Mesure Et Evaluation
Mesure Et Evaluation
Mesure Et Evaluation
Février 2024
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Introduction
Dans tous les pays du monde, l’école représente une institution sociale importante qui est
appelée à fournir au moment opportun des informations fiables sur les élèves, le personnel
enseignant, le personnel non enseignant, les matériels didactiques et pédagogiques, etc.
C’est pourquoi, pour bien remplir cette mission, chaque institution scolaire doit disposer d’un
système d’évaluation lui permettant de recueillir des données justes sur la performance et les
faiblesses des apprenants. Pour ce faire, l’enseignant entant que pilier du système éducatif doit
maitriser un ensemble d’outils en docimologie de façon à construire des instruments d’évaluation
efficaces.
La maitrise de ces outils permettra aux directeurs d’écoles et aux enseignants d’être en mesure
d’élaborer des instruments d’évaluations leur permettant de recueillir des informations sur la
force et la faiblesse des apprenants.
Comprendre le rôle de l’évaluation dans le processus enseignement – apprentissage,
Maitriser les concepts de base en mesure et évaluation de l’apprentissage.
Comprendre les courants théoriques qui sous-tendent l’évaluation des apprentissages;
Choisir une approche d’évaluation des apprentissages;
Connaitre les fondements de l’évaluation pédagogique
Identifier les fonctions d’évaluation pédagogique
Connaitre les principes du processus d’évaluation pédagogique
Clarifier la notion d’objet d’évaluation pédagogique
Planifier la construction d’un instrument de mesure
Maitriser les caractéristiques d’un examen de rendement scolaire
Construire un examen écrit.
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(les objectifs à atteindre) et ce qui est (les objectifs effectivement atteints) en vue de prendre
une décision basée sur un jugement fruit d’une interprétation de l’écart». Il est évident que pour
évaluer, il faut d’abord mesurer.
Donc, le processus d’évaluation comprend trois étapes : la mesure – l’interprétation des
résultats de la mesure – la prise de décision.
1.1.5. Evaluation pédagogique interne et évaluation externe
Delansheere, G. (1976) distingue une évaluation pédagogique interne d’une évaluation
externe.
L’évaluation externe est une évaluation réalisée par des personnes ou institutions ne faisant pas
partie de l’équipe éducative chargée d’exécuter un programme. En ce qui concerne les
institutions éducatives et scolaires, des exemples d’évaluation externe sont multiples.
L’évaluation d’un projet d’éducation ou d’un projet de l’ITECH réalisée par une institution
externe à l’ITECH, les examens du Baccalauréat haïtien sont qualifiés d’évaluations externes.
L’évaluation interne est réalisée par des personnes faisant partie de l’équipe éducative
chargée de réaliser un programme (exemple : les enseignants, les surveillants éducateurs, les
éducateurs spécialisés attachés aux écoles). L’examen interne dans une discipline est défini alors
comme l’épreuve construite et notée par le maître qui l’a enseignée et subie par les élèves qui ont
reçu cet enseignement dans le cadre de la classe ou de l’école. L’examen réalisé par la direction
de l’institution éducative à l’endroit des élèves de plusieurs classes de l’institution est une
évaluation interne ; mais, externe aux classes d’examen.
1.1.6. Examen et Test
D’après le Dictionnaire actuel de l’éducation (Legendre, R.,1993)
Un examen est une épreuve ou un ensemble d’épreuves, portant sur un ensemble
d’enseignements, qu’on fait subir à un candidat /élève dans le but de d’évaluer ou de contrôler
ses capacités et ses connaissances en vue de la sanction des études. Dans le cas d’un test, les
questions sont expérimentées et leur choix est établi d’après certaines études statistiques. Dans le
cas de l’examen, les questions ne sont pas nécessairement soumises à l’expérimentation. Une
deuxième distinction tient à la façon d’exprimer les résultats.
Dans le cas de l’examen, ce sont les notes brutes qui sont souvent utilisées ; un succès ou
un échec est alors déterminé selon un seuil de passage établi pour un ensemble de résultats. Pour
un test, les notes brutes, qui peuvent servir à obtenir des indices sur le niveau de réalisation
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les attitudes
le programme de formation
le matériel didactique
la méthodologie, les méthodes et procédés utilisés par l'enseignant
la compétence des élèves
les contenus du cours de l'enseignant
le comportement de l'enseignant
le matériel physique (bancs, salle de cours, luminosité, etc.)
l'administration de l'école.
