Lancement D'un Nouveau Produit
Lancement D'un Nouveau Produit
Lancement D'un Nouveau Produit
en Sciences de gestion
Spécialité : Management
Thème
Année universitaire
2021/2022
Remerciements
Avant tout, on remercie le grand Dieu de nous avoir Donnée le courage, la
patience et la volonté afin d’aboutir à L’accomplissement de ce travail
Nous exprimons nos plus vifs et profonds remerciements d’abord Mr AMALOU
ABDELHAFID pour avoir accepté de diriger notre travail, pour nous avoir
guidé et prodigué de précieux conseils qui nous ont permis de mener à bien notre
mémoire.
Nos remerciements sont ensuite adressés aux membres du jury qui ont bien voulus
lire et évaluer notre travail.
Nos remerciements s’adressent également à l’ensemble des enseignants de la
Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et des sciences de Gestion, plus
particulièrement ceux du Département des Sciences Gestion, et à tous ceux qui
ont contribué à notre formation.
Je souhaite aussi remercier mes encadreurs au sein de l’entreprise
Cevital Mr SLIMANI Menad et Mr TOUNSSI Mourad qui ont su être à mon
écoute et a consacré
Énormément de leur temps pour moi durant ce stage, ainsi que tout le
Personnel de Cevital pour son accueil.
Enfin Je tiens également à remercier toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à réaliser ce modeste travail.
Dédicaces
Je souhaite dédier ce modeste mémoire :
A l’être le plus doux et plus tendre, à toi chère Mère qui grâce à tes précieuses
prières j’ai toujours été poussée vers le mieux.
A mon très cher Père, pour son soutien, son affectation et grâce à ses conseils j’ai
toujours pu avancer dans cette vie.
A mon cher frère : Nabil et ma chère tente : hanifa
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours, Que ce
travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de votre
soutien infaillible, Merci d’être toujours là pour moi
A mon cher binôme : Tahar et sa famille
A mes chers amis :djelloul, ouerdia , Lidia, sabrina, et mes chéres cousins : Amel,
kahina, mina, zahra, mouloud Dont nous avons partagé les meilleurs et les plus
agréables moments. Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect
le plus profond et mon affection la plus sincère.
A tous ceux qui, de loin ou prés, ont contribué à la réalisation de ce travail.
ASMA
Dédicaces
Je souhaite dédier ce modeste mémoire :
A l’être le plus doux et plus tendre, à toi chère Mère qui grâce à tes précieuses
prières j’ai toujours été poussée vers le mieux.
A mon très cher Père, pour son soutien, son affectation et grâce à ses conseils j’ai
toujours pu avancer dans cette vie.
A Ma chère grande mère.
A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours, Que ce
travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de votre
soutien infaillible, Merci d’être toujours là pour moi
A mon cher frère joujou et ma chère sœur nouna
A mes chers cousins Amina, Abdallah, Meriem
A ma chère Yasmine qui ma toujours soutenu et sa sœur ryma
A mon chère binôme : Asma et sa famille.
A mes chers amis :Arris mon bras droit , djoudi , Nabil mon bras gauche ,bezza ,
kimou , islam ,Mohammed , Omar et babi , bakari mes collègue de travaille lynda
et samir Dont nous avons partagé les meilleurs et les plus agréables moments.
Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus profond et
mon affection la plus sincère.
A tous ceux qui, de loin ou prés, ont contribué à la réalisation de ce travail.
TAHAR
Liste des tableaux
Tableau N°01 : Récapitulatif de quelques facteurs d’échecs………...……..49
Tableau N°02 : Les objectifs du projet...........................................................82
Tableau N°03 : Les caractéristiques du miel ASSILLA……………...….....84
Tableau N°04: La répartition de l’échantillon selon le sexe………………..89
Tableau N°05 : répartition de l’échantillon selon l'âge…………….…… …90
Tableau N°06 : répartition selon la situation familiale……………………..91
Tableau N°07 : répartition selon la catégorie socioprofessionnel……….....92
Tableau N°08 : le revenu mensuel………..…………………………………..93
Tableau N°09: la notoriété de l’entreprise CEVITAL………..…………….94
Tableau N°10 : Les consommateurs des produits CEVITAL…..……….....95
Tableau N°11 : la notoriété de miel ASSILLA…………………..……….....96
Tableau N°12: Le nombre de consommateurs de ce produit…..………......97
Tableau N°13: fréquences de consommation…………………….………….98
Tableau N°14: la recommandation des consommateurs par rapport au miel
ASSILLA………………………………………………………………………99
Tableau N°15 : le degré de satisfaction de miel ASSILLA……...…….......100
Tableau N°16: le degré de la perception du prix par les consommateurs..101
Tableau N°17 : perception des consommateurs vis-à-vis de la
communication du miel ASSILLA………………………………………….102
Tableau N°18: le degré de disponibilité de ce produit dans les raillons.....103
Tableau N°19 : le degré de non disponibilité du miel……………………..104
Tableau N°20 : Achats des produits de l’entreprise CEVITAL………….105
Tableau N°21 : La qualité des produits de l’entreprise CEVITAL………106
Liste des figures
Figure N°01 : les trois niveaux du packaging……………………………….12
Figure N°02 : Fonctions techniques et de communication du packaging…14
Figure N°03 : Objectifs de l’étude du comportement du consommateur…51
Figure N°04 : Les résultats...............................................................................84
Figure N°05 : répartition de l’échantillon selon le sexe…………………….89
Figure n°06: répartition de l’échantillon selon l’âge………………………90
Figure N°07: répartition de l’échantillon selon la situation familiale……..91
Figure N°08: répartition selon la catégorie socioprofessionnelle………….92
Figure N°09 : Le revenu mensuel……………………………………………93
Figure N°10 : la notoriété de l’entreprise CEVITAL………………………94
Figure N°11: Les consommateurs des produits CEVITAL………………..95
Figure N°12 : La notoriété de miel ASSILLA………………………………96
Figure N°13 : Le nombre de consommateurs de ce produit……………….97
Figure N°14 : fréquences de consommation………………………………...98
Figure N°15 : la recommandation des consommateurs par rapport au miel
ASSILLA………………………………………………………………………99
Figure N°16: le degré de satisfaction de miel ASSILLA…………………100
Figure N°17 : le degré de la perception du prix par les consommateurs..101
Figure N°18 : La perception des consommateurs vis-à-vis de la
communication du miel ASSILLA…………………………………………102
Figure N°19 : le degré de disponibilité de ce produit dans les raillons….103
Figure N°20: le degré de non disponibilité du miel……………………….104
Figure N°21 : Achats des produits de l’entreprise CEVITAL……………105
Figure N°22 : La qualité des produits de l’entreprise CEVITAL………106
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………01
Chapitre III : Cas pratique portant sur le lancement d’un nouveau produit
miel Assila……………………………………………………………………..69
Conclusion générale……….………………………………..………………..110
Introduction
générale
Introduction générale
Introduction générale
Dans une économie où les entreprises font face à une concurrence rude et acharnée pour
s'affirmer sur le marché et conquérir une clientèle se faisant rare et exigeante.
Toute entreprise dynamique se doit de se démarquer des autres en appliquant une politique de
différentiation. Pour cela, elle met en place des actions à renouveler sa gamme de produits, à
mieux le positionner, à promouvoir ses ventes, à améliorer ou à maintenir son image de
marque dans l'esprit du consommateur. Ceci étant, les distributeurs et les consommateurs sont
toujours dans l'attente d'un flot continu de nouveaux produits et améliorés.
Avec quelle fréquence et quels outils. Pour assurer sa croissance et sa continuité sur son
marché, et jouer son rôle économique, elle doit régulièrement s’adapter à son environnement.
La communication est considérée comme étant le pilier de chaque entreprise. Alors une
entreprise qui réussit est une entreprise qui sait vendre, qui fidélise ses clients et qui maintient
sa réputation sur le marché par les différents moyens de communication.
L`importance financier d`un produit nouveau peut être mise en relief par quelque chiffres,
quatre enquîtes célèbres sont fréquemment citées. En 1982, une étude de booz Allen et
Hamilton, réaliser auprès de 700 entreprises, indique que sur une période de cinq ans, 28 % de
leur croissance sont directement liés a l`introduction d`un nouveau produit 1
Cependant, l'innovation permanente qui est certes une tâche complexe risquée, devient ainsi
la seule alternative qui reste à l'entreprise non seulement pour éviter que sa gamme de produit
ne vieillisse mais aussi pour répondre aux attentes de ses clients, de rester compétitif.
En même temps le lancement d'un nouveau produit n'est nullement pas aisé car les risques
d'échec sont au moins aussi grands que les chances de réussite. En Algérie, des nouvelles
tendances du marché (nouveaux modes de consommation) ainsi que l’ouverture économique
du pays influencent complètement la dynamique de son développement, l’entreprise
algérienne est devant un défi majeur, se réhabiliter pour faire face aux assauts des grandes
1
GOTTELAND David, HAON Christophe
1
Introduction générale
compagnies étrangères ou bien disparaitre. Cela implique l’adoption des nouvelles démarches
de gestion notamment celles du marketing et d’innovation.
L’importance de ce domaine d’activité en Algérie nous a poussé orienter notre projet de fin
d’étude vers ce domaine, pour savoir est ce que l’entreprise algérienne est en mesure de faire
face a la concurrence en ce qui concerne l’innovation produit, sous le thème « la démarche de
lancement d’un nouveau produit » . Pour mettre en pratique notre savoir théorique acquis
durant notre formation nous avons choisie l’entreprise CEVITAL qui est le leader du secteur
agro-alimentaire en Algérie qui c’est implantée au port de Bejaia, afin de voire comment cette
dernière prépare le lancement de son Miel LAASILLA. Afin d’approfondir notre recherche
nous allons tenter de répondre à la question centrale à laquelle nous tenterons d’apporter des
éléments de réponse est celle de savoir, quel est la stratégie adoptée par CEVITAL afin de
satisfaire les clients dans la cas d`un lancement d`un nouveau produit Miel ASSILA.
Afin de répondre à ces questionnements, nous avons retenus les hypothèses suivantes :
H1 : le comportement des clients est l`élément clé de la réussite d`un produit nouveau
H2 : La stratégie mis en place par l`entreprise CEVITAL est performante dans le processus de
lancement d`un nouveau produit.
2
Introduction générale
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons consulté un certain nombre de références
bibliographiques liées au sujet traité. A cela s’ajoute la réalisation d’un stage pratique au sein
de CEVITAL
Pour réaliser cette étude, nous avons structuré notre travail autour de trois chapitres :
3
Chapitre I
Généralités sur le nouveau produit
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Toute entreprise vise à améliorer sa productivité, quel que soit son domaine d’activité, qui pousse
les entreprises à innover et à lancer un nouveau produit.
Notre travail dans ce premier chapitre vise à présenter le produit et ses composants sous toutes les
formes, son développement et comment l’élaborer de lancement d’un nouveau produit de
l’entreprise «CEVITAL».
Ainsi, nous avons partagé le premier en quatre sections, La première section est consacrée à la
présentation de produit, La deuxième section, a pour objet l’identification des éléments composant
un produit, La troisième section développement d’un nouveau produit et en dernier la quatrième
section porte sur l’élaboration d’un nouveau produit .
Il n’existe pas d’entreprise sans produit, le produit est un lien fondamental entre l’entreprise et son
environnement. Le produit est au cœur de l’offre, souvent les entreprises dominantes sur un marché
se caractérisent par des produits et services spécifiques.
1. Définition du produit
Il existe plusieurs définitions d’un produit, nous avons retenu les deux suivantes : selon KOTLER.
P, DUBOIS. B : « Le produit est la variable la plus importante du marketing mix. Par produit il faut
entendre tout ce qui peut être offert sur un marché pour satisfaire un besoin.
