Manuel de Prelevements
Manuel de Prelevements
Manuel de Prelevements
LABORATOIRE DE Version : 17
LA FONDATION DU MANUEL DES Applicable le : 02-11-2023
DIACONAT PRELEVEMENTS
Nous vous présentons notre manuel de prélèvements. Ce document s’adresse à l’ensemble des
préleveurs confiant des échantillons au Laboratoire de Biologie Médicale Multi-site (LBMMS) du
Diaconat. Il s’applique pour tous types de prélèvements correspondant aux examens réalisés par
le laboratoire.
Le manuel de prélèvements est mis à jour régulièrement. Seule la version électronique fait foi et
elle est disponible sur le site internet www.diaconat-laboratoire.fr ou sur l’intranet documentaire
de la Fondation de la maison du Diaconat.
Ce manuel de prélèvements se veut le plus complet possible afin de vous offrir le meilleur service
pour la prise en charge de nos patients communs. Il présente les recommandations pré-
analytiques, indications, consignes et informations permettant une prise en charge efficace lors de
l’acte de prélèvement. Le respect de l’ensemble des recommandations pré-analytiques est
primordial pour l’obtention de résultats d’examens fiables et justes ainsi que pour une gestion des
dossiers patients efficace (identification, remboursement, rendu des résultats, examens
complémentaires…).
Nous sommes également attentifs à toutes remarques ou suggestions de votre part qui aideraient
à l’amélioration de ce document.
Il vous est possible de contacter le laboratoire pour toutes informations complémentaires.
Nous souhaitons que ce manuel corresponde à vos attentes, et vous apporte une aide utile et
précieuse dans votre pratique professionnelle quotidienne.
Ces services sont assurés par l’équipe du laboratoire de biologie médicale qui est composée de
biologistes médecins et pharmaciens, de techniciens, d’infirmières, de secrétaires, de coursiers et de
personnels d’entretien.
Tous sont soumis au secret professionnel. Le personnel est recruté selon les exigences réglementaires
et est habilité sur site.
MULHOUSE
Site Diaconat Roosevelt Site Diaconat Fonderie
BIOLOGISTES MEDICAUX
Dr Carole BUECHER
Directrice des laboratoires de la Fondation de
Téléphone : 03.89.32.54.36
la maison du Diaconat
E-mail : [email protected]
Biologiste responsable du centre d’AMP,
agréée activités AMP
Dr Eric VADROT
Téléphone : 03.89.32.57.96
Directeur délégué
E-mail : [email protected]
Biologiste médical délégué site Roosevelt
Dr Catalina Livia DANILA Téléphone : 03.89.36.76.91
Biologiste médical délégué site Fonderie E-mail : [email protected]
Dr Costina-Amina FOLCUTESCU Téléphone : 03.89.32.46.12
Biologiste médical E-mail : [email protected]
Dr Cristina IONEAC Téléphone : 03.89.56.72.04
Biologiste médical E-mail : [email protected]
Dr Céline BOUILLON Téléphone : 03.89.32.54.96
Biologiste médical agréée activités AMP E-mail : [email protected]
SITE DIACONAT ROOSEVELT
Secrétariat médical Téléphone : 03.89.32.55.08
Fax : 03.89.32.55.99
E-mail : secretariat.laboratoire@diaconat-
mulhouse.fr
Biologiste médical présent sur site Téléphone : 03.89.32.57.87 (poste 20 57 87)
Centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP)
Secrétariat Téléphone : 03.89.32.55.20 (poste 20 55 20)
Fax : 03.89.32.55.97
E-mail : [email protected]
SITE DIACONAT FONDERIE
Secrétariat médical Téléphone : 03.89.56.72.02
Fax : 03.89.36.76.93
E-mail : [email protected]
Plateau technique Téléphone : 03.89.36.76.92
Biologiste médical présent sur site Téléphone : 03.89.56.72.04 (poste 23 72 04)
SITE DIACONAT COLMAR
Plateau technique Téléphone : 03.89.21.26.57
Secrétariat Fax : 03.89.21.26.59
Téléphone : 03 89 21 23 98
E-mail : secretariat.laboratoire.has@diaconat-
mulhouse.fr
Biologiste médical présent sur site Téléphone : 03.89.21.26.56
4. LA PRESCRIPTION MEDICALE
Pour les patients hospitalisés dans un établissement de soins conventionné avec la Fondation du
Diaconat – service laboratoire, l’ordonnance médicale d’un médecin doit comprendre en plus des
items cités ci-dessus :
le nom du service de soins
la date et l’heure de prélèvement
l’identité du préleveur (nom ou initiales)
Le recueil des renseignements cliniques est impératif pour l’interprétation des résultats d’examens.
Pour les patients externes prélevés au laboratoire, des fiches de suivi médical en fonction des
examens demandés (prélèvements microbiologiques essentiellement) leur sont remises par les
secrétaires à l’accueil. Ces fiches permettent d’informer le patient sur l’examen qui lui est prescrit,
ainsi que d’obtenir des renseignements cliniques en lien avec l’examen.
