’inconnue, il suffit de transposer le terme ‘’a’’.
X+a=b ↔ x=b-a
S={𝒃 − 𝒂}.

2)Résolution des équations du type ax=b


Posons ax=b
1
En multipliant les deux membres de l’égalité par ;on obtient une nouvelle égalité
𝑎
1 1
 ax = b 
a a
𝑏 𝑏
Le réel vérifie l’égalité donnée ;on écrit S={ }
𝑎 𝑎
Exemple/Exercice
Résoudre dans IR les équations suivantes :
1)x+14=5 ; 2)-5x+11=10 ;3)5y+7=-2y-4 ;4)2t-4+7t=10t-4.

3)Résolution des équations du type (ax+b)(cx+d)


Posons (ax+b)(cx+d)=0
Un produit de facteur est nul si l’un des facteurs est nul.
−b −d
(ax + b)(cx + d ) = 0  ax + b = 0 ou cx + d = 0  x = ou x =
a c
 −b − c 
S = ; 
a d 
Exemple/Exercice
Résoudre dans IR les équations suivantes : a) (20 x − 4)(6 x + 12) = 0 ; b) (3x − 5) 2 = 9 x 2
𝒂𝒙+𝒃
4)Equation du type =𝒆
𝒄𝒙+𝒅
2𝑥+3 −5𝑥+2 3 7𝑥−1 5
Résoudre dans IR les équations suivantes :𝑎) 𝑥−2
= −2 ; 𝑏) 2𝑥+3
=2 ; 𝑐) 2𝑥−3
=3
5)Autres types d’équations
3x − 1 x + 2 1
Soit à résoudre dans l’ensemble IR ; = − .
4 6 3
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Pour résoudre ces types d’équations ;il faut d’abord réduit au même dénominateur les
deux membres de l’équation.
On a PPCM(3 ;4 ;6)=12
Alors notre équation devient :
3(3x − 1) 2( x + 2) 4 3
= −  9x − 3 = 2x + 4 − 4  x =
12 12 12 7
3
S IR =  
7 

II)EXERCICES RESOLU
Résolvons dans IR les équations suivantes :
1) x + 4 = 2 ;

( x + 3) = 2x +1 ;
2
2)
3) 2 x − 1 = 3 − 3x
Solution
1)Résolvons dans IR l’équation x + 4 = 2
− x − 4 si x  −4
On a x + 4 = 
 x + 4 si x −4
*pour x  −4 on a -x-4=2  x=-6 ;
*Pour x −4 on a x+4=2  x=-2 .
SIR = −6; −2

( x + 3) = 2x +1
2
2)Résolvons dans IR l’équation

( x + 3) = 2 x + 1  x + 3 =2x + 1
2

4
*Pour x  −3 on a − x − 3 = 2 x + 1  −3 x = 4  x = −  −; −3 alors S1 = 
3
*Pour x  -3 on a x+3=2x+1  -x=-2  x=2   −3; + alors S2 = 2
S IR = S1  S2 = 2
3)Résolvons dans IR l’équation 2 x − 1 = 3 − 3x
Posons 2x-1=0 ; 3-3x=0
1
x= ; x=1
2
X -∞ 1/2 1 +∞
|2𝑥 − 1| -2x+1 2x-1 2x-1
|3 − 3𝑥| -3x+3 -3x+3 3x-3

𝟏
1er cas :x∈]-∞; ]
𝟐

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1
-2x+1=-3x+3↔x=2↔x=2∉ ]−∝; 2] ; S1=φ
1
2ème cas :x∈[ ; 1]
2
4 1 4
2x-1=-3x+ 3↔5x=4↔x=5 ∈ [2 ; 1] ;S2={5}
3ème cas : x∈[1 ;+∞[
2x-1=3x-3↔x=2∈[1 ;+∞[ S3={2}
4
SIR=S1∪S2∪S3={5 ; 2}

III)INEQUATION DU 1ER DEGRE A UNE INCONUE


1)Définition
Une inéquation est une inégalité dans laquelle figure un réel inconnu souvent désigné
par une lettre (x ;y ;z ;t…).
Résoudre une inéquation, c’est déterminé l’intervalle ou la réunion des intervalles dans
lequel(laquelle) est compris le réel.

2)Exercices résolu

a) Résolvons dans IR les inéquations suivantes : 4x+5> 3 et 2x-4<0

b) Résolvons dans IR, l’inéquation : 3x+7≤5x-11

𝟒𝒙−𝟓 𝟕𝒙+𝟑
c)Résolvons dans IR, l’inéquation : ≥
𝟓 𝟒

d)Résolvons dans IR, les inéquations suivantes :(x-2)(x+3)≤0 et (1-x)(-x+2)>0


Pour ces types d’inéquations, un tableau de signe est efficace pour étudier le signe de
chaque facteur ; puis déterminer le signe du produit des facteurs.

4𝑥 − 7 > 2𝑥 − 1
e) Résolvons dans IR, l’inéquation :{
5𝑥 − 30 < 3𝑥 − 12
Pour ces types d’inéquation, on fait une résolution séparée de chaque inéquation. La
solution du système est obtenue en faisant le l’intersection des deux intervalles
obtenus.

f) Résolvons dans IR l’inéquation :|𝑥 − 5| <2


Pour ce type d’inéquation ; on écrit l’expression en valeur absolue sans le symbole de
la valeur absolue. On résout les inéquations obtenues par intervalles et la solution de
l’inéquation est obtenue en faisant l’intersection des intervalles obtenus.

IV)RESOLUTION DE PROBLEME
1)Les étapes de résolution.
Pour résoudre un problème se ramenant à une équation du 1 er degré a une inconnue,
on procède comme suite :
a) Choisir ou désigner l’inconnue ;

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b) Faire la mise en équation du problème ;


c)Résoudre l’équation obtenu ;
d)Vérifier la solution obtenue ;
e) Expression de la solution obtenue

2)Exemple/Exercice
Exemple1
Trouver trois entiers consécutifs dont la somme est 1515.
Solution
a) Soit x le 1er entier naturel ; alors x+1 est le 2ème et le 3ème est x+3.
b) x+x+1+x+2=1515↔3x+3=1515
c)3x+3=1515↔x=504↔x+5=505 et x+2=506
d)504+505+506=1515
e) les trois entiers naturels consécutif dont la somme est 1515 sont :504 ;505 et 506.

Exemple2
Dans une classe de 3ème la moitié des élèves pratiquent le volley-ball ; le 5ème des
élèves le football ; la moitié de ceux qui pratiquent le football jouent au basketball. Le
reste, soit 10 élèves ne pratiquent aucun sport. Quel est le nombre total des élèves de
cette classe ?
Résolution
a) Soit t l’effectif total de la classe
1
b) volleyball :2t ;
1
*football :5t ;
1
*basket : 𝑡
10
*reste : 10
1 1 1
t=2t+5t+10t+10
c)Résolution de l’équation obtenue
On a PPCM (2 ;5 ;10) =10
↔10t=5t+2t+t+100↔t=50
Le nombre d’élève total de la classe est 50.

3)Exercices résolus
1)Trouver tous les nombres x, dont le carré de la différence avec 3 soit strictement
inferieur à la différence des carrés de x et de 3.
2)Il vous manque 5F pour acheter une douzaine de cahiers, mais il vous reste 25F si
vous en achetez seulement 10. Quel est le prix d’un cahier ?
3)Un cheval trottine sur une piste circulaire de 10m de rayon. Pour quels nombre
(entiers) de tours la distance parcourue est-elle comprise entre 850m et 1km ? (Pour 𝜋
prendre 3,14).

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CHAPITRE6 : LES MONOMES ET LES PLYNOMES

I)LES APPLICATONS MONOMES


1)Définition
Etant donné un nombre réel a non nul(a≠0) et n un entier naturel non nul(n≠0) ;
f: →
l’application : est une application monôme de coefficient a et de
x f ( x) = ax n
degré n
Exemple
f ( x) = 8 x3 : coefficient 8 et degré 3
g ( x) = −3x : Coefficient -3 et degré 6 Sont des applications monômes
h(x)=3:coefficient 3 et degré 0

2)Remarque
Soit le tableau suivant à compléter :
X -2 -1 0 1 √3 a
f(x)=3x2
f(x)=3x2
Pour x=-2↔f(-2)=3(-2)2=12
On remarque que x peut prendre n’importe quelle valeur numérique de IR : On dit que
x est une variable réelle et f une application monôme de la variable x : on écrit f(x)=3x2.
La variable réelle peut être désigner par une autre lettre (autre que x).
Exemple
f(t)=2t3 ;g(z)=-5z ;h(y)=4

Posons : f(x)=axn
*Si n=0↔f(x)=ax0=a ; on dit que f est une application constante.
NB : Tout nombre réel est un monôme de coefficient lui-même et de degré 0 (zéro)
*Si le coefficient a=0 alors f(x)=0xn=0 ; on dit que f est une application nulle.

II)APPLICATIONS POLYNOMES
1)Définition
Un polynôme est une somme de deux ou plusieurs monômes.
L’application :

f: →
est une application polynôme de
x f ( x) = ax n + bx n−1 + ... + px1 + a0
la variable réelle x.
Le degré d’un polynôme correspond au degré de son monôme de plus haut degré.
L’application g ( x) = 5 x 4 − 3x −2 − 4 n’est pas une application polynôme à cause de son
degré -2.
Le degré du polynôme 𝑓(𝑡) = −𝑡 7 + 5𝑡 2 + 25 est 7.
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2)Opérations sur les polynômes


a) Addition des polynômes
Soient f et g deux applications polynômes telle que :
f ( x) = 5 x3 − 3x 2 − 4 et g ( x) = −4 x3 +3x 2 -2x+1 .
Calculons f(x)+g(x).

Réponses :f(x)+g(x)=x3-2x-3
On ne peut additionner ou soustraire deux monômes que s’ils ont le même degré.
Pour additionner ou soustraire deux monômes de même degré, on fait la somme ou la
différence des coefficients et on conserve le degré commun aux deux monômes.
La somme de deux monômes de degré différent est tout simplement un polynôme.

Exemple :f(x)=-3x2 et g(x)=x+2


f(x)+g(x)=-3x2+x+2

b) Développement d’un polynôme


Calculons :𝐴 = −5𝑥 2 × 2𝑥 ; 𝐵 = 7𝑥 3 × 5𝑥 4 et 𝐶 = (−3𝑥 3 ) × (−2𝑥)
Réponses : A=-10x3 ; B=35x7 et c=6x4
Le produit de deux monômes est un monôme dont le coefficient est le produit des
coefficients et le degré est la somme des degrés (même si les monômes ont le même
degré).

Exemple/Exercice
Développons les expressions suivantes : f(x)=3x2(-2x+3) et g(x)=(2x2-3x)(7x+2)
Dans ce cas, on utilise la règle de la distributivité de la multiplication par rapport à
l’addition ou la soustraction :
a(b+c)=a.b+a.c et a(b-c)=a.b-a.c
Généralement après avoir développé un polynôme, il est nécessaire (si cela est
possible) de le réduire et de l’ordonner suivant les puissances croissantes ou
décroissantes de la variable x.

Exercice d’application
Développer, réduire et ordonner les application f et g définies par :
f(x)=-3x(5-2x) ;g(x)=(2x+1)(-x+3)+(3x-1)(-2x+3)+2x(x+1) ;h(x)=9x2+5x-(2x-1)2+4x2(-2x+1)

3)Factorisation d’un polynôme


a) Mise en facteur d’un facteur commun
Factoriser les polynômes suivants :
f(x)=(2x-3)(x+2)-x(2x-3) ;g(x)=-2x(-1+x)-x+1 ;g(x)=(3x+1)(-2x+1)+(x+1)(-3x-1)+3x2+x

b) Utilisation des identités remarquables


On rappelle: a2-b2=(a-b)(a+b) ; a2-2ab+b2=(a-b)2=(a-b)(a-b) ;a2+2ab+b2=(a+b)2=(a+b)(a+b)
Factoriser les polynômes suivants :
f(x)=9x2-16 ; g(x)=25x2-7 ;h(x)=4x2-9(2x-3)2 ;t(x)=9x2-24x+16 et k(x)=4x2+24x+36 .
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c)Factorisation partielle
Factoriser les polynômes f et g tel que f(x)=4x2-1-(1-3x)-2x(3x-1) et g(x)=-x(2x-1)-6x+3

4)Exercice résolu
Exercice1
1)Développer, réduire et ordonner les polynômes suivants :
1
f(x)=-2x(5x2-x-1)+2x2 ;g(t)=5t(t+2)-(2t-1)2+3t ;h(y)=(-y+2)(2y-4)+(3y-1)(y-1)
2)Factoriser les polynômes suivants :i(x)=4x4-16x3+16x2 ;j(t)=(2x+1)2-9(x-3)2

Exercice2
Soient les applications f et g définies par :
f(x)=(-x+1)(-2-x)+(x+2)2 et g(x)=(9-3x)(-x+3)-12x2+12x-3.
1)Développer, réduire et ordonner f(x) et g(x) suivant les puissances décroissantes de
x.
2-a) Montrer que (9-3x)(-x+3)=3(3-x)2
b) Montrer que -12x2+12x-3=3(2x-1)2
3)Factoriser f(x) et g(x)
4)Résoudre dans IR les équations f(x)=2 et f(x)=g(x).

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CHAPITRES 7 : LES FONCTIONS RATIONNELLES

1)Activité
q: →
Soit l’application q définie par : x+3
x q( x) =
x −1
Compléter le tableau suivant :
X -2 -1 0 1 √2 1 2
2
q(x)

Solution
Compléter le tableau suivant :
x -2 -1 0 1 √2 1 2
2
q(x) 𝟏 −𝟏 −3 Non définie 𝟒√𝟐 + 𝟓 −7 𝟓

𝟑

On constate que le réel 1 n’a pas d’image par la fonction q. La fonction q n’a de sens
que si x≠1 ; C’est-à-dire x-1≠0. On dit alors que q est une fonction rationnelle.

2)Définition
On appelle fonction rationnelle toute fonction dont l’expression est le rapport
(quotient) de deux polynômes.
f ( x)
Si f et g sont deux polynômes, l’application q tel que q ( x) = avec (𝑔(𝑥) ≠ 0)est
g ( x)
une fonction rationnelle.

3)Domaine ou ensemble de définition d’une fonction rationnelle


Le domaine de définition d’une fonction rationnelle est l’ensemble des réels pour
lesquels la fonction est définie ; ainsi donc une fonction rationnelle n’a de sens que si
le dénominateur est différent de zéro (0).
Dans l’activité précédente, la fonction q n’a de sens que si x-1≠0, c’est-à-dire x≠1.
L’ensemble de définition de la fonction rationnelle q est l’ensemble IR privé du réel 1.
On note : Dq = − 1 = −;1 1; + .

Exercice d’application
2x − 3
Soit la fonction rationnelle défini par h( x) =
(− x + 2)( x + 4)
2
1)Calculer, si possible les images par h les réels -4 ;0 :3 et 2
2)En déduire le domaine de définition Dh de la fonction rationnelle h.

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4)Simplification d’une fonction rationnelle


Pour simplifier une fonction rationnelle, il faut :
●Factoriser le numérateur et/ou le dénominateur si cela est nécessaire ;
●Préciser toujours le domaine de définition de la fonction à simplifier ;car une fonction
rationnelle n’est simplifiable que sur son domaine de définition
●Simplifier les facteurs communs au numérateur et au dénominateur.

Exercice d’application
2( x + 3) + x 2 − 9
Soit la fonction rationnelle q définie par q( x) =
x2 + 6 x + 9
1)Déterminer le domaine de définition de q
2)Simplifier la fonction rationnelle q(x)

5)Images et antécédents
Soient f et q applications définies par :f(x)=(2x-1)(-x+3) et g(x)=4x2-5
1)calculer les images de -1 ;0 et 3 par f
2)Déterminer les antécédents de -5 et 0 par g

6)Exercice résolu
f et g sont deux applications polynômes définies de IR vers IR par :
f(x)=9x2-(x-2)2 et g(x)=(9x2-6x+1)-(x-1)(1-3x)
1)Développer, réduire et ordonner f(x) et g(x)
2)Factoriser f(x) et g(x)
1
3)Montrer que le réel à pour image 2√2 par f.
√2
4)Déterminer les antécédents de 2 par g.
(4 x + 4)(2 x − 1)
5)Soit q la fonction rationnelle définie par : q ( x) =
2(3 x − 1)(2 x − 1)
a) Déterminer l’ensemble de définition E de q.
b) Simplifier q(x) sur E.
1
c)Calculer q ( ) (rendre rationnelle le dénominateur)
2
2
d)Résoudre dans E les équations suivantes : q ( x) = et q( x) = 6
3
e) Résoudre dans E l’inéquation q ( x )  0

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CHAPITRES 8 : RAPPORT DE PROJECTION

I)RAPPORT DE PROJECTION SUIVANT LA DIRECTION D’UNE DROITE


1)Activité
Soient (D) et (D’) deux droites sécantes en O et (∆) une droite qui n’est ni parallèle a (D)
ni a (D’).
1)Placer les points A ; B et M sur la droite (D) tel que : OA=2 ; OB=4 et OM=5
2)Construire les points A’ ; B’ et M’ les projetés respectifs des points A ;B et C sur la
droite (D’) parallèlement a (∆)
3)Mesurer les longueurs OA’ ; OB’ ; OC’ et calculer les rapports suivants :
OM ' OA ' OB ' A'B '
; ; et
OM OA OB AB
Quel constat fait vous ?
Résolution
1)Voir figure
2)Voir figure

3)Mesurer et calculer les différents rapports


Après les différents calculs ; On constate que les rapports sont sensiblement égaux.

2)Définition
Le nombre constant k de ces rapports est appelé rapport de projection de la droite (D)
sur la droite (D’) parallèlement à la droite (∆). On peut alors écrire :
OM ' OA ' OB ' A' B '
k= = = = .
OM OA OB AB

3)Procéder de détermination de k
De façon pratique, pour calculer les rapports de projections des points d’une une
droite (D) sur une autre droite (D’) parallèlement à une droite (∆) ; on détermine les
projetés respectifs des points de la droite (D) sur la droite (D’) parallèlement à la
droite (∆).
Par exemple, si on a deux points A et B de la droite (D), leurs projetés respectifs
sur la droite (D’) parallèlement à la droite (∆) sont A’ et B’ ; On écrit : p(A)=A’ et p(B)=B’.
Le rapport de projection k de la droite (D) sur la droite (D’) parallèlement a la
droite (∆) s’écrit :

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A ' B ' distance des images(projections)


k= =
AB distance des points

Remarque
Le rapport de projection de la droite (D’) sur la droite (D) parallèlement a la droite (∆)
AB 1
sera note : k ' = =
A' B ' k

Exercice d’application
Construire un triangle ABC tel que AB=5cm ; BC=6cm et AC=7cm
1)Calculer le rapport de projection k de la droite (BC) sur la droite (AB) parallèlement a
la droite (AC)
2)Calculer le rapport de projection k’ de la droite (AB) sur la droite (BC) parallèlement
a la droite (AC).
Que constate-t-on ?

II)RAPPORT DE PROJECTION ORTHOGONALE


1)Définition
a) Activité
Soient (∆) et (∆’) deux droites sécantes en O. Soit A et M deux points de (∆) ; A’ et M’
leurs projeté orthogonaux sur la droite (∆’).
Mesurer les longueurs OA ; OM ; OA’ et OM’, puis calculer le rapport de projection
OA ' OM '
et
OA OM

Résolution
Construction de la figure et calcul des rapports.

On constate comme précédemment que les rapports rapport sont sensiblement égaux.

b) Définition
Le nombre constant k de ces deux rapports est appelé rapport de projection
OM ' OA ' A ' M '
orthogonale de la droite (∆) sur (∆’) : on note k = = =
OM OA AM

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2)Propriété du rapport de projection orthogonal


a) Activité
Reprendre l’activité précédente. Soient A’’ et M’’ les projetés orthogonaux respectifs de
A’ et M’ sur la droite (∆). Mesurer et calculer le rapport de projection orthogonal k’ de
la droite (∆’) sur la droite (∆).
Solution

Solution
𝑂𝐴′′ 𝑂𝑀′′
Mesurons et calculons les rapports : 𝑂𝐴′ = 0,7 ; 𝑂𝑀′ = 0,7
On constate que k et k’ sont égaux.

b) Propriété
Etant donné deux droites sécantes (∆) et (∆’). Le rapport de projection orthogonal k de
(∆) sur (∆’) est égal au rapport de projection orthogonal k’ de (∆’) sur (∆) ; On a k=k’.