Selon BRUNO JOLY : « Un produit est composé d’un ensemble de caractéristiques fonctionnelles
(produit, emballage, stylique). Tout produit doit répondre aux attentes des consommateurs ; qu’il
soit matériel ou immatériel, il satisfait des besoins de la vie quotidienne (bien banal) ou participe au
bien-être et à l’amélioration de la vie du consommateur (bien anormal)» 2
« On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y satisfaire un besoin. »3
« Dans une optique de marketing, un produit « est un ensemble d’éléments matériels et immatériels
remplissant des fonctions d’utilisations et des fonctions d’estime que le consommateur désire pour
les services qu’il rend et sa capacité à satisfaire des besoins. »4
3 PHILIPE ( Kotler ) et BERNARD(Dubois) : marketing management, 11eme éditions, paris, 2003,p. 426.
4 Ibid., p.27.
5
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
1.1 Le produit se définit par
des caractéristiques matérielles.
des caractéristiques fonctionnelles.
des caractéristiques psychosociologiques.
Le conditionnement
6
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
1.3 Les cinq niveaux d’un produit
Selon Kotler et Dubois5 , il est utile de distinguer quatre niveaux de produits chaque niveau
augmente la valeur de l’offre pour le consommateur :
Noyau : correspond à l’avantage que le consommateur recherche.
Produit attendu : correspond à l’ensemble des attributs que l’acheteur s’attend à trouver
dans le produit.
Produit global : parfois appelé méta produit, il représente la totalité de ce que le fabricant
offre autour du produit générique afin de se différencier, c'est-à-dire l’ensemble des
services et avantages associés au produit.
Les dimensions de produit servent de levier opérationnel à l’action marketing. Il est possible pour
simplifier de diviser le produit en trois dimensions : une concrète, une fonctionnelle, et une
psychologique.
l’innovation permet de stimuler la demande : dans les marchés saturés, l’innovation permet
de relancer la demande :
L’innovation permet de lutter contre la banalisation des produits et restaurer les marges : en
créant de nouvelles sources de différenciation et restaurer les marges à défaut des quelles le
produit pourrait amener aux études déclin sur ce cycle de vie.
L’innovation permet de mieux faire face aux concurrents : l’innovation crée des ruptures
qui sont autant d’opportunités pour gagner un avantage de différentiation face à ses
concurrents.
L’innovation permet de mieux faire face aux distributeurs : l’innovation demeure l’arme
maitresse et exclusive des producteurs. Les distributeurs sont toujours très sensibles aux
nouveaux produits intéressants et les termes de négociation redeviennent alors plus
favorables aux producteurs.
8
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Nous avons souvent tendance à croire que les nouveaux produits sont ceux qui satisfont un besoin
d’une manière nouvelle, comme l’ont fait la télévision ou la technologie Internet, par exemple. Mais
en réalité, les produits qui viennent répondre à un besoin d’une façon innovatrice ne représentent
qu’une petite partie des nouveaux produits. Selon Chirouz (y) 2, Il existe six types de nouveaux
produits à savoir :
Les produits entièrement nouveaux Ils sont à l’origine de la création d’un nouveau marché
Les nouvelles marques Elles permettent à l’entreprise de s’implanter sur un marché déjà
existant.
Par exemple, le téléphone cellulaire a révolutionné le marché de la communication.
Les améliorations des produits Elles renforcent les performances ou rehaussent l’image.
Par exemple, la conception du moteur consommant dix fois moins d’essence.
Les extensions d’une gamme de produit Elles prolongent une ligne de produit déjà
implantée.
Une réduction du coût du produit Par exemple, l’utilisation des satellites pour le contrôle du
trafic aérien.
Une réduction du coût de fabrication Le nouveau produit offre la même qualité à un coût
moindre.
9
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Un produit peut être identifié par plusieurs éléments : la marque, le packaging, l’étiquetage, le
design, chacun de ces éléments a un rôle marketing fondamental, mais c’est essentiellement la
cohérence entre ces attributs qui va dynamiser la réussite des produits
1 La marque
1.1 Définition
La marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces
éléments servant à identifier les biens ou services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeur, et à les
différencier des concurrents. La marque joue plusieurs rôles auprès des clients et des entreprises.
Elle constitue un outil essentiel de différentiation. Il s’agit d’un actif intangible qui doit être géré
avec soin.
Un nom
Patronyme (le nom du fondateur de la marque), Acronyme (une suite de lettre)…
Un symbole
Ce sont des personnages, des animaux, des signes abstraits…, que l’on utilise afin de créer un
logo pour l’entreprise.
Un chiffre
Qui peut représenter l’année de création de l’entreprise.
Un lieu
Une zone géographique d’où vient la matière première du produit ou autre.
Une couleur
Chaque couleur a des significations différentes selon les cultures et les époques.
Un jingle
10
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
L’association de quelques sons qui identifient une marque de façon durable que l’on
retrouve dans les publicités de la marque.
2. Le packaging
2.1 Définition
Selon LENDREVIE LEVY, le packaging est : « l’ensemble des éléments matériels qui, sans être
inséparable du produit lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa
protection, son transport, son stockage, sa présentation en linéaire, son identification et son
utilisation par les clients (consommateur) ». 6
Le packaging est constitué par le conditionnement et l’emballage du produit, ce qui lui donne toute
sa signification aux yeux des clients. Le produit doit être reconnaissable et attiser l’intérêt du client.
On établit toujours le packaging en fonction de la cible visée celle-ci évoque toujours la gamme de
prix dans laquelle le produit évolue.
Il est contact direct avec le produit lui-même, qui veut dire que ce conditionnement est lié à la
fonction de conservation du produit (pots de yaourts, canette de bière, flacon de parfum…)
Il constitue l’unité de vente proposée aux consommateurs, il comprend des éléments destinés à
protéger et à mettre en valeur le conditionnement primaire, ou bien pour rassembler et assurer le
regroupement des conditionnements primaires.
Emballage d’expédition
= emballage qui permet le transporte du produit de l’usine au distributeur
(palette, carton)
Emballage secondaire
=regroupement de plusieurs unités du produit
Emballage primaire
=en contact direct avec le produit (papier, boite carton, flacon, bouteille…
Les principales fonctions techniques qu’un packaging doit remplir pour les consommateurs sont les
suivants :
Le packaging primaire et secondaire d’un produit doit le protéger contre toutes les agressions
susceptibles de l’altérer : chocs, lumière, humidité, sécheresse, dégradations microbiennes…
Le packaging peut faciliter la prise en main du produit, son versement et son dosage, son utilisation
fractionnée… Quelques une des grands succès du marketing au cours des dernières années sont dus
à des packagings offrant aux consommateurs ce type d’avantages.
Le packaging à comme fonction de faciliter la manutention du produit par les clients, du magasin au
domicile, du rangement dans les placards ou dans le réfrigérateur, et de l’élimination de l’emballage
après usage du produit.
12
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Sous la pression des pouvoirs publics ou des mouvements écologistes, les fabricants e produits de
grande consommation sont amenés à accorder de plus en plus d’attention aux effets des packagings
sur l’environnement.
Il est important pour un packaging d’être repéré facilement, en d’autre terme, il doit avoir un fort
impact visuel.
S’il n’est pas vu, il est clair qu’il ne sera pas pris. Au-delà de cette fonction d’alerte, un packaging
doit susciter ou renforcer le désir d’achat.
Il peut le faire de différentes manières telles que : des qualités esthétiques, utilitaires, une quantité
de produit importante à l’intérieur du contenant.
Si un consommateur voit un produit qu’il ne connaît pas, il doit être capable, en un simple regard
sur le packaging, d’identifier la catégorie de produits à laquelle il appartient.
Pour faciliter cette identification, on a souvent intérêt, lorsqu’on conçoit un packaging pour un
produit nouveau, à respecter les codes visuels de la catégorie à laquelle il appartient.
L’expression du positionnement : Comme toutes les autres composantes du marketing-mix, le
packaging doit contribuer à exprimer et à transmettre aux consommateurs le positionnement choisi
par marque.
3. L’étiquetage
C’est la carte d’identité de produit, elle se présente sous forme d’une fiche de communication
contenant un ensemble de mentions obligatoires figurant sur les conditionnements. Elle permet
d’informer les consommateurs sur les produits et de les comparer, Parmi les mentions obligatoires
on trouve :
14
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
4. Le design
Le design ou stylique consiste à aux produits une apparence physique conforme aux besoins et aux
exigences esthétiques des clients ciblés.
Le design « constitue l’élément principal de différenciation du produit. Dans des marchés très
compétitifs, ou ceux dans les sources de différenciation sont réduites, le design, s’il est
suffisamment valorisé par le client, peut faire la différence et asseoir le succès d’une entreprise » 8
Donc le design rassemble l’ensemble des éléments qui affectent l’apparence et le fonctionnement
du produit pour son utilisation.
L’attractivité
Le design a pour objet de rendre le produit attractif et attrayant. Cependant, il n’existe pas de
modèle unique de ce qui est beau et de ce que les clients trouvent attrayant. Certaines
entreprises peuvent chercher le consensus le plus large alors que d’autres suivront des politiques
plus risquées pour affirmer une image de marque ou viser une clientèle particulière.
Fonctionnalité et ergonomie
La fonctionnalité d’un produit est son utilité, ce qui est censé pouvoir faire. Un produit peu
fonctionnel ne réalise pas les performances attendues. La fonctionnalité peut prendre plusieurs
formes de l’ergonomie, c'est-à-dire l’adaptation du produit à son usage : facilité d’utilisation,
facilité de maintenance, sécurité…
Valorisation de la marque
Le design peut avoir pour vocation de renforcer et de valoriser l’identité de la marque ou du
produit.
L’entreprise utilise plusieurs éléments (logo, couleurs, slogan…) afin d’être reconnu parmi des
milliers de produits ; ce design d’identité visuel permet la gestion et la valorisation permanente
de l’image de la marque et de l’entreprise.
Les nouveaux produits permettront aux entreprises soucieuses de leur pérennité de conquérir de
nouveaux clients et d’en fidéliser d’autres. On ne peut comprendre la nature et l’utilité du
lancement des nouveaux produits que si l’on a pris conscience des enjeux qu’elle présente. La
politique d’innovation apparaît comme le moyen le plus sûr et le plus indiqué pour l’entreprise
de s’adapter à son environnement.
L’innovation ;
L’adaptation ;
L’imitation.
1.1 L’innovation
Pour survivre ou se développer, les entreprises doivent à présent pouvoir créer de la valeur et
innover dans les aspects de leur organisation, soit dans leur gestion, leurs produits et services, de
même que dans la commercialisation et leur d’affaires.
L’innovation est la mise en œuvre d’un produit ou d’un procédé nouveau ou sensiblement
amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode
organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les
relations extérieurs. Il existe trois types d’innovations qu’avec l’entreprise peut lancer ses
produits nouveaux11 :
A. L’innovation incrémentale
Il s’agit de la grande majorité des nouveaux produits commercialisés, même si leur style ou
leurs performances les font percevoir comme novateurs par le marché. Si cette innovation-
là n’est pas sans risque, comme en témoignent les taux d’échec évoqués, elles ne modifient
pas les comportements des clients et n’exigent pas la maitrise d’une nouvelle technologie. 12
11
EMMANEULLE LE NAGARD-ASSAYAG, MANCEAU Delphine, « Le Marketing des nouveauxproduits », DUNOD,
2005, p19
12
Idem, p19
17
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
modèleéconomique, et lancement un cycle de croissance. 13
C. L’innovation technologique
Elle est fondée sur une nouvelle technologie mais ne bouleverse pas radicalement les
habitudes des clients. Cette innovation s’accompagne d’un risque technologique lié à la
maitrise d’une nouvelle technologie et à son acceptation par le marché. Du point de vue
commercial, si les bénéfices de la nouvelle technologie sont perceptibles par les clients (lutte
contre le cholestérol par exemple), les freins à l’adoption du nouveau produit sont inférieurs
au cas précédent dans la mesure où il n’exige pas de changement majeur des habitudes
d’utilisation.14
Les entreprises sont à la recherche de croissance et l’innovation est une source majeure de
développement de leur activité. En lançant de nouveaux produits, en élargissant leur offre,
en couvrant de nouveaux besoin sur le marché, en se diversifiant dans de nouvelles activités,
les entreprises créent de nouvelles sources de revenus qui alimentent leur croissance : un
nouveau produit permet de faire passer une augmentation de prix ou peut remplacer un
ancien produit en améliorant la contribution.
