Département: Gerst Cycle D'Ingénieur Filière: Génie Civil: Structures Isostatiques Et Hyperstatiques - (Généralités)

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DÉPARTEMENT : GERST

CYCLE D’INGÉNIEUR
FILIÈRE : GÉNIE CIVIL

MODULE : MÉCANIQUE DES STRUCTURES

- STRUCTURES ISOSTATIQUES ET HYPERSTATIQUES -


(GÉNÉRALITÉS)

Pr. M. MOUHINE
2023 - 2024
Contenu

1. STRUCTURES ISOSTATIQUES ET HYPERSTATIQUES


2. CALCUL DU DEGRÉ D’HYPERSTATICITÉ
3. CALCUL DES SYSTÈMES DE POUTRES ISOSTATIQUES

2
PRÉREQUIS

1. SCIENCE DES MATÉRIAUX


2. CALCUL RDM

3
GÉNÉRALITÉS

Structure :
Une structure désigne tout corps solide qui répond à
plusieurs conditions :
i. La structure est caractérisée par les propriétés
mécaniques de la matière qui la constitue ; (S)
ii. Le corps formant ces structures est défini par une Propriétés
géométrie quelconque ; mécaniques
iii. La structure est liée au milieu extérieur par
l’intermédiaire des appuis (liaisons) ;
iv. La structure est soumise à un chargement externe
(chargement quelconque).

4
GÉNÉRALITÉS
Structures isostatiques (statiquement déterminées) et hyperstatiques (stat. Indéterminées)
Si nous considérons une structure arbitraire soumise à l'action d'un système de forces dans l'espace x, y, z
(voir figure), son équilibre d'ensemble peut être défini par les équations d'équilibre statique :

Les équations algébriques


• Σ𝐹𝑥 = 0 Σ𝑀𝑥 = 0
• Σ𝐹𝑦 = 0 Σ𝑀𝑦 = 0
• Σ𝐹𝑧 = 0 Σ𝑀𝑧 = 0

Les équations vectorielles


• Σ𝐹Ԧ = 0
• Σ𝑀 = 0

Les sommations se rapportent à toutes les composantes de forces et de moments par rapport aux trois
axes de référence x y z. Nous pouvons donc écrire 6 équations d’équilibre dans le cas général d'un
corps tridimensionnel. Lorsque toutes les forces agissent dans le même plan, seules trois équations
d'équilibre sont exploitables.
5
GÉNÉRALITÉS
Structures isostatiques (statiquement déterminées) et hyperstatiques (stat. Indéterminées)
Dans le cas des systèmes isostatiques, les composantes de réaction se calculent au moyen des
équations d’équilibre de la statique seules (équilibre vertical 𝜮𝑭𝒗 = 𝟎, équilibre horizontal 𝜮𝑭𝑯 = 𝟎 et
équilibre des moments de rotation 𝜮𝑴/𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 = 𝟎).
Dans le cas contraire où le nombre d’équations de la statique ne suffit pas pour déterminer les réactions
(les inconnues), on est en présence d’une structure hyperstatique.

3 équations indépendantes linéaires (𝜮𝑭𝒗 = 𝟎 , 𝜮𝑭𝑯 =


(a) Structure
𝟎 et 𝜮𝑴/𝑨 = 𝟎 ), 3 inconnues (𝑉𝐴 , 𝐻𝐴 et 𝑀𝐴 ) : les
isostatique
réactions d’appuis peuvent être calculées.

3 équations indépendantes linéaires (𝜮𝑭𝒗 = 𝟎 , 𝜮𝑭𝑯 =


𝟎 et 𝜮𝑴/𝑨 = 𝟎), 4 inconnues (𝑉𝐴 , 𝑉𝐵 , 𝐻𝐴 et 𝑀𝐴 ) : il
(b) Structure
hyperstatique manque une équation pour calculer les réactions
d’appuis. On dit que le système est une fois
hyperstatique.
6
GÉNÉRALITÉS

Résumé :
TYPES DE STRUCTURES

Structure Structure Structure


hypostatique isostatique hyperstatique

(Structure instable) Nbre d’inconnues Nbre d’inconnues


(liaisons)

Nbre d’équations
Nbre d’équations
(Équilibre statique)

7
GÉNÉRALITÉS

En d’autres termes …
Soit (I) le nombre des inconnues des réactions d’appuis d’une structure plane chargée dans son
plan.