3)Cas particuliers
a) Cas ou les deux droites sont perpendiculaires
Si (∆) et (∆’) sont perpendiculaires, alors le rapport de projection orthogonal k de (∆)
sur (∆’) est égal a 0 (k est nul)
A' B ' 0
k= = =0
AB 2
k =0

b) Cas ou les deux droites sont parallèles


Si (∆) et (∆’) sont deux droites parallèles, alors le rapport de projection orthogonal
k de (∆) sur (∆’) sera égal à 1.

𝑨′𝑩′
𝒌= = 𝟏 𝒄𝒂𝒓 𝑨𝑩 = 𝑨′𝑩′
𝑨𝑩
𝒌=𝟏

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4)Exercices résolus
Exercice1
1)Tracer une droite (∆) puis placer les points O, A et B tels que OA=2 et OB=5. (On
prendra le cm pour unité)
2)Tracer une autre droite (∆’) perpendiculaire à (∆) passant par O.
3)Construire les points O’, A’ et B’ les projections orthogonales de O, A et B sur (∆’)
4)Calculer le rapport de projection k de AB sur (∆’).
5)Conclure en énonçant une propriété du cours.

Exercice2
Soit la figure suivante :

Ecrire en justifiant une équation


dont x est solution, puis la résoudre.

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CHAPITRE9 : LE THEOREME DE PYTHAGORE

I)RELATIONS METRIQUES DANS LE TRIANGLE RECTANGLE


A) Première relation métrique
1)Activité
1)Construisons un triangle ABC rectangle en A, puis traçons sa hauteur [AH].
2)Mesurons les longueurs des segment AB ; BH et BC ; puis calculons et comparer BA2
et BHxBC
Résolution
1)Construisons le triangle ABC rectangle en A puis construisons AH

2)Après les différentes mesures et les différents calculs, On constate que BA2=BHxBC.

2)Théorème
Soit ABC un triangle de hauteur [AH].
Si ABC est rectangle en A, alors :BA2=BHxBC (première relation métrique).

3)Démonstration du théorème
Considérons d’une part le rapport de projection orthogonal k de la droite (AB) sur la
𝐵𝐻
droite (BC), on a : p(B)=B ;p(A)=H ;alors k= .
𝐴𝐵
Considérons d’autre part le rapport de projection orthogonal k’ de la droite (BC) sur
𝐴𝐵
la droite (AB), on a : p(B)=B ;p(C)=A ;alors k’=𝐵𝐶 .
En projection orthogonale ; k=k’
𝐵𝐻 𝐵𝐴
K=k’↔ 𝐵𝐴 =𝐵𝐶 ↔BAxBA=BHxBC ; Cqfd.

B) Deuxième relation métrique


1)Activité
Considérons d’une part le rapport de projection orthogonal k de (AC) sur (BC) ; on
𝐶𝐻
a :p(C)=C ;p(A)=H ;alors k= .
𝐶𝐴
Considérons d’autre part le rapport de projection orthogonal k’ de la droite (BC) sur la
𝐴𝐶
droite (AC) ;on a :p(C)=c ;p(B)=A ;alors k’=
𝐴𝐵
D’après la propriété du rapport de projection orthogonal ; on a k=k’
𝐶𝐻 𝐶𝐴
K=k’↔ = ↔CA2=CHxBC
𝐶𝐴 𝐵𝐶
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2)Théorème
Soit ABC un triangle de hauteur AH.
Si ABC est un triangle rectangle en A, alors :CA2=CHxBC (deuxième relation métrique)

Exercices d’application
Exercice1
Enoncer les deux premières relations métriques pour :
1)Un triangle MNP rectangle en P de hauteur [PH]
2)Pour un triangle ABC rectangle en B de hauteur [BB’]
Exercice2
ABC est un triangle rectangle en A. Soit H le projeté orthogonal de A sur le segment
[BC]. On donne AC=3cm et BC=5cm.
Construire le triangle rectangle ABC puis calculer les longueurs BH et CH.

II)THEOREME DE PYTHAGORE ET SA RECIPROQUE


1)Théorème de Pythagore
a) Activité
Considérer les deux premières relations métriques :BA2=BHxBC (1) et CA2=CHxBC (2).
Exprimer BC en fonction de AB et AC.
Solution
En additionnant membre a membre les deux égalités
On a: BA2+CA2=BHxBC + CHxBC
=BC(BH+CH) ou (BH+HC)
=BHxBC
Il résulte que : AB2+AC2=BC2
Cette égalité est connue sous le nom de théorème de Pythagore (mathématicien grec
né en -570 et mourut vers -520).

b) Théorème de Pythagore
Si ABC est un triangle rectangle en A, alors : BC2=AB2+AC2.
Dans un triangle rectangle le carre de l’hypoténuse est égale à la somme des carrés
des deux autres cotes de l’angle droit.

Exercice d’application
ABC est un triangle rectangle en A. Calculer BC dans chaque cas ci-dessous :
1)AB=9cm et AC=12cm
2)AB=15cm et AC=8cm

2)Réciproque du théorème de Pythagore


a) Activité
ABC est un triangle. Calculer AB2+AC2 puis BC2 dans les deux cas ci-dessous ; en
déduire la nature du triangle ABC.

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1er cas : AB=4 ; AC=9 et BC=12


2ème cas : AB=√13 ;AC=√15 et AC=2√7

Solution
1er cas : BC2≠AB2+AC2 alors le triangle n’est pas rectangle en A.
2ème cas : AB2+AC2=BC2 alors ABC est un triangle rectangle en A.

b) Réciproque du théorème de Pythagore


Si dans un triangle BC2=AB2+AC2 alors le triangle ABC est un triangle rectangle en A.
On admettra que si BC2≠AB2+AC2 le triangle ABC n’est pas rectangle.

NB : ●Le théorème de Pythagore est utilisé pour calculer la longueur d’un côté d’un
triangle connaissant la longueur des deux autres cotés.
●La réciproque du théorème de Pythagore quant à elle est utilisée pour prouver
qu’un triangle est rectangle (nature du triangle).

III)AUTRES RELATION METRIQUES


1)Activité
Considérons la figure ci-dessous ABC est un triangle rectangle en A et AH en est la
hauteur.

1)Calculer l’aire du triangle ABC de deux manières différentes.


2)En égalisant ces deux surfaces ; établir que ABxAC=BCxAH
3)Mesurer AH ; BH et CH ; puis comparer AH2 et HBxHC.

Solution
1)Calculons l’aire du triangle ABC de deux manières différentes.
𝑨𝑩×𝑨𝑪
1ère manière :ABC étant rectangle en A alors : S1= 𝟐
.
𝑩𝑪×𝑨𝑯
2ème manière :ABC rectangle en A et AH la hauteur, alors : S2= 𝟐
2)Etablissons que ABxAC=BCxAH
Comme les deux surfaces sont égales, alors S1=S2
𝑨𝑩×𝑨𝑪 𝑩𝑪×𝑨𝑯
= ,par conséquent : ABxAC=BCxAH (3ème relation métrique)
𝟐 𝟐
3)En mesurant AH ; BH et CH ; puis en comparant on constate que : AH2=BHxBC (4ème
relation métrique)
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2)Théorème

Si ABC est un triangle rectangle en A de


hauteur [AH],
Alors : BCxAH=ABxAC (3ème relation métrique)
AH2=BHxBC (4ème relation métrique)

3)Démonstration (4ème relation métrique)


On a BC=HB+HC↔BC2=(HB+HC)2=HB2+2HBxHC+HC2
Alors :2HBxHC=BC2-HB2-HC2 (1)
En appliquant le théorème de Pythagore aux triangles AHB et AHC rectangle en H ; on
a:
HB2=AB2-AH2 et HC2=AC2-AH2.
D’après (1) ; 2HBxHC=BC2-(AB2-AH2) -(AC2-AH2) ↔2HBxHC=BC2-AB2-AC2+AH2+AH2 or :
BC2=AB2+AC2
D’où :2. HBxHC=2.AH2↔HBxHC=AH2.cqfd

IV)APPLICATION DU THEOREME DE PYTHAGORE


1)La longueur de la diagonale d’un carré
Soit ABCD un carré de côté a

Considérons le triangle ABC rectangle en B, d’après le théorème de Pythagore :


On a :AC2=AB2+BC2 ↔d2=a2+a2↔d=a√2 (Mesure de la diagonal d’un carré de côté a)

2)La hauteur d’un triangle équilatéral


Soit ABC un triangle équilatéral de cote a. Déterminons la hauteur h du triangle
équilatéral.

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Considérons le triangle ABC rectangle en C’, d’après le théorème de


Pythagore :AC2=CC’2+AC’2
𝒂 3𝑎2 𝒂√ 𝟑
Ce qui donne : a2=h2+(𝟐)2↔h2= 𝟒
alors 𝒉 = 𝟐
(hauteur d’un triangle équilatéral de
côté a)

3)Distance d’un point à une droite


Soit (D) une droite. E, F et G trois points de la droite (D). Soit M un point n’appartenant
pas à la droite (D). Existe-il un point H de la droite (D) tel que la distance MH soit la
plus petite possible ?

Pour que MH soit la plus petite distance ,il faut que H soit le projeté orthogonal de M
sur la droite (D).
Définition :On appelle distance d’un point M a une droite (D) la disdance de M a son
projete orthogonal sur la droite (D).

4)Exercices resolu
Exercice1
L’unité de longueur est le centimètre.
1)Interpréter l’égalité (2√5)2=62-42 en utilisant la réciproque du théorème de Pythagore
dans un triangle rectangle.
2)Construire un segment [MN] de longueur 2√5. Enoncer votre programme de
construction.
Exercice2
ABC est un triangle rectangle en A. Soit H le projeté orthogonal de A sur le segment
[BC].
On donne AC=3cm et BC=5cm.
1)Construire le triangle ABC
2)Calculer les longueurs BH et CH.
Exercice3
ABCD est un rectangle tel que AB=4cm et BC =3cm.
M est un point de [AB] tel que AM=1cm
N est un point de [BC] tel que BN=1cm
1)Démontrer que les droites (MD) et (MN) sont perpendiculaires.
2)La droite perpendiculaire a (DN) et passant par M coupe [DN] en H. Calculer MH.
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CHAPITRE10 : LE THEOREME DE THALES

I)LE THEOREME DE THALES RELATIF AUX TRIANGLES


1)Activité
I)Soit ABC un triangle tel que AB=6cm ; AC=5cm et BC=8cm.Soit M un point du segment
[AB] tel que AM=3cm.
1) Faire une figure
2) Construire le point N tel que les droites (NM) et (BC) soient parallèles
𝐴𝑀 𝐴𝑁 𝑀𝑁
3)Mesurer les longueurs MN et AN puis comparer les rapports : 𝐴𝐶 ; 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶
Que constate-t-on ?
II)Reprendre le triangle ABC
1)Construire le point E sur [BA) tel que AE=2cm.La parallèle à (BC) passant par E
coupe la droite AC en F.
𝐴𝐹 𝐴𝐸 𝐸𝐹
2)Mesurer les longueur AF et AE et EF ; puis comparer les rapports 𝐴𝐵 ;𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 .

Solution
I-1) Construction
2)Voir figure

3)Mesurons et comparons
𝐴𝑀 1 𝑀𝑁 1 𝐴𝑁 1
On a : = ; = ; =
𝐴𝐵 2 𝐵𝐶 2 𝐴𝐶 2
On constate que les rapports sont égaux.
I- 1) Construction

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2)Mesurons et comparons les rapports


𝐴𝐸 1 𝐴𝐹 1 𝐸𝐹 1
On a : 𝐴𝐵=3 ;𝐴𝐶 =3 et 𝐵𝐶 =3.
𝐴𝐸 𝐴𝐹 𝐸𝐹
On constate que : = =
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶

2)Definition
On dit que deux triangles forment un econfiguration de Thalès ,lorsqu’ils sont
detreminés par deux droites secantes coupées par deux droites parallèles.

3)Cas de triangles en configuration de Thalès


→Deux troites secantes coupées par deux droites parallèles forment une
configuration de Thalès.

Les droites (BC) et (EF) étant parallèles, alors les triangles ABC et AEF forme une
AB AC BC
configuration de Thalès. On peut donc écrire : = = .
AE AF EF
→Deux triangles forment une configuration de Thales, lorsqu’ils ont un sommet
commun et deux bases parallèles.

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Les droites (BC) et (EF) étant parallèles, alors les triangles ABC et AEF forment une
AE AF EF
configuration de Thalès. On peut donc écrire : = = .
AB AC BC

Exercice d’application
ABC est un triangle tel que AB=12cm ; AC=16cm et BC=20cm.
Soit M le point de [AB] tel que AM=3cm. La parallèle à la droite (BC) passant par M
coupe (AC) en N.
Calculer les longueurs AN et AM.

Correction
●La distance AN
On a : ANxAB=ABxAC alors AN=4cm
●La distance MN
On a : MNxAB=AMxBC alors MN=5cm

4)Démonstration du théorème de Thalès


Soit la figure suivante :(BC) ∕∕(EF)

→Les droites (BC) et (EF) étant parallèles, les triangles ABC et AEF forment une
configuration de Thalès.

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→Si B et E sont les projetés respectifs des points C et F sur la droite (AB)
AE AB
parallèlement a la droite (BC). On a : k = = ; cela signifie que AExAC=ABxAF (1),
AF AC
en divisant les deux membres de l’égalité (1) par le produit ABxAC, on obtient :
AE  AC AB  AF AE AF
=  =
AB  AC AB  AC AB AC
Reprenons la même figure et par F traçons la parallèle a la droite (AB), elle coupe
la droite (BC) en H.
→Les points B et H sont les projetés respectifs des points A et F sur la droite (BC)
parallèlement à la droite (AB).
→Si k’ est le rapport de projection de la droite (AC) sur (BC) parallèlement a (AB),
BH BC
alors : k ' = =
AF AC
Le quadrilatère BHFE étant un parallélogramme, alors BH=EF. Il résulte que :
EF BC
k'= =  EF  AC = BC  AF (2) .En divisant les deux membres de l’égalité (2)
AF AC
EF  AC BC  AF EF AF
par le produit ACxBC, on obtient : =  =
AC  BC AC  BC BC AC

Théorème de Thalès :
Si les triangles ABC et AEF forment forme une configuration de Thalès, alors :
AE AF EF
= =
AB AC BC

Exercice d’application
Soit la figure suivante ou ABB’ et ACC’ sont deux triangles rectangles respectivement
en B’ et C’.

1)Calculer la distance AB
2)Calculer la valeur du réel x en utilisant :
a) Le rapport de projection orthogonale de (AC) sur (AC’) ;
b) Le théorème de Thalès.
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3)Calculer les distances AC ; AC’ puis CC’.

5)Activité de construction
a) Partage d’un segment dans un rapport donné
4
Soit [AB] un segment. Construisons le point M de [AB] tel que AM= AB
7
→1er cas : construction a la règle graduée
4 𝐴𝑀 4
AM= AB↔ =
7 𝐴𝐵 7
On trace le segment [AB], on le mesure à l’aide de la règle graduée.
On divise cette mesure par 7 et on prend 4 parties.

→2ème cas : construction a la règle et au compas (méthode préconisée).


On trace un demi droit d’origine A et à l’aide du compas ; on construit sur cette demi-
droite les points E, I, J tel que AE=1cm ; AI=4cm et AJ=7cm.
Par le point I, on mène la parallèle a (BJ) ; elle coupe la droite (AB) en M.

Les droites (MI) et (BJ) étant parallèles ; les triangles AMI et ABJ forment une
configuration de Thalès.
AM AI MI AM AI AM 4
= =  =  =
AB AJ BJ AB AJ AB 7
AM 4 4 4
=  AM = AB : on dit qu’on a partagé le segment [AB] dans le rapport .
AB 7 7 7

b) Cas du trapèze
Soit ABCD un trapèze quelconque

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1
Soit E le point du segment [BC] tel que BE= BC.
4
1
La parallèle à (DC) passant par E coupe (AD) en F. Montrons que AF= AD.
4
→1ère méthode
Les points A, F et D sont les projetés respectifs des points B, E et C sur la droite (AD)
parallèlement à la droite AB. On peut alors écrire :
AF AD AF BE AF 1 1
=  =  =  AF = AD
BE BC AD BC AD 4 4
→2ème méthode
Sur la même figure, traçons la parallèle a la droite (AD) passant par le point B.
Elle coupe les droites (EF) et (CD) respectivement en G et H.
Les droites (GE) et (CH) étant parallèles, les triangles BGE et BCH forment une
BG BE GE BG BE
configuration de Thalès. Alors : = =  = .
BH BC CH BH BC
Les quadrilatères ABGF et ABHD étant des parallélogrammes ; alors BG=AF et
BH=AD.
BG BE AF 1 1
Il résulte que : =  =  AF = AD .
BH BC AD 4 4

II)RECIPROQUE DU THEOREME DE THALES


1)Activité
1)Tracer un segment [AC] de mesure 7cm et marquer le point K tel que AK=3cm ;
2)Soit B un point n’appartenant pas à la droite (AC). Construire le point H du segment
3
[AB] tel que AH=7AB.
𝐴𝐸 𝐴𝐾
3)Le point E est le symétrique de H par rapport à A. Comparer les rapports et
𝐴𝐵 𝐴𝐶
.Les triangles AEK et ABC forment-ils une configuration de Thalès ? Justifier
𝐴𝐸 𝐴𝐹
4)Le point F est le symétrique de K par rapport à A. Comparer les rapports et
𝐴𝐵 𝐴𝐶
.Les triangles AEF et ABC forment une configuration de Thalès ? Justifier.

Correction
1)Voir figure

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2)Voir figure
3)Voir figure(construction)
AE 3 AK 3 AE AK
On a : = et = ; il resulte que = . Les triangles AEK et ABC ne forment
AB 7 AC 7 AB AC
pas une configuration de Thalès ; car (EK) n’est pas parallèle (BC).

𝑨𝑬 𝑨𝑲
Remarque importante : L’égalité = ne suffit pas pour conclure sur le parallélisme
𝑨𝑩 𝑨𝑪
des droites (EK) et (BC).
4)Voir figure(construction)
𝐴𝐸 𝐴𝐹 3
On constate que les rapports = = .
𝐴𝐵 𝐴𝐶 7
Les triangles AEF et ABC forment une configuration de Thalès ; car ils sont déterminés
par deux sécantes coupes par deux droites parallèles (EF) et (BC).
2)Réciproque du théorème de Thales

ABC est un triangle. E un point de la droite (AB) et F un point de la droite (AC). Si


𝐴𝐸 𝐴𝐹
= et si les points A, B et F sont dans le même ordre que les points A, C et E ; alors
𝐴𝐵 𝐴𝐶
les droites (BC) et (EF) sont parallèles.

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NB : Le théorème de Thales est utilisé pour calculer des distances ; tandis que la
réciproque du théorème de Thalès est utilisée pour démontrer que deux droites sont
parallèles.

3)Exercice résolu
Soit ABC un triangle tel que AB=6cm ; AC=8cm et BC=10cm.
1-a) Faire une figure puis déterminer la nature tu triangle.
b) Calculer le rapport de projection de (AB) sur (AC) parallèlement à (BC).
2)Le point E est le point de [AC] tel que AE=3cm. La médiatrice de [EC] coupe [EC] en H ;[BC] en
J et [BE] en M.
a) Démontrer que les droites (JH) et (AB) sont parallèles.
b) Démontrer que le segment [HC] mesure 2,5cm
c)Calculer la valeur exacte de [JH]
d)Calculer HM.

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CHAPITRE 11 : REPERE ORTHONORME-DISTANCE DE DEUX


POINTS
I)LES REPERES ORTHONORMES
1)Définition
Soit (O ; I ; J) un repère du plan.
On dit que (O ; I ; J) est un repère orthonormé (orthonormal) ; si :
-Les droites (OI) et (OJ) sont perpendiculaires ;
-L’unité de graduation est la même sur les deux axes.

