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4 grandes parties au BAC

• Les fonctions
• Les probabilités
• Les suites
• L’espace

A)Les fonctions :
 Savoir développer….
 Savoir factoriser…..
 Connaître les 3 formes d’un trinôme
 Avec la forme canonique : α et β en déduire tableau de variation, rôle du signe de « a »
 Avec la forme factorisée , résoudre des équations, simplifier des fractions, faire tableau
de signe,rôle du signe de « a »
 Résoudre des équations ou inéquations du second degré
 Mais savoir résoudre aussi, des équations produits, des inéquations (en utilisant tableau
de signes)

A1)Exercices indispensables :

1) Développer et réduire les expressions suivantes :


A=(2x-3)² B= 3(2x+1) - ( x-3)

C = ( 3a -2)² - ( 4 -3a)( 3 +2a)

2) Factoriser les expressions suivantes :


A=3x²-6x B=a3 +2 a² −3 a

C=(3 − 2 x )2 −16 D=3 x e −2 x − e− 2 x


3) Mettre sous forme canonique le trinôme suivant, puis tracer son tableau de variation :
f(x) = 3x² +6x -4

4) Résoudre les 4 équations suivantes :


2(3x-1)(x+5) = 0 4x² -3x -20 = 0

2 x −1 − x
(e−2 x +3)(3−2 e−4 x )=0 =
5 x+1
5)Chercher les formes factorisées des 2 trinômes suivants :
f(x) = 2x²-3x-2 g(x) = -3x² + 18x - 27

Avec l’aide de ces résultats en déduire les 2 tableaux de signe correspondants.


6) Résoudre les inéquations suivantes :
2x²-3x-2 < 0 x² -4x + 7 > 0
3 x ( 2 x −1 ) ( 4 − x ) ⩾ 0 4 x3 − 2 x2 ⩽ − x

5 e−2 x+1≤7 ln (2 x+1)+ln( x−1)≥ln (3 x)


7) le trinôme 3x²+9x-30 est magique ! On peut
 Résoudre l’équation 3x²+9x-30=0 et grâce au delta ,trouver les 2 racines
 On peut résoudre l’inéquation 3x²+9x-30>0 on cherche les 2 racines , on trace un
tableau de signes, on sait que le trinôme a le signe de a (+3) a l’extérieur des racines et
donc on a résolu l’inéquation !
 On peut factoriser ce trinôme , avec l’aide des racines a(x-x1)(x-x2)
3 x 2 +9 x − 30 x −2
 On peut simplifier cette fonction f ( x )= on trouve f ( x ) =
( x −3 )( x+5 ) x −3
 on peut le mettre sous forme canonique α = -b/2a=-1,5 ……. et donc en déduire son
tableau de variation.
Tableau que l’on aurait pu faire aussi en dérivant f(x)= 3x²+9x-30 f’(x)=6x+9 f’(x)
s’annule pour x=-1,5
 On peut aussi trouver la position relative de la courbe représentant ce trinôme avec la
droite y=5x-20
Pour cela , il faut étudier le signe de ( 3x²+9x-30)-(5x-20)= 3x²+4x-10
Puis faire un tableau de signe.

A2) Dérivées :
 Soit une fonction f définie et dérivable sur un Intervalle I
La tangente à la courbe représentant f en un point d'abscisse « a »
est une droite de coefficient directeur f '(a) et d'équation :
y = f '(a) ( x -a ) + f(a)
 f’(a) est la pente de la tangente passant par le point d’abscisse « a »
 Savoir trouver graphiquement et/ou par le calcul la pente et l’ordonnée à l’origine d’une
droite.

 La valeur absolue d'un nombre A est égale au nombre A si A est positif et au


nombre –A si A est négatif.La valeur absolue de A se note .

