DERMATOLOGIE Partie 1

Généralités (HISTOLOGIE DE LA PEAU)

Notions élémentaires au domaine professionnel
MAQUILLAGE PROFESSIONNEL PAR CARINE LARCHET

ITM
A fleur de peau
 1. LES FONCTIONS DE LA PEAU

 La peau est l’enveloppe charnelle de notre corps on l’appelle aussi tégument ce qui signife
« enveloppe »
 La peau a plusieurs rôles :
Barrière contre les agressions grâce au flm hydro-lipidique
Régulateur thermique de notre organisme:
rôle de la perspiration, sueur et transpiration
rôle de la « chair de poule »
Fabrique et synthétise la vitamine D.
lutte contre le rachitisme
Rôle dans l’immunité
certaines cellules de la peau sont capables de capturer les corps étrangers qui pénètrent dans
l'épiderme
 Les fonctions de la peau

 Mais la peau joue un rôle aussi très important dans la fonction sociale de l’individu, Elle
délimite le périmètre de l’intime;
 La peau dotée d’une grande sensorialité est aussi le messager de nos émotions .
 son état impacte fortement la qualité de vie lorsque celui-ci est altéré.
 La peau harmonise l’être et le paraître, on dit qu’elle est le miroir de l âme
 Des expressions connue
 « être mal dans sa peau » « être à fleur de peau »« peau de chagrin » « risquer sa
peau » « changer de peau » « faire peau neuve » « sauver sa peau » « être une vieille
peau » « avoir ta peau » « avoir quelqu’un dans la peau »….
 Au coeur de notre peau

La peau est constituée de trois couches superposées :

 L'épiderme ;
 Le derme ;
 L'hypoderme.
Chaque couche joue un rôle très précis
 2.L’EPIDERME

L’épiderme est la couche la plus superfcielle de la peau.

Formée par la juxtaposition de cellules sur quatre couches :

La couche basale repose sur le derme sous-jacent
La couche de Malpighi
La couche granuleuse
La couche cornée, la plus superfcielle

Les cellules qui composent l’épiderme sont de trois sortes :

Les kératinocytes représentent 90 à 95% des cellules épidermique
Des mélanocytes (qui produisent de la mélanine) dans la couche
basale
Les cellules de Langerhans
 L’Epiderme

 Par ailleurs, l’épiderme est traversé par plusieurs structures qui proviennent du derme sous-
jacent :
 Les canaux des glandes sudoripares qui excrètent la sueur
 Les follicules pilosébacés, des formations anatomiques en forme de sac dans lesquelles les
poils se forment et qui servent de canaux excréteurs pour le sébum produit dans les
glandes sébacées
 Enfn, l’épiderme est composé de phanères cutanés comme les poils et les ongles.
 Physiologie de l’épiderme

 Physiologie de l'épiderme
 A l’interface entre l’organisme et le milieu extérieur, l’épiderme forme une barrière vitale qui joue un rôle de protection
contre les agressions auxquelles est soumise la peau.
 Renouvellement cutané (Kératogénèse et Mélanogénèse)
L’épiderme est en perpétuel renouvellement. Ce processus naturel de desquamation consiste en l’élimination des
cellules mortes, puis en leur renouvellement tous les 28 jours environ depuis la couche basale qui est la zone la plus
profonde de l’épiderme, lieu de formation cellulaire des kératinocytes et des mélanocytes (grosses cellules digitées
avec dendrites)

Cela permet en permanence de faire peau neuve et d’assurer ainsi la solidité de cette incroyable barrière protectrice.
 La fonction primaire de l’épiderme est
Le renouvellement permanent de la couche cornée (une barrière protectrice semi-perméable.)
Cette couche, la plus externe, est composée de kératinocytes mortes et sans noyau (appelées cornéocytes) riches en
kératine.
Ce processus s’appelle La kératinisation, les cellules épidermiques vivantes de la couche granuleuse se transforment en
cellules squameuses mortes. C'est une kératogenèse qui induit de la kératine, une forme de cornifcation.
 La Couche cornée

 La couche cornée participe avec le flm hydrolipidique à la constitution

de la barrière cutanée.
 La fonction protectrice de la peau est en grande partie due à la stratum
corneum : un très faible contenu en eau, associé à un pH acide, la
présence de protéases, de lipides à propriété antibactérienne et
d'une fore bactérienne (microbiome) constituent barrière efcace
de première ligne contre les invasions bactériennes3.
 Dans cette couche cornée on y retrouve les pigments de mélanine qui
donnent une tonalité plus ou moins foncée de la peau4.
 Lorsque les cornéocytes arrivent en surface cutanée elles forment un
revêtement d’une successions de plusieurs couches de cellules.
Chacune laissant place à la suivante en desquamant.
 Le flm hydro-lipidique 1

 Quelles sont les principales fonctions du flm hydrolipidique ?