13
Pour la nouvelle vision de l’innovation, Rapport Morand-Manceau, avril 2009
14
EMMANEULLE LE NAGARD-ASSAYAG, op.cit, P19.
15
KOTLER p, DUBOIS B, page303
18
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
et, ainsi de restaurer les marges.
Le processus d’innovation est constitué de plusieurs étapes cruciales. Il s’agit de bien les
comprendre pour être créatif. 16
Les innovations ne doivent pas apporter uniquement quelque chose de nouveau mais un avantage
concurrentiel aux entreprises. La vision de l’entreprise doit orienter les efforts d’une démarche
d’innovation. Pour ce faire, l’entreprise doit bien connaître son environnement d’affaires en
misant sur :
Une démarche de planification stratégique ;
Des activités de veille technologique, commerciale et stratégique ;
Une définition des domaines d’innovation et des résultats à atteindre.
Le manque d’innovation provient souvent du fait que nous sommes trop pressés de trouver une
solution. Beaucoup d’énergie et de ressources sont ainsi gaspillées. Pour éviter de trouver une
bonne solution à un mauvais problème, il est important d’approfondir la connaissance du
véritable problème par des techniques appropriées.
Cette étape est à réaliser avec les personnes-clés, c’est-à-dire les propriétaires du problème, ceux
16
Manuel d’Oslo, 3eme édition, OCDE, 2005
19
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
qui le comprennent bien et ceux qui mettront la solution en application (dirigeants, employés,
clients internes, clients externes, fournisseurs, etc.).
Après avoir expérimenté des méthodes d’analyse afin d’identifier le bon problème l’entreprise
doit pouvoir identifier et mettre en œuvre des solutions innovantes et adaptées. Afin de se doter
d’un large éventail de pistes et de solutions dans une perspective d’innovation, la participation de
personnes aux profils différents (équipes multidisciplinaires) jumelée à l’utilisation des
techniques de créativités sont requises.
Il vaut mieux choisir stratégiquement quelques projets que l’on mènera à bien que de mettre en
œuvre un grand nombre de projets qui utiliseront des ressources sans se rendre à l’étape des
résultats. Le portefeuille de projets vise à :
S’assurer de la pertinence des projets issus des étapes précédentes ;
S’assurer de disposer des ressources pour les mener à bien ;
Eviter des consacrer des ressources à des projets que l’on ne réalisera pas.
Retenus Passer trop rapidement de l’idée initiale au développement constitue une grave erreur,
car les changements effectués en début de parcours coûtent moins cher que ceux apportés à la
fin. Afin de réduire les coûts et les incertitudes et d’éviter les retours en arrière, il est important
pour l’entreprise de segmenter en phases le développement des projets.
Cette étape propose un processus concret composé de portes, de phases et de livrables, et dans
lequel des décisions sont prises à chacune des phases.
C’est à cette étape que les résultats des efforts seront récoltés. Pour profiter des avantages de
l’innovation tout en minimisant les inconvénients, la planification et le suivi s’imposent. Cette
étape vise à s’assurer que l’innovation sera adoptée par les clients, les employés, les fournisseurs,
etc. Elle comprend :
La planification, la gestion et la communication du changement ;
La gestion et le suivi du projet ;
Le développement des compétences.
20
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
1.2 L’adaptation
Tout produit présent sur le marché doit être solvables et, le plus important d’être rentable.
Ainsi il doit correspondre aux attentes de la cible visée et faire face à la concurrence présente sur
ce marché. A cet effet, la stratégie d’adaptation permet à l’entreprise d’atteindre ses finalités.
Cette dernière se concrétise par des modifications apportées aux produits : caractéristiques,
méthodes de fabrications, distributions, services…
1.3 L’imitation
C’est la stratégie la plus utilisé. De nombreuses entreprises préfèrent attendre le succès des
produits lancés par la concurrence pour entrer sur le marché avec un produit similaire
Les avantages
Le coût de l’innovation est supporté principalement par l’entreprise pionnière, les
produits suivants n’apportant, dans un premier temps, que peu de nouveautés.
Le risque est presque nul si le succès du produit imité est important.
Les inconvénients
Si la sortie du nouveau produit est bien organisée, l’entreprise pionnière possède au
minimum six mois d’avance sur ses concurrents.
A terme, l’utilisation répétée de cette stratégie rend l’entreprise dépendante de la durée
de vie des produits imités.
Plusieurs facteurs affectent le déroulement du processus, ils sont liés à la nature du projet (son
degré d’innovation et sa proximité avec les activités antérieures de l’entreprise), mais également
à la culture interne à l’organisation et au délai assigné pour concevoir et commercialiser le
nouveau produit.
Quel que soit le degré d’innovation associé au projet, les phases de conception et de lancement
son essentielles dans le processus d’innovation. En revanche, il y’a une divergence sur les autres
étapes, non pas sur leur nature que sur les méthodes et les critères employés.
17 DEMEURE Claude, aide-mémoire Marketing, Edition, Dunod, paris, 2008, p150.
21
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Pour les produits particulièrement innovants, l’évaluation de l’idée doit être centrée sur la
réflexion stratégique interne, fondée sur les ressources et les compétences de l’entreprise.
L’absence des concurrents directs limite l’analyse concurrentielle, l’inverse s’applique pour les
produits moins innovants.
La phase de conception est toujours extrêmement utile. Cependant, plus le produit est
innovateur, plus le test de concept demeure délicat parce que les clients ont du mal à appréhender
un produit rassemblant peu à ce qu’ils connaissent. Il est important de vérifier soigneusement la
bonne compréhension du concept avant le test lui-même.
Depuis plusieurs années, les entreprises cherchent à réduire le délai de la conception des
nouveaux produits, ce facteur appelé «time to market». Il est jugé essentiel pour plusieurs raison:
la réduction de la durée de vie des produits sur le marché, la volonté de répondre au plus vite aux
attentes des clients, l’évolution accélérée des technologies, la concurrence accrue qui repose de
plus en plus sur la rapidité.
Les efforts généralisés pour accélérer le processus d’innovation apparaissent parfois comme une
course en avant de l’entreprise dont les efforts s’annulent les uns des autres par le mode
d’organisation adopté. A cet effet, deux choix doivent être réalisés par l’entreprise : définir les
étapes de processus réalisées en interne et le rôle éventuel attribué à des partenaires externes,
puis choisir à quel type d’équipe confier l’innovation en interne.
18
EMMANUELLE LENAGARDASSAYAGE et DELPHINE MANCEAU, « le marketing des nouveaux produits de la
création au lancement », édition Dunod, Paris, 2005, PP155-198.
22
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Le choix du prix d’un nouveau produit dépend des objectifs stratégiques qui lui sont assignés.
On peut choisir un prix élevé au départ, dit «haut gamme », au produit. On peut à l’inverse
choisir un prix volontairement bas, dit «prix de pénétration », afin de maximiser les ventes et
d’accélérer la diffusion du produit.19
Il s’agit de choisir entre l’utilisation des canaux de distribution traditionnels de la catégorie des
produits (ou des catégories proches) ou une solution nouvelle. Il peut s’agir de la création ou
l’utilisation de point de vente exclusif, voire de la création d’un canal de distribution, il s’agira
de déterminer si l’on opte pour une distribution sélective, en choisissant quelques points de vente
particuliers, ou intensive en essayant de faire référencer le produit dans le plus grand nombre de
points de vente possible. 20
19
EMMANUELLE LENAGARDASSAYAGE et DELPHINE MANCEAU, opcit, P 155
20
Idem, P198
23
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
En 1979, Cooper affirme que le processus d’innovation « débute par une idée développée par
des activités techniques et marketing qui s’effectuent au sein des départements dans lesquels
sont prises des décisions et entre lesquels circulent des informations ». 21
Le processus de développement d’un nouveau produit peut être scindé en six phases
distinctes22 :
Toute démarche de conception d’un produit commence par une idée. Une recherche d’idées
doit se faire en permanence, d’une manière spontanée. Pour une entreprise, les principales
sources d’idées de nouveaux produits sont issues de ses clients, ses chercheurs, ses
concurrents, ses représentants, ses distributeurs et de sa direction générale.
Le personnel : qui connait les désirs exprimés par la clientèle et les offres des
21
COOPER R-G., « the dimension of industrial new product success or failure journal of marketing », vol 14,
1979, pp 93-103.
22
CLAUDE DEMEURE, «Marketing», 6eme édition, édition Dunod, Paris, 2008, PP 148-150.
24
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Sources externes
L’objet de la première étape de conception est de gérer et /ou de recueillir un nombre d’idées
nouvelles aussi importantes que possible, celui de la deuxième étape est au contraire de
réduire ce nombre pour ne retenir que les seules intéressantes.
Cette phase va permettre de concrétiser les idées de produit qui ont passé avec succès les
sélections précédentes. Cette phase transforme l’idée du produit nouveau en concept de
produit. Ce dernier doit être minutieusement étudié, on pose un ensemble de questions sur le
produit, ses utilisateurs, l’heure d’utilisation, l’endroit d’utilisation.
Les études marketing concernant le lancement d’un nouveau produit s’étalent en réalité tout
au long du processus. Cependant, c’est au moment où l’offre commerciale devient présentable
que les tests ont une plus grande importance. En effet, à ce stade le responsable du produit
nouveau dispose déjà des éléments suivants :
25
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
C’est l’estimation du volume des ventes qui consiste à une étude approfondie de l’attrait
commercial et financier de l’opération. Autrement dit, elle vise à prévoir les ventes, les coûts
et les bénéfices futurs du produit et à déterminer si ces chiffres sont conformes aux objectifs
de l’entreprise
Ces tests ont pour but de vérifier que le produit apporte bien aux consommateurs les
satisfactions prévues et que l’entreprise saura si son nouveau produit est techniquement et
commercialement réalisable.
1.6. Le lancement
Le choix de la date de lancement est un moment crucial dans la réussite du produit ainsi que
pour l’entreprise. Un bon produit même excellent peut vouer à l’échec si son lancement est
programmé très tôt ou trop tard. Pour le choix de la date de lancement, il faut tenir compte de
trois éléments qui sont : les lancements des concurrents, la saisonnalité des marchés et la
disponibilité des moyens en interne.
26
Chapitre I : Généralités sur le nouveau produit
Tenir compte des lancements des concurrents permet d’arriver le premier sur un marché
et ainsi de bénéficier des avantages du pionnier. Arriver le premier ne veut pas dire lancer
le nouveau produit trop tôt car cela peut mener à l’échec total du lancement ainsi son
abandon.
De très nombreux marchés sont saisonniers. Cette saisonnalité peut être due à des
facteurs climatiques ou à des facteurs sociaux. Ainsi, le produit solaire, les crèmes
glacées, ou les ventilateurs se vendent mieux pendant les mois ensoleillés à l’inverse, le
nombre d’entrées dans les cinémas est plus important en hiver. Parmi les facteurs
sociaux, on peut citer la rentrée des classes, les grandes compétitions sportives, la fête des
mères, ou dans les pays de culture chrétienne, les fêtes de noël, la saint-valentin.
