Guide Tuteur APP
Guide Tuteur APP
Guide Tuteur APP
les Guides
Version : 5
Date : Avril 2021
Copyright : Unisciel
Licence : CC BY-NC-ND
TABLE DES MATIÈRES
Introduction p.3
Remerciements p.23
Bibliograhie p.24
Ce guide est à destination des tuteurs qui s’intéressent à l’Apprentissage Par Problème.
Nous rappellerons ici les grands principes de cette méthode pédagogique, les étapes de son
déroulement ainsi que des conseils pratiques pour animer.
Pourquoi ce guide ?
Ce guide décrit dans les grandes lignes ce qu’est l’apprentissage par problème et sa finalité.
Il apporte des éléments pour animer une séance de tutorat et comment évaluer un PROSIT
dans un enseignement en APP.
Nous entendons par PROSIT : « Situation concrète décrivant à la fois la situation, le contexte
le plus réel possible et la tâche face à laquelle l’élève est placé afin qu’il mette en oeuvre
les connaissances conceptuelles et procédurales nécessaires au développement et à la
démonstration de sa compétence» (Pôle de l’Est, 1996, p. 267)[p.24].
L’apprentissage par problème est un type de pédagogie dite active, c’est-à-dire une approche
pédagogique centrée sur l’étudiant. L’APP incite les étudiants à faire des recherches, à intégrer
la théorie et la pratique, et à appliquer leurs connaissances et leurs compétences pour trouver
des solutions viables à un problème (Savery, J.R. (2006)[p.25]).
Dans cette pédagogie, les étudiants sont regroupés par équipes et travaillent ensemble pour
résoudre un problème pour lequel ils n’ont reçu aucune formation particulière au préalable,
de façon à provoquer des apprentissages de contenu et à développer des compétences,
celles visées comme objectifs par le ou les enseignants qui ont conçu le problème. Pour
résoudre celui-ci, les étudiants doivent chercher à expliquer les phénomènes sous-jacents en
formulant des hypothèses, en les vérifiant par la recherche d’informations (documentaires ou
autres) et en effectuant une synthèse des informations recueillies. La démarche est guidée
par l’enseignant qui joue un rôle de tuteur.
Voir également comme ressources les ouvrages de Guilbert, L & Ouellet, L (1997)[p.24] et
Galand, B & Frenay, M. (2005)[p.24].
Ainsi que le site «Guide d’appropriation de l’apprentissage par problèmes»
https://app.cegep-ste-foy.qc.ca/jacbrosse
La plupart des étudiants retiennent et emploient peu de ce qu’ils apprennent par coeur dans
des situations de salle de classe. L’APP essaie de casser cela auprès des étudiants en les
engageant à trouver des solutions pour la vraie vie à un problème approprié, contextualisé.
Les apprenants deviennent actifs dans un apprentissage plein de sens, au travers des lectures
dans les forums de discussion, du tutorat de l’enseignant et des recherches collaboratives.
En recherchant des solutions aux problèmes posés, les étudiants tendent à assumer la
responsabilité de leur apprentissage.
Ils changent aussi leur point de vue sur les enseignants, qui passent du statut de sources de
réponses à celui de ressource potentielle pour travailler une solution pertinente du PROSIT
(Aspy, Aspy, & Quimby, 1993[p.24]). Ensemble, ces processus et compétences d’apprentissage
peuvent permettre d’aider l’apprenant à devenir plus compétent dans la recherche
d’information.
Quand les problèmes sont engageants, difficiles et profitables, les hauts niveaux de
compréhension et les compétences de développement se développent mieux que dans
l’instruction traditionnelle (Albanese & Mitchell, 1993[p.24]). La contextualisation ne permet
pas seulement à l’apprentissage d’être approfondi et durable, mais elle augmente en plus
la transférabilité des compétences et de la connaissance acquises en classe vers la vie
professionnelle.
L’APP incorpore les équipes collaboratives dans la résolution de problèmes pertinents. Cela
promeut les interactions entre étudiants et au sein d’un groupe, améliorant de ce fait les
compétences interpersonnelles telles que travailler dynamiquement avec un groupe, évaluer
ses pairs, et comment présenter et défendre ses projets (Delafuente, Munyer, Angaran, &
Doering, 1994[p.24]).
