Physique - Méthodes Chimie en Terminale Spé
Physique - Méthodes Chimie en Terminale Spé
Physique - Méthodes Chimie en Terminale Spé
CHIMIE
2022-2023
G.STRADI
Site internet
https://www.physiquechimiestradi.com
Liste des méthodes de chimie
Méthode Ch1 : Exploiter la dissolution totale d'un solide ionique dans l'eau pour déterminer la concentration
en quantité de matière ou quantité de matière des ions en solution. (Fiche A0)
Méthode Ch2 : Equilibrer une demi-équation d'oxydoréduction. (Fiche A0)
Méthode Ch3 : Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique totale d'oxydoréduction
entre un oxydant Ox 1 et un réducteur Red 2 , les couples rédox étant donnés. (Fiche A0)
Méthode Ch4 : Etablir ou exploiter un bilan de matière à l'état final à l'aide d'un tableau d'avancement. (Fiche
A0)
Méthode Ch5 : Exprimer la quantité de matière d'une espèce chimique X gazeuse connaissant la pression P, le
volume V(X) et la température T (équation des gaz parfaits + limite d'utilisation). (Fiches A2-D1)
Méthode Ch6 : Exprimer le volume molaire d'un gaz parfait en fonction de la pression P et de la température
T. (Fiche A2)
Méthode Ch7 : Exprimer la concentration en quantité de matière d'une espèce chimique X dans une solution de
titre massique W(X) et de densité d sol . (Fiche A0)
-
Méthode Ch8 : Retrouver le couple acide-base connaissant l'espèce acide AH ou l'espèce basique A . (Fiche
A1)
Méthode Ch9 : Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation acido-basique entre un acide et
une base (totale ou non totale), les couples acide-base étant ou non donnés. (Fiche A1)
Méthode Ch10 : Exprimer la concentration en ion oxonium à partir du pH ou le pH à partir de la concentration
en ion oxonium (+ limite d'utilisation) (Fiche A1)
Méthode Ch11 : Déterminer le caractère fort ou faible d'un acide AH dans l'eau connaissant le pH de la
solution et sa concentration en acide AH (le volume de la solution étant ou non connu). (Fiche A1)
Méthode Ch12 : Déterminer le volume à l'équivalence par la méthode des tangentes parallèles dans le cas d'un
dosage par titrage pHmétrique. (Fiche A4)
Méthode Ch13 : Déterminer le volume à l'équivalence par la méthode de la courbe dérivée dans le cas d'un
dosage par titrage pHmétrique. (Fiche A4)
Méthode Ch14 : Résoudre un exercice de dosage par titrage. (Fiches A3-A4-A5)
Méthode Ch15 : Déterminer l'expression d'un quotient de réaction ou d'une constante d'équilibre à partir de
l'équation de la réaction modélisant une transformation chimique. (Fiche A11)
Méthode Ch16 : Déterminer le caractère total ou non total d'une transformation chimique (valeur de K non
fournie). (Fiche A11)
Méthode Ch17 : Exploiter le critère d'évolution spontanée et l'expression du quotient de réaction pour
déterminer le sens d'évolution spontané d'un système chimique. (Fiche A11)
Méthode Ch18 : Trouver l’équation du second degré à partir de l’expression d’une constante d’équilibre puis
la résoudre. (Fiche A11)
Méthode Ch19 : Déterminer la couleur d'une solution à partir de son spectre d'absorption ou de la longueur
d'onde du maximum d'absorption et du cercle chromatique. (Fiche A2)
Méthode Ch20 : Déterminer, par une méthode graphique, la concentration d'une espèce chimique X en
solution par un dosage par étalonnage (spectrophotométrique ou conductimétrique). (Fiche A2)
Méthode Ch21 : Déterminer, par une méthode calculatoire, la concentration d'une espèce chimique X en
solution par un dosage par étalonnage (spectrophotométrique ou conductimétrique. (Fiche A2)
Méthode Ch22 : Etablir la relation de proportionnalité entre la conductivité et la concentration en soluté
ionique apporté lors d'une dissolution totale dans l'eau à l'aide de la loi de Kohlrausch. (Fiche A2)
Méthode Ch23 : Etablir les formules brute, développée, semi-développée et topologique d'une molécule.
(Fiche A15)
Méthode Ch24 : Etablir le nom d'une molécule organique monofonctionnelle en respectant les règles de
nomenclature IUPAC. (Fiche A15)
Méthode Ch25 : Exploiter un spectre IR (Fiche A2)
Méthode Ch26 : Déterminer le volume à l'équivalence dans le cas d'un dosage par titrage conductimétrique.
(Fiche A5)
Méthode Ch27 : Justifier l'allure de la courbe obtenue lors d'un dosage par titrage conductimétrique.
(Fiche A5)
Méthode Ch28 : Déterminer la concentration en ions hydroxyde d'une solution aqueuse à partir de la valeur du
pH. (Fiche A13)
Méthode Ch29 : Déterminer l'expression d'une constante d'acidité à partir d'un couple acide-base donné.
(Fiche A13)
Méthode Ch30 : Déterminer la valeur d'une constante d'acidité à partir du pH d'une solution aqueuse d'acide
AH de concentration C connue. (Fiche A13)
Méthode Ch31 : Comparer la force de deux acides (ou deux bases) dans l'eau. (Fiche A13)
Méthode Ch32 : Exploiter le diagramme de distribution associé à un couple acide base AH/A-. (Fiche A13)
Méthode Ch33 : Etablir ou exploiter le diagramme de prédominance associé à un couple acide base AH/A -.
(Fiche A13)
Méthode Ch34 : Déterminer l'indicateur coloré acido-basique adapté à la réalisation d'un dosage par titrage
colorimétrique acido-basique et prévoir son changement de couleur. (Fiche A13)
Terminale Méthode Ch1
Exploiter la dissolution totale d'un solide ionique dans l'eau pour
déterminer la concentration en quantité de matière ou quantité
de matière des ions en solution. (Fiche A0)
Equation de la réaction modélisant la dissolution totale d'un solide ionique dans l'eau :
eau
M n X p (s) → n M p+ (aq)+ p X n- (aq)
D'après l'équation de la réaction modélisant la dissolution totale du solide ionique dans l'eau, on peut dire :
p+ n-
« 1 mole de M n X p va donner dans l'eau n moles de M et p moles de X »
p+ n-
n (M X ) n (M ) n f (X )
Relation stoechiométrique : i n p = f =
1 n p
A l'état final :
p+
p+ p+ n f (M ) n×n i (M n X p )
n f (M )= n×n i (M n X p ) et [M ]f = =
vsol v sol
n-
n- n (X ) p×n i (M n X p )
n f (X )=p×n i (M n X p ) et [ X n- ]f = f =
v sol v sol
n i (M n X p )
On appelle concentration en soluté ionique apporté C i (M n X p ) : C i (M n X p )= .
Vsol
p+ n-
On a donc [ M ]f =n×C i (M n X p) et [X ]f =p×C i (M n X p) .
Exemple :
On désire préparer une solution aqueuse de volume V=250,0 mL par dissolution totale d'une masse
m=4,84 g de nitrate de fer (III), solide ionique de formule Fe(NO 3 )3 .
=> Exprimer puis calculer les concentrations en quantité de matière des deux ions en solution.