2)Représentation
Si on note : i = OI et j = OJ ;(O ;I ;J) étant un repère orthonormé du plan, il résulte que
(O; i; j ) est aussi un repère orthonormée du plan.

II)DISTANCE DE DEUX POINTS DANS LE REPERE ORTHONORME


1)Activité
1)(O ;I ;J) est un repère orthonormé d’unité (1cm).
a) Placer les points A(2 ;4) ;B(6 ;2) et C(2 ;2).
b) Calculer AC et BC
c) En considérant le triangle ABC et en appliquant le théorème de Pythagore ; calculer
AB2 et trouver la valeur exacte de AB.
2)Dans un repère orthonormé (O ;I ;J) ;placer les points A(xA ;yA) ;B(xB ;yB) et C(xc ;yC).
a) Exprimer BC2 en fonction de xA et xB ;AC2 en fonction de yA et yB
b) Calculer AB2 et en déduire AB en fonction de xA ; xB ; yA et yB.
Correction
1-a) Plaçons les points A ;B et C

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b) Calculons AC et BC
AC=│yC-yA│=│2-4│=│-2│=2
BC=│xC-xB│=│2-6│=│-4│=4
c)ABC est un triangle rectangle en C ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
AB2=22+42=4+16=20↔AB=2√5.
2)Plaçons les points A ;B et C

a) Expression de AC2 et BC2


AC=│yB-yA│↔AC2=(yB-yA)2 et BC=│xB-xA│↔BC2=(xB-xA)2
b) Déduisons AB2 et déduisons l’expression demandée
ABC est un triangle rectangle en C ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
AB2=AC2+BC2↔AB2=(yB-yA)2+(xB-xA)2 ; il résulte que AB=√(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 )2 + (𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 )2

2)Définition
Si A(xA ;yA) et B(xB ;yB) sont deux points dans un repère orthonormé (O ;I ;J) ;la distance
entre le point A et Le point B est donne par la relation :AB=√(𝒙𝑩 − 𝒙𝑨 )𝟐 + (𝒚𝑩 − 𝒚𝑨 )𝟐

Exercice d’application
Dans un repère orthonormé (O, I, J) ; on donne les points A(5 ;2) ;B(3 ;2+√3) et C(1 ;2).
Montrer que le triangle ABC est équilatéral

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III)VECTEURS ORTHOGONAUX
1)Représentation
Soient 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls tel que :𝑢
⃗ =𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣=𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ et (AB)Ʇ(AC)

2)Définition
Les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux signifient que les droites (AB) et (AC) sont
perpendiculaires.

3)Caractérisation de l’orthogonalité de deux vecteurs


a) Caractérisation
(O ;𝑖 ;𝑗) est un repère orthonormé du plan. 𝑢⃗ et 𝑣 deux vecteurs orthogonaux et non
nuls de coordonnées respective (𝑦𝑥 ) et (𝑦′
𝑥′
).Soient A et B deux points tels que le
vecteur 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ =𝑢
⃗ et 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ =𝑣.

Les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 étant orthogonaux, alors les droites (OA) et (OB) sont
perpendiculaires. Le triangle AOB est donc rectangle en O.
D’après le théorème de Pythagore :
AB2=OA2+OB2

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x
OA = u  OA   et A ( x; y )
 y
 x'
OB = v  OB   et B ( x '; y ')
 y '
AB 2 = ( xB − x A ) + ( yB − y A ) = ( x '− x ) + ( y '− y )
2 2 2 2

AB 2 = OA2 + OB 2  ( x '− x ) + ( y '− y ) = x 2 + y 2 + x '2 + y '2


2 2

 2xx '+ 2 yy ' = 0


 xx '+ yy ' = 0

b) Théorème
⃗ (𝑦𝑥 ) et 𝑣 (𝑦′
Dans un repère orthonormé (O,𝑖,𝑗).𝑢 𝑥′
) deux vecteurs non nuls :
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux, alors 
→Si 𝑢
→Si , alors 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.
NB : Dans un repère orthonormé (o ;𝑖; 𝑗) ;𝑢⃗ (𝑦𝑥 ) et 𝑣 (𝑦′
𝑥′
) étant deux vecteurs non nuls.
Si xx’+yy’≠0 ; alors 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas orthogonaux

3)Exercice résolu
Exercice1
⃗ (−2
Dans le repère orthonormé (O,𝑖,𝑗) ; on considère les vecteurs 𝑢 5)
et 𝑣(10
4)
.Les
vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 sont-ils orthogonaux ?

Exercice2
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) ; unité 1cm. On donne les points
A(-2 ;5), B(-1 ;-2) et C(3 ;0).
1)Placer les points A, B et C dans le repère (O,I,J).
2)Calculer les distance AB ; AC et BC. En déduire la nature du triangle ABC.
3)Soit D le point tel que 𝑂𝐷⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =x𝑖+𝑗 (x∈IR). Calculer la valeur de x pour que les vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐵𝐷
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ soient orthogonaux.
4)Soit (Ϲ) le cercle circonscrit au triangle ABD. Préciser les coordonnées de son
centre I et calculer sont rayon.

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CHAPITRE 12 : DROITES-EQUATIONS

I)EQUATIONS DE DROITES
a) Activité
Soit (D) une droite du plan et A un point de la droite. Soit 𝑢 ⃗ un vecteur non nul du plan.
Construisons les points B, C et G tel que 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑢
⃗ ; 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐺 ⃗ . Que constate-
2
t-on ?

On constate que les point B, C et G sont tous sur la droite D.


M étant un point quelconque du plan, s’il existe un réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ; alors M
𝐴𝑀 = 𝑘. 𝑢
est élément de la droite D.
Réciproquement : Si M∈(D), alors les point A, B et M sont alignés ; alors les vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐵
𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires. Il en est de même pour les vecteurs 𝐴𝑀 ⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑢
On dit que 𝑢 ⃗ est un vecteur directeur de la droite (D).

b) Définition
Etant donné deux points A et B d’une droite (D), On appelle vecteur directeur de (D) ;
tout vecteur 𝑢⃗ non nul, colinéaire au vecteur 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ .

Remarques
-Si A et B sont deux points d’une droite (D) ; alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 est un vecteur directeur de la
droite (D) ;
-Si 𝑢
⃗ est un vecteur directeur de la droite (D), alors tout vecteur non nul colinéaire à 𝑢

est aussi un vecteur directeur de la droite (D) ;
-Une droite du plan contient au moins deux vecteurs qui sont colinéaires.

2)Equation cartésienne d’une droite


a) Equation cartésienne d’une droite connaissant un point et un vecteur directeur
i)Activité
Soient (0, 𝑖, 𝑗) un repère orthonormé du plan et (D) une droite passant par le point
−1
A(2 ;-3) et de vecteur directeur 𝑢 ⃗ ( ).
2
ii)Solution
𝑥−2 −1
Soit M(x ;y)∈(D) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 ( colinéaire à 𝑢
⃗ ( ) .Alors (𝐷): 2𝑥 + 𝑦 − 1 = 0
𝑦 + 3) 2

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2𝑥 + 𝑦 − 1 = 0 est une équation cartésienne de la droite (D).


b) Equation cartésienne d’une droite connaissant deux points de cette droite
i)Activité
Soient (O, 𝑖; 𝑗) un repère orthonormé du plan et (D) une droite passant par les points
A(-2 ;-3) et B(-1 ;1). Déterminer une équation cartésienne de la droite (D).

ii)Solution
𝑥+2 1
Soit M(x ;y)∈(D) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 ( 𝐴𝐵 ( ).Alors (𝐷): 4𝑥 − 𝑦 + 5 = 0.
𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦 + 3) 4
4𝑥 − 𝑦 + 5 = 0 est une équation cartésienne de la droite (D).

Remarques
*D’une manière générale si (O, 𝑖 , 𝑗) est un repère orthonormé du plan ; une équation
cartésienne d’une droite (D) est sous la forme : (D) :ax+by+c=0 ou a, b et c sont des
nombres réels non tous nul.
*Pour tout réel k non nul ; k(ax+by+c=0) est aussi une équation cartésienne de la droite
(D).
*Une droite a donc une infinité d’équations ; c’est pourquoi on parlera de ≪
𝑢𝑛𝑒 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 ≫ et non de ≪ 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 ≫.

c)propriétés
Le plan est muni d’un repère (O, 𝑖 , 𝑗). Soient a et b deux réels non tous nul et c un
réel quelconque.
*L’ensemble des points M dont les coordonnées (x ;y) vérifient ax+by+c=0 est une
droite.
*ax+by+c=0 est appelée équation cartésienne de la (D) dans le repère (O, 𝑖, 𝑗).
−𝑏
*Le vecteur 𝑣 ( ) est un vecteur directeur de la droite (D).
𝑎

Exemple/Exercice
Soient (∆) et (∆’) deux droites du plan d’équation respective (∆) :4y-5x=1 et
2
(∆’) : x + y − 5 = 0. Déterminer les coordonnées de 𝑢 ⃗ et 𝑣 vecteurs directeur de (∆) et
3
(∆’).
Remarques
‘’ax+by+c=0’’ est une équation cartésienne de la droite (D) signifie que :
-Tout point M(x ;y) tel que ax+by+c est un point qui appartient à la droite (D).
-Tout point M(x ;y) tel que ax+by+c≠0 est un point qui n’appartient pas à la droite (D)

Exemple/Exercice
5
Soit la droite (D) d’équation : 3x-2y+5=0. Les points A(0 ; ) et B(1 ;-1) sont-ils éléments
2
de la droite (D) ?.

3)Forme réduite d’une équation


Soit la droite (∆) d’équation :ax+by+c=0.
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On peut transformer la forme générale d’une équation de la façon suivante :


a c
ax+by+c=0 ↔by=-ax-c↔ y = − x − (b≠ 0).
b b
𝐚 𝐜
Si on pose m=− et 𝐩 = − ;alors l’équation devient y=mx+p.
𝐛 𝐛
y=mx+p est la forme réduite d’une équation cartésienne.

Théorème
Si une droite (D) à pour équation y=mx+p alors :
1
*𝑢
⃗ ( ) est un vecteur directeur de la droite (D)
𝑚
*Le réel m est appelé pente ou coefficient directeur de la droite (D).
*Le réel p est l’ordonnée du point d’abscisse 0. On dit que

Exemple/Exercice
4
Donner la pente et le vecteur directeur des droites (D) :-x+2y-5=0 et (∆): x − 2y = −1
5

4)Construction d’une droite dans un repère


Soit à tracer dans un repère orthonormé (O, 𝑖 ; 𝑗) la droite (∆) d’équation -2x+y-3=0.
Pour tracer la droite (D) dans le repère, il suffit de trouver deux de ses et les placer
dans le repère (O, 𝑖, 𝑗).
Comment trouver ces deux points ?
On fixe (on donne) une valeur à x ou à y dans l’équation donnée ; puis on calcul
l’autre valeur (x ou y)
La première valeur étant à choisir, il faut la choisir judicieusement de telle sorte
qu’en calculer l’autre, qu’on puisse obtenir un entier ou tout au plus un nombre
décimal.
Construction à terminer.

II)Cas particuliers
1)Droites parallèles à l’axe des abscisses
Soit (O, 𝑖, 𝑗) un repère orthonormé du plan. Considérons la droite (∆) passant par
A(0 ;2) et parallèle à l’axe des abscisses.

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La relation y=2 caractérise l’ensemble des points de la droite (∆). Tout point de la droite
(∆) on pour ordonnées 2 et pour abscisse 0.
Théorème : Toute droite parallèle à l’axe des abscisses à une équation de la forme
‘’y=b’’ ou b est l’ordonnée d’un point de cette droite.
Remarques : Si b=0 alors (∆) :y=0 .La droite (∆) est confondue avec l’axe des abscisses.
L’axe des abscisses est une droite qui à pour équation ‘’y=0’’

2)Droite parallèle à l’axe des ordonnées


Soit (O, 𝑖 , 𝑗) un repère orthonormé du plan. Construisons la droite (D) passant par le
point B(2 ;0) et parallèle à l’axe des ordonnées.

La relation ≪ 𝑥 = 3 ≫
caractérise tous les points de la droite
(D) dont l’abscisse est 3 :On dit que x=3
est une équation de la droite (D).

Théorème
Toute droite parallèle à l’axe des ordonnées à une équation de la forme ‘’x=a’’ ou a est
l’abscisse d’un point de cette droite.
Remarques
*Si a=0 alors la droite (D) est confondue à l’axe des ordonnées.
*L’axe des ordonnées est une droite qui a pour équation ‘’x=0’’.
NB : Les droites parallèles à l’axe des abscisses et les droites parallèles a l’axe des
ordonnées n’ont pas de pente.

3)Droites passant par l’origine du repère


a)Activité
Soit (O, 𝑖 , 𝑗) un repère orthonormé du plan. Soit la droite (D) passant par l’origine du
repère de contenant le point C(-2 ;1). Déterminer une équation de la droite (D).
Solution
On a C(-2 ;1) et O(0 ;0) élément de la droite (D) ;alors 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ (−2) est un vecteur directeur
1
de la droite (D).
Soit M(x ;y)∈(D) tel que 𝐴𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 + 2) colinéaire à 𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ (−2).Il résulte que 𝑦 = − 1 𝑥.
𝑦−1 1 2

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b) Théorème
-Toute droite passant par l’origine du repère et distincte de l’axe des ordonnées a
1
une équation de la forme ‘’y=ax’’ ou 𝑢⃗ ( ) est un vecteur directeur de cette droite.
𝑎
-Toute droite d’équation ‘’y=ax’’ passe toujours par l’origine du repère.

III)DROITES PARALLELES-DROITES PERPENDICULAIRES


1)Droites parallèles
a) Rappels
*Si deux droites sont parallèles, alors leurs vecteurs directeurs sont colinéaires.
*Si deux droites ont leurs vecteurs directeurs colinéaires, alors elles sont parallèles.

b) Activité
Le plan est muni d’un repère (O,I,J). On donne (D) : y=2x-4 et (D’) : y=2x+1
1-a) Représenter les droit (D) et (D’) dans le repère.
b) Que dire des droites (D) et (D’) ? justifier
3)Soit la droite (∆) : y=ax+b. On suppose que (∆)//(D). Déterminer la valeur de a en
utilisant la colinéarité des vecteur directeurs.
Solution
1-a) trivial
b) On constate que les droites (D) et (D’) sont parallèles. Car ils ont le même
coefficient directeur.
1 1
3)Soient 𝑢 ⃗ ( ) 𝑒𝑡 𝑣 ( ) les vecteurs directeurs respectifs de (D) et (∆). Comme (D)//(∆)
2 𝑎
1 1
alors 𝑢⃗ ( ) 𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑣 ( ) .Il résulte que 1xa-2x1=0↔a=2.
2 𝑎

c)Propriétés
*Si deux droites (D) et (D’) ont le même coefficient directeur, alors elles sont parallèles
(1).
*Si deux droites (D) et (D’) non parallèles à l’axe des ordonnées, sont parallèles si et
seulement si elles ont la même pente ou coefficient directeur.

Exercice d’application
Exercice1
1)Les droites (D) :-2x-7y=5 et (D’) :2x+7y-1=0 sont-elles parallèles ?
2)Soient (∆) et (∆’) deux droites d’équations respectives x-y+2=0 et -x+2y=0. Les droites
(∆) et (∆) sont-elles parallèles ?

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NB : On utilisera deux méthodes différentes (les vecteurs directeurs et les coefficients


directeurs).
Exercice2
Déterminer une équation cartésienne de la droite (∆) passant par D(-1 ;2) et parallèle a
la droite (∆’) :3x-2y-5=0.
a) En utilisant les vecteurs directeurs.
b) En utilisant les pentes.
2)Droites perpendiculaires
a) Rappel
*Si deux droites sont perpendiculaires, alors leurs vecteurs directeur sont
orthogonaux.
*Si deux droites ont leurs vecteurs directeur orthogonaux alors, elles sont
perpendiculaires.

b) Activité
1
Le plan étant muni d’un repère (O, 𝑖, 𝑗) ; on donne les droites (D) :− 𝑥 + 2𝑦 − 1 = 0 et
2
(∆) :4𝑥 + 𝑦 = 3
1-a) Représenter les droites (D) et (∆) dans le repère.
b) Que peut-on dire de (D) et (∆) ?
2-a) Démontrer en utilisant les vecteurs directeurs que les droites (D) et (∆) sont
perpendiculaires.
b) Déterminer les pentes des deux droites et calculer leur produit.Conclure.
Solution
1-a) Trivial
b) On constate que les droites (D) et (∆) sont perpendiculaires.
−2 1
2-a) soient 𝑢⃗ (− 1) et 𝑣 ( ) les vecteurs directeurs respectifs des droites (D) et (∆)
2 −4
1
On a :−2 × 1 + (− ) × (−4) = −2 + 2 = 0 ;Il résulte que les droites (D) et (∆) sont
2
perpendiculaires.
1
b) Soit 𝑎 = 4 et 𝑎′ = −4 les pentes respectives des droite (D) et (∆).
1
On a 𝑎 × 𝑎′ = 4 × (−4) = −1.
On peut dire que deux droites sont perpendiculaires si le produit de leur pente est −1.

c)Propriété
Dans un repère orthonormé (O, 𝑖 , 𝑗) du plan, deux droites non parallèles aux axes,
sont perpendiculaires si et seulement si le produit de leur pente est égal à -1.
Dans un repère orthonormé, si le produit des pentes des deux droites est -1 alors ces
droites sont perpendiculaires.
Preuve
Soit (O,I,J) un repère orthonormé du plan. Soient (D) et (D’) deux droites de vecteur
1 1
directeur respectifs 𝑢⃗ ( ) 𝑒𝑡 𝑣 ( ).
𝑎 𝑎′

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(D) et (D’) perpendiculaires, alors 𝑢


⃗ et 𝑣 sont orthogonaux. Il résulte que
1 × 1 + 𝑎 × 𝑎′ = 0 ↔ 𝑎 × 𝑎′ = −1 .cqfd

NB : On admettra que si le produit des pentes des deux droites n’est pas égal à
-1, alors les deux droites ne sont pas perpendiculaires.

Exercices d’applications
Exercice1
2
1)Les droites (D) :-2x+3y-1=0 et (D’) :y= x+5 sont-elles perpendiculaires ?Justifier en
3
utilisant les vecteurs directeurs.
5
2)Les droites (D) :-2y+5y=-2 et (D’) :-y= x-10 sont-elles perpendiculaires ?Justifier en
2
utilisant les pentes des droites.
Exercice2
1)Déterminer une équation de la droite (∆) passant par le point A(-1 ;2) et
perpendiculaire à la droite (∆’) :-x-3y-2=0 en utilisant les vecteurs directeurs.
2)Déterminer une équation de la droite (D) passant par le point B(3 ;-2) et
perpendiculaire à la droite (D’) :2y+5y=-4 en utilisant les pentes.

IV)Application au triangle
1)Equation de la médiatrice d’un segment
a) Définition
La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire a ce segment en son milieu.
Soit [𝐸𝐹] un segment ;
Traçons la droite (∆) médiatrice du segment [𝐸𝐹]

b) Méthode de détermination
*Pour déterminer une équation de la médiatrice d’un segment, on calcul d’abord les
coordonnées du milieu de ce segment. Ensuite, on considère un point quelconque
M(x ;y) appartenant a la médiatrice du segment et on calcul les coordonnées du
vecteur directeur de la médiatrice. Enfin on montre que les vecteurs directeurs sont
orthogonaux.
*Soit [𝐸𝐹] un segment et I son milieu. Si la droite (D) est la médiatrice du segment
[𝐸𝐹] et M(x ;y)∈(D) ;alors ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀 est orthogonal à [𝐸𝐹].

Exemple/Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé. On donne B(-2 ;5) et C(-1 ;-3). Déterminer
une équation de la droite (D’) médiatrice du segment [BC].

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2)Equation de la médiane d’un triangle


a) Définition
La médiane d’un triangle est la droite issue d’un sommet du triangle et qui passe par
le milieu du coté opposé à cet angle.

