Cours BV 1°ANNEE LMD 2019-2020

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Biologie Végétale Générale

VHG:60H ( 30h Cours/30h TP .TD)


Coefficient : 3, crédit: 6
"Sache que celui qui
t'a conseillé t'a aimé,
et celui qui t'a flatté
t'a trompé."
 1. Introduction à la biologie végétale
 2. Différents types de tissus
 2.1. Méristème primaire (racinaire et cellulaire)
 2.1.1. Tissus primaires
 2.1.2. Tissus protecteurs (épiderme)
 2.1.3. Tissus de remplissage (parenchyme)
 2.1.4. Tissus de soutien (collenchyme et sclérenchyme)
 2.1.5. Tissus conducteurs (xylème primaire, phloème primaire)
 2.1.6. Tissus sécréteurs
 2.2. Méristèmes secondaires (latéraux) (le cambium et le phellogène)
 2.2.1. Tissus secondaires
 2.2.2. Tissus conducteurs (xylème secondaire et Phloème
secondaire)
 2.2.3. Tissus protecteurs (suber ou liège, phelloderme)

 3. Anatomie des végétaux supérieurs
 3.1. Etude de la racine
 3.2. Etude de la tige
 3.3. Etude de la feuille
 3.4. Anatomie comparée entre mono et dicotylédones
 4. Morphologie des végétaux supérieurs et adaptation
 4.1. Racines, 4.2. Feuilles, 4.3. Tiges, 4.4. Fleurs
 4.5. Graines, 4.6. Fruits
 5. Gamétogénèse
 5.1. Grain de pollen
 5.2. Ovule et sac embryonnaire
 6. Fécondation
 6.1. Œuf et embryon
 6.2. Notion de cycle de développement
 Travaux pratiques :
 N°1 : Etude morphologique des Angiospermes (racines-tiges-feuilles-
fleurs)
 N°2 : Etude morphologique des Gymnospermes (racines-tiges-feuilles-
fleurs)
 N°3 : Méristèmes primaires (racinaire et caulinaire)
 N°4 : Tissus de revêtements : épiderme Ŕ assise pilifère Ŕassise
subéreuse - subéroide
 N°5 : Parenchymes (chlorophyllien-réserve- aérifère-aquifère)
 N°6 : Tissus de soutien (collenchyme-sclérenchyme)
 N°7 : Tissus sécréteurs (poils-glandes-cellule à tanins-laticifères)
 N°8 : Tissus conducteurs primaires (phloème-xylème)
1- biologie végétale par G Barel INA Botanique
2- Initiation à la Biologie Végétale Jacque Zaffran Ellips2000
3-Biologie Végétale Plantes supérieurs
1- Appareil Végétatif 1997
2- Appareil Reproducteur 1983 Par R. Gorenflot
4- Biologie Animale et Végétale en Arabe OPU
5-Biologie Végétale T1-2 côte n°581.3-12
6-Biologie Végétale T1-2 côte n°581.3-05
7- Cytologie Végétale côte n°581.3-18
8- Biologie végétale Alain Raveneau et al., 2014-. Ed. De Boeck, 733p.
9- Biologie végétale Jean François Morot-Gaudry et al., 2012-. Ed.
Dunod, Paris, 213p.
10- Anatomie des Végétaux Vasculaires côte n°581.3-16
11- Atlas de Biologie Végétale T1-2 côte n°581.3-13
12-encarta CD Internet
13-encyclopedia Universalis CD Internet
14-http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/
La Biologie est l’étude scientifique des phénomènes vitaux des êtres vivants
C’est la science de la vie
C’est la sciences des propriétés des êtres vivants
La Biologie végétale est l’étude des propriétés des végétaux
Elle étudie les végétaux sous tous leurs aspects; on distingue la Botanique générale
et la Botanique Spéciale
QU’EST ŔCE QU’UN VEGETAL?
1- Ce n’est pas un animal
2- C’est un être vivant
généralement chlorophyllien
immobile
composé de cellules
capable de se reproduire de différentes façons
se nourrissant d’éléments minéraux simples
Plantes à fleurs
Arbres
Les mousses
Les champignons
Les fougères
Les algues
Il y a près de 250 000 espèces de plantes à fleurs
"L'erreur n'annule pas
la valeur de l'effort
accompli."
Les plantes font partie de la lignée végétale, c'est-à-dire d'un
ensemble d'organismes autotrophes et phototrophes .
La lignée végétale traverse divers règnes. Elle prend
naissance au sein des procaryotes avec les cyanobactéries
(algues bleues) et les chloroxybactéries. Elle inclut de
nombreux organismes appartenant au règne des
protistes/protoctistes (rassemblés communément sous le
vocable "algues") et s'épanouit avec les plantes. Selon les
classifications, les plantes sont également appelées
Embryophytes, Cormophytes ou Archégoniates.
PROCARYOTES EUCARYOTE c
Bactéries Thallophytes Algues r
Cyanophycées Champignons p
Lichens t
cormophytes.. Bryophytes
Ptéridophytes ogames
Spermaphytes

Cryptogames=plantes sans fleurs et appareil reproducteur caché


Phanérogames=plantes à fleurs et appareil reproducteur apparent
Cormophytes=plantes à tige
Thallophytes=plantes ne possédant ni racine ni tige ni feuilles
• Définir une plante, de manière simple, est chose plus malaisée qu'il n'y
paraît. S'il est vrai qu'en principe les plantes ont en commun un certain
nombre de caractères, elles ne les possèdent pas nécessairement de
manière exclusive et par ailleurs ne les possèdent pas nécessairement
tous. Considérées individuellement, ces caractéristiques ne constituent
pas toujours un élément décisif de classement.
1-Le cormus
Au sein de la lignée végétale, une distinction est opérée entre
thallophytes et cormophytes.
Les premiers possèdent un appareil végétatif, le thalle, dépourvu de
tiges feuillées caractérisées, même au maximum de sa complexité.
L'appareil végétatif des seconds, le cormus, est nécessairement
constitué de rameaux feuillés et de racines, édifiés par des méristèmes
apicaux.
2-Les sporanges et les gamétanges
La structure des organes reproducteurs fournit la possibilité d'opposer
thallophytes et cormophytes.
Au moment de la reproduction, les thallophytes eucaryotes
produisent des spores et des gamètes.
Double fécondation après pollinisation
"Ce n'est pas le
temps qui passe,
mais nous qui le
traversons."
Gymnospermes Angiospermes

