Corr2010 PDF
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Série : STI
On suppose que l’installation fonctionne environ huit heures par jour. La puissance moyenne consommée
au cours d’une journée d’exploitation (quelle que soit la journée) est de 350 kW. En outre, on suppose
que le prix de l’énergie électrique consommée est de 73,6 euros par MWh pendant les jours de semaine,
et 47,4 euros par MWh le dimanche.
B. Étude du transformateur
B. 1) Déterminer les valeurs efficaces nominales I1n et I2n des intensités des courants primaire et
secondaire.
I1n = S/U1 = 750000/3000 = 250 A
I2n = S/U2 = 815 A
Calculer, à partir des mesures de l’essai en court-circuit, les valeurs de la résistance équivalente Rs, puis
de la réactance équivalente XS du modèle du transformateur vu du secondaire.
Rs = P1cc / I2cc2 = 9000/8152 = 13 mΩ
Zs = m2U1cc/I1cc = 0,3072x130/250 = 49 mΩ
Xs = √ − = 47 mΩ
B. 4) a. Calculer alors la chute de tension ∆U2 au secondaire de ce transformateur pour une charge
nominale de facteur de puissance 0,8 (inductif), à partir de la relation : ∆U2 = RS.I2.cosφ2 + XS.I2.sinφ2
∆U2 = 13.10-3x815x0,8 + 47.10-3x815xsin(arccos(0,8)) = 31 V
B. 4) b. Montrer dans ces conditions que la tension secondaire a pour valeur efficace : U2 ≈ 890 V.
U2 = U2n - ∆U2 = 920 – 31= 889 V
C. Étude du redresseur
Un redresseur en pont de Graëtz à 4 diodes est alimenté par la tension sinusoïdale u2(t) provenant du
secondaire du transformateur. Il fournit une tension quasi continue E0 = 800 V par l’intermédiaire d’un
filtre (que l’on n’étudiera pas ici). Les diodes sont supposées parfaites.
Hypothèses :
1/ le pont fonctionne en conduction ininterrompue ;
2/ la tension d’entrée s’écrit : u2(t) = 1260 sin314t (exprimée en V) ;
3/ E0 = <uC>.
C. 2) Exprimer, sans aucune justification, la valeur moyenne <uC> en fonction de Û2 valeur maximale de
u2(t).
<uC> = 2 / = 802 V
D. 1) a. Comment s’appelle le phénomène qui apparaît pour une intensité Ie supérieure à 700 A ?
Phénomène de saturation du circuit magnétique de l’inducteur
Dans toute la suite, on supposera que l’on se trouve toujours dans la partie linéaire de la courbe (Ie < 700
A). Dans le cas particulier du moteur à excitation série, l’induit et l’inducteur sont traversés par un
courant de même intensité : Ie = I (I intensité du courant dans l’induit).
D. 1) c. Le flux à travers la machine est proportionnel à l’intensité du courant dans l’inducteur. Montrer
que l’on peut écrire pour ce moteur : E = k I Ω, avec k une constante, I l’intensité du courant parcourant le
moteur et Ω la vitesse de rotation de son arbre (en rad.s-1).
E = K.Ф.Ω or Ф = k’Ie (car proportionnalité) de plus I = Ie
Donc E = K.k’.I.Ω en posant k = K.k’
On a donc E = k.I.Ω
D. 1) d. A l’aide de la courbe E = f(Ie) en annexe A page 7/9, montrer que k a pour valeur : 9,1x 10-3
V.s.A-1.rad-1.
k = E / (I.Ω) avec Ω = π.n/30
d’où k = 750/(700x π x1125/30) = 9,1x 10-3 V.s.A-1.rad-1.
D. 2) f. le rendement ηN.
ηN = PuN/PaN = 480 / 517 = 0,93
D. 3) b. En vous appuyant sur les questions D. 1)b. et D. 1)c., montrer que la tension U a pour expression
U = 0,647n + 31,4 avec la fréquence n de rotation exprimée en tr.min-1.
U = E + RT.I = k.I.Ω + RT.I = k.I.π.n/30 + RT.I avec I = 680 A
On a U = 0,647.n + 31,4
E. Étude du hacheur
On suppose que le moteur est commandé par un hacheur série (voir schéma ci-après). On a placé une
bobine de forte inductance L en série avec le moteur. La source continue en entrée du hacheur délivre une
tension de valeur : E0 = 800 V.
L’interrupteur K est commandé périodiquement de la façon suivante sur une période T :
- il est fermé pour t compris entre 0 et t1 = αT,
- il est ouvert pour t compris entre t1= αT et t2 = T.
α est appelé le rapport cyclique de hachage.
On supposera en outre que la diode D et l’interrupteur K sont idéaux.
E. 2) Le hacheur fonctionne en conduction ininterrompue (le courant d’intensité iM(t) est peu ondulé et
ne s’annule jamais). Quel est le rôle de la diode D dite « diode de roue libre » ?
Lorsque K est ouvert, il faut que l’énergie emmagasinée dans la bobine s’évacue. Afin de protéger
l’interrupteur K il faut alors mettre une diode de roue libre.
E. 3) a. Compléter les formes d’ondes des signaux uK(t), iK(t) et iD(t) sur le document réponse n°2 page
9/9.
E. 3) d. Exprimer alors littéralement (sans justifier) la valeur moyenne <uS> de la tension uS(t) en
fonction de α et E0, puis la calculer numériquement.
<uS> = α.E0 = 640 V
On donne en annexe B page 7/9 le schéma d’une partie de l’électronique de commande permettant la
régulation de vitesse du moteur. La tension vc(t) est une tension de consigne permettant de régler la valeur
de la vitesse du moteur. La tension vn(t) provient d’un capteur de vitesse et est liée à celle-ci par la
relation suivante : vn(t) = 0,010n (avec n exprimée en tr.min-1).
Les amplificateurs linéaires intégrés idéaux (ALI 1 et ALI 2, encore appelés amplificateurs opérationnels)
sont alimentés par des tensions symétriques +15V/-15V. Le premier étage réalise la fonction « opération
de différence ». Le second permet d’amplifier la tension ver(t).
F. 3) b. Sachant que R1 = 10 kΩ, calculer la valeur de R2 pour avoir va (t) 5,7.ver (t).
= 5,7
Donc R2 = 5,7 x R1 – R1 = 47 kΩ
G. 3) b. Calculer T.
Avec K = 0,010 V.tr-1.min
H1 = 5,7
H2 = 200 tr.min-1.V-1
T = 92 tr.min-1.V-1