Exemple
Soit EFG un triangle quelconque ;la droite (D) est une médiane du triangle EFG issue du
sommet F.

b) Méthode de construction
*Pour déterminer une équation de la médiane d’un triangle ; on calcul d’abord les
coordonnées du milieu du côté opposé à l’angle concerné.
*On considère ensuite un point quelconque N(x ;y) sur la médiane ;puis on calcul les
coordonnées du vecteur directeur de la médiane .
*On applique enfin la condition de colinéarité aux deux vecteurs.

Exemple/Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, 𝑖, 𝑗). On considère les points :
A(-1 ;-2) ;B(3 ;1) et C(2 ;-3).Déterminer une équation de la droite (D) médiane issue du
sommet A du triangle ABC.
Solution
Déterminons une équation de la droite (D) médiane issue du sommet A
5
Soit K milieu du segment [𝐵𝐶] .On a :K( ; −1).
2
7
𝑥+1
Soit M(x ;y)∈(D) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 ( ) 𝐴𝐾 ( 2 ).Il résulte que
𝑐𝑜𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦+2 1
7
(D) :𝑥 − 𝑦 − 6 = 0.
2

Remarque
*On appel centre de gravité d’un triangle, le point d’intersection de trois médianes de
ce triangle. On le note généralement G.
*Les coordonnées du centre de gravité d’un triangle ABC sont calculées de la manière
𝒙 +𝒙 +𝒙 𝒚 +𝒚 +𝒚
suivante :𝒙𝑮 = 𝑨 𝑩 𝑪 𝒆𝒕 𝒚𝑮 = 𝑨 𝑩 𝒄.
𝟑 𝟑
Exemple/Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, 𝑖, 𝑗). On considère les points :
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A(-1 ;-2) ;B(3 ;1) et C(2 ;-3). Calculer les coordonnées du centre de gravité G du triangle
ABC.

3)Equation de la hauteur d’un triangle


a) Définitions
*On appelle hauteur d’un triangle, la droite issue d’un sommet du triangle et qui est
perpendiculaire au coté opposé à ce côté.
*On appelle orthocentre d’un triangle, le point d’intersection des trois hauteurs du
triangle. On le note généralement H.

b) Méthode de construction
Pour déterminer une équation de la hauteur d’un triangle.
*On détermine d’abord un vecteur directeur de la hauteur ;
*On détermine ensuite un vecteur directeur du coté opposé au sommet considéré.
*enfin on applique la condition d’orthogonalité pour trouver l’équation de la droite.

Exemple/Exercice
Le plan est muni d’un repère orthonormé. On considère un triangle ABC tel que :
A(2 ;-3) , B(1 ;5) et C(3 ;-1). Déterminer une équation cartésienne de la droite (∆)
hauteur du triangle ABC issue du sommet C.
Solution
𝑥−3 −1
Soit H(x ;y)∈(∆) tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐻 ( 𝐴𝐵 ( ) .Il résulte que :
𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦 + 1) 8
(∆) :𝑥 − 8𝑦 + 11 = 0.

V)Exercices résolus

Exercice1
1-a) Tracer la droite (∆) passant par le point A(2 ;3) et de coefficient directeur -2 .
b) Donner deux points de (∆) et deux points hors de (∆).
2)Donner l’abscisse du point B de (∆) ; d’ordonnée 7.
3)L’abscisse du point C de (∆) est -11. Quelle est son ordonnée ?
4)Existe-t-il un point de (∆) dont l’abscisse est égale à l’ordonnée ? si non justifier ; si
oui préciser ses coordonnées.

Exercice2
Soit un repère orthonormal (O ;I ;J).(l’unité est le centimètre)
1)Tracer dans ce repère la droite (D) d’équation y=3x-6
9
2-a) Placer dans ce même repère les points A(6 ;3) et B(5 ;2)
b) Le symétrique K du point A par rapport au point B est-il situé sur la droite (D) ?
Justifier par le calcul
3)Trouver une équation de la droite (OB).

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CHAPITRE13 : SYSTEMES D’EQUATTIONS-SYSTEMES


D’INEQUATIONS

I)EQUATIONS ET SYSTEMES D’EQUATIONS DANS IRxIR


1)EQUATION DANS IRxIR

a) Exemple/Exercice
*Soit à résoudre l’équation -3x+5y-1=0 dans IRxIR.
Résoudre une telle équation revient à trouver tous les couples de nombre réels (x ;y)
tel que l’équation -3x+5y-1=0 soit vraie.
*Le couple (x ;y) est donc l’inconnue de l’équation -3x+5y-1=0. On dit que -3x+5y-1=0
est une équation du premier degré à une inconnue.

b) Exemple de résolution
3𝑥+1 5𝑦−1
On a −3𝑥 + 5𝑦 − 1 = 0 ↔ 𝑦 = 𝑜𝑢 𝑥 = .
5 3
3𝑥+1 5𝑦−1
Il résulte que le couple (𝑥; 5
) 𝑜𝑢 ( 3 ; 𝑦) est une solution de l’équation -3x-5y+1=0
Par l’équation -3x+5y-1=0 admet une infinité de solution ; parmi lesquelles on peut
1
citer :(0; ) ; (3; 2); (−2; −1); (8; 5) …
5

c)Résolution graphique
*Résoudre graphiquement l’équation -3x+5y-1=0 ;c’est trouver dans un repère
orthonormé (O, 𝑖 ; 𝑗) tous les couples (x ;y) dont les coordonnées vérifient l’équation.
*L’ensemble des solutions d’une telle équation est la droites (∆) d’équation -3x+5y-1=0

L’ensemble des solutions de l’équation -3x+5y-1=0 est l’ensemble des coordonnées de


la droite (∆).
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2)Système d’équation dans IRxIR


a)Exemple/Exercice
𝑥 − 𝑦 = −1 (1)
Soit à résoudre dans IRxIR les système (E) définie par (E) :{
3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0 (2)
(E) est un système d’équation du premier degré dans IRxIR.
*Résoudre le système (E) revient à trouver l’ensemble des couples (x ;y) qui sont a la
fois solution de l’équation (1) :x-y=-1 et de l’équation (2) :3x-5y+1=0.
*Si S1 est l’ensemble des solutions de l’équation (1) et S2 l’ensemble des solutions de
l’équation (2) ; alors l’ensemble des solution S du système est S=S1∩S2={(𝒙; 𝒚)}.
*Le couple (x ;y) est le point d’intersection des deux droites du système.

b)Les méthodes de résolution d’un système d’équation


i)La méthode par identification ou comparaison

+Principe
Le principe de cette méthode consiste à choisir une des inconnues (x ou y) que l’on
exprimera en fonction de l’autre inconnue (x ou y) dans chacune des deux équations.
+Exemple de résolution
𝑥 − 𝑦 + 1 = 0 (1)
Résolvons par la méthode d’identification le système (E) :{
3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0 (2)
Exprimons x en fonction de y :
5𝑦−1
Dans (1) on a :𝑥 = 𝑦 − 1 et dans (2) on a :𝑥 =
3
5𝑦−1
𝑥 =𝑥 ↔𝑦−1= ;Il résulte que 𝑦 = −1. En remplaçant y par sa valeur dans (1), on
3
trouve 𝑥 = −1 − 1 = −2. D’où SIRxIR={(−𝟐; −𝟏}

ii)La méthode par substitution


+Principe
Le principe de cette méthode consiste à exprimer x en fonction de y (ou y en fonction
de x) dans une des deux équations de votre choix et on reporte le résultat dans l’autre
équation.
+Exemple de résolution
𝑥 − 𝑦 + 1 = 0 (1)
Résolvons par la méthode de substitution le système (E) :{
3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0 (2)
Dans (1) exprimons x en fonction de y ; on obtient :𝑥 = 𝑦 − 1.
Remplaçons x par son expression dans (2) ; on obtient 3(𝑦 − 1) − 5𝑦 + 1 = 0
En résolvant on trouve 𝑦 = −1.
En replaçant y par sa valeur dans l’une des équations (1) ou (2) ;on a :𝑥 = −2. D’où
SIRxIR={(−𝟐; −𝟏)}

iii)La méthode par combinaison linéaire ou méthode par addition


+Principe
Le principe de cette méthode consiste à éliminer une des inconnues (x ou y) ;puis
l’autre inconnue (x ou y) en multipliant à chaque fois les deux membres de chaque
équation par un réel judicieusement choisi.
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+Exemple de résolution
Résolvons par la méthode de combinaison linéaire le système
−3𝑥 + 5𝑦 − 1 = 0 (1)
(E) :{
𝑥−𝑦+1=0 (2)
Eliminons 𝑥 en multipliant l’équation (1) par 1 et l’équation (2) par 3. On obtient
−3𝑥 + 5𝑦 − 1 = 0
alors :{
3𝑥 − 3𝑦 + 3 = 0
0 + 2𝑦 + 2 = 0 On trouve 𝑦 = −1
Eliminons 𝑦 en multipliant l’équation (1) par 1 et l’équation (2) par 5. On obtient alors :
−3𝑥 + 5𝑦 − 1 = 0
{ 5𝑥 − 5𝑦 + 5 = 0
2𝑥 + 0 + 4 = 0 On trouve 𝑥 = −2 SIRxIR={(−𝟐; −𝟏)}.

iv)La méthode graphique


+Principe
Cette méthode consiste à tracer dans un repère orthonormé (O, 𝑖 ; 𝑗) les deux droites
(D) et (D’) dont les équations sont celles du système donné.
Le point d’intersection des deux droites est la solution su système.
*Lorsque les deux droites (D) et (D’) sont parallèles et disjointes ; alors le système n’a
pas de solution et on note dans ce cas SIRxIR={ } ou ∅
*Lorsque les deux droites sont parallèles et confondues ; alors le système admet une
infinité s de solution tous situées sur la droite (D).

+Exemple de résolution
−3𝑥 + 5𝑦 − 1 = 0 (𝐷)
Résolvons par la méthode graphique le système (E) :{
𝑥−𝑦+1=0 (𝐷′)

Construction des droites (D) et


(D’)
Les couples (3 ;2) et (-2 ;-1) sont
éléments de (D).
Les couples (-1 ;0) et (0 ;1) sont
éléments de (D’).

La solution du système est :


SIRxIR={(−𝟐; −𝟏)}

3)Résolution de problème conduisant à un système d’équation dans IRxIR


a) Principe de résolution
*Les problèmes conduisant à un système d’équation du premier degré dans IRxIR ont
la caractéristique de présenter éventualité ; ou chaque éventualité peut être traduite
par une équation.
*Pour résoudre de façon efficace de tels problème il faut successivement :
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-Faire le choix des inconnues ;


-Faire la mise en équation ;
-Résoudre le système obtenu par la méthode de votre choix si cela n’est pas imposé
-Vérifier si la solution obtenue est solution du système ;
-Conclure

b) Exemple de résolution
i)Exemple/Exercice1
Un libraire part pour acheter des manuels scolaires chez un grossiste et on lui
propose un carton contenant 35 documents de Mathématiques et de Physique-Chimie
à 31250francs. Sachant que les documents de Mathématiques valent 1000francs et
ceux de Physique-Chimie 750francs.
Calculer le nombre de document de chaque matière contenue dans le carton.

Résolution du problème
-Choix des inconnues :
Soit x le nombre de document de Mathématiques (x∈IR);
Soit y le nombre de document de Physique-Chimie (y∈IN) ;
-Mise en équation du problème :
D’après l’énoncé :x + y =35 et 1000x +750y = 31250. On obtient le système suivant :
𝑥 + 𝑦 = 35 (1) 𝑥 + 𝑦 = 35 (1)
(E): { en simplifiant on a :(E) :{
1000𝑥 + 750𝑦 = 31250 (2) 4𝑥 + 3𝑦 = 125 (2)
-Résolution du système :
Résolvons le système par la méthode de substitution :
Exprimons y en fonction de x dans (1) ; on a : y = -x + 35 ; en remplaçant y par son
expression dans (2) ; on obtient :4x +3(-x+35) = 125 ↔x = 20
En remplaçant x par 20 dans l’équation (1), on a :20 + y = 35 ↔y = 15.
-Vérification :
20 + 15 = 35
{
1000 × 20 + 750 × 15 = 31250
-Conclusion :
Le carton contient 20 documents de Mathématiques et 15 documents de Physique-
chimie.

ii)Exemple/Exercice2
Il y a 4 ans, Jean était 6 fois plus âgé que son petit frère François. Aujourd’hui il est
deux fois plus âgé que François.
Déterminer l’âge actuel des deux frères.
Résolution du problème
Soit x l’âge de Jean et y l’âge de François.
D’après l’énoncé ;x – 4 = 6(y – 4) et x = 2y.
𝑥 − 2𝑦 = 0 (1)
On obtient donc le système suivant (E) :{
𝑥 − 6𝑦 = −20 (2)
Résolvons le système par la méthode de comparaison :
En exprimant x en fonction de y dans les deux équations, on obtient :2𝑦 = 6𝑦 − 20
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Et on trouve 𝑦 = 5
En remplaçant y par sa valeur dans l’une des équations, on a :𝑥 − 2 × 5 = 0 ↔ 𝑥 = 10
Conclusion Jean à 10 ans et François à 5 ans.

iii)Exercice
Dans une ferme, il y a 20 des lapins et des pintades. Sachant qu’il y a au total 62 pattes
et 23 tètes ; calculer le nombre de lapin et de pintades.

II)INEQUATIONS ET SYSTEMES D’INEQUATION DANS IRxIR


1)INEQUATION DANS IRxIR
a) Définition
Toute inégalité du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0 est une inéquation du premier degré dans
IRxIR. Le couple de réel (x ;y) est l’inconnu de l’inéquation.
Une inéquation admet une infinité de couple de solution.

b) Principe de résolution
Dans la pratique pour résoudre une inéquation, on progresse graphiquement.
Soit à résoudre dans IRxIR l’inéquation -2x+y-3≤0.
Pour résoudre cette inéquation, il faut :
-Tracer dans un repère orthonormé (O, 𝑖 , 𝑗) la droite (D) :−2𝑥 + 𝑦 − 3 = 0
-Cette droite divise le plan en deux demis plans.
-On choisit un couple de point dans chaque demi-plan et on vérifie si le couple est
solution de l’inéquation.
-On hachure la partie solution de l’inéquation.
Remarque
Lorsque la droite ne passe pas par l’origine du repère, il est préférable de considère le
point O(0 ;0) (origine du repère) pour faire la vérification.

c)Exemple de résolution
Résolvons dans IRxIR l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 − 3 ≤ 0.
Soit (D) :−2𝑥 + 𝑦 − 3 = 0

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Soit O(0 ;0) ;on a :−2 × 0 + 0 − 3 = −3 ≤ 0 cette inégalité est vraie.


Le demi plan contenant le point O(0 ;0) est la solution de l’inéquation −2𝑥 + 𝑦 − 3 ≤ 0.

Exercice d’application
Résoudre graphiquement dans IRxIR l’inéquation :3𝑥 − 4𝑦 + 12 < 0.

2)Systèmes d’inéquations dans IRxIR


a) Principe de résolution
Pour résoudre un système d’inéquation, il faut :
-Résoudre graphiquement chaque inéquation du système dans le même repère ;
-Lorsque les deux parties de chaque inéquation se recoupe ; la partie commune
(doublement hachurée) est la solution du système.
NB :Si les deux solution des deux inéquations ne se recoupe pas, le système n’a pas de
solution. (SIRxIR=∅)

b) Exemple de résolution
𝑥−𝑦−2≥0 (1)
Résolvons dans IRxIR le système d’inéquation suivant :{
𝑥 − 2𝑦 + 4 < 0 (2)
Posons (D) :𝑥 − 𝑦 − 2 = 0 𝑒𝑡 (𝐷′ ): 𝑥 − 2𝑦 + 4 = 0

L’ensemble des solutions du système est la partie doublement hachurée y compris (D)
et privé de (D’).
Exercice d’application
𝑥 − 3𝑦 − 4 ≥ 0
Résoudre graphiquement dans IRxIR le système :{
2𝑥 + 5𝑦 < −3

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3)Résolution de problème conduisant à un système d’inéquation dans IRxIR


a) Principe de résolution
Pour résoudre un problème conduisant à un système d’inéquation, il faut :
-Faire le choix des inconnues
-Faire la mise en équation
-Résoudre graphèmes le système obtenu
-Faire une interprétation graphique si cela est nécessaire

b) Exemple de résolution
Une usine fabrique deux produits A et B. Il faut 1h de travail pour fabriquer une tonne
du produit A et 2h pour fabriquer une tonne du produit B. L’usine travail au maximum
16h par jours. La fabrication d’une tonne de chaque produit A et B entraine
successivement une dépense de 3000 francs et 1000 francs. L’entreprise ne peut pas
consacre plus de 24000 francs par jour pour cette fabrication.
Un client commande à cette usine x tonnes du produit A et y tonnes du produit B. (x et
y tous non nuls).
1)Déterminer graphiquement l’ensemble des couples de naturels (x ;y) qui
correspondent aux commandes que l’usine peut fabriquer en une journée.
2)Déterminer l’ensemble des couples de naturels (x ;y) pour lesquels la masse totale
des produits A et B fabriquées est maximale.
Solution
-Choix des inconnues
Soit x le nombre de tonnes du produit A et y le nombre de tonnes du produit B. tel que
𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0 .
-Mise en équation
D’après l’énoncé, on a :𝑥 + 2𝑦 ≤ 16 𝑒𝑡 3000𝑥 + 1000𝑦 ≤ 24000. On a le système
𝑥 + 2𝑦 ≤ 16 (1) 𝑥 + 2𝑦 ≤ 16 (1)
suivant :{ ↔{
3000𝑥 + 1000𝑦 ≤ 24000 (2) 3𝑥 + 𝑦 ≤ 24 (2)
-Résolution graphique du problème
Soient (𝐷): 𝑥 + 2𝑦 = 16 𝑒𝑡 (𝐷′ ): 3𝑥 + 𝑦 = 24

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1)En observant le graphique, les couples de naturels (x ;y) qui correspondent aux
commandes que l’usine peut fabriquer en une journée sont :(1 ;1) ;(1 ;2) ;(1 ;3) ;(1 ;4)…….
On a au total 39 couples possible qui correspondent aux points d’intersections des
lignes en pointillées.
2)Le couple (6 ;5) est le couple pour lequel la masse totale de produit fabriqués est
maximale.
Ce qui correspond à 6 tonnes du produit A et 5 tonnes du produit Soit au total 11
tonnes.

Exercice d’application
Un groupe d’organisateur d’un tournoi de football, veut s’acheter des teeshirts et des
polos pour s’habillé le jour de la finale. Un teeshirt coute 1000 francs et un polo coute
1500 francs. Compte tenu de la répartition des rôles dans le groupe, il faut au moins 10
teeshirts et au moins 7 polos. En outre pour être subventionné par la mairie, l’achat
doit atteindre 21000 francs, mais ne dois pas dépasser 24000 francs.
Indication : Exprimer le prix de x teeshirt et de y polo.
Compte tenu de la valeur minimale et de la valeur maximale du prix, former deux inéquations.

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CHAPITRE 14 : LES ANGLES INSCRITS

I)ANGLE INSCRIT ET ANGLE AU CENTRE ASSOCIE


1)Activité
A et B sont deux points distincts d’un cercle (𝒞) de centre O. Marquer un point M
distincts de A et B. Mesurer les angles 𝐴𝑀𝐵
̂ et 𝐴𝑂𝐵̂ . Quelle remarque faites-vous ?
Solution

Quelques résultats des élèves


̂
𝐀𝐌𝐁 45° 69,5° 89° 102° 140° 158,9°
̂
𝐀𝐎𝐁 90° 139° 178° 204° 280° 317,8°
Remarque : On constate que dans tous les cas l’angle 𝐀𝐎𝐁
̂ 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞 𝐀𝐌𝐁
̂

2)Quelques définitions et rappels


En considérant les figure ci-dessus ou les points A, B et M sont trois points distincts
d’un cercle (𝒞).
-Les segments [MA] et [MB] sont appelés corde. Une corde est un segment joignant
deux points distincts d’un cercle.
-Dans un cercle le diamètre est la corde la plus longue.
-L’angle 𝐀𝐌𝐁
̂ est un angle inscrit dans le cercle (𝒞). On dit qu’un angle est inscrit
dans un cercle, si le sommet de cet angle est un point du cercle.
-L’angle 𝐀𝐌𝐁
̂ intercepte l’arc 𝐀𝐁 ̌ (respectivement le petit ou le grand arc). On
̂ ou 𝑨𝑩
dit aussi que l’arc 𝐀𝐁
̂ ou 𝑨𝑩
̌ est un arc intercepté.
-L’angle 𝐀𝐎𝐁
̂ est un angle au centre associé ; Car il intercepte le même arc 𝑨𝑩 ̂ 𝒐𝒖 𝑨𝑩 ̆
que l’angle inscrit 𝐀𝐌𝐁
̂.
-L’angle dont le sommet est le centre du cercle et qui intercepte le même arc que
l’angle inscrit est appelé angle au centre associé.