Equation de la réaction modélisant la dissolution totale du nitrate de fer (III) :
eau
Fe(NO 3)3 (s)→ Fe 3+ (aq )+ 3 NO-3 (aq )
D'après l'équation de la réaction modélisant la dissolution totale du nitrate de fer (III) dans l'eau, on peut dire :
3+ -
« 1 mole de Fe(NO 3 )3 va donner dans l'eau 1 mole de Fe et 3 moles de NO3 »
3+ -
n i (Fe( NO3)3) nf (Fe ) n f ( NO3) -2
Relation stoechiométrique : = = avec n i (Fe( NO3)3)=2,00×10 mol
1 1 3
A l'état final :
p+
3+ n (M ) n×n i (M n X p ) 3+ -2 -1
n f (Fe )=n i (Fe (NO3 )3 ) et [ M ]f = f
p+
= AN : [Fe ]f =8,00×10 mol.L
vsol v sol
-
- - n f (NO3) 3×n i (Fe (NO3 )3) - -1 -1
n f ( NO3)=3×n i (Fe( NO3)3) et [ NO3 ]f = = AN : [ NO3 ]f =2,4×10 mol.L
vsol v sol
Terminale Méthode Ch2
Equilibrer une demi-équation d'oxydoréduction. (Fiche A0)
Exemple :
Demi-équation associée au couple ion dichromate/ion chrome (III) Cr 2 O72- (aq)/ Cr 3+ (aq) .
1ère étape : Cr 2 O 2-
7
(aq)+ n e- = 2 Cr 3+ (aq )
Exemple :
Demi-équation associée au couple MnO-4 (aq )/ Mn (OH)2 (s) (milieu basique)
1ere étape : MnO-4 (aq)+ 6 H+ (aq)+ 5 e- = Mn (OH)2 (s)+ 2 H 2 O(l) (milieu acide)
2nd étape : 6 HO - (aq)+ MnO-4 (aq)+ 6 H + (aq)+ 5 e- = Mn (OH)2 (s)+ 2 H 2 O(l)+ 6 HO - (aq)
3ème étape : MnO-4 (aq)+ 6 H 2 O(l)+ 5 e- = Mn (OH)2 (s)+ 2 H 2 O(l)+ 6 HO- (aq)
d'où MnO-4 (aq)+ 4 H 2 O(l )+ 5 e - = Mn (OH )2 (s)+ 6 HO- (aq ) (milieu basique)
Terminale Méthode Ch3
Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation
chimique totale d'oxydoréduction entre un oxydant Ox 1 et un
réducteur Red 2 , les couples rédox étant donnés. (Fiche A0)
Soit deux couples rédox Ox 1 / Red 1 et Ox 2 /Red 2 , on considère la réaction entre l'oxydant 1 et le réducteur 2.
-
➔ Ox 1 /Red 1 => Réduction ( Ox 1+ n 1 e → Red 1 ) ×n 2
Cr 2 O 2- + 14 H ++ 6 e- → 2 Cr 3+ + 7 H 2 O
2- 3+
• Cr 2 O 7 /Cr => réduction 7
3+ 2+ 2+ 3+ -
• Fe / Fe => oxydation ( Fe → Fe + e ) ×6
Cr 2 O2-
7
+ 14 H ++ 6 Fe 2+ → 2 Cr 3+ + 7 H2 O+ 6 Fe3+
Terminale Méthode Ch4
Etablir ou exploiter un bilan de matière à l'état final à l'aide d'un
tableau d'avancement. (Fiche A0)
Exemple :
A un volume V B=10,0 mL de solution S d'hydroxyde de sodium est ajouté un volume V A =20,0 mL d'une
+ -1 -1 +
solution d'acide chlorhydrique telle que [ H3 O ]=2,00×10 mol.L en ions oxonium H 3 O . A l'état final, les
- -4
ions oxonium ont tous été consommés et il reste une quantité d'ions hydroxyde HO égale à 1,00×10 mol .
=> Déterminer la concentration en ions hydroxyde de la solution S.
A l'état final :
+ + + +
n f (H 3 O )=n i (H 3 O )− xf =0 <=> xf =n i (H 3 O )=[ H3 O ]×V A
- - -4 - - - +
n f (HO )=n i (HO )−x f =1,00×10 mol <=> n i (HO )= n f (HO )+ x f =n f (HO )+ [ H 3 O ]×V A
- - +
n (HO ) nf (HO )+ [H 3 O ]×V A
d'où [HO ]i= i -
=
VB VB
-4 -1 -3
1,00×10 + 2,00×10 ×20,0×10
-
AN : [HO ]i= -3
=4,10×10 -1 mol.L-1
10,0×10
Terminale Méthode Ch5
Exprimer la quantité de matière d'une espèce chimique X
gazeuse connaissant la pression P, le volume V(X) et la
température T (équation des gaz parfaits + limite d'utilisation).
(Fiches A2-D1)
1-Vérifier que l'équation des gaz parfaits est applicable connaissant la valeur de la pression P : applicable si
6
P< 10 Pa ou P< 10 bar .
2-Convertir toutes les grandeurs dans la bonne unité :
5 2 5
-La pression P en pascal (Pa) : 1 bar=10 Pa , 1 hPa=1×10 Pa , 1 atm=1013 hPa=1,013×10 Pa ;
3 -3 3
-Le volume V en mètre cube ( m ) : 1L=10 m ;
-La température T en kelvin (K) : T (K )=273,15+ θ(° C) .
3-Exprimer la quantité de matière n(X) de l'espèce gazeuse X à partir de l'équation des gaz parfaits :
P×V (X)
P× V(X)= n (X)×R×T <=> n (X)= (en mol).
R×T
3 -1
Pour le calcul du volume molaire : T en K , P en Pa et V m en m . mol .
Exemple :
=> Exprimer puis calculer le volume molaire d'un gaz parfait dans les conditions normales de température et de
pression : θ=0 °C et P=1013 hPa .
8,314×273,15 -2 3 -1
AN : V m = 5
=2,242×10 -2 m 3 . mol -1 soit V m =2,242×10 ×10 =22,42 L.mol
1,013×10
Terminale Méthode Ch7
Exprimer la concentration en quantité de matière d'une espèce
chimique X dans une solution de titre massique W(X) et de
densité d sol . (Fiche A0)
Exemple :
Une solution d'acide chlorhydrique (HCl) vendue dans le commerce a un titre massique de 37,0% et une densité
égale à 1,32.
-1
Donnée : M(HCl)=36,5 g.mol
=> Exprimer puis calculer la concentration en quantité de matière de l'acide chlorhydrique dans la solution
commerciale.
n (HCl ) m (HCl) m (HCl)
C(HCl)= et n (HCl )= <=> C(HCl)=
Vcom M(HCl) M(HCl)×V com
m m (HCl)×ρcom
Or on sait que V com = ρ com <=> C(HCl)=
com M(HCl)×m com
m (HCl )×d com ×ρeau
De plus ρcom=d com ×ρeau <=> C(HCl)=
M(HCl)×m sol
W (HCl)×m com ×d com ×ρeau
Enfin m (HCl)= W(HCl)×m com <=> C(HCl)=
M (HCl)×m com
W (HCl)×d com ×ρeau 0,370×1,32×1000
C(HCl)= AN : C(HCl)= =13,4 mol.L-1
M(HCl) 36,5
Terminale Méthode Ch8
Retrouver le couple acide-base connaissant l'espèce acide AH ou
-
l'espèce basique A . (Fiche A1)
+
Un acide est une espèce chimique capable de céder un ion hydrogène H . L'espèce engendrée est une base.