 Fonction f  Fonction dérivée f '  Domaine de définition
« max »

 K fonction constante  0  R

 x  1  R

 x²  2x  R

 x3  3x²  R
 xn  n × x n− 1  R

1 −1  R*
  2
x x

 √x 
1  ]0 ;∞ )
2 √x
 (ku) ' = ku' (u+v)' = u' + v' (uv)' = u'v + uv'

 ()
u
v
'=
( u' v − u v ' )
v
2
k −ku '
( )'= 2
u u
 Soit f une fonction dérivable sur I
Si f est constante sur I alors pour tout x de I f ' (x) = 0
Si f est décroissante sur I alors pour tout x de I f '(x) < 0
Si f est croissante sur I alors pour tout x de I f '(x) > 0
 La réciproque de ces 3 propriétés est vraie
 f est une fonction dérivable sur I et a un réel de I ( qui n'est pas une extrémité)
Si f '(x) s'annule en a en changeant de signe alors f(a) est un extremum de f

2
Ex:Soit f ( x )= Donner l’équation de la tangente au point d’abscisse 3
x −2
Ex : Dériver les fonctions suivantes :

x4 9 x2
f ( x )= − +5 g(x)= (3x-1)(x²+2)
4 2
x
f ( x )= 2 g ( x )=2 √ x ( 3 x −1 )
x +1
Ex : Etudier la parité des 3 fonctions suivantes
x 2 +1
f ( x )=|x|+ √ x+1 g ( x )= f ( x )=2 x 5 −2 x 3 − 5 x+2
3 x3

3 x−1
Ex :Soit la fonction f ( x )=
5 x+2
 Donner la valeur interdite
 puis dériver f(x) et étudier le signe de la dérivée
 Tracer le tableau de variation
 Donner l’équation de la tangente à cette courbe au point d’abscisse 0
 résoudre l’équation f(x)=2
A3) Fonction exponentielle :
 e xest une fonction toujours positive définie sur R.
 La dérivée de e xest e x
ea
a −b −a 1
a+b
 e =e × e a b
e = b ( e a )n=e na e = a
e e
ax+b ax+b
 Si f ( x ) =e alors f ' ( x ) =a × e
 e a =e b est équivalent à a<b et e a <e b est équivalent à a<b permettent de résoudre
des équations et des inéquations.
 Connaître la forme de la courbe et e 0 =1 et e 1=e

Exercices :
Ex1:Simplifier les expressions suivantes :
2
2 3 2x 3
e ×(e )
−3
e × (e )
−2 x
e x × e 2 x −1
C= x+2 2 − x
A= B=
(e ) × e
2

e− 5 × e e− x × e
Ex2 : Résoudre les équations suivantes :
2

e 3 x −1 =1 e 2 x+1
=e x
e 2 x −2 e x +4=3

Ex3 : résoudre les inéquations :


2

e 2 x >1 e 1 − 3 x <−1 e 2 x+3 ⩽ e x


Ex4 : Dériver les fonctions suivantes :

f ( x )=3 x −1+2 e x g ( x )=x 2 −3 e2− 4 x

−x 2 ex
h ( x )=( 2 x+1 ) × e k ( x )=
3 x −1

− ex
Ex5 : Soit la fonction f ( x ) =
3x
 Domaine de définition ?
 Etude de la dérivée et de son signe.
 Tableau de variation
 Recherche de l’équation de la tangente au point d’abscisse 1
 Recherche des points d’intersection avec la fonction inverse. Justifier votre réponse.

A4) dérivées fonctions composées :


u'
( √ u)'=
n n−1 u u
(u )' =n u ' u (e )'=u ' e
2 √u
A dériver :
2
2 5 (2 x −3)
f ( x)=−3(3 x +2 x−1) g( x)=(2 x−1)e

h(x)= √ x +1
2

A5) Convexité :
Une fonction f est convexe sur un intervalle I si et seulement si sa dérivée f ' est croissante sur I.

Une fonction f est concave sur un intervalle I si et seulement si sa dérivée f ' est décroissante sur I.

La courbe d'une fonction admet un point d'inflexion là où sa dérivée seconde s'annule en


changeant de signe.

Méthode :
Ex :Soit la fonction f définie sur I = [-5 ; 5] par f(x) = -2x3 + 15x2 24x  7.
Etude de la convexité de la fonction f sur I :
Dériver f(x) puis dériver f’(x) …..
x
Ex : g(x)= x e , Etudier la convexité sur R puis donner
les coordonnées du point d’inflexion

Remarque : Parfois on devra donner la convexité d’une fonction f(x)


avec l’aide de la courbe représentant f’(x) ….