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3)Théorème de l’angle inscrit


Soit (𝒞) un cercle de centre de centre O. Si A, B et M sont trois points distincts du
cercle, alors :𝐀𝐎𝐁
̂ = 𝟐𝐀𝐌𝐁 ̂ 𝐨𝐮 𝐀𝐌𝐁̂ = 𝟏 𝐀𝐎𝐁 ̂
𝟐

Démonstration du théorème
1er cas : Le centre O du cercle est sur l’un des côtés de l’angle inscrit

Démontrons que 𝑨𝑶𝑩 ̂ = 𝟐𝑨𝑴𝑩 ̂


Il est clair que OBM est un triangle isocèle en O. Car
OM=OB. Il résulte que 𝑨𝑴𝑩
̂ = 𝑶𝑩𝑴 ̂
*Considérons le triangle MOB isocèle en O.
On a :𝑶𝑴𝑩
̂ + 𝑶𝑩𝑴 ̂ + 𝑩𝑶𝑴̂ = 𝟏𝟖𝟎°.(1)
Or 𝑂𝑀𝐵
̂ = 𝑂𝐵𝑀 ̂ = 𝐴𝑀𝐵
̂
De (1) on a:𝐴𝑀𝐵
̂ + 𝐴𝑀𝐵
̂ + 𝐵𝑂𝑀̂ = 180°
̂ + 𝑩𝑶𝑴̂
↔ 𝟐𝑨𝑴𝑩 = 𝟏𝟖𝟎° (2).
De plus 𝐴𝑂𝑀
̂ = 𝐴𝑂𝐵 ̂ + 𝐵𝑂𝑀̂
̂ ̂ = 𝟏𝟖𝟎° (𝟑)
↔ 𝑨𝑶𝑩 + 𝑩𝑶𝑴
De (2) et (3), on a: 𝟐𝑨𝑴𝑩
̂ + 𝑩𝑶𝑴 ̂= 𝟏𝟖𝟎° = 𝑨𝑶𝑩̂ + 𝑩𝑶𝑴
̂ = 𝟏𝟖𝟎° ↔ 𝑨𝑶𝑩 ̂ = 𝟐𝑨𝑴𝑩 ̂ .cqfd

2ème cas : Le centre O du cercle est à l’intérieur de l’angle inscrit

Démontrons que 𝑨𝑶𝑩 ̂ = 𝟐𝑨𝑴𝑩̂


En considérant le segment [𝑀𝑃] qui es le diamètre du
cercle (𝒞). En comparant les angles 𝑃𝑂𝐴 ̂ d’une
̂ 𝑒𝑡 𝑃𝑀𝐴
part ; les angles 𝑃𝑂𝐵 ̂ (confer 1er cas).
̂ 𝑒𝑡 𝑃𝑀𝐵
Il résulte que :𝑃𝑂𝐴
̂ = 2𝑃𝑀𝐴
̂ (1) 𝑒𝑡 𝑃𝑂𝐵 ̂ = 2𝑃𝑀𝐵̂ (2)
On a: (1) +(2)↔ 𝑃𝑂𝐴 + 𝑃𝑂𝐵 = 2𝑃𝑀𝐴 + 2𝑃𝑀𝐵
̂ ̂ ̂ ̂
̂ = 2(𝑃𝑀𝐴
↔ 𝐴𝑂𝐵 ̂ ) ; il résulte que 𝑨𝑶𝑩
̂ + 𝑃𝑀𝐵 ̂ = 𝟐𝑨𝑴𝑩̂.

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4)Application : Triangle inscrit dans un demi-cercle


a) Théorème
Si un triangle ABC est inscrit dans un cercle de diamètre [AB] ; alors ABC est un
triangle rectangle en C.

Démonstration
Soit la figure suivante ou (𝒞) est un demi-cercle de centre O et AMB un triangle inscrit
dans le demi-cercle.

Déterminons la nature du triangle AMB.


̂ est un angle inscrit interceptant l’arc
𝐴𝑀𝐵
̂ et 𝐴𝑂𝐵
𝐴𝐵 ̂ (angle plat) est un angle au
centre associé interceptant le même arc.
D’où 𝐴𝑂𝐵
̂ = 2𝐴𝑀𝐵̂ ↔ 𝐴𝑀𝐵 ̂ = 1 𝐴𝑂𝐵 ̂
2
1
̂ = × 180°
↔ 𝐴𝑀𝐵
2
̂ = 90°
↔ 𝐴𝑀𝐵
Il résulte que le triangle AMB est rectangle en M

II)ANGLES INSCRITS INTERCEPTANT LE MEME ARC


1)Activité
1)Tracer un cercle de centre O et marquer sur ce cercle A et B.
2-a) Marquer trois points distincts E, F et G sur le grand arc 𝐴𝐵
̆.
b) Mesurer les angles inscrits de sommet E, F et G. Que constate-on ?
Solution
1)Construction

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2)En mesurant les angles 𝐴𝐸𝐵


̂ ; 𝐴𝐹𝐵 ̂ ; on constate que ces trois angles sont
̂ 𝑒𝑡 𝐴𝑀𝐵
tous égaux.

2) Propriété
Si deux angles interceptent le même arc alors ils ont la même mesure.

3)Exercice résolu

Soit ABC un triangle équilatéral et H le milieu de [BC].


Soit M un point du cercle circonscrit au triangle AHC tel que M=S(D)(H).
1)Démontrer que AHC est un triangle rectangle
2)Démontrer que AHM est un triangle équilatéral
3)Déterminer la mesure de 𝐻𝑀𝐶̂ et 𝐶𝐻𝑀̂ .
4)Déterminer la mesure des angles du triangle CHM.

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CHAPITRE 15 : RELATION TRIGONOMETRIQUE DANS UN


TRIANGLE RECTANGLE

I)DEFINITIONS
1)Cosinus d’un angle aigu
a) Activité
Soient deux demi-droites [𝑂𝑥) 𝑒𝑡 [𝑂𝑦). B est un point de [Ox) et A son projeté
orthogonal sur [Oy).
1)Faire une figure dans chaque cas suivant : 𝑥𝑜𝑦
̂ = 25° ; 𝑥𝑜𝑦
̂ = 40° ; 𝑥𝑜𝑦
̂ = 60°.
2)Mesurer et calculer les rapports de projection orthogonale k de (OB) sur (OA)
𝑂𝐴
(𝑘 = 𝑂𝐵). Que constate-on ?
Solution
1)Construction

2)Mesures et calcule des rapports de projection


̂
𝐴𝑂𝐵 25° 25° 40° 40° 60° 60°
𝑂𝐴 0,91 0,91 0,78 0,79 0,51 0,50
𝑘=
𝑂𝐵
0n remarque que le rapport de projection orthogonal k de OA sur OB ne dépend pas
de la position du point B sur [ox), mais plutôt de l’angle 𝐴𝑂𝐵
̂ . Plus l’angle augmente,
𝑂𝐴
plus le rapport de 𝑘 = 𝑂𝐵 diminue.
La valeur de ce rapport est appelée Cosinus de l’angle 𝑨𝑶𝑩 ̂ . Par exemple si 𝐴𝑂𝐵
̂=
25° alors cos(𝐴𝑂𝐵 ) = 0,9.
̂

b) Définition
AOB est un triangle rectangle en A.
̂ le réel 𝑶𝑨.
On appelle Cosinus de l’angle 𝑨𝑶𝑩
𝑶𝑩

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̂ ) = 𝑶𝑨 = 𝑪𝒐𝒕é 𝒂𝒅𝒋𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕
On note 𝑪𝒐𝒔(𝑨𝑶𝑩
𝑶𝑩 𝑯𝒚𝒑𝒐𝒕é𝒏𝒖𝒔𝒆

c)Valeurs remarquables
Si 𝑨𝑶𝑩
̂ = 𝟎° 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑶𝑨 = 𝑶𝑩 ; 𝒊𝒍 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝐜𝐨𝐬(𝟎°) = 𝟎
Sin𝑨𝑶𝑩
̂ = 𝟗𝟎° 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑶𝑨 = 𝟎 ; 𝒊𝒍 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑪𝒐𝒔(𝟗𝟎°) = 𝟎

Exercice d’application
EFG est triangle rectangle en G, tel que EF=10 et GF=4. Calculer le cosinus de l’angle F
et donner à l’aide de la table trigonométrique un encadrement de l’angle 𝐸𝐹𝐺
̂ à 1 degré
près.

2)Sinus d’un angle aigu


a) Activité
Reprendre l’activité sur le Cosinus et calculer le rapport de projection orthogonal k’ de
𝐴𝐵
(OB) sur (AB) dans chaque cas (𝑘 ′ = ). Que remarque-t-on ?
𝑂𝐵
Solution

̂
𝐴𝑂𝐵 25° 25° 40° 40° 60° 60°
𝐴𝐵 0,42 0,44 0,65 0,64 0,87 0,86
𝑘′ =
𝑂𝐵
On remarque que le rapport k’ ne dépend toujours pas de la position de B sur [ox) ;
mais de l’angle 𝐴𝑂𝐵
̂ . De plus on constate que plus 𝐴𝑂𝐵
̂ augmente, plus le rapport
𝐴𝐵
𝑘′ = augmente. Ce rapport est appelé Sinus de l’angle 𝑨𝑶𝑩
̂.
𝑂𝐵
Si 𝐴𝑂𝐵 = 40° , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝑖𝑛(𝐴𝑂𝐵 ) = 𝑆𝑖𝑛(40°) = 0,64
̂ ̂

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b) Définition
ABO est un triangle rectangle en A.
̂ le réel 𝐴𝐵.
On appelle Sinus de l’angle 𝑨𝑶𝑩
𝑂𝐵
𝑨𝑩 𝑪𝒐𝒕é 𝒐𝒑𝒑𝒐𝒔é
On le note 𝑺𝒊𝒏(𝑨𝑶𝑩
̂) = =
𝑶𝑩 𝑯𝒚𝒑𝒐𝒕𝒉é𝒏𝒖𝒔𝒆

c) Valeurs remarquables
Si 𝑨𝑶𝑩
̂ = 𝟎° ; 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑨𝑩 = 𝟎 ; 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑺𝒊𝒏(𝟎°) = 𝟎
Si 𝑨𝑶𝑩
̂ = 𝟗𝟎° , 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑨𝑩 = 𝑶𝑩 ; 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑺𝒊𝒏(𝟗𝟎°) = 𝟏

Remarque fondamentale
Dans un triangle rectangle le Sinus de l’un des angles aigus est égal au Cosinus de
l’autre angle aigu (car les deux angles aigus sont complémentaires)
Il résulte que sin(30°)=cos(60°) ;cos(45°)=sin(45°) ;sin(50°)=cos(40°)

Exercices d’applications
Exercice1
ABC est un triangle rectangle en A tel que AB=3 et BC=5.
1)Calculer sin(𝐶̂ ) et sin(𝐵̂).
2)En utilisant la table trigonométrique donner une valeur approchée de l’angle 𝐶̂ par
excès et une valeur approchée de l’angle 𝐵̂ par défaut.

Exercice2
3
EFG est un triangle rectangle en F. Sachant que EG=3√3 et sin(𝐺̂ )=√ .Calculer EF.
3

3)Tangente d’un angle aigu


a) Activité
Reprendre encore l’activité précédente.
Mesurer et calculer le rapport de projection k’’ de (OA) sur (AB) parallèlement à (OB)
𝐴𝐵
(𝑘 ′′ = ) dans chacun des cas.
𝑂𝐴
Que remarque-t-on ?
Solution

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̂
𝐴𝐵𝑂 25° 25° 40° 40° 60° 60°
𝐴𝐵 0,47 0,45 0,82 0,84 1,72 1,74
𝑘 ′′ =
𝑂𝐴
On remarque le rapport k’’ ne dépend pas de la position du point B ; mais de l’angle
̂ . Ce réel 𝒌′′ = 𝑨𝑩 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é 𝒕𝒂𝒏𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝑨𝑶𝑩
𝐴𝑂𝐵 ̂.
𝑶𝑨

b) Définition

ABO est un triangle rectangle en A.


̂ ;le réel 𝑨𝑩
On appelle tangente de l’angle 𝑨𝑩𝑶
𝑶𝑨
𝑨𝑩 𝒄ô𝒕é 𝒐𝒑𝒑𝒐𝒔é
On le note tan(𝑨𝑶𝑩
̂ =
𝑶𝑨
= 𝒄ô𝒕é 𝒂𝒅𝒋𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕.

c)Valeurs remarquables
Si 𝐴𝑂𝐵
̂ = 0° 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴𝐵 = 0 ; 𝑑 ′ 𝑜ù tan(𝐴𝐵𝑂
̂ ) = tan(0°) = 0
Si 𝐴𝑂𝐵
̂ = 90° 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴𝑂 = 0 ∶ 𝑑𝑜𝑛𝑐 tan(90°) 𝑛′ 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑝𝑎𝑠.

Exercice d’application
1)EFG est un triangle rectangle en G tel que GE=4 et tan(𝐸̂ )=√3 .Calculer GF.
2)ABC est un triangle rectangle en A tel que AB=5 et AC=9. Déterminer un
encadrement de l’angle 𝐹𝐸𝐺
̂ à un degré près (utiliser la table trigonométrique).

II)Propriétés
1)Relation entre sinus, cosinus et tangente d’un angle aigu
a) Activité
Soit ABC un triangle rectangle en C tel que AB=c ;BC=a et AC=b.
sin (𝐴̂)
Exprimer sin(𝐴̂) ;cos(𝐴̂) et tan(𝐴̂) ;puis calculer en fonction de a, b et c.
cos (𝐴̂)
Que constate-t-on ?
Solution
𝑎 𝑏 𝑏
On a :sin(𝐴̂)= ;cos(𝐴̂) = ; tan(𝐴̂) =
𝑐 𝑎 𝑐

̂
sin (𝐴)
Calculons ̂
cos (𝐴)
𝑎
𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑎
On a = 𝑐
𝑏 =
𝑐𝑜𝑠𝐴̂ 𝑏
𝑎
𝑠𝑖𝑛𝐴 ̂
On constate que tan𝐴̂ = 𝑐𝑜𝑠𝐴̂

b) Propriété
𝑠𝑖𝑛𝐴̂
Pour tout angle 𝐴̂, tel que cos(𝐴̂)≠0, tan𝐴̂ =
𝐶𝑂𝑆𝐴̂
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2)Relation fondamentale de la trigonométrie


Considérons le triangle ABC rectangle en C ci-dessus :
𝐵𝐶 𝐵𝐶 2 𝐴𝐶 𝐴𝐶 2
On a sin𝐴̂= ↔sin2𝐴̂ =
𝐴𝐵 𝐴𝐵2
(1) et cos𝐴̂ = ↔ 𝑐𝑜𝑠 2 𝐴̂ =
𝐴𝐵 𝐴𝐵2
(2)
𝐵𝐶 2 𝐴𝐶 2 𝐵𝐶 2 +𝐴𝐶 2
(1)+ (2) ↔ cos 𝐴̂ + sin 𝐴̂ = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐵2 ↔ cos 𝐴̂ + sin 𝐴̂ =
2 2 2 2
𝐴𝐵2
Or ABC est un triangle rectangle en C, d’après le théorème de Pythagore BC2 +AC2 =AB2
𝐴𝐵2
Il résulte que cos2𝐴̂ + sin2𝐴̂ = 2 = 1
𝐴𝐵
Conclusion
Pour tout angle aigu 𝐴̂ ,on a cos2𝑨
̂ + sin2𝑨
̂=𝟏
De cette relation ;on déduit les relation suivantes :
̂ = 𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝑨
𝒔𝒊𝒏𝟐 𝑨 ̂ 𝒆𝒕 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝑨̂ = 𝟏 − 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝑨
̂

Exercice d’application
3
1)Sachant que sin𝑎̂ = ; calculer cos𝒂 ̂ 𝑒𝑡 𝒕𝒂𝒏𝒂
̂
4
2)Sachant que sin𝑏=0,8 ; calculer cos𝑏 et donner un encadrement de l’angle 𝑏̂ à un
̂ ̂
degré près à l’aide de la table trigonométrique.

3)Tableau récapitulatif
𝐴̂ 0° 30° 45° 60° 90°
sin𝐴
̂ 0 1 √2 √3 1
2 2 2
cos𝐴̂ 1 √3 √2 1 0
2 2 2
tan𝐴̂ 0 1 1 √3 Non définie
√3

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CHAPITRE 16 : APPLICATIONS LINEAIRES-APPLICATIONS


AFFINES

I)APPLICATION LINEAIRE
1)Exemples
a) Activité 1
Soit f l’application de IR vers IR par :𝑓 : 𝐼𝑅 → 𝐼𝑅
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = −3𝑥
1
1)Calculer 𝑓(−1) ; 𝑓(0); 𝑓 ( ) ; 𝑓(5).
2
2)Calculer 𝑥 sachant que 𝑓(𝑥) = −5 ; 𝑓(𝑥) = 3 ; 𝑓(𝑥) = 14

Solution
1 1 3
1)𝑓(−1) = −3 × (−1) = 3 ; 𝑓(0) = −3 × 0 = 0 ; 𝑓 (2) = −3 × 2 = − 2 ;
𝑓(5) = −3 × 5 = −15
5
2)𝑓(𝑥) = −5 ↔ −3𝑥 = −5 ↔ 𝑥 = ; 𝑓(𝑥) = 2 ↔ −3𝑥 = 3 ↔ 𝑥 = 𝑥 = −1
3
14
𝑓(𝑥) = 14 ↔ −3𝑥 = 14 ↔ 𝑥 = −
3
b) Activité 2
Un cycliste parcourt parcours 10km en 40min.
1)Sachant que la vitesse du cycliste est constante, compléter le tableau suivant :
Temps (en min) 20 40 4
Distance (en km) 30 5
𝑑
2)Calculer le rapport distance (en km) sur temps en (min) : dans chacun des cas ; que
𝑡
constate-t-on ?

Solution
1)Complétons le tableau
Temps (en min) 30 120 20 40 4
Distance (en km) 7,5 30 5 10 1
𝑑 𝑑 1
2)Apres tout calcul, on constate que le rapport est constant dans tous les cas = .
𝑡 𝑡 4
1
Il résulte que d= t
4
La distance d et le temp t étant positive, le tableau ci-dessus traduit une application de
IR+ vers IR+.
Les exemples 1 et 2 sont des exemples d’applications linéaires.

2)Définition
On appelle application linéaire de IR dans IR toute application définie par :
𝒇: 𝑰𝑹 → 𝑰𝑹
𝒙 ↦ 𝒇(𝒙) = 𝒂𝒙 (𝒂 ∈ 𝑰𝑹

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Remarques
-Une application linéaire est une application de IR dans IR est une application monôme
de degré 1 et de coefficient a
-Le réel a est appelé coefficient de l’application linéaire.

