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RESEAUX

IFRI-UAC
PRÉSENTATION DU MODULE : RESEAUX

• Objectif
- C’est une initiation sur les technologies des
réseaux d’un point de vue matériel et logiciel
- Définition des composants matériels et logiciels
constituant l’architecture d’un réseau
- Le matériel: ensemble d’équipements
d’interconnexion réseau
- Le logiciel: des protocoles et des services
réseaux
PLAN DU COURS

• Introduction aux réseaux informatiques: généralités


• Introduction aux composants matériels réseaux:
routeur, switch, hub
• Modèle OSI: Opens System Interconnexion
• Etude de la couche physique du modèle OSI
• Etude de la couche liaison de données du modèle OSI
• Etude de la couche réseau du modèle OSI
• Etude des couches 4,5, 6, 7 du modèle OSI
• Modèle TCP/IP*
• Exemples de protocoles de la couche application: FTP,
DNS, SMTP, Telnet…
INTRODUCTION AUX RÉSEAUX
INFORMATIQUES: GÉNÉRALITÉS
QU’EST- CE- QU’UN RÉSEAU?

• C ’est un ensemble de matériels et de logiciels


permettant à des équipements de communiquer
entre eux.
• L’objectif d’un réseau est le partage des
ressources matérielles (disques durs,
imprimantes) et des ressources logicielles
(fichiers, applications).
• Les réseaux regroupent un ensemble hétérogène
d’architectures, du filaire au sans fil, du LAN au
WAN.
LES SERVICES OFFERTS PAR UN
RÉSEAU
• Contrôler et améliorer le fonctionnement et la
fiabilité d’un système,
• Augmenter les ressources matérielles et
logicielles,
• Communiquer facilement et rapidement et
échanger des informations entre utilisateurs et/ou
applications,
• Recherche d’informations (web)
• Enseignements et vidéoconférence à distance
• Messagerie électronique, VoIP, Téléachat…
LES CATÉGORIES DES RÉSEAUX
INFORMATIQUES
• Généralement 5 catégories différenciées par la
distance maximale séparant les deux points les
plus éloignés.
• D’autres critères de classification existent:
- réseau bas débit, moyen débit, haut débit…
-Réseau public ou privé
LES CATÉGORIES DE RÉSEAUX
INFORMATIQUES
LES CATÉGORIES DES RÉSEAUX
INFORMATIQUES: BUS
• La plus petite taille

• Pour relier les processeurs, les mémoires, les


entrées-sorties d’un calculateur, ou d’un
multiprocesseur

La distance maximale entre deux points de


connexion les plus éloignés est très faible:< à 1m
en général
LES CATÉGORIES DES RÉSEAUX
INFORMATIQUES: STRUCTURE
D’INTERCONNEXION
• Pour relier dans une même pièce ou à des
distances faibles, différents calculateurs entre
eux

• Ce sont des réseaux relativement fermés qui ont


des débits très importants: plusieurs centaines de
Mbps

• La distance maximale entre deux points est très


faible pour permettre ces hauts débits
LES CATÉGORIES DES RÉSEAUX
INFORMATIQUES: LES RÉSEAUX LOCAUX

• LAN: Local Area Network


• Correspondent par leur taille aux réseaux intra-
entreprise
• objectif: transport de toutes les informations
numériques de l’entreprise
• Plusieurs centaines de mètres est une distance
classique pour recouvrir les bâtiments à câbler
• Les débits: de l’ordre de quelques Mbps à
quelques centaines de Mbps et aujourd’hui on
parle même de Gbps
• Topologies: diverses, en bus, en étoile, en
anneau…
LES CATÉGORIES DE RÉSEAUX
INFORMATIQUES: LES RÉSEAUX
MÉTROPOLITAINS
• MAN: Métropolitan Area Network
• Correspondent à une interconnexion de plusieurs
bâtiments situés dans une même ville (sur un
grand campus, ou séparés par des rues)
• Capables d’interconnecter les réseaux locaux des
différents bâtiments et de prendre en charge les
machines communes à l’ensemble de la gestion
du site distribué
• Débit de l’ordre des dizaines de Mbps.
LES CATÉGORIES DE RÉSEAUX
INFORMATIQUES: LES RÉSEAUX ÉTENDUS
LES TOPOLOGIES DES RÉSEAUX (1)