Si l’entreprise lance plusieurs produits, elle doit faire très attention de sorte que les
lancements ne se chevauchent pas et pour que le nouveau produit particulier bénéficie de
toute l’attention dont il a besoin, notamment auprès des commerciaux et de la production.
Lorsque de nombreux lancements de nouveaux produits ont lieu à la même période, les
commerciaux ne peuvent pas forcément consacrer le temps nécessaire pour se familiariser
au nouveau produit. En outre, ils ne pourront pas prendre le temps de présenter tous les
nouveaux produits en profondeur lors de leurs visites aux clients. Un échelonnement des
lancements des nouveaux produits est souhaitable afin que les commerciaux puissent
mieux avoir le temps de présenter profondément leurs produits. Cet échelonnement leur
permet aussi d’avoir quelque chose de nouveau à présenter et ainsi à éveiller l’intérêt des
clients.
Parmi les avantages que procure le lancement d’un nouveau produit, on peut citer ce qui suit:
La stimulation de la demande dans les marchés saturés ainsi que la relance des
ventes.
Le lancement d’un nouveau produit est un dynamisme pour l’entreprise.
Il permet de lutter contre la banalisation des produits et de restaurer les marges.
Il permet de mieux faire face à la concurrence.
A côté des avantages que procure le lancement d’un nouveau produit on peut citer trois
grandes difficultés qui se présentent comme suit :
Conclusion
28
Chapitre II
Processus de lancement d’un nouveau produit
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Réussir le lancement d’un nouveau produit est au cœur de l’entreprise. C’est la responsabilité
majeure des hommes de marketing et le point central de la problématique marketing car s’y
focalisent les choix stratégiques de l’entreprise et la définition des actions futures qui mènent
au succès du nouveau produit en appliquant des stratégies qui traitent la survie de l’entreprise
et son devenir face notamment à des concurrents.
30
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Le processus de développement d’un nouveau produit est un processus qui se compose d’une
série d’étapes successives au cours desquelles l’entreprise commence par concevoir des idées
de la nouvelle offre pour les transformer à la fin à un produit qui sera lancé sur le marché.
Il est difficile de dire à partir de quand un produit peut être qualifié de nouveau.
Pour certains, un produit nouveau ne résulte que d’une découverte majeure comme ce fut le
cas du nucléaire. Pour d’autres, une modification même mineure du produit constitue déjà une
innovation. En marketing, un produit est considéré comme nouveau dès qu’il est perçu
comme tel par les consommateurs et si son adoption se traduit par un changement sensible de
leurs comportements.23
23
Cours SIGMA, 2012, Marketing prospectif
31
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
L’entreprise laisse l’initiative pour le concurrent afin de le pousser à prendre le risque d’un
rejet. Et cela permettra à l’entreprise de connaitre la taille du marché concurrent et de
maitriser le volume à produire ; en revanche, les conséquences de ce choix peuvent avoir des
percussions négatives.
Apres avoir effectué tous les tests de marche, il devient facile pour l’entreprise de décider où
lancer son nouveau produit et de décider et s’il faut couvrir une ville, une région, un marché
national, ou marché international. Le choix de la région de départ se fait selon des critères
multiples, comme la taille du marché potentiel, la position de la concurrence, l‘image de
marque, le cout de distribution et les possibilités d’étude de marche.
Les études de marche effectuées rendent la tâche facile pour définir la cible du nouveau
produit. Pour un produit de grande consommation, la cible idéale est celle qui possède quatre
caractéristiques :
-Elle est touchée à moindre couts ;
-Elle a un fort pourcentage d’utilisateurs réguliers ;
-la diffusion par bouche à oreille est favorable ;
-Une adoption rapide du produit.
Cependant, il est rare de trouver une cible qui réunit toutes ces quatre caractéristiques.
1.4 Comment ?
24
Kotler et Dubois « marketing management »éd. Pearson, 2009, p 767-768
32
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Une fois le lancement fait, il est primordial d’analyser son déroulement et la réaction du
marché. Le responsable marketing étudie minutieusement les coûts de distribution et le chiffre
d’affaires (les ventes).Il est important aussi de suivre le processus d’adaptation du produit par
le marché et d’identifier les pourcentages atteint par les différentes étapes de ce processus
dans le marché.
Apres l’analyse du déroulement du produit, vient ensuite le travail de vérification des taux de
réachat qui doivent être analysé conjointement avec le niveau de distribution, de manière à
isoler l’impact de cette variable par rapport au changement éventuelle pression publicitaire et
commerciale. L’entreprise doit suivre en permanence l’évolution du profile de sa clientèle. 25
Le lancement définitif est une affaire sérieuse qui nécessite un engagement plus poussée en
termes de financement et de gestion. Alors si le produit connait une réussite en matière
d’achat et de ré achat et après avoir fait le check up pour toutes les attributions à ajouter et à
enlever pour que le produit soit en parfaite conformité avec les attentes des clients, les chargés
du marketing et la décision n’auront aucun mal à décider un lancement définitif sur le plan
régional, national ou international.
25
Christian Michon « le marketeur fondements et nouveauté du marketing »2éme édition, Pearson éducation,
Paris, 2006, p229.
33
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
L’une des difficultés d’innover étant de découvrir des idées nouvelles et les insuccès étant
plus fréquents en cas d’absence d'étude de marché préalable et d'évaluation des projets, nous
proposons un processus séquentiel de développement des produits nouveaux en six étapes :
1 er étape : La recherche des idées
2 éme étape : Le filtrage et l'évaluation des idées
3 éme étape : Le développement et le test du concept
4 éme étape : l’élaboration de la stratégie marketing
5 éme étape : l’analyse économique du produit
6 éme étapes : l’élaboration du produit
7 éme étapes : le test de marché
L’absence d’idées de produit est souvent avancée comme étant l’un des obstacles principaux
de l’innovation. Il existe pourtant diverses sources d’idées tant à l'intérieur qu’à l’extérieur de
la Firme. A partir d’une étude sur plus de, cent produits réalisée en 1983. NOVACTION IDSI
a mis en évidence les origines du nouveau produit
Les idées de nouveau produit peuvent provenir de deux sources suivantes
L’offre : Il peut s’agir de l’entreprise elle-même (sources interne) ou des entreprises
concurrentes sur le marché national ou sur des marchés étrangers (source externe)
Concernant les sources internes; les idées de nouveau produit peuvent provenir de
déférent département. La recherche et le développement mais également la production
peuvent avoir une nouvelle idée de produit ; et le transmettre en marketing.
besoins à partir des enquêtes, des tests, des entretiens de groupes. Les chercheurs :
Des agents chargés par la direction marketing pour recueillir des informations
nécessaires concernant la recherche.
Les concurrents : L’entreprise doit examiner les nouveaux produits des concurrents
et proposer un produit à plus haute performance. La direction générale : Après les
résultats c’est eux qui décident de lancer une idée d’innovation. Les sources
secondaires : Une entreprise peut découvrir des idées nouvelles à partir des sources
diverses, telles que les inventeurs, les agences de publicité, magazines…etc. Les
représentants et les distributeurs : Ils constituent une source particulièrement féconde
d’idées de nouveaux produits, ils ont une expérience directe des besoins insatisfaits et
des réclamations de la clientèle, et sont souvent les premiers à entendre parler des
innovations de la concurrence
L’objectif essentiel de la première phase était d’accroitre le nombre d’idées. Le but des
suivantes est de les réduire. Le rôle du filtrage est de détecter et d’éliminer les mauvaises
idées le plutôt possible. En effet, les couts de développement d’un nouveau produit
s’accroissent de façon substantielle au fil du temps.
Au-delà d’un certain délai, la direction estime souvent que les investissements déjà consentis
obligent à lancer le produit afin de les récupérer au moins en partie. Cela peut être une grave
erreur et la solution consiste à ne pas développer trop avant les mauvaises idées. Au cours de
cette étape, l’entreprise doit éviter deux types d’erreurs :
Une erreur de sélection : consiste à privilégier une idée qui se révélera peu porteuse
et conduira à un échec commerciale ; ces erreurs-là sont visibles car elles aboutissent
aux fréquents échecs commerciaux des nouveaux produits.
Une erreur d’abandon : consiste à écarter une idée qui aurait pu conduire à un succès
Commercial. Ces erreurs-là sont invisibles, sauf si un concurrent a jugé l’idée porteuse
et l’a conduite au succès.28
28
D.MANCEAU, E.LE NAGARD-ASSAYAG, « Marketing des nouveaux produits (de la création au
lancement) », édition DUNOD, Paris, 2005, page118.
35
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Les idées de produits qui viennent d’être sélectionnées doivent être précisées, autrement dit,
il faut passer de l’idée au concept.5
Le concept est une description des caractéristiques objectives et subjectives, physique et
perceptuelles de ce que pourrait être le produit final ; il répond aux questions suivants : par
qui ?, quand ? , pourquoi et comment le produit sera-t-il utilisé ?
a) Élaboration du concept
b) Le test du concept
Les résultats du test aideront l’entreprise à améliorer son concept et à évaluer son potentiel.
Lorsqu’elle dispose de plusieurs concepts, ils permettent de sélectionner le meilleur d’entre
eux.29
Sur la base des résultats fournis par le test de conception, l'entreprise fournie des éléments
intéressants sur la cible visée par le produit, l'originalité perçue, la fréquence d'achat estimée.
Tous ces éléments vont être utiles à l’élaboration du politique marketing à savoir, le ciblage,
le positionnement choisi, les objectifs du chiffre d’affaires, de la part de marché et de
rentabilité pour les deux ou trois premières années.
29
Ph. KOTLER et autres. Op.cit., 13éme édition, p.753-754
36
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
On précise également dans cette étape le marketing-mix (le produit, son packaging, le prix de
vente souhaité aux clients finaux, le mode de distribution et de promotion, ainsi que le budget
marketing pour la première année de bénéfice…) ainsi que l’identification des évolutions des
objectifs et de la stratégie de marketing au cours des années suivantes30
Cette étape vise la prévision des ventes, les bénéfices et la rentabilité futurs du nouveau
produit et à déterminer si ces chiffres sont conformes aux objectifs de l'entreprise,
Estimation des couts du produit : après avoir effectué une prévision des ventes, les
responsables marketing doivent estimer les couts et bénéfices engendrés. Pendant
l’analyse économique l’entreprise effectue aussi une étude de marché qui a pour
but, segmenter le marché et étudier le potentiel de chaque segment pour mieux
choisir la cible, vérifier l’existence ou pas d’un produit concurrent dans l’esprit du
consommateur afin de choisir le positionnement idéal.
Les concepts produits qui ont franchi le stade de l’analyse économique sont transmis au
département de recherche et développement qui va élaborer un prototype. Cette étape est
importante pour au moins trois raisons.
D’abord, c’est le premier pas vers une concrétisation du produit. Jusqu’à présent, il n’y avait
qu’une idée, peut-être un dessin ou une maquette. Ensuite, cette étape exige un investissement
important, bien supérieur à ceux réalisés au cours des étapes précédentes. Enfin, c’est au cours
de cette étape que l’on saura si l’idée peut être traduite en un produit réalisable techniquement
et commercialement.
30
Ph. KOTLER et autres. Op.cit., 13éme édition, p.758.