- +
AH → A + H
-
Couple acide-base : AH /A
+
Une base est un espèce chimique capable de capter un ion hydrogène H . L'espèce engendrée est un acide.
- +
A + H → AH
-
Couple acide-base : AH /A
- - 2- +
L'ion hydrogénosulfate HSO4 se comporte comme un acide : HSO4 → SO 4 + H
- 2-
Couple acide-base : HSO4 / SO4
- - +
L'ion hydrogénosulfate HSO4 se comporte comme une base : HSO4+ H → H2 SO 4
-
Couple acide-base : H 2 SO4 /HSO 4
Terminale Méthode Ch9
Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation
acido-basique entre un acide et une base (totale ou non totale), les
couples acide-base étant ou non donnés. (Fiche A1)
Exemple :
=> Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique non totale entre l'acide éthanoïque
C 2 H4 O2 et l'eau H2 O .
- +
Données : C 2 H4 O 2 / C 2 H3 O2 et H 3 O /H 2 O
- - +
• C 2 H 4 O 2 / C 2 H3 O 2 C 2 H4 O2 → C 2 H 3 O 2+ H
+ + +
• H3 O / H 2 O H 2 O+ H → H3 O
- +
C 2 H 4 O 2+ H 2 O = C 2 H3 O2+ H 3 O (Transformation chimique non totale)
Terminale Méthode Ch10
Exprimer la concentration en ion oxonium à partir du pH ou le
pH à partir de la concentration en ion oxonium (+ limite
d'utilisation) (Fiche A1)
+ + [ H3 O+] +
[H3 O ] [H3 O ] log ( )= [H O ]
pH=−log
C°( ) <=> −pH=log (
C° ) -pH
<=> 10 =10 C° 3
C°
+
<=> [ H3 O ]=C °×10
-pH
-1
Avec C °=1 mol.L (ne pas tenir compte pour les CS !)
Limite d'utilisation : Cette relation n'est utilisable que pour des solutions aqueuses de concentration en
-2 -1
quantité de matière d'ion oxonium inférieure à 10 mol.L .
+ -pH
Exprimer la concentration en ion oxonium à partir du pH : [H3 O ]=C °×10
+
[H3 O ]
Exprimer le pH à partir de la concentration en ion oxonium : pH=−log
C° ( )
Exemple :
-Le pH du Coca-Cola original est égal à 2,5.
=> Exprimer puis calculer la concentration en quantité de matière des ions oxonium dans le Coca-Cola original.
-La concentration en quantité de matière des ions oxonium dans une eau de Javel à 2,6° en chlore actif est égale
+ -12 -1
à [ H3 O ]=3,16×10 mol.L .
=> Exprimer puis calculer le pH de l'eau de Javel à 2,6° en chlore actif.
+ -pH + -2,5 -3 -1
- [H 3 O ]coca =C °×10 AN : [ H3 O ]coca =1×10 =3,2×10 mol.L
+
[H3 O ] 3,16×10
-12
- pH javel =−log ( C° )
AN : pH javel =−log ( 1 )
=11,5
Terminale Méthode Ch11
Déterminer le caractère fort ou faible d'un acide AH dans l'eau
connaissant le pH de la solution et sa concentration en acide AH
(le volume de la solution étant ou non connu). (Fiche A1)
1-Ecrire, si elle n'est pas donnée, l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique supposée
?
totale ( → ) entre l'acide AH et l'eau (justifier avec les couples et les demi-équations).
2-Etablir littéralement le tableau d'avancement de la transformation avec n i (AH)=C(AH)×V et l'eau en
excès car c'est le solvant.
3-En considérant la transformation chimique totale, donner en justifiant l'expression de x max à partir du réactif
limitant AH car l'eau est en excès puis le calculer si le volume est donné : x max =C(AH )×V (en mole).
4-A l'état final, donner l'expression de xf puis le calculer si le volume est donné :
+ + + -pH -pH
xf =n f (H3 O )=[H 3 O ]f × V or [H 3 O ]f =C °×10 <=> xf =C°×10 ×V
xf C °×10 -pH ×V C °×10-pH
5-Exprimer puis calculer le taux d'avancement final : τ f = = =
x max C(AH)×V C(AH)
6-Conclure :
- xf < x max ou τ f < 1 : La transformation chimique acido-basique modélisée par la réaction entre un acide AH et
l'eau est une transformation non totale et l'acide AH est faible dans l'eau.
- xf =x max ou τ f =1 : La transformation chimique acido-basique modélisée par la réaction entre un acide AH et
l'eau est une transformation totale et l'acide AH est fort dans l'eau.
Exemple :
L'acide butanoïque C 4 H8 O 2 est un acide responsable de l'odeur très forte et du goût piquant de certains
-2 -1
fromages. Le pH d'un litre de solution aqueuse d'acide butanoïque de concentration C=3,0×10 mol.L vaut
3,2.
=> Déterminer le caractère de l'acide butanoïque dans l'eau. Justifier.
1-Equation de la réaction :
- - +
C 4 H 8 O 2 /C 4 H7 O 2 C 4 H8 O 2 → C 4 H7 O2+ H
+ + +
H3 O / H 2 O H 2 O+ H → H3 O
?
On a donc C 4 H8 O2 + H 2 O → C 4 H 7 O -2+ H3 O +
2-Tableau d'avancement :
?
Etat Avancement C4 H8 O2 + H2 O → C 4 H7 O -2 + H3 O+
Etat initial x=0 CV Excès 0 0
Etat intermédiaire x CV−x Excès x x
Etat final x=x f CV−x f Excès xf xf
3-Si la transformation chimique est totale alors xf =x max or l'eau est en excès (car solvant) alors C 4 H8 O2 est
-2 -2
le réactif limitant : CV−x max =0 <=> x max =CV AN : x max =3,0×10 ×1,0=3,0×10 mol .
+ + + -pH -pH
4-A l'état final : xf =n f (H3 O )=[ H3 O ]f × V or [ H3 O ]f =C °×10 <=> xf =C°×10 ×V
-3,2 -4
AN : xf =1×10 ×1,0=6,3×10 mol
-4
xf 6,3×10
5- τ f = AN : τ f = -2
=2,1×10 -2 soit 2,1%
x max 3,0×10
6- xf < x max ou τ f < 1 : La transformation chimique acido-basique modélisée par la réaction entre un acide
butanoïque et l'eau est une transformation non totale et l'acide butanoïque est faible dans l'eau.
- +
=> C 4 H 8 O 2+ H 2 O = C 4 H7 O2 + H 3 O
Terminale Méthode Ch12
Déterminer le volume à l'équivalence par la méthode des
tangentes parallèles dans le cas d'un dosage par titrage
pHmétrique. (Fiche A4)
Le point équivalent E caractéristique de l'équivalence et donc le volume équivalent VE peut être déterminé
graphiquement par la méthode des tangentes parallèles :
1-On trace deux tangentes ( T 1 et T 2 ) à la courbe, parallèles, en deux points situés, l’un, avant l’équivalence,
l’autre, après, dans les domaines de forte concavité ;
2-Puis on trace, entre ces deux droites, la parallèle équidistante (D) : elle coupe la courbe au point équivalent E.
3-L'abscisse du point équivalent E correspond au volume équivalent et l'ordonnée du point équivalent
correspond au pH à l'équivalence.
pHE
VE
Exemple : Exercice 25 p 69
D'après la méthode des tangentes parallèles : V E =12,0 mL
VE
Terminale Méthode Ch13
Déterminer le volume à l'équivalence par la méthode de la
courbe dérivée dans le cas d'un dosage par titrage pHmétrique.