A6) : TVI dans le cas où la fonction est strictement monotone :


Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [a ; b]
Pour tout nombre réel , il existe un nombre unique
tel que f () = k

A7) Primitives :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et F une fonction définie et dérivable sur I .
On dit F est une primitive de f si pour tout x de I on F'(x) = f(x)
Théorème :
Soit f une fonction définie sur I et F une primitive de f.
Alors l'ensemble de toutes les primitives de f est constitué des fonctions G telles que
G(x) = F(x) + C pour tout x de I C étant un réel quelconque
Trouver les primitives :
4
5 2x 3 2x 2
f ( x)=x +3 x − +5 g (x)= − 2+x b( x)=3 e−2 x
3 5 x

2x x2 3x
h( x)=3e + x e p(x )=
√ x 2+1
5
q( x)= 2 a(x)=(3 x−1)4
3 x +5
A8) Limites
Connaître le tableau des limites
Puis reconnaître des formes indéterminées
Revoir exemples et apprendre à rédiger...

Chercher la limite en 1 pour

Puis chercher la limite en 0 de

Théorème de comparaison :
Soit f ,g et h trois fonctions, Si pour tout x (à partir d'un certain nombre assez grand suffit)
, et alors .
, et alors .
, et alors .
( théorème d’encadrement dit « théorème des gendarmes »)
x
Rappel des limites de la fonction e Puis

pour tout entier naturel n

x 3
Exercices Soitf ( x)=e − x limites en +∞ et en - ∞
5 −x
Soit g(x)=x e limites en +∞ et en - ∞

x
1−e
• soit f ( x)= x limites en +∞ et en - ∞ , asymptotes , puis étudier la position
1+e
relative de la courbe par rapport à la droite d’équation y = 1
x
e −1
• Soit g(x)= limites en +∞ et en - ∞ (facile) puis limites en 0 ( aie!)
x
• Cas classique : F I en +∞ et en - ∞ pour une fraction de polynomes:
Il faut factoriser au numèrateur et au dénominateur
lim x ln ( x) =0 et avec n entier lim x n ln ( x) =0
0 0

( x) ( x)
limln =0 et avec n entier lim ln n
=0
+∞ x +∞ x

Chercher limite en + ∞ de f ( x)=2 ln ( x)−3 x 3 +2 x−1

A9) Fonction logarithme :


ln(a.b) = ln(a) +ln(b) ln(a/b) = ln(a) -ln(b)
n ln (x)
ln (a )=n ln (a) ln (e x )=x e =x

1 u'
(ln( x))'= (ln (u( x)))'=
x u( x)

La fonction ln est définie si x>0


B) Les suites
B1) Les connaissances :

Suite arithmétique Suite géométrique


On la reconnaîtra , dés que dans l’énoncé, il y On la reconnaîtra , dés que dans l’énoncé, il y
aura les verbes : ajouter , enlever , augmenter, aura des
abaisser augmentations ou des diminutions avec des
suivis d’une quantité ( d’un nombre) pourcentages
2 n+3 D’autres suites seront ni arithmétiques,ni
Un= Cette suite définie par une forme géométriques :
n−1
Celle ci est définie par une forme récurrente
explicite n’est ni arithmétique ,ni
Un+1 = 3 Un – 2 avec U0= 3
géométrique. On la gérera comme une
fonction pour trouver les termes
Soit a un nombre réel, Un est une suite Soit a un nombre réel, Un est une suite
arithmétique de raison «r» , géométrique de raison «q» ,
si pour tout n , on a: si pour tout n , on a :
u n+1=u n +r (forme récurrente) u n+1=q ×u n (forme récurrente)