 Indispensable à la bonne santé de la peau.
 Sa fonction première est de maintenir un pH acide (situé entre 4,2 et 6,7) à la surface de
la peau. La peau n’a pas un pH neutre.
 Ce manteau acide permet d’empêcher la pénétration de micro-organismes nocifs (germes
pathogènes, microbes, bactéries etc
 Le flm hydrolipidique est essentiel dans la prévention de la déshydratation.
Peu perméable, il permet de maintenir un taux d’hydratation optimal au niveau de la
couche cornée. Il gère en permanence la quantité d’eau qui se difuse des tissus profonds
jusqu’à la surface de la peau, et celle qui s’y évapore sous l’efet de phénomènes
atmosphériques (chaleur, vent, etc.).
 Le flm hydro-lipidique 2

 composition du flm hydrolipidique de la peau ?

 Le flm hydrolipidique de la peau est constitué d’eau (hydro) et de gras (lipidique).
La phase aqueuse, responsable du pH acide, provient principalement de la sueur évacuée par
les pores et de l’eau qui remonte naturellement des couches profondes de la peau. La phase
huileuse, quant à elle, est liée au sébum sécrété par les glandes sébacées et permet de
retenir l’eau.
 Le mélange des deux phases forme une émulsion à l’équilibre fragile : l’âge, des soins
inappropriés ou un régime alimentaire carencé sont autant de facteurs susceptibles de
bouleverser sa composition. Et un flm hydrolipidique déséquilibré ne peut pas faire
convenablement son travail. Cette délicate alchimie détermine aussi le type de peau : une
explosion de la phase huileuse donne une peau grasse, tandis qu’un manque de lipides
entraîne une sécheresse cutanée.
 3.LE DERME

C’est la partie la plus dense de la peau, c’est un tissu conjonctif

de soutien, son épaisseur varie en fonction de la zone mais peut
atteindre de1mm à 3mm.
 Le Derme est séparé de l’épiderme par la jonction dermo-
épidermique qui est le siège de nombreux échanges
 On distingue 3 zones dermiques
Le derme papillaire juste en dessous de la JDE (la partie
la plus superfcielle et fne à la jonction derme-épidermique
Le derme superfciel ou réticulaire occupe 80 % de sa
hauteur.
Le derme profond ou chorion Richement vascularisé,
assure la nutrition de l’épiderme par difusion. Ses fbres
protéiques fabriquées par des cellules spécifques, les
fbroblastes, jouent un rôle d’assise pour l’épiderme
 Physiologie du derme

Le derme assure la solidité de la peau grâce aux fbres de collagène et son élasticité grâcce
aux fbres d'élastine. Il protège les régions sous-cutanées des agressions mécaniques et participe
aux échanges thermiques entre le corps et le milieu extérieur en régulant les pertes de chaleur de
l'organisme.
.
Le derme papillaire, zone fne, composée de papilles en saillie.
Structure fbreuse et constituée d'un vaste réseau de capillaires sanguins, de fbres nerveuses et de
cellules tactiles.
Présence de collagène qui apporte de l'élasticité à la peau, des histiocytes qui assurent la
défense immunitaire au niveau de l'épiderme et des cellules sanguines.
 Le derme réticulaire : c'est dans cette partie du derme qu'on trouve la partie fonctionnelle des
principales glandes de la peau (glandes sébacées et sudoripares) ainsi que la racine des
poils ou cheveux ;
 Le derme profond : il correspond à la couche profonde du derme. Il fait la transition avec
l'hypoderme.
 4.L’HYPODERME

L’hypoderme est un tissu adipeux blanc qui sépare la partie inférieure du derme des
muscles sous-jacents. Son épaisseur est variable. Il est très épais au niveau de l’abdomen,
des fesses et des cuisses, alors qu’il est inexistant au niveau des paupières.