Les principales topologies de réseaux existantes:


• En étoile
• En bus
• En anneau
• Arbre (hiérarchique)
• Maillée
• Libre

Ces éléments de base sont combinés pour former


des réseaux complexes
LES TOPOLOGIES DES RÉSEAUX (2)
On distingue deux types de topologies:
-La topologie physique ou encore câblage physique :
interconnexion réelle des divers équipements
-la topologie logique: simulation d’une interconnexion
par logiciel, ou via des équipements particuliers.
La topologie physique peut être plus ou moins bien
adaptée à la topologie logique choisie. Les
mécanismes de simulation de la topologie logique
peut être très complexes dans certains cas
Exemple: Anneau logique sur câble en étoile
nécessite la mise en œuvre d’un jeton adressé→une
station envoie explicitement le jeton à la station
suivante. C’est le principe du token bus.
LES TOPOLOGIES RÉSEAUX (3)
LA TOPOLOGIE EN BUS (1)

• Toutes les stations sont reliées à un seul câble


(généralement coaxial, Ethernet) connecté au
serveur.
• Configuration facile à mettre en œuvre mais
extrêmement fragile, car si un problème survient
sur un point (une station) du réseau, c’est toute la
suite qui sera hors service
LA TOPOLOGIE EN BUS (2)
• Utilise le protocole CSMA/CD (Carrier sens Multiple
Access collision Detection): Accès multiple avec
détection de porteuse de collision.
- Quand une entité A veut émettre, elle se met à
écouter le bus (CS)
- si une porteuse est détectée (bus utilisé); elle attend
la fin de la communication,
- sinon elle émet ses données sur le câble.
- Durant cette émission A reste en écoute du câble pour
détecter une éventuelle collision (CD).
Si une collision est détectée, chacune des deux machines
concernées suspend immédiatement son émission et
attend un certain temps aléatoire avant de réécouter le
câble et de remettre ses données
• Du point de vue risque, les données envoyées
du point A vers le point D peuvent être
accessibles au nœud B, et potentiellement
altérées ou même déroutées
• Toutes les machines reçoivent le message
envoyé. C’est au niveau de la couche 2 qu’elles
décident de garder ou de rejeter ce message.
TOPOLOGIE EN ANNEAU (1)

• Un seul chemin (double ou simple) relie les


nœuds; le circuit est fermé. L’information circule
toujours dans le même sens.
• Chacune des machines doit attendre son tour
pour émettre sur le réseau
TOPOLOGIE EN ANNEAU (2)

• Pour émettre, une machine doit être en


possession d’un jeton.
• Jeton=message particulier que les machines se
font passer les unes aux autres
• Une fois qu'une machine a envoyé ses données,
elle rend le jeton disponible et le transmet à la
machine suivante
TOPOLOGIE EN ANNEAU (3)

• Chacune des machines(sauf A) qui reçoivent le


message émis par A le recopie immédiatement
sur l’autre partie du câble et elle remonte au
même temps cette information jusqu’à sa couche
2 pour voir si le message lui est destiné. Si ce
n’est pas le cas, elle détruit ses informations.
• Quand le message reviendra à la machine qui l’a
émis , celle-ci le compare avec celui qui a été
envoyé pour détecter si une erreur est survenue
lors de sa transmission. Si aucune erreur n’est
détectée le message est détruit.
TOPOLOGIE EN ANNEAU (4)

• sécurité: contrairement au réseau en bus, une


rupture du câble dans un réseau en anneau est
facilement contournée dans le cas d’un signal qui
circule dans les deux sens.
• Présente le risque d’analyseur de protocole
• Si une machine envoie le jeton vers une autre
bloquée ou éteinte, le réseau sera arrêté.
-si, pour une raison ou une autre, ce jeton est
perdu, des algorithmes spécifiques existent pour
sa régénération
TOPOLOGIE EN ÉTOILE(1)

• Chaque nœud est connecté à un nœud central et


isolé des autres nœuds.
• Conçue essentiellement pour réduire le trafic que
doivent affronter les machines
TOPOLOGIE EN ETOILE (2)

• Deux cas de figures:


TOPOLOGIE EN ETOILE (3)