Animer un tutorat en apprentissage par problème 1. Une présentation de l’Apprentissage par problème (APP) 5
Pourquoi travailler en APP?
Les étudiants ne font pas souvent une utilisation appropriée de la connaissance qu’ils ont
acquise (Schmidt (1983)[p.25]).
Puisque les étudiants oublient la majorité de ce qu’ils ont appris ou l’utilisent de manière
inappropriée, les enseignants devraient créer des conditions qui optimisent la récupération et
l’utilisation appropriée de la connaissance dans les futures pratiques professionnelles.
L’APP crée les trois conditions pour l’utilisation appropriée de nouvelles informations (Schmidt
(1983)[p.25]) :
Les recherches montrent que cette connaissance est plus probablement souvenue
ou rappelée dans le contexte original d’apprentissage (Godden, Baddeley (1975)[p.24]).
L’APP fournit des problèmes dans un contexte qui se rapproche beaucoup de celui
des futurs problèmes professionnels.
Animer un tutorat en apprentissage par problème 1. Une présentation de l’Apprentissage par problème (APP) 6
En bref : les apports spécifiques de l’APP
1. Augmenter la motivation des étudiants en les faisant travailler sur des problèmes concret
et leur montrant l’apport de l’acquisition de nouvelles connaissances, de nouvelles
compétences...
http://aide.ccdmd.qc.ca/oas/fr/node/120
Animer un tutorat en apprentissage par problème 1. Une présentation de l’Apprentissage par problème (APP) 7
1.3. DEUX TYPES D’APP
L’APP est une formule relativement flexible. Plusieurs format d’APP sont possible et nous en
mentionnons deux qui sont souvent employés : la formule d’APP traditionnelle, et la variante
APP micro.
APP traditionnel
« Processus de résolution d’un problème complexe
où les participants, regroupés par équipes, travaillent
ensemble à chercher des informations et à résoudre un problème réel ou réaliste
proposé de façon à développer des compétences de résolution de problèmes et à faire
en même temps des apprentissages de contenu. »
Dans cette formule, les étudiants sont regroupés dans des équipes de à 6 à 12 personnes et
sont guidés par un enseignant-tuteur. Ils travaillent ensemble pendant quelques heures (de 3
à 6) chaque semaine, réparties habituellement en deux rencontres, à résoudre un problème le
plus souvent réaliste et parfois bel et bien réel. Ce problème est présenté autant que possible
dans un contexte semblable à celui dans lequel il pourrait être identifié dans la vie quotidienne
ou professionnelle.
Quand le problème est résolu, ils établissent un bilan de leurs apprentissages et ils amorcent
un nouveau cycle en tentant de résoudre un autre problème. Les étudiants sont encouragés à
intégrer et à appliquer leurs habiletés en développement pour identifier, analyser et résoudre
des problèmes de plus en plus complexes (Guilbert L & Ouellet L (1997)[p.24]).
Animer un tutorat en apprentissage par problème 1. Une présentation de l’Apprentissage par problème (APP) 8
APP micro
«L’apprentissage par problèmes s’effectuant à petite échelle à
l’intérieur d’une seule période de cours (de 50 à 180 minutes)
plutôt qu’à l’intérieur de plusieurs rencontres. La recherche d’informations se fait alors
sur place: dans les ouvrages disponibles, par expérimentation, par le recours aux pairs,
aux expériences antérieures ou au raisonnement logique.»
Cette approche inductive permet aussi de mettre au jour les conceptions initiales des
apprenants sur certains concepts, tant pour eux que pour leur enseignant et, d’une certaine
façon, d’en tenir compte lors de la structuration des activités de recherche d’information. Dans
l’APP micro tout comme dans l’APP traditionnel, le problème est le catalyseur permettant les
apprentissages tant en ce qui concerne les savoirs déclaratifs, procéduraux que conditionnels
(Guilbert L & Ouellet L (1997)[p.24]).
Comme nous l’avons dit précédemment, l’APP est flexible, il est possible d’envisager des
PROSITs qui s’enchainent les uns aux autres, ou bien des composants de durées variables
par exemple.
