MEMOIRE Jacj Ok
MEMOIRE Jacj Ok
MEMOIRE Jacj Ok
ÉPIGRAPHE
citer la compétence”
Catherine P.
II
DÉDICACE
Aux responsables de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaises pour les efforts
consentis afin de maintenir la société dans le marché concurrentiel.
REMERCIEMENTS
Nous témoignons notre reconnaissance envers Dieu Tout puissant, pour des nombreuses
grâces dont nous avons été bénéficiaire du début jusqu’à la fin de notre parcours.
Nos remerciements vont spécialement au professeur LUBAMBULA José, qui par ses
conseils et critiques, a orienté notre réflexion pour l’élaboration de notre travail de fin d’études.
Ses qualités humaines lui valent l’admiration et le respect de tous. Qu’il veille trouver ici le
témoignage de notre grande reconnaissance et de notre profond respect.
À vous très chers parents : MAYENGE JEAN et SAIDI GODELIVE qui ont attendu
avec patience les fruits de vos investissements sur nous, en témoignage de l’amour, de respect
et de gratitude que nous leur portons ; en reconnaissance de tous les efforts conjugués sans
lesquels nous ne serons jamais atteindre cette étape.
Nous remercions notre oncle STANISLAS qui nous a toujours soutenu dans tous les
plans pour arriver à ce niveau. Que ce travail soit l’exaucement de ses vœux tant formulés.
Nous voudrions exprimer notre gratitude envers les amis et collègues : Edé, Louise et
Romaine, en souvenir de notre sincère et profonde amitié et surtout des moments agréables que
nous avons passés ensemble, veillez trouver dans ce travail l’expression de notre respect le plus
profond. Puisse Dieu le très haut vous accorde santé, bonheur et longue vie.
Nous remercions enfin, toutes les personnes qui ont d’une manière ou d’une autre
contribué à la réalisation de ce travail. Nous citons : Maman Dorothée, sœur Melly FAILA,
sœur MAUWA, Michel Kamana, DÉBORAH B, CLOTILD SAIDI, BARUANI M et
BINTI Grâce.
INTRODUCTION
1. PRÉSENTATION DU SUJET
Il sied de souligner que la gestion des ressources humaines a subi des évolutions
rapides et profondes depuis les années qui ont suivi la seconde guerre Mondiale. Le rôle du
management des ressources humaines n’a cessé de se compliquer et les enjeux conférés à sa
fonction n'ont cessé de se développer.
Tiraillée entre les nécessités d'efficacité et les besoins d'humanité, le management des
ressources humaines doit faire face à des demandes croissantes qui nécessitent plus de rigueur
et pour une utilisation optimale du capital humain de l'entreprise.
L’enjeu n’est plus seulement de disposer d’un personnel apte, qualifié et compétent
mais aussi et surtout des ressources créatives, innovantes et à forte valeur ajoutée capables
d’assurer la compétitivité des entreprises.
La gestion des talents est devenue incontournable, ce n'est pas une question de mode
plutôt une nécessité car la valeur d’une entreprise aujourd’hui repose sur une bonne gestion du
capital humain.
La gestion des talents c’est un état d’esprit avant d’être un ensemble de pratiques, c’est
un sujet d’actualité parce que toutes les entreprises qui sont vouées au culte de l’excellence
mise toujours sur les talents. Le talent est indispensable car la valeur de l’entreprise aujourd’hui
c’est la valeur que chaque collaborateur met dans son entreprise.
La bonne gestion des compétences pour toute entreprise soucieuse de réussite est une
ressource indispensable pour l’amélioration de performance et l’avantage compétitif.
C’est dans cette perspective que nous avons voulu parler du management des
compétences et de son efficacité au sein de la société des entreprises pétrolières congolaises
(SEP CONGO).
2
Le choix porté à ce sujet n'est pas un fait du hasard, il se justifie par le fait que, selon
la réglementation de l'enseignement supérieur et universitaire, chaque étudiant à la fin de son
cycle d’étude doit choisir un sujet qu'il devra rédiger et défendre dans le but d'obtenir un titre
qualificatif lié à sa formation. Ainsi, nous avons choisi le management des compétences et son
efficacité au sein d’une entreprise. Nous voulons savoir à quel niveau les compétences
contribuent à l'évolution et au développement de la société des entreprises pétrolières dans une
situation marquée par la concurrence et les mutations.
Les fruits de notre étude pourront aider les gestionnaires des ressources humaines et
tous les acteurs impliqués ou concernés dans le secteur pétrolier ici à la SEP Congo chacun a
ce qui le préoccupe à donner le meilleur de lui-même, dans le souci de contribuer positivement
et d'apporter des solutions durables face à la gestion des compétences.
Les raisons intellectuelles nous motivent à attirer notre attention sur ce sujet dans la
mesure où, nous cherchons à approfondir les connaissances acquises dans notre domaine qui
est la gestion des ressources humaines ; découvrir la réalité du management des compétences
et de son efficacité dans une organisation ainsi que le fonctionnement de l'entité ; ensuite pour
voir de quelle manière la société des entreprises pétrolières (SEP Congo) arrive à répondre à la
question des compétences et la poursuite de son efficacité qui sont de plus en plus recherchées
dans les milieux professionnels en général et en particulier dans ladite société.
3
3. ETAT DE LA QUESTION
La pertinence du management des compétences et son efficacité au sein d'une
entreprise constituent l'objet de notre préoccupation. Il est vrai que nous ne sommes pas le
premier et le seul à avoir mené l'étude sur cet aspect.
Cette réflexion a déjà été largement discutée par plusieurs scientifiques bien avant
nous. C’est dans cette optique que les lectures des travaux antérieur ont été consulter, ceux
ayant des aspects en rapport avec notre préoccupation majeure, c'est notamment les travaux des
auteurs que voici :
GUY LE BOTERF1 dans son ouvrage dit que les entreprises sont confrontées
à une compétitivité croissante, aux exigences de la qualité, de la sécurité et de la réactivité qui
s'imposent à elles.
Pour faire face à cette situation les entreprises sont à la recherche des professionnels
compétents. Le professionnalisme va donc devenir une préoccupation centrale dans les
entreprises. Il faut faire confiance aux compétences professionnelles, la confiance ne peut se
fonder que sur les réglages d'un couplage adéquat entre les procédures, les aides automatisées
et les compétences tant individuelles que collective.
Jean-Marie Peretti 2 dans son ouvrage fait remarquer que l'entreprise et ses
managers sont confrontés à de défis fondamentaux : l'internationalisation de la concurrence, les
mutations économiques ainsi que l'avancée technologique. Pour y répondre ils doivent
s'appuyer sur des nouvelles logiques de la personnalisation, l'agilité, la mobilisation, le partage,
l'anticipation ainsi que l'utilisation des pratiques de la gestion des ressources humaines.