3)Représentation graphique
a) Activité
Soit l’application f définie de IR dans IR par 𝑓(𝑥) = −2𝑥.
Recopier et compléter le tableau suivant ; puis représenter graphiquement
l’application linéaire f dans un repère (o, 𝑖 ; 𝑗 ).
𝑥 -2 -1 0 1
2
𝑓(𝑥) -1 -6

Solution
Recopions et complétons le tableau :
𝑥 -2 -1 0 1 1 3
2
𝑓(𝑥) 4 2 0 -1 -2 -6

Représentation graphique

Remarques
-La représentation graphique de l’application linéaire f définie par 𝑓(𝑥) = −2𝑥 est la
droite (D) d’équation 𝒚 = −𝟐𝒙
-cette droite passe par l’origine du repère et par le point 𝑴(𝟏; −𝟐)
-Le vecteur 𝒖 ⃗ ( 𝟏 ) est un vecteur directeur de cette droite.
−𝟐

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-Le tableau ci-dessus est un tableau de proportionnalité dont le coefficient de


proportionnalité -2 ; c’est-à-dire pente de la droite.

b) Théorème
La représentation graphique de l’application linéaire :𝒇 : 𝑰𝑹 ⟶ 𝑰𝑹
𝒙 ↦ 𝒂𝒙
est la droite qui passe par l’origine du repère et le point de coordonnées (1 :a). Le
𝟏
vecteur 𝒖⃗ ( ) est un vecteur directeur de cette droite.
𝒂

Exercices d’applications
Exercice1
Soit g l’application linéaire définie de IR vers IR tel que 𝑔(−2) = 3. Représenter
graphiquement g dans un repère orthonormé (o, 𝑖 ; 𝑗) en justifiant la construction.

Exercice2
Une application linéaire h est telle que ℎ(√2) = 3√2. Calculer ℎ(−1 + √2)

4)Propriétés
a) Image de la somme de deux réels
i)Activité
Soit h l’application linéaire définie de IR vers IR par ℎ(𝑥) = −4𝑥. On donne 𝑥1 = −2
𝑒𝑡 𝑥2 = 3 . Calculer ℎ(𝑥1 ) + ℎ(𝑥2 ) 𝑒𝑡 ℎ(𝑥1 + 𝑥2 ). Que constate-on ?

Solution
On a :ℎ(𝑥1 ) + ℎ(𝑥2 ) = −4 × (−2) + (−4) × 3 = 8 − 12 = −4 ⟶ ℎ(𝑥1 ) + ℎ(𝑥2 ) = −4
et ℎ(𝑥1 + 𝑥2 ) = ℎ(−2 + 3) = ℎ(1) = −4 × 1 = −4 ⟶ ℎ(𝑥1 + 𝑥2 ) = −4
On constate que 𝒉(𝒙𝟏 + 𝒙𝟐 ) = 𝒉(𝒙𝟏 ) + 𝒉(𝒙𝟐 )

ii)Propriété 1
Si h est une application linéaire de IR vers IR et x1 , x2 deux réels ;alors :
𝒉(𝒙𝟏 + 𝒙𝟐 ) = 𝒉(𝒙𝟏 ) + 𝒉(𝒙𝟐 )

b) Image du produit de deux nombres réels


i)Activité
Soit f l’application définie de IR vers IR par 𝑓(𝑥) = 3𝑥. On donne 𝑥 = −2 𝑒𝑡 𝑘 = 3.
Calculer 𝑓(𝑘. 𝑥) 𝑒𝑡 𝑘. 𝑓(𝑥). Que constate-on ?
Solution
On a :𝑓(𝑘. 𝑥) = 𝑓(−2 × 3) = 𝑓(−6) = 3 × (−6) = −18 → 𝑓(𝑘. 𝑥) = −18
et 𝑘. 𝑓(𝑥) = 3 × 𝑓(−2) = 3 × 3 × (−2) = 3 × (−12) = −18 → 𝑘. 𝑓(𝑥) = −18.
On constate que :𝒇(𝒌. 𝒙) = 𝒌. 𝒇(𝒙)

ii)Propriété 2
Si f est une application linéaire de IR vers IR ;x et k deux nombres réels, alors :
𝒇(𝒌. 𝒙) = 𝒌. 𝒇(𝒙)
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c)Image de zéro (0) par une application linéaire


i)Activité
3
Soient g et h deux applications définies de IR vers IR par 𝑔(𝑥) = 7𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = − 𝑥.
4
Calculer g(0) et h(0).
Solution
3
On a :𝑔(0) = 7 × 0 = 0 𝑒𝑡 ℎ(0) = − 4 × 0 = 0

ii)Propriété 3
Pour toute application linéaire f définie de IR vers IR ; on a :𝒇(𝟎) = 𝟎

Exercice d’application
Une application f est telle que f(4)=3. Calculer f(8) de trois (3) façons différentes :
1)En déterminant l’application f ;
2)En utilisant la propriété 1 ;
3)En utilisant la propriété 3.

II)APPLICATION AFFINE
1)Exemples
a) Activité 1
Dans son taxi VIP, Moussa a affiché ses tarifs :500 francs CFA pour la prise en charge
et 50 francs par kilomètre parcouru.
1)Recopier et compléter le tableau suivant :
Nombre kilomètre parcouru (en km) 1 5 10 x
Somme à payer (en francs CFA) 900 1200
2)Exprimer la somme S à payer en fonction du nombre x de kilomètre parcouru.

Solution
1)Recopions et complétons le tableau :
Recopier et compléter le tableau suivant :
Nombre kilomètre parcouru (en km) 1 5 8 14 10 x
Somme à payer (en francs CFA) 550 750 900 1200 1000 50x+500
2)Exprimons S en fonction de x : S=50x+500f

b) Activité 2
Soit g une application définie de IR vers IR par :𝑔(𝑥) = −3𝑥 + 2 .Recopier et compléter
le tableau suivant :
X -6 1 2 √3

3 3
g(x) 11 2 -1

Solution
Recopions et complétons le tableau le tableau suivant :

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X -6 -3 1 0 1 2 √3

3 3
g(x) 20 11 3 2 -1 0 -3√3 + 2

Remarque :On dit que les applications des activités 1 et 2 sont des applications affine.
2)Définition
a et b désignent deux nombres réels donnés.
Une fonction affine ou application affine est une fonction qui, à un nombre x, associe le
nombre 𝒂𝒙 + 𝒃.
Si 𝒇 désigne cette fonction, on la note 𝑓: 𝑥 ↦ 𝒂𝒙 + 𝒃 .
On dit que 𝑎𝑥 + 𝑏 est l’image de 𝑥 et on note 𝒇(𝑥) = 𝒂𝒙 + 𝒃

3)Cas particuliers
-Pour b=0, la fonction 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏 devient 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 0, donc 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥.
Une fonction affine pour laquelle b=0 est une fonction linéaire.
-Pour a=0, la fonction 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏 devient 𝑥 ⟼ 0 × 𝑥 + 𝑏, donc 𝑥 ⟼ 𝑏.
Cette fonction, à un nombre 𝑥, associe le nombre b. Par cette fonction tous les
nombres ont la même image. On dit que cette application est une application
constante.
Une application affine pour laquelle a=0 est une application constante.

4)Proportionnalité des accroissements


Propriété : a et b désignent des nombres relatifs ;𝒇 est la fonction affine telle que
𝒇(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏.
Pour deux nombres distincts 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 , on a :
𝑓(𝑥2 ) − 𝑓(𝑥1 )
𝒇(𝑥2 ) − 𝒇(𝑥1 ) = 𝑎(𝑥2 − 𝑥1 ) 𝑜𝑢 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎 =
𝑥2 − 𝑥1
Exemple : Soit f une application affine telle que f(3)=6 et f(5)=12. Calculer a.
𝑓(5)−𝑓(3) 12−6 6
𝑎= = = = 3 ; donc a=3
5−3 2 3

5)Représentation graphique
a) Exemple/Exercice
On considère la fonction affine 𝑔: 𝑥 ⟼ 3𝑥 − 2
Sa représentation graphique dans un repère est une droite (d).
Le nombre 3 est le coefficient directeur de la droite (d) et le nombre -2 est l’ordonnée
à l’origine de la droite (d).
𝑔(0) = −2 ; donc la droite (d) passe par le point B(0 ;-2).
Pour tracer la droite (d), on peut déterminer par le calcul les coordonnées d’un
deuxième point.
Par exemple, pour x=1, on a g(1)=1. Donc la droite (D) passe par le point A(1 ;1)

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b) Théorème
La représentation graphique d’une application affine :𝑓 : 𝐼𝑅 ⟶ 𝐼𝑅
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏
est une droite qui passe par le point M(0 ;b) .

Exercices d’application
Exercice1
1
Soit h une application définie de IR vers IR par ℎ(𝑥) = − 𝑥 + 3 .
2
2
1)Calculer ℎ(−1) ; ℎ(−√2) ; ℎ(0) 𝑒𝑡 ℎ(√2 )
2)Représenter graphiquement h dans un repère orthonormé (O,𝑖 , 𝑗).

Exercice2
𝟓 𝟏
Soit g une application affine de IR vers IR telle que :g(√2)=𝟐 et g(0)=𝟐

6)Sens de variation d’une application affine


a) Activité
Soit l’application affine 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏. Considérons deux réels 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 tel
que 𝑥1 < 𝑥2 .
Calculer 𝑓(𝑥2 ) − 𝑓(𝑥1 ).

Solution
On a 𝑓(𝑥2 ) − 𝑓(𝑥1 ) = 𝑎𝑥2 + 𝑏 − (𝑎2 + 𝑏) = 𝑎(𝑥2 − 𝑥1 )
Le signe du réel 𝒂(𝑥2 − 𝑥1 ) dépend du coefficient a ; car la différence 𝑥2 − 𝑥1 > 0
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b) Théorème
L’application affine 𝑓 définie de IR vers IR par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 est :

*Croissante si 𝒂 > 𝟎. C’est-à-dire : *Décroissante si a< 0. C’est- *Constante si a=0.


Pour tous réels x1 et x2 : si x1<x2 à-dire : pour tous réels x1 et c’est-à-dire : f(x)=b
Alors f(x1)<f(x2) x2 :si x1<x2 alors f(x1)>f(x2)

Exercice d’application
Donner le sens de variation des applications suivantes :
3 1 1
𝑓(𝑥) = −√3𝑥 + 4 ; 𝑔(𝑦) = 𝑦 ; ℎ(𝑡) = 12 ; 𝑓(𝑡) = (𝜋 − 3)𝑡 + 1 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = − 𝑥 −
4 2 2
Justifier les réponses.

III)APPLICATION AFFINES PAR INTERVALLES


1)Exemple/Exercice 1
Soit l’application affine 𝑓 définie par :𝑓(𝑥) = |𝑥 + 1| + |−𝑥 + 3|.
1)Ecrire 𝑓(𝑥) sans le symbole de la valeur absolue.
2)Donner le sens de 𝑓 sur chaque intervalle. Justifier les réponses
3)Dans un repère orthonormé (o, 𝑖 , 𝑗), représenter graphiquement l’application affine 𝑓
4)Donner suivant les valeurs du paramètre 𝑘 le nombre de solution de l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑘
Solution
1)Ecrivons 𝑓 sans le symbole de la valeur absolue.
Posons 𝑥 + 1 = 0 ;−𝑥 + 3 = 0
𝑥 = −1 ;𝑥 = 3
𝑥 −∞ -1 3 +∞
|𝑥 + 1| −𝑥 − 1 𝑥+1 𝑥+1
|−𝑥 + 3| −𝑥 + 3 −𝑥 + 3 𝑥−3
𝑓(𝑥) −2𝑥 + 2 4 2𝑥 − 2
-Pour tous 𝑥 ∈ ]−∞; −1] ;𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 2 ;𝑓 est une application affine sur cet intervalle
-Pour tous 𝑥 ∈ ]−1; 3] ;𝑓(𝑥) = 4 ;𝑓 est une application affine sur cet intervalle :
-Pour tous 𝑥 ∈ [3; +∞[ ;𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 2 ;𝑓 est une application affine sur cet intervalle

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𝑓 étant une application affine sur chaque intervalle ;on dit que 𝑓 est une application
affine par intervalle.

2)Donnons le sens de variation de 𝑓.


*Sur ]−∞; −1] ;𝑓(𝑥) = −2𝑥 + 2 avec 𝑎 = −2 < 0 ; alors 𝑓 est décroissante
*Sur [−1; 3[ ; 𝑓(𝑥) = 4 avec 𝑎 = 0 ; alors 𝑓 est constante
*Sur [1, +∞[ ; 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = 2 , 𝑎lors 𝑓 est croissante.

3)Représentation graphique

4)Donnons suivant le paramètre k le nombre de solution de l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑘


-Pour 𝑘 ∈ ]−∞; 4[ ;l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑘 n’a pas de solution ;
-Pour 𝑘 = 4 ; l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑘 admet une infinité de solution ;
-Pour 𝑘 ∈ ]4; +∞[ ; l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑘 admet deux solutions.

2)Exemple/Exercice 2
−1 𝑠𝑖 𝑥 ≤ −2
Soit g l’application définie de IR dans IR par :𝑔(𝑥) = { 1 𝑠𝑖 − 2 < 𝑥 ≤ 1
2 𝑠𝑖 𝑥 > 1
1)Montrer que g est une application affine par intervalle
2)Représenter graphiquement l’application g dans un repère orthonormé (o, 𝑖 , 𝑗).

Solution
1)Montrons que g est une application affine par intervalle
-Pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; −2] ; 𝑔(𝑥) = −1 ;
-Pour tout 𝑥 ∈ ]−2; 1] ; 𝑔(𝑥) = 1 ;
-Pour tout 𝑥 ∈ ]1; +∞[ 𝑔(𝑥) = 2.
g est une application affine sur chaque intervalle ;il résulte que g est une application
affine par intervalle.

2)Représentons g dans le repère

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Conclusion
-Sur chacun des trois intervalles, l’application g est constante. C’est-à-dire g(x)=ax+b
avec a=0.
-La réunion des trois intervalles donne :]−∞; −2] ∪ [−2; 1[ ∪ [1; +∞[ =
𝐼𝑅 𝑜𝑢 ]−∞; +∞[.
-Pour traduire la faite que g est une application constante sur chacun des intervalles ;
on dit que g est une fonction en escalier sur IR.
-Représentation graphique d’une fonction affine constante est une droite parallèle à
l’axe des absides.

Exercices d’applications
Exercice1
Soit l’application affine f définie par : f(x)=│2x+1│+│-x+2│-2x-1
1)Montrer que f est une application affine par intervalle
2)Préciser le sens de variation de f sur chaque intervalle
3)Dans un repère orthonormé (O ;𝑖 ;𝑗) ; représenter graphiquement l’application affine f
4)résoudre graphiquement les équations f(x)=-5 ;f(x)=1 et f(x)=4
5)Résoudre suivant les valeurs du paramètre m, l’équation f(x)=m (donner seulement
le nombre de solution)

Exercice2
1)Montrer que les fonctions f(x)=5│2x-4│-│3-x│ et g(x)=√𝑥 2 + 2𝑥 + 1 +7√(3𝑥 − 2)2
sont des application affines par intervalles
2)Préciser le sens de variation de f et g sur chaque intervalle
3)Résoudre dans IR, l’équation f(x)=5 et l’inéquation f(x)≤ 5 .

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CHAPITRE 17 : POSITIONS RELATIVES D’UNE DROITE ET


D’UN CERCLE

I)POSITION RELATIVES D’UNE DROITE ET D’UN CERCLE


1)Activité
Soit O un point du plan et (𝒞) le cercle de centre O et de rayon r=3cm. Soit (D) une
droite du plan et H le projeté orthogonal du point O sur la droite (D)
On note d=OH la distance du point O à la droite (D).
Faire une figure dans les cas suivants :
a)d=4cm ;b)d=2cm ;c)d=3cm
Quelles remarques faites-vous dans chacun des cas ?

Solution
Construction :
a)d=OH=4cm

On remarque que (D) et (𝒞) n’ont aucun point commun.


On note (D)∩(𝒞)=∅.
On dit que la droite (D) est extérieure au cercle (𝒞).

b)d=OH=2cm
H est le seul point commun à (𝒞) et à (D). On note
(D)∩(𝒞)={𝐻}.
On dit que la droite (D) est tangente au cercle (𝒞) en H ; On
dit aussi que H est le point de tangence.

Equation cartésienne de la tangente à un cercle :


Si la droite (D) est la tangente en H au cercle (𝒞) de centre
O et de rayon r ; alors on choisit M(x ;y)∈(D). D’où une
équation de (D) est de la forme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀 ⊥ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐻 (𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ = 0)
c)d=OH=2cm

Les points A et B sont les deux points communs à (𝒞) et à (D). On


note :(D)∩(𝒞) = {𝐴; 𝐵} ;on dit que (D) est sécante à (𝒞) ou que (D)
est isocèle à (𝒞)

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NB : L’intersection de la droite (D) et du cercle (𝒞) dépend de la distance d et non du


rayon r du cercle

b) Propriétés
-Une droite (D) est dite extérieure à un cercle 𝒞) si sa distance au centre du cercle est
strictement supérieure au rayon de ce cercle. Par conséquent le cercle (𝓒) et la droite
(D) non aucun point en communs.
-Une droite (D) est dite sécante ou isocèle à un cercle (𝒞), si sa distance au centre du
cercle est inférieure au rayon du cercle. Par conséquent le cercle et la droite ont deux
points en commun.
-Une droite (D) est dite tangente à un cercle (𝒞), si sa distance au centre du cercle est
égale au rayon de ce cercle. Par conséquent le cercle et la droite ont seul point en
commun.

II)TANGENTE EN UN POINT-CONSTRUCTION
1)Unicité de la tangente

Soit (𝒞) un cercle de centre O. Le cercle


(𝒞) admet en tout point M une tangente et
Une seule : C’est la perpendiculaire en
M à la droite (OM).
La tangente à un cercle est toujours
perpendiculaire au rayon de ce cercle.

2)Méthode de construction
a)Le point A appartient au cercle
On trace le cercle (𝒞) de centre O ; on place ensuite le point A sur le cercle.
On trace ensuite le rayon OA et on utilise (la règle +l’équerre ou la règle + le compas)
pour construire la tangente (T).

Lorsque le point A est sur le cercle (𝓒) ; on a


une seule tangente (T)

b) Le point A est à l’extérieur du cercle


Construction à la règle et au compas
On trace le cercle (𝒞) de centre O ; on place le point A à l’extérieur du cercle.

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On construit ensuite le cercle (𝒞′) de diamètre [OA]. Ce cercle coupe le cercle (𝒞) en
deux points B et B’. Les droites (AB) et (AB’) sont les deux tangentes du cercle (𝒞).

Lorsque le point A est extérieur au cercle ; on a deux tangente (AB) et (AB’)

c)Le point A est à l’intérieur du cercle.

On constate que toute droite passant par le point A coupe


le cercle (𝒞) en deux points distincts. Il n’y a donc pas de
tangente (T) possible au cercle (𝒞) passant par le point A.

Exercice d’application
Dans le plan muni d’un repère (O, I, J) ; on considère les points A, B et C tel que :
𝑂𝐴 = 3𝑖 + 2𝑗 ;𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −3𝑖 − 2𝑗 et 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑖 + 3𝑗.
1)Placer les points A, B et C dans le repère (O, I, J). On complètera la figure au fur et à
mesure.
2)Quelle est la nature du triangle ABC. Justifier la réponse.
3)Soit (𝒞) le cercle circonscrit au triangle ABC. Donner les coordonnées de sont centre
I et calculer son rayon.
4)Soit (T) la tangente au cercle (𝒞) en B et (T’) la tangente au cercle (𝒞) en C.
Déterminer une équation cartésienne de (T) et de (T’).
5)Soit S le point d’intersection des droites (T) et (T’). Calculer les coordonnées de S.
6)Le point M(2 ;-3) appartient -il au cercle (𝒞) ? Justifier la réponse.
7)Soit P le point de l’arc 𝐴𝐵
̂ ne contenant pas le point C. Déterminer la mesure de
l’angle 𝐴𝐵𝐶
̂.

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CHAPITRE 18 : STATISTIQUES

I)VOCABULAIRE STATISTIQUE
1)Population
Une population statistique est l’ensemble sur lequel se fait l’étude statistique. Ce
ensemble peut être des personnes physique ; des animaux ou des objets… .
Exemple : Les élèves de 3ème du CEG de Djigouèra ; les naissances dans une maternité ;
les joueurs d’une équipe de football ; la volaille d’une basse-cour ; les types arbres
d’un foret ……

2)Individu
Un élément d’une population statistique, qu’il soit une personne physique, un animal ou
un objet est appelé individu ou unité statistique.
Exemple : L’élève TRAORE Adama est un individu ou unité statistique des élèves de la
classe de 3ème du CEG de Djigouèra.