Animer un tutorat en apprentissage par problème 1. Une présentation de l’Apprentissage par problème (APP) 9
2. PRÉPARER
UN TUTORAT EN APP
Cette section a été en partie adaptée du Guide d’appropriation de l’apprentissage par
problèmes du Cégep de Sainte-Foy. http://app.cegep-ste-foy.qc.ca/jacbrosse/accueil/
Avant de planifier une activité d’APP, il est préférable de bien cerner le contexte dans lequel
l’activité se déroulera. En fait, il s’agit d’analyser la situation éducative dans laquelle prendra
place l’activité. Les éléments à identifier concernent les caractéristiques et les contraintes du
cours et les caractéristiques des étudiants. Pour pouvoir identifier le contexte vous pouvez
répondre aux questions suivantes :
1. Quel est le niveau concerné ? 6. Y-a-t-il des prérequis pour suivre le cours ?
(L1, L2, L3, M1)
7. Combien d’étudiants sont concernés ?
2. Quels sont les objectifs d’apprentissage
de la formation ? 8. Quelles sont les caractéristiques des
étudiants ? (Âge, expérience de stage,
3. Quel est la discipline concernée ? ont-ils déjà travaillé en équipe ?)
4. Quel est le cours/UE dans lequel l’activité 9. Les étudiants connaissent-ils déjà
va se dérouler ? l’apprentissage par problème ou bien
5. Quels sont les objectifs/compétences des approches similaires (apprentissage
visés par le cours ? par projet, étude de cas...) ?
Tout d’abord, il est important de cibler le nombre et la nature des objectifs d’apprentissage
visés. Ainsi, la question principale à se poser est : quel serait le type d’apprentissage par
problèmes le plus pertinent par rapport au contenu que les étudiants doivent appréhender et
aux objectifs d’apprentissage poursuivis ?
En se basant sur les deux types d’APP qui sont présentés dans ce guide, un APP micro peut
être utilisé si vous débutez dans cette approche, car il peut-être mis en place dans une ou
plusieurs séances de travail dirigé ou de travaux pratiques. L’APP micro peut vous permettre
de vous « entraîner » ainsi que de faire connaître l’approche aux étudiants.
Vous pouvez privilégier un APP traditionnel dans le cas où tous les objectifs d’apprentissage
poursuivis dans votre cours peuvent être réunis dans un seul problème et donner lieu à un
seul scénario.
La plupart des universités anglo-saxonnes, qui donnent la majorité d’information sur l’APP, se
sont basées sur le modèle propose par l’Université de Maastrich. Le modèle en sept étapes
de Maastrich est la technique la plus connue pour organiser le processus d’analyse d’un
problème au sein d’un groupe (Moust, J.H.C., Van Berkel, H.J.M. & Schmidt, H.G. (2005)[p.24],
Muller, T & Henning, T (2017)[p.25]).
2 Définition du problème
6 Étude individuelle
Des étapes supplémentaires peuvent être ajoutés comme par exemple : la présentation de
l’activité (dans le cas où les étudiants ne connaissent pas l’APP). Ménard et al., 2015 [p.25]
suggèrent d’ajouter une phase de rétroaction. Elle est l’occasion de faire un retour, d’une part,
sur le fonctionnement du groupe et, d’autre part, sur les stratégies déployées par les uns
et les autres pendant les différentes étapes de la résolution du problème. Il est également
possible d’effectuer un retour en grand groupe. Des évaluations individuelles ou collectives
peuvent être prévues en cours de processus ou à la fin de celui-ci.
Enfin, on peut établir un bilan personnel à l’aide d’auto-évaluations.
Il y sans doute autant de styles de tuteurs que de tuteurs eux-mêmes et il est possible
d’imaginer que certains styles de tutorat permettent un meilleur développement des
étudiants et de leurs connaissances.
Vierset, V, Bédard, D & Foidart, J.M (2009)[p.25] ont construit une topologie des
styles d’animation d’APP en se basant sur leurs recherches des différents styles
d’enseignement et leurs années d’expérience animant des activités d’APP. Nous avons
décidé de vous présenter cette topologie car nous trouvons qu’elle illustre clairement la
réalité pédagogique d’une activité d’APP.
Ils affirment que chaque style d’enseignement peut se définir à partir des différents types
d’interactions qui peuvent être observées entre le tuteur et les étudiants qui constituent une
classe.