Sécurité
-Si le chemin qui relie les unités communicantes
est sûr→ les communications sont sûres.
→ il y a donc moins de risque d’exposition aux
attaques par analyseur de réseau
- On doit contrôler l’accès physique au câblage,
ainsi que l’accès physique et logique au serveur et
au HUB (points vulnérables du réseau).
TOPOLOGIE EN ARBRE

• Une architecture hiérarchisée où les données


remontent l’arborescence puis redescendent.
• Une panne sur une partie du réseau ne touche
que les nœuds en dessous.
TOPOLOGIE MAILLÉE

• Cette topologie est rarement utilisée (elle est


utilisée seulement dans des laboratoires ou dans
des réseaux particuliers), car elle nécessite
beaucoup de câblage (n*(n-1)/2) câbles où n est
le nombre de machines du réseau).
TOPOLOGIE LIBRE OU HYBRIDE

• C’est une combinaison de topologies précédentes


RÉCAPITULATIF: TOPOLOGIES RÉSEAUX

• Configuration maillée: pas utilisée (en filaire) car


trop coûteuse,
• Configuration en étoile: il faut prendre soin de
l’élément central
• Configuration en bus: n’est plus utilisée dans les
réseaux locaux car très fragile
• Configuration en bus (avec CSMA/CD) ne
conviennent pas à l’environnement temps réel, car
on peut calculer grâce au jeton le délai maximum
pour transmettre une information entre deux
entités. Cette configuration nécessite plus de
câble, car il faut re boucler la dernière machine sur
la première.
LES RÉSEAUX: TRANSFERT DE
L’INFORMATION (1)
Types d’informations transmises par les réseaux
informatiques:
• données
• Son
• Image
• Vidéos
• Codes
Les principaux agents physiques employés pour la
transmission de l’information
→ signaux électriques, ondes, laser
Supports physiques: câbles, fibre optique, ondes hertziennes
Sur les ordinateurs, les données sont binaires (0 et 1)
• Sur les câbles électriques ce sont des signaux
• Même principe sur les fibres optiques ou les ondes hertziennes
LES RÉSEAUX: TRANSFERT DE
L’INFORMATION (2)
• La plus petite quantité d’information: quantum
d’information→Bit (binary Digit )
• Le débit utile est la quantité d’information utile
que le réseau peut véhiculer par unité du temps
# débit théorique
Pour transmettre une quantité Q de données sur un
réseau offrant un débit D→T=Q/D: est le temps de
transmission nécessaire
Délai de transfert= temps de transmission+ temps
de propagation +retards
• Délai de propagation: éloignement, équipement
intermédiaires, vitesse de propagation
• Durée de transmission: quantité de données, débit

• Temps d’aller-retour ≈(transmission+propagation +


traitement)*2
Exemples:≈1 ms sur les réseaux locaux, ≈100 ms sur
les réseaux internationaux
COMMUTATION

• Manière de faire passer l’information de


l’émetteur au récepteur: acheminement de
l’information

 Commutation de circuits
 Commutation de messages
 Commutation de paquets
 Commutation de cellules
COMMUTATION DE CIRCUIT (CIRCUIT
SWITCHING) (1)
• Établir un chemin entre les abonnés au débit de
la communication et le réserver jusqu’à la fin .
• Utilisée sur le réseau téléphonique, RNIS, GSM
• Création d’un circuit physique reliant les deux
extrémités lors de l’établissement de la
connexion
• Elle est adaptée au transport de la voix
inconvénient: le circuit est occupé pendant la
communication, qu’il soit utilisé ou non.
COMMUTATION DE CIRCUIT (CIRCUIT
SWITCHING) (2)
COMMUTATION DE MESSAGE
(MESSAGE SWITCHING)
• Pas de phase d’établissement d’un chemin entre
l’émetteur et le récepteur
• Les messages se propagent de nœud en nœud.
Les nœuds les conservent jusqu’à ce qu’un
chemin approprié soit disponible
Inconvénient: si les messages sont trop longs, le
temps de transmission augmente énormément.
COMMUTATION DE PAQUET (1)
• Les réseaux à commutation de paquet fonctionnent
comme les réseaux à commutation de message, à la
différence qu’ici la taille des paquets dépend de la
capacité du réseau
• L’information est découpée en paquets qui sont
transportées de point à point à l’autre extrémité du
réseau
• On obtient de cette façon, un meilleur délai de
transmission
Il s’agit du mode de transfert utilisé sur internet, car il
comporte les avantages suivants:
- Résistance aux pannes des nœuds
intermédiaires
- Organisation rationnelle et efficace des lignes du
COMMUTATION DE PAQUET (2)
LES TROIS TYPES DE
COMMUTATION
LES TROIS TYPES DE
COMMUTATION
COMMUTATION DE CELLULE (CELL
SWTICHING)
• Utilisée par ATM (Asynchronous Transfert Mode)
• Cellule de taille fixe: 53 octets (5 d’en-tête + 48
de données)
• Temps de commutation très faible par rapport au
temps de propagation du signal
• Permet d’introduire des notions de qualité de
service
• Utilisée principalement sur des liens
d’interconnexions ou des applications
multimédia.
MODE DE TRANSMISSION: AVEC/SANS
CONNEXION (1)
Un service et un protocole sont pour une
architectures donnée, soit orienté connexion
(connection oriented), soit sans connexion (non
connection oriented).
 Mode connecté : toute transmission doit être
précédée par une demande de connexion réussie
- permet de contrôler proprement la transmission:
authentification des intervenants, contrôle de flux
- trois phases: établissement de la connexion,
transfert des données, coupure de la connexion
Les ressources mobilisées ne sont pas forcément
utilisées
MODE DE TRANSMISSION: AVEC/SANS
CONNEXION (2)
• Avantages du mode avec connexion:
- négociation de la qualité de service QoS
(Quality of Service) au moment de l’ouverture
- l’activité du réseau est contrôlable facilement