 La fonction principale de l’hypoderme est avant tout sa réserve en énergie. IL assure le

stockage (lipogenèse) et la libération de l’énergie sous forme de lipides (lipolyse).
 Il a aussi une fonction esthétique, de plastique car vis-à-vis de l’état nutritionnel, de l’âge
et du sexe, la silhouette ne sera pas la même.
 Le maintien de l’homéothermie ainsi que la protection contre les chocs font également
partie de ses fonctions.
 5.LES ANNEXES CUTANEES

LES ANNEXES CUTANÉES

Les annexes cutanées sont localisées dans le derme, elles sont
au nombre de trois :
L’appareil pilo-sébacé,
L’appareil sudoripare eccrine et
L’appareil ungéal.
 L’appareil pilo-sébacée

Le follicule pileux prend naissance dans le derme. Il traverse l’épiderme et

s’abouche à la surface de la peau par l’orifiee pilo-sébaié. La partie du
poil alors visible sera nommée tige pilaire.
Il existe trois annexes au follicule pileux :
– le muscle pilomoteur qui s’insère dans le follicule au niveau du bulge
– la glande sébacée qui communique avec le follicule par un petit canal
– la glande sudoripare apocrine que l’on retrouvera seulement dans
certaines régions de notre corps

Rôle des poils

Le rôle principal des poils est la lutte contre le froid. Toutefois cette
propriété se trouve amoindrie chez les humains contrairement aux
animaux qui possèdent des poils en abondance.
 Tige pilaire ou poil 1

Chaque individu possède environ 5 000 000 de poils dont 1/5ème se situe sur la tête et 100 000
à 150 000 d’entre eux sont appelés cheveux. Le follicule pileux est innervé et vascularisé.
Structure du poil
 Plusieurs constituants sont présents au niveau du poil :
 -> Lese gainese folliiulaires
On distingue la gaine folliculaire interne, la plus proche du poil, de la gaine folliculaire
externe qui entoure le follicule pileux.
 -> L’infundibulume pilairee oue ianale pilaire
Il relie la glande sébacée au follicule pileux et n’est entouré que par la gaine folliculaire
 -> Lae tigee pilaire
C’est la partie visible du poil.
 Tige pilaire ou poil 2

Le cycle de vie de chaque poil se divise en trois phases, la phase

anagène (la jeunesse), la phase catagène (la vieillesse) puis la phase
télogène (la mort).
 Le muscle pilo-moteur ou
horripilateur
Il s’étend du derme papillaire jusqu’au follicule pileux. Aussi appelé muscle arecteur du poil.
 Lors d’un stress physiologique, tel que le froid, ou psychologique, tel que la peur, les
terminaisons nerveuses qui innervent le muscle vont provoquer la contraction de ce dernier.
 Cette contraction se manifeste par un redressement des poils perpendiculairement à la surface
cutanée. Ce phénomène est appelé plus communément »ihaire dee poule »
 La glande Sébacée

Les glandes sébacées sont généralement reliées

au follicule pileux par le canal pilaire. Parfois elles
sont libres et débouchent directement à la surface
cutanée, c’est le cas au niveau des lèvres et à la
base des cils par exemple.
 Les régions glabres sont dépourvues de
glandes sébacées.
 La densité de répartition des glandes sébacées
est variable. Sur le visage, on les retrouve
volumineuses et en grande quantité au niveau
de la région médio-faciale (front, nez, menton).
 Le Sébum

La production de sébum débute à la puberté sous l’action

des androgènes. Elle atteint son maximum à l’âge adulte
puis va décroître passée la cinquantaine. Le sébum s’écoule
vers la surface cutanée par le follicule pileux.

Fonctions de la glande sébacée

Le sébum,empêcher les poils de devenir secs et cassants.

Prévient l’évaporation de l’eau à la surface de l’épiderme

Assure à la peau une douceur et une souplesse.
Les acides gras qui composent le sébum sont en partie
responsables de l’acidité du pH.