(Fiche A4)
Le point équivalent E et donc le volume équivalent peut être déterminé graphiquement par la méthode de la
courbe dérivée. Cette courbe passe par un extremum (minimum ou maximum) pour le point équivalent E.
L'abscisse de cet extremum donne la valeur du volume équivalent.
Si la courbe pH=f(V) est croissante, la courbe dérivée présentera un maximum.
Si la courbe pH=f(V) est décroissante, la courbe dérivée présentera un minimum.
VE
D'après la méthode de la courbe dérivée, le volume équivalent correspond à l'abscisse de l'extremum (ici un
maximum car pH=f(V) est strictement croissante) de la courbe représentant la dérivée du pH par rapport
au volume versé en fonction du volume versé. Dans ce cas là VE =11,0 mL .
Terminale Méthode Ch14
Résoudre un exercice de dosage par titrage. (Fiches A3-A4-A5)
On obtient VE =8,5 mL
c d c d
a(C)eq ×a (D)eq a (C)f ×a (D)f
• Constante d'équilibre : K=Qreq=Qrf <=> K=Qr eq = a b
ou K=Q r f = a b
a (A)eq ×a (B)eq a( A)f ×a (B)f
Même démarche que pour le quotient de réaction en n'oubliant pas la notation « eq » pour signifier que l'on
se trouve à l'équilibre (ou le « f » pour signifier que l’on est à l’état final qui est l’état d’équilibre).
Le quotient de réaction à l'état final correspond au quotient de réaction à l'équilibre dans le cas d'une
transformation non totale.
Exemple :
On considère la transformation chimique entre l'acide éthanoïque et l'eau modélisée par la réaction d'équation :
- +
CH 3 COOH (aq)+ H 2 O(l) → CH3 COO (aq )+ H3 O (aq) .
=> Donner l'expression de la constante d'équilibre associée à cette transformation chimique.
+ -
a (H 3 O )eq ×a (CH 3 COO )eq
1-En fonction des activités : K=Qr , eq =
a (H 2 O)eq ×a (CH3 COOH)eq
+ -
[ H3 O ]eq [CH 3 COO ]eq
Exemple :
A l'aide d'une caméra reliée à un ordinateur, on filme la
transformation chimique entre le magnésium ( m=0,12 g ) et
-1
l'acide chlorhydrique ( C=0,50 mol.L et V=40,0 mL ). Le
dihydrogène formé lors de l'expérience est récupéré dans une
éprouvette graduée par déplacement d'eau dans les conditions
expérimentales suivantes : T=20°C et P=1013 hPa .
Le graphique donnant l'évolution du volume de dihydrogène au
cours du temps est donné ci-contre.
L'équation de la réaction associée à la transformation est :
+ 2+
Mg(s)+ 2H (aq)→ Mg (aq)+ H 2 (g)
=> La transformation étudiée est-elle totale ?
1-Tableau d'avancement :
Equation de la réaction Mg(s) +
+
2H (aq) →
2+
Mg (aq) + H 2 (g )
Etat initial x=0 n i (Mg ) n i (H + ) 0 0
+ +
n i (H + ) C×V
-Si H est limitant : n i (H )−2 x max2=0 <=> x max2= =
2 2
0,50×40,0×10 -3 -2
AN : x max2= =1,0×10 mol
2
-3
x max1 < x max2 <=> x max =x max1 =5,0×10 mol (Mg réactif limitant)
3-A l'état final : n f (H 2 )=x f et Vf (H2)=120 mL .
P×V (H2)
D'après la relation des gaz parfaits : P× V(H 2 )=n f (H 2)×R×T <=> xf =
R×T
2 -6
1013×10 ×120×10
AN : xf = =5,0×10-3 mol
8,314×(273,15+ 20)
-3
xf 5,0×10
4 et 5- τ f = AN : τ f = -3
=1,0 <=> La transformation est totale.
x max 5,0×10
Terminale Méthode Ch17
Exploiter le critère d'évolution spontanée et l'expression du
quotient de réaction pour déterminer le sens d'évolution
spontanée d'un système chimique. (Fiche A11)
1-A partir de l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique, donner l'expression du quotient
de réaction (voir méthode Ch15).
2-A partir des informations fournies sur la perturbation de l'équilibre (sur un réactif ou sur un produit de la
transformation chimique), étudier l'évolution du quotient de réaction (soit il diminue, soit il augmente).
3-Placer sur un axe orienté en Qr, K la constante d'équilibre et le nouveau Qr après perturbation de l'équilibre
(Qr >K ou Qr<K).
4-En déduire le sens d'évolution spontané du système chimique siège de la transformation chimique étudiée à
l'aide du critère d'évolution.
Exemple :
- 2+
Les ions iodure I (aq) et plomb (II) Pb (aq) réagissent pour former de l'iodure de plomb PbI2 (s) . La
2+ -
transformation est modélisée par deux réactions opposées. L'équation s'écrit : Pb (aq)+ 2 I (aq) → PbI2 (s) .
On réalise le mélange d'une solution d'iodure de potassium et d'une solution de nitrate de plomb (II) : on
observe la formation de cristaux d'iodure de plomb. Lorsque le système est à l'équilibre, on filtre la solution et
on ajoute un pointe de spatule de nitrate de plomb (II) solide.
=> Discuter du sens d'évolution du système chimique. Qu'observe-t-on ?
1-Quotient de réaction :
3
a (PbI 2) 1 (C °)
Q r= <=> Q r = <=> Q r=
2+
a (Pb )×a (I )- 2 2+ - 2
[Pb2+ ]×[ I - ]2
(
[Pb ]
C°
× )( )
[I ]
C°
2-On ajoute à la solution filtrée, une pointe de spatule de nitrate de plomb (II) (perturbation de l'équilibre) c'est-
2+
à-dire on apporte à la solution des ions Pb (aq) (réactif). On peut donc dire que la concentration des ions
2+
Pb (aq) va augmenter et donc le quotient de réaction Qr va diminuer par rapport à sa valeur initiale K
(système à l'équilibre) : on obtient Q r '< K .
3-
Qr
Qr' K
Déplacement dans
le sens direct
4-On a Q r '< K , d'après le critère d'évolution spontanée, le système chimique évolue dans le sens direct c'est-à-
dire dans le sens de la consommation des réactifs et de la formation des produits. On observe à nouveau
l'apparition de cristaux d'iodure de plomb.
Terminale Méthode Ch18
Trouver l’équation du second degré à partir de l’expression
d’une constante d’équilibre puis la résoudre. (Fiche A11)
+
1-Déterminer ou noter l’expression de la constante d’équilibre en fonction de xf , [H3 O ]f , τ f …
2-A partir de l’expression de la constante d’équilibre, trouver l’équation du second degré en fonction de xf ,
+ 2
[H3 O ]f , τ f … de la forme « ax + bx+c=0 ».
3-A partir de l’équation du second degré, déterminer les expressions puis les valeurs associées aux coefficients
a, b et c de l’équation du second degré.
2
4-Calculer le discriminant Δ=b −4 a c .
5-Dans le cas où Δ>0 , il existe deux solutions réelles et distinctes :
−b+ √ Δ
• solution 1 : x1 =
2a
−b− √ Δ
• solution 2 : x 2 =
2a
Il ne faut pas oublier de mettre les unités aux solutions de l’équation du second degré si elles
existent !