3)Effectif d’une population


On appelle effectif d’une population statistique le nombre total d’invendu que compte
cette population.
L’effectif total d’une population est encore appelé :la taille de la population.
Exemple : La taille ou l’effectif total des élèves de 3ème est x élèves.

4)Le caractère
Un caractère statistique est une propriété que l’on étudie au sein d’une population.
Exemple : Le poids, le sexe, la taille, le moyen de déplacement, le nombre de frère et
sœurs, les notes de mathématiques sont des caractères qui peuvent être étudies dans
une population statistique.
Un caractère statistique peut être quantité ou qualitatif :
-Un caractère est dit quantitatif lorsque les valeurs du caractère sont chiffré (la note,
le poids, l’âge ….)
-Un caractère est dit qualitatif lorsque les valeurs du caractère ne sont pas chiffrées
(le sexe, la nationalité, la couleur…)

5)Fréquence d’une valeur du caractère


La fréquence d’une valeur du caractère est le rapport de l’effectif correspondant à
cette valeur du caractère sur l’effectif total de la population.
𝒍′é𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕è𝒓𝒆
𝑭𝒓é𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 =
𝒍′𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
NB : Le total des fréquences est égal 1 ou sensiblement à 1 si les fréquences sont
exprimées en décimale ou à 100 ou sensiblement égal à 100 si les fréquences sont
exprimées en pourcentage.
Exemple : Dans la classe de 3ème du CEG de Djigouèra, il y a 68 élèves dont 30 garçons
et 38 filles.
Soi f1 la fréquence des fille et f2 la fréquence des garçons :
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30 38
𝑓1 = = 0,44 𝑠𝑜𝑖𝑡 44% 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑓2 = = 0,56 𝑠𝑜𝑖𝑡 56% 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑟ç𝑜𝑛𝑠
68 68

6)Mode et classe modale


a) Le mode
Le mode d’une série statistique est la valeur du caractère ayant le plus grand effectif.

b) La classe modale
Dans le cas ou les valeurs du caractère sont regroupées en classe d’amplitude égale :
On parle de classe modale.
La classe modale est donc la classe qui à le plus grand effectif.

7)Etendue (à titre informatif)


L’étendue d’une série statistique est un nombre qui précise la dispersion des données.
C’est la différence entre la valeur la plus la plus grande et la valeur la plus petite.
Exemple : On a relevé l’âge de quelques élèves d’une école primaire ; et voici les
valeurs trouvées :5 ;10 ;12 ;6 ;12 ;10 ;9,8 ;12 ;5.
La valeur la plus grande est 12 et la valeur la plus petite est 5. On a 12-5=7
L’étendue de cette série statistique est 7.

II)DIAGRAMMES
1)Diagramme en bâton
Une enquête mené sur la matière préférée de 50 élèves d’une classe de 3ème au cours
de l’année scolaire 2020-2021 à donne les résultats suivants :
Moyen de Physique-Chimie Français Mathématiques Anglais Total
déplacement
Effectif 10 20 12 8 50
1)Définir la population étudiée et donner le mode de cette série statistique
2)Définir le caractère étudié et donner sa nature
3)Donner les valeurs du caractère
4-a) Calculer les fréquences relatives en pourcentage.
b) Quel est le pourcentage des élèves qui aiment les Mathématiques.
5)Représenter cette série statistique par un diagramme en bâton des effectifs
Solution
1)-La population étudiée est : les 50 élèves d’une classe de 3ème ;
-Le mode est : Français
2)Le caractère étudié est :la matière préférée des élèves. Ce caractère est qualitatif.
3)Les valeurs du caractère sont : Physique-Chimie ; Français ; Mathématiques et
Anglais.
4-a) Calculons les fréquences relatives en pourcentage
Moyen de Physique-Chimie Français Mathématiques Anglais Total
déplacement
Effectif 10 20 12 8 50
Fréquence relative 20% 40% 24% 16% 100%

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b) Le pourcentage des élèves qui aiment les Mathématiques est de 24%.


5)Représentons cette série statistique dans un diagramme en bâton des effectifs

𝑒𝑛 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒: 2𝑐𝑚 → 1 𝑚𝑎𝑡𝑖è𝑟𝑒


Echelle :{
𝑒𝑛 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒: 1𝑐𝑚 → 2 é𝑙è𝑣𝑒𝑠

Diagramme en bâton des effectifs

2)Diagramme circulaire
Une enquête menée sur l’année de naissance des élèves d’une classe de 6ème d’une
école publique de la ville de Bobo-Dioulasso à donner les résultats consignés dans le
tableau suivant :
Année de naissance 2010 2011 2012 2013
Effectif 10 23 35 12
Fréquence
1)Définir la population étudiée ;le mode et donner son effectif
2)Définir le caractère étudié ; donner sa nature et les valeurs de ce caractère
3)Recopier et compléter le tableau ci-dessus.
4)Représenter cette série statistique dans un diagramme circulaire des effectifs.
Solution
1)La population étudiée est : les élèves d’une classe de 6ème d’une école publique de la
ville de Bobo-Dioulasso. Son effectif est :80 élèves
Le mode de cette série statistique est :2012
2)-Le caractère étudié est l’année de naissance ;
-Sa nature est quantitatif ;
-Les valeurs du caractère sont :2010 ;2011 ;2012 et 2013
3)Recopions et complétons le tableau ci-dessus :
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Année de naissance 2010 2011 2012 2013 Total


Effectif 10 23 35 12 80
Fréquence 0,12 0,29 0,44 0,15 1
4)Représentons cette série statistique dans un diagramme circulaire
Calculons les angles des différents secteurs :
360×10
-L’angle du secteur des élèves nés en 2010 :𝑆1 = = 45°
80
360×23
-L’angle du secteur des élèves nés en 2011 :𝑆2 = 80
= 103,5°
360×35
-L’angle du secteur des élèves nés en 2012 :𝑆3 = = 157,5°
80
360×12
-L’angle du secteur des élèves nés en 2013 : 𝑆4 = = 54°
80

2013
54°

2010
45°

2012
157,5°

2011
103,5°

Diagramme circulaire des éffectifs


Commenté [CM1]:
III)ETUDE DES CARACTERES A PLUSIEURS VALEURS

1)Introduction
Il arrive souvent que nous soyons face à une série statistique de grand nombre de
valeur pris par les diffèrent caractères étudiés. Cela nous impose souvent un
regroupement en intervalle de même longueur appelé amplitude. Ces intervalles sont
appelés classe.
L’amplitude d’un intervalle est la différence entre les deux extrémités de la classe :
C’est-à-dire la plus grande moins la plus petite valeur de l’intervalle.

2)Regroupement en classe
Une enquête menée sur le nombre de frère et sœur auprès des travailleur d’une
société de gardiennage a donné les résultats suivants :
3-6-0-2-9-7-5-4-2-3-3-0-1-8-8-4-5-3-3-7-8-1-1-2-2-7-5-4-8-9.
1)Définir la population ; le caractère et la nature du caractère étudiée.
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2)Recopier et compléter le tableau suivant :


Classe [0; 2[ [2; 4[ [4; 6[ [6; 8[ [8; 10[ Total
Effectifs
Fréquence
3)Quel est la classe modale de cette série statistique.
Solution
1)-La population étudiée est : les travailleurs d’une société de gardiennage ;
-Le caractère étudié est : le nombre de frère et sœur
-La nature du caractère est : quantitatif
2)Recopions et complétons le tableau :
Classe [0; 2[ [2; 4[ [4; 6[ [6; 8[ [8; 10[ Total
Effectifs 5 9 6 4 6 30
Fréquence 0,17 0,30 0,20 0,13 0,20 1
On dit qu’on a regroupé les valeurs du caractère en classe d’amplitude 2
3)La classe modale est :[2; 4[

3)Représentation graphique
Lorsque les valeurs du caractère sont regroupées en classe d’amplitude ; la
représentation graphique est un histogramme.
Les classes sont en abscisse et les effectifs ou les fréquences sont en ordonnées.
Représentons la série ci-dessus par un histogramme des effectifs
𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒: 2𝑐𝑚 → 1 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒
Echelle :{
𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠: 1𝑐𝑚 → 1 𝑓𝑟𝑒𝑟𝑒 𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑒𝑢𝑟

Histogramme des effectifs

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III)EFFECTIFS ET FREQUENCES CUMULES

1)Effectifs cumulés
On distingue les effectifs cumulés croissants et les effectifs cumulés décroissants
Soit le tableau suivant traduisant les note relevées lors d’un devoir de
Mathématiques dans une classe de 5ème :
Classe(notes) [0; 5[ [5; 10[ [10; 15[ [15; 20[ Total
Effectif 9 23 18 10 60
Effectifs cumulés croissants 7 30
Effectifs cumulés décroissants 60 51
1)Recopier et compléter le tableau
2)Combien d’élèves ont une note comprise entre 5 et 15 ?
3)Combien d’élèves ont eu au moins 10/20 ?
4)Combien d’élèves ont eu moins de 10/20 ?

Solution
1)Recopions et complétons le tableau :
Classe (notes) [0; 5[ [5; 10[ [10; 15[ [15; 20[ Total
Effectif 9 23 18 10 60
Effectifs cumulés 9 32 50 60
croissants
Effectifs cumulés 60 51 28 10
Décroissants
2)Le nombre d’élèves qui ont une note comprise entre 5 et 15 est :23+18=41
3)Le nombre d’élève ayant eu au moins 10/20 est 28 soit 18+10.
4)Le nombre d’élèves ayant eu moins de 10/20 est 32 soit 9+23

2)Fréquence cumulée
On distingue aussi les fréquences cumulées croissantes et les fréquences cumulées
décroissantes.
Reprenons le tableau des notes ci-dessus :
Classe(notes) [0; 5[ [5; 10[ [10; 15[ [15; 20[ Total
Fréquence en % 15 38,3 30 16,7 60
Fréquences cumulées croissants
Fréquences cumulées décroissants
1)Recopier est compléter le tableau
2)Quel est le pourcentage d’élèves ayant obtenu au moins 10/20 ?
3)Quel est le pourcentage d’élèves ayant obtenu une note inférieure à 10/20 ?
Solution
1)Recopions et complétons le tableau
Classe(notes) [0; 5[ [5; 10[ [10; 15[ [15; 20[ Total
Fréquence en % 15 38,3 30 16,7 100
Fréquences cumulées croissants 15 53,3 83,3 100
Fréquences cumulées décroissants 100 85 46,7 16,7
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2)Le pourcentage d’élèves ayant obtenu au moins 10/20 est 46,7% soit 30+16,7
3)Le pourcentage d’élèves ayant obtenu une note inférieure à 10/20 est 53,3 soit
15+38,3.
Remarque : On peut aussi construire l’histogramme des effectifs cumulés et des
fréquences cumulées.

IV)LA MOYENNE
1)La moyenne simple
On dit qu’une moyenne est simple lorsque chaque valeur du caractère à pour effectif 1 ;
c’est-à-dire que les valeurs ne se répète pas.
Exemple/Exercice
Voici une liste de note obtenu par un groupe d’élèves :15 ;10 ;5 ;11 ;19 ;12 ;2 ;7 .
15+10+5+11+19+12+2+7 81
La moyenne de cette note est :𝑀 = = = 10,12
8 8

2)Moyenne pondérée
Lorsque les valeurs des caractères ont des effectifs différents, on parle de moyenne
pondérée.
Soit les notes consignées dans le tableau suivants :
Notes 8 9 11 14 Total
Effectifs 17 20 15 18 70
La moyenne de ces notes est une moyenne pondérée.
8×17+9×20+11×15+14×18 733
On a :𝑀 = 70
= 65 = 11,27

3)Moyenne pondérée utilisant les centres de classes


Lorsque les valeurs du caractère sont regroupées en classe d’amplitude égale ; on
considère que la valeur du caractère est le centre de la classe. Le centre de la classe
s’obtient en divisant la somme des extrémités de la classe par 2.
Soit le tableau de notes de mathématiques suivant :
Classe(notes) [0; 5[ [5; 10[ [10; 15[ [15; 20[ Total
Centre des classes 2,5 7,5 12,5 17,5
Effectif 9 23 18 10 60
2,5 × 9 + 7,5 × 23 + 12,5 × 18 + 17,5 × 10 595
𝑀= = = 9,91
60 60
NB : -La moyenne obtenue en utilisant les centre des classes n’est pas une moyenne
exacte.
-Pour obtenir une moyenne exacte, on additionne toutes les valeurs du caractère
une à une et on divise par l’effectif total.

4)Exercices résolu
Exercice1
Dans un CSPS on a mesuré le poids en kilogrammes (kg) des enfants reçues en
consultation au cours d’une journée. Voici en vrac les résultats obtenus :
14,5-17-12,5-9-6-5-11-22-6,5-19-17-4-9,5-17,5-3,5-11,5-23-14,5-24,5-16-12-6,5-8-23-14-
6-5-15-8,5-4,5.
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1)Définir la population étudiée et donner son effectif.


2)Quel est le caractère étudié ; donner sa nature.
3)Regrouper c’est donné en classe d’amplitude 5 dans un tableau ; la première étant
[0; 5[. On y ajoutera la ligne des fréquences calculer en pourcentage (%) arrondi à
l’entier le plus proche.
4)Quel est le mode de cette série statistique ?
5)Compléter dans le tableau précèdent les lignes des effectifs et des fréquences
cumulées croissants.
5)Quel est le nombre d’enfants ayant au moins 15kg ?
6)Donner le pourcentage d’enfant ayant moins de 10kg
7)Représenter par un histogramme des effectif cette série statistique (échelle au
choix).
8)En utilisant les centres des classes, calculer le poids moyen des enfants reçus en
consultation au cours de cette journée.

Exercice2
Dans un village de 780 habitants, chacun exerce un métier. On dénombre 15% de
1 1
cordonniers, 150 maçons, 3 de forgerons, 6 de tisserand et les autres sont des
teinturiers.
1)Quelle est la population étudiée ; donner son effectif.
2)Quel est le caractère étudier ; donner sa nature.
3)Calculer le nombre de cordonniers, de forgerons et de tisserand.
4)En déduire le nombre de teinturiers et déterminer le pourcentage qu’ils représentent
dans cette population.
5)Représenter ces résultats dans un tableau ; puis compléter les lignes des
fréquences et des fréquences cumulées décroissantes
6)Représenter cette série statistique dans un diagramme circulaire ; puis par un
diagramme semi-circulaire des effectifs.

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CHAPITRE19 : ISOMETRIE DU PLAN

I)DEFINITION
1)Activité
Soit ABCD un carré de centre O. Soient I ; J ; K et L les milieux respectifs des cotés
[𝐴𝐵]; [𝐵𝐶]; [𝐶𝐷] 𝑒𝑡 [𝐷𝐴]. On note S(BD) la symétrie orthogonale d’axe (BD) ;
Construire la figure et déterminer les images des points O ;A et L par S(DB).

Solution
Construisons la figure et déterminons les images des points O ;A et L par S(BD).

Les images par la symétrie orthogonale d’axe (BD) des points O ; A et L sont :
S(BD)(A)=C; S(BD)(O)=O et S(BD)(L)=K
On remarque que la symétrie orthogonale d’axe (BD) est une application qui
transforme le triangle ALO en un triangle COK de même dimension. On dit alors que
les triangles ALO et COK sont deux triangles Isométriques
Cette application conserve les distances ; elle est donc une isométrie du plan.

2)Définition
Du grec :‘’Isos’’ signifie égale et ‘’metron’’ signifie mesure.
On appelle isométrie toute application du plan qui conserve les distances.

II)EXEMPLES D’ISOMETRIES
1)La symétrie centrale
Soit [EF] un segment et I un point quelconque du plan n’appartenant pas au segment
EF.
Construisons le symétrique du segment [EF] par rapport au point I. Que constate-t-
on ?
Résolution

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On constate que les deux segments


[EF] et [E’F’] ont la même longueur et
sont parallèles.
On note [EF]=[E’F’] et (EF)//(E’F)

2)La symétrie orthogonale d’axe (∆)


Soient [AB] un segment et (∆) un axe distinct de [AB]. Construisons le segment [A’B’]
image du segment [AB] par la symétrie orthogonale d’axe (∆).
Résolution

On constate que les segments


[AB] et [A’B’] sont égaux.
Ainsi l’axe (∆) est la médiatrice des
segments [AA’] et [BB’].

3)Translation de vecteur 𝒗
⃗.
Soient 𝑣 un vecteur de représentant (A ;B) et E un pont du plan distinct de (A ;B).
Construisons le point F image de E par la translation du vecteur 𝑣.
Résolution

On a AB=EF ; il résulte que le quadrilatère ABFE est un parallélogramme.


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3)La projection orthogonale sur une droite


Soient (D) une droite du plan et [GH] un segment distinct de (D). Construisons les
points G’ et H’ projetés orthogonales des points G et H sur la droite (D). Que constate
t-on ?
Résolution

On constate que les segments [GH] et [G’H’] n’ont pas la même longueur. C’est-à-dire
que GH≠G’H’.

4)Conclusion
*Les symétries (symétrie orthogonale et symétrie centrale) et la translation
conservent les distances. Ce sont des isométries du plan.
*Les projections par contre ne conservent pas les distances. Les projections ne sont
donc pas des isométries du plan.

III)PROPRIETES
Toute isométrie du plan possède au moins une propriété :
1)Images des points
-Les images par une isométrie de trois points alignés sont trois points alignés ;
-L’image d’un segment ; d’une droite ; d’une demie droite par une isométrie du plan est
un segment ; une droite ; une demi-droite ;
-L’image par une isométrie du milieu d’un segment est le milieu des images des
extrémités de ce segment.

2)Images de droites
-L’images par une isométrie de deux droites perpendiculaires sont deux droites
perpendiculaires ;
-L’image par une isométrie de deux droites parallèles sont deux droites parallèles.

3)Images d’angle et d’aires


-L’image par une isométrie d’un angle est un angle de même mesure ;
-L’image par une isométrie d’une surface est une surface de même aire ;
-L’image par une isométrie d’une figure géométrique est une figure géométrique de
même dimension.

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4)Exercices résolu
Exercice1
COD est un triangle isocèle rectangle en O.
1)Déterminer la mesure des deux angles 𝑂𝐶𝐷̂ et 𝑂𝐷𝐶
̂
2)C’O’D’ est l’image de COD par la symétrie orthogonale d’axe (d) ; sans faire la
̂ .
construction, déterminer la mesure de l’angle 𝑂′𝐶′𝐷′
̂ si le triangle C’O’D’ était l’image du triangle
3)Quel serai la mesure de l’angle 𝑂′𝐷′𝐶′
COD par une translation ? Justifier la réponse.

Exercice2
Soit les points M(-4 ;1) ;A(2 ;5) ;R(4 ;2) et E(-2 ;-2)
1)Placer les points M,A,R et E dans un repère orthonormé
2)Construire les symétriques N et S des points E et A par rapport a R
3)Démontrer que MARE est un rectangle
4)En déduire la nature du quadrilatère ANSE

Exercice3
1-a) dessiner un parallélogramme ABCD.
b) Quels sont les points P et Q tels que : 𝐷𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐷𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ? ;𝐶𝑄
⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐶𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ?
2)Soit t la translation de vecteur 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
a) Construire l’image E du point C par la translation t.
b) Quel est le transformé, par la translation t du triangle ABC ?
c)Comparer 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 .

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CHAPITRE 20 : LES SOLIDES

I)RAPPELS
1)Le polygone
-Un polygone est une figure géométrique qui à plusieurs cotés (le triangle ; les
quadrilatères ; les pentagones…).
-On dit qu’un polygone est régulier lorsque tous ses cotés sont égaux et inscriptible
dans un cercle (le triangle équilatéral ; le carré ;le pentagone régulier…).