Les informations peuvent également être recueillies par le préleveur lors de l’interrogatoire mené en
salle de prélèvement.
Pour les patients externes prélevés à domicile, une fiche de prélèvement de biologie médicale est
mise à disposition dans la boîte de prélèvement et doit être entièrement complétée par le préleveur.
Cette fiche est aussi disponible sur le site internet du laboratoire.
Enfin, pour les patients hospitalisés au sein des établissements de la Fondation du Diaconat, les
renseignements cliniques sont accessibles via les logiciels de soins correspondants.
Pour les analyses génétiques et le dépistage de la trisomie 21, des fiches de consentement sont
spécifiques et obligatoires. Ils sont disponibles sur les sites internet d’EUROFINS BIOMNIS, de CERBA
et Bio 67.
Le laboratoire travaille en continu 24h sur 24h sur les sites Diaconat Fonderie (DF) et Diaconat Colmar
(DC). Les urgences sont traitées en priorité dans le cas où l’information est donnée au laboratoire ou
lorsque l’information est spécifiée sur le bon de prescription. Deux types d’urgence particulière sont
traités de façon spécifique au laboratoire :
urgence : le médecin attend un résultat dans un temps donné (compatible avec la réalisation
des examens) quel que soit le motif de cette demande.
urgence vitale : le pronostic vital du patient est en jeu, le délai de réponse est le plus court
possible.
Les délais pré-analytiques et les modalités d’acheminement des échantillons doivent être conformes
aux recommandations. Certains examens nécessitent un traitement en priorité : bilan d’hémostase,
ionogramme, dosage de la LDH, etc…
Concernant les prélèvements à visée microbiologique, de manière générale, le délai le plus court
possible est à privilégier lorsque l’échantillon n’est pas prélevé dans un milieu de transport.
Merci de consulter le référentiel des examens afin de connaitre les préconisations pré-analytiques.
Etat de jeûne : c’est un des éléments permettant la bonne exécution technique de certains examens
et une interprétation pertinente des résultats.
Définition du jeûne : absence de toute prise de nourriture depuis 12 heures. Il est par contre possible
de boire mais uniquement de l’eau. Il est recommandé de prendre un repas léger la veille au soir.
Dans la mesure du possible pour les autres dosages, une période de jeûne de 4 heures est
recommandée.
Certains paramètres évoluent de manière cyclique dans la journée, voire dans le mois (cf. tableau ci-
dessous). Il est donc indispensable de préciser l’heure ou le jour de prélèvement pour interpréter
correctement le résultat.
Examens Remarques
ACTH Concentration maximale le matin.
Aldostérone (sang) Concentration maximale le matin. Préciser la position
(orthostatisme ou décubitus), la phase du cycle
menstruel pour une femme en période de vie génitale, le
régime sodé (valeurs de références valables qu’en
régime normo sodé à 80-250 mmol/24 de natriurèse)
Aldostérone (urines) Concentration maximale le matin. Valeurs de références
valables qu’en régime normo sodé (80-250 mmol/24 de
natriurèse). Préciser la diurèse.
Cortisol Concentration maximale le matin. Indiquer
obligatoirement l’heure de prélèvement.
Désoxypyridinoline (urines) Concentration maximale le soir ou la nuit. Recueillir
toujours à la même heure si prescription renouvelée.
Déhydroépiandrostérone (DHEA) Concentration maximale le matin.
Glycémie post-prandiale Prélèvement 2 heures après le début du repas.
Hormones sexuelles : FSH, LH, Chez la femme, préciser le jour du cycle et/ou la date des
progestérone, estradiol, hCG dernières règles
Parathormone entière 1-84 (PTH) Concentration maximale à 2 heures du matin.
Prolactine Prélèvement recommandé chez un sujet reposé non
stressé, à distance d’un traitement médicamenteux
(antagonistes dopaminergiques, psychotropes). Il
n’apparaît pas nécessaire de tenir compte de la période
du cycle, de l’horaire (en évitant la fin de nuit) ou des
repas.
11-désoxycortisol : composé S Concentration maximale le matin.
21-désoxycortisol Concentration maximale le matin.
17-hydroxyprégnénolone Concentration maximale le matin.
Sulfate de prégnénolone Concentration maximale le matin.
Examens Interférences
Interférence médicamenteuse : diurétiques : ↗, hypo-uricémiants : ↘
Acide urique
Autres interférences : alcool, jeûne prolongé : ↗
Aldostérone Valeurs de références valables qu’en régime normo sodé (80-250
(sang et urines) mmol/24h de natriurèse)
Interférence médicamenteuse : Il est indispensable d’effectuer le
Anticoagulant circulant prélèvement à distance de tout traitement de type héparine (HNF, HPBM,
(ACC) Danaparoïde de sodium) (2 jours de délai), Rivaroxaban (XARELTO),
Apixaban (ELIQUIS), Dabigatran (PRADAXA) (4 à 5 jours de délai).