Cette acidité permet un contrôle de la population

bactérienne résidente en limitant le développant de la
fore pathogène.
 La glande sudoripare apocrine

La glande sudoripare apocrine est composée d’un peloton sécrétoire situé dans le derme
profond et d’un canal excréteur dermique qui rejoint le follicule au-dessus de l’infundibulum
pilaire.
 Présentes dès la naissance, ces glandes ne seront fonctionnelles qu’à partir de la puberté
et leur activité décroîtra au fl des années.
 Les glandes sudoripares apocrines sécrétent un liquide lipidique et protéique
visqueux.
Les lipides seront hydrolysés en surface par les bactéries de la flore résidente et les acides
gras alors synthétisés seront odorants. L’odeur qu’ils dégagent serait propre à chaque
individu.
 Cette glande, comme la glande sébacée, est dite exoirine car elle déverse ses produits de
sécrétion à la surface de la peau. C’est également une glande apoirine car son produit de
sécrétion est expulsé avec une partie de la cellule qui le contient.
 La glande sudoripare éccrine

La glande est dite eiirine. Son mode de sécrétion est méroirine car contrairement aux
glandes apocrines, le produit de sécrétion est expulsé sans altérer ses cellules.
 Les glandes sudoripares eccrines sont beaucoup plus nombreuses que les glandes apocrines.
 Sur le visage, elles sont abondantes au niveau du front et des joues..sur le corps au niveau
des pommes des mains et des piantes de piied
 Les glandes sudoripares eccrines ont pour fonction principale la sécrétion de sueur.
 La sueur
 La production de sueur est variable, de quelques millilitres par jour à deux à trois litres par
heure lors de conditions extrêmes.
 La sueur est synthétisée à partir du plasma : on parle de sueur primitive. Elle est
principalement composée d’eau et de sodium. Ensuite la composition de la sueur va changer
tout au long de son trajet canalaire. La sueur défnitive sera hypotonique au plasma.
 La sueur

 Le pH sudoral varie entre 5 (sudation faible) et 6,8 (sudation intense).

 La production de sueur permet à l’organisme d’éliminer de la chaleur dans le milieu
ambiant, assurant la thermorégulation.
 En cas d’urgences thermiques telles qu’une augmentation de température extérieure
(supérieure à la température corporelle) ou des exercices physiques intenses,
l’hypothalamus va stimuler les glandes afn qu’elles sécrètent beaucoup de sueur : c’est ce
qu’on appelle lae transpiration. Une réponse sudorale peut également être mise en place
face à certains stimuli émotionnels.
 La sueur a aussi une fonction immunitaire car elle renferme des substances bactéricides.
Composition de la sueur
Eau : 99%
Eléments minéraux : Na, K, Cl
Substances organiques : urée, acide lactique et pyruvique, ammoniaque, glucose et acides aminés
 La sueur

 Le pH sudoral varie entre 5 (sudation faible) et 6,8 (sudation intense).

 La production de sueur permet à l’organisme d’éliminer de la chaleur dans le milieu
ambiant, assurant la thermorégulation.
 En cas d’urgences thermiques telles qu’une augmentation de température extérieure
(supérieure à la température corporelle) ou des exercices physiques intenses,
l’hypothalamus va stimuler les glandes afn qu’elles sécrètent beaucoup de sueur : c’est ce
qu’on appelle lae transpiration. Une réponse sudorale peut également être mise en place
face à certains stimuli émotionnels.
 La sueur a aussi une fonction immunitaire car elle renferme des substances bactéricides.
Composition de la sueur
Eau : 99%
Eléments minéraux : Na, K, Cl
Substances organiques : urée, acide lactique et pyruvique, ammoniaque, glucose et acides aminés
 L’Appareil unguéal

Rôles des ongles

Rôle de protection : les ongles protègent les extrémités digitales,
soumises à de nombreux traumatismes.
io n
ct
Rôle dans la préhension : l’ongle of re à la pulpe un plan de contre-

du
pression qui permet de tenir des objets au bout des doigts. De la même
o
pr
manière, le boutonnage d’un vêtement serait bien difcile si ce plan
e
r
n’existait pas… S’ils sont de taille convenable, les ongles permettent
la
i t à
aussi la prise d’objets fns (épingle, etc.).

t erd
Rôle de défense : les ongles servent à déchirer, couper, grifer, gratter,

n
etc.
I
Croissance des ongles
► Le taux de croissance moyen est de 0,10 mm
par jour, c’est-à-dire de 3 à 4 mm par mois aux
mains. Il est deux fois moins rapide aux pieds.
 6. LE PROCESSUS DE BRONZAGE

