Espèce
Espèce
Espèce
Vini vidivici
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Comment écrire le nom d’une espèce ?
-2 noms à vocation latine en italique
- Premier mot : nom du genre auquel appartient l’animal, le deuxième mot qualifie le
genre.
- Suivi de l’attribution : le nom de l’auteur qui l’a décrite et l’année de publication du papier.
Dans un article de blog ou de journal, ce n’est pas une obligation, mais dans un article
scientifique, il le faut.
Pour les curieux :https://labmap.wordpress.com/2016/01/22/especes-de-noms-noms-despeces/
Cependant il est parfois assez compliqué de définir ce qu’est une espèce et plusieurs
définitions coexistent.
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Cette façon de classifier insiste sur ce qui rapproche les individus de la même espèce et sur
ce qui les différencie d’une autre.
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Exercice : S’agit-il de deux espèces
selon la définition morphologique ?
Oui, ils sont morphologiquement
dissemblables.
Trouvez des caractères qui
différencient l’espèce Oryctolagus
cuniculus de l’espèce Felix sylvestris
(ici Felix sylvestris domesticus):
Griffes rétractiles ; régime alimentaire
carnivore, pas de dents à croissance
continue, yeux sur la face … critère longueur des oreilles flou à préciser idem pour
longueur de queue penser aux chat de l’île de Man
Drosophila melanogaster
Polymorphisme
Papilio machaon
Divers mécanismes empêchent les échanges génétiques entre espèces, que ce soit avant ou
après la fécondation.
Mécanismes prézygotiques
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Equus caballus x Equus asinus :
Cheval x ânesse -> bardot ou bardine
Âne x jument -> mulet ou mule
L’âne et le cheval peuvent avoir une descendance. Cela contredit-il la définition d’espèce ci-
dessus ?
Non car leur descendance n’est pas fertile.
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La définition génétique de l’espèce
Chaque espèce est caractérisée par un patrimoine génétique (génome) particulier. L’organisation
(l’ordre des gènes) et le nombre de chromosomes sont en principe fixes chez tous les individus d’une
espèce.
femelle mâle
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Stabilité génétique au sein d’une population
Exercices :
- Dans une population de 1892 individus, on observe pour un gène B les effectifs
génotypiques repris dans le tableau suivants: Sachant que la fréquence de l'allèle B1
est 0.32, calculez les effectifs génotypiques attendus si la population est à l'équilibre de
Hardy-Weinberg. (réponses au dixième près)
Effectifs attendus
- La phénylcétonurie est une maladie autosomique récessive qui touche une personne sur 10000.
Calculez la fréquence du gène délétère. q2=1 /10000=> q=0.01
Dans une population de 100000 habitants, quelle serait le nombre de porteurs sains ?
fréquence porteurs sains := 2pq= 2 . 0,01 . (1-0,01)=0,0198
nombre porteurs sains =0,0198 . 100000=1980 (il y a 198 fois plus de porteurs sains que de
malades)
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Stabilité génétique au sein d’une population
https://www.pedagogie.ac-nice.fr/svt/productions/derive-diplo/index.htm
Des populations restreintes peuvent parfois coloniser un nouveau milieu (par exemples quelques
individus s’installent sur une île) La diversité génétique est fortement diminuée. C’est l’effet
fondateur. Les allèles récessifs peuvent être plus souvent exprimé. La dérive génétique peut aussi
éliminer des allèles qui auraient pu aider l’espèce à s’adapter par sélection naturelle.
Les goulets (ou goulots) d’étranglement des populations ont les mêmes conséquences. La population
se trouve alors réduite a une petite quantité d’individus suite à une catastrophe par exemple. La
dérive génétique réduit le nombre d’allèle dans la population. La pauvreté allélique des populations
résultantes rend la population plus fragile face à des modification du milieu.