6-Choisir la bonne solution c’est-à-dire celle qui est possible chimiquement ( xf >0 , xf <x max , 0≤ τ f ≤1 …).
Exemple :
-2 -1
On considère une solution d’acide éthanoïque de V=20,0 mL à la concentration C=1,00×10 mol . L .
L’équation de la réaction modélisant la transformation chimique acido-basique entre l’acide éthanoïque et l’eau
- +
est : CH 3 COOH (aq)+H 2 O (l ) → CH 3 COO (aq)+H 3 O (aq ) . La constante d’équilibre associée à cette
-5
transformation chimique est K=1,74×10 à 25°C.
- +
[CH3 COO ]f ×[H 3 O ]f
On peut montrer que : K= .
[CH3 COOH]f ×C °
+
=> Déterminer la valeur de la concentration en ion oxonium [H 3 O ]f à l’équilibre.
- +
[CH 3 COO ]f ×[H3 O ]f - + +
K= or [CH3 COO ]f =[ H3 O ]f et [CH3 COOH]f =C−[H 3 O ]f (à montrer à l’aide
[CH3 COOH]f ×C °
d’un tableau d’avancement)
+ 2
([H3 O ]f ) + + 2
On a donc K= +
<=> K×C°×(C−[H3 O ]f )=([H 3 O ]f )
(C−[H 3 O ]f )×C °
+
Equation du second degré dont la variable est [H3 O ]f :
+ 2 +
[H 3 O ]f +K×C°×[ H3 O ]f −K×C×C °=0
On pose :
a=1
-5 -5
b=K×C °=1,74×10 ×1=1,74×10
-5 -2 -7
c=−K×C×C °=−1,74×10 ×1,00×10 ×1=−1,74×10
-5 2 -7 -7
Discriminant : Δ=b 2−4 a c AN : Δ=(1,74×10 ) −4×1×(−1,74×10 )=6,96×10
Δ>0 , il existe deux solutions réelles et distinctes :
−b+ √ Δ −1,74×10-5 + √1,74×10-7
• [H3 O+ ]f 1 = AN : [H3 O+ ]f 1 = =2,00×10-4 mol . L-1
2a 2
−b− √ Δ −1,74×10-5− √ 1,74×10 -7
• [H3 O + ]f 2= AN : [H3 O+ ]f 2 = =−2,17×10-4 mol . L -1 impossible
2a 2
+ -4 -1
On a donc [H3 O ]f =2,00×10 mol . L
Terminale Méthode Ch19
Déterminer la couleur d'une solution à partir de son spectre
d'absorption ou de la longueur d'onde du maximum d'absorption
et du cercle chromatique. (Fiche A2)
Exemple :
On donne ci-dessous le spectre d'absorption d'une solution de permanganate de potassium.
=> Déterminer, en justifiant votre réponse, la
couleur de cette solution.
1-La longueur d'onde du maximum d'absorption
est : λ max =530 nm .
2-La lumière la plus absorbée est la lumière verte.
3-La lumière diffusée par cette solution est la
lumière violette car c'est la lumière colorée
complémentaire à la lumière verte.
λ max 4-La solution est vue violette.
Terminale Méthode Ch20
Déterminer, par une méthode graphique, la concentration d'une
espèce chimique X en solution par un dosage par étalonnage
(spectrophotométrique ou conductimétrique). (Fiche A2)
1-Tracer, si elle n'est pas donnée, la courbe d'étalonnage (A=f(C(X)), A=f(t(X)), σ =f (C(X )) , σ =f (t (X )) )
à partir des mesures de l'absorbance A ou de la conductivité σ des solutions de la gamme d'étalonnage et de
leurs concentrations connues. Cette courbe doit être une droite passant par l'origine si la proportionnalité
est vérifiée (loi de Beer-Lambert ou loi de Kohlrausch).
2-Déterminer la valeur de la concentration de l'espèce chimique X dans la solution inconnue à partir de la
valeur de l'absorbance ou de la conductivité de cette solution inconnue.
Par lecture graphique (le plus rapide) En déterminant l'équation de la droite
A ou σ a) Détermination du coefficient directeur :
-Prendre deux points sur la droite dont un des deux
point est l'origine puis déterminer leurs coordonnés.
-Exprimer puis calculer le coefficient directeur
A B−A A -1
Par exemple : k= en L.mol (Ne
C(X)B−C(X)A
Ainc
pas oublier l'unité).
σinc C(X)inc
t(X)inc b) Donner l'équation de la droite et les unités des
grandeurs :
A=k×C(X) ou A=k '×t(X)
C(X) ou t(X) σ =k×C(X) ou σ =k '×t (X)
c) Exploiter l'équation de la droite pour déterminer la
Utiliser des échelles pour obtenir les
valeur de la concentration de l'espèce chimique X dans
valeurs les plus précises !
la solution inconnue.
Dans de nombreuses situations, la solution dont on cherche la concentration est trop concentrée, il
faut donc la diluer avant de procéder à la mesure de son absorbance ou sa conductivité. Il ne faut
pas oublier de multiplier la concentration de la solution diluée déterminée grâce à la courbe
d'étalonnage par le facteur de dilution afin remonter à la concentration réelle de la solution inconnue.
Exemple :
On possède une solution S1 de dichromate de potassium orangée
de concentration C1 inconnue. On la dilue 10 fois. On mesure
B l'absorbance de la solution diluée S2 . On trouve A 2 =1,60 .
A2
=> Déterminer la valeur de la concentration C1 de la solution
S1 . Justifier.
On a une droite passant par l'origine du repère donc A et C
sont proportionnelles en accord avec la loi de Beer-Lambert.
C2 Par lecture graphique :
A -4 -1 -3 -1
Pour A 2 =1,60 , on a C 2 =14×10 mol.L =1,4×10 mol.L
A partir de l'équation de la droite :
AB−A A -4 -1
Il y a proportionnalité donc A=k×C et k= avec A(0;0), B(16×10 ;1,8) et k en L.mol
C B−C A
1,8−0 3 -1
AN : k= -4
=1,1×10 3 L.mol -1 (1125) d'où A=1,1×10 ×C avec A sans unité et C en mol.L
16×10 −0
A 1,60
C 2 = 2 AN : C 2= =1,42×10-3 mol.L-1
k 1125
-3 -2 -1
On a donc C 1=F×C 2 AN : C 1 =10×1,4×10 =1,4×10 mol.L
Terminale Méthode Ch21
Déterminer, par une méthode calculatoire, la concentration d'une
espèce chimique X en solution par un dosage par étalonnage
(spectrophotométrique ou conductimétrique). (Fiche A2)
1-On suppose que la relation de Beer-Lambert ou de Kohlrausch est applicable aux solutions contenant
l’espèce chimique X étudiée et dosée. On établit alors la relation de proportionnalité entre A ou σ et C(X) ou
t(X) et on n’oublie pas de préciser les unités de chacune des grandeurs de la relation en fonction des unités
de l’exercice.
2-Détermination de k moy :
A partir des mesures de l'absorbance ou de la conductivité des solutions de la gamme d'étalonnage et de leurs
concentrations :
-Exprimer puis calculer la valeur du coefficient de proportionnalité k pour chaque solution étalon et les
A A
ranger dans un tableau : k= ou k= ou k= σ ou k= σ ;
C(X) t(X) C(X) t (X)
Si certaines valeurs de k ne sont pas cohérentes, il faut les supprimer.