Interférence médicamenteuse
Dosage à réaliser à distance d’un traitement par Tamoxifène, L-
Antithrombine III
asparaginase, HNF, HBPM, oestro-progestatifs : ↘
(ATIII)
Androgènes, cortisone, Rivaroxaban (XARELTO), Apixaban (ELIQUIS),
Dabigatran (PRADAXA) : ↗
Interférence médicamenteuse :
Hypocholestérolémiants (statines, fibrates) : ↘
Cholestérol total
Contraceptifs oraux, anti-épileptiques : ↗
Autres interférences : obésité, alcool, tabac, âge, ménopause, grossesse
Interférence médicamenteuse : Corticothérapie : ↗
Cortisol
Autres interférences : jeûne prolongé et stress : ↗
Créatinine Phospho- Médicaments administrés en intramusculaire (IM) (injections répétées) :
Kinase (CPK) ↗
Interférence médicamenteuse : Thrombotiques : ↗
D-Dimères
Autres interférences : Grossesse : ↗
Interférence médicamenteuse : Traitement antibiotiques : fausse
Electrophorèse des bisalbumine
protéines Autres interférences : Produits de contraste iodés : pic migrant en alpha,
béta ou gamma.
Glucose Interférence médicamenteuse : corticoïdes : ↗
Porphyrines Interférence alimentaire : éviter la consommation de légumes verts et
(sang, selles, urines) de viande rouge saignante dans les 72 heures précédant le dosage.
Interférence médicamenteuse :
AVK, L-asparaginase : ↘ (arrêter au moins 3 semaines le traitement AVK)
Protéines C et S Oestro-progestatifs (contraception orale et traitement hormonal
substitutif de la ménopause) : ↗
PRADAXA, XARELTO : résultat faussé
Androgènes : diminution de la protéine C
PSA total et PSA libre Stimulation prostatique mécanique (examen clinique, cyclisme..) : ↗
Hormis les épreuves de charge en glucose, toutes les épreuves doivent être réalisées sur rendez-vous
au laboratoire et il est impératif de rester au laboratoire pendant toute la durée de l’épreuve pour la
réalisation d’une surveillance constante.
Quand un test doit être réalisé à jeun, rien ne doit être ingéré pendant la durée de l’épreuve.
Ce test permet une investigation d'une hypoglycémie à jeun (insulinome, atteinte hépatique grave,
insuffisance surrénalienne, troubles du stockage du glycogène) ou d'une hypoglycémie réactive
(injection d'insuline, abus d'alcool).
Classiquement, un cycle glycémique se fera avec une première glycémie à jeun à 8h00, puis un petit-
déjeuner, une deuxième glycémie à 11h00, un déjeuner vers midi et des glycémies post-prandiales
vers 14h00 puis à 17h00.
Principe : ces tests permettent d’évaluer comment l’organisme réagit après ingestion d’une charge
glucosée.
L’état de jeûne préconisé, la quantité de sucre ingéré, le nombre de prises de sang et d’urines à
recueillir ainsi que le temps total de l’épreuve varient selon la prescription et sont résumés dans le
tableau suivant :
Hors grossesse
HGPO HGPO G100 G75 G75
Examen prescrit standard (tous les cas de OMS
figure, selon
prescription)
Glucose ingéré 75 g Voir ordonnance 100 g 75 g 75 g
Jeûne de 12
oui oui oui oui oui
heures
Urine à jeun Voir ordonnance
Prise de sang à
X X X X X
jeun
Prise de sang 30
Voir ordonnance
min
Prise de sang 60
X Voir ordonnance X X
min
Prise de sang 90
Voir ordonnance
min
Prise de sang 120
X Voir ordonnance X X X
min
Prise de sang 150
Voir ordonnance
min
Prise de sang 180
Voir ordonnance X
min
Urine après
Voir ordonnance
épreuve
HGPO : Hyperglycémie provoquée par voie orale
Au laboratoire, le glucose est prêt à l’emploi : choisir la bouteille contenant la bonne quantité de
glucose. Verser directement dans un verre sans rajouter d’eau ou mettre une paille directement dans
la bouteille. Faire ingérer et noter l’heure d’ingestion du glucose sur la feuille de suivi (DE-MU0-246).
Tout incident (vomissements, malaise…) lors de l’épreuve doit être précisé par le patient et
noté dans le dossier avec le risque d’annulation de l’épreuve. Dans ce cas, le patient devra
refaire le test ultérieurement.
Note au personnel du laboratoire : éditer la fiche correspondante sur le site du laboratoire spécialisé
réalisant l’analyse, ainsi que la fiche « Suivi des stimulations » (DE-MU3-128). Un biologiste médical
doit vérifier l’ensemble des données (ordonnance, produit injecté, temps des prélèvements) avant le
test.
