C'est Scientifique (Science)

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« C’est scientifique »

Quelle est la légitimité quand tu dis « l’abréviation scientifique ». Qu’est ce qui


Mes couilles qui s’élargiss ent

t’octroies le droit de dire que c scientifique. Parce que si jamais tu dis-toi « c’est
scientifique » tu émets un jugement de valeur, elle perd donc son côté rationnel et strict
(oui/non), laisse la porte à l’imagination, ce qui est paradoxal.

I. Vérité
II. Limite
III. Science != vérité,

Quand on dit « c’est scientifique », on juge la science

INTRODUCTION

On peut dire « c’est scientifique » lors d’un débat, quand on n’a plus d’argument, ou au
contraire pour affirmer la vérité de ce que l’on avance. Ainsi, la science semble être un
argument d’autorité, utilisable dans toute circonstance qui se rapporte plus ou moins à
la science. Cependant, cette usage multi conditionnel engendre un problème : la
science, décrivant la vérité, est censée être neutre ; il n’y a donc pas de sens d’invoquer
la science pour prouver la véracité d’un sujet sans fondemen
La vérité est un discours qui est dans un rapport de conformité avec le réel. La réalité,
c’est ce qui est, la vérité, c’est ce que l’on dit qui est. C’est donc une connaissance,
reconnue comme juste, comme conforme à son objet, ce qui signifie que l’on peut
démontrer cette vérité par une preuve. Par opposition, la croyance est une proposition
que l’on admet pour vraie sans pouvoir la démontrer par une preuve. Les termes de
vérité, fausseté, ce sont des adjectifs substantivés, qui donnent l’impression qu’il y a de
l’universel dans la réalité, qui ne correspond à rien de réel (opposition au particulier
d’aristote). Benveniste, penseur qui montre que langue grecque essentialise beaucoup,
fondée sur verbe « être », ce qui a influencé la pensée de Platon et d’Aristote. La raison,
vient de ratio, signifie calcul en grec, faculté qui permet de distinguer le vrai du faux,
donc de connaitre et de juger, mais aussi de choisir la bonne conduite, donc d’agir, d’où
la distinction que fait Kant entre raison pure et raison pratique. Dans le domaine
théorique, la raison est considérée comme la faculté des principes (chez Descartes et
Aristote), càd ces opérations, plus généralement la connaissance, suppose l’application
de certains principes nécessaires au raisonnement. Aristote identifie 3 principes : 1)
principe d’identité (a=a), 2) principe de non-contradiction, et chez Aristote le premier
des principes, 3) principe du tiers exclu (entre a et a barre, pas de troisième option).

Introduction au XVIIIe siècle, les premiers travaux de classification et de mise en ordre


de la nature, ceux notamment des botanistes qui voyagent dans le monde entier,
aboutissent aux premières taxinomies (nommer et classer les humains) qui organisent
le vivant de manière logique, mais c’est aussi l’époque où apparaissent plusieurs
théories qui se donnent l’apparence de la science et relèvent en réalité d’idéologies
politiques, c’est le cas de ce que Tzetan Todorov, qui est un historien des idées et
critique littéraire polonais du XXe, appelle le racialisme, et de ce qu’on appelait au XIX,
la physiognomonie, cette dernière étant une méthode pseudo scientifique, présentée
notamment par Cesare Lombroso, dans L’homme criminel, et dont l’apparence
physique n’est rien d’autre que le reflet de la personnalité d’un individu. Ce type de
théorie pseudo scientifique qui existait déjà pendant l’antiquité, permettent de justifier
une hiérarchie sociale et politique sous prétexte que « c’est scientifique ». Cet exemple
nous montre donc la nécessité d’une forme de retenue face au discours de la science,
en posant la question suivante : que signifie l’expression « c’est scientifique »

