Quel Futur Pour L'imagerie Médicale
Quel Futur Pour L'imagerie Médicale
Quel Futur Pour L'imagerie Médicale
Sources / Bibliographie :
Cet article présente l’imagerie médicale comme un domaine en pleine évolution, qui combine différentes
techniques pour visualiser et traiter des informations médicales et explique comment l’imagerie médicale
permet aux médecins de diagnostiquer, de dépister, de traiter et de prévenir des pathologies, ainsi que de
s’entraîner à réaliser des opérations complexes.
Il souligne le rôle de l’IA en tant que catalyseur du changement en radiologie, une position
fermement ancrée dans une innovation soutenue, des partenariats dynamiques et un
engagement ferme envers la responsabilité éthique.
NCBI : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10487271/
Publié : 25 Août 2023 Auteur
: Michał Strzelecki
Il fait un état des lieux de la recherche, de l’industrie, des formations et des marchés potentiels de
l’imagerie médicale, en analysant les différentes modalités technologiques (radiologie,
échographie, IRM, TEP…)
Il identifie les variables qui modifieront les pratiques de soins et les usages de l’imagerie médicale à
l’horizon 2020, ainsi que les technologies qui répondront aux besoins des patients et des professionnels
de santé.
Entreprise.Gouv :
https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/01-nouveau-portail/etudes-statistiques/Prospective/ 2013-
imagerie-medicale-futur-24-10-2013.pdf
Publié : Octobre 2013
Auteur : Dominique Carlac’h, Emmanuel Grillot, Béatrice De Keukeleire, Karine Templier, Amandine
Le Guennec, Rania Othman.
Cet présente l’imagerie médicale comme un domaine en pleine évolution, qui combine
différentes techniques pour visualiser et traiter des informations médicales.
Il explique comment l’imagerie médicale permet aux médecins de diagnostiquer, de dépister, de traiter et
de prévenir des pathologies, ainsi que de s’entraîner à réaliser des opérations complexes.
Futura :
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/epita-imagerie-medicale-ressemble-chir urgien-
futur-86346/
Publié : 27 Mars 2021
Auteur : Fanny Pégard
Plan :
Ces acquisitions d’images se font à partir de différents phénomènes physiques du corps humain
tels que l’absorption des rayons X, la résonance magnétique nucléaire, la réflexion d’ondes
ultrasonores ou encore la radioactivité.
Les professionnels de la santé utilisent ces techniques pour :
Ces rayons X traversants le corps interagissent avec les tissus de différentes manières selon
leur densité. Les tissus les plus denses comme les os absorbent d’avantages et apparaissent
donc clair comme on peut l’observer sur la figure ci-joint.
Figure 1.
Source : www.Chirost.com
Un détecteur sensible aux rayons X enregistre les photons qui traversent le corps et les
convertis en signaux électriques. Ces signaux électriques sont ensuite traités par un ordinateur
qui les convertit en image radiographique.
2) Usage et risques.
La radiographie est souvent utilisée pour diagnostiquer des fractures osseuses, évaluer la
densité du tissu, détecter des anomalies structurelles. La radiographie implique de rayons X qui
sont ionisants et par conséquent dangereux pour le corps humain. Sont utilisation doit donc être
justifiée.
ii) Scanner.
1) Principe.
Figure 2.
Source : www.Radiologie-barr.fr
C’est une technique qui utilise les rayons X pour créer des images en coupes transversales du
corps. Comme pour la radiographie, un faisceau de rayon X est émis dans le corps humain puis
absorbé selon la densité tissulaire.
De l’autre côté du corps se trouve le scanner qui enregistre les rayons X après leur passage
dans le corps.
Comme on l’observe sur la figure 2, un anneau tourne autour du patient pour collecter des
données à partir de multiples angles pour obtenir des coupes transversales à plusieurs niveaux.
Ces données sont ensuite recueillies et traitées par ordinateur grâce à des logiciels de
reconstruction 3D et 2D pour obtenir des images détaillées.
2) Usage et risques.
Le scanner est particulièrement utile pour visualiser des structures anatomiques, détecter des
anomalies, évaluer la taille et localisations de liaisons et guider certaines interventions
médicales. Il est souvent utilisé pour diagnostiquer des pathologies comme les tumeurs, les
infections ou certains traumatismes.
Il fait intervenir des rayons X ionisants qui sont donc comme on l’a vu dangereux pour le corps
humain.
Figure 3.
Source : www.neuromedia.ca
Cette méthode d’imagerie implique l’injection d’un radiotraceur biologique au patient marqué
avec un émetteur de rayons Gamma. Une fois administré, il émet des rayons Gamma de
photons à haute énergie qui sont ensuite détectés par des détecteurs spéciaux appelés Gamma-
Caméras déjà disposés autour du patient pendant l’examen.