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Les gènes
homéotiques
Si la mutation a lieu dans les gènes impliqués dans le développement, cela peut provoquer
des changements importants dans le plan d’organisation de l’organisme
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Mutations chronologie du développement et évolution
Dans le numéro de décembre 2012 de la revue Developmental Cell, une équipe de recherche espagnole avait
justement fourni de nouvelles preuves du rôle de certains gènes Hox dans le développement des mains et des
pieds. Cette équipe dirigée par le chercheur Jose Luis Gómez-Skarmeta a cherché à comprendre comment les
nageoires ont évolué vers la forme des doigts et des pieds. Pour cela, ils ont introduit un gène
Hox supplémentaire, HoxD13, dans un embryon de poisson zèbre. De façon étonnante, celui-ci a développé de
nouveaux tissus cartilagineux et a réduit sa nageoire. Les changements rappellent de façon surprenante le
développement des membres des animaux terrestres.
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La Sélection naturelle
Les individus les mieux adaptés au milieu ont plus de chance de survivre et de transmettre leurs
allèles aux générations suivantes.
zones industrielles
carbonaria
Biston betularia forme carbonaria
typica
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Sélection naturelle par sélection sexuelle :
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L’origine de la vie
Création divine
Exemples :
Chez les Apaches : Comme la terre était nue et stérile, le Créateur pensa que ce serait drôle de créer
des animaux, des oiseaux, des arbres… et une colline. (selon Michel Fustier CONTES DE LA CREATION
DU MONDE.)
En Egypte : Dans la cosmogonie memphite un unique dieu Path crée le monde par sa pensée (êtres,
animaux, végétaux, etc.) puis il donne la vie par sa parole créatrice, en énumérant un par un le nom
des éléments imaginés.
Selon ces récits (en tout cas leur acceptation la plus radicale), tout est arrivé sur Terre en l'état,
l'origine de la vie est Dieu (ou un dieu ou des dieux) qui a créé toutes choses.
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Génération spontanée
Selon cette théorie les êtres vivants peuvent apparaître à partir de matière inanimée.
Dans l’Organon, Aristote (384 av. J.-C. - 322 av. J.-C) mentionne l'apparition spontanée au bout de
quelque temps des moisissures sur les aliments, des mites sur la laine et des souris là où on
entasse de vieux vêtements de façon prolongée, donnant naissance au concept de génération
spontanée.
Comment se fait-il que cette théorie n'ait pas été remise en question pendant si longtemps ?
Parce que souvent, les savants n'observent pas eux-mêmes : ils se contentent de compiler et de
commenter les ouvrages de leurs prédécesseurs. Fidèles aux anciens, ils préfèrent ne pas
expérimenter et se fier à leurs écrits. En 1600, on pense donc couramment que les feuilles d'arbre, en
tombant au sol, se transforment en oiseaux ; tandis qu'en tombant dans l'eau, elles donnent des
poissons.
Au milieu du XVIIe siècle ont lieu les premières expériences sur la génération spontanée.
Jan Baptist Van Helmont, un médecin flamand, prétend obtenir des souris avec des
grains de blé et une chemise imprégnée de sueur humaine.
Preuve : Oui ! cela fonctionne on peut répéter le protocole de l’expérience et les résultats obtenus sont
reproductibles. Bien entendu des conditions d’expérience plus rigoureuses ont discrédité cette hypothèse
Francesco Redi (né le 18 ou le 19 février 1626 à Arezzo, en Toscane, et mort le 1er mars 1697 (à
71 ans) à Pise) était un biologiste, lexicographe et
écrivain italien du XVIIe siècle. Il exerçait la profession de médecin. Redi est
principalement connu pour ce qu'il a apporté à la connaissance des insectes
et des parasites.
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Mais la théorie de la génération spontanée a la vie dure : Quelques années plus tard, en
1674, on découvre, grâce au microscope, des animalcules, minuscules êtres vivants.
L'hypothèse de la génération spontanée reprend aussitôt le dessus : ces microscopiques
animaux apparaîtraient de nulle part.
Cette théorie de la génération spontanée ne sera définitivement écartée que par les travaux
de Pasteur.
La première expérience réalisée par Pouchet montre que des microorganismes naissent de la
matière inanimée.