Texte : travail et technique, auteur qu’on a vu plusieurs fois récemment

Affirmer que « c’est scientifique », c’est à première vue recourir à l’autorité incontestable
de la science, dans le cadre d’une discussion pour justifier un propos/résultat, si c’est
scientifique, cela relève apparemment d’une science indubitable, ce qui vaut
certainement mieux qu’une opinion, qu’un on dit, L’expression signifie alors que c’est
confirmé, prouvé par une expérience, dans le cas des sciences dites expérimentales, ou
par un raisonnement dans le champ des sciences dites exactes. La discussion qui avait
pu s’égarer dans les spécieux, ou provoquer des réactions émotionnelles, trouverait
alors une issue indiscutable. Auguste Comte ecrit ainsi « que les démonstrations
paraissent, les aberrations cesseront bientôt ». Tous les hommes rationnels ne pourront
que se rendre à l’évidence de la vérité. Le champ scientifique semble donc avoir une
autorité légitime dans le domaine de la connaissance, qui s’incarne dans le crédit
donné par une société à la parole des hommes de science.

Toutefois, il ne suffit pas de dire « c’est scientifique » pour que le résultat soit ipso facto
validé, et qu’il soit légitime d’y croire sur parole, car celui qui n’a plus de raison à faire
valoir pourrait par exemple pour imposer ses idées ou sauver la face, invoquer une
autorité scientifique qui n’existe pas, il s’agirait alors de l’instrumentalisation, et non de
la science de la science elle-même, en donnant une apparence scientifique en réalité
mensongère. Plus radicalement, la vérité scientifique serait établie, il parait légitime de
se demander si il est véritablement scientifique de clore un débat en invoquant un
argument d’autorité, et si ce qui est établi comme scientifique doit nécessairement être
jugé bon.

Ainsi, ou bien l’expression « c’est scientifique » est la garantie de la connaissance, et de


la recherche de l’objectivité, puisqu’elle montre la volonté d’un individu de rendre son
discours conforme autant que possible à la réalité. Elle est alors la garantie de la liberté
humaine, en particulier de la liberté de penser, mais elle peut toujours etre détournée
pour faire de la science un instrument de domination politique. Ou bien cette expression
est un argument d’autorité, qui n’emprunte à la science que son apparence, et non son
exigence de vérité, elle devient alors l’exact opposé de la scientifique, càd un mensonge
ou une illusion qui nous fait courir le risque de perdre toute confiance en la science et
en ses résultats.

I. Ce qui est scientifique, au sens où cela procède d’une méthode scientifique fait
légitimement autorité face aux préjugés et aux opinions. Si c’est scientifique c’est que
cela renvoie à un résultat rigoureusement démontré et susceptible d’etre
universellement admis.

1ère ss partie : l’expression scientifique a de la valeur si c’est un résultat validé par la