NICOLE Aubert et VINCENT De GauleJac3 dans leur ouvrage déclarent que,
l'incertitude et la complexité qui ne font que croître au sein des organisations ne peuvent être
vaincues que par l'action. Ici le passage à l'acte et les changements sont montrés comme une
nécessité absolue de survie et l’échec est inévitable.
CÉCILE Déjoux4 dans son ouvrage sur les talents déclare que le management
des talents semblent indispensable pour faire face aux transformations du monde de travail.
Face à la complexité croissante, la gestion des talents disponibles devient un aspect
1
GUY LEBOTERF, Développer la compétence des professionnels, Paris, éd liaison,2002, p3
2
JEAN-MARIE PERETTI, Gestion des ressources humaines, Paris, 21ème édition, éd Dunod,1996, p6
3
NICOLE Aubert et VINCENT DE Gaulejac, le coût de l’excellence, Paris, éd du seuil, octobre 1991
4
CÉCILE Déjoux, La gestion des talents :la GRH d’après crise, Paris, éd Pearson,2010
4
Quant à notre part, nous traitons sur le management des compétences et son efficacité
au sein de l’entreprise. Notre réflexion se démarque de celles de nos prédécesseurs par le fait
que le management des compétences procure à l'entreprise une agilité et une adaptabilité hors
pair pour faire face aux aléas de la conjoncture et pour saisir des nouvelles opportunités. La
mise en action des savoirs, savoir-faire et savoir-être constituent une source véritable
d’avantage concurrentiel ; en limitant le recrutement répétitif, en favorisant la flexibilité et une
visibilité sur la chaîne de valeur de la structure
L’opérateur compétent est celui qui est capable de mobiliser, de mettre en œuvre de
façon efficace les différentes fonctions d'un système où interviennent des ressources aussi
diverses que des opérations, des raisonnements, des connaissances, des activations de la
mémoire, les évaluations, des capacités relationnelles ou des schémas comportementaux.
4. PROBLÉMATIQUE DU TRAVAIL
La problématique est l'ensemble des problèmes que pose une science, un sujet d’étude
dans un contexte idéologique donné, avec une étape de l’identification d’un ensemble des
5
MICKAEL Naulleau, 24ème congrès de l'AGRH, Paris,2015
6
IGS, Colloque ressources humaines, Paris, éd Audencia,2013
5
problèmes faisant corps avec la question de départ. La problématique est la façon d’articuler un
ensemble des questions ou des problèmes en le référant à des concepts précisément déterminés7
1. Comment les compétences peuvent-elles conduire une entreprise vers son efficacité ?
2. Quelles sont les implications des compétences sur les rendements des ressources
humaines au sein de la société des entreprises pétrolières congolaises ?
5. HYPOTHÈSES DE RECHERCHE
Les hypothèses ce sont des présomptions que l'on peut construire autour d'un problème
lesquelles peuvent être informées, confirmées ou nuancées après le traitement de données8
Nous référant aux questions posées à la problématique, les hypothèses ces sont des
postulats de notre thème de recherche qui vont être vérifiés après notre investigation.
Les différentes hypothèses émises sont les fruits de la lecture sur l’objet de notre
recherche et les formulons de la manière que voici :
1. Les compétences pourraient conduire une entreprise vers son efficacité lorsque
les informations, les données, les connaissances, les expériences, l'attitude, les traits de
personnalité et les valeurs détenues par les ressources humaines sont mises en action dans une
situation donnée dans la réalisation des différentes tâches.
2. Les implications des compétences sur le rendement des ressources humaines
contribueraient au développement de la société des entreprises pétrolières congolaises en
7
COLLIN A et al, Dictionnaire de philosophie, Paris, éd Baraquin, 2007, p6
8
ELENGESA P, Cours des méthodes de recherche en sciences sociales, G2 GRH, Ises, Lubumbashi,2018-2019,
6
6. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
L’objectif ici est d'expliquer la méthode et les techniques qui nous ont permis la
concrétisation de notre travail.
6.1. MÉTHODE
La méthode est un ensemble des démarches que suit l’esprit pour découvrir et
démontrer la vérité d'une science9
9
GASTON M, Méthode de recherche en sciences de l’éducation, Presse universitaire de France, Paris, 2017, p12
10
PLANE JM, Théorie des organisations, Paris, éd Dunod, 2013, p 62
11
G.G MUEPU, cours de la Thématique managériale, L1 GRH, ises, Lubumbashi, 2020-2021, p24
7
6.2.TECHNIQUES
Par techniques de recherche il faut entendre comme étant les moyens par lesquels le
chercheur passe pour récolter les données indispensables à l'élaboration de son travail.
12
AUTISIER et al, L’Atlas du management : les meilleures pratiques et tendances pour actualiser vos
compétences, Paris, éd Eyrolles, 2008, p 15
8
de recherche. En ce qui concerne notre objet de recherche nous avons choisi différentes
techniques que voici :
C’est une technique qui permet de récolter les informations moyennant une
documentation. Elle est indirecte lorsqu’elle porte sur les faits (les réalités) qui sont des traces,
des phénomènes qu’on veut étudier et qui permettent de recueillir les données sur terrain.
Cette technique consiste à collecter les faits d’un phénomène dans leur déroulement
naturel direct sans intermédiaire d’une personne. Elle permet aux chercheurs d’être en contact
direct avec le milieu d’étude sans passer par le canal d'une autre personne. Cette technique porte
directement sur les phénomènes étudiés (les personnes, les groupes des personnes et les
institutions). Pour ce faire nous avons fait recours à l’interview et au questionnaire :
a. L’interview
C'est une interrogation orale entre l’enquêteur et l’enquêté dans le but de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de son investigation auprès de l'enquêté
concernant un objet précis. Il signifie également comme une communication orale directe entre
deux personnes, l'enquêteur et l’enquêté.
b. Le questionnaire écrit
Il se définit comme étant une élaboration d'un questionnaire de recherche donné aux
ressources humaines d’une entreprise dans le but d'avoir leurs points de vues sur base de
différentes questions soulevées. Ces types de techniques se caractérisent par le fait que les
réponses sont données sur base d’un document écrit en l’absence de l’enquêteur.
7. DÉLIMITATION DU SUJET
Les règles scientifiques obligent de définir précisément la direction dans laquelle le
sujet est abordé dans le temps et dans l'espace.
9
La période qui couvre notre étude va de 2017 à 2021. Le choix de cette période pour
notre investigation se justifie par le fait que la précarité de l’emploi, la concurrence et les
différentes mutations qui sont observées dans les milieux professionnels nécessitent par
conséquent aux entreprises de disposer des opérateurs compétents et flexibles pour y faire face.