L’expérience de Pasteur infirme cette théorie. Les bactéries qui apparaissent dans le
bouillon proviennent de l’air.
Pour la petite histoire, Pouchet fait une expérience d’ébulition d’une infusion de foin dans
un récipient fermé des bactéries y apparaissent ! Pasteur refais ces expériences et réalise les
mêmes observations. Mais il refuse d’admettre la génération spontanée Ce n’est qu’en 1876
qu’on résoudra l’énigme de Pouchet : Les bacilles du foin portés à haute température se
transforment en spores très résistantes ils retrouvent ensuite leur forme vivante en
présence d’oxygène.
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Panspermie (Pan : partout spermie : des semences)
Ci-
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Entropie et vie
Selon la thermodynamique statistique l'entropie caractérise le désordre microscopique
d'un système, son degré de désorganisation. L'entropie d'un système rend donc compte
du degré de dispersion de l'énergie (thermique, chimique, etc.) au sein même du
système. Et selon le deuxième principe de la thermodynamique, l'énergie d'un système
isolé a tendance à se disperser le plus possible. Son entropie a donc, de même, tendance
à augmenter.
Ce n’est pas du tout ce qu’on observe dans les vivants. La matière qui les constitue
présente un haut niveau d’organisation.
Depuis la moitié du vingtième siècle, des observations et des tentatives expérimentales de réponse à
cette question ont été effectuées.
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L’expérience de Miller
En 1952, Miller teste l’hypothèse d’Oparin selon
laquelle les conditions sur la Terre primitive étaient
telles que des molécules organiques pouvaient
apparaître à partir des composés minéraux.
Miller a-t-il réussi à faire la vie ?Non, mais il a montré que des molécules organiques qui constituent
les vivants peuvent être formées par des phénomènes abiotiques.
Problèmes : on s’est rendu compte que l’atmosphère de la Terre primitive devait avoir une composition
gazeuse différente de celle utilisée par Miller certainement moins riche en hydrogène et plus riche en CO 2.
En utilisant ces proportions de gaz, les acides aminés n’apparaissent pas… Mais le dégagement
d’hydrogène peut être être assez intense lors de certains phénomènes volcaniques ce qui permettrait
alors la synthèse de dihydrogène.
Les acides aminés obtenus dans l’expérience sont des acides aminés L et D, dans le vivant ils sont tous L.
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Les composomes
Pour voir notre premier ancêtre, ou mieux encore : les premiers êtres à avoir existé sur Terre,
regardez votre bouillon dans les yeux ! Oui, ces gouttes huileuses de si mauvaise réputation que les
scientifiques rangent sous le nom de lipides. Ne nous voilons pas la face en termes de prestige
biologique, « les gras » sont loin des solides protéines, sans parler de l’illustre molécule d’ADN,
porteuse de l’information génétique. Dans les manuels, les lipides sont plutôt confinés à des rôles de
second plan – malgré leurs actions fondamentales dans les membranes de nos cellules ou leur
fonction de réserve d’énergie. Doron Lancet lui, leur voit de nombreux autres atouts. Et Même un
destin universel !
Voilà vingt ans que ce biologiste de l’institut Weizmann (Israël) scrute les capacités avant lui
insoupçonnées des vésicules, ces simples petits sacs qui se forment spontanément dans l’eau, qu’il
imagine avec elles des écosystèmes jamais vus, foisonnant de gouttelettes multiples et variées se
repoussant ici, s’attirant là, en fonction de leur composition chimique et calcule leur probabilité
d’absorber les bonnes quantités de molécules et de se scinder une fois devenues assez grandes.
« Nous avons appelés composomes ces entités chimiques dynamiques capables de grandir, de se
reproduire, d’évoluer… » précise le chercheur qui a publié en 2018 ses derniers résultats à leur sujet.