Monocotylédones dicotylédones

Phanérogames
La biologie étant une science d’observation , il
faut savoir reconnaître les différentes parties
qui composent les plantes puis les nommer
correctement .
On pense aux plantes ayant des tiges ,des feuilles,
et des racines CORMOPHYTES 70% des
Végétaux
D’autres n’ayant ni racine ni tige ni feuilles
THALLOPHYTES (thalle)
Le protoplasme Paroi
cellulaire
Paraplasme
Noyau Cytoplasme

Plasmalemme le hyaloplasme les Plastes Vacuoles


Pellicule ectoplasmique Cytoplasme fondamental organites Enclaves
hydrophiles
photosynthétiques
Les végétaux supérieurs prennent naissance à partir d’une
CELLULE =œuf ou zygote
L’ŒUF subit une embryogenèse qui s’achève par la mise en
place d’un jeune organisme avec un corps primaire et
deux ensembles de cellules constituant les futurs
méristèmes de tiges ou de racines (
meristos=partage=lieu susceptible de se diviser)
Dés la germination et jusqu’à la fin de la vie de la plante ces
ensembles assurent par leur prolifération la création de
nouvelles cellules qui se regroupent pour former des
ensembles de tissus spécialisés
1- MERISTEME CAULINAIRE OU POINT VEGETATIF
2- MERISTEME RADICULAIRE
Sous le microscope photonique ces cellules
méristèmatiques des tiges ou des racines:
- Ne dépassent pas 25µ de diamètre
- Elles sont contiguës
- Limitées par une membrane encore fine(paroi
pectocellulosique)
Cette paroi constituée par une lamelle moyenne riche
en composés pectiques boudée de part et d’autre
par une couche cellulosique
Sous la paroi le matériel vivant ou protoplasme
comprend deux parties fondamentales:
1- le cytoplasme
Il est formé d’une substance fondamentale le hyaloplasme il
définit contre la paroi une fine membrane la pellicule
ectoplasmique (assure la perméabilité)
Le contenu cytoplasmique tient en suspension des
granulations sphériques =mitochondries et plastes
Il élabore des enclaves hydrophiles ou vacuoles avec une
membrane = le tonoplasme
On réunie sous le nom de paraplasme l’ensemble de la paroi
et vacuole issues de l’activité du cytoplasme vivant
2- le noyau
pourvu de nucléole occupe les ¾ du volume protoplasmique
Le noyau es repoussé contre la paroi par le développement
de l’appareil vacuolaire
Elle parcourt plusieurs étapes pendant sa vie