31
Y. CHIROUZE, Op cit, p143
37
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
La première tâche consiste à réaliser un prototype qui réunisse les attributs spécifiés dans
le concept, qui fonctionne de façon satisfaisante dans des conditions normales
d’utilisation, et respecte les impératifs de coût et de délais de fabrication. Il faut d’abord
définir le cahier des charges du produit Cette étape, si elle est bien menée, améliore la
communication entre le marketing, l’ingénierie et la production. La mise au point d’un
prototype peut prendre plusieurs semaines, mois ou même années dans le cas des produits
complexes comme l’automobile ou l’ordinateur.32
Une fois le prototype élaboré, il faut analyser ses qualités intrinsèques et son degré
d’acceptation par le consommateur. Ces deux objectifs correspondent à des tests distincts :
Les tests clients : ils consistent à faire essayer le produit par des personnes
appartenant à la cible pour analyser comment ils le perçoivent à l’usage ou au goût.
Une fois le produit au point et après avoir défini le plan de lancement, on peut souhaiter le
tester. Un marché-test est un lancement, réel ou stimulé, réalisé sur une zone et une période
restreinte afin de comprendre comment le marché réagit au nouveau produit et ainsi mieux
prévoir ses ventes33
32
Ph. KOTLER et autres. Op.cit., 13éme édition, p.761-762
33
Ph. KOTLER et autres. Op.cit., 13éme édition, p.763-764.
38
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Ils consistent comme leur nom l’indique, à travailler en dehors d’un contexte réel pour
simuler le comportement d’achat des consommateurs et établir des prévisions de
vente. Ils sont réalisés à partir d’un échantillon de consommateurs choisis pour leur
conformité à la cible visée. On commence par les soumettre à des stimuli présentant le
concept ou la publicité du nouveau produit. On leur demande ensuite de formuler une
intention d’achat soit de manière déclarative, soit en procédant à un achat dans n rayon
reconstitué. Si le produit existe déjà, les consommateurs ayant manifesté une intention
positive peuvent ensuite emmener le produit chez eux pour une utilisation à domicile.
Ils sont à nouveau contactés quelques semaines plus tard pour connaitre leur
perception après usage et leur intention de ré-achat.34
Une autre méthode permettant d’anticiper les ventes d’un nouveau produit consiste à
le commercialiser dans une ville représentative du marché visé en collaboration avec
une société commercialisent ce type de marchés-tests. Les marchés-tests fondés sur
des panels présentent le grand avantage d’être réalisés dans des conditions réelles
d’achat et de ré-achat. Ils permettent à l’entreprise de mesurer l’impact de toutes les
composantes du plan de lancement sur les ventes de manière à optimiser l’allocation
des ressources entre les différentes composantes du marketing-mix. En outre, ils
identifient précisément les effets de cannibalisation et le profil des acheteurs.
2.8 Le lancement35
Après avoir effectué les tests de marché, l’entreprise dispose de suffisamment d’informations
pour décider du sort de la nouvelle offre. Pour une décision de lancement, les dépenses
engager une usine de façon à produire suffisamment pour répondre à la demande, les couts
marketing s’accroissent également, et cette décision appelle quatre questions qui sont:
Si la nouvelle offre remplace un produit existant, il est judicieux d’attendre que le stock
s’épuise. Si la demande est saisonnière, il est profitable d’attendre un peu pour profiter du
produit optimal.
34
D.MANCEAU, E.LE NAGARD-ASSAYAG, « Marketing des nouveaux produits (de la création au
lancement) », édition DUNOD, Paris, 2005, page176-177-178.
35
Ph. KOTLER,B. Dubois, Marketing Management 9éme éd Publi-Union France1997,page761.
39
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Dans une seule ville, une région, sur le marché national ou directement sur le marché
international. Le choix de la région de départ se fait à partir : la taille du potentiel, L’image de
marque, Le cout de distribution, Les possibilités locale, l’étude de marché, la position de la
concurrence et l’impact sur d’autres marchés.
L’entreprise sera appeler a surveiller l'évolution des ventes et de la part de marché, comparés
aux objectifs et aux prévisions, si l’écart est important elle devra l’analyser.
40
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
1. L’audace
Ce sont les politiques de lancement qui permettent la diffusion la plus rapide. Elle donne le
maximum de chances au nouveau produit mais ce sont celles ou’ les investissements
marketing sont les plus lourds et surtout les plus risqués. Ces politiques se caractérisent par
l’engagement de moyens publicitaires et promotionnels importants :
2. La prudence
Cette politique conduit à des lancements en deux temps. Dans le premier, on installe le
produit nouveau sans forcer sur les moyens marketings. Pendant cette première phase, on
surveille les ventes et les taux de ré achat. Si ces indicateurs sont bons, on passe à une
deuxième phase plus agressive en accentue alors les efforts marketing : publicité, promotion,
marchandising, actions sur la force de vente…etc. Elles sont fonction du degré de nouveauté
du produit.
L’entreprise a assumé la recherche, la mise au point du produit, elle a en fait pris tous
les risques. En cas de succès, elle s’efforce de bénéficier au maximum de la « prime au
premier » recherchent la réalisation rapide de bénéfice élevé.
Une entreprise peut décider de proposer un produit nouveau pour elle, alors qu'il existe
déjà sur le marché, en quelque sorte elle prend le train en marche. En prenant en
compte la position du produit dans son cycle de vie au moment du lancement, trois
stratégies sont concevables :
41
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Le produit est en phase de maturité Les ventes sont à leur niveau maximal, mais elles
cessent de progresser. L'entreprise se doit de trouver un avantage concurrentiel ou de
nouveaux débouchés.
Les conditions de réussite d’une innovation sont évidemment le contrepoint ou le l’opposé des
causes d’échec qui viennent d’être énumérées :
Par les responsables du projet d’innovation, des comportements et des attentes de la cible
visée. Cette connaissance peut être acquise en partie par des études de marché, mais elle doit
s’appuyer aussi sur des contacts personnels directs du responsable marketing avec le terrain.
C’est un produit différencié, unique en son genre et qui apporte à l’acheteur des avantages ou
des valeurs importants pour lui.
Étroit, de confiance mutuelle et de solidarité entre les responsables marketing et tous leurs
interlocuteurs à l’intérieure de l’entreprise, notamment ceux de la recherche et développement
de la production ou du réseau des achats et de la direction commercial.
42
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Établir un cahier des charges précises, spécifiant la cible, la promesse, le panier d’attributs et
le positionnement du produit d’emblée.
Il s’agit de la mise en place d’une structure des ressources et une vision des choses en vue de
faciliter le processus d’innovation.
Ce facteur est une aide au succès mais est insuffisant pour compenser les faiblesses sur les
autres facteurs de succès.
La réussite implique des ressources humaines et financières disponibles pour assurer le suivi
du projet nouveau qui doit être vu comme un investissement et non pas comme un cout.
La qualité d’exécution du plan de lancement doit être contrôlée et a une importance décisive
sur le succès
3.2.10 La nécessité d’une procédure multi échelons : il est utile de mettre sur pied des
procédures de travail en plusieurs étapes, depuis la naissance de l’idée jusqu’à la phase de
lancement.36
36
Jean –Jacques Lambin : Marketing stratégique et opérationnel, 7eme édition. P.373
43
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Cette mesure est structurée autour de deux développements. Dans un premier temps, les
caractéristiques que doit posséder une échelle de mesure de la performance d’un produit
nouveau sont détaillées. Dans un second temps, la méthode habituelle de développement
d’une échelle est présentée.
44
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
L’ampleur des taux d’échec observés lors du lancement de produits nouveaux, en regard du
montant des budgets alloués à leur développement et de leur importance stratégique, souligne
la pertinence managériale de très nombreuses recherches qui se sont attachées à identifier des
facteurs déterminants de leur performance.
Des recherches ont été faite par de nombreux chercheurs portant sur les déterminants de la
performance d’un produit nouveau, nous allons énumérer les deux analyses élaborées par :
Montoya-Weiss et Calant one qui porte sur 47 recherches, et Hénard et Szymanski qui porte
sur 60 recherches.
4.2 Mieux assurer la performance d’un nouveau produit à plus long terme
La performance à long terme d’un produit nouveau est assurée pas une meilleure maîtrise de
sa chaîne « satisfaction-fidélité-profit », permettant ainsi d’élever la « valeur actualisée des
clients » (VAC), ou « life time value » en anglais. Le principe VAC est d’actualiser les
contributions futures des consommateurs à la performance financière de l’entreprise et
d’estimer ainsi, dès aujourd’hui, les « revenus » qu’un client générera durant sa vie. Pour
assurer une VAC la plus élevée possible, assurer la satisfaction et la fidélité des
consommateurs est indispensable
45
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
l’échec peut être très variable d’un entreprise à une autre objectif de parts de marché non -
atteint ou atteint trop lentement, produit retiré du marché ou maintenu pour une durée de vie
commerciale plus courte, etc. En l’absence d’une étude véritablement fiable, quelques
estimations consistent que le taux d’échec des produits nouveaux doit être compris entre la
moitié et les deux tiers des lancements. Cette proportion progresse et elle reste élevée même
dans les entreprises dont le marketing est très sophistiqué En effet, plus une entreprise innove
et plus elle prend des risques que les meilleurs études ne peuvent pas totalement écartés. Les
causes d’échec d’un nouveau produit sont innombrables parmi elles, six principales.
Une mauvaise analyse du marché Cela tient, le plus souvent, à une absence totale
d’études. Beaucoup d’entreprises lancent encore des produits sans études préalables.
Cela est particulièrement vrai dans le secteur des PME et dans le milieu industriel.
La réalisation d’une étude n’est pas, non plus, une garantie à très forte innovation et parce que
les études peut être mal faites et le résultat mal interprété
Une erreur de politique marketing Le positionnement est erroné Souvent, il est trop
ambitieux. La stratégie de marketing et sa mise en œuvre peuvent être également
remisent en cause.
37
Landrie Levy-Lindon « Mercator » 7émeédition DALLOZ 2003 P 348
46
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Les conditions de réussite d’une innovation sont évidemment contrepoint ou d’opposé des
causes d’échec qui viennent d’être énumérées. Toutes fois, parmi les nombreuses conditions
de réussite deux généralement, considérées comme particulièrement importante.
Elle se caractérise par un démarrage lent des ventes suite à la mise en place progressive du
produit sur le marché. Cette lenteur s’explique par des problèmes techniques relatifs soit à la
mise au point du produit, soit à l’installation d’une capacité de production plus importante
pour répondre à la demande future.
Les essais ou dégustation sont multipliés. Généralement la distribution est les limitée et ses
38
Landrie Levy-Lindon « Mercator » 7émeédition DALLOZ 2003 P 348
47
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
48
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
D’après ce tableau qui représente les différents problèmes rencontrés en phase de lancement
on déduit qu’il ne suffit pas de lancer un nouveau produit et attendre les résultats, mais il
faudra le faire suivre par certains indicateurs qui permettront sa réussite sur le marché. 39
Dans cette section nous verrons une notion sur le comportement des consommateurs face au
lancement d’un nouveau produit.
Consommateur
« Un consommateur est un individu qui achète ou qui a la capacité d’acheter des biens et des
services offerts en vente dans le but de satisfaire des besoins, des souhaits, des désirs, à titre
personnel ou pour son ménage »40
Consommation
« La consommation est un mal nécessaire pour que l’économie roule. Sinon, les riches
seraient plus riches et les pauvres davantage démunis dans une société avec un faible indice
de consommation » 41
39
WWW. LAKRAYA.COM
40
P. VRACEM, M JANSSENS – UMFLAT ; comportement du consommateur, facteurs d’influence externe.
Edition de bocks université, Bruxelles, 1994, page 13.
41
Jean Baudrillard ; société de consommation, ses mythes, ses structures, 1970
42
Philip Kotler, Kevin Keller et Delphine Manceau, Marketing Management, 14ème édition, édition Pearson,
Paris, France, 2012, P182.
43
Association américaine de marketing (2006).