communauté des savants. L’autorité vient de la compétence reconnue et de l’accord
entre des savants d’opinions différentes. Il s’agit ici de penser l’opinion argument
d’autorité de manière neutre, si ce n’est positive, en l’absence de certitude absolu, la
conjecture la plus probable est celle défendue par la plus haute autorité. Pour les
sciences naturelles par exemple, mieux vaut se fier sans doute heil Hitler à une
publication, une revue reconnue comme « Nature », qui à une vocation comme celle des
frères Bogdanov. Fondée en 69 Nature est une revue qui a pour but de vulgariser et je
cite « de favoriser la reconnaissance générale des valeurs de la science dans l’éducation
et la vie quotidienne ». Les premiers articles présentant la découverte de la fission
nucléaire ou la structure en double hélice de l’ADN. Cette autorité est conférée par une
évaluation par les pairs mais l’histoire des sciences a montré que les autorités
scientifiques peuvent se tromper, voir nous tromper, la direction de la revue nature a par
exemple publié un article en 2022 dans lequel elle analyse le passé raciste d’un de ses
directeurs, qui a dirigé le journal pendant l’entre deux guerres, et s’est servi de son
image pour défendre la supériorité des Occidentaux sur le reste du monde, ce que
rappelle Vincent Israel-Jost, dans son article intitulé « l’attribution de l’autorité à la
science », approche néopoppèrienne du problème. Cela signifie que « les
connaissances scientifiques réunies et validées qui expliquent tel ou tel domaine sont
prises comme les meilleures disponibles à ce jour ». Or il y a eu au cours du XXe siècle
une évolution. L’héritage de Comte et du positivisme fin XIXe, conduit les sociétés
industrialisées à placer une confiance presque aveugle dans les sciences, qui devient le
seul domaine pour l’homme d’accéder à la vérité sur fond de critique de la
métaphysique et de la religion. Petite citation « par la nature même de l’esprit humain,
chaque branche de nos connaissances est nécessairement assujettie dans sa
progression, à passer successivement par trois états théoriques différents ». L’état
théologique, métaphysique, et scientifique/positif. Il y a l’idée d’une marge de l’histoire,
d’une évolution nécessaire et inéluctable avec désormais l’état, qui seul peut préserver
l’homme de ce que Comte appelle l’anarchie mentale. Il les qualifie d’état, car ils sont
historiques et individuel. Chacun de ces états est caractérisée par un type de question
réponse. L’état théologique s’occupe de l’origine, de la finalité, de Dieu, avec des
réponses surnaturelles. Auquel on peut répondre avec certitude, en observant des
rapports constants entre des phénomènes, et en se fondant sur l’expérience. Au début
du XXe siècle, cherche à définir les caractéristiques de la science, c’est la philosophie
analytique, celle du cercle de Wien, qui radicalise la position de Comte, et affirme que
les questions métaphysiques. Il faut rappeler les derniers mots du texte de Wittgenstein
tractatus logico-Philosophicus). Tout ce dont on ne peut pas parler scientifiquement, il
faut le taire. 2 phénomènes contribuent à la mise en cause de la science, courant
épistémologique avec des.

Apparté : Distinction chez Kant, entre penser et connaitre. (philosophie/science). Kant


dans les trois critiques développe une approche géographique ou spatiale dans
l’existence humaine qui le conduit à. Le territoire de l’experience, du sensible, ce que
l’on appelle ajd le réel, le parangon, archétype. Le sensible, l’experience, face au supra
sensible, domaine pensée. Dans le territoire du sensible, à nouveau 2 domaines,
science (svt, physique), décrivent rapports constants entre phénomènes, face à la
morale de l’autre qui énonce des commandements, auquel doit se soumettre les
comportements des hommes. Il y a donc une différence entre la raison entre la pensée.
L’idée que la morale repose comme le produit de la liberté de l’homme qui peut
intervenir dans la contingence du monde, dans son caractère non nécessaire, afin de
résorber l’écart entre l’être et le devoir être. Une science se définit par sa façon de
constituer le réel en objet d’étude. Par exemple, le fait d’étudier le vivant, ce qui
implique de ne pas penser la vie religieusement ou artistiquement, ce n’est pas non plus
penser la vie à partir du prisme de la subjectivité. C’est ce qui conduit Kant à distinguer
dans Critique de la raison pure, … . La métaphysique ne peut rien dire de vrai. Dans la
métaphysique, il y a ce que Kant appelle les Idées, concepts de l’entendement. Les
idées, ce sont des catégories auxquelles aucune intuition sensible ne correspond.
Entendement, concepts correspondent. Le concept de quantité, on peut en faire une
exp sensible, alors que justice, non. (concept/idée). Idées morales mais aussi
politiques, comme Contrat Social qui existe mais qui n’est pas sensible, c’est une
conception de l’esprit. Il s’agit de vérifier par nous meme la validité du raisonnement,
c’est pourquoi les mathématiques constituent chez Descartes, le modèle de la
connaissance, dans Les règles de la connaissance de l’esprit. Il fait de la géométrie et
de l’arithmétique les seules sciences qui résistent au doute/
Mêm e sa dém arch e sa mè re c'es t du po rno

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