 Si 𝐼 = 3, la structure est isostatique. C’est une structure en équilibre qui a juste ce qu’il
faut comme appuis.

 Si 𝐼 > 3, la structure est hyperstatique d’ordre (𝐼 − 3). C’est une structure en équilibre
et qui a des appuis en surabondance.

 Si 𝐼 < 3, la structure est hypostatique. L’équilibre de la structure ne peut être assuré.


La structure est instable.

8
GÉNÉRALITÉS
SYSTÈMES
HYPERSTATIQUES

Les exemples de systèmes hyperstatiques sont nombreux : la majorité des structures portantes de
génie civil sont hyperstatiques comme les portiques auto-stables, les poutres continues sur plusieurs
appuis, etc...

9
GÉNÉRALITÉS

Nous avons vu précédemment qu’un système est hyperstatique si le nombre d'inconnues de liaison est
supérieur au nombre d'équations issues de la statique. Cette différence est appelée le degré
d'hyperstaticité du système.

Degré d’hyperstaticité (H) :

𝑯 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 − 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠

Autrement …

𝑯 = 3 × 𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 2 × 𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 1 × 𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 − 3 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒

Nbre d’inconnues
=
Nbre de mouvements bloqués 10
GÉNÉRALITÉS

Pour les treillis …

Degré d’hyperstaticité (H) ?

𝑯 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠 + 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 2 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠

11
GÉNÉRALITÉS
𝑯 = 3 × 𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 2 × 𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 1 × 𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 − 3 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒

Exemples

𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 0

𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 1

𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 = 1

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 1

𝑯= 3×0+2×1+1×1 − 3×1 =3−3=0 Structure isostatique

12
GÉNÉRALITÉS
𝑯 = 3 × 𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 2 × 𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 1 × 𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 − 3 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒

Exemples

𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 2

𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 0

𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 = 0

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 1

𝑯= 3×2+2×0+1×0 − 3×1 = 6−3= 3 Structure hyperstatique

13
GÉNÉRALITÉS
𝑯 = 3 × 𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 2 × 𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 1 × 𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 − 3 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒

Exemples

𝑛𝑒𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 2

𝑛𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 1

𝑛𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 = 0

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 2

𝑯= 3×2+2×1+1×0 − 3×2 = 8−6= 2 Structure hyperstatique

14
GÉNÉRALITÉS

𝑯 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠 + 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 2 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠

Exemples

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠 = 8

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 = 4

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 13

𝑯 = 13 + 4 − 2 × 8 = 1 Structure hyperstatique

15
GÉNÉRALITÉS

𝑯 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠 + 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 2 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠

Exemples

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠 = 10

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 = 6

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 20

Système en treillis

𝑯 = 20 + 6 − 2 × 10 = 6 Structure hyperstatique

16
GÉNÉRALITÉS

𝑯 = 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠 + 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 − 2 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠

Exemples

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑𝑠 = 5

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 = 3

𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 = 8

Système en treillis

𝑯=8+3−2×5= 1 Structure hyperstatique

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RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Objectif :
Le présent paragraphe a pour but de donner les solutions de base en terme de réactions
d’appuis, diagramme de contraintes généralisées et déplacement, pour des systèmes de
poutres isostatiques.

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RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Définitions :
1. Systèmes isostatiques
Un système est dit isostatique si toutes les réactions d’appuis ainsi que les contraintes
généralisées en tout point de la structure peuvent être déterminées par la seule utilisation des
équations d’équilibre.

19
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Définitions :
2. Efforts et conditions de liaisons
Les structures étudiées peuvent être soumises à des efforts et couples ponctuels (𝑷 et 𝑪) ainsi qu’à des
densités d’efforts (𝒑), appelées aussi charges linéiques.

Nous ne considérerons dans ce paragraphe, dans un souci de simplicité d’écriture, que des structures
planes dans le plan (𝒙, 𝒚). Les rotations et moments fléchissants sont donc définis autour de l’axe 𝒛. La
structure est en équilibre sous l’action de ces efforts et de conditions de liaisons.

20
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Définitions :
2. Efforts et conditions de liaisons
Les principales liaisons entre la structure et son environnement sont résumées dans le tableau ci-
dessous. Nous donnons les réactions d’appuis produites ainsi que les degrés de liberté en déplacement
bloqués ou autorisés. Les efforts verticaux sont notés V , les horizontaux H et les moments fléchissants
M. Les déplacements axiaux sont notés u, transversaux v et les rotations .