Forme expliciteu n=u 0 +nr Forme explicite u n=a n ×u 0


Autre formule à connaître Autre formule à connaître u m=q
m− n
×u n
u m=un + ( m −n ) r
Pour montrer qu’une suite est arithmétique, il Pour montrer qu’une suite est géométrique il
suffira de prouver que la valeur de Un+1 – Un suffira de prouver que la fraction Un+1 /Un
est indépendante de n . C’est à dire qu’elle est est indépendante de n .
toujours la même . Cette valeur sera la raison Cette valeur sera la raison de la suite.
de la suite.
Pour montrer qu’une suite n’est pas Pour montrer qu’une suite n’est pas
arithmétique , il suffira de calculer géométrique, il suffira de calculer
U3-U2, U2-U1 , U1 -U0 et de remarquer que U3/U2 , U2/U1, U1/U0 et de remarquer que l’on
l’on a pas les mèmes résultats. a pas les mèmes résultats.
Pour toutes suites arithmétiques de raison «r» Pour toutes suites géométriques de raison «q»
Si r>0 alors la suite est croissante avec q>0 et premier terme>0
Si r<0 alors la suite est décroissante Si q>1 alors la suite est croissante et a une
limite infinie
Si q<1 alors la suite est décroissante et sa
limite est nulle.
 Il faut connaître les 3 règles pour étudier un la variation d’une suite :
1. Si u n+1 −u n >0 à partir d’un n>n0 alors la suite est croissante à partir
de n>n0
Si u n+1 −u n <0à partir d’un n>n0 alors la suite est décroissante à
partir de n>n0
un+1
2. Si >1à partir d’un n>n0 alors la suite est croissante à partir de
un
n>n0
un+1
Si <1à partir d’un n>n0 alors la suite est décroissante à partir de
un
n>n0
3. Si un=f(n) alors on dérive f(n) , la suite est croissante si la fonction est
croissante ou elle est décroissante si la fonction est décroissante
 Maîtriser les sommes suivantes :
1. 1+2 +3+4 +……..+n= n(n+1)/2
1− q n+1
n
2. 1 +q + q² + …… +q =
1 −q
 Maîtriser les pourcentages :
1. savoir appliquer un pourcentage
2. Savoir trouver un pourcentage

3. Utiliser la formule V f =
(1±
a
100 )
× V i Avec a pourcentage
d’augmentation ou de diminution.
B2)Exercices :

1) Sachant que U8= 48 et U12 = 3


Calculer la raison de cette suite géométrique, puis U0 et U20

2)Sachant que V11= 32 et V26= 53


Calculer la raison de cette cuite arithmétique , puis V0 et V20

3)Soit la suite Vn+1= 0,8 Vn + 40 avec V0= 5


Calculer V1 , V2 et V3
Soit Wn = Vn - 200
Montrer que Wn est une suite géométrique. METHODE 2 1 2
Puis écrire la forme explicite de cette suite Wn .
Enfin donner la forme explicite de Vn et trouver sa limite en l’infini.

4) Dans un bocal il y a 2000 bactéries , sachant


que cette population augmente de 5 % toutes les minutes.
Combien y aura t-il de bactéries au bout d'une heure ?

5) Au premier janvier 2012, une entreprise compte 7 000 salariés.


Pour ajuster ses effectifs à ses besoins, il est décidé de ne pas compenser tous les
départs en retraite par des embauches : Ainsi tous les ans l’entreprise embauchera
300 jeunes alors qu’il est prévu que le nombre de départs en retraite corresponde à
10% de l’effectif total au 1er janvier.
On note un le nombre de salariés au 1er janvier de l’année (2012 + n).

1) Montrer que u1 = 6 600 et interpréter ce résultat.


2) Calculer u2.
3) Exprimer un+1 en fonction de un.
4) Conjecturer le sens de variation et la limite de cette suite.

6) Donner en justifiant les sens de variation des suites suivantes :


 u n=3 n+1
2 2n
 v n=−2 n +15 n+2 v n= 2
n +2
2 3n
 w n+1=w n +n w n= n− 1
4
1 1
7) Soit la suite u n= − définie à partir de n=1
n+1 2n
Calculer u 1puis u 2puis u 3
Que peut-on conjecturer du sens de variation de cette suite ?
Calculer u n+1−u n
Justifier votre conjecture

B 3) Etude limites et convergence

- Toute suite croissante non majorée a pour limite + ∞

- Toute suite décroissante non minorée a pour limite - ∞

- Toute suite croissante et majorée est convergente

- Toute suite décroissante et minorée est convergente

Exemple On considère la suite (u n ) définie par :


u 0 = 1 et pour tout nℕ,
a) Montrer que cette suite est majorée par 4.
b) Etudier le sens de variation de la suite (u n ).
c) En déduire que la suite converge et déterminer sa limite.
Les 3 étapes de la récurrence :
1. Initialiser : on vérifie pour n=0 ou n=1 suivant énoncé
2. Hérédité : On suppose que la propriété ( on la cite) fonctionne pour
un k > 0 ou 1 ( voir initialisation), on va prouver qu’elle fonctionne pour k+1
3. Conclusion : j’ai montré que la propriété fonctionne pour n= 0( ou n=1)
elle est héréditaire donc elle fonctionne pour tout k