3.1.6. Qui peut évaluer
Une opération d'évaluation peut être réalisée par deux catégories d'agents éducatifs :
- Les agents internes : cette première catégorie intègre les enseignants, les
directeurs d'école, les conseillers pédagogiques, les élèves (auto-
évaluation),
- Les agents externes: cette catégorie comprend tous les représentants du
MENFP dûment mandatés : les directeurs départementaux, les inspecteurs
(départemental ou zone), les conseillers pédagogiques, Bureau National
des Examens d'État (BUNEXE)
3.1.7. Comment évaluer
L'évaluation vue comme partie indissociable d'une action éducative doit se réaliser dans un
contexte formel. Elle doit être associée à toutes les conditions spécifiques qui favorisent une
prise de décision finale rationnelle. Les conditions d'administration ou d'organisation d'une
opération d'évaluation doivent tenir compte des paramètres suivants :
les instruments de mesures doivent être valides(mesure ce qu'il doit mesurer,
fidèles(donner les mêmes résultats à chaque fois) et pertinents
les examinés doivent être informés préalablement des conditions de l'organisation de
cette évaluation
le temps accordé à cette opération d'évaluation ne doit pas être ni trop long, ni trop court
le climat dans lequel se déroule l'opération d'évaluation doit être approprié
le cadre physique doit être approprié à cette opération
le personnel qui administre le tes doit être à la hauteur de sa mission.
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3.2.3. Le jugement
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travers laquelle une société (ou un groupe social) identifie et véhicule ses valeurs. Elle
fournit des lignes directrices à un système éducatif. Il s’agit donc à ce niveau de
déclarations d’intentions très générales exprimant les orientations des responsables et
acteurs du système éducatif.
- Buts : selon le même auteur, il s’agit «d’un énoncé définissant de manière générale les
intentions poursuivies soit par une institution, soit par une organisation, soit par un
groupe, soit par un individu à travers un programme ou une action déterminée de
formation.» In « Dictionnaire actuel de l’éducation », selon le MEQ, le but éducatif est
crirconscrit à un programme d’études.
- Objectif général : c’est un énoncé d’intention pédagogique décrivant en termes de
capacité de l’apprenant l’un des résultats escomptés d’une séquence d’apprentissage
(Hameline, 1998, P.98). Il définit ce vers quoi tend l’apprentissage.
Exemples :
Objectif Général 1: Découvrir le phénomène de la vie
Objectif général 2 : Connaître les conditions d’un bon développement physique du maintien de
la santé.
- Objectif spécifique/Objectif opérationnel. Selon Hameline (1998, P.100), l’objectif
spécifique ou opérationnel est issu de la démultiplication d’un objectif général en autant
d’énoncés rendus nécessaires pour que cinq indications opérationnelles soient précisées :
qui produira le comportement souhaité ;
quel comportement observable démontrera que l’objectif est atteint ;
quel sera le produit de ce comportement ;
dans quelles conditions le comportement doit avoir lieu ;
quels critères serviront à déterminer si le produit est satisfaisant.
4.1.3. Les niveaux taxonomiques du domaine cognitif de Bloom
La taxonomie du domaine cognitif élaboré par Bloom, afin de déterminer une hiérarchie des
types de savoirs et des capacités intellectuelles pouvant guider la définition des objectifs
d'habileté ainsi que l'évaluation des apprentissages.
- Connaissance : Elle signifie ce qu'on appelle souvent le rappel des faits, des processus
ou des théories. Il s'agit donc de faire resurgir ce qui est déjà dans la mémoire.
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Niveau Cn et contenu II
100% 45%
20% X% d'où X=9%
% Ce Cn Ap Total
I 25 5 11.25
II 20 4 9
III 20
IV 35
Tableau II
Choix arbitraire du nombre d'items (20 par exemple)
Nombre d'items par contenu
Contenu I
100% 20 items
25% X items d'où X=5 items
% Ce Cn Ap Total
I 25 1 5
II 20
III 20
IV 35
Total 100 20
4.1.5. Le contenu
Certains programmes d’études sont élaborés en fonction du contenu d’apprentissage et
permettent ainsi une approche par contenu en ce qui a trait à l’élaboration de l’instrument. Le
contenu est l’ensemble des notions et sous-notions qui font objet d’apprentissage et, par
conséquent, permettent de formuler les questions de l’examen. Les notions correspondent
souvent aux titres de chapitres de programme concerné et constituent les étapes principales du
programme. Les notions sont donc générales et peuvent être décomposées en sous-notions. Ces
dernières sont les éléments du programme qui correspondent aux objectifs spécifiques.