L'UNITÉ de k doit être précisée !
-Calculer la moyenne k moy des valeurs de k.
-On vérifie alors que la relation de Beer-Lambert ou Kohlrausch est bien applicable à ces solutions
contenant l’espèce chimique X étudiée.
3-Ecrire l'expression numérique de la loi de Beer-Lambert ou de Kolhrzaush en précisant les unités
utilisées (très important !).
4-A partir de l'expression numérique de la loi et de la valeur de l'absorbance ou de la conductivité de la solution
inconnue, exprimer puis calculer la valeur de la concentration de l'espèce chimique X dans la solution
inconnue.
Ne pas oublier le facteur de dilution si la solution inconnue a été diluée ...
Exemple :
=> Déterminer, à partir des résultats expérimentaux, la concentration en diiode de la teinture d'iode officinale.
Résultats expérimentaux :
1-Ecrire l'équation de la réaction modélisant la dissolution totale d'un soluté ionique dans l'eau.
eau
M n X p (s) → n M p+ (aq)+ p X n- (aq)
2-Utiliser la stoechiométrique de l'équation de la réaction pour exprimer les concentrations des ions en fonction
de la concentration en soluté apporté.
D'après l'équation de la réaction modélisant la dissolution totale du soluté ionique dans l'eau, on peut dire :
p+ n-
« 1 mole de M n X p va donner dans l'eau n moles de M et p moles de X »
A l'état final :
p+
p+ n (M ) n×n i (M n X p )
n f (M )= n×n i (M n X p ) et [M ]f = f
p+
=
vsol v sol
n-
n- n (X ) p×n i (M n X p )
n f (X )=p×n i (M n X p ) et [ X n- ]f = f =
v sol v sol
n i (M n X p )
Concentration en soluté ionique apporté C i (M n X p ) : C i (M n X p )= .
V sol
p+ n-
On a donc [ M ]f =n×C i (M n X p) et [X ]f =p×C i (M n X p) .
A l'état final :
+
+ + n f ( Na ) 2×n i ( Na 2 SO 4) +
n f ( Na )=2×n i ( Na 2 SO 4) et [ Na ]f = = <=> [ Na ]f =2×C i ( Na 2 SO 4)
v sol vsol
2-
2- 2- n f (SO4 ) n i (Na 2 SO 4) 2-
n f (SO 4 )=n i ( Na 2 SO 4) et [SO 4 ]f = = <=> [SO 4 ]f =C i ( Na 2 SO 4)
v sol vsol
ni (Na 2 SO 4)
avec C i ( Na 2 SO 4)= (concentration en sulfate de sodium apporté)
V sol
+ + 2- 2-
3-L'expression de la conductivité de la solution est : σ =λ (Na )×[ Na ]+ λ (SO 4 )×[SO 4 ] .
+ 2- + 2-
σ =λ (Na )×2Ci (Na 2 SO 4)+ λ (SO 4 )×C i (Na 2 SO 4) <=> σ =[ 2 λ (Na )+ λ (SO 4 ) ]×C i (Na 2 SO 4 )
+ 2-
d'où σ=k×C i (Na 2 SO 4 ) avec k=2 λ (Na )+ λ (SO 4 ) .
La conductivité de la solution est proportionnelle à la concentration en sulfate de sodium apporté.
Terminale Méthode Ch23
Etablir les formules brute, développée, semi-développée et
topologique d'une molécule. (Fiche A15)
• Formule brute :
Elle représente la nature et le nombre d’atomes de chaque élément. Les atomes sont rangés par ordre
alphabétique en commençant par les atomes dont les symboles ne comportent qu'une seule lettre.
• Formule développée :
Elle correspond au schéma de Lewis de la molécule sans faire figurer les doublets non liants.
• Formule semi-développée :
C'est une représentation simplifiée de la formule développée. Les liaisons atome X-hydrogène ne sont pas
représentée, mais condensées sous la forme XHn, où n représente le nombre d'atomes d'hydrogène liés à
l'atome X.
• Formule topologique :
La formule topologique est une manière simplifiée de représenter dans un plan la structure d'une molécule. On
ne représente plus les atomes de carbone ni les atomes d'hydrogène portés par ces derniers. Les liaisons
carbone-carbone sont représentées par un trait oblique. Les atomes d'hydrogène reliés aux atomes autre que
le carbone sont représentés.
Exemple :
Le schéma de Lewis de la molécule d'éthanol est donné ci-contre.
=> Donner les formules brute, développée, semi-développée et topologique
de la molécule d'éthanol.
Formule brute : C 2 H6 O
Formule développée :
Formule semi-développée :
Formule topologique :
Terminale Méthode Ch24
Etablir le nom d'une molécule organique monofonctionnelle en
respectant les règles de nomenclature IUPAC. (Fiche A15)
Tous les noms des molécules organiques monofonctionnelles sont basés sur :
Ramification(s) - Chaîne principale - Terminaison
• La chaîne principale est la chaîne carbonée la plus longue contenant le carbone fonctionnel c'est-à-
dire le carbone porteur du groupe caractéristique. Le nom de cette chaîne carbonée dépend du nombre
d'atome de carbone qui la compose : nom du radical et se termine par « an ». (Ex : propan => 3C).
Nombre de carbones 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nom du radical méth éth prop but pent hex hept oct non dec
• Pour les ramifications, si il y en a, leur nom dépend du nombre d'atome de carbone qui les constitue :
nom du radical et se termine par « yl » (Ex : méthyl => ramification à 1C).
La chaîne principale est numérotée afin que les carbones porteurs d'une ramification aient les numéros
de position les plus petits possibles. Les ramifications sont rangées par ordre alphabétique,
précédées par leur numéro de position et séparées par un tiret.
• La terminaison dépend de la famille fonctionnelle de la molécule. La terminaison peut faire
intervenir le numéro de position du carbone fonctionnel, il faut que ce numéro soit le plus petit
possible. La numérotation des familles est prioritaire devant celle des ramifications.
Halogénoalcane Ester
Famille
C n H 2n+1 X C n H 2n O2
Terminaison e « chaîne 1 »oate de/d' « chaîne 2 »yle
-Chaîne 1 contenant le carbone fonctionnel du groupe
Groupe halogène X en ramification
ester => terminaison « oate »
Informations n°position-halogéno
-Chaîne 2 reliée à l'atome d'oxygène du groupe ester
(chloro, fluoro, bromo, iodo)
=> terminaison « yle »
Amine Amide
Famille
C n H 2n+3 N C n H 2n+1 NO
Terminaison « chaîne principale »-n°position-amine « chaîne principale »amide
Si ramification sur l'azote (chaînes secondaires), les nommer comme des ramifications
Informations
précédées de la lettre N (car ramification de l'atome d'azote)
Exemples :
Terminale Méthode Ch25
Exploiter un spectre IR. (Fiche A2)
La région se trouvant entre 1500 cm -1 et 4000 cm -1 correspond à la région des bandes d'absorption
correspondantes aux liaisons des groupes caractéristiques. L'analyse de cette région permet de déterminer
les groupes caractéristiques présents dans la molécule analysée.
La région de l'empreinte digitale, difficilement exploitable, se trouve en dessous de 1500 cm -1 . Cette région
est rarement utilisée pour identifier des liaisons appartenant à des groupes caractéristiques.