• Défauts du mode avec connexion


- lourdeur de la mise en œuvre
- Les accès à des applications multipoints sont
difficiles à mettre en œuvre (autant de
connexions que de points à atteindre)
MODE DE TRANSMISSION: AVEC/SANS
CONNEXION (3)
• Mode non connecté: pas de négociation entre les
intervenants (ni contrôle de flux ou d’erreur), bon
pour des envois de messages courts; similaire à
l’envoi d’une lettre à la poste
MODE D’ENVOI DES INFORMATIONS (1)

Unicast et multicast (broadcast)


- les petits réseaux de taille géographique limitée
utilisent la diffusion
- les grands réseaux sont de type point à point
Unicast: point à point, une source, une
destination. C’est le cas général.
Il existe un grand nombre de connexions entre
les machines prises deux à deux.
Pour aller de sa source à sa destination, un
paquet doit être guidé (importance des
algorithmes de routages).
MODE D’ENVOI DES INFORMATIONS (2)

 broadcast: diffusion; une source, toutes les cibles


possibles (en général, toutes les machines d’un
réseau local)
- un seul canal de communication est partagé par
toutes les machines réseau
-Une machine envoie des petits messages(paquets)
qui sont reçus par toutes les autres machines.
-Dans le paquet, un champ d’adresse permet
d’identifier le destinataire
-A la réception d’un paquet, une machine teste ce
champ. Si le paquet est pour elle, elle le traite,
sinon, elle l’ignore
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?
(1)
• En général, on trouve des architectures du type
client/serveur.
• Les postes clients envoient des requêtes au
serveur qui retourne une réponse.
• La topologie courante pour le réseau est la
topologie étoile.
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?
(2)
• On clique sur un lien →page web s’affiche
• Station client: le programme navigateur envoie
une requête de l’URL (Uniform Ressource Locator)
au serveur correspondant.
• Sur le réseau: trouver le bon serveur; transporter
la requête
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?
(3)
• Station client: demandant ‘quelle est l’adresse de
www.yahoo.fr?’ Le serveur répond en retournant
l’adresse IP du serveur.
• Comment est transmise la requête?
- requête= message→découpé en paquets de
taille fixe, chaque paquet est envoyé sur le
réseau
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?
(4)
• Chaque paquet: quand il arrive sur le réseau, et
que le site destinataire n’en fait pas partie, le
paquet est transmis à un routeur.
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?