Les théorèmes de comparaison et des gendarmes


fonctionnent aussi avec les suites
Soit (u n ) et (v n ) deux suites numériques telles qu'à partir d'un certain rang
un ≤ vn.
1) Si alors

2) Si alors

2 n −2
Exemples : un=n + vn= −3 n
n+2 n

Théorème des gendarmes :

Soit (u n ) , (v n ) et (w n ) trois suites numériques


telles qu'à partir d'un certain rang u n ≤ w n ≤ v n Soit L ℝ,
Si et alors

Exemple :
PROBABILITES
C1) Les connaissances :

Formule probabilités conditionnelles


( sachant que )

Arbre dans lequel on peut lire directement des


probabilités conditionnelles.
 Par contre on ne lit pas P B ( A )on utilisera alors la
formule
 Formule des probabilités totales : dans le cas ci-dessus
P ( B )=P ( A ∩ B )+P ( A ∩ B )
 2 événements sont indépendants si P(A∩B) = P(A) x P(B)
A et B indépendants revient à dire que le fait que B soit réalisé n'a pas d'influence sur
la réalisation de A et inversement.
 X est une variable aléatoire définie sur E et
E' = {x1;x2;x3;x4 ; ...}est l'ensemble des valeurs prises par X
Lorsqu'on associe à chaque valeur xi , la probabilité de l’événement X= xi
On définit, alors , une loi de probabilité que l’on représente par un tableau.
 L'espérance de la variable aléatoire X est notée E(X) = p1x1 + p2x2+p3x3 + …..

 La variance de la variable aléatoire X est notée V(X) = p1(x1-E(X))² +p2(x2-E(X))² + …..

 L'écart type de la variable aléatoire X est notée

C2) Les exercices


Ex1 :1) Soit une cible divisée en 3 zones :
La zone centrale marque 6 points, celle du milieu 4 points et la dernière vaut 2 points. Nous
admettons que la probabilité de rater la cible est de 0,20.
Sachant que la probabilité de marquer au moins 4 points est de 0,60
et celle de marquer 6 points est de 0,25 .
a)Le joueur lance 3 flèches, quelle est la probabilité qu'il marque au moins 12 points ?

b) Le joueur lance 2 flèches. On appelle X la variable aléatoire qui compte le nombre de


points obtenus. Définir la loi de probabilité. Calculer son espérance.
Ex2) On lance 4 pièces de 1 euros
X est la variable aléatoire qui correspond au nombre pile obtenu.
Étudier cette loi de probabilité et calculer l'espérance, la variance et l'écart type.
Ex3) On tire une carte dans un jeu de 32 cartes, on marque un point si on tire un as.
On réalise cette expérience à 10 reprises.
Quelle est la probabilité de marquer 0 points ?
En déduire la probabilité de marquer au moins 1 point .

Ex4) Dans ce tableau, on lit la probabilité de chacune des faces d'un dé truqué.
Face 1 2 3 4 5 6
Probabilité 1/4 1/12 1/6 1/12 1/6 1/4

a) Quelle est la probabilité d'obtenir une face paire lorsque on lance une fois le dé ?

b) On lance le dé 3 fois de suite . Calculer les probabilités suivantes :


Obtenir 3 faces paires
Obtenir une face paire suivie de 2 faces impaires
Obtenir une face paire et 2 passes impaires

Ex5 : Paul tire une carte dans un jeu de 32 cartes :


A est l’événement : « tirer une dame »
B est l’événement : « tirer un coeur »
a) Démontrer que A et B sont 2 événements indépendants .
b)Les événements A et B restent-ils indépendants
si on rajoute 2 jokers dans le jeu de 32 cartes ?
Justifier votre réponse.

C3) Loi binomiale.