49
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Les responsables marketing doivent comprendre les théories et les concepts clés du
comportement du consommateur, mais également analyser régulièrement les pratiques et les
tendances de consommation. Or, les décisions d’achat d’un consommateur subissent
l’influence de nombreux facteurs.
Comprendre
Connaitre Décider
Pour
Contrôler
Source : KADI Ali et al, Manuel de marketing fondamental, 1ère édition, EHEC, Alger, 2013/2014, P49.
50
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Elle s’exerce à deux niveaux. Il existe une forte relation d’une part entre l’emploi et le
revenu disponible et d’autre part entre l’emploi et le temps disponible.
Les phénomènes liés aux ressources financières d’un individu affectant la consommation.
Il est permis de penser que l’achat d’un certain nombre de biens est déterminé par le niveau
de formation. De façon générale, cette caractéristique convient sur la capacité cognitive de
l’individu, ainsi que sur sa sensibilité à diverses sources d’informations.
Les Besoins
44
KOTLER &DUBOIS ; marketing management, 11éme édition, 2004 Pearson éducation France, p15
51
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Le client utilise des mots qui ont besoin d’être interprétés. Que veut dire quant il parle d’une
boisson rafraîchissante. On peut en faite distinguer cinq types de besoins :
La Motivations
Théorie séquentielle
Les besoins d’un niveau supérieur ne sont ressentis que quand les besoins d’un niveau
inférieur sont satisfaits. Une telle approche séquentielle des besoins a été critiquée par certains
ethnologues et sociologues comme Levi-Strauss ou Baudrillard.
Théorie situationniste
Elle adopte une perspective radicalement opposée. Selon cette théorie, les comportements
sont exclusivement déterminés par des influences extérieures à l’individu, d’une part par les
contraintes matérielles et d’autre part par les contraintes sociales normatives.
Théorie empiriste
Elle rejette les postulats innéistes Pour les tenants de ce courant, ce sont les expériences que
l’individu vit et le milieu dans lequel il évolue qui marque l’individu et ses conduites.
Théorie interactionniste
Elle réalise l’interprétation des conceptions opposées empiristes et innéistes. Cette théorie
pose que la motivation naît de la rencontre de l’individu et d’un objet dont les caractéristiques
entrent en interaction.
52
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Selon Engel, Kollat et Blackwell, le concept de soi est une « structure organisée des
perceptions que l’individu se fait de lui-même, c’est-à-dire des perceptions de ses
compétences et de ses caractéristiques par rapport à son environnement » 45 Deux concepts de
soi sont distingués :
a). Concept de soi « idéal », appelé aussi « niveau d’aspiration » qui correspond
aux aspirations de l’individu, le personnage qu’il voudrait être.
b). Concept de soi « effectif », appelé aussi « estime de soi » qui correspond au
personnage qu’il a le sentiment d’être.
3.1.2.3 Implication
L’implication est définie comme « Intérêt porté par un consommateur à une catégorie de
produits ou à une marque. L’implication dépend des centres d’intérêt du consommateur et du
risque perçu ». 46
L’intérêt et l’importance de l’implication sont renforcés par la possibilité de mesurer ces états.
A ce jour, l’instrument le plus satisfaisant dont on dispose est celui de Kapferrer et Laurent
(1985). Cet instrument permet de déterminer le niveau et le profil d’implication d’un
consommateur à l’égard d’une catégorie de produits.
3.1.2.4 Perception
Définit comme « le processus par lequel un individu choisit, organise et interprète des
éléments d’informations externes pour construire une image cohérente du monde qui
l’entoure »47 Trois mécanismes affectent la manière dont un stimulus est perçu :
45
JACQUES LANDREVIE, ARNAUD DE BAYNAST, CATHERINE EMPRIN, Mercator-Publicitor ; la
communication 360° - technique off line et on line, 7eme édition, paris
46
Jacque Landrevie, Arnaude Baynast, Catherin Emprin, Mercator-Publicitor, « La communication 360°-
technique off line et on line », 7eme édition, paris.
47
KOTLER &DUBOIS ; marketing management, 11éme édition, 2004 Pearson éducation France, paris, p220.
53
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
L’attitude est un élément primordial dans l’étude du comportement des consommateurs car
elle fait partie des éléments qui influencent le comportement des individus et permet de
comprendre les différentes prédispositions de ces individus par rapport à un produit
quelconque.
C’est ainsi que Kotler et Dubois diront « une attitude résume les évaluations (positives ou
négatives), les réactions motivationnelles et les prédispositions à agir vis-à-vis d’un objet ou
d’une idée ».49 Ce ci revient à dire que les études permettent à un individu de mettre en place
des comportements cohérents à l’égard d’une catégorie d’objets similaires.
Par ailleurs, les attitudes sont « les prédispositions apprises par l'individu, lui permettant de
réagir devant un objet ou une classe d'objets d'une façon conséquente, que cette réaction soit
favorable ou défavorable »50
Une attitude oriente un comportement par rapport à un objet ou une classe d'objets.
Par conséquent, les attitudes surviennent dans l'ensemble des actes que nous posons
quotidiennement.
48
KOTLER &DUBOIS et MANCEAU, Op cit, p21
49
KOTLER, DUBOIS et Manceau, Op cit. P 213
50
HEC, comportement du consommateur, Recueil de textes et de cas, 1990-1991, P.64
54
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
3.1.3.1 Personnalité
Elle s’exprime sous forme de traits : confiance en soit, autonomie, sociabilité, adaptabilité,
introversion, impulsivité, créativité…, pour différentes raisons, les études s’intéressant à
l’influence de la personnalité sur le comportement du consommateur ont produit des résultats
décevants.
3.1.3.2 Valeurs
La valeur correspond au rapport entre ce que le client obtient et ce qu’il donne. Le client
bénéficie d’avantages mais supporte des coûts. Les avantages peuvent être émotionnels ou
fonctionnels. Quant aux coûts, ils comprennent les dépenses, la perte de temps et d’énergie,
51
G. SAUCIER, L. R. GOLDBERG, Personnalité, caractère et tempérament, département of psychologie, 1227
university of oregon. janvier 2006, page 2.
55
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
ainsi que le tracas lié à l’achat et à l’utilisation du produit. Deux types de valeurs sont en
mesure d’être différencier :
Valeurs sociales : représentent une sorte de principe générale qui peut être considéré
comme générant la conduite, reconnue comme idéale et estimable par un groupe.
De nombreuses définitions des styles de vie ont été données. On peut distinguer deux grandes:
Celle qui s’appuie sur les antécédents et les causes (Lazer, 1969) : « le style de vie
est le résultat de forces telles que la culture, les valeurs, le symbolisme de certains
objets et les valeurs morales et éthiques ».
Celle qui repose sur les conséquences (Plummer) : « le style de vie est définit
globalement comme un mode de vie, caractérisé par la manière dont les individus
occupent leurs temps, par ce qu’ils considèrent comme important et ce qu’ils pensent
d’eux même et du monde qui les entoure ».
3.2.1 Culture
Il est possible de définir la culture comme « L’ensemble des traits distinctifs, spirituels et
matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe sociale. Elle
englobe, outre les arts, les lettres, les modes de vie, les trois fondamentaux de l’être humain,
les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances » 52. De ce fait, la structure de
consommation et le comportement d’achat sont différents selon les régions et les pays.
52
Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles, conférence mondiale sur les politiques culturelles,
Mexico city, 26 juillet-6aout1992.
56
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Plus globalement, il est permis de considérer avec Dubois que l’influence de la culture sur la
consommation s’exerce à deux niveaux : elle oriente les objectifs poursuivis par les individus
et elle régit certains comportements caractérisés par une forte dimension symbolique.
Elles désignent généralement la position d’un individu ou d’un ménage sur une échelle définit
à partir des critères tels que la profession, le revenu ou encore le niveau d’éducation.
L’appartenance à une classe sociale peut expliquer les comportements qui possèdent une
dimension symbolique définie par la culture et qui contribuent ainsi au prestige social de
l’individu (vêtements, automobile, ameublement, sport, etc...).
On distingue généralement, les groupes d’appartenance (structure dont l’individu fait partie)
et les groupes de référence (structure exerçant une influence significative sur les
comportements de l’individu à travers les valeurs et les normes qu’elle communique).
L’influence de ces groupes sur les comportements de l’individu s’exerce de deux façons :
3.2.4 Famille
53
KOTLER &DUBOIS ; marketing management, 11éme édition, 2004 Pearson éducation France, paris, p207.
57
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
En fait c’est la famille de procréation qui exerce l’influence la plus profonde et la plus durable
sur les opinions et valeurs d’un individu. En matière d’achat, l’influence relative des époux
varie considérablement selon les produits. D’une manière globale on distingue :
Les produits pour lesquels la décision d’achat est dominée par le mari : voiture,
réparation.
Les produits où l’achat est dominé par la femme : produits d’entretient, vêtements des
enfants, produits alimentaires.
Les produits où l’achat est dominé tantôt par l’un, tantôt par l’autre : électroménager,
vêtement masculins.
Les achats résultant d’une décision conjointe : appartement, vacances.
Le concept de cycle de vie familial représente une variable importante et intéressante pour
l’étude des processus de décision au sein des ménages.
En effet ceux-ci passent par des stades relativement bien définis, qui se caractérisent par des
modes de consommation particuliers et des centres d’intérêts dominants. Cette variable s’est
donc révélée pertinente dans une optique de segmentation. On retiendra les étapes suivantes :
Les jeunes célibataires : ils ont peu de charges financières et ils sont souvent des
leaders en matière de mode, leurs achats portent principalement sur l’ameublement de
base et tout ce qui a trait au loisir.
Les jeunes couples sans enfants : leur situation financière est généralement bonne
dans la mesure où les deux conjoints travaillent, les produits électroménagers,
automobiles et loisirs occupent encore une part importante dans leurs achats.
Les jeunes couples avec enfants de moins de six ans : cette période se caractérise
par une augmentation des charges et par une diminution des ressources (la femme peut
interrompre son activité professionnelle), l’achat d’équipements se stabilise ou
régresse et l’endettement peut augmenter en cas d’achat de résidence principale.
Les couples avec enfants de plus de six ans : la situation financière s’améliore, de
nouveaux achats d’ameublement s’effectuent et quand c’est possible l’achat de
quelques produits de luxe (bateaux, résidence secondaire…..). Il est à noter qu’en cette
58
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
période, l’influence de la publicité est beaucoup plus faible qu’en d’autres stades du
cycle de vie.
Les couples actifs sans enfants : la situation financière est excellente car on atteint le
sommet de sa carrière professionnelle. On se reporte sur les dépenses d’amélioration
ou des articles de haute gamme.
Les couples retraités sans enfants : la situation financière reste élevée, le temps libre
disponible permet de se tourner à nouveau vers les loisirs et voyages.
59
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
comportement du consommateur était moins influencé par la situation objective que par la
perception qu’il en avait.
4. satisfaction client
4.1 Définition
Selon Wikipedia « la satisfaction client est une mesure de la façon dont les produits et
services fournis par une entreprise répondent ou dépassent les attentes des clients. »
4.2 Caractéristique
Subjective : les clients peuvent avoir un niveau de satisfaction différent pour une
prestation égale.
La satisfaction client est un concept complexe car elle se manifeste sous plusieurs
formes. Pour bien la mesurer, les entreprises doivent comprendre ses 4 dimensions.
60
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
L’intérêt, c’est de pondérer les scores de satisfaction en fonction de l’importance perçue des
attributs. Ainsi, si le client se déclare peu satisfait quant à la rapidité du service, on fera une
différence selon que c’est un critère important pour lui ou non.
La limite de cette dimension cognitive, c’est qu’elle correspond à une vision rationnelle de la
satisfaction client. Mais elle ne prend pas vraiment en compte les critères émotionnels.