Test à la TRH, à la prolactine ou à la TSH
Test au Synacthène®
Test LH / RH
Test à l’insuline
Ces indications vérifiées par le préleveur doivent être parfaitement lisibles. Ces éléments sont utilisés
pour différencier les homonymes, lier le patient à ses antériorités et attribuer les intervalles de
référence adaptés (femme, homme et enfant).
Selon la norme 15189, le laboratoire de biologie médicale peut être amené à refuser un échantillon
qui ne présente pas les garanties suffisantes d’identification ou de qualité.
Il existe deux types de non-conformité pré-analytiques :
Administrative : relative à la prescription, à l’identification du patient ou du prélèvement (ex :
défaut ou discordance d’identité entre les noms figurant sur l’échantillon et la prescription).
Prélèvement : relative au prélèvement lui-même (ex : mauvais tube, tube insuffisamment
rempli, tube ou contenant cassés, tube manquant, condition de transport, etc…).
N.B. : il s’agit le plus souvent d’un malaise vagal, favorisé par les circonstances du prélèvement
(anxiété, jeûne, vue du sang…).
La conduite à tenir en cas d’AES est décrite dans un document disponible sur l’intranet documentaire
des sites respectifs de la Fondation de la maison du Diaconat.
Au laboratoire, la conduite à tenir est affichée au-dessus des points d’eau.
Arrêter le prélèvement et mettre le patient en position latérale de sécurité (cf. image ci-dessous).
Prévenir immédiatement un médecin et appeler le 15.
11.1. MATERIEL
Visuel
Description Analyses courantes
Abréviation
Tube sec sans gel Biochimie : vitamine D, ASLO
(un délai d’une Hormonologie : testostérone, SDHEA, DHA, androsténédione,
SEC heure de Médicaments : Dépakine®, Tégrétol®, Lithium
coagulation avant Sérologies virales et bactériennes : COVID-19 (SARS-CoV-2),
de centrifuger est VIH, hépatites, toxoplasmose, rubéole, syphilis, chlamydiae,
obligatoire) mycoplasmes, salmonellose, brucellose, EBV…
Tube sec avec gel Auto immunité : Auto-anticorps
(un délai d’une Allergies : IgE totales et spécifiques, Phadiatop
SEC SEC demi- heure de Divers : électrophorèse des protéines et
GEL GEL coagulation avant immunoélectrophorèse
de centrifuger est
obligatoire)
Tube héparinate Biochimie : ionogramme (Electrolytes = Na, K, Cl), acide
de lithium avec urique, albumine, bicarbonates, bilirubine, calcium,
séparateur phosphore, magnésium, protéines totales, CRP, Procalcitonine
mécanique (PCT), glycémie, fer, ferritine, transferrine, cholestérol,
HL
triglycérides, bilan lipidique complet, amylase, lipase, bilan
BARRICOR
hépatique, LDH, PAL, CPK, myoglobine, troponine, créatinine,
Tube héparinate
urée, vitamine B9 (folates), vitamine B12, Pro-BNP,
de lithium sans gel
haptoglobine, facteur rhumatoïde , cortisol .
HL
Tube héparinate
Hormonologie : E2, FSH, LH, progestérone, prolactine, TSH,
de lithium avec
T4L, T3L, PSA totale et libre, HCG, AMH
HL.GEL gel
Médicaments : Digoxine ®
Marqueurs tumoraux: ACE, AFP, CA15-3, CA19-9, CA125
Auto immunité : IgG, IgA, IgM
Tube neutre sans Avant les INR prélevés à l’ailette et sur les prélèvements de
additif (purge) Cathéter
Flacon à
hémocultures
aérobie (bouchon
gris)
Flacon à
hémocultures
anaérobie
(bouchon violet)
Flacon à
hémocultures
pédiatrique
(bouchon rose)
Tubes spécifiques pour les micro prélèvements
(services de néonatologie et pouponnières)
Tube citrate de sodium Tube EDTA
Hémostase Hématologie
Attention : Remplissage Immuno-Hématologie
minimal jusqu’au trait de jauge
Autre matériel
Seringue
Seringues Ailettes
Aiguilles héparinée
(gaz du sang)
Il est important de respecter l’ordre des tubes pour minimiser les interférences entre les examens
biologiques et les anticoagulants contenus dans les tubes. Il est impératif de ne pas transvaser de sang
entre les tubes.
NB : Tube neutre : tube cape transparente bouchon brique ou tube bouchon beige (pour chimie
urinaire)
Après le prélèvement, tous les tubes doivent être homogénéisés par 4 à 6 retournements lents.
Etape 0 : Appeler / rencontrer le patient et/ou le préparer pour le prélèvement. Une anesthésie locale
peut être réalisée au préalable à l’aide d’un patch ou de crème notamment chez les enfants (à se
procurer en pharmacie).
Etape 1 : Vérifier les informations relatives à son identité (civilité, nom, prénom, date de naissance)
par question ouverte.