On réalise un schéma de Bernoulli composé de n épreuves.
(identiques et indépendantes)
Chaque épreuve a une probabilité p de succès.
Une loi binomiale est une loi de probabilité définie sur l'ensemble
{0 ; 1 ; 2 ; … ; n} qui donne le nombre de succès de l'expérience.
On note cette loi B ( n ; p )
Exemple : On répète 10 fois, de manière identique et indépendante le lancer d'une
pièce de monnaie.On note X la variable aléatoire indiquant le nombre de « pile » obtenu.
X suit une loi binomiale de paramètre n = 10 et p =

E (X) = np V(X) =n p(1-p)

On considère une variable aléatoire X qui suit une loi binomiale de paramètres n et p ;

On s’intéresse à la probabilité d’obtenir k succès. C'est-à-dire P (X = k)


Le nombre de chemins permettant k succès parmi n expériences de
Bernoulli est appelé coefficient binomial. On le note

()
n
P ( X=k)= k p k (1− p)(n−k )
Ex :73 % d'une population déterminée possède un ordinateur.
On interroge au hasard et de façon indépendante 3 personnes.
Quelle est la probabilité qu'une personne exactement ait un ordinateur ?

Ex: Au Bac un élève doit répondre à un QCM de 4 questions avec à chaque fois 4
réponses possibles dont une seule est bonne. Il n'a pas suffisamment travaillé et il répond
aux questions entièrement au hasard !
 Probabilité qu'il ait 2 réponses de bonnes ?
 Probabilité qu'il ait tout faux ?
 Probabilité qu’il ait au moins une bonne réponse ?

C4)Problème proba + suite


Une plateforme informatique propose deux types de jeux vidéo : un jeu de type A et un jeu de type B.
On admet que, dès que le joueur achève une partie, la plateforme lui propose une nouvelle partie selon le modèle
suivant :

•si le joueur achève une partie de type A, la plateforme lui propose de jouer à nouveau une partie de type A
avec une probabilité de 0,8 ;

•si le joueur achève une partie de type B, la plateforme lui propose de jouer à nouveau une partie de type B
avec une probabilité de 0,7.

Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on note An et Bn les évènements :


An : « la n-ième partie est une partie de type A. »
Bn : « la n-ième partie est une partie de type B. »
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on note an la probabilité de l’évènement An.

1a. Recopier et compléter l’arbre pondéré ci-dessous

b. Montrer que pour tout entier naturel n⩾1, on a


a n+1=0,5 an +0,3
Dans la suite de l’exercice, on note a la probabilité que le joueur joue au jeu
A lors de sa première partie, où a est un nombre réel appartenant à
l’intervalle [0;1]. La suite (an) est donc définie par :
a 1=a , et pour tout entier naturel n⩾1 a n+1=0,5 a n +0,3
2.Étude d’un cas particulier : Dans cette question, on suppose que a=0,5.
On suppose que pour tout entier naturel n⩾1, on a : 0⩽an⩽0,6.
Montrer que la suite (an) est croissante.

3.Étude du cas général : Dans cette question, le réel a appartient à l’intervalle [0;1].
On considère la suite (un) définie pour tout entier naturel n>1 par : un=an−0,6.
a. Montrer que la suite (un) est une suite géométrique.

(n−1)
b. En déduire que pour tout entier naturel n⩾1 on a : a n=(a−0,6)×0,5 +0,6
D) L’espace
D1)Formules :
Dans un repère (O ; ⃗i ; ⃗j ; ⃗
k )
A(xA ; yA ; z A) et B(xB ; yB ; zB) sont deux points de l’espace.

Le vecteur ⃗
AB a pour coordonnées :

Le milieu du segment [AB] a pour coordonnées

La norme du vecteur u est égale à

la distance entre deux points A et B est égale à :

D2) Produit scalaire :


le produit scalaire d'un vecteur par un vecteur est le nombre réel

définie par = ( || ||² + || ||² - || - ||² )


Propriétés : =
Si = ou si = alors =0
Définition : Si 2 vecteurs et sont tels que =0
Soit un des 2 vecteurs est le vecteur nul ou soit les 2 vecteurs sont orthogonaux
2 vecteurs et sont orthogonaux si et seulement =0
Propriété : ( x;y) et (x';y') alors = xx' + yy'
( + ). = + (k ). = k( )
 Si et sont colinéaires alors : Soit ils ont la même direction
et on a = || ||x|| | Sinon on a = - || ||x|| ||
( + )²= || ||² + || ||²+ 2
( - )²= || ||² + || ||²- 2
( + )( - )= || ||² - || ||²
= || ||x|| || cos( , )
D3) Notions dans l'espace
Les propriétés vues dans le plan restent valables dans l'espace(addition, multiplication par un
réel, Chasles,...)
Exercice : Soit A,B,C et D 4 points de l'espace : et I et J définis :