Exemple :
=> Le spectre IR ci-dessous peut-il être celui de l'acide éthanoïque ?
Liaison C=O
Liaison O-H et C-H Empreinte digitale
=> Chevauchement
des bandes
Le graphique est la réunion de deux portions de droite de coefficients directeur différents si la dilution est
négligeable au cours de l’ajout du réactif titrant lors du titrage.
Pour déterminer la valeur du volume à l’équivalence dans le cas d'un dosage par titrage conductimétrique, il
faut :
-Tracer les deux portions de droite moyenne à la règle (sur papier) ou on modélise, avec Regressi, par deux
fonctions affine chaque portion de droite (avec un ordinateur)
-Lire l’abscisse du point d’intersection des deux portions de droite qui correspond au volume à l’équivalence
VE.
VE
Terminale Méthode Ch27
Justifier l'allure de la courbe obtenue lors d'un dosage par
titrage conductimétrique. (Fiche A5)
L’interprétation des courbes de ce type se base toujours sur l’évolution des quantités des diverses espèces
ioniques présentes en solution, ainsi que sur leur mobilité respective caractérisée par leur conductivité molaire
ionique λ.
1-Lister toutes les espèces ioniques (y compris les ions spectateurs) pouvant intervenir lors du dosage par
titrage conductimétrique.
2-Identifier toutes les espèces ioniques présentes avant et après l'équivalence en sachant que le réactif titrant
est le réactif limitant avant l'équivalence et la réactif titré est la réactif limitant après l'équivalence.
3-Donner l'expression de la conductivité σ de la solution à l'aide de la relation de Kohlrausch dans chaque cas.
4-Etudier les variations des concentrations de ces espèces ioniques (augmente, diminue, reste constante si la
dilution est négligeable).
5-En cas de variations opposées (une concentration qui augmente et une concentration qui diminue), il faut
comparer les valeurs des conductivités molaires ioniques associées à ces ions. L'espèce ionique ayant la
conductivité molaire ionique la plus grande aura plus d'influence sur la conductivité.
6-En déduire l'évolution de la conductivité σ (augmente ou diminue) en fonction des valeurs des conductivités
molaires ioniques des ions (fortement ou faiblement).
Exemple : Exercice 15 p 64
Une solution d'acide chlorhydrique est titrée par une
solution d'hydroxyde de sodium. Le titrage suivi part
conductimétrie permet de tracer le graphe ci-contre.
L'équation de la réaction support du titrage est
+ -
H3 O (aq )+ HO (aq)→ 2 H 2 O(l ) .
=> Interpréter qualitativement le changement de pente
observé.
Données : Conductivités molaires ioniques à 25°C
conducteurs influencent davantage la conductivité σ moins conducteurs ajoutent leur effet sur la
+
que les ions Na moins conducteurs. conductivité.
6-La conductivité σ diminue fortement (pente 6-La conductivité σ augmente fortement (pente
négative). positive)
Terminale Méthode Ch28
Déterminer la concentration en ions hydroxyde d'une solution
aqueuse à partir de la valeur du pH. (Fiche A13)
2-Utiliser l'expression du produit ionique de l'eau K e associé à l'autoprotolyse de l'eau pour exprimer la
concentration en ions hydroxyde en fonction de la concentration en ion oxonium.
+ - 2
[H3 O ]eq ×[HO ]eq - (C °) ×K e
K e= 2
<=> [HO ]eq = +
(C °) [H 3 O ]eq
3-Mixer les deux relations précédentes pour obtenir la relation permettant de calculer la concentration en ions
hydroxyde en fonction du pH.
2 2
- (C °) ×K e + -pH (C °) ×K e C°×K e
[HO ]eq = + et [H 3 O ]eq =C°×10 <=> [HO- ]eq = -pH
<=> [HO- ]eq = -pH
[H 3 O ]eq C °×10 10
Remarque :
-pKe
-pKe C°×10 - pH-pKe
K e=10 , on peut donc écrire : [HO- ]eq = -pH
<=> [ HO ]eq =C°×10
10
Exemple :
Une solution aqueuse a un pH de 4,6 à 25°C.
-14
Donnée : K e=1,0×10 à 25°C
=> Exprimer puis calculer la concentration en ions hydroxyde de cette solution.
+ -pH
1- [ H3 O ]eq =C°×10
+ - 2
[H3 O ]eq ×[HO ]eq - (C °) ×K e
2- K e= 2 <=> [HO ]eq = +
(C °) [H 3 O ]eq
2
- (C °) ×K e C°×K e
3- [HO ]eq = -pH <=> [HO- ]eq = -pH
C °×10 10
-14
1×1,0×10
AN : [HO- ]eq = -4,6
=4,0×10 -10 mol.L-1
10
Terminale Méthode Ch29
Déterminer l'expression d'une constante d'acidité à partir d'un
couple acide-base donné. (Fiche A13)
Exemple :
-
On considère le couple acide-base de l'acide benzoïque suivant : C 6 H 5 CO2 H(aq)/C6 H5 CO2 (aq) .
=> Donner l'expression de la constante d'acidité associée au couple de l'acide benzoïque.
1-Equation de la réaction modélisant la transformation chimique non totale entre l'acide benzoïque et l'eau :
- - +
C 6 H 5 CO2 H(aq)/C6 H5 CO2 (aq) C 6 H 5 CO2 H(aq)→ C 6 H 5 CO2 (aq)+ H
+ + +
H 3 O (aq)/ H 2 O(l) H2 O(l)+ H → H3 O (aq )
- +
On a donc C 6 H 5 CO2 H(aq)+ H2 O(l) → C 6 H 5 CO2 (aq)+ H 3 O (aq)
2-Constante d'acidité :
+ -
a (H 3 O )eq ×a (C 6 H 5 CO 2)eq
-En fonction des activités : K A =Q r , eq =
a (H 2 O)eq ×a (C 6 H 5 CO2 H)eq
+ -
[H3 O ]eq [C6 H5 CO2 ]eq
×
C° C°
-En remplaçant par les expressions des activés : K=
[C H CO2 H]eq
1× 6 5
C°
- +
[C H CO2 ]eq ×[H 3 O ]eq
-Après simplification : K A = 6 5
[C6 H5 CO 2 H]eq ×C °
Terminale Méthode Ch30
Déterminer la valeur d'une constante d'acidité à partir du pH
d'une solution aqueuse d'acide AH de concentration C connue.
(Fiche A13)
1-Ecrire, si elle n'est pas donnée, l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique non totale
entre l'acide AH et l'eau (voir fiche Ch7).
- +
AH (aq)+ H 2 O(l ) → A (aq)+ H 3 O (aq)
2-Donner, en justifiant, l'expression de la constante d'acidité K A associée à la réaction (voir fiche Ch 31).
+ -
[H 3 O ]eq [A ]eq
+ - × - +
a (H3 O )eq ×a (A )eq C° C° [A ]eq ×[H3 O ]eq
K A =Q r , eq = = <=> K A =
a (H 2 O)eq ×a (AH)eq [AH]eq [HA ]eq ×C°
1×
C°
3-Etablir littéralement le tableau d'avancement de la transformation avec n i (AH )=C×V et l'eau en
excès car c'est le solvant.
Avancement
Etat AH (aq) + H 2 O(l) ⇋ A - (aq) + H3 O+ (aq)
(mol)
Etat initial x=0 C×V Excès 0 0
Etat intermédiaire x C×V−x Excès x x
Etat final x=x f C×V−x f Excès xf xf
(A l'équilibre)
- +
4-Exploiter l'état final (à l'équilibre) du tableau d'avancement pour exprimer [A ]eq , [H3 O ]eq et [AH]eq
en fonction de C et du pH.