Notre champ d’investigation est la société des entreprises pétrolières congolaises (SEP
Congo) située au numéro 24, Avenue USOKE, dans la Ville de Lubumbashi, Commune
KAMPEMBA, Province du HAUT-KATANGA en République Démocratique du Congo.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mis à part l’introduction et la conclusion, notre étude est structurée autour de quatre
chapitres présentés de la manière que voici :
9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
Toute descente sur un champ d’investigation dans un contexte actuel soulève plusieurs
défis qu’il faut relever pour pouvoir avancer.
Nous n’entrons pas dans les détails, par ailleurs les difficultés majeures qui méritent
d’être mentionnées sont celles relatives au manque des moyens financiers et matériels.
10
Dans le processus de la rédaction de notre mémoire, plusieurs difficultés ont été sur
notre chemin, il s’agit notamment, de l’indisponibilité des encadreurs au sein de la SEP
CONGO qui nous a empêché d’accéder à une documentation riche pour comprendre la vraie
version de notre sujet dans le cadre pratique. Ensuite, nous avouons que ce n’est pas du tout
facile de rédiger un travail scientifique comme celui-ci, un ouvrage des plusieurs pages où
toutes nos idées liées au sujet que nous traitons doivent être réunies d’une manière cohérente et
harmonieuse.
11
Dans ce présent chapitre, il s'agit de définir différents concepts pour rendre notre objet
d’étude clair et permettre aux lecteurs d’avoir une vue d’ensemble dans la compréhension de
ces derniers.
Ainsi, pour mieux cerner l'intelligence de notre étude et faciliter la lecture, il va falloir
définir les différents concepts selon qu'ils sont de base ou connexes.
1.1.1. LE MANAGEMENT
Selon le dictionnaire Larousse 2010, le management est un mot anglais du verbe «to
manage ». C’est-à-dire diriger un ensemble des techniques de direction, d'organisation et de
gestion d'une entreprise13. De part cette définition, nous comprenons que le management n'est
rien d'autre que la gestion.
Le management consiste d'une part pour le manager à savoir adapter les méthodes et
outils de gestion à l'organisation qu'il dirige et d'autre part à savoir prendre en compte la
spécificité des hommes et des femmes qu’il doit mobiliser, entraîner, contrôler.14
Il y a une diversité de management qui est défini selon leur particularité, c'est
notamment : le management stratégique, opérationnel, tactique, de contingence, des
compétences, de qualité totale, des ressources humaines, …
Ce que dit le Dictionnaire Français le Littré : la compétence est une habileté reconnue
dans certaines matières et qui donne le droit de décider.
13
Dictionnaire Larousse 2010, Paris, p 228
14
Nicole A, Diriger et motiver : art et pratique du management 2è édition, Paris, éd d’organisation, 2003, p355
12
La compétence est un ensemble des ressources disponibles pour faire face à une
situation nouvelle dans le travail 17 . La compétence des opérateurs sera considérée comme
l'ensemble des ressources disponibles pour faire face à une situation nouvelle dans la réalisation
des différentes tâches. La compétence est la mobilisation ou l'activation des plusieurs savoirs,
dans une situation ou dans un contexte donné.
Quant à Bernard REY compétence=finalité=but. Ce qui veut dire que, parler des
compétences c’est parler d'acte qui ont une finalité dans un champ d'activité et donc il y a
compétences que quand il y a une certaine globalité de l’acte. Qui dit compétences dit finalité,
dit intention et but18
Par compétences nous entendons une combinaison de ressources dans une situation
donnée, rendant capable de…
La notion de combinaison des ressources laisse entendre que ces ressources peuvent
être très variées. Il peut s’agir des données ou d’informations mises à la disposition des
ressources humaines ou détenues par celles-ci ; des connaissances ou des savoirs acquis par la
15
Dictionnaire Littré, Paris, éd Garnier, 2005
16
Marc de R, Grille de lecture pour l’enseignant universitaire, Paris, éd de BOECK, 1998
17
Guillevic C, Psychologie Du Travail, Paris, éd Nathan, 1991, p145
18
Bernard R, L’orientation de la pédagogie par objectif, Paris, s.é,1990
13
formation, par l'expérience, d’attitude, des traits de personnalité, de motivation, des savoirs, des
valeurs, des identités, qui sont situées dans un contexte.
Le contexte rendant capable de… indique qu’il s’agit de quelque chose de tangible,
d’opérationnel, de mesurable, …
En effet, sur base des différents points de vues qui viennent d'être présentés et
commentés, le management des compétences peut être défini comme la somme des actions, des
démarches, des outils permettant à une entreprise d’acquérir, de stimuler et de réguler les
savoirs dont elle a besoin (aujourd’hui et demain) individuellement et collectivement compte
tenu de sa vocation, de ses objectifs, des buts, de sa stratégie, de sa structure, de ses moyens
techniques, de sa culture.
Acquérir renvoie naturellement aux actions menées pour recruter mais aussi aux
efforts déployés par une entreprise pour être attractive et attirer les candidats dont elle a besoin.
Stimuler fait référence au processus permettant à une entreprise de motiver individuellement
ou collectivement ses ressources humaines dans la direction souhaitée par elle.
1.1.3. L'EFFICACITÉ
L’adjectif efficace qualifie une chose concrète ou abstraite, qui produit l’effet attendu,
qui a une action utile. En évoquant l’aspect de l’efficacité d’une personne ou d’un groupe
qualifie celui ou ceux dont la volonté et l’action sont suivies d’effets et qui obtiennent les
résultats attendus.
14
C’est aussi une capacité d’obtenir le résultat souhaité ou attendu, d’atteindre l’objectif
fixé. Les objectifs peuvent se décliner selon un ou plusieurs critères : délais, quantités, coûts,
qualités, rentabilité19.
C’est également le fait de produire l’effet qu’on attend ou l'effet escompté. Elle
concerne la mesure dans laquelle les objectifs en l’occurrence ceux relatifs à la production,
parviennent à se traduire en réalité.
1.1.4. L'ENTREPRISE
Selon le dictionnaire français le Littré, le concept entreprise est défini comme une unité
économique autonome qui, en combinant divers facteurs de production, produit pour la vente
ou la distribution des biens et des services conformément à des objectifs définis par une
direction personnelle ou collégiale20.
C’est une entité juridique autonome pouvant passer des contrats avec ses
ressources humaines, fournisseurs, distributeurs et clients ;
19
ROBBIN S et al, Management : l’essentiel des concepts et pratique, Paris, éd Pearson, 2015, p78
20
Dictionnaire, op cit
21
SAMANG, cours de management stratégique et de la mondialisation, Lubumbashi, ises L1 GRH, 2020-2021
15
Le travail c’est un effort individuel ou collectif dont le but est la réalisation d'une tâche,
d’un projet, d’une mission ou d'une œuvre avec ou sans but lucratif, réalisé ou non sous la
subordination d’un employeur22.