1- phase de jeunesse

2- phase de maturation

3- phase de sénescence
( elle se vide de son protoplasme mais grâce à la
membrane pectocellulosique elle demeure
en place assurant la fonction de soutien.
"La vérité est amère
mais ses fruits sont
doux."
Cellule végétale: la cellule est un système hautement
complexe qui est le siège d'intenses échanges d'énergie et qui
présente de vastes surfaces d'interphase. Comme tout être
vivant, elle se nourrit, grandit, se multiplie, et meurt.
Plasmodesme: pont intercellulaire.
Dictyosome: organite cellulaire élaborant des sucres et des
protéines.
Chromatine: substance du noyau de la cellule qui donne la
couleur.
Réticulum endoplasmique: formation dans le cytoplasme
qui joue un rôle dans la production de substances diverses.
Peroxysome: organelle du cytoplasme contenant des
enzymes.
Mitochondrie: granule jouant un rôle important dans la
respiration et les réactions énergétiques de la cellule vivante.
Cytosol: partie liquide du cytoplasme.
Ribosome libre: organe du cytoplasme qui assure la
synthèse des protéines.
Chloroplaste: grain de chlorophylle assurant la
photosynthèse.
Tonoplasme: membrane vacuolaire.
Vacuole: cavité du cytoplasme d'une cellule contenant
diverses substances
Paroi cellulosique: bord de la cellule.
Membrane plasmique: enveloppe faite de plasma.
Thylakoïdes: structure moléculaire membraneuse qui
assure la photosynthèse.
Grain d'amidon: granule de fécule.
Nucléole: petit corps sphérique présent dans le noyau de la
cellule.
Enveloppe nucléaire: membrane enveloppant le nucléole.
La paroi
Toutes les cellules possèdent une membrane plasmique
qui limite vers l’extérieur leur cytoplasme
La cellule végétale possède une paroi rigide fabriquée
par le cytoplasme et constituant un véritable squelette
protecteur
Elle est constituée de 90% de glucides et 10% de
protéines
Les glucides sont des polysacharides :
 Celluloses
 Pectines
 Hémicelluloses
Les protéines : glycoprotéines
Le développement de la paroi commence dès la fin de la
mitose lors de la Télophase
Autres constituants
La paroi ne contient pas que des polysaccharides. Les autres constituants les plus
importants sont :
l'eau : les constituants polysaccharidiques sont hydrophiles et la paroi contient un
très fort pourcentage d'eau
les ions : on trouve de très nombreux ions dont deux jouent un rôle essentiel:
 le calcium : qui joue un rôle important dans la gélification des pectines
 les protons : le pH de la paroi est acide et ce pH joue un rôle important
aussi bien dans l'expression de la croissance (intermédiaire de la réaction
auxinique à court terme), que dans un antagonisme avec le calcium vis à
vis de la gélification des pectines.
des enzymes très variés :
 peroxydases
 endo xyloglucane transférases (EXT)
 pectines méthyl estérases (PME)
 pectinases
des protéines de structure : la principale est l'HRGP (Hydroxyprolin Rich Glyco
Protein) appelée à tort "extensine" lors de sa découverte
Les vacuoles: les cellules végétales
sont caractérisées par de grandes vacuoles
centrales.
Plus de 40% du volume cellulaire total
Elles finissent par repousser tout le contenu
cellulaire contre la paroi
chaque vacuole est entourée d’une membrane
ou Tonoplaste
Chez la plupart des végétaux, les
différentes fonctions vitales sont
assurées par des organes différents,
formés de tissus spécialisés.
Un tissu est un groupement de
cellules de même origine, assurant
les mêmes fonctions.
Les tissus se forment à partir des méristèmes,
massifs organisés de jeunes cellules
indifférenciées qui sont le siège de divisions
orientées actives.
Ces méristèmes peuvent être fonctionnels peu
de temps (plantes annuelles), ou pendant de
nombreuses années.
Structure primaire ou secondaire
 On distingue deux types de méristèmes:
- les méristèmes primaires, d'origine embryonnaire, situés
à l'apex des tiges (méristèmes caulinaires) et des racines
(méristèmes racinaires), et à la base des feuilles. Ils
forment les tissus primaires qui constituent la structure
primaire.
- les méristèmes secondaires, cambium , apparaissent
après les méristèmes primaires. Ils assurent la croissance
en épaisseur et donnent les tissus secondaires qui
constituent la structure secondaire.
• Deux assises génératrices:
1/ assise suberophellodermique
Dans l’ écorce de la racine et de la tige
2/ assise libéroligneuse
Dans le cylindre central de la
tige et de la racine
" Qui veut faire quelque
chose trouve un moyen
-Qui ne veut rien faire
trouve une excuse."
1 Parenchymes ou tissus fondamentaux
Tissus peu différenciés issus des méristèmes
Du point de vu fonction:
a/parenchymes chlorophylliens
Formés de cellules riches en chloroplastes assure la photosynthèse
Se situe dans les régions externes des tiges et limbe des feuilles
b/ parenchymes de réserves
Dans les organes souterraines racines ou tiges souterraines rhizome,
tubercules ; dans les graines; et dans la moelle.
réserves: lipides, protides et glucides
c/ parenchymes aquifères et aérifères
Eau plantes xériques, ou grasses; air plantes aquatiques
Cellules peu différenciées.
Paroi primaire mince et flexible; pas de paroi
secondaire.
Effectuent la plupart des fonctions métaboliques
(synthèse, photosynthèse).
Peuvent accumuler des réserves (amidon sous
forme d’amyloplastes généralement).
Peuvent se transformer en d’autres types de
cellules dans certaines conditions (blessure, par
exemple).
Du point de vu forme
a/parenchyme palissadique
b/parenchyme à méats
c/parenchyme lacuneux
Les tissus parenchymateux
Les tissus parenchymateux sont les plus volumineux
au sein de la plante (tiges, racines, feuilles…). Ils
peuvent être présents soit dès le début soit
apparaître par la suite. Ils présentent des cellules
cellulosiques qui peuvent parfois être lignifiés. On
les distingue suivant leur rôle au sein de la plante.
• Le parenchyme simple a un rôle de remplissage.
• Le parenchyme chlorophyllien a un rôle
d’assimilation grâce à la chlorophylle.
• Le parenchyme de réserve un rôle d’accumulation
(par exemple de l’amidon).
• Le parenchyme ligneux a un rôle de soutien.
Sont des tissus peu différenciés issus du
fonctionnement des divers méristèmes
Forme variable; vacuole bien dvp; plastes
abondants vivantes
Parenchymes chlorophylliens
De réserve
aquifère
2/Tissu de protection ou de revêtements
a/L'EPIDERME
L'épiderme est une assise continue de cellules
qui recouvre les organes aériens et les protège
contre la dessiccation et les agressions
extérieures tout en permettant de réguler les
échanges gazeux avec l'atmosphère. C'est un
tissu vivant constitué d'une assise unique de
cellules de revêtement jointives, de cellules
stomatiques et parfois de poils.
b/les Stomates
L’épiderme est interrompu au niveau des stomates. Ce sont des
structures épidermiques spécialisées, souvent présentent à la face
inférieur des feuilles non exposé au soleil (épiderme inférieur), et
jouant un rôle indispensable dans les régulations de la transpiration
de la plante, ainsi que dans les échanges gazeux. Les stomates sont
formés de deux cellules de garde qui possèdent de nombreux
chloroplastes et qui sont capables de faire varier l’ostiole par des
mécanismes osmotiques. L’ostiole correspond à l’orifice présent
entre les deux cellules stomatiques réniformes. Les cellules de garde
sont plus épaisses du côté interne qui délimite l’ostiole, et sont
souvent accompagnées de cellules compagnes, dépourvues de
chloroplastes, avec lesquelles elles sont intimement en contact par
leur face externe.
Les stomates peuvent être comparés aux glandes sudoripares chez
l’Homme.
• Répartition
On trouve des stomates dans les tiges et les feuilles jeunes
Si les feuilles sont éclairés uniformément, on trouve des
stomates sur les deux faces (cas des feuilles verticales)
monocotylédones
Si les feuilles ont une face exposée au soleil et une face à
l’ombre, les stomates sont sur la face inferieure ( la moins
éclairée)
Si les feuilles sont flottantes les stomates sur la face
supérieure
Si les feuilles sont immergées, pas de stomates
Le nombre varie de 50 à 200par mm2 de surface foliaire
Proverbe du Jour: 15/03/2020