Tableau-synthèse de domaine en
mathématique 2ème année
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Il est évident que l’item 1 n’est pas valide. En fait, c’est le participe passé accompagné de
l’auxiliaire être qui convient et, non le participe passé accompagné de l’auxiliaire avoir.
N’oublier pas l’objectif spécifique à mesurer porte sur le participe passé accompagner de
l’auxiliaire avoir.
La validité de construit se réfère à « la validité interne qui indique le degré d’adéquation entre
la structure d’un instrument de mesure et le schéma théorique illustrant les caractéristiques
comportementaux inters reliées du trait mesuré » (Legendre, R. , 1993). La méthode de
validation de construit consiste à s’interroger sur notre degré de certitude lorsqu’on affirme
qu’un test mesure un trait ou un construit théorique. Il demeure entendu qu’un construit est une
dimension ou un trait compris et inféré à partir d’un réseau d’interrelations de caractéristiques ou
d’attributs dans le cadre d’une théorie. Voici quelques exemples de construits : aptitude scolaire,
compréhension mécanique, fluidité verbale, rapidité de la marche, tendance névrotique et
anxiété. Chaque construit a pour but d’expliquer et de structurer des régularités observées au
niveau du comportement. La validation de construit exige l’accumulation progressive
d’information provenant de sources variées. Toutes les données qui viennent éclairer la nature
du trait étudié ou les conditions qui influencent son développement et ses manifestations
deviennent des preuves pertinentes dans ce processus de validation.
La validité concourante ( validité parallèle) répond à la question quel est le degré de
correspondance entre les résultats obtenus à un instrument d’évaluation (T1) et les résultats
obtenus par un ou plusieurs autres instruments d’évaluation d’évaluation portant sur les mêmes
objets à mesurer Dessaint,1995). Legendre, R. (1993) précise qu’elle s’obtient au moyen d’un
coefficient de corrélation entre les scores obtenus à un test par des étudiants et les scores obtenus
par les mêmes étudiants à un autre test dont la validité a déjà été établie et reconnue.
La validité prédictive permet d’évaluer avec quel degré d’efficacité le test prédit la performance
d’un individu dans des activités spécifiques. Pour atteindre ce but, la performance au test est
confrontée à un critère externe, c’est-à-dire une mesure directe et indépendante puisée dans le
domaine de comportement que le test a pour objectif de prédire. Alors, un critère est un élément
qui se situe dans le domaine des comportements étudiés et qui est choisi afin de faire la
corrélation avec le test pour voir s’il est valide. Ainsi, si la corrélation est élevée, le test à bien
prédit la performance au critère, donc le test mesure bien ce qu’il doit mesurer (Anastasi, 1994).
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La validité prédictive permet d’évaluer avec quel degré d’efficacité le test prédit la performance
d’un individu dans des activités spécifiques. Pour atteindre ce but, la performance au test est
confrontée à un critère externe, c’est-à-dire une mesure directe et indépendante puisée dans le
domaine de comportement que le test a pour objectif de prédire. Alors, un critère est un élément
qui se situe dans le domaine des comportements étudiés et qui est choisi afin de faire la
corrélation avec le test pour voir s’il est valide. Ainsi, si la corrélation est élevée, le test a bien
prédit la performance au critère, donc le test mesure bien ce qu’il doit mesurer (Anastasi, 1994).
4.1.4. Guide de construction d’un examen
Construire un examen, c’est rédiger des consignes assez claires pour que tous les élèves
comprennent exactement la tâche qu’on attend d’eux. Selon leur apprentissage ou leur niveau de
compétence, les uns réussiront à l’accomplir, les autres pas ou mal. Ainsi, il faut mettre au point
une ou plusieurs situations où chaque élève manifestera non seulement ce qu’il a appris, mais
aussi la qualité des apprentissages réalisés.
Construire un examen, c’est aussi exécuter un ensemble d’activités planifiées qui vont avant,
pendant et après la rédaction de l’examen. A ce sujet Arsenault, L. (2001) in « guide de
l’examen écrit » a proposé un modèle fait d’un ensemble de guides adaptés aux différentes étapes
de construction des examens. Ces derniers constitueront des prescriptions ou principes à
caractère général qui devront chapeauter le développement des mécanismes de rédaction des
items d’examen
Dans les lignes qui suivent ce modèle sera repris, texto, tout en ajoutant certaines spécificités
liées à la pratique de construction des examens administrés dans les salles de classe et/ou de
cours et des exemples concrets d’items d’examen.
4.1.5. Avant la rédaction
4.1.5.1. Déterminer le but de l’examen
C’est peut être un examen pour une évaluation formative ou diagnostique ou sommative.
