Tutore
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1. Analyse granulométrique
But de l’essai :
Déterminer la répartition des grains de sol suivant leur dimension dans un
échantillon.
Principe de l’essai :
L’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis (de dimension
0.063 ; 0,125 ; 0,25 ; 0,50 ; 1 ; 2 ; 4 ; 8 ; 16 ; 31,5 ; 63 ; 125 en mm) un matériau
en plusieurs classes granulaire de taille décroissantes.
Les masses des différents refus et tamisât sont rapportés à la masse initiale du
matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploites sous forme graphique.
Interprétation des résultats :
Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisât cumules sur une feuille
semi-logarithmique :
- En abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique
- En ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
- La courbe doit être tracée de manière continue.
La forme de la courbe granulométrique obtenue apporte les renseignements
suivants :
- Les dimension d et D du granulat
- La plus ou moins grande proportion d’élément fins
- La continuité ou la discontinuité de la granulométrie
2. Sedimentometrie
But de l’essai :
Tracer la courbe granulométrique des éléments fins (inferieur a 80 micro mètre)
Principe de l’essai :
La méthode consiste à mesure le temps de sédimentation dans une colonne d’eau
c’est-à-dire la vitesse de chute des particules.
Interprétation de résultats
Le diamètre équivalent D d’une particule a une profondeur connue, après un
certain intervalle de temps à partir du commencement de la sédimentation est
donnée par :
D =0,005531
√ μ. H
( Gs−1 ) . t
3. Teneur en eau
But de l’essai :
L’essai de teneur en eau permet de déterminer quel est le pourcentage massique
(W%) d’eau dans le sol étudié.
Principe de l’essai
Trois procèdes peuvent être utilise pour la mesure de la teneur en eau, on a
ainsi :
Flambage a l’alcool à bruler.
C’est un procède couramment désigne sous le nom de ‘poêle à frire’
Peser un échantillon humide soit Mh
Placer dans un récipient métallique plat et l’arroser d’alcool à bruler (1/2
pour 2Kg de sable)
Allumer et agiter avec une tige métallique. Quand l’alcool est éteint,
laisser refroidir
Répéter l’opération jusqu’à ce que le matériau soit sec, le peser soit Ms.
Déterminer W
Séchage à l’étuve
Placer une quantité déterminer du matériau humide à tester dans une boite
à pétri numérotée préalable et taree
Peser l’ensemble et l’introduire dans une étuve pendant 24 heures sous
une température de 105℃
Apres dessiccation, on pèse l’ensemble une seconde fois,
Déduire les masses humide et sèche de l’échantillon et calculer W.
4. Limite d’Atterberg
But de l’essai
Cet essai a pour but de caractériser l’argilosite d’un sol, et donc déterminer les
teneurs en eau remarquable situées à la frontière entre ces différents états sont
les << limites d’Atterberg>>. De ce fait on distingue :
- La limite de plasticité : WP (frontière entre état plastique et
liquide)
- La limite de liquidité : WL (frontière entre état solide et plastique)
Cet essai s’applique généralement sur des sols comportant un pourcentage de
fines (80micro mètre) supérieur à 35%.
Principe de l’essai :
L’essai s’effectue sur la fraction 0/400micrometre en deux phase :
-Déterminer la teneur en eau WL pour laquelle une rainure pratiquée dans une
coupelle se ferme à 10mm, suite à 25 coups répété (cette limite de liquidité
correspond à une résistance a un cisaillement conventionnel)
-Déterminer la teneur en eau WP pour laquelle un rouleau de sol de diamètre
3mm se fissure (cette limite de plasticité correspond à une résistance à la
traction conventionnel)
Interprétation des résultats
Les limites d’Atterberg permettent de calculer l’indice de consistance qui
caractérise l’état hydrique d’un sol.
IP=WL - WP
Ic= (WL - WN) / IP
Avec WN= teneur en eau de matériau de le fraction 0/400 micro mètre
IP= indice de plasticité
Ic= indice de consistance
Pour Ic=0 le matériau est à l’état liquide
Pour Ic= 1 le matériau est à l’état solide
Nature ES
Sable pure et propre 100
Sol non plastique 40
Sol plastique 20
Argile pur 0
3. Essai triaxiaux
But de l’essai
Il permet de ramener l’échantillon aux condition du site à travers différent étapes
qui caractérisent l’essai triaxial (saturation, consolidation) et de mesurer la
résistance au cisaillement du matériau et les relations entre contraintes et
déformation.