Le travail c'est une forme d'un ensemble d'activité réalisée individuellement ou
collectivement en vue d'obtenir un résultat. C’est également l’accomplissement d'une activité
professionnelle, d'un métier.
La nature du travail peut être manuelle ou intellectuelle et son organisation peut être
variable, contraignante ou autonome.
1.2.2. LA CONCURRENCE
La concurrence concerne la rivalité entre les entreprises qui opèrent sur un marché et
satisfaisant le même besoin du consommateur afin de se maintenir et d'accroître sur son
secteur23.
La concurrence est la situation dans laquelle se trouve une personne ou une entreprise
par rapport à une ou plusieurs autres lorsque, tout en faisant des profits, elle peut rivaliser avec
elle en offrant un service ou un produit au moins équivalent pour un prix au moins égal24.
22
Herrbach o et al, Les ressources humaines d’A à Z, Paris, éd Dunod,2009, p206
23
Pascal D, Cours des questions approfondies du marketing, Lubumbashi, ises L1 GRH,2020-2021
24
Boutard-labard et al, Droit français de la concurrence, Paris, s.e, 1994
16
1.2.3. L'EFFICIENCE
Elle est également une faculté de produire l'effet escompté ou d'atteindre les objectifs
fixés dans le meilleur délais et au moindre coût26.
1.2.4. LA MOTIVATION
La motivation c’est également une somme des efforts employés pour arriver aux
objectifs. Etre motivé c’est essentiellement avoir un objectif, décider de faire un effort pour
atteindre et persévérer dans cet effort jusqu’à ce que le but soit atteint.
La motivation au travail est, en effet, un ressort important d'une compétition qui est
devenue mondiale.
Nous comprenons la motivation comme étant un ensemble des éléments qui permettent
à un individu d'adopter un comportement efficace dans l'entreprise, ce dernier s’engageant alors
de manière totale, volontaire et naturelle dans la réalisation de sa tâche. Bref, elle veut tout
simplement dire que c'est une action pour réaliser un motif
25
KAPEND NGUZ, Cours de management, Lubumbashi, ises G2 GRH, 2018-2019
26
G.G MUEPU, op cit, p24
27
Herrbach o et al, op cit, p143
28
Levy-le Boyer C, La Motivation Au Travail : Mode et stratégie, Paris, éd d’organisation,2006, p36
17
1.2.5. LE RENDEMENT
Le rendement peut être compris comme étant une production individuelle du travail
humain. Cette production peut être qualitative ou quantitative. Il peut être défini également
comme un effort physique ou mental fourni par les ressources humaines en vue de participer à
l’optimisation. Sur le plan technique, c'est la quantité ou qualité de biens et services produits en
unité de temps.
En d’autres termes le rendement c’est une production d’un service ou d'un bien par les
ressources humaines tout en tenant compte de la qualité de travail, la quantité produite et le
délais d'exécution pour aller vers la performance( succès)29.
1.2.6. LA PRODUCTION
De nos jours la production est une activité socialement organisée, exercée par une unité
institutionnelle qui combine les facteurs de production afin de transformer les consommations
intermédiaires en biens ou en services s’échangeant sur le marché.
1.2.7. LA PRODUCTIVITÉ
29
SAMANG KAMPEMB, Cours des questions approfondies d’évaluation du personnel, Lubumbashi, ises, L1
GRH, 2020-2021
30
Clark C, Le conditions du progrès économique, in Tiers-monde, Tome 2, nº 5, 1947, p93
31
Bruno Dufour et al, MBA : L’essentiel du management par les meilleurs professeurs, Paris, éd
d’organisation,2008, p20
18
1.2.8. LA RÉMUNÉRATION
Le salaire de performance qui est basé sur le résultat obtenu par le salarié ou par le
collectif de travail auquel il appartient. Aux différents éléments de salaire viennent s’ajouter
divers avantages en nature tels que le logement de fonctions, voiture, ticket, restaurant… Le
salaire a un impact sur la motivation et la fidélisation des ressources humaines au sein de
l’entreprise.
La compétitivité externe : qui permet d’attirer les meilleurs et retenir les plus
performants ;
L’équité interne : garantir des salaires équitables selon l’ancienneté et les
performances ;
La masse salariale : éviter qu’elle ne gonfle trop vite et ne coûte trop cher à
l’entreprise34
1.2.9. LA FORMATION
32
Code du travail, RDC, art 7
33
Herrbach o et al, op cit, p78
34
Sylvie Guerrero, Les outils des RH : le savoir faire essentiel en GRH,2ème édition, Paris, éd Dunod, 2009, p160
19
professionnel. Elle permet à chacun de se doter d’un capital humain, mais aussi d’un capital
social et d'un capital culturel.35
1.3.1.1. DÉFINITION
La gestion des compétences peut être définie comme la somme des actions, démarches,
outils permettant à une entreprise d’acquérir, de stimuler et de réguler les compétences dont
elle a besoin aujourd’hui et demain, individuellement et collectivement compte tenu de sa
vocation, de ses objectifs et buts, de sa structure, de ses moyens techniques, de sa culture37.
35
Herrbach O et al, op cit
36
SAMANG KAMPEMB, op cit
37
Martine L, Gestion des compétences stratégie et performance de l’entreprise, Paris, s.e, 2008, p12
20
Maîtriser une compétence c’est pouvoir mobiliser et réinvestir des connaissances, des
capacités et des attitudes afin d'atteindre un objectif précis dans une situation donnée.
Selon GUY LEBOTERF, une personne compétente est celle qui sait agir avec
pertinence dans un contexte particulier en choisissant et mobilisant un double équipement des
ressources personnelle (connaissances, savoir-faire, qualités, culture, ressources émotionnelles,
…) et ressources des réseaux (banque des données, réseaux documentaire, réseau d’expertise)38
Au regard de toutes ces définitions proposées par les auteurs, nous pouvons définir la
compétence comme l’habileté ou la capacité à mobiliser de manière efficace des ressources non
matérielles et matérielles dans le but d’obtenir soit un résultat (atteinte d’un objectif ou répondre
aux besoins d’une activité).
Le management des compétences veut tout simplement dire que c’est un processus
d’attraction systématique, d’identification, de développement, de fidélisation et des
déploiements des individus avec un haut potentiel qui ont une valeur particulière pour
l'organisation.
Cécile DÉJOUX démontre le processus de gestion des compétences autour des étapes
que voici :
38
Guy LEBOTERF, op cit, p45
39
Nicole A, op cit
40
Sylvie M, op cit
21
Le but final n'est pas de former les collaborateurs mais bien qu'ils montent en
compétence. Le manager doit dans ce cas guider leurs capacités à utiliser le savoir-faire de
façon efficace en situation professionnelle.