Lesquels l’amènent à conférer à ces miniboules de gras un rôle biologique central : « Pour moi ce
sont les graines de la vie ! »
D’autres s’étaient déjà penchés sur l’aptitude basique des lipides à s’assembler en vésicules, mais en
se limitant à un type, les phospholipides notamment. Doron Lancet, lui, voulait découvrir toutes leurs
capacités cachées. Une expérience impossible tant la diversité de composition est énorme, même
avec un nombre de molécules réduit. Il a donc développé de puissantes simulations numériques
capables de modéliser les interactions entre molécules virtuelles, d’après leurs propriétés chimiques
connues de leurs cousines du monde réel, comme la façon dont cholestérol et phospholipides
repoussent l’eau, s’attirent, agissent sur un tel composé….
De quoi disposer d’un monde chimique virtuel inédit où les lipides règnent en maîtres. Un monde
plein de surprises. Car si simples qu’ils soient, les composomes qui s’y forment esquissent tous les
mécanismes traditionnellement attribués au vivant. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la liste
se remplit étonnamment bien.
La capacité d’individualisation ? Cochée : Nos vésicules lipidiques sont circonscrites par une
membrane.
De reproduction ? La croissance des vésicules lipidique est bien connue : il leur suffit de piocher dans
leur environnement d’autres molécules baladeuses et de les incorporer. Et il est autant établi qu’au-
delà d’une certaine taille, une fission s’enclenche, donnant deux vésicules filles.
Certes, mais la fission ne fait pas tout : pour pouvoir vraiment parler de reproduction, encore faut-il
que quelque chose soit transmis d’une génération à l’autre. Nous avons opté pour de l’ADN il y a plus
de 2 milliards d’années. Ici « c’est l’assemblage de molécules variées et leur concentration respective
qui constitue l’information, sourit le chercheur. Dans nos cellules, l’ADN présente une forme
d’information séquentielle, un texte où la place de chaque lettre compte ; ici l’ordre importe peu, au
contraire de la composition globale des composomes ». Ces simulations ont montré que les nouvelles
molécules absorbées spécifiquement par certaines vésicules leur permettait de doubler
proportionnellement leur contenu, avant de se scinder. Moins riche en vrac et en 3D, ce type
d’information permet ainsi de donner prise à une transmission réelle bien qu’imparfaite.
Et l’évolution aussi ? Oui, répond à nouveau Doron Lancet. Du fait de leur reproduction imparfaite,
les vésicules voient leur composition se modifier au fil du temps – autrement dit muter. Elles sont en
outre sujettes à une sélection opérée par leur environnement : leurs différences jouent sur leur
résistance, leur capacité de croissance, ect. Diversification, sélection… Les voilà sous l’emprise de
Darwin.
Reste le métabolisme, cet ensemble de mécanismes chimiques qui fait tourner notre machine
biologique. « La dernière version de notre modèle montre qu’au sein des vésicules, certains lipides
catalysent des réactions de synthèse et de fission » a constaté Doron Lancet. Une aptitude
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indissociable de tout métabolisme, lié aux protéines enzymatiques, qui découle ici des interactions
chimiques entre composés des vésicules. Dans son maelström virtuel, Doron Lancet voit ainsi se
former des réseaux d’interaction pouvant se répondre, se compléter et créer d’inédits échanges
internes. Dans ces gouttes, finalement fort douées, peuvent ainsi émerger de nouvelles choses : de
quoi allumer la dernière branche du pentagramme de la vie. De quoi regarder sa motte de beurre
d’un autre œil…
D’autant que pour Doron Lancet, c’est ainsi que tout a commencé sur notre planète. Ce monde
dominé par les lipides serait non seulement un chapitre à ajouter à l’histoire de la vie, mais le premier
d’entre eux, loin devant celui des bactéries, des archées, des eucaryotes (cellules à noyau), et même
devant l’apparition de l’ancêtre commun à tous les vivants, le fameux Luca. Arrivés avant tous les
autres, les composomes seraient les « pré-vivants »
Revenons un instant, il y a 4 milliards d’années, sur notre jeune Terre à peine refroidie. Des régions
volcaniques, une atmosphère frappée d’éclairs, des fissures dans les abysses océaniques, des berges
argileuses et stériles. Ce monde de chimie furieuse est un formidable terrain de jeu pour nos
vésicules lipidiques. Elles se rencontrent ballottées par la houle, se repoussent, s’attirent, échangent
des molécules au gré du hasard et des nécessités chimiques durant des centaines de millions
d’années à l’échelle du globe. Une grande tombola d’interactions qui formera le terreau de la vie.