Etape 2 : recueillir et/ou vérifier les informations administratives, physiopathologiques,
thérapeutiques et risques allergiques (latex...).
Etape 3 : S’assurer des informations de traitement sur la prescription : anticoagulant, antibiotique, etc.
Etape 4 : Choisir le matériel de ponction et les tubes à prélever suivant la prescription.
Etape 5 : Préparer le matériel de ponction (tubes, etc.).
Etape 6 : Choisir le site de ponction. Si une veine n’est pas souple et/ou pas élastique et/ou présente
un aspect anormal, il est conseillé de chercher un autre site de ponction. Ne jamais prélever sur une
zone avec un hématome. Veiller à ne pas perforer un nerf.
Etape 7 : Poser le garrot (le temps recommandé de pose ne doit pas excéder 1 minute, au-delà de cette
durée, la stase veineuse provoque une hémoconcentration).
Etape 8 : Se laver main avec une solution hydro-alcoolique. Désinfecter le site de ponction et laisser
sécher avant de réaliser la ponction.
Etape 9 : Effectuer la ponction veineuse.
Etape 10 : Réaliser le prélèvement selon l’ordre des tubes recommandé.
Etape 11 : Eliminer le matériel de ponction tout en comprimant la veine avec un coton. Le patient
assure la compression pendant 1 à 3 minutes.
Etape 12 : Identifier les tubes et réaliser une homogénéisation par 4 à 6 retournements lents.
Etape 13 : Poser un pansement.
Etape 14 : Renseigner l’identité du préleveur, l’heure de prélèvement si nécessaire sur les fiches.
Etape 15 : Transmettre les tubes selon les recommandations de conservation et de délai.
N.B : En cas de prélèvement difficile, utiliser des tubes minidosés si possible, ou des tubes pédiatriques
fournis sur demande par le laboratoire. Ne pas faire plus de 2 tentatives de prélèvement. Au-delà de
2 fois, demander à un autre préleveur d’intervenir.
Un examen et une palpation attentive peuvent permettre de localiser des veines profondes offrant
une alternative mais également engendrer un risque de perforation d’une artère. Le site de ponction
sera choisi par l’examen des deux bras, du pli du coude au dos de la main.
Dos de la main :
asepsie locale
installer le malade confortablement
dégager l’avant-bras
s’asseoir face au malade, le plateau à proximité
mettre les gants non stériles
repérer le pouls radial
désinfecter la peau avec une compresse imbibée de Bétadine® ou de Chlorhexidine® alcoolique
prérégler la seringue en ajustant le piston sur le volume à prélever soit 1,5 à 2 ml,
repérer de nouveau l’artère à 2 ou 3 doigts en tendant le poignet
ponctionner obliquement (avec un angle de 30° à 45°), la pointe de l’aiguille face au courant
artériel, biseau en haut - ponctionner jusqu’à l’apparition de sang dans la seringue laisser la
seringue se remplir sans toucher au piston
retirer l’aiguille
comprimer immédiatement l’artère pendant 2 à 5 minutes avec une compresse (comprimer 10
min) si traitement anticoagulant
poser ensuite un pansement avec compresse
placer le bouchon filtre sur la seringue tenue verticalement, embout en haut
purger la seringue des bulles d’air éventuelles (sans tapoter)
homogénéiser l’échantillon en faisant tourner la seringue entre les paumes des mains et en la
retournant
identifier le prélèvement
Renseigner le bon de demande avec :
coordonnées du malade et du service (étiquettes), date, heure du prélèvement
débit d’O2, réglages du ventilateur, FIO2
La seringue peut être acheminée au laboratoire à température ambiante dans les 10 minutes. Si
le délai est supérieur à 10 minutes, prévoir un transport sur glace en prenant soin de ne pas
mettre la seringue en contact direct avec la glace.
En règle générale, il est recommandé de ne pas réaliser de prélèvement à partir d’un cathéter. Si cela
ne peut être évité, il est important de respecter les recommandations suivantes :
Eviter de prélever sur une voie en place ayant été déjà rincée ou perfusée avec de l’héparine.
Ne pas utiliser de garrot.
Ne pas plier le cathéter, maintenir le bras en extension.
L'élimination des dix premiers millilitres de sang est nécessaire : des résidus provenant des solutés
de perfusion peuvent modifier de manière significative les résultats des analyses. : tube de PURGE.
Les tubes doivent être conservés entre 4 et 25 °C avant utilisation. Vérifier régulièrement les dates de
péremption.
Tout choc thermique est susceptible de modifier le vide présent dans les tubes et entraîner un
remplissage incomplet. Les tubes pédiatriques sont très sensibles à la modification du vide.
Extrait de l’IT-MU9-001
Note pour les préleveurs : en cas de prescription d’examens d’immuno-hématologie (groupe sanguin
et RAI), vous devez impérativement renseigner votre NOM, prénom, qualité et signature.
Noter les renseignements nécessaires sur la fiche de suivi médical et / ou l’ordonnance, notamment
l’heure de prélèvement et le traitement antibiotique éventuel.