"Le bas-monde est un


pont, traverse le et ne
compte pas y résider."
c/L’assise pilifère

Comme dit précédemment, les cellules épidermiques


peuvent être remplacées au niveau de la racine (plus
particulièrement au niveau des radicelles) par l’assise
pilifère, mais attention les poils sont toujours associés à
l’épiderme. Cette assise est présente au niveau de jeune
racine au niveau de la région absorbante. L’assise pilifère
contient des cellules très perméable et indispensable à
l’assimilation de l’eau et des nutriments solubles (sels).
Certaines de ces cellules sont hypertrophiées et prennent
de cette manière la forme d’un poil, dit poil absorbant.
Le suber

Le suber (ou liège) est le deuxième tissu de


remplacement des cellules épidermiques ; il peut
également remplacer l’assise pilifère. En effet le
suber n’est jamais présent dès le départ, mais
apparait au niveau d’organe subissant une croissance
en épaisseur, plus précisément au niveau du
cambium subéro-phellodermique.
La formation du suber nécessite la subérification des
cellules qui le constitue, ceci induisant leur mort.
L’endoderme
L’endoderme est l’assise la plus profonde de l’écorce au
niveau des jeunes tiges et des jeunes racines. Le classement
de l’endoderme dans les tissus de revêtement est donc mal
choisi, mais il a bien un rôle de protection au sein de la
plante, et ceci par trie des substances assimilées par la
plante. De cette manière seules certaines d’entre elles
pourront migrer jusqu’aux tissus conducteurs et être ainsi
répartie dans la plante.
Les cellules de l’endoderme présentent une lignification et
subérification caractéristique d’un groupe de plante :
endoderme à cadre caractéristique des dicotylédones,
endoderme en fer à cheval caractéristique des
monocotylédones… Plus les plantes vieillissent plus
l’endoderme va se lignifier.
On observe également des épaississements subéreux en
forme de cadre formant les cadres de Caspary
Les plantes terrestres ont besoin :
• Gaz (CO2)
Dans l’air
• Lumière
• Minéraux
Dans le sol
• Eau
Les plantes terrestres doivent donc se diviser en deux:
Partie dans le sol : système racinaire (racines)
Partie aérienne : système caulinaire (tige, feuilles,
fleurs, etc.)
Entre les deux : tissus conducteurs assurent le lien :
Xylème : transporte sève brute (eau et minéraux)
Phloème : transporte sève élaborée
(sucres et autres matières organiques)
vers les parties qui ne font pas de photosynthèse
Xylème (du grec xylos : bois)
Contient deux types de cellules
conductrices de sève:
Trachéides : cellules minces et
allongées.
Éléments de vaisseau : plus courts et
plus gros
Le xylème primaire : les éléments du
xylème groupés en amas : les faisceaux
ligneux
La disposition est un caractère important, la
différenciation du xylème se fait en deux
étapes: le protoxyléme et le métaxylème
On définie le sens de différenciation allant
des éléments les plus anciens aux plus
jeunes
Dans la tige : la différenciation est
centrifuge
Dans la racine la différenciation est
centipéte
Pour le phloème la différenciation est
toujours centripète
Tige et racine la symétrie est axiale
Xylème et phloème superposés tige centrifuge ,
cylindre central développé
Xylème et phloème alternés racine centripète
, écorce plus important
Nombre de faisceaux Supérieur ou égal à 7
monocotes; Inferieur à 7 dicotes
Tissus conducteurs
Le xylème constitue le bois des
plantes ligneuses
"L'hypocrite est
celui qui ne fait
pas ce qu'il
conseille."
Sur une coupe transversale d’un tronc
d’arbre
Une région centrale duremen ou cœur
Une région périphérique aubier
Une série de couches concentriques /
les cernes et des rayons
Bois initial et bois final
Ils peuvent être pectocellulosiques (=roses)
comme le collenchyme, ou ligneux (=verts)
comme le sclérenchyme à parois épaisses,
Les tissus de soutien assurent souplesse et rigidité
aux organes de la plante.
Le collenchyme seforme dans les organes jeunes
tandis que le sclérenchyme se rencontre dans
les organes dont l'allongement est achevé.
Le collenchyme annulaire: épaississement
uniforme de la paroi
angulaire et tangentiel selon la forme de
l’épaississement dans les cellules tissu
vivant souplesse et élasticité
Le schlerenchyme est un tissu mort rigide
Le collenchyme se forme dans les organes jeunes en croissance, aériens
essentiellement. C'est un tissu vivant dont les parois sont épaissies
par un dépôt de cellulose, ce qui confère à la plante une grande
résistance à la flexion et à la traction, une élasticité et une certaine
souplesse.
Il est généralement situé en anneaux ou en îlots sous l'épiderme des
tiges et des pétioles, ou encore accolé à des vaisseaux conducteurs
dans les pétioles ou les limbes des feuilles.
Le sclérenchyme est le tissu de soutien des organes dont
l'allongement est achevé. C'est un tissu constitué de
cellules mortes dont les parois sont épaissies par un
dépôt de lignine qui confère dureté et rigidité à la
plante
Synthèse de certaines substances : essences , résines,
le latex (hévéa) caoutchouc
La substance secrété reste à l’intérieur de la cellule
Elle quitte la cellule et s’accumule dans les méats
Sécrétion et excrétion
-Cellules sécrétrices des parenchymes
Le tanin produit imputrescible (Qui ne peut pas
pourrir.)
-Cellule épidermiques essences volatiles
-Les poches comme l’oranger citronnier
- et canaux sécréteurs chez les conifères
-Les laticifères
Latex