2)Le cône de révolution

-Un cône de révolution est un solide obtenu en faisant tourné un triangle rectangle
autour de l’un des cotes de l’angle droit.
-La base d’un cône de révolution est un disque de surface : Sb=πr2
𝐒𝐛×𝐡
-Le volume d’un cône de révolution est donné par la formule :𝓥 = (avec Sb le
𝟑
surface de base et h la hauteur du cône).
𝓟×𝐚
-L’aire latérale d’un cône est donné par la formule :𝓐𝓵 = (avec 𝓟 𝑙𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒
𝟐
𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝒂 𝑙𝑎 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑒) .
-L’aire totale d’un cône de révolution est donné par la formule suivante :𝓐𝓽 = 𝓐𝓵 + 𝓢𝐛
-Dans la représentation du patron d’un, l’angle du secteur α est donner par la formule :
𝟑𝟔𝟎°×𝒓
𝜶= (avec r le rayon de base du cône et a la génératrice du cône).
𝒂

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3)La pyramide

-Une pyramide est un solide dont la base est un polygone et les faces latérales sont
des triangles ayant un sommet commun qui est le sommet de la pyramide.
-Une pyramide est dite régulière lorsque sa base est un polygone régulier et les
arrêtes latérales ont la même longueur.
-Dans une pyramide régulière, la hauteur de la pyramide passe toujours par le centre
du cercle circonscrit au polygone de base et est perpendiculaire à toute droite
contenue dans le plan de cette base.
𝓢 ×𝒉
-Le volume d’une pyramide est donné par la formule :𝓥 = 𝒃𝟑 (avec 𝒮𝑏 la surface de
base et h la hauteur de la pyramide).
-Si la base est un :*carré alors :𝓢𝒃 = 𝒄𝒐𝒕é × 𝒄𝒐𝒕𝒆
𝑩𝒂𝒔𝒆×𝒉𝒂𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓
*triangle alors :𝓢𝒃 =
𝟐
*rectangle alors :𝓢𝒃 = 𝑳 × 𝒍
𝓟×𝐚
-L’aire latérale d’une pyramide est donné par la formule :𝓐𝓵 = (avec
𝟐
𝓟 𝑙𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝒂 𝑙 ′ 𝑎𝑟𝑟ê𝑡𝑒 𝑙𝑎𝑡é𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑦𝑟𝑎𝑚𝑖𝑑𝑒)
-L’aire totale d’un cône de révolution est donné par la formule suivante :𝓐𝓽 = 𝓐𝓵 + 𝓢𝐛

4)Autres formules
-Volume d’un cube :𝓥 = 𝒂 × 𝒂 × 𝒂 = 𝒂𝟑
-Volume d’un pavé ou parallélépipède rectangle :𝓥 = 𝑳 × 𝒍 × 𝒉
-Volume d’un cylindre de révolution :𝓥 = 𝓢𝒃 × 𝒉 avec 𝓢𝒃 = 𝝅𝒓𝟐 et 𝒉 la hauteur du
cylindre.

II)APPLICATION DU THEOREME DE PYTHAGORE


Exemple/Exercice
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Soit TABC une pyramide régulière de hauteur TH, dont la base est un triangle
équilatéral de côté 6cm et l’arrête latérale TA=8cm. Soit I le milieu du coté BC.
1)Réaliser un patron de cette pyramide
2)Représenter cette pyramide en perspective cavalière ; on placera les point I et H.
3)Calculer la surface latérale de cette pyramide ;
4-a) Démontrer que TIC est un triangle rectangle ;
b) Démontrer que TI2=55 et en déduire TI.
5-a) Démontrer que le triangle BIH est rectangle en I ;
b) En déduire la mesure de l’angle 𝐻𝐵𝐼
̂ ;
3
c) Sachant que 𝑐𝑜𝑠30° = √2 ; montrer que BH=2√3.
6)En considérant le triangle TBH rectangle en H ; montrer que la hauteur TH=2√13

Résolution
1)Réalisons un patron de cette pyramide

2)Représentons cette pyramide en perspective et plaçons les points I et H.

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3)Calculons la surface latérale de cette pyramide.


𝒫×𝑇𝐵
La formule de la surface latérale est donnée par la formule :𝒜ℓ = 2 avec 𝒫 = 3 × 3
9×8
Il résulte que 𝒜𝑙 = 2 = 36𝑐𝑚2
4-a) Démontrons que le triangle TIC est rectangle.
TBC est un triangle isocèle en T et I milieu de [𝐵𝐶] ;alors la droite (TI) est la médiatrice
de [𝐵𝐶].D’où (TI)⊥(BC) ; il résulte que le triangle TIC est rectangle en I.
b) Démontrons que TI2=55 ; puis déduisons TI.
TIC est un triangle rectangle en I ; d’après le théorème de Pythagore : TI2=TC2-CI2
TI2=64-9=55. Il résulte que TI=√55.
5-a) Démontrons que le triangle BIH est rectangle en I
ABC est un triangle équilatéral et I milieu de [𝐵𝐶] ;alors la droite (AI) est à la fois
médiane et médiatrice de [𝐵𝐶]. D’où (AI)⊥(BC) ; il résulte que le triangle BIH est
rectangle en I.
b) Déduisons en la mesure de l’angle 𝐻𝐵𝐼 ̂ .
ABC est un triangle équilatéral ; alors la demie droite [BJ) est la bissectrice de l’angle
̂ . Or 𝐴𝐵𝐶
𝐴𝐵𝐶 ̂ = 60° ;d’où 𝐽𝐵𝐶 ̂ = 60 = 30° .Comme H∈[𝐵𝐽] et I∈[𝐵𝐶] ;il résulte que
2
̂ = 30°
𝐻𝐵𝐼
c)Montrons que BH=2√3
𝐵𝐼 3 3 3
BIH est un triangle rectangle en I ; d’où 𝑐𝑜𝑠𝐻𝐵𝐼
̂ = ↔ 𝑐𝑜𝑠30° = ↔√ =
𝐵𝐻 𝐵𝐻 2 𝐵𝐻
6
↔ 𝐵𝐻 = . Il résulte que 𝐵𝐻 = 2√3.
√3
6)Montrons que la hauteur TH=2√13.
La hauteur d’une pyramide est toujours perpendiculaire eu plan de la base. Comme H
appartient au plan de la base ; alors le triangle TBH est rectangle en H.
D’après le théorème de Pythagore :TH2=TB2-BH2 ↔ 𝑇𝐻 2 = 64 − 12 = 52 ↔ 𝑇𝐻 = √52
Il résulte que 𝑇𝐻 = 2√13.

III)APPLICATION DU THEOREME DE THALES

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1)Sections planes

Il est souvent plus aisé d’utiliser l’échelle de réduction pour effectuer certaines
operations. L’échelle de réduction noté généralement k est donné par la formule :
𝑆𝐸
𝑘 = (voir figures). Lorsque k est connu, elle peut être utiliser pour déduire des
𝑆𝐴
longueurs ; des aires et des volumes
𝑺𝑬 𝑺𝑱 𝑬𝑭 𝑬𝑱
*Pour calculer une longueur connaissant k ; on pose :𝑺𝑨 = 𝑺𝑰 = 𝑨𝑩 = 𝑨𝑰 = ⋯ = 𝒌
𝑨𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒓é𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆
*Pour calculer une surface (aire) ; on pose : = 𝒌𝟐
𝑨𝒊𝒓𝒆 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒚𝒓𝒂𝒎𝒊𝒅𝒆
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒚𝒓𝒂𝒎𝒊𝒅𝒆 𝒓é𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆
*Pour déduire un volume connaissant k ; on pose : = 𝒌𝟑
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒉𝒐𝒎𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒚𝒓𝒂𝒎𝒊𝒅𝒆

2)Application du théorème de Thales


On applique généralement le théorème de Thalès lorsque le solide est sectionné par
un plan parallèle à la base. Les droites étant parallèles ; on obtient une configuration
de Thalès.
Exemple/Exercice
Soit un cône de révolution de sommet S et de hauteur SH=8cm ; dont la base est un
disque de centre H et de rayon r=5cm. Ce cône est sectionné par un plan parallèle à la
3 𝑆𝐴′ 3
base au à partir du sommet S ( = ). Soit A un point du cercle de base ; on note A’
4 𝑆𝐴 4
le point d’intersection de la droite (SA) avec le plan de la section et H’ le centre du
cône réduit.
1)Faire un dessin de ce cône en perspective cavalière.
2)Calculer la génératrice SA de ce cône
3-a) Représenter un patron de ce cône.
b) Calculer la surface latérale et la surface totale de ce cône.
3
c)En déduire la surface du cône réduit en utilisant l’échelle de réduction 𝑘 =
4
3-a) Démontrer que les triangle SAH et SA’H’ forment une configuration de Thalès.
b) En déduire SH’ ; SA’ et calculer le rayon r’ du cône réduit.
4) Calculer le volume 𝒱 du cône ; puis en déduire le volume du cône 𝒱 ′ réduit en
utilisant l’échelle de réduction.
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Résolution
1)Faisons un dessin

2)Calculons la génératrice SA
Le triangle SAH est rectangle en H ; d’après le théorème de Pythagore :
𝑆𝐴2 = 𝑆𝐻 2 + 𝐴𝐻 2 ↔ 𝑆𝐴2 = 64 + 36 = 100 ↔ 𝑆𝐴 = 10

3-a) Représentons un patron de ce cône


360°×𝑟 360°×6
On a l’angle su secteur 𝛼 = 𝑆𝐴 = 10 ↔ 𝛼 = 216°

b) Calculons la surface latérale et la surface totale de ce cône.


𝓟×𝑺𝑨 𝟐𝝅𝒓×𝑺𝑨 𝟐×𝝅×𝟔×𝟏𝟎
On a 𝓐𝒍 = 𝟐 ↔ 𝓐𝓵 = 𝟐 = 𝟐
= 𝟔𝟎𝝅 = 𝟏𝟖𝟖, 𝟒𝒄𝒎𝟐
𝒜𝑡 = 𝒜𝑙 + 𝒮𝑏 ↔ 𝒜𝑡 = 188,4 + 3,14 × 36 = 188,4 + 113,04 = 301,44𝑐𝑚2

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c)Déduisons la surface du cône réduit


Posons 𝒜𝑡 :la surface du cône et 𝒜’ :la surface du cône réduit
𝒜′ 9
On a:𝒜 = 𝑘 2 ↔ 𝒜′ = 𝒜𝑡 × 𝑘 2 ↔ 𝑆 ′ = 16 × 301,44 = 169,56 ↔ 𝑆 ′ = 169,56𝑐𝑚2
𝑡

3-a) Démontrons que les triangles SAH et SA’H’ forment une configuration de Thalès.
Les droites (SA) et (SH) sont sécantes en S ; de plus elles sont coupées par deux
droites parallèles (AH) et (A’H’). Il résulte que les triangles SAH et SA’H’ forment une
configuration de Thalès.

b) Déduisons en SA’ ; SH’ puis calculons le rayon r’ du cône réduit


-Déduisons en SA et SA’
𝑆𝐴′ 3 3 3
On a = ↔ 𝑆𝐴′ = 𝑆𝐴 ↔ 𝑆𝐴′ = × 10 = 7,5 ↔ 𝑆𝐴′ = 7,5𝑐𝑚
𝑆𝐴 4 4 4

𝑆𝐻′ 3 3 3
On a = ↔ 𝑆𝐻 ′ = 𝑆𝐻 ↔ 𝑆𝐻 ′ = × 8 = 6 ↔ 𝑆𝐻 ′ = 6𝑐𝑚 ;
𝑆𝐻 4 4 4
-Calculons le rayon r’ du cône réduit
𝑆𝐴′ 𝑟′ 𝑆𝐴′ ×𝑟 7,5×6
D’après le théorème de Thalès ; on a : 𝑆𝐴 = 𝑟
↔ 𝑟′ = 𝑆𝐴
↔ 𝑟′ = 10
= 4,5
Alors 𝑟 = 4,5𝑐𝑚.

4) Calculons le volume 𝒱 du cône ; puis déduisons le volume 𝒱 ′ du cône réduit en


utilisant l’échelle de réduction
1 1
-Le volume du cône est :𝒱 = 𝜋𝑟 2 ℎ ↔ 𝒱 = × 3,14 × 36 × 8 = 301,44
3 3
↔ 𝒱 = 301,44𝑐𝑚3
-Déduisons en le volume 𝒱′ du cône réduit :
𝒱′ 3 3 27
On a 𝒱
= (4) ↔ 𝒱 ′ = 64 × 301,44 ↔ 𝒱 ′ = 127,17 ↔ 𝒱 ′ = 127,17𝑐𝑚3

1 1
Ou bien 𝒱 ′ = 𝜋𝑟 2 ℎ ↔ 𝒱 ′ = × 3,14 × 4,5 × 4,5 × 6 = 127,17𝑐𝑚3
3 3

4)Exercices résolu
La figure ci-dessous représente un cône de révolution de révolution de sommet S et
de base un disque de centre I et de diamètre AB=6cm. La section de ce cône par un
plan parallèle au plan de la base, donne un cône réduit dont la base est un disque de
rayon I’A’=2cm On appelle (C) le grand cône ; (C’) le cône réduit et on donne SI’=3cm.

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1)Calculer la hauteur SI du cône (C) ;


2)Calculer la génératrice SB du cône (C) ;
3)Calculer la SA’ de deux manières différentes.
4)Calculer la surface latérale de ce cône ;
5)Calculer le volume de ce cône (C) ;
6)Calculer le volume du cône réduit (C’) ; puis en
déduire le volume du Tronc de ce cône.

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TABLE TRIGONOMETRIQUE
Angle en degré Sinus Cosinus Tangente Angle en degré Sinus Cosinus Tangente
0 0,0000 1,0000 0,0000 45 0,7071 0,7071 1,0000
1 0,0175 0,9998 0,0175 46 0,7193 0,6947 1,0355
2 0,0340 0,9994 0,0349 47 0,7314 0,6820 1,0724
3 0,0523 0,9986 0,0524 48 0,7431 0,6691 1,1106
4 0,0698 0,9976 0,0699 49 0,7547 0,6561 1,1504
5 0,0872 0,9962 0,0875 50 0,7660 0,6428 1,1918
6 0,1045 0,9945 0 ;1051 51 0,7771 0,6293 1,2349
7 0,1219 0,9925 0,1228 52 0,7880 0,6157 0,2799
8 0,1392 0,9903 0,1405 53 0,7986 0,6018 1,3270
9 0,1564 0,9877 0,1584 54 0,8090 0,5878 1,3764
10 0,1736 0,9848 0,1763 55 0,8192 0,5736 1,4281
11 0,1908 0,9816 0,1944 56 0,8290 0,5592 1,4826
12 0,2079 0,9781 0,2126 57 0,8387 0,5446 1,5399
13 0,2250 0,9744 0,2309 58 0,8480 0,5299 1,6003
14 0,2419 0,9703 0,2493 59 0,8572 0,5150 1,6643
15 0,2588 0,9659 0,2679 60 0,8660 0,5000 1,7321
16 0,2756 0,9613 0,2867 61 0,8746 0,4848 1,8040
17 0,2924 0,9563 0,3057 62 0,8829 0,4695 1,8807
18 0,3090 0,9511 0,3249 63 0,8910 0,4540 1,9626
19 0,3256 0,9455 0,3443 64 0,8988 0,4384 2,0503
20 0,3420 0,9397 0,3640 65 0,9063 0,4226 2,1445
21 0,3584 0,9336 0,3889 66 0,9135 0,4067 2,2460
22 0,3746 0,9272 0,4040 67 0,9205 0,3907 2,3559
23 0,3907 0,9205 0,4245 68 0,9272 0,3746 2,4751
24 0,4067 0,9135 0,4452 69 0,9336 0,3584 2,6051
25 0,4226 0,9063 0,4663 70 0,9397 0,3420 2,7475
26 0,4384 0,8988 0,4877 71 0,9455 0,3256 2,9042
27 0,4540 0,8910 0,8910 72 0,9511 0,3090 3,0777
28 0,4695 0,8829 0,5317 73 0,9563 0,2924 3,2709
29 0,4848 0,8746 0,5543 74 0,9613 0,2756 3,4874
30 0,5000 0,8660 0,5774 75 0,9659 0,2588 3,7321
31 0,5150 0,8572 0,6009 76 0,9703 0,2419 4,0108
32 0,5299 0,8480 0,6249 77 0,9744 0,2250 4,3315
33 0,5446 0,8387 0,6494 78 0,9781 0,2079 4,7046
34 0,5592 0,8290 0,6745 79 0,9816 0,1908 5,1446
35 0,5736 0,8192 0,7002 80 0,9848 0,1736 5,6713
36 0,5878 0,8090 0,7265 81 0,9877 0,1564 6,3138
37 0,6018 0,7986 0,7536 82 0,9903 0,1392 7,1154
38 0,6157 0,7880 0,7813 83 0,9925 0,1219 8,1443
39 0,6293 0,7771 0,8098 84 0,9945 0,1045 9,5144
40 0,6428 0,7660 0,8391 85 0,9962 0,0872 11,4301
41 0,6561 0,7547 0,8693 86 0,9976 0,0698 14,3007
42 0,6691 0,7431 0,9004 87 0,9986 0,0523 19,0811
43 0,6820 0,7314 0,9325 88 0,9994 0,0340 28,6363
44 0,6947 0,7193 0,9657 89 0,9998 0,0175 57,2900
45 0,7071 0,7071 1,0000 90 1,0000 0,0000 Indéfinie

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TABLE DES RACINES CARREES DES NOMBRES DE 0 à 100


Dizaines 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Unités
0 0 3,1623 4,4721 5,4772 6,3246 7,0711 7,7460 8,3666 8,9443 8,4868
1 1 3,3166 4,5828 5,5678 6,4031 7,1414 7,8102 8,4261 9 9,5394
2 1,4142 3,4641 4,6904 5,6569 6,4807 7,2111 7,8740 8,4853 9,0554 9,5917
3 1,7321 3,6056 4,7958 5,7446 6,5574 7,2801 7,9373 8,5440 9,1104 9,6437
4 2 3,7417 4,8990 5,8310 6,6332 7,3485 8 8,6023 9,1652 9,6954
5 2,2361 3,8730 5 5,9161 6,7082 7,4162 8,0623 8,6603 9,2195 9,7468
6 2,4495 4 5,0990 6 6,7823 7,4833 8,1240 8,7178 9,2736 9,7980
7 2,6458 4,1231 5,1962 6,0828 6,8557 7,5498 8,1854 8,7750 9,3274 9,8489
8 2,8284 4,2426 5,2915 6,1644 6,9282 7,6158 8,2462 8,8318 9,3808 9,8995
9 3 4,3589 5,3852 6,2450 7 7,6811 8,3066 8,8882 9,4340 9,9499

Mode d’emploi :
Problème1 : Trouver la racine carrée de 29.
2 est le chiffre des dizaines et 9 est le chiffre des unités.
La (valeur approchée de la) racine carrée de 29 est donc le nombre qui se trouve à
l’intersection de la colonne 2 et la ligne 9 : Il résulte que √𝟐𝟗 = 𝟓, 𝟑𝟖𝟓𝟐.

Problème2 : Trouver la racine carrée de 92.


9 est le chiffre des dizaines et 2 est le chiffre des unités.
La (valeur approchée de la) racine carrée de 92 est donc le nombre qui se trouve à
L’intersection de la colonne 9 et de la ligne 2 : Il résulte que √92 = 9,5917.

Problème3 : Trouver le nombre dont la racine carrée est 7,5.


On voit dans la colonne 5 :7,4833 et 7,5498. On remarque que 7,4833 ≤ 7,5 ≤ 7,5498.
Or 7,4833 est la (valeur approchée de la) racine carrée de 56 (d’après problème1 et 2)
Et 7,5498 est la (valeur approchée de la) racine carrée de 57.
Il résulte que le nombre cherché compris entre 56 et 57.

Dans ces cas de situation, le tableau ne permet pas d’avoir la valeur précise du
nombre cherché. Il s’agira donc de donner une valeur approchée par excès ou par
défaut en fonction de la consigne de l’enseignant.
Exemple : 56 est une valeur approchée par défaut de ce nombre et 57 en es la valeur
approchée par excès de ce nombre.

FIN DU PROGRAMME

Bon usage à tous et à toutes


Vos suggestions sont attendues pour la correction et l’amélioration définitif
de ce cours qui sera à votre disposition les 27 octobre 2022. MERCI.
Cr. Christophe MARE Professeur certifié de Mathématiques WhatsApp 77763585

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