Principe de l’essai
Dans l’essai triaxiale classique, l’échantillon est poinçonné ou reconstruit en
forme cylindrique, enveloppes dans une membrane étanche, confine
latéralement par pression hydraulique a l’intérieur d’une cellule et finalement
soumis à une charge axiale qui provoque la rupture de l’échantillon.
Les systèmes triaxiaux des fins éducatifs avec des comparateurs analogiques et
des anneaux dynamométriques, tous a commande manuelle.
Principe de l’essai
Cet essai s’applique aux granulats utilises pour la constitution des assises de
chaussées, y compris les couches de roulement.
Pour le réaliser, on utilise un échantillon de granulats de masse sèche 5000
grammes. On place cet échantillon dans un tambour contenant 11 boulets d’acier
normalises. Au cours de l’essai le tambour effectue 500 tours à une vitesse de
rotation comprise entre 31 et 33 t/min.
La friction des granulats entre eux contre les boules et les parois du tambour
provoque une dégradation plus ou moins importante de la roche. L’échantillon
est ensuite retiré du tambour, lave au-dessus d’un tamis de maille 1,6mm =, puis
séchée. Le refus (masse de l’échantillon restant) est ensuite pesé.
La différence de masse permet de calculer le coefficient los Angeles (LA) en
appliquant la formule suivante :
( MinitiaL−Mrefus)
LA = 100.
Minitial
4. Essai Marshall
But de l’essai
E- LES ESSAIS DE PARAMETRAGE HYDRIQUE
1. Essai Proctor
But de l’essai :
Détermination des références de compactage d’un matériau : masse volumique
et teneur en eau.
Principe de l’essai :
L’essai Proctor, complètement normalise consiste à placer dans un moule de
dimension déterminer humidifie de matière homogène a une teneur en eau
donnée, peu élevée au début, et à compacter cet échantillon par couche au
moyen d’une dame de poids standardisé tombant d’une hauteur standardisée.
Pour chacune des teneurs en eau considérée on détermine le poids volumique
sec du sol et on établit la courbe de variation de ce poids volumique en fonction
de la teneur en eau.
Interprétation des résultats
L’énergie spécifique du compactage est égale a :
M de ladame . nbre de coup par couche .nbre de couche . pesenteur
Energie spécifique= volume du moule
2. Essai CBR
Les initiale CBR sont l’abréviation de California Bearing Ratio
But de l’essai
Cet essai donne une mesure de la portance relative des sols par rapport a un sol
type, constitué par des pierraille concassée et compactées. Elle permet de :
- Etablir la classification des sol (GTR)
- Evaluer la traficabilité des engins de terrassement
- Déterminer l’épaisseur des chaussées (CBR augmente = épaisseur
diminue)
Principe de l’essai
L’indice portant californien CBR est le rapport, exprime en % de la pression
produisant un enfoncement donne au moyen d’un poinçon cylindrique moralisée
(de section 19,32 cm2) se déplaçant a une vitesse déterminée ( 1,27mm/min) et
de pression nécessaire pour enfoncer le même poinçon dans même condition
dans un matériau type.
Cet indice peut être pris à diffèrent état hydrique :
A l’optimum : indice portant à la teneur en eau optimale Wopm
A la teneur en eau naturel (indice portant immédiat) a Wnat
Après la saturation : on immerge le module pendant 4 jours dans l’eau et
on enfonce le poinçon a une vitesse constante.
'
effort de penetration a 5 mm d emfoncement (en km)
CBR2 = .100
20
Définition
Enfoncement Contrainte correspondantes
Dans le sol Dans le matériau types
2,54mm P1 P1’= 6,3 MPa
5,08mm P2 P2’= 10,3 MPa
Tableau : définition pour l’essai CBR
CBR
Sol mous a très mous <2
Argiles 2 – 10
Limons et argiles raides 8 - 40
Sables 8 - 30
Craves 15 - 80
Concassées 80 – 100
Tableau : valeur usuelle de l’indice CBR