1
Le style actif caractérise les interventions
Style actif du tuteur qui régule et facilite le débat entre
les étudiants de la classe. Il valide / invalide
leur démarche d’apprentissage et les solutions proposées. Les interactions prenant la
forme d’expression/confrontation sont majoritaires entre les étudiants. Le tuteur est alors
« gestionnaire » des relations dans le groupe, tout en veillant à la construction d’un chemin
menant vers une solution efficace. Les invariants de la pédagogie active sont dans ce cas
identifiés clairement.
3
Le style incitatif caractérise les interventions
Style indicatif de l’enseignant qui tente de faire s’exprimer
les étudiants. Le style incitatif insiste sur la
construction des questions (questions ouvertes/fermées) et sur la réponse aux attentes des
étudiants pris individuellement dans le groupe. Le professeur a le souci de faire participer les
étudiants dans les groupes constitutifs en sollicitant des réponses et des avis. Les interactions
se font alors majoritairement entre l’enseignant et l’un ou l’autre des étudiants. Les autres
membres de la classe demeurent plus ou moins passifs selon les situations. Privilégiant
son rôle d’expert, l’enseignant est surtout une « personne ressource » à qui les étudiants
peuvent poser des questions. Ce style hybride entre le style actif et le style transmissif donne
l’occasion de développer des comportements interactifs plus ou moins performants selon la
forme et le fond des questions proposées.
4
Le style permissif caractérise les interventions
Style permissif d’un enseignant qui « laisse faire » les étudiants
sans encadrement. Il n’y a aucune interaction
entre les étudiants et l’enseignant, seulement les étudiants interagissent entre eux. Dans ce
cas, l’enseignant reste en dehors de la classe sans intervenir. Il devient alors un « observateur
passif ».
Ci-dessous, vous trouverez un tableau avec les taches du tuteur lors d’une activité de type
PROSIT, développé à partir d’un document interne produit par le département de génie
électrique et de génie informatique de l’Université de Sherbrooke en 2009. Ce tableau peut
vous permettre dans un premier temps d’avoir une idée de ce qui est attendu d’un tuteur.
Ce tableau peut-être adapté selon le type et les modalités du PROSIT mis en oeuvre.
LECTURE DE LA SITUATION-PROBLÈME
Connaissances
nouvelles à • S’assurer que les objectifs d’apprentissage et les productions
acquérir et attendues sont clairement compris par tous les étudiants
objectifs d’étude
BILAN DU GROUPE
Bilan des • Inviter les étudiants à prendre quelques minutes pour revenir sur leur
connaissances auto-évaluation de leur apprentissage.
Bilan de • Interroger les étudiants sur leurs stratégies d’apprentissage pour les
l’apprentissage amener à acquérir des réflexes métacognitifs.
Rôle du tuteur lors de différents étapes d’un tutorat en Génie (Lison et al., 2015)[p20].
Pour soutenir la démarche et la réflexion des étudiants d’abord il faut stimuler leur réflexion. Une
technique que fonctionne assez bien est celle de stimuler la réflexion par le questionnement.
Le questionnement permet au tuteur de s’assurer de la compréhension et de la progression
de la démarche des étudiants. Par des questions ouvertes, il encourage la divergence des
idées et soutient la réflexion et le questionnement des étudiants.
Tout en facilitant le processus du groupe le tuteur va aider les étudiants à comprendre et
à reconnaître les concepts importants quand ils surgissent. En revoyant les concepts et
en aidant les étudiants à les reconnaître quand ils surgissent en différents contextes, cela
stimulera l’acquisition des connaissances.
L’utilisation des questions ouvertes et complexes va encourager les étudiants à développer
une pensée critique (Walsh, A. (2005)[p.25]).
Pour assurer le bon fonctionnement du travail en équipe, le tuteur devra porter attention à un
certain nombre d’éléments.
Un aspect important concerne la formation des équipes de travail. Pour une activité APP une
équipe devrait être composée de 6 à 12 étudiants selon votre cadre de travail afin d’assurer
la polyvalence des acquis, des stratégies cognitives utilisées et des points de vue. Si c’est
possible, une certaine hétérogénéité devrait être recherchée.
Pour faciliter le fonctionnement de l’équipe, des rôles peuvent être confiés aux
étudiants. Les rôles traditionnels à distribuer au sein d’un groupe, sont les suivants :
Il doit retranscrire les éléments qui ont été notés et s’assure que chaque
Le scribe
membre de l’équipe en a une copie. Ces notes serviront de notes de cours.