Une idée qui rejoint et s’inspire de l’hypothèse d’un « monde sac poubelle » lancée dans les années
1980 par le physicien Freeman Dyson : « La vie aurait commencé dans de petits sacs, précurseurs de
cellules, encerclant de petits volumes d’eau sale et de détritus divers » écrivait-il en 1986 dans son
Origins of Life.
Aujourd’hui dans les manuels de biologie, les temps archaïques sont dominés par « le monde ARN »,
du nom de ce cousin plus ancien et moins stable de l’ADN capable, à l’instar des protéines, d’activités
catalytiques. Sauf que l’ARN est peut-être trop complexe pour être archaïque. « C’est un joli modèle,
mais peu réaliste, reconnait Robert Root-Bernstein (université d’état du Michigan). Tout ce que nous
savons de la chimie prébiotique nous dit qu’il est infiniment plus facile de faire des acides aminés
(composants des protéines), des sucres ou des lipides que des ARN. Tous les types de molécules ont
d’ailleurs déjà été retrouvés sur des météorites voir dans l’espace – mas pas l’ARN ! D’où l’intérêt de
l’hypothèse des composomes. »
Les analyses menées il y a une trentaine d’années par David Deamer sur un fragment de météorite de
plus de 4,6 milliards d’années tombé en 1969 sur la ville de Murchison, en Australie, pointaient déjà
en ce sens : « Il y avait de nombreux lipides, et ils se sont rapidement autoassemblés en vésicules
quand je les ai mis dans de l’eau ! » se souvient-il avec émotion Après avoir repris les analyses de ces
météorites, Doron Lancet confirme : « Sur les millions de composés différents possibles, une majorité
peut constituer une soupe primitive lipidique. Peu des molécules trouvées correspondent à des acides
aminés, des sucres ou des nucléotides...La même chose peut être constatée à propos des molécules
expulsées par les geysers d’Encélade – une lune de Saturne – analysée l’été dernier. Les composés
lipidiques sont partout ! »
Dans cette nouvelle histoire de la vie, l’ARN ne serait plus le prérequis à son émergence, mais une
conséquence, un sous-produit métabolique de créatures plus anciennes, de proto-cellules presque
vivantes… « pré-vivantes ». Au début étaient les composomes (Sciences et vie pp 70-73 mars 2019)
Selon cet article, quelles sont les caractéristiques, les qualités du vivant ?
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4 Entretenir un métabolisme interne. Pour fonctionner un organisme mobilise des milliers de réactions chimiques afin
de générer de l’énergie, bouger, se développer communiquer…
I pour individuation
R pour reproduction
É pour évolution
M pour métabolisme
Comment a-t-on baptisé la première cellule vivante ? Luca pour Last Universal Common
Ancestor (avec un clin d’œil pour Lucy)
Cette théorie est-elle en opposition avec la théorie de la soupe primitive ? Non, c’est une hypothèse
qui tente d’expliquer la suite de l’histoire, ce qui s’est passé après que la soupe primitive se soit
formée.
Non, mais elle recherche une origine de la vie sur Terre et pas ailleurs dans l’espace avec une
possibilité que des molécules organiques soient venues sur Terre depuis l’espace.
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Histoire de la vie sur Terre.
Ce que l’on sait de la vie sur la Terre à des époques très lointaines provient essentiellement des
fossiles.
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Si des sédiments le recouvrent
rapidement il est isolé, protégé
D A (BE) C
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C’est à partir de la stratigraphie et du type de fossiles trouvés dans les différentes couches que les
aires géologiques ont été déterminées.
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