Cellules sécrétrices

Tanin
"J'ai regretté des
paroles mais je n'ai
jamais regretté le
silence."
FORMATION DES GAMETES
GAMETE = cellule haploïde assurant la
reproduction sexuée
GAMETOCYSTE= cellule dont laquelle
se forment les gamètes
GAMETOPHYTE = phase haploïde du
cycle des végétaux
Gymnospermes: gymnos: nu – sperma: graine
Se sont des plantes ligneuses à feuilles réduites à aiguilles ou écailles, très
résistants à la sécheresse et au froid ( les pins, sapins, cèdres, cyprès,
genévriers,…). Les organes sexuels sont groupés dans des cônes
unisexués soit mâle soit femelle mais généralement par un même pied
( espèce monoïque ). Les cônes ont un aspect caractéristique d’où le nom
de conifères ( du latin cône fère je porte)
Angiospermes: aggeion: récipient
L’ovule est situé à l’intérieur d’un organe clos qu’on appelle ovaire, la
graine se formera à l’intérieur du fruit
Les angiospermes sont définies par 3 caractères:
1- les écailles ovulaires ou carpelles (du grec karpos : fruit) entoure
complètement les ovules, après la fécondation ils se transforment en
fruits
2- les organes reproducteurs se regroupent en fleurs bisexuées
3- il y a une double fécondation.
Gymnospermes Angiospermes
Les fleurs les plus complètes, insérées sur leur
réceptacle qui est l’extrémité élargie du pédoncule
floral, 4 verticilles de pièces
 2 verticilles forment le périanthe: le premier est le calice
comprend des pièces chlorophylliennes , les sépales; et le
second verticille appelé corolle se sont des pièces non
chlorophylliennes diversement colorés, les pétales
 L’androcée: ensemble d’organes mâle qui sont les étamines.
chaque étamine est constitué par un filet que surmonte un
massif élargie l’anthère qui renferme les grains de pollen
 Les carpelles: qui forment l’ensemble du pistil ou gynécée ,
chaque carpelle comprend une cavité close , l’ovaire
surmontée d’une partie amincie le style terminée par un
stigmate.
Les variations au niveau des constituants de la fleur
Tépales: quand les pétales et les sépales sont de forment et de
coloration identiques
Actinomorphe: quand la fleur présente une symétrie radiale
Asymétrique : quand la fleur est dépourvue de tout plan de
symétrie
Zygomorphe: la fleur est irrégulière avec un plan de symétrie
bilaterale
hermaphrodite: la fleur possède à la fois l’androcée et le gynécée
unisexuée: elle possède soit l’androcée donc fleur staminée ou
mâle , soit le gynécée fleur à pistile ou femelle .
une plante dioïque: si chaque individu ne porte que les fleurs
mâles ou femelles
une plante monoïque: quand elle ne produit que des fleurs
unisexuées mais chaque individu porte à la fois des fleurs mâles
et femelles
"Ce qui est passé a fui
; ce que tu espères
est absent ; mais le
présent est à toi."
L’ étamine est formée d’un filet surmonté d’une masse allongée
l’anthère, divisée en deux loges qui se déchirent à maturité
pour laisser échapper le pollen constitué de grains très
fins(1/100 de mm de diamètre) masse protoplasmique à 2
noyaux entourés d’une membrane cellulosique percée de pores
en certains points.
Dans le connectif on reconnaît un faisceau libero ligneux noyé
dans un tissu parenchymateux . De chaque côté se trouve les
sacs polliniques, qui sont limités à l’extérieur par une assise
mécanique et un épiderme simple recouvre l’anthère
Dans les sacs polliniques sont des grains de pollens.
À la périphérie une ou plusieurs assises de cellules à protoplasme
riche en matières nutritives les cellules nourricières au centre
un amas de grandes cellules polyedriques les cellules mères
des grains de pollens
Les grains de pollens se forment dans les étamines . À l’origine se
trouvent des microspores diploïdes entourées de cellules
nourricières . Par la méiose ces microspores évoluent en
tetraspores haploïdes qui vont continuer à se diviser, au moins une
fois par une simple mitose avant de s’entourer d’une enveloppe
rigide épaisse constitué de deux couches contenant de la cellulose:
l’exine (externe et fortement ornementée) et l’intine (interne) ce
grain de pollen est un gamétophyte mâle, très réduite constitué de
deux cellules souvent non cloisonnées: une cellule végétative et
une cellule générative ou spermatogenèse
Au moment de l’anthèse court laps de temps où les fleurs sont
fonctionnelles pour les organes reproducteurs mâles et femelles,
les grains de pollens seront libérés dans l’atmosphère par
déchirure des sacs polliniques.
Les noyaux des cellules mères des grains de pollens subissent 2 divisions qui
aboutissent à la formation de 4 noyaux,
la 1° division est une division particulière en effet les chromosomes se mettent 2
par 2 il se fait un échange de substances entre les chromosomes d’une
même plante ensuite ils se séparent les 2n chromosomes de la cellule se
trouvent répartis en 2 groupes de n chromosomes on dit qu’il y a eu
réduction chromatique ou méiose on l’appelle hétérotopique .
Elle est immédiatement suivie d’une division normale homéotypique dans
l’enveloppe de la cellule mère , 4 noyaux possédant la moitié du nombre
normal de chromosomes de l’espèce c’est-à-dire n chromosome .
Autour de chaque noyaux s’individualise une plage de cytoplasme qui
s’entoure d’une membrane propre.
A la place de chaque cellule mère dont la membrane ne tarde pas à
disparaître se trouve un amas de 4 cellules c’est la tétrade
Chaque cellule de la tétrade va se séparer de ses compagnes , elle se nourrit à
partir des cellules nourricières du sac pollinique.
Sa membrane se transforme en 2 couches l’une interne et l’autre externe et le
noyau se divise en 2 le grain de pollen est maintenant formé.
le grain de pollen est entoure d’une enveloppe
résistante rigide et hydrofuge l’éxine qui se
conserve a l’état fossile
les petits pollens lisses sont transportes par le
vent
les gros fortement ornementes sont
transportes par les animaux
les fossiles végétaux sont rares l’ètude des