Les rôles doivent tourner à chaque PROSIT si possible afin que chaque étudiant puisse
adopter des points de vue différents sur les problèmes abordés. Le tuteur doit s'assurer que
les groupes « fonctionnent » correctement de ce point de vue-là.
La plupart de groupes vont avoir besoin du tuteur pour reconnaître et faciliter le traitement
de certaines questions. Il est important de signaler que le fonctionnement du groupe est
la responsabilité du groupe en entier ; cependant, il est attendu que le tuteur soit capable
d’assurer que les choses sont traités.
Parfois le tuteur va devoir apprendre aux étudiants les principes d’une rétroaction effective
afin de résoudre les conflits d’une façon constructive.
Dans toutes les situations, il est important que le tuteur ne s’associe pas avec un étudiant
ou un groupe d’étudiants. L’objectif est de travailler pour faciliter une solution « gagnant-
gagnant » entre le groupe, en évitant des ruptures dans celui-ci.
Un membre du groupe trop calme ou qui participe peu Chaque personne a sa propre
personnalité, mais une personne
timide ou qui participe peu à la discussion du groupe a été identifié comme un problème pour
les tuteurs. Il est important de comprendre pourquoi la personne ne participe pas assez (ou pas
du tout) : elle se sent intimidée par les autres membres du groupe ? elle n’est pas prête pour ce
type d’activité ? elle l’habitude de se mettre en retrait jusqu’à ce que tous les autres membres
du groupe soient intervenus ? Une ou plusieurs personnes du groupe ne la laissent participer ?
Le tuteur peut aider cette personne en demandent son avis. Une fois la raison identifiée, une
discussion ouverte avec le groupe peut se faire pour rectifier le problème.
Un membre dominant Au contraire, certaines personnes ont tendance à trop parler, à tel
point d’interférer avec le bon fonctionnement du groupe. Encore
une fois, comprendre ce qui est derrière ce comportement est important pour pouvoir le traiter.
Le tuteur peut faire un tour du groupe afin d’écouter toutes les personnes, ou d’essayer
d’entraîner toutes les personnes du groupe à participer, tout en essayant de ne pas avoir un
contact visuel direct avec le membre dominant.
Si le comportement persiste, il devra être exposé lors de l’évaluation de l’activité pour que le
groupe puisse le gérer la prochaine fois.
Un groupe qui ne s’entend pas Les problèmes interpersonnels sont inévitables quand
les personnes travaillent ensemble. Dans le début, ceci
est une partie normale pendant le processus de formation du groupe et une étape nécessaire
quand une certaine autonomie est donnée aux personnes afin de faciliter le travail du groupe.
Quand les conflits persistent, ou commencent à interférer avec le bon fonctionnement, il est
nécessaire d’intervenir. L’intervention peut se faire au moment de l’évaluation de l’activité
(Walsh, A. (2005)[p.25]).
Un étudiant amène de fausses information au groupe Il arrive souvent que les étudiants
aient des connaissances erronées
avant d’aborder un PROSIT. Il est important que le tuteur laisse au groupe la responsabilité de
corriger ces erreurs. Toutefois, quand le groupe accepte l’erreur ou ne la repère pas, le tuteur
doit poser des questions pour forcer le groupe à voir l’erreur et la corriger.
Un groupe oublie un élément important Il arrive que le groupe oublie une question
importante qui doit ressortir du PROSIT ou un
élément de la synthèse finale. Le tuteur intervient seulement quand il est clair que le groupe
ne se corrigera pas. L’intervention à privilégier est le questionnement visant à provoquer
l’exploration du sujet prévu dans le prosit ou les notes de synthèse.
Les relecteurs :
Patricia Cucchi
(Université de Montpellier)
Aspy, D.N., Aspy, C. B., & Quimby, P.M. (1993). What doctors can teach
Aspy, D.N., Aspy, C. B., & Quimby, P.M.
teachers about problem-based learning. Educational Leadership,
(1993)
50(7), 22-24
Moust, J.H.C., Van Berkel, H.J.M. & Schmidt, H.G. (2005). Signs of erosion:
Moust, J.H.C., Van Berkel,
Reflections on three decades of problem-based learning at Maastricht
H.J.M. & Schmidt, H.G. (2005)
University. Higher Education 50: 665–683.