 Le rôle des mélanines dans le processus du bronzage : lutter contre le stress

oxydatif et la formation des radicaux libres
 Le bronzage est une réaction de défense et d’adaptation de la peau face aux rayons U.V.
émis lors des expositions au soleil.
 Au contact des U.V. émis par les rayons du soleil, les mélanocytes, cellules situées dans le
derme et l’épiderme, produisent des mélanines qui migrent à la surface de la peau et
colorent ainsi la peau : c’est le bronzage. Ces molécules absorbent alors les rayons U.V.. De
part leur taille et leur structure, elles ont la propriété de neutraliser les radicaux libres créés
par les rayons U.V.: elles ont alors un rôle protecteur.
 Les rayons U.V. attaquent en premier les mélanines, servant de boucliers, avant toute autre
cellule de l’épiderme et du derme. Afn de se régénérer, les mélanines consomment des
antioxydants présents naturellement dans notre peau pour neutraliser les radicaux libres
formés sur leur propre molécule et notamment les vitamines C, E et le sélénium.
 Diférentes mélanines et photo-
protections

Elles sont variables selon les individus

Chaque individu présente plus ou moins de capacités à
produire des mélanines :
ceux qui en produisent beaucoup bronzent facilement et
sont moins sensibles au soleil ;
ceux qui en produisent peu ont une peau plus sensible et
sont susceptibles de développer très rapidement des coups
de soleil.

Les mélanocytes fabriquent deux sortes de mélanines

qui sont en quantité plus ou moins importantes chez chaque
individu : ce sont les mélanines noires ou eumélanines et
les mélanines rouges ou jaunes ou phaeomélanines.
Structure de la mélanine

 Les eumélanines (mélanines noires) sont de grosses

molécules qui ont une grande capacité à absorber les
rayons U.V. car elles luttent très facilement contre la
formation des radicaux libres : ces mélanines sont les
plus protectrices.
 Les phaeomélanines (mélanines rouges ou jaunes)
sont de plus petites molécules qui sont très vite saturées
par les agressions U.V. provoquant l’apparition plus
rapide d’un coup de soleil qu’en présence d’eumélanines.
Caractéristiques des photo-types
 La cicatrisation

La cicatrice est la partie visible d'une lésion du derme : elle est le résultat d'une
réparation du tissu après un traumatisme cutané, comme une blessure, une opération
chirurgicale ou une maladie.
La cicatrisation de la peau est la réponse inéluctable à toute atteinte de son intégrité :
elle dépend de facteurs individuels, propres à chacun :
âge
génétique
comorbidités
ses traitements
système inflammatoire
tous ces éléments déterminant aboutissent à une cicatrice inégale d' un sujet à l' autre
Lorsque la cicatrisation se fait sans anomalies( infections, hypertrophie, chélloides)
iettee nouvellee peaue este ie qu'one appellee lae iiiatriie.
Elle est dépourvuee dee poils,e dee glandee sudoriparee ete este insensible.e
 Mécanisme de cicatrisation 1

La cicatrisation normale : deux temps principaux

La cicatrisation normale se déroule en deux étapes principales :

•La formation de la cicatrice primaire

•La maturation de la cicatrice

Chacune de ces 2 grandes étapes se fait en plusieurs phases d’une durée variable.
La peau cicatrisée présente le plus souvent cet aspect

Cicatrices rouges
C'est généralement la première phase de cicatrisation "cette phase dure environ 3 mois où toute
les cicatrices sont rouges, dures, en relief, et démangent surtout le soir
Cicatrices plates ou blanches
Le plus souvent, les cicatrices deviennent ensuite blanches et boursoufées, puis s'estompent avec l
temps. "Spontanément ene 2 àe 4 anse toutese lese iiiatriiese s'améliorent, blanchissent, s'afnent,
s'aplatissent et s'assouplissent"
 Mécanisme de cicatrisation 2

Les trois étapes schématiques de la

cicatrisation

•Une phase vasculaire et inflammatoire, précoce,

appelée aussi phase de détersion ou phase
exsudative pour la détersion d’une plaie.