(5)
Fonctionnement du serveur:
- le serveur reconstruit le message initial en
mettant les paquets dans l’ordre de leurs numéros.
- Que fait le serveur à la réception de la requête?
* le serveur interprète la requête comme une
demande de fourniture de fichier
*Il envoie le fichier au client: sous forme d’une suite
de paquets
Que se passe t’il si un paquet est perdu, ou a été mal
transmis?
° le destinataire est capable de le détecter et
demande qu’on lui renvoie le paquet manquant ou
erroné.
COMMENT FONCTIONNE UN RÉSEAU?
(6)
Transfert des informations pour un service donné:
primitive de service: opération servant à réaliser
un service
Quatre primitives de service sont définies:
1- les primitives de demande (request) par
lesquelles une entité utilisatrice de service appelle
une procédure (ex : transfert de données..)
2- les primitives d’indication(indication ):
l’entité correspondante est avertie qu’une procédure
a été mise en route par l’entité émettrice sur son
point d’accès au service, ou bien que le fournisseur
de service indique qu’il appelle une procédure( ex;
arrivée de données ou indication de demande de
connexion)
COMMENT FONCTIONNE UN RESEAU?
(7)
3- les primitives de réponse (response) par
lesquelles l’utilisateur distant du service N accepte
ou refuse le service demandé;
4- les primitives de confirmation
(confirmation): qui indiquent l’acceptation ou le
refus du service demandé qui a été fait au point
d’accès au service N.
CHAP2: MODÈLE OSI: OPEN
SYSTEM INTERCONECTION
MODÈLE EN COUCHE

o Objectif: réduire la complexité de conception des


réseaux informatiques
- démarche simplificatrice et constructive:
décomposition hiérarchique de l’ensemble des
mécanismes à mettre en œuvre en une série de
couches (ou niveaux).
o Open Systems Interconnection: c’est une
classification des couches dans un réseau: 7
couches
PRINCIPES DE BASE DE LA
DÉCOMPOSITION EN COUCHES
• Une couche doit être créée lorsqu'un nouveau
niveau d’abstraction est nécessaire
• Chaque couche exerce une fonction bien définie
• Les fonctions de chaque couche doivent être
choisies en pensant à la définition des protocoles
normalisés internationaux.
• Les choix des frontières entre couches doit
minimiser le flux des informations aux interfaces
• Le nombre de couches doit être:
- suffisamment grand pour éviter la cohabitation
dans une même couche de fonctions très différentes,
- et suffisamment petit pour éviter que l’architecture
ne deviennent difficile à maîtriser.
NOTION DE COUCHE, DE PROTOCOLE,
ET DE SERVICE (1)
• Une couche est spécialisée dans un ensemble de
fonctions particulières. Elle utilise les
fonctionnalités de la couche inférieure et propose
ses fonctionnalités à la couche supérieure.
• Un système est un ensemble de composants
formant un tout autonome
• Une entité est l’élément actif d’une couche dans
un système
-entités homologues (paires): entités de même
couche situées dans des systèmes distants
NOTION DE COUCHE, DE PROTOCOLE, ET DE
SERVICE (2)

• Le protocole d’une couche N définit l’ensemble


des règles ainsi que les formats et la signification
des objets échangés qui régissent la
communication entre les entités de la couche N.
• Le service d’une couche N définit l’ensemble des
fonctionnalités possédées par la couche N et
fournies aux entités de la couche N + 1 à
l’interface N/N+1
NOTION DE COUCHE, DE PROTOCOLE, ET DE
SERVICE (3)
• L’architecture d’un réseau est définie par
l’ensemble des couches et la description des
protocoles et des services de chacune d’elles.
LE MODELE NORMALISE: OSI (1)
• Modèle normalisé:
- norme de l’ISO (international Standards
Organisation)
- assurer une compatibilité entre entités
hétérogènes
Une structuration en couches
 chaque couche:
- Assure un rôle spécifique
-Dialogue avec les couches adjacentes de la
même entité
- Dialogue avec la couche de même niveau de
l’autre entité
LE MODELE NORMALISE: OSI (2)

Le modèle OSI définit un cadre fonctionnel:


- il ne définit pas comment les systèmes
interconnectés fonctionnent,
- il ne dit pas comment la norme doit être
implantée.
Le modèle décrit simplement ce que chaque
couche doit réaliser(le service),les règles et le
format des échanges mais pas leur implantation.
LE MODÈLE NORMALISE: OSI (3)

• Une couche offre un ensemble de services à la


couche immédiatement au-dessus
• Chaque passage à la couche inférieure ajoute son
en-tête
• Chaque passage à la couche supérieure enlève
les informations propres à la couche au-dessous
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (1)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (2)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (3)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (4)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (5)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (6)
COMMUNICATION ENTRE COUCHES DE
MÊME NIVEAU (7)
ENCAPSULATION
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE PHYSIQUE (1)
• Quel est le support physique?
Fournit les moyens mécaniques, optiques,
électroniques, fonctionnels et procéduraux
nécessaires à l’activation, au maintien et à la
désactivation des connexions physiques
nécessaires à la transmission de trains de bits.