Cas particulier : prélèvement à la seringue : idem mais en premier le flacon anaérobie et en deuxième
l’aérobie.
Remarque : pour les enfants, nous contacter.
Hémoculture standard : réaliser un seul prélèvement (40 ml ou 60 ml, soit 2 à 3 paires de flacons
d’hémoculture).
Hémoculture d’endocardite : en dehors de tout pic fébrile, effectuer deux à trois prélèvements de
deux flacons (aérobiose et anaérobiose) sur 24 heures / et préciser le cadre de la prescription, car le
laboratoire peut être amené à incuber les flacons plus longtemps.
Hémocultures sur dispositifs intra-vasculaires : à éviter du fait des contaminations et préférer la voie
veineuse.
Noter date et heure de prélèvement sur les flacons et la température du patient sur la prescription.
Acheminement :
- délai optimal : dès que possible après le prélèvement
- délai maximal : 48h à température ambiante (15-25°C)
Conformément à la nomenclature des actes de biologie médicale, chaque résultat d’un dosage de
médicament doit mentionner :
L’âge, la taille et le poids du sujet lorsque cela est possible et pertinent.
Les raisons de la prescription : recherche d’efficacité et/ou de toxicité.
L’heure de prélèvement.
La date de début de traitement et/ou de l’éventuelle modification de la posologie.
A renseigner impérativement : nom du médicament, voie d’administration, posologie, date
et heure de la dernière prise, date et heure du prélèvement.
Pour le dosage de vancomycine et d’aminosides, prélever un tube SEC SANS GEL sur le site
Diaconat Colmar.
En cas de suspicion de paludisme, prévenir impérativement le laboratoire car il s’agit d’une urgence
diagnostique (examen réalisable 24h/24h). Remplir une fiche de renseignement clinique (DE-MU0-
203) (document adressé par le laboratoire).
Prélever deux tubes EDTA. Le prélèvement doit être remis en main propre au laboratoire et la
prescription doit mentionner un numéro de téléphone pour pouvoir communiquer les résultats.
Une fiche de suivi médical disponible au laboratoire est à compléter par le patient externe / le
préleveur : elle comporte des renseignements cliniques utiles à l’interprétation des résultats.
Chez l’enfant ayant des mictions volontaires, le mode opératoire est le même que les adultes.
Dans le cas où la miction volontaire n’est pas réalisable, un sac collecteur est disponible sur demande
au laboratoire.
Mettre l’enfant sur le dos, les jambes repliées.
Se laver les mains, mettre des gants et nettoyer soigneusement la région périnéale ou le gland
(qui doit être propre et séché) à l’aide d’une compresse imprégnée d’une solution antiseptique.
Détacher et jeter la découpe centrale de la poche et retirer le revêtement qui protège l’adhésif.
Appliquer de l’arrière à l’avant en massant pour garantir une bonne adhérence (l’anus doit être
à l’extérieur de la poche).
o Pour les filles : l’ouverture du collecteur doit couvrir l’ensemble de la zone uro-génitale.
o Pour les garçons : le pénis doit être glissé dans le collecteur.
Préconisation : laisser en place 30 minutes maximales le sac collecteur. Passé ce délai, il faut
impérativement remplacer le collecteur.
Enlever la poche doucement d’avant en arrière.
Déposer la poche refermée dans un autre flacon sans la transvaser et refermer soigneusement
le flacon ; identifier ce dernier.
Si l’ECBU est demandé à l’occasion d’un changement de sonde, recueillir l’urine à partir de la nouvelle
sonde afin d’avoir un prélèvement plus représentatif des micro-organismes réellement présents dans
la vessie.
Sondage clos :
Flacon avec
conservateur
ou tube boraté
Cotinine urinaire
Toxiques Désinfection : non nécessaire. Tube bouchon
urinaires Pièce identité obligatoire beige + 2 flacons
d’urines (100ml)
Urines impérativement émises au laboratoire.
Le patient rentre sans effet personnel, seul et sans ustensiles
dans les WC .Vérifier la température, la couleur, précipitation.
Tout prélèvement suspect doit être refusé
En règle générale, le prélèvement doit être pratiqué avant toute antibiothérapie locale ou générale
ou à distance de l’arrêt du traitement. Pour les patients externes prélevés au laboratoire, une fiche
de suivi médical en fonction du site de prélèvement est à remplir par le patient / préleveur.
Flacon bouchon
Le prélèvement se fait à la jonction de la zone saine
rouge stérile, sans
et malade où le champignon est actif : zone de
conservateur
décollement de l’ongle, bordure de la lésion cutanée
(dermatophytes)
ou bordure de plaque d’alopécie.
Une stratégie de dépistage permet d’identifier les patients porteurs asymptomatiques qui
constituent un réservoir de BMR (Bactéries Multi-Résistantes), puis de mettre en place les
précautions complémentaires d’hygiène requises. Le respect de ces précautions limite la
transmission croisée des BMR aux autres patients ainsi que le risque de diffusion épidémique.