- + - + + -pH
- n (A )eq = n (H3 O )eq =x f donc [ A ]eq=[ H3 O ]eq et [ H3 O ]eq =C°×10 .
+ + +
- n (AH)eq =C×V−x f =C×V−n (H 3 O )eq =C×V−[ H 3 O ]eq ×V=(C−[ H 3 O ]eq )×V
n (AH)eq + -pH
donc [AH ]eq = =C−[H 3 O ]eq <=> [ AH ]eq =C−C °×10
V
5-Remplacer les expressions des concentrations dans l'expression de la constante d'acidité.
+ 2 2
[H 3 O ]eq ( C °×10-pH ) -pH 2
(10 ) ×C °
K A= <=> K A = <=> K A =
[HA ]eq ×C° ( C−C °×10-pH ) ×C° (C−C °×10 -pH )
6-Calculer la valeur de la constante d'acidité à partir des valeurs de C et du pH.
Terminale Méthode Ch31
Comparer la force de deux acides (ou deux bases) dans l'eau.
(Fiche A13)
Pour comparer la force de deux acides ou de deux bases dans l'eau, il faut comparer les valeurs des pK A des
couples acide-bases auxquels ils appartiennent.
• Plus un acide est fort, plus le pK A du couple auquel il appartient est petit.
• Plus une base est forte, plus le pK A du couple auquel elle appartient est grand.
+
L'acide le plus fort dans l'eau est l'ion oxonium H 3 O et la base la plus forte dans l'eau est l'ion
-
hydroxyde HO .
Exemple :
-
L'ion hypochlorite ClO (aq ) , l'hydroxylamine NH 2 OH (aq ) et l'ammoniac NH 3 (aq) sont trois bases faibles
dans l'eau.
Données :
-
- pK A1 (HClO(aq)/ ClO (aq ))=10,7
+
- pK A2 ( NH3 OH (aq)/ NH 2 OH (aq ))=6,0
+
- pK A3 (NH 4 (aq)/ NH3 (aq ))=9,2
=> Comparer la force de ces trois bases faibles dans l'eau.
• A partir de la valeur du pH d'une solution aqueuse et par lecture graphique, il est possible de connaître
-
la valeur du pourcentage de l'acide AH et de la base A et donc d'en déduire l'espèce qui prédomine
(P>50%) dans la solution.
-
• A partir de la concentration de l'acide [AH ]eq ou de la base [A ]eq à l'équilibre et de la concentration
en soluté apporté C0 de la solution aqueuse, on peut calculer le pourcentage de l'acide AH
-
[AH]eq [A ]eq
P(AH )= ×100 ou de la base A- P(A -)= ×100 puis en déduire par lecture graphique la
C0 C0
valeur du pH de la solution.
-
• Lorsque les deux courbes se coupent, les pourcentages en acide AH et en base A sont égaux et valent
-
[A ]eq
-
50% : on a donc [AH ]eq =[ A ]eq . Or d'après la relation d'Henderson pH= pK A + log
[AH ]eq
, on a ( )
- -
[A ]eq [A ]eq
donc pH=pK A car
-
[AH ]eq
=1 <=> log
[AH]eq ( )
=0 . On peut donc déterminer le pK A du couple
Exemple :
On donne ci-contre le diagramme de prédominance
+
associé au couple acide-base NH 4 / NH 3 .
+
=> Déterminer la valeur du pK A du couple NH 4 / NH 3 .
Justifier.
+
Pour déterminer le pK A du couple NH 4 / NH 3 , il faut
pKAcourbes.
lire le pH à l'intersection des deux
Justification :
+ +
A l'intersection P( NH 4 )=P (NH 3)=50 % <=> [ NH 4 ]eq =[ NH 3]eq or d'après la relation d'Henderson
[NH 3 ]eq [ NH 3]eq [ NH 3 ]eq
pH= pK A + log
( [NH ]
+
4 eq
) soit
[NH ]
+
4 eq
=1 <=> log
( +
[NH 4 ]eq )
=0 d'où pH=pK A .
4,4×12
Echelle : 5,7 cm <=> 12 et 4,4 cm <=> pK A : pK A = =9,3
5,7
Terminale Méthode Ch33
Etablir ou exploiter le diagramme de prédominance associé à un
couple acide base AH/A-. (Fiche A13)
[ A ]eq
< 1 et donc [A - ]eq < [ AH ]eq
[AH ]eq
-
4-Placer pour pH> pK A , le domaine de prédominance de la base et indiquer que [A ]eq > [ AH ]eq .
- -
[A ]eq
Justification : On a pH> pK A
-
et pH= pK A + log([AH ]eq ) <=> pH−pK A > 0 et donc log
[A ]eq
(
[AH]eq )
> 0 soit
[ A ]eq
> 1 et donc [A - ]eq > [ AH ]eq
[AH ]eq
-
5-Indiquer pour pH= pK A que [A ]eq =[ AH ]eq .
- -
[A ]eq
Justification : On a pH=pK A
-
et pH= pK A + log([AH ]eq ) <=> pH−pK A =0 et donc log
[A ]eq
[AH]eq( =0 soit)
[ A ]eq
=1 et donc [A - ]eq =[ AH ]eq
[AH ]eq
Exemple :
Une solution d'hydroxylamine NH 2 OH a un pH égal à 9,5.
+
Donnée : pK A ( NH3 OH (aq)/ NH 2 OH (aq))=6,0
=> Déterminer l'espèce prédominante dans cette solution.
+
1-Diagramme de prédominance associé au couple NH 3 OH (aq )/ NH 2 OH (aq ) :
+ +
[ NH3 OH ]eq > [NH 2 OH ]eq [ NH3 OH ]eq < [NH 2 OH ]eq
pH
+
0 NH 3 OH (aq ) prédomine pKA=6,0 pH=9,8 NH 2 OH (aq ) prédomine 14
+
[ NH3 OH ]eq =[NH 2 OH ]eq
• Détermination de l'indicateur coloré acido-basique adapté à la réalisation d'un dosage par titrage
colorimétrique acido-basique :
Critère de choix : Un indicateur coloré acido-basique est adapté à un dosage par titrage colorimétrique
dont la réaction support du titrage est une réaction acido-basique si sa zone de virage contient le pH à
l'équivalence.
1-Déterminer, s'il n'est pas donné, le pH de la solution à l'équivalence à partir de la courbe pH=f (V titrant )
grâce à la méthode des tangentes parallèles (voir fiche Ch10) ou grâce à la méthode de la courbe dérivée (voir
fiche Ch11).
2-Identifier l'indicateur adapté en cherchant, dans la liste d'indicateurs colorés acido-basiques, l'indicateur
coloré dont la zone de virage contient le pH de la solution à l'équivalence.
Exemple :
On souhaite réaliser le dosage par titrage
colorimétrique, en présence d'un indicateur coloré,
d'une solution d'hydrogénocarbonate de sodium
+ -
( Na (aq )+ HCO 3 (aq ) ) par une solution d'acide
+ -
chlorhydrique ( H 3 O (aq )+ Cl (aq ) ).
Données :
-Courbe du dosage par titrage pHmétrique (ci-contre)
-Tableau d'indicateur coloré acido-basique :
pHE