•Une phase de bourgeonnement qui correspond

à la phase proliférative avec développement du
tissu de granulation. Ce tissu permet de combler la
perte de substance par un nouveau tissu grâce à la
néoangiogenèse et la prolifération cellulaire. La
phase de bourgeonnement se poursuit jusqu’à
l’épithélialisation (ou re-épidermisation).
•Une phase tardive et longue de remodelage
cicatriciel.
 7.LE VIEILLISSEMENT CUTANÉ

Comme les autres organes du corps la peau

vieillit. Le vieillissement cutané est un processus
lent, génétiquement programmé, qui débute aux
alentours des 20 ans.

Deux mécanismes sont à l’origine du

vieillissement visible de la peau.

ceux-ci sont classés en 2 facteurs :

Intrinsèques (le vieillissement normal de la
peau)
Extrinsèques (les agressions de la peau qui
accélèrent le vieillissement).
 Les facteurs intrinsèques

 Le premier processus de vieillissement intrinsèque, naturel, dont le rythme est génétiquement déterminé.
 Progressivement, les cellules de l’organisme entrent en sénescence.
 Les diférents mécanismes de maintenance de la peau s’en trouvent altérés :
 L’activité des glandes sébacées et sudorales diminue : le flm hydrolipidique ne joue plus
sufsamment l’épiderme. La peau est moins souple, se dessèche facilement.
 Le rythme de renouvellement des cellules ralentit : les cellules mortes s’accumulent à la surface de
l’épiderme, le teint devient plus terne.
 Le nombre de mélanocytes diminue, ce qui entraine l’apparition d’irrégularités de pigmentation.
 Le derme perd en élasticité : la peau est moins tendue, des rides se creusent. Il est moins bien irrigué
et son réseau vasculaire moins dense, la peau prend une teinte plus pâle. Elle est plus vulnérable vis-à-vis
de certaines dermatoses.
 Les facteurs extrinsèques

 L'autre processus de vieillissement de la peau est extrinsèque.

 Il est engendré par un ensemble de facteurs environnementaux (soleil, tabac, stress...) qui accélèrent le
vieillissement naturel.
 Le soleil : si une exposition modérée est favorable à la santé, l'abus de rayons UV fragilise les cellules de la peau.
 Le tabac : les substances toxiques qui se trouvent dans les cigarettes contribuent à la dégradation des cellules du
derme et de l’épiderme.
 Le stress engendre la production de radicaux libres, responsables du vieillissement prématuré des cellules.
 Une alimentation déséquilibrée : la santé et l’aspect de la peau sont étroitement liées à la qualité de notre
alimentation.
 La déshydratation, qui favorise la formation de rides.
 La sédentarité : la pratique régulière d’une activité physique ou sportive contribue à la santé et favorise une bonne
oxygénation des tissus cutanés.
 La pollution atmosphérique.
 Des cosmétiques non adaptés, des gestes intempestifs et indélicats
Les manifestations du vieillissement

Perte d’acide hyaluronique, donc une perte en eau au niveau

du derme qui se traduit cliniquement par une sécheresse cutanée.
Les fbres élastiques se raréfent et sont remplacées par
du collagène moins extensible.
La peau aura donc plus de mal à retrouver sa forme d’origine
après déformation et gardera en mémoire tous les plissements
qu’elle subira (contrairement à une peau d’enfant).
Lecollagène disparaît lui aussi peu à peu (à partir de l’âge de 40
ans on en perd 1% par an) et aura tendance à se rigidifer via un
phénomène appelé glycation.

Ainsi, la peau perdra peu à peu de sa souplesse et de son

hydratation
Déplacement de la graisse sous cutanée (sous l’efet de la
gravité mais aussi des muscles du visage qui chassent la graisse
lors de leur contraction).
la graisse « glisse » des pommettes ce qui entraine l’apparition
d’une ride « médio-jugale »« vallée des larmes » au milieu de
la joue
En même temps il existe une accumulation de volume au dessus
des sillons nasogéniens (plis allant des ailes du nez aux coins
de la bouche) ce qui les marque d’autant plus
 Les diférentes rides

 Les rides dynamiques apparaissent dès 30

ans, afchant les rides frontales, les rides
de la patte d’oie ou les rides du lion
 Les rides d’expression (ou dynamiques)
seront prises en charge avec des injections
de toxine botulique.
 Les rides statiques pourront être traitées
par des injections de
produits de comblement (acide
hyaluronique ou radiesse