41
Cécile D, op cit
42
G LEBOTERF, De La Compétence : essai sur un travailleur étranger, Paris, ed d’organisation,1994
22
En effet, le manager doit trouver la bonne clé et intervenir de façon juste et nécessaire
pour franchir chaque cap. Face à une mission ou une tâche donnée, notre état d’esprit varie en
fonction de notre niveau de compétence. En ce sens le manager doit prendre en compte les
réactions des collaborateurs43.
Le manager qui veut être efficace dans sa mission de développement des compétences
doit en piloter les processus. Dans le contexte de pilotage du processus, lorsqu’il constate un
écart entre performances attendues et résultats obtenus, il va établir le diagnostic puis il met en
place un plan de progrès qu'il contractualise avec son collaborateur.44
En effet, les entretiens d'évaluation sont des moments privilégiés pour lancer de
manière formelle un processus de monter en compétence. Les entretiens de performance
permettent d’analyser ensemble les indicateurs des résultats.
43
Belorgey P et al, Le Manager Orienté Clients, Paris, ed ESF, 2010
44
SAMANG KAMPEMB, Cours de l’évaluation du personnel, ISES, Lubumbashi, L1 GRH, 2020-2021
23
permet de valider le chemin parcouru. C’est un moment privilégié qui permet au manager de
valoriser les compétences acquises mais aussi le processus de montée en compétence45
BELORGEY disait que pour accompagner ses collaborateurs dans leur progression, le
manager des talents doit garder en tête l'esprit de la finalité de sa mission : qu’ils montent en
compétence. Le sujet de la phrase, ce sont les collaborateurs. Ils sont les personnages principaux
de l’histoire c'est donc vers eux qu’ils doivent se tourner les projecteurs.
Pour réussir à guider les collaborateurs qui ont un fonctionnement différent du sien, le
manager doit s’appuyer sur leurs ressources et non sur les siennes c’est-à-dire adopter la posture
du coach.
45
BILLET CI, Guide des techniques d’évaluation : performances, compétences, Paris, éd Dunod, 2009, p 30
46
BILLET CI, op cit
24
Le manager expert est focalisé sur le problème qu’il cherche d’abord à résoudre
seul et face aux collaborateurs en difficulté il donne ses solutions.
Chez le manager coach, il centre son attention sur les collaborateurs en pensant
que c’est une opportunité de le faire progresser ; face aux collaborateurs en difficulté il cherche
d'abord à connaître les freins qui les bloquent, il guide les collaborateurs pour qu’ils se posent
des bonnes questions et qu’ils trouvent par eux-mêmes leurs propres solutions.
Dans ce troisième rôle, nous comprenons que l'attitude du manager doit être cohérente
avec son objectif : développer les compétences. En adoptant une posture du coach le manager
guide ses collaborateurs sur le chemin de leur réussite. Il focalise son attention sur leur
processus de développement avec bienveillance et fermeté. La bienveillance c’est son regard
confiant porté sur les collaborateurs alors que la fermeté est sa capacité à tourner le regard des
collaborateurs vers l'objectif.
Face aux évolutions incessantes, nous arrivons de plus en plus rapidement à nos limites
des compétences ; et pourtant il est toujours possible de progresser.
Pascal BELORGEY disait également, pour cibler de manière efficace ses interventions
le manager a besoin d'un outil lui permettant de discerner les différentes compétences et de les
mesurer de façon objective.
Un bon diagnostic permet d'agir au bon endroit, dans ce cas le manager doit
traduire les missions et objectifs de ses collaborateurs en compétences d'une part et d’autre part
il doit décomposer ses compétences par domaine d’activité ou étape pour affiner son diagnostic
jusqu'à trouver la compétence à développer que son collaborateur réussisse.
L’objectivité du diagnostic permet d’agir de façon efficace. Deux facteurs
permettent de sortir de jugement arbitraires : utilisez le cycle d'apprentissage comme outil de
mesure et adopter une démarche basée sur la collection d'éléments factuels pour parvenir à un
diagnostic partagé avec les collaborateurs.
Enfin, le manager peut alors définir les priorités de développement : atteindre les
objectifs opérationnels, s’adapter aux évolutions et de maintenir leur employabilité et de
préparer le cas échéant une évolution professionnelle.47
47
BELORGEY P, op cit
25
Les professionnalismes comme assurance individuelle car celui qui est reconnu
comme un professionnel compétent possède une identité sociale qui va au-delà de l'emploi qu'il
occupe.48
Dans une conjoncture économique incertaine et difficile être reconnu dans son
professionnalisme devient une forme d'assurance et un atout pour gérer sa mobilité sociale et
donc son employabilité.
Dans une organisation chaque collaborateur peut avoir des compétences individuelles
remarquable sans pour autant savoir travailler en équipe.
Le manager est comme un architecte qui dessine le plan de la maison avant de creuser
les fondations, puis bâtit les murs avant de poser le toit. Dans cet angle il doit guider son équipe
pas à pas vers l’efficacité collective.
WHITMARE dans son ouvrage dit que pour évaluer le degré de synergie de son
équipe, le manager doit trouver un moyen de discerner de manière fiable ce qui relève
48
LEBOTERF G, op cit
26
Une équipe est un groupe de personnes qui travaillent ensemble envue d’atteindre un
objectif ou d’accomplir une mission. Mais sa véritable dimension réside dans la synergie mise
en place.
La synergie est comprise comme étant une mise en commun des moyens qui se
renforcent entre eux pour aboutir à un même but. La valeur de l’équipe est liée à un système de
complémentarité active c’est-à-dire un système qui correspond à une intelligence collective, qui
mobilise les compétences de chacun au service d'un tout.
L’équipe va dans la même direction mais il n’y a pas une méthode pour travailler
ensemble efficacement. Un travail fourni en groupe dépend de la bonne volonté de chacun. La
synergie d’une équipe se mesure au même titre que les compétences individuelles.
Enfin, le manager doit identifier des objectifs clairs pour gravir avec son équipe chaque
niveau de synergie.
Le manager doit suivre les étapes précises pour créer cette alchimie particulière qui conduit
l’équipe vers sa performance collective.
49
WHITMARE J, Le Guide Du Coaching, Paris, ed Maxima, 2005, p28
50
WHITMARE J, op cit
27
2.1. DÉNOMINATION
2.2. LOCALISATION
La SEP Congo est implantée au numéro 24, Avenue USOKE, Quartier Industriel,
dans la Ville de Lubumbashi, Commune de KAMPEMBA, Province du Haut Katanga, en
République Démocratique du Congo.
2.3. HISTORIQUE
1910 : Naissance de Pétro Congo SA, dans laquelle la société Petrofina est largement
majoritaire. Début des travaux de construction du terminal pétrolier d’ANGO-ANGO.
1949 : Pétro Congo SA devient une société congolaise par action dénommée Société des
Pétroles au Congo.