Note: les systèmes sont interconnectés réellement


au moyen de supports physiques de
communication. Ces derniers ne font pas partie
de la couche physique.
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE PHYSIQUE (2)
• Objectif: assurer la transmission de bits entre les
entités physiques: ETTD (machines) et ETCD
(modems)
- ETTD=Equipement Terminale de Traitement de Données
- ETCD=Equipement de Terminaison de Circuit de Données.
• Unité d’échanges: le bit
• services: fournit des moyens nécessaires à
l’activation et au maintien d’une connexion physique
→ spécification
- de la nature et des caractéristiques du médium de
communication .
- du mode de connexion au réseau
- du choix du codage de bits
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE LIAISON DE
DONNÉES (1)
• Quelles sont les caractéristiques du réseau?
• Assure la transmission d’information entre (2 ou
plusieurs) systèmes immédiatement adjacents.
• Détecte et corrige, dans la mesure du possible,
les erreurs issues de la couche inférieure. Les
objets échangés sont souvent appelés trames
(frames ).
• Objectifs:
- masquer les caractéristiques physiques,
- effectuer des contrôles d’erreur
• Unités d’échanges: la trame
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE LIAISON DE
DONNÉES (2)
• Services:
- structuration des données en trames
- contrôle d’erreur:
* en émission: ajout dans la trame d’un code
d’erreur
* en réception: mise en œuvre du contrôle
grâce au code d’erreur

• Définition des règles de synchronisation


LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE RÉSEAUX
• Quelle route faut-il prendre?
• Achemine les informations à travers un réseau pouvant
être constitué de systèmes intermédiaires (routeur). Les
objets échangés sont souvent appelés paquets (packets)
• Objectifs
- assurer l’acheminement à travers le réseau des messages
en tenant compte des nœuds intermédiaires
- acheminement de bout en bout
• Unité d’échanges
• Services
- routage
-commutation de paquets
- prendre en charge la segmentation et le regroupage
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE SESSION
• Qui est le destinataire?
• Fournit aux entités coopérantes les moyens
nécessaires pour synchroniser leur dialogues, les
interrompre ou les reprendre tout en assurant la
cohérence des données échangées.
• Objectif: fournir un ensemble de services pour la
coordination des applications
• Services
• Établissement de la connexion entre les applications
• Définition de points de synchronisation en cas d’erreur
• Point de vue: processus/services, applications.
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE PRÉSENTATION
• Sous quelle forme?
• Se charge de la représentation des informations
que les entités s’échangent. Masque
l’hétérogénéité de techniques de codage utilisées
par les différents systèmes.
• Objectifs:
• - permettre de manipuler des objets typés plutôt que des
bits
• - fournir une représentation standard pour ces objets
• Unités d’échanges: le datagramme
• Services
- définition d’une notation abstraite bpour les
objets typés
Compression, cryptage
LES 7 COUCHES DU MODÈLE DE
RÉFÉRENCE: COUCHE APPLICATION
• Quelles sont les données à envoyer?
• Donne aux processus d’application les moyens
d’accéder à l’environnement de communication
de l’OSI. Comporte de nombreux protocoles
adaptés aux différentes classes d’application.
• Services rendus aux utilisateurs
• Exemples d’applications standards: mail, ftp
• Terminaux virtuels (telnet..)
• Unités d’échanges: le datagramme
MODELÉ OSI:RECAPITULATIF

• Les trois premières couches constituent les


couches basses où les contraintes réseau sont
perceptibles. Fonctions élémentaires spécialisées
dans la transmission.
• La couche transport est une couche charnière,
d’adaptation ou intermédiaire, associée le plus
souvent aux couches basses.
• Les trois dernières couches constituent les
couches hautes où les contraintes de l’application
sont perceptibles. Fonctions complexes et
variables adaptées aux traitements applicatifs.
MODÈLE OSI: OSI RÉDUIT