pollen ou palynologie permet de connaître la
végétation d’alors
en industrie agroalimentaire il permet aussi de
contrôler l’origine des miels
Proverbe du Jour: 26/04/2020
"L'ignorant qui ignore
qu'il ignore est plus
ignorant que l'ignorant
qui n'ignore pas qu'il
ignore."
Le pistil est constitué par de feuilles modifiées ou carpelles où l’on distingue un sac
renflé l’ovaire surmonté d’un filament le style terminé par un renflement à sa
surface humide et visqueuse le stigmate.
Les ovules petites masses arrondies sont fixés en une rangée aux bords de la feuille
carpellaire par un petit filament ou funicule . Chaque ovule est constitué par un
massif cellulaire la nucelle entourée de deux enveloppes ou téguments sauf en
un point le micropyle ou la nucelle reste à nu
Dans le nucelle une cellule grandit considérablement
L’ovule : se sont des organes de très petite taille de 1à2 mm de diamètre dont le
nombre est très différent
Il est constitué d’un funicule qui est à la base étroite de l’ovule et qui en assure la
fixation sur le placenta et d’un massif ovoïde de nature parenchymateuse: le
nucelle contenant un organe essentiel appelé sac embryonnaire et entouré d’un
ou deux téguments (primaire et secondaire). Le sommet est perforé (micropyle)
et la base porte un pédicelle (funicule) qui unit l’ovule au placenta. Le point
d’attache du funicule à l’ovule constitue le hile . D’une façon générale , un
faisceau criblovasculaire est en rapport avec les tissus conducteurs du placenta
, emprunte le funicule et se termine à la base du nucelle au niveau de la chalaze
donc c’est le point d’épanouissement du faisceau conducteur venu du placenta.
TYPES D’OVULES
Sous une paroi commune à touts les constituants du sac se
forme au pôle micropyle du nucelle, une cellule sous
épidermique subit une mitose et la cellule fille la plus
interne subit une méiose donnant quatre cellules haploïdes
dont une cellule se développera c’est la macrospore: l’ovule
est donc la macrosporange.
La macrospore engendre un prothalle femelle très réduit le sac
embryonnaire la macrospore subit un accroissement
considérable tandis que son noyau subit 3 mitoses
successives les 8 noyaux ainsi formés se regroupent de
façon suivante
A- au pôle micropylaire: 3noyaux forment 3 cellules entourées
d’une membrane protoplasmique: l’oosphère ( gamète
femelle et les 2 synergides
B- au pôle chalazien 3 noyaux forment les 3 antipodes entourés
d’une membrane cellulosique
C- au centre ; 2 noyaux du sac restent côte à côte
1- Développement : le début de la formation d’un ovule est marqué par
l’apparition sur le placenta d’une saillie hémisphérique qui est le
primordium du nucelle ( tissu parenchymateux) très tôt au cours de la
croissance du nucelle il apparaît à la base de celui-ci 1 ou 2 bourrelets
annulaires qui en se développant formeront les téguments de l’ovule,
grâce à une croissance plus rapide que celle du nucelle les téguments
entourent très rapidement ce dernier. Cependant un orifice étroit est
réservé à la partie supérieur de l’ovule le micropyle
2- différenciation de la cellule mère: précocement , lors de l’apparition des
bourrelets tégumentaires une cellule située immédiatement sous
l’épiderme nucellaire s’agrandit tandis que son noyau s’élargit et que
son cytoplasme devient plus dense cette cellule est dite archésporiale.
3- méiose: la cellule mère subit une méiose à l’issue de laquelle 4
mégaspores haploïdes sont formées, le plus généralement ces
mégaspores sont disposées linéairement , les une au dessus des autres.
Les 3 supérieures dégénèrent très rapidement puis disparaissent il ne
reste que la mégaspore inférieure qui sera à l’origine du sac
embryonnaire
"Lorsque tu vins au monde, tout
le monde était content et toi
tu pleurais.-Vis de telle
sorte que lorsque tu mourras,
tous pleureront et tu seras
heureux."
C’est le transport du pollen émis par les étamines d’une plante sur le
stigmate appartenant soit à la même plante soit par un autre
individu
Pour cela 2 questions se posent:
 Comment une plante possédant à la fois des organes mâles et
femelles peut être pollinisée par son propre pollen ou par celui
d’une autre plante ?
 Quels sont les agents qui assurent ce transport ?
1- Modes de pollinisation
- Autopollinisation ou autogamie: le stigmate d’une fleur est
pollinisée par le pollen d’une fleur portée par la même plante.
Cette autopollinisation est fréquente chez les graminées cultivées
(blé, orge,avoine) et chez certaines papillonnacées ( haricot, pois)
Elle peut être favorisée chez quelques espèces dont les anthères
viennent à maturité se placer au dessus du stigmate et déversent
sur ce dernier leur contenu (même fleur)
- Pollinisation croisée: allogamie dans ce mode de pollinisation le
pollen d’une plante est transporté sur le stigmate d’une fleur
appartenant à une autre plante de la même espèce
 Plante dioïque ( les sexes sont séparés)
 L’existence de conformations qui interdisent au pollen d’une
fleur de se rendre sur le stigmate de la même fleur
 L’autostérilité auto incompatibilité: le pollen d’un individu ne
peut germer sur le stigmate d’une fleur de se même individu ou
s’il germe il ne peut atteindre et féconder les ovules on dit qu’il
y a incompatibilité entre le pollen et le pistil d’un sujet
 Plantes hermaphrodites ( séparation des sexes dans le temps (
dichogamie)
 a- la protandrie : les étamines libèrent le pollen alors que le
stigmate du pistil immature n’est pas réceptif
 b- la protogynie: le stigmate de la fleur est réceptif alors que
les étamines ne sont encore parvenues à maturité
Les grains de pollens sont inertes et leur transport
jusqu’à un stigmate est assuré par les agents
externes dont le plus important est le vent
Pollinisation par le vent ………………anémogamie
Pollinisation par les insectes …………entomogamie
Pollinisation par l’eau…………………hydrogamie