Comme nous l’évoquions plus haut, la satisfaction client est d’abord un sentiment. C’est le
résultat d’un ensemble d’émotions liées à une expérience. La satisfaction client est par nature
subjective. C’est une affaire d’émotions. On ne peut donc pas la mesurer en cherchant
uniquement à rationaliser.
A l’inverse, le client satisfait ressentira une certaine fierté. L’expérience vécue aura conforté
son choix. Il se félicitera pour son bon goût et aura du plaisir à jouir du produit ou service.
Or, cette dimension de la satisfaction n’a rien de rationnel. Elle peut être complètement
déconnectée des qualités intrinsèques du produit ou service. En effet, elle se rattache plutôt
à une expérience globale avec la marque.
La confusion entre satisfaction et fidélisation est fréquente.Longtemps, les marques ont cru
que la satisfaction suffisait à fidéliser les clients. Elles ont aussi longtemps cru qu’un
produit/service de qualité suffisait à satisfaire les clients.
61
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Et puis, on s’est aperçu que le lien entre satisfaction client et fidélisation client n’était pas
aussi évident. Un client satisfait n’est pas forcément fidèle. La seule chose qui est certaine,
c’est qu’un client a plus de chances de rester fidèle s’il est satisfait.
En plus de satisfaire ses clients, le premier a créé un attachement à sa marque. Et c’est cet
attachement lié à des expériences positives et couplé à la satisfaction des clients qui entraîne
la fidélisation.
La satisfaction client n’est pas une condition suffisante à la fidélisation. Mais elle demeure le
plupart du temps une condition nécessaire. Cela justifie en partie les efforts des marques pour
satisfaire leur clientèle. Mais la satisfaction client présente aussi d’autres avantages.
Les clients accèdent désormais plus facilement à l’information. Et ils sont aussi plus
autonomes dans leurs recherches. Pour s’informer, ils ne s’en remettent plus à la marque mais
vont aussi chercher des avis tiers sur les réseaux sociaux ou sur des sites d’avis.
Par conséquent, l’enjeu pour une marque consiste à détecter l’insatisfaction le plus tôt
possible et à mettre en place des actions d’amélioration de la satisfaction client. Les clients
sont versatiles parce qu’ils ont le choix et un niveau d’information conséquent pour le faire.
Aussi la versatilité peut aussi toucher des clients satisfaits. Le besoin de nouveauté ou une
pression extérieure peuvent les inciter à changer de marque. Là encore, la mesure de la
satisfaction est la solution. On va identifier les clients satisfaits et mettre en œuvre des actions
pour les valoriser et les fidéliser.
L’insatisfaction client laisse des traces visibles et pérennes sur la réputation d’une marque.
La première conséquence, c’est une augmentation du taux de contact. Plus d’appels à traiter,
plus de ressources à mobiliser pour un coût plus important. Et aussi un risque d’engorgement.
62
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
En outre, cette insatisfaction va générer de l’agressivité que le service client devra absorber et
gérer. Sinon, on crée encore plus d’insatisfaction.
Il faut aussi considérer les insatisfaits qui vont quitter la marque sans se manifester auprès du
service client. Et aussi tous les clients potentiels qui ne rejoindront jamais la marque après
avoir reçu un avis négatif de la part d’un proche.
Instaurer une culture client en interne : Une seule interaction manquée ou négative
avec un client peut suffire à générer de l’insatisfaction.
Définir une stratégie de satisfaction client formalisée : La première chose à faire, c’est
de fixer un cadre de référence et de définir une stratégie globale.
Impliquer tous les collaborateurs : La satisfaction client doit être l’affaire de tous les
collaborateurs.
Exercer une veille constante : Augmenter sa connaissance client, c’est aussi comprendre ce
que recherchent les clients. Pour cela, il est primordial de rester en veille sur sa marque sur
son secteur
Écouter ses clients : L’écoute active est indispensable pour améliorer la satisfaction
client.
63
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Ces facteurs sont aussi pertinents pour expliquer la nécessité de mesurer la satisfaction client :
En effet, comme nous l’évoquions au chapitre 2, la stratégie de satisfaction s’appuie sur des objectifs
SMART (simples, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis).Pour vérifié comment
on se situe par rapport à ces objectifs, on va définir des indicateurs de performance ou KPI (key
performance indicators). Tels : Le CSAT ou Customer Satisfaction Score, Le NPS ou Net Promoter
Score, Le CES ou Customer Effort Score
La méthode la plus répandue pour mesurer la satisfaction client est l’enquête de satisfaction.
Elle vise à déterminer si les clients d’une entreprise sont satisfaits des produits/services et
de l’expérience client fournis par l’entreprise. Les réponses des clients vont permettre à
l’entreprise de détecter d’éventuels foyers d’insatisfaction afin de mettre en place des actions
d’amélioration.
Elle répond à des contraintes pratiques : c’est une méthode assez souple qui permet
d’obtenir des réponses fiables à moindre coût, notamment grâce à l’échantillonnage ;
Elle permet de mesurer, à partir d’un seul questionnaire, les performances relatives
aux différentes dimensions de la satisfaction.
64
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Le cadrage
La rédaction du questionnaire
L’administration du questionnaire
L’analyse des résultats
La communication des résultats
L’écoute active fait partie des bonnes pratiques en matière de satisfaction client. Par exemple,
quand un restaurateur vient s’assurer à l’issue d’un repas que tout s’est bien passé, c’est une
forme d’écoute active.
Pour mesurer la satisfaction client, on pourra donc mettre en place des entretiens qualitatifs,
individuels ou collectifs.
L’objectif est de faire parler le client en utilisant des questions ouvertes pour cerner ses
attentes, ses besoins, ses motivations et ses freins du client. Ou encore pour mieux
comprendre son parcours d'achat.
La méthode est très efficace car on peut creuser plus loin que dans le cadre d’une enquête de
satisfaction. En revanche, elle est assez coûteuse et chronophage.
65
Chapitre II : Processus de lancement d’un nouveau produit
Conclusion
À travers ce deuxième chapitre nous avons présenté les différentes étapes du processus de
lancement d’un nouveau produit ainsi la stratégie de lancement et les facteurs d’échecs et de
réussite et les mesures de performance de lancement d’un nouveau produit.
Pour une illustration pratique le troisième chapitre aura respectivement pour objet de la
présentation de l’entreprise CEVITAL et le lancement du nouveau produit miel ASSILLA
66
Chapitre III
Cas pratique portant sur le lancement d’un nouveau
produit miel Assila
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Chapitre III : Cas pratique portant sur le lancement d’un nouveau produit miel Assila
Pour pouvoir répondre à notre problématique de recherche, il est nécessaire d’étudier un cas
d’entreprise. L’entreprise qui fera l’objet de notre étude sera l’entreprise « CEVITAL ». Ce
chapitre a pour objet, dans une première section de présenter l’entreprise «CEVITAL» allant de
sa présentation, son organisation, ses missions et son positionnement sur le marché algérien.
Dans une deuxième section, lancement du miel ASSILLA Medina sur le marché et enfin dans
une troisième section, nous allons traiter l’enquête de satisfaction
CEVITAL est une Société par Actions au capital privé de 68 ,760 milliards de DA. Elle a été crée
en Mai 1998, elle est implantée à l’extrême –Est du port de Bejaia.
Elle est l’un des fleurons de l’industrie agroalimentaire en Algérie qui est constituée de plusieurs
unités de production équipées de la dernière technologie et poursuit son développement pardivers
projets en cours de réalisation. Son expansion et son développement durant les 5 dernières
années, font d’elle un important pourvoyeur d’emplois et de richesses.
CEVITAL Food est passé de500 salariés en 1999 à 3850salariés en 2021.
CEVIAL est située a l’arrière port de Bejaïa à 200 ML du quai : Ce terrain à l’origine
marécageux et inconstructible a été récupéré en partie d’une décharge publique, viabilisé avec la
dernière technologie de consolidation des sols par le système de colonnes ballastées (337 KM de
colonnes ballastées de 18 ML chacune ont été réalisées) ainsi qu’une partie à gagner sur la mer.
68
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
A Bejaïa
A El kseur
Une unité de production de jus de fruits COJEK a été rachetée par le groupe CEVITAL dan le
cadre de la privatisation des ’entreprises publiques algériennes en novembre 2006.
Un immense plan d’investissement a été consenti visant à moderniser l’outil de production de jus
de fruits COJEK.
Sa capacité de production est de 14 400 T par an .Le plan de développement de cette unité portera
à 150 000/an en 2010.
A TIZI OUZOU
Un référentiel des valeurs a été mis en œuvre. Leurs applications doivent être le reflet d’un
comportement exemplaire .ils prenants des valeurs, qui doivent inciter les collaborateurs à créer
la confiance et la solidarité entre eux, basées sur le respect mutuel:
Ecoute et Respect
Intégrité et Transparence
solidarité et Esprit d’équipe
initiative et persévérance
Courage et Engagement de performance
Sucre blanc
Il est issu du raffinage du sucre roux de canne riche en saccharose .Le sucre raffiné est
conditionné dans des sachets de 50Kg et aussi commercialisé en morceau dans des
boites d’1kg. CEVITAL produit aussi du sucre liquide pour les besoins de l’industrie
agroalimentaire et plus précisément pour les producteurs des boissons gazeuses.
Sucre liquide
70
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Silos portuaires
Le complexe CEVITAL Food dispose d’une capacité maximale 182 000 tonnes et d’un
terminal de déchargement portuaire de 2000 T par heure, Un projet d’extension est en
cours de réalisation. La capacité de stockage actuelle est de 120 000T en 24 silos
verticaux et de 50 000 T en silo horizontal. La capacité de stockage Horizon au 1 er
trimestre 2010 sera de 200 000 T en 25 silos verticaux et de 200 000 T en 2 silos
horizontaux.
Boissons
Eau minérale, Jus de fruits, Sodas, L’eau minérale Lalla Khedidja depuis des siècles
prend son origine dans les monts enneigés à plus de 2300 mètres du Djurdjura qui
culminent En s’infiltrant très lentement à travers la roche, elle se charge naturellement en
minéraux essentiels à la vie (Calcium53, Potassium 0.54, Magnésium 7, Sodium 5.5
Sulfate 7, Bicarbonate 162,….) tout en restant d’une légèreté incomparable. L’eau
minérale Lalla khedidja pure et naturelle est directement captée à la source au cœur du
massif montagneux du Djurdjura.
• Lancement de la gamme d’eau minérale « Lalla Khadidja » et de boissons
gazeuses avec capacité de production de 3 000 000 bouteilles par jour.
• Réhabilitation de l’unité de production de jus de fruits « EL KSEUR ».
71
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Direction générale
Direction
système
d`information
54
S:\ISO 22000\5 Responsabilité de la direction\5.4 Responsabilité et autorité\F-RH-006 Organigramme
72
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Missions et services des composantes de la DG:L’organisation mise en place
consiste en la mobilisation des Ressources humaines matérielles et financières pour
atteindre les objectifs demandés par le groupe.
La Direction générale est composée d’un secrétariat et de 19 directions:
La direction marketing
Pour atteindre les objectifs de l’Entreprise, le Marketing CEVITAL pilote les marques et les
gammes de produits. Son principal levier est la connaissance des consommateurs, leurs besoins,
leurs usages, ainsi que la veille sur les marchés internationaux et sur la concurrence. Les équipes
marketing produisent des recommandations d’innovation, de rénovation, d’animation publi-
promotionnelle sur les marques et métiers CEVITAL. Ces recommandations, validées, sont
mises en œuvre par des groupes de projets pluridisciplinaires (Développement, Industriel,
Approvisionnement, Commercial, Finances) coordonnés par le Marketing, jusqu’au lancement
proprement dit et à son évaluation.