• Certains réseaux ont des contraintes très fortes


(contraintes de sureté ou du temps réel):
MODÈLE OSI: OSI RÉDUIT
• Modèle OSI réduit: contient généralement 3 ou 4
couches (couches inévitables)
- physique: nécessaire pour l’envoi des données sur
le support de communication
-liaison de données: gère et contrôle l’accès au
médium. Nécessaire pour transformer la couche
physique en une liaison exempte d’erreurs. (Elle est
plus réduite que celle du modèle OSI, car elle n’offre
pas de communication en mode connexion)
- réseau: permet à des unités localisées sur des
réseaux distants de créer des liens et de
communiquer
-applications: héberge les applications. (elle englobe
marfois les couches 5, 6 et 7 du modèle 0SI
MODÈLE TCP/IP :ARCHITECTURE

• Prend son nom des deux principaux protocoles


qui le constituent:
- TCP: (Transmission Control Protocol)
- IP (Internet Protocol)

• Architecture TCP/IP: s’est imposée comme


architecture de référence au lieu du modèle OSI,
car elle est née d’une implémentation, et la
normalisation OSI en venue ensuite.
* c’est son adoption quasi universelle qui a fait son
principale intérêt
ARCHITECTURE TCP/IP
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE ACCÈS
RÉSEAU
• Cette couche regroupe les fonctions des deux
couches plus basses du modèle OSI (physique +
liaison de données)
• Elle fournit le moyen de délivrer des données aux
systèmes rattachés au réseau
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE ACCÈS
RÉSEAU
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE ACCÈS
INTERNET (1)
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE ACCÈS
INTERNET (2)
• Correspond à la couche 3 (réseau) du modèle OSI
• Principale couche de cette architecture
• Réalise l’interconnexion des réseaux distants en
mode non connecté
• Se base sur le protocole IP (Internet Protocol)
- IP a pour but d’acheminer les paquets (datagramme)
indépendamment les uns des autres jusqu’à leur
destination.
-routage individuel des paquets + mode non connecté
→les paquets peuvent arriver dans le désordre Les
ordonner est la tâche de la couche supérieure.
• Le protocole IP ne prend en charge ni la détection de
paquets perdus ni la possibilité de reprise sur erreur
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
TRANSPORT (1)
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
TRANSPORT (2)
• Equivalente à la couche transport du modèle OSI.
• Assure l’acheminement des données, ainsi que
les mécanismes permettant de connaître l’état de
la transmission
• Assure la fiabilité des échanges
• Veille à ce que les données arrivent dans l’ordre
correct
• Détermine à quel application les paquets doivent
être délivrés
La couche transport comporte deux protocoles:
UDP(User Datagramme Protocol), TCP
(Transmission Control protocol)
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
TRANSPORT (3)
• UDP (User Datagramme Protocol): protocole
particulièrement simple
• Avantages
un temps d’exécution court qui permet de tenir compte des
contraintes de temps réel ou de limitation de l’espace sur
un processeur.
• inconvénients
non fiable du point de vue sécurité
- fournit un service sans reprise sur erreur,
- n’utilise aucun acquittement
- ne re-séquence pas les messages
-Ne met en place aucun contrôle de flux
Les messages UDP peuvent être perdus, dupliqués, remis
hors séquence ou arrivés trop tôt pour être traités lors de
leur réception
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
TRANSPORT (4)
• TCP (Transmission Control Protocol)
- ce protocole a en charge le découpage du message
en datagrammes, le réassemblage à l’arrivée avec
remise dans le bon ordre, ainsi que la réémission de
ce qui a été perdu
A l’nverse de UDP, TCP
- fournit une plus ou moins transmission fiable
- Spécifie comment distinguer plusieurs connexions
sur une même machine
- Spécifie comment détecter et corriger une perte ou
une duplication de paquets
- Définit comment établir une connexion et comment
la terminer.
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
APPLICATION (1)
ARCHITECTURE TCP/IP: COUCHE
APPLICATION (2)
• Héberge la plupart des programmes et protocoles
réseaux
Ces programmes fonctionnement généralement
juste au-dessus des protocoles UDP et TCP et sont
souvent associés à des ports bien définis
• C’est l’application la plus riche du point de vue
nombre d’applications réseaux et services
associés
• Elle englobe l’ensemble des couches (session+
présentation + application) du modèle OSI
ARCHITECTURE TCP/IP:
ENCAPSULATION

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