ERG Anal
(Entérocoque Résistant Ecouvillon (ESwab)
aux Glycopeptides) avec
milieu de transport
EPC Anal, plaie chronique
(Entérobactérie Selles :
Productrice de
Carbapénémase) Flacon bouchon
rouge stérile
ABRI (Acinetobacter Anal, plaie chronique, gorge ou
baumannii Résistant à aspiration (si dispositif intra-
l’Imipénème) ou ABMR trachéale) Urine :
(Acinetobacter baumannii
multirésistant)
PARC (Pseudomonas
aeruginosa résistant aux Flacons stériles
carbapénèmes)
Les liquides de ponction (ascite, pleural, péricardique, articulaire) sont sous-traités par le
laboratoire. Il est recommandé de prélever un pot stérile + des flacons d’hémocultures (Anaérobie en
priorité +Aérobie). A éviter les milieux Eswab et les tubes d’héparinates de lithium.
Le LCR (liquide céphalo-rachidien) est également sous-traité et envoyé au laboratoire des Hôpitaux
Civils de Colmar.
Afin d’organiser l’acheminement du prélèvement de LCR au laboratoire de biologie médicale des
Hôpitaux Civils de Colmar, il est impératif de prévenir le laboratoire en urgence et en amont du
prélèvement.
Il s’agit des liquides gastrique, amniotique et des prélèvements pluri-orificiels (oreille, nez, œil, peau,
anus, aisselles..).
Utiliser un écouvillon avec milieu de transport (ESwab) ou un flacon stérile à bouchon rouge.
Recherche du SARS-
Prélèvement salivaire
CoV-2 (COVID-19) par 1ml de salive dans un pot stérile
PCR classique
Ces examens se font uniquement sur rendez-vous. Les rendez-vous sont à prendre sur le site internet
Doctolib (https://www.doctolib.fr/).
Le recueil de sperme se fera obligatoirement au laboratoire sur les sites Diaconat Roosevelt ou
Diaconat Colmar, le prélèvement à domicile n’est pas autorisé.
Respecter un délai d’abstinence sexuelle Le patient ne doit pas uriner dans les 2 heures
(pas d’éjaculation) compris entre 2 et 7 qui précèdent l’examen (une analyse d’urines
jours (recommandations de l’OMS 2010). pourra venir compléter le bilan). Une fiche de
suivi médical lui sera remise.
Si ce délai n’est pas respecté, le patient
Le patient devra apporter les documents
sera refusé et un nouveau rendez-vous
administratifs suivants :
lui sera donné.
- pièce d’identité obligatoire
Eviter de réaliser l’examen au moment - carte de sécurité sociale + carte mutuelle
d’un épisode fébrile ou inflammatoire, +/- carte CMU
d’un épisode de fatigue ou de stress - une ordonnance médicale.
intense. Le patient pourra être accompagné par sa
Une bonne hydratation (boire 2 litres d’eau conjointe.
par jour) les 2 jours précédant l’examen est Le recueil de sperme avec utilisation de
conseillée afin de permettre, grâce à des préservatifs n’est pas autorisé.
mictions régulières, un lavage naturel des
voies par lesquelles passe l’éjaculat.
Le prélèvement se fait par masturbation. Les consignes sont données oralement par un agent du
laboratoire lors de l’installation dans une salle de prélèvement. Les consignes sont également affichées
dans la salle.
Le test de Hühner (TH) ou test post-coïtal (TPC) est proposé au laboratoire sur les sites Diaconat
Roosevelt et Diaconat Colmar. Principe du test : il permet d’évaluer l’interaction entre la glaire
cervicale et le sperme après un rapport sexuel. Programmation du test : Le prélèvement de la glaire
doit être effectué en période pré-ovulatoire (24 à 48 heures avant l’ovulation), soit pour un cycle
normal de 28 jours, entre le 12ème et le 14ème jour du cycle. En cas de cycle irrégulier, voir avec le
médecin prescripteur le jour exact du prélèvement.
Une fiche de suivi médical est remise à la patiente au laboratoire.
Pour le couple : avoir un rapport sexuel vaginal la veille avant le test de Hühner. Ne pas utiliser de
lubrifiant, ni de préservatif.
Pour le conjoint : respect d’un délai d’abstinence sexuelle de 2 à 8 jours (référentiel : Bioforma)
avant le rapport sexuel.
Pour la conjointe : rester allongée 30 minutes après le rapport, ne pas prendre de bain chaud ou faire
de toilette vaginale profonde après le rapport jusqu’à la réalisation du test.
Aspiglaire :
Intérêt Clinique
Indications :
Suspicion d'hémopathies malignes : hémopathie aiguës (LAM, LAL), néoplasies
myéloprolifératives (LMC, Vaquez, thrombocytémie essentielle, myélofibrose primitive),
syndromes myélodysplasiques)
Bilan devant une anémie, une neutropénie, une thrombopénie, une fièvre prolongée ;
Recherche de métastases ;
Bilan d'extension dans les maladies lymphomateuses.