Plantes dioïques Allogamie ( pollinisation croisée)


Autogamie
pollinisation au hasard
Les plantes à fleurs présentent un cas particulier : non seulement
l’ovule est fécondé par un spermatozoïde, mais les cellules qui
l’entourent le sont également. Les ovules (ou oosphères) d’une
plante à fleurs se forment dans les ovaires, situés au centre de la
fleur (à l’intérieur du pistil). Après la méiose, une petite structure,
le sac embryonnaire (structure à deux noyaux), apparaît. Les
spermatozoïdes sont produits dans les étamines entourant le pistil.
Deux cellules mâles sont produites dans chaque grain de pollen.
Lors de la pollinisation, le pollen est transféré vers le stigmate
(extrémité supérieure du pistil) de la plante réceptrice, sur lequel il
est retenu. Le grain de pollen produit alors un tube pollinique, qui
apporte au contact du sac embryonnaire les deux spermatozoïdes
non mobiles (qui ont terminé leur différenciation dans le tube
pollinique). L’un d’eux fusionne avec l’ovule pour former un œuf,
ou zygote, pendant que l’autre fusionne avec le sac embryonnaire
à deux noyaux, constituant ainsi un tissu triploïde appelé
endosperme, qui fournira les réserves de la plantule. Ces deux
fusions simultanées constituent la double fécondation. L’embryon
forme alors une graine, qui reste en dormance jusqu’à ce qu’elle
soit transportée par le vent, par l’eau ou par les animaux vers un
endroit propice à sa germination.
Arrivés sur le pistil de la fleur à féconder, les grains de pollen s’y
maintiennent grâce à leurs ornementations éventuelles mais
surtout parce que les stigmates sont généralement recouverts
d’une sécrétion visqueuse, qui n’est produite que lorsque le pistil
est fécondable. Reconnus par le pistil, les grains de pollen se
distendent au niveau d’une aperture, faisant saillir une
protubérance qui deviendra le tube pollinique. Celui-ci pénètre
dans les tissus du style et s’allonge rapidement pour arriver
jusqu’au micropyle de l’ovule. L’allongement du tube pollinique
peut être considérable. Ainsi chez le maïs, 20 cm de long et
10ùm de large pour un grain de pollen de 0.1 mm de diamètre.
Cet allongement correspond à une activité mitochondriale
intense , coordonnée par le noyau végétatif qui s’est déplacé
vers l’extrémité du tube pollinique.
Quand le tube pollinique atteint la cavité ovarienne, il se dirige vers les ovules et arrive au
micropyle et traverse une faible épaisseur du nucelle.A ce stade, le noyau végétatif ,
alors, dégénère tandis que les 2 gamètes mâles sont déversés par siphonogamie dans
le sac embryonnaire. L’un des gamètes s’accole à l’oosphère pénètre et s’y unit ce qui
donne un œuf ou zygote diploïde qui entre immédiatement en division, commençant
ainsi l’édification de l’embryon. L’ autre gamète mâle s’unit aux deux noyaux polaires
ou du sac pour donner un zygote accessoire triploïde qui lui aussi se divise rapidement
et donne un tissu sans organisation L’albumen qui se charge de réserves dont
l’embryon se nourrira ultérieurement.
La durée comprise entre la pollinisation et la fécondation est très variable: de quelques
heures chez le haricot, elle peut atteindre 20 heures chez le maïs et dépasser un mois
chez le bouleau, 2 mois chez le chêne et même 4 mois chez le noisetier.
La grande originalité de la fécondation des angiospermes est d’être double, on peut dire
que les deux fusions nucléaire simultanées entraînent l’apparition de deux individus «
faux jumeaux », l’un triploïde (l’albumen ) l’autre diploïde ( l’embryon ) les
angiospermes commence leur vie au stade embryonnaire , en tant que parasite d’u être
étrange , triploïde issu par voie sexuelle des mêmes parents.
"L'hypocrite est
celui qui ne fait
pas ce qu'il
conseille."
D’une manière générale, chez les plantes à fleurs, dès la double fécondation réalisée la fleur se
fane entraînant la chute des pièces florales . L’ovaire, quant à lui, subit de profondes
modifications morphologiques qui aboutiront à la formation du fruit, tandis que les ovules
deviennent des graines .
Les graines conservent la forme générale de l’ovule, mais leurs dimensions sont autres. Elles
sont plus grosses et contiennent:
1- l’embryon qui est une plantule pluricellulaire, différenciée en une radicule (
1°racine), une gemmule (bourgeon apical), une tigelle ( 1°tige ) et le ou les cotylédons ( 1°
feuilles assurant le nutrition de la plante).
2- les téguments plus ou moins durs et coriaces qui résultent de la transformation des
téguments de l’ovule.
3- l’albumen substance de réserve qui entoure l’embryon formé au dépens du nucelle.
Chez certaines plantes cette digestion est incomplète et le nucelle s’enrichit alors de
réserves pour former un tissu nourricier original, le périsperme Cet albumen peut se
résorber ; les glucides passent alors dans les cotylédons et forme de l’amidon
Ces différents tissus de réserves permettent de différencier 3 types de graines
- les graines à périspermes …..le nucelle s’enrichit complètement de réserves
- les graines albuminées…….l’albumen constitue le tissu de réserve
- les graines exalbuminées ….l’albumen a été digéré les glucides ont migré vers les
cotyledons pour former de l’amidon
En même temps que se forment les graines, les parois de
l’ovaire subissent des transformations importantes et
évoluent en fruit. Dans un fruit, on reconnaît 3
ensembles cellulaires qui forme le péricarpe:
 L’épicarpe correspondant à l’épiderme externe du
fruit
 Le mésocarpe le tissu médiane
 L’endocarpe ou épiderme interne
Mais ces transformations peuvent affecter aussi le
réceptacle floral qui peut s’hypertrophier comme chez
la pomme dans ce cas on parle de faux fruit ou pseudo
fruit qui s’oppose au vrai fruit.
Les vrais fruits les faux fruits les fruits composés