1974 : Nationalisation des sociétés pétrolières avec transfert de leurs actifs à l’établissement
public Pétro zaïre. SEP zaïre devient Zaïre services. Construction du dépôt de Bumba et
fermeture du dépôt d’AKETI.
1977 : Rétrocession des biens nationalisés en 1974. Libération des importations des produits
pétroliers et transfert des activités de logistique à Zaïre services.
1978 : Début des travaux de régénération des pipelines en 6”. Zaïre services devient Zaïre SEP.
2001 : Libéralisation des importations des produits pétroliers, adoption des prix flottants et
réaffirmation de la mission exclusive de dédouanement des produits pétroliers par SEP Congo
2012 : Nouvelle image (logo et charte graphique). Acquisition du dépôt de BENI et construction
d’une barge les 1200m³.
2013 : Construction de nouveaux bureaux sur le siège (espace Okapi), réouverture du dépôt de
Bumba et mise en service du dépôt de Béni. Acquisition de 2 barges de 500m³ et 1 de 1200m³.
2014 : Réouverture du dépôt d’AKETI. SEP Congo SARL devient SEP Congo SA suite à
l’adoption des statuts harmonisés conformes au droit OHADA.
Dans le contexte d'une vision tournée vers l’avenir, SEP Congo a développé en 2012
un plan stratégique à l'horizon 2025 pour relancer ses investissements et adapter ses ressources
humaines aux enjeux futurs.
La SEP Congo est une société mixte, de droit privé et par actions à responsabilité limitée
(SARL) par l'ordonnance loi numéro 78/038 du 20/01/1978. Société Anonyme des Pétroles au
Congo. A sa création, elle était constituée de 7 actionnaires avec un capital social de 10.251.286
répartis en 120 000 actions comme suit :
Ravitailler les avions nationaux de tous les aéroports. Il s’agit d’une opération très
spécialisée et délicate qui requiert des procédures et un savoir faire hautement
techniques et qualifiés. En effet, le Jet A1 est un produit noble qui ne doit pas subir
aucune contamination jusqu’à sa mise à bord dans les aéronefs. Le ravitaillement se
fait soit par camion soit par oléo serveur, un système de canalisation qui permet
d’alimenter directement l’avion sur le tarmac.
Collecter pour le compte de l’État les taxes fiscales et parafiscales liés à l’activité en
RDC ;
Gérer un système douanier permettant l’établissement des statistiques fiables des
importations des opérateurs du secteur.
La SEP Congo a également la mission d’accompagner les pouvoirs publics dans le
développement d’une logistique pétrolière en rapport avec les besoins de
consommation du pays, comme le projet de construction du futur pipeline qui devra
assumer le transport des produits pétroliers pour plusieurs décennies.
2.6.1. Structure
La Direction générale ;
Le département d’administration ;
Le département d’exploitation ;
Le département des finances ;
Le département juridique ;
Le département des ressources humaines ;
Le département technique.
Département Corporate
2.6.2. Fonctionnement
La Direction Générale : c’est le moteur de toute activité de la société, elle supervise tous
les départements, oriente et définit leurs activités ainsi que des immeubles loués ou mis en
location par la SEP Congo.
32
Hormis les anciens services, la Société des Entreprises Pétrolières Congolaises, va ajouter des
nouveaux départements qui vont être opérationnel dans les jours avenir, il s’agit :
1. DÉFINITION
L’enquête est comprise comme étant un outil pour recueillir les données (informations)
primaires à partir d’un questionnaire administré à un échantillon issu d’une population cible51.
Elle est une interrogation particulière portée sur une situation comprenant des individus dans
un but de généralisation.
2. BUT DE L’ENQUÊTE
Le but de l’enquête sur un champ d’investigation est de recueillir les informations
susceptibles pour la vérification des hypothèses de travail.
51
www.wikipedia.org
36
Ce sont des questions où le sujet enquêté répond par OUI ou NON sans à justifier ses
réponses. Les questions fermées sont pratiques pour guider les entretiens et prendre des
décisions.
Sont des questions qui permettent à l’enquêté de choisir parmi les réponses proposées
celle qui lui semble la meilleure. En d’autres termes les questions alternatives donnent à la
personne interrogée plusieurs possibilités de répondre.
52
GRAWITZ M, Méthode des recherches en sciences sociales,8ème édition Dalloz, Paris, 2004, p34
37
Ce tableau renseigne que la majorité des sujets enquêtés sont des mariés, 34 soit 85%
contre 6 soit 15% qui sont célibataires.
Au sujet des études faites la majorité des nos enquêtés 30 soit 75% ont un niveau d’étude
supérieur et Universitaire, contre 10 soit 25% des enquêtés ont un niveau d’étude secondaire.
Ce tableau démontre que 33,5% soit 13 enquêtés ont une ancienneté variant de 12 à 17
ans des services au sein de la SEP Congo, 10 soit 25% des sujets enquêtés ont une ancienneté
variant de 6 à 11 ans, 7 soit 17,5% ont une ancienneté de 18 à 23 ans, 5 soit 12,5% ont une
ancienneté respectivement de 0 à 5ans et 24 à 29 ans.
Ce tableau nous informe que 21 enquêtés soit 77,8% des ressources humaines sont
satisfaites de la rémunération que la SEP Congo donne, par contre 6 soit 22,2% du personnel
n’est pas satisfait de la rémunération que la SEP Congo donne.
40
Au regard des données fournies par ce tableau 27 soit 100% des ressources humaines
ont affirmées qu’elles travaillent en collaboration pour certaines tâches.
de travail sont assez bonnes, 3 soit 11% avouent que leurs conditions sont très bonnes et enfin
2 soit 7,4% des sujets enquêtés ont affirmés que leurs conditions sont mauvaises.
5. Avez-vous déjà été assisté par le chef lorsque vous êtes confronté à une difficulté
dans l’exécution des tâches ?
1. Que faites-vous pour attirer et conserver les ressources humaines compétentes au sein
de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaise ?
En lisant les données fournies par nos enquêtés, la majorité nous a répondu que la
Société des Entreprises Pétrolières Congolaise applique la motivation (rémunération en espèce
et en nature) et la qualité de l’organisation ; par contre une minorité des cadres nous a répondu
que le respect strict du délai de paiement est un aspect qui permet d’attirer et de conserver les
ressources humaines.
Ce tableau montre que 13 soit 100% des cadres ont affirmés que la Société des
Entreprises Pétrolières Congolaise organise la formation pour le renforcement des capacités
afin de s’adapter aux exigences de la Mondialisation et des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
Au cours de notre recherche la majorité des responsables nous ont répondu que le respect
de normes éthiques et l’application en vigueur de la déontologie professionnelle permettent de
sauvegarder l’image de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaise, par ailleurs les autres
ont soutenus le suivi des normes de sécurité et le port d'épi qui reste obligatoire.