Une anesthésie locale par injection de lidocaïne 90 minutes avant l’intervention est ensuite effectuée,
et le patient s’allonge soit sur le ventre, soit sur le dos. On procède ensuite à la désinfection de la zone
dans laquelle la moelle osseuse va être ponctionnée.
Pré-analytique
6 lames de moelle osseuse non fixées, non colorées
T° ambiante
Informations complémentaires
En fonction des résultats sur la coloration standard, il peut être réalisé des colorations
complémentaires : Perls et myéloperoxydase.
Utiliser le bon de demande spécifique B8 : Biologie des Hémopathies
Joindre les résultats de la dernière NF/Plaquettes et les renseignements cliniques
Définition d'un triple emballage : un emballage triple assure trois couches successives destinées à
protéger la matière pendant le transit. Les trois couches sont :
1. L'emballage primaire : il contient la matière (tube, flacon...) et doit être étanche et étiqueté.
3. L'emballage tertiaire : emballage robuste dans lequel sera mis l'emballage secondaire.
D’autre part, le récipient primaire ou l'emballage secondaire doit être capable de résister à une
pression interne de 95 kPa. L'emballage secondaire ou l'emballage tertiaire doit être rigide.
L’élimination, le stockage, et l’enlèvement des Déchets issus d’Activité de Soins à Risque Infectieux
(DASRI) sont soumis à la réglementation :
Arrêté du 24 novembre 2003 définissant les conditionnements en fonction de la
caractérisation des déchets, modifié par Arrêté du 4 avril 2022 - art. 1.
Article R 1 33 5-6 du code de la Santé précisant les règles d’étiquetage et de marquage des
conditionnements.
Arrêté du 7 septembre 1999 indiquant les conditions et les délais d’évacuation des déchets.
Dès la production des déchets, un tri doit être effectué selon la réglementation et pour des raisons de
sécurité.
Les DASRI ne doivent en aucun cas être mélangés et jetés avec les ordures ménagères. Les déchets
souillés perforants doivent être recueillis dans des boîtes à aiguilles ou collecteurs (norme NF) et les
aiguilles ne doivent pas être re-capuchonnées, ni laissées dans les boîtes de prélèvement. Pour
boucher les seringues (gaz du sang, liquide de ponction…), utiliser des embouts spéciaux.
Les déchets non contaminés, emballage de seringue, embouts plastiques des aiguilles et papiers sont
éliminés avec les ordures ménagères.
En règle générale, les échantillons et tubes primaires ne sont conservés que pour réaliser un contrôle
éventuel de l’identité du patient. Certains échantillons de sérum (sérothèque) ou plasma sont congelés
et conservés selon la nature de l’examen demandé (exemple : sérologies infectieuses, marqueurs
tumoraux…).
Les rajouts d’analyses complémentaires sont le fruit d’une concertation entre le prescripteur et le
biologiste. Aucune analyse ne sera rajoutée si les conditions pré-analytiques ne sont pas respectées.
Néanmoins, il est envisageable de procéder à des examens complémentaires ou des repasses
ultérieures sur du sérum congelé (sérothèque).
Certaines analyses ne sont pas réalisées au laboratoire et sont sous-traitées par d’autres laboratoires
d’analyses médicales. Vous pouvez contacter le laboratoire pour prendre connaissance des
conditions de prélèvement, du choix des tubes et de conservation des échantillons. Le laboratoire du
Diaconat a la responsabilité de récupérer les résultats des examens sous-traités et de les
communiquer dans les meilleurs délais.
Le référentiel des examens est disponible sur le site internet du laboratoire (www.diaconat-
laboratoire.fr) ainsi que dans l’intranet documentaire des sites respectifs de la Fondation de la maison
du Diaconat.
Il présente les examens réalisés au sein du laboratoire, leur condition de transport et le délai de rendu
des résultats.
La validation d’un résultat d’examen de biologie médicale est réalisée par un biologiste médical avant
toute communication au prescripteur.
Les résultats de certains examens, notamment ceux dits « urgents » peuvent être transmis par fax ou
sur les logiciels de soins dès qu’ils sont vérifiés par le personnel technique du laboratoire, sous la
responsabilité du biologiste médical.
Les avis et conseils peuvent être donnés après le rendu d’un résultat, à l’initiative du biologiste ou sur
demande du prescripteur. Ces avis et conseils peuvent concerner l’interprétation du résultat, un
conseil thérapeutique, des examens complémentaires à réaliser selon le contexte clinique.
Toute modification d’un résultat déjà communiqué fait l’objet d’une information au prescripteur.
22.2.1. Au prescripteur
22.2.2. Au patient
Concernant les résultats d’analyse génétique, seul le médecin prescripteur reçoit le résultat et a la
responsabilité de communiquer le résultat au patient.