Le patient est positionné de façon à être tourné autour des Gamma-Caméras en suivant un axe
spécifique.
Les données récoltées par le détecteur sont ensuite envoyés sur ordinateur et traitées afin de
créer des images en 3D qui montre la distribution du radiotraceur dans le corps du patient.
2) Usage et risques.
Les médecins analysent ensuite ces images et étudie le fonctionnement du cœur, la perfusion
sanguine, la fonction pulmonaire, la thyroïde, les os et d’autres organes spécifiques.
La scintigraphie est considérée comme une procédure sûre même si elle expose le patient à une
légère dose de rayonnement ionisant avec le marqueur mais le rapport bénéfice/risque
l’emporte.
Figure 4.
Source : www.cea.fr
Cette technique implique l’injection d’un radiotraceur une fois de plus mais qui cette fois-ci
émet des positons. Un isotope radioactif comme l’Iode 123 ou le Technésium 99 est souvent
utilisé.
Une fois administré au patient, le radiotraceur émet dans le corps et les positons collisionnent
avec les électrons dans le corps. Cette collision crée une mutuelle annihilation ce qui produit 2
photons qui sont ensuite envoyés dans deux sens opposés.
Des détecteurs positionnés autour du patient détecte les photons gammas produits lors de la
collision et ces données sont ensuite recueillies et traitées sur ordinateurs à partir d’algorithme
permettant la reconstruction 3D représentant la distribution spatiale du radiotraceur dans le
corps.
2) Usage et risques.
La TEP est largement utilisée en oncologie pour détecter et évaluer la progression de certains
cancers ou pour étudier des maladies neurologiques et cardiaques.
Cette technique fait intervenir des rayons ionisants ce qui est dangereux pour le corps humain
mais son rapport bénéfique/risque tout comme les autres méthodes sont positifs.
Figure 5.
Source : www.im2p.fr
C’est une méthode d’imagerie reposant sur les propriétés magnétiques des hydrgènes
retrouvées dans les molécules d’eau.
Chaque proton contenu dans les atomes d’hydrogènes possède un movement de rotation axiale
que l’on définit comme un « spin ».
Les charges positives en mouvement créer un champ magnétique de 1,5 à 7,0 teslas.
Ces différents spins viennent ensuite s’aligner sur le champ magnétique.
C’est une méthode non invasive avec résolution élevée permettant une visualisation détaillée
des organes, vaisseaux sanguins et autres structures anatomiques.
Elle ne présente pas de risque connus liés à l’exposition aux rayonnements mais qui nécessite
certaines précautions comme l’absence d’objets métalliques.
2) IRM Fonctionnelle.
Lorsqu’une région devient active, elle demande un afflux sanguin plus élevé pour cette région.
En réponse, le glucose donne de l’énergie aux neurones par le sang et l’hémoglobine donne de
l’O2 aux neurones.
Cette technique se base souvent sur le signal BOLD (Blood Oxygen Level Dependent),
permettant la mesure de l’activité neuronale. Le changement de niveau permet la cartographie
des zones du cerveau qui sont ensuite acquises par ordinateurs puis disponible pour analyse.
3) IRM Diffusion.
Cette méthode permet d’observer les mouvements microscopiques des molécules d’eaux dans
le corps.
Pour le cerveau, la méthode utilisée est la Tractographie.
Les molécules d’eaux sont constamment en agitation thermique dans le corps et se déplace de
manière aléatoire dans les tissus.
Dans l’IRM de diffusion, des gradients de diffusion sont appliqués aux champs magnétiques et
permettent de mesurer le mouvement de l’eau.
Ces gradients sont ensuite activés et perturbe le signal IRM en présence d’eau et le signal dû à
ce dernier est recueillis.
Des cartes de diffusion sont créer en analysant les données permettant d’illustrer la mobilité de
l’eau dans les tissus. Ces cartes peuvent aider pour la révélation de caractéristiques comme la
densité cellulaire et la microstructure des tissus.
Figure 6.
Source : www.parlonssciences.ca
C’est la transmission d’ondes ultrasonores à haute fréquence dans les tissus. Cette méthode
n’utilise pas de radiation ionisante et est donc sûre.
Une sonde émet des ondes ultrasonores dans le corps.
Ces dernières, en rencontrant des obstacles, sont réfléchis et émettent un faisceau lumineux
traité par l’ordinateur pour donner l’image en temps réel.
L’échographie dite Doppler permet la mesure du déplacement des globules rouges dans les
vaisseaux sanguins. Cette méthode permet l’évaluation d’anomalies vasculaires.
L’IA est un outil permettant à l’homme de répondre à des questions, faire des calculs, des
déductions ou même d’apprendre mais de manière quasi instantanée.
Elle est présente dans pleins de domaines comme l’immobilier, les jeux vidéo,