L’interprétation de ce tableau nous montre que 8 soit 61,5% des cadres enquêtés ont
répondu qu’ils ne rencontrent pas des difficultés quant à la gestion des compétences, 4 soit
30,7% ont avoués que les difficultés sont nombreuses parce-que les ressources humaines
compétentes demeurent toujours complexes compte tenu de leurs capacités et pour finir 1 soit
7,6% n’a pas donné sa position par rapport à la question.
Toujours dans le cadre de nos investigations, 6 soit 46,1% ont affirmé que le rendement
des ressources humaines au sein de la SEP Congo est bon, 5 soit 38,4% affirment que le
rendement est très bon, pour finir 2 soit 15,3 estiment que le rendement est assez bon.
6. Quel type de motivation appliquez-vous pour avoir un bon rendement de la part de votre
personnel ?
Après avoir analysé les informations sur la question de motivation, plusieurs cadres évoquent :
l’amélioration des conditions de travail, la promotion, les primes ainsi que la prise en cas de
maladie, de deuil, etc.
44
Gérer les compétences représente une priorité qui implique de savoir décrire les
compétences clés permettant de mettre en œuvre les stratégies propres pour la société des
entreprises pétrolières congolaises.
La gestion des compétences est un processus continu qui facilite la SEP Congo d’attirer
les profils correspond à ses objectifs, de les retenir à travers un bon climat de coopération et
ensuite les entretenir pour qu’ils soient à jour.
En jouant clairement son rôle en matière de la gestion des compétences, la société est
bénéficiaire de plusieurs avantages considérables que nous pouvons énumérer :
Un recrutement efficace : la gestion des compétences offre à la société une vue d’ensemble
en terme des compétences existantes, futur et projeter un regard sur les lacunes afin
d’améliorer et de déterminer la bonne marche à suivre.
Une bonne image de la marque employeur : dans cette situation, la société s’engage au
développement de son personnel en matière de la logistique pétrolière afin d’avoir une
qualité totale dans son service ; elle s’engage également à faire respecter strictement la
déontologie professionnelle parce que ce processus permet de renforcer son image, ce qui
se traduit par des candidats plus intéressants.
L’image de marque de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaises est liée à la qualité
des produits distribués sur le marché. Les produits non-conformes peuvent être sources de
problèmes et/où d’accident, matériels ou plus gravement humains. La société est reconnue
par les importateurs, marketeurs et autorités de tutelle pour garantir l’ensemble de la chaîne
logistique pétrolière, notamment pour la qualité de ses produits, contrôlée et certifiée par
ses quatre laboratoires d’analyses.
En effet, la certification des produits y est assurée par un personnel qualifié et expérimenté,
travaillant selon les méthodes d’analyses normalisées et avec des équipements appropriés.
Pour maintenir le haut niveau de fiabilité de ces résultats, les chimistes de la SEP Congo
participent aux essais circulaire d’un groupe International.
Le suivi qualité est également assuré par des audits réguliers réalisé par les experts
indépendants.
46
La gestion des ressources humaines est l’ensemble des mécanismes visant à développer
l’efficacité collective des ressources humaines qui travaillent pour la société des entreprises
pétrolières congolaises.
L’efficacité étant la mesure dans laquelle les objectifs sont atteints, la gestion des
ressources humaines au sein de la société des entreprises pétrolières congolaises à la mission
de conduire le développement du personnel en vue de la réalisation des objectifs qu’elle s’est
assigné.
Le bureau de la gestion des ressources humaines défini les stratégies et les moyens en
ressources humaines, le mode de fonctionnement organisationnel et la logistique de soutien afin
de développer les compétences nécessaires pour l’atteinte des objectifs.
En fait, la société des entreprises pétrolières congolaises est un ensemble des ressources
humaines regroupées au sein d’une structure régulée, ayant un système de communication pour
47
faciliter la circulation de l’information dans le cadre de répondre à ses besoins et d’atteindre les
objectifs déterminés.
Le facteur humain est une ressource essentielle de la société, c’est un capital qui
comporte des connaissances, des capacités, des expériences et des éducations qu’il faut soigner
et développer constamment.
La réalité est évidente dans la mesure où nos hypothèses viennent d’être confirmées et
maintenues parce que les implications des compétences ( savoirs, savoir-faire et savoir-être)
détenues par les ressources humaines de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaises sont
mises en action dans les activités quotidiennes telles que les ravitaillement des aéronefs, les
garanties de respect des normes et de l’environnement, l’entreposage, le transport des produits
pétroliers vers les partenaires, la réception et le dédouanement au profit de l'Etat congolais.
Cependant, les implications des compétences sont favorables parce que la société des
entreprises pétrolières congolaises dispose les professionnels qui savent agir dans les différentes
situations d’exécution des tâches avec une souplesse.
Cela peut s’expliquer par le fait que lorsqu’un chauffeur transportant les produits
pétroliers tombe en panne à un endroit éloigné ne doit pas attendre les mécaniciens par contre
il est obligé d’intervenir pour gagner du temps. C’est pourquoi nous que le professionnel est un
homme de situation parce que il sait répondre dans l’urgence, il sait agir ou gérer un ensemble
des problèmes dans une situation donnée.
Tout au long de notre passage aux installations de la Société des Entreprises Pétrolières
Congolaises dans le cadre de nos investigations, nous avons remarqué de manière générale que
toutes les catégories socio-professionnelles rencontrées ont un bon caractère envers les visiteurs
par leurs façons d’accueillir et de répondre aux différentes préoccupations.
Nous avons constaté que certains employés n’ont pas encore suivi la formation
professionnelle que la SEP Congo organise pour le renforcement des leurs capacités en matière
de la logistique pétrolière ; et d’autres se plaignent des mauvaises conditions de travail et une
motivation insatisfaite.
Nous avons également remarqué que certains responsables de la SEP Congo ont des
difficultés quant à la gestion des compétences
Enfin, le service d’accueil n’est pas bien équipé avec les outils technologiques tels que
l’ordinateur, l’intranet et l’Internet.
4.4.2 SUGGESTIONS
Nous suggérons que pour la continuité de son objet social et sa pérennité dans un marché
concurrentiel, la SEP Congo devrait nécessairement encourager ses catégories socio-
professionnelles de continuer dans cette perspective pour que cette culture soit générationnelle
et permette à cette dernière d’être compétitive.
49
Nous suggérons aux responsables de la SEP Congo de suivre la formation pour renforcer
leurs capacités en matière de la gestion des compétences afin de relever le défi lié aux processus
d’encadrement des ressources humaines ; en même temps ils doivent aussi soumettre les
employés qui n’ont pas encore suivi la formation professionnelle afin d’être à son meilleur
niveau de performance dans l’exécution des tâches.