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RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
Un exemple simple est traité ici, permettant dans un cadre isostatique de comprendre les principales
étapes de détermination des efforts et déplacements dans la structure. Soit une poutre isostatique de
longueur l, de moment quadratique I et de module d’Young E supportant une charge concentrée au tiers
de sa longueur comme indiqué sur la figure.

22
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Détermination des réactions d’appuis
Nous noterons H les réactions d’appuis verticales en un point donné, V les verticales et M les moments
fléchissants. Les équations d’équilibre en effort (σ F/x et σ F/𝑦) nous indiquent que :

𝑅𝐴𝑥 = 𝑅𝐵𝑥 = 0
𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 − 𝑃 = 0

L’équation d’équilibre en moment, écrite au point A nous permet de déterminer les réactions verticales en
A et B.
2𝑃
𝑅𝐵𝑦 =
3
𝑃
𝑅𝐴𝑦 = 23
3
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Détermination des diagrammes (N(x), T(x), M(x))

Dans la détermination le long de la poutre des contraintes généralisées (effort normal, effort tranchant et
moment fléchissant), nous appliquerons la méthode des coupures. Par application du principe
fondamental de la statique, cette méthode permet de calculer le torseur des efforts intérieurs en tout
point d’une section droite.
𝑇(𝑥)
𝑀(𝑥)

𝑁(𝑥)

24
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Détermination des diagrammes (N(x), T(x), M(x))

Pour une section comprise entre le point A et le point d’application de l’effort extérieur P :
l’équilibre en effort de la section d’abscisse x, selon 𝑥Ԧ nous indique que :
𝑁 𝑥 =0
l’équilibre en effort selon 𝑦Ԧ nous permet de déterminer l’effort tranchant :
𝑃
𝑇 𝑥 = −𝑅𝐴𝑦 = −
3
l’équilibre en moment autour de 𝑧Ԧ nous permet de déterminer le moment fléchissant :
𝑃
𝑀 𝑥 = − −𝑥. 𝑅𝐴𝑦 = 𝑅𝐴𝑦 . 𝑥 = . 𝑥
3
25
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Détermination des diagrammes (N(x), T(x), M(x))

De même pour les sections de poutre situées entre le point d’application de P et B.


𝑁 𝑥 =0
𝑃 2𝑃 2𝑃
𝑇 𝑥 = −𝑅𝐴𝑦 + 𝑃 = − +𝑃 = 𝑜𝑢 𝑇 𝑥 = 𝑅𝐵𝑦 =
3 3 3
2𝑃 2𝑃𝑙 2𝑃𝑥
𝑀 𝑥 = 𝑅𝐵𝑦 . 𝑙 − 𝑥 = (𝑙 − 𝑥) = −
3 3 3

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RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Détermination des diagrammes (N(x), T(x), M(x))

Les diagrammes des efforts tranchants et moments fléchissants ainsi calculés sont tracés sur la figure ci-
après :
𝑻(𝒙) 𝑴(𝒙)

2𝑃Τ3

𝒙 0
𝒙
0
−𝑃Τ3

2𝑃𝑙Τ9
27
RAPPELS : CALCUL DES SYSTÈMES ISOSTATIQUES
Exemples d’application :
3. Exemple 1
➤ Calcul des déplacements

La flèche de la poutre est calculée en utilisant la loi de comportement reliant la courbure (dérivée
seconde de la flèche : 𝜈′′(𝑥)) au moment fléchissant : 𝑀 𝑥 = 𝐸𝐼 𝜈′′(𝑥)

Ainsi pour la partie de la poutre entre le point A et le point d’application de P,


1 𝑃𝑥 3 4 𝑃𝑥 8𝑙²
𝜈1 𝑥 = − 𝑃𝑙 2 𝑥 = − − 𝑥²
𝐸𝐼 18 81 18𝐸𝐼 9
Pour la partie restante de la poutre :
1 𝑃 3 𝑃𝑙 2 22 2 4 3
𝜈2 𝑥 = − 𝑥 + 𝑥 − 𝑃𝑙 𝑥 + 𝑃𝑙
𝐸𝐼 9 3 81 81

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