Démontrer que IJ et ⃗
⃗ BC sont colinéaires
On dit que 3 vecteurs ⃗
u , ⃗v et ⃗ sont coplanaires s'il existe 3 réels non tous nuls α β
w
γ tels que α ⃗u + β ⃗v +γ w
⃗ =0
Propriété:Soit ⃗u et ⃗v 2 vecteurs non nuls de l'espace :
u et ⃗v sont orthogonaux si et seulement si ⃗
⃗ u⋅⃗v =0
Si ⃗u (x;y;z) et ⃗v (x';y';z') dans un repère orthonormé alors
u . ⃗v =xx’ + yy’ + zz’

Propriété : On peut définir un plan passant par un point A et ayant un vecteur
normal ⃗ ⃗ n =0
n : c'est l'ensemble des points M tels que AM⋅⃗

Propriété : Soit un plan P1 de vecteur directeur ⃗


n et un plan P2 de vecteur directeur
n ' . Les 2 plans sont orthogonaux si ⃗
⃗ n et ⃗
n ' sont orthogonaux.
Exercice : Soit une droite dirigée par w⃗ (1;1;1) Soit un plan dirigé par les vecteurs :
u (-5;2;3) et ⃗v (0;1 ;-1) Montrer que la droite est orthogonale au plan.

D4)Représentations :
Dans l'espace , une droite est définie par un point et un vecteur directeur ou par 2
points. Soit une droite d passant par un point A(x A ,yA,z A) et un vecteur directeur

u (a,b,c), tout point M(x,y,z) appartenant à cette droite a ses coordonnées qui
vérifient l'équation paramétrique suivante :
x = x A+ ka
y = y A +kb
z = z A +kc

Théorème : Un plan (P) de vecteur normal ⃗


n (a;b;c) a une équation de la forme
ax + by + cz + d = 0 où d R
Exemple : Déterminer l'équation cartésienne du plan (P)
passant par A ( 1 ; 2 ; -2) et de vecteur normal ⃗ n (2;-1;3)
Exemple : Déterminer l'intersection d'une droite et d'un plan.
(d) : x = t avec t  R et (P) : 2x + y + z + 1 = 0
y= 1-t
z = 3-t
Diverses questions : On utilisera les équations de d et P vues au dessus
• Montrer qu’un point A( 3, -2, -5) appartient à une droite ou à un plan, on remplace
ses coordonnées dans les représentations
Pour le plan on a 2x3 -2-5+1=0 donc A appartient au plan
pour la droite on a 3=t
-2=1-t
-5 = 3-t pas possible car 5 différent de 3-3 donc A ….

• Montrer qu’une droite est parallèle ou perpendiculaire à un plan : on chercher


le vecteur directeur de la droite , dans ce cas là ⃗
u ( 1 ;-1 ;-1) , puis le vecteur
normal du plan ⃗ n (2;1;1) . si ⃗ u et ⃗ n sont colinéaires alors la droite est
perpendiculaire au plan , si ⃗ u et ⃗ n sont perpendiculaires , alors la droite est
parallèle au plan. A vous de vérifier …..

• Montrer que 3 points A, B et C sont coplanaires : on montre que les 2 vecteurs


AB et ⃗
⃗ AC ne sont pas colinéaires . ABC forme donc un plan
• Montrer que 2 droites sont coplanaires ou pas ? Il faut chercher s’il y a un point
d’intersection : s’il y en a un elles sont coplanaires, sinon il faut en plus
vérifier qu’elles ne sont pas parallèles ( on compare les 2 vecteurs directeurs)

Ex : d : x = 2 +3t d’ : x = 2t’
y = -1 + t y = 1+t’
z=2–t z = 3 + 2t’

on obtient 2+3t =2t’


-1 +t = 1 +t’
2-t = 3+2t’ si on additionne ligne 2 +3 on obtient 3t’ +4 = 1
donc t’= 1 avec ligne 2 on obtient -1+t= 1+1 donc t = 3
si on remplace dans ligne 1 on a 2 + 9 = 2 faux donc il n’y a pas de point d’intersection

u ( 3 ; 1 ;-1) vecteur directeur de de d et ⃗


⃗ u ' ( 2;1;2) vecteur directeur de de d’
il est facile de prouver qu’il n’existe pas un k tel que ⃗u =k ⃗ u ' ……..

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