Chacune de ces évaluations joue un rôle spécifique dans le processus enseignement-
apprentissage. Donc, les buts ne seront pas identiques. Enfin, c’est le but de l’examen qui
dirigera le rédacteur vers les objectifs spécifiques.
Déterminer le but de l’examen. C’est peut être un examen pour une évaluation formative ou
diagnostique ou sommative. Chacune de ces évaluations joue un rôle spécifique dans le
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processus enseignement-apprentissage. Donc, les buts ne seront pas identiques. Enfin, c’est le
but de l’examen qui dirigera le rédacteur vers les objectifs spécifiques.
Choisir les objectifs spécifiques que vous voulez évaluer à l'aide de cet examen. De par leur
nature, tous les objectifs spécifiques ne se prêtent pas à l'examen écrit. De plus, en raison de
contraintes telles que la durée de l'examen, vous ne pouvez mesurer l'ensemble de vos objectifs.
Vous devez donc faire un choix pertinent et judicieux.
Rédiger le tableau de spécification des objectifs en vue de déterminer le nombre d’items
retenus pour l’ensemble de l’examen ainsi que leur niveau de connaissance en relation avec les
types d’apprentissage qui ont été effectivement réalisés en salle de classe. Pour une évaluation
externe, le programme officiel (Curriculum formel) suffira en absence d’ une enquête sur le
degré d’application du programme officiel ( curriculum caché).
Établir la pondération (le nombre de points associés à chaque question) est une étape à réaliser
lorsque les objectifs sont arrêtés. L'importance relative des objectifs, les uns par rapport aux
autres, peut s'avérer un excellent guide afin d'établir une pondération juste et équitable. Des
indicateurs comme le temps d'enseignement, la complexité de la tâche ( niveau taxonomique)
demandée aux apprenants peuvent aider à ajuster cette pondération.
Choisir le type d'examen ou le type de question. Ne prenez pas de décision trop hâtive! Ce
sont les objectifs que vous avez arrêtés qui sont vos meilleurs guides dans ce genre de décision.
Il est préférable d'avoir des questions appropriées aux objectifs que l'on se propose de mesurer,
même si elles sont du même type, plutôt que d'avoir une belle variété de questions, parfois
éloignées de certains objectifs. La qualité d'un examen se détermine par sa validité de contenu
(lien étroit avec les objectifs) et sa fidélité (le moins possible d'erreurs de mesure) et non pas en
fonction de la variété des questions utilisées ou du plaisir que les apprenants auront à le
compléter.
Les questions à choix de réponse
Les questions à réponse choisie (appelées également items à réponse choisie) sont les
questions pour lesquelles des réponses sont formulées d’avance et proposées à l’élève qui doit
choisir celle qu’il croit être correcte ou la plus vraisemblable ou la plus exacte parmi les autres.
Les questions à réponse choisie comprennent ainsi les questions à choix multiple, les items vrai
ou faux, les items de type appariement ou de type réarrangement.
Les questions à réponse construite ou à développement
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Les questions à réponse construite sont celles qui demandent à l’élève de construire, de fournir
ou d’élaborer sa propre réponse. Dans cette catégorie, on retrouve des items à réponse courte ou
à réponse élaborée.
Exemple 1
Stimulus
Entoure la bonne réponse.
Selon le texte, que signifie le mot « énormes » ?
a) Très obiles
b) Très épaisses
c) Très larges
d) Très grandes
Exemple 2
Question directe
Phrases à compléter
Le _________________________________ répare les voitures.
Choix de réponses
a) menuisier
b) Vétérinaire
c) Mécanicien
d) Pharmacien
Exemple 4
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La meilleure réponse
Parmi les aliments suivants, lesquels constituent la meilleure source de protéines ?
a) La viande et le poisson
b) Le pain et les céréales
c) Les lait et les légumineuses
d) Les fruits et les légumes
Exemple 6
Dans la liste ci-dessous, quels sont les deux principaux éléments qui entrent dans la composition
de l’os ?
a) Osséine
b) Huile
c) Sel
d) Eau
e) calcaire
f) Fer
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b) 1 et 5 Ali mange
c) 2 et 4 Ali dort
d) 3 et 6 Ali va à l’école
Ali se lève
Choisis la série qui présente ce que fait Ali dans l’ordre
chronologique.
CHOIX DE REPONSES
a) a,b,c,d,e,
b) a,e,b,d,c,
c) c,e,a,b,d
d) d,a,e,c,b
e) e,c,b,d,a