Secs charnus pomme figue ananas

Déhiscents indéhiscents les drupes les baies

Capsule gousse akènes samares caryopse cerise tomate raisin

silique follicule
"J'ai regretté des
paroles mais je
n'ai jamais
regretté le
silence."
C'est l'ensemble des organes d'une
plante (racine, tige, feuille) qui
assurent sa croissance. Il s'oppose à
l'appareil reproducteur.
L'appareil végétatif s'adapte aux
conditions extérieures
Les racines ont de nombreuses fonctions:
➢ Fixation de la plante dans le sol,
➢ Puisage de l'eau et des sels minéraux dans le milieu,
➢ Et, dans certains cas, accumulation de réserves.
On peut définir 4 parties dans une racine :
La zone subéreuse (4): correspond à la partie la plus âgée de la racine; elle porte
les racines secondaires ou radicelles.
La zone pilifère (3) : émet des poils absorbants. Ce sont eux qui permettent
l'absorption de l'eau et des sels minéraux.
La zone d'accroissement (2) : située derrière la coiffe, elle est responsable de la
multiplication cellulaire.
La coiffe (1) : termine et protège la racine. C'est elle qui permet la pénétration
dans le sol.
On distingue plusieurs types de racines selon l'écologie de la plante :
Racine pivotante : la racine va chercher l'eau en profondeur. Ce sont
principalement les arbres et les plantes de régions sèches qui
possèdent ce système.
Racine fasciculée : les racines courent sous la surface du sol.
Racine adventive : racine prenant naissance sur une tige (souterraine ou
aérienne) tel que les stolons du fraisier. Sert souvent à la
multiplication végétative, au bouturage des plantes.
Racine traçante : racine qui s'étend horizontalement, elle peut donner
des tiges adventives ou drageons.
La tige
Ce sont les tiges de plantes supérieures (plantes vasculaires)
qui abritent les réseaux des vaisseaux conducteurs de sève.
Ceux-ci assurent :
➢ La distribution de l'eau et des sels minéraux indispensables à
l'alimentation de la plante (sève brute)
➢ Et dirigent, les produits de la photosynthèse (sève élaborée)
vers les organes de réserve.
Types de tiges formes
Dressée : la tige est suffisamment robuste pour se développer
à la verticale.
Montante : concerne souvent des plantes dont la souche est
vivace et robuste mais dont les tiges aériennes sont grêles et
herbacées.
Couchée ou rampante : les tiges sont étalées au sol et ne
montent pas ou peu. On parle également de plantes prostrées.
Volubile : entoure un support pour y prendre appui.
Grimpante : se fixe sur un support par des crampons qui sont
des racines adventives ou par des vrilles, qui sont des feuilles
transformées.

Dressée Montante Couchée ou


rampante Volubile, ou
grimpante
Types de tiges fonctions
Les types de ports selon la hauteur
Les feuilles
Sa partie principale, le limbe, est aplatie afin d'augmenter la collecte de
la lumière. Les feuilles présentent également des adaptations à d'autres
fonctions: elles forment des écailles protectrices des bourgeons...etc.
Elles tombent au bout de quelques années chez les arbres caducs.
Une feuille est un organe aérien très important dans la nutrition de la
plante. C'est en effet le lieu de la photosynthèse qui aboutit à des
composés organiques (sucres, protéines) formant la sève, utilisée par le
végétal pour alimenter ses cellules.
La feuille est généralement composée de 2 parties :
Le limbe, partie souvent plate ayant une plus grande surface que le
pétiole.
Les nervures ; d'une section souvent cylindrique, elles sillonnent le
limbe.
qui contient les cellules chlorophylliennes responsables de la
photosynthèse,
Le pétiole, partie cylindrique plus ou moins aplatie qui relie le reste
de la feuille à la tige au niveau du noeud (sur la tige , à la base du
pétiole se situe le bourgeon axillaire) .Passage des vaisseaux
conducteurs de sève de la tige vers le limbe. Une feuille sans pétiole
apparent est dite sessile.
Au point d'attache de la feuille sur la tige, il y a toujours un
bourgeon axillaire.
NB : Les tiges des plantes herbacées contiennent souvent des
cellules chlorophylliennes.
Des stipules, sortes de minuscules feuilles, peuvent être présentes,
par paire, à la base du pétiole, sur la tige.
Différents types de feuilles :

Les feuilles sont disposées de diverses façons sur la tige :


Deux feuilles situées sur un même noeud et disposées à 180 °
sont dites opposées
Des feuilles sont dites alternes lorsqu'une seule feuille apparaît
à chaque noeud et qu'elles s'orientent différemment en
alternance Lorsque trois feuilles ou plus s'attachent à un noeud ,
on qualifie cette disposition de verticillée.
Les feuilles peuvent être simples ou composées
Une feuille simple possède un seul limbe continu, à l'extrémité
d'un pétiole non ramifié, à la base duquel se trouve un bourgeon
axillaire.
Une feuille composée possède plusieurs folioles et on ne
trouve pas de bourgeons à la base des folioles, le bourgeon
axillaire se trouvant lui à la base du pétiole. Feuille simple Feuille
composée en éventail Feuille composée pennée
Les feuilles diffèrent par la forme :
Lancéolée Ovale En forme de coeur Triangulaire
L’obstination est
le seul chemin de
la réussite
Bon courage!!

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