Elle assure la mise en place des moyens des technologies de l'information nécessaires pour
supporter et améliorer l'activité, la stratégie et la performance de l'entreprise.
Elle doit ainsi veiller à la cohérence des moyens informatiques et de communication mises à la
disposition des utilisateurs, à leur mise à niveau, à leur maîtrise technique et à leur disponibilité et
opérationnalité permanente et en toute sécurité.
Elle définit, également, dans le cadre des plans pluriannuels les évolutions nécessaires en
fonction des objectifs de l'entreprise et des nouvelles technologies.
Préparer et mettre à jour les budgets et tenir la comptabilité et préparer les états comptables et
financiers selon les normes, pratiquer le contrôle de gestion et Faire le Reporting périodique.
73
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
La direction industrielle
Chargé de l'évolution industrielle des sites de production et définit, avec la direction générale, les
objectifs et le budget de chaque site. Analyse les dysfonctionnements sur chaque site
(équipements, organisation...) et recherche les solutions techniques ou humaines pour améliorer
en permanence la productivité, la qualité des produits et des conditions de travail.
Anticipe les besoins en matériel et supervise leur achat (étude technique, tarif, installation...), Est
responsable du politique environnement et sécurité Participe aux études de faisabilité des
nouveaux produits.
La direction RH
La direction approvisionnement
La direction logistique
Expédie les produits finis (sucre, huile, margarine, Eau minérale, …), qui consiste à charger les
camions à livrer aux clients sur site et des dépôts Logistique.
Assure et gère le transport de tous les produits finis, que ce soit en moyens propres (camions de
CEVITAL), affrétés ou moyens de transport des clients.
74
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Le service transport assure aussi l’alimentation des différentes unités de production en quelques
matières première suintants et packaging et le transport pour certaines filiales du groupe (MFG,
SAMHA, Direction Projets, NUMIDIS, ….).
Gère les stocks de produits finis dans les différents dépôts locaux (Bejaia et environs) et
Régionaux (Alger, Oran, Sétif, …).
Elle décharge les matières premières vrac arrivées par navire ou camions vers les points de
stockage.
Elle stocke dans les conditions optimales les matières premières;
Elle Expédie et transfère vers les différents utilisateurs de ces produits dont l’alimentation de
raffinerie de sucre et les futures unités de trituration.
Elle entretient et maintient en état de services les installations des unités silos.
Le Pôle Boissons et plastiques comprend trois unités industrielles situées en dehors du site de
Bejaia :
• Unité LALLA KHEDIDJA domiciliée à Agouni-gueghrane (Wilaya de TIZI
OUZOU) a pour vocation principale la production d’eau minérale et de boissons
carbonatées à partir de la célèbre source de LLK.
• Unité plastique, installée dans la même localité, assure la production des besoins en
emballages pour les produits de Margarine et les Huiles et à terme des palettes, des
étiquettes etc.
• Unité COJEK, implantée dans la zone industrielle d’El Kseur, Cojek est une SPA
filiale de CEVITAL et qui a pour vocation la transformation de fruits et légumes frais
en Jus, Nectars et Conserves. Le groupe ambitionne d’être Leader dans cette activité
après la mise en œuvre d’un important plan de développement
Le pole corps gras est constitué des unités de production suivantes :une raffinerie d’huile de 1800
T/J, un conditionnement d’huile de 2200T/J, une margarinerie de 600T/J qui sont toutes
opérationnelles et une unité inter estérification – Hydrogénation –pate chocolatière –utilités
actuellement en chantier à El Kseur. Notre mission principale est de raffiner et de conditionner
différentes huiles végétales ainsi que la production de différents types de margarines et beurre.
Tous nos produits sont destinés à la consommation d’où notre préoccupation est de satisfaire le
marché local et celui de l’export qualitativement et quantitativement.
75
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Le pôle sucre est constitué de 04 unités de production : une raffinerie de sucre solide 2000T/J,
une raffinerie de sucre solide 3000T/J, une unité de sucre liquide 600T/J, et une unité de
conditionnement de sucre 2000 T/J qui sera mise en service en mars 2010.Sa vocation est de
produire du sucre solide et liquide dans le respect des normes de qualité, de la préservation du
milieu naturel et de la sécurité des personnes.nos produits sont destinés aux industriels et aux
particuliers et ce pour le marché local et à l’export. »
la direction QSHE
Met e en place, maintient et améliore les différents systèmes de management et référentiels pour
se conformer aux standards internationaux. Veille au respect des exigences règlementaires
produits, environnement et sécurité
Garantit la sécurité de notre personnel et la pérennité de nos installations
Contrôle, assure la qualité de tous les produits de CEVITAL et réponse aux exigences clients.
C’est la production et la distribution pour les différentes unités, avec en prime une qualité
propre à chaque Process : D’environ 450 m3/h d’eau (brute, osmose, adoucie et ultra pure) ; de la
vapeur Ultra haute pression 300T/H et basse pression 500T/H. De l’Electricité Haute Tension,
Moyenne Tension et Basse Tension, avec une capacité de 50MW/H.
76
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
mise en place de cette direction au sein de l’industrie elle-même qui a permis à l’entreprise
CEVITAL de :
Rechercher la clientèle potentielle.
Maintenir sa clientèle déjà acquise.
Promouvoir son image marque.
Augmenter la part de marché.
Les sociétés moderne connaissent de rapides et profonds changements sous le double effet de la
mondialisation qui intensifie les échanges et internationalise l’offre, et de l’évolution
technologique qui créé de nouveaux matériaux et de nouveaux modes de fabrication et de
communication. A cet effet, le choix stratégique effectué par les entreprises doit correspondre aux
programmes d’actions dans lesquels sont fixés les objectifs de pénétration commerciale, qui
exigent une mise en relation entre l’entreprise et son marché.
77
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Le miel est une substance naturelle sucrée produite par les abeilles Apis mellifera à partir du
nectar des plantes ou à partir des secrétions provenant de parties vivantes de plantes ou à partir
d’excrétions d’insectes butineurs laissées sur les parties vivantes de plantes, que les abeilles
butinent, transforment en les combinant avec des substances spécifiques qu’elles secrètent elles-
mêmes, déposent, déshydratent, emmagasinent et laissent affiner et murir dans les rayons de
ruche (Codex, 2001)
- Le miel industriel communément appelé « ASSILA » est une invention de la ménagère
Algérienne en guise de substituer le miel d’abeille qui de plus en plus inaccessible
- Cible : ménagères
- Usage : gâteaux traditionnel
- Marque : Medina
La composition chimique du miel est complexe et variable en fonction de plusieurs facteurs, dont
les principaux sont : le climat, la température de la ruche, la race d’abeille, l’état physiologique
de la colonie, et la nature des plantes butinées.
Le miel se compose essentiellement de l’eau, des sucres, des sels minéraux, des vitamines, des
enzymes, des acides organiques, des acides aminés et des substances aromatiques.
Objectif marketing
Lancer la gamme ASSILA et atteindre une PDM volume de 5%
Objectif du
pour la première année de lancement
projet
Objectif Business
Pénétrer des marchés à fort taux d’intégration du sucre CEVITAL
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Également appelé miel impur, artificiel ou falsifié, le faux miel est du "miel " auquel on a ajouté
du glucose, du dextrose, de la mélasse, du sirop de sucre, du sucre inverti, de la farine, du sirop
de maïs, de l'amidon ou tout autre produit semblable, autre que du nectar floral.
2.3.2.1 Préparation
Après avoir valider la recette LABO et confirmé la faisabilité industriel (sans capex), l’équipe
Marketing à entamer un test artisanal auprès de 49 artisans à travers le territoire national.
L'opération consiste à offrir un seau de 5kg de ASSILA pour chaque artisan, afin de la tester et de
nous faire un retour (feedback) sur la qualité et les défauts de notre produit après l’usages.
L’objectif du test est de récolter le maximum d’information pour avoir une basse de donner qui
va nous permettra d’utiliser les constats et les recommandations communiqué par les artisans
dans les prochaines productions (lancement).
- Maintenir les qualités.
- Remédier les défauts.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
2.5 Résultat
Après avoir optimisé le produit en fonction les constats et les recommandations exprimé par notre
échantillon, l’équipe Marketing & Commercial ont passer donc au stade de déterminations de
PDP (Plan Directeur de Production) et les prévisions mensuel et annuelles.
NB ; on est encore à ce stade, Malgré qu’on a commercialisé pour l’instant une quantité de 40
tonne en produit finit.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
La qualité d’une étude est conditionnée par le respect des étapes de la démarche méthodologique.
Cette dernière représente le canevas de l’étude qui va être utilisé pour recueillir et analyser les
données. L’objet de notre étude est de connaitre le degré de satisfaction des clients de l’entreprise
CEVITAL, qui sont des consommateurs du miel assilla , nous allons présenter dans cette section
un mode d’enquête qui se focalise sur l’étude quantitative.
1 Présentation de l’enquête
1.1Méthodologie
Dans le cadre de cette enquête terrain nous avons fait le choix de réaliser une étude qui nécessitait
d’expliquer le lancement d’un nouveau produit à savoir Assilla a travers une enquête de
satisfaction au près des consommateurs. Nous souhaitions comprendre la perception qu’a chaque
consommateur du produit. Nous tentons également d’identifier le processus par lequel est lancer
le nouveau produit.
Pour ce faire, nous avons jugé utile de procéder a une étude quantitative en utilisant et en
analysons les données issues du questionnaire établie par nos soins afin de déduire des potentiels
réponses à notre sujet d’étude. Cette dernière suppose une méthodologie qui consiste à
l’élaboration et l’administration du questionnaire, et enfin l’analyse et l’interprétation des
résultats de ce dernier.
Notre objectif dans ce présent travail est analyser le processus de lancement du produit miel
Assilla a travers la satisfaction des clients.
Caractéristique de l’enquête
3.3 Echantillonnage
L’échantillonnage est une méthode qui permet de choisir un groupe de personnes représentatif de
la population qui fait l’objet de l’enquête. Le travail d’échantillonnage se fait comme suit :
Il convient au préalable de designer la population auprès de laquelle enquêter, dans notre cas, la
cible est les consommateurs du produit miel assila.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Déterminer une technique pour pouvoir constituer un échantillon, dans notre cas nous avons
utilisé la méthode non probabiliste (avec un échantillon de convenance)
Une fiche signalétique : destinée à recueillir des renseignements sur l’interviewé qui
concerne son âge, sexe, profession …
Une phase introductive : expliquant le but de l’enquête et certaines informations
destinées à encourager à répondre.
Les questions de notre enquête ont été ordonnées de manière à s’imprégner des impressions des
répondants concernant aussi bien l’influence de la communication de l’entreprise sur la notoriété,
l’image de l’entreprise ainsi que l’intention et l’acte d’achat.
Questions ouvertes : elles laissent à la personne interrogée toute liberté quant à la forme
et à la longueur de sa réponse. L'enregistrement de la réponse doit être fait, de préférence
par écrit ou au magnétophone. L'avantage principal de ce type de questions est
d'influencer le moins possible les personnes interrogées. Le principal inconvénient est leur
dépouillement ultérieur long et délicat.
Les questions semi-ouvertes : Ces questions permettent à l’interviewé de choisir entre
diverses possibilités de réponses. Et il disposera d’une dernière modalité, qui est
82
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
généralement « Autre précisez » dans laquelle, il pourra apporter des précisions sur sa
réponse en toute liberté
Questions fermées : il n'existe qu'un très petit nombre de réponses possibles, qui peuvent
être prévues. L'avantage de ces questions est leur simplicité, à la fois pour l'enquêteur,
pour la personne interviewée et pour le dépouillement ultérieur. Mais elles ne