Ensuite, que la Société des Entreprises Pétrolières Congolaise pense à améliorer les
conditions de travail et l’aspect motivationnel de certains employés afin d’avoir un rendement
optimal.
Le service d’accueil devrait être équipé avec les outils technologiques pour faciliter une
bonne communication et permettre aux visiteurs de se faire enregistrer rapidement.
50
CONCLUSION
Nous voici arrivés à la fin de la rédaction de notre mémoire de fin d’études qui a porté
sur le management des compétences et l’efficacité organisationnelle.
Notre étude a été menée aux Services des Entreprises Pétrolières Congolaises en sigle
SEP Congo/USOKE.
Par conséquent, mise à part l’introduction et la conclusion, notre étude a été constituée
de quatre chapitres présentés de la manière suivante : le premier a porté sur la compréhension
des aspects conceptuels et théorique ; le deuxième a été consacré à la présentation de Société
des Entreprises Pétrolières Congolaise ; le troisième a fait l’objet de la présentation des résultats
obtenus après notre investigation. Et pour finir le dernier chapitre a parlé du management des
compétences et l’efficacité organisationnelle de la SEP Congo.
Pour mener cette étude et aboutir aux résultats escomptés nous nous sommes posé les
questions suivantes :
Comment les compétences peuvent-elles conduire une entreprise vers son efficacité ?
Quelles sont les implications des compétences sur le rendement des ressources
humaines au sein de la Société des Entreprises Pétrolières Congolaise ?
Cependant, pour la réalisation de notre étude nous avons choisi la méthode systémique
ainsi que différentes techniques ont été retenues pour la matérialisation de ce travail ; il s’agit :
la technique d’observation indirecte et directe en passant par et l’élaboration d’un questionnaire.
Après avoir été dans notre champ d’investigation, nous sommes arrivés aux résultats
que voici :
Lors de nos différents échanges avec les responsables de la Société des Entreprises
Pétrolières Congolaises, ils nous ont affirmé que les compétences sont des connaissances du
métier, des expériences, des informations et des traits de personnalité et d’autres valeurs
détenues et mise en action par les ressources humaines permettent à la Société des Entreprises
Pétrolières Congolaises d’être performante en terme de la qualité de service, la quantité
recommandée ainsi que le respect du délai d’exécution
Les implications des compétences sur le rendement des ressources humaines sont
favorables dans la mesure où elles permettent à la SEP Congo d’être compétitive sur le marché
en ayant plusieurs avantages tels que devancer la concurrence, favoriser la polyvalence,
renforcer l’image de la société et encourager le sens de collaboration.
Elles sont également positives en ce sens qu’elles poussent la Société des Entreprises
Pétrolières Congolaises vers l’émergence.
Par conséquent, les réponses à la problématique sont confirmées par nos enquêtés. Ainsi
nous affirmons nos hypothèses selon lesquelles, les compétences conduisent la Société des
Entreprises Pétrolières Congolaises à son efficacité et son efficience parce que les ressources
humaines parviennent à mettre leurs connaissances, expériences, valeurs comportementales en
action dans un contexte particulier.
Enfin les implications des compétences sur le rendement des ressources humaines sont
bonnes en ce sens elles contribuent à son épanouissement par une meilleure organisation du
travail, une réduction des coûts et une amélioration de la qualité du travail et de sa performance
au sein de la société.
52
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. AUTISIER et al, L’Atlas du management : les meilleures pratiques et tendances pour
actualiser vos compétences, éd Eyrolles, Paris, 2008,
II. DICTIONNAIRES
1. Alain C, Dictionnaire de philosophie, Ed Baraquin, Paris,2007
2. Dictionnaire Larousse 2010, Paris, p 228
3. Dictionnaire Littré, Paris, éd Garnier, 2005
V. WEBOGRAPHIE
www.wikipedia.org
54
ÉPIGRAPHE .......................................................................................................................................... I
DÉDICACE............................................................................................................................................ II
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................ III
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
1. PRÉSENTATION DU SUJET............................................................................................................ 1
2. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET ....................................................................................................... 2
3. ETAT DE LA QUESTION................................................................................................................. 3
4. PROBLÉMATIQUE DU TRAVAIL .................................................................................................... 4
1. Comment les compétences peuvent-elles conduire une entreprise vers son efficacité ? ......... 5
2. Quelles sont les implications des compétences sur les rendements des ressources humaines
au sein de la société des entreprises pétrolières congolaises ?.......................................................... 5
5. HYPOTHÈSES DE RECHERCHE ...................................................................................................... 5
6. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ................................................................................................ 6
6.1. MÉTHODE ............................................................................................................................ 6
6.2. TECHNIQUES ........................................................................................................................ 7
7. DÉLIMITATION DU SUJET ............................................................................................................. 8
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................................... 9
9. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES ........................................................................................................ 9
CHAPITRE 1. CADRES CONCEPTUEL ET THÉORIQUE ........................................................ 11
1.1. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE .................................................................................... 11
1.1.1. LE MANAGEMENT.......................................................................................................... 11
1.1.2. LES COMPÉTENCES ........................................................................................................ 11
1.1.3. L'EFFICACITÉ .................................................................................................................. 13
1.1.4. L'ENTREPRISE ................................................................................................................. 14
1.2. DÉFINITION DES CONCEPTS CONNEXES ................................................................................ 15
1.2.1. LE TRAVAIL ..................................................................................................................... 15
1.2.2. LA CONCURRENCE ......................................................................................................... 15
1.2.3. L'EFFICIENCE .................................................................................................................. 16
1.2.4. LA MOTIVATION ............................................................................................................ 16
1.2.5. LE RENDEMENT ............................................................................................................. 17
1.2.6. LA PRODUCTION ............................................................................................................ 17
1.2.7. LA PRODUCTIVITÉ .......................................................................................................... 17
1.2.8. LA RÉMUNÉRATION ....................................................................................................... 18
55
1.2.9. LA FORMATION.............................................................................................................. 18
1.3. CADRE THÉORIQUE................................................................................................................ 19
1.3.1. LE MANAGEMENT DES COMPÉTENCES ......................................................................... 19
1.3.2. SUR L’EFFICACITÉ ORGANISATIONNELLE....................................................................... 25
CHAPITRE 2. PRÉSENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE ............................................................ 28
CHAPITRE 3. PRÉSENTATION DE RÉSULTATS D’ENQUÊTE ............................................. 35
1. DÉFINITION ................................................................................................................................ 35
2. BUT DE L’ENQUÊTE .................................................................................................................... 35
3. ÉLABORATION ET ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE ....................................................... 35
CHAPITRE 4. LE MANAGEMENT DES COMPÉTENCES ET L’EFFICACITÉ
ORGANISATIONNELLE À LA SEP CONGO ............................................................................... 44
CONCLUSION .................................................................................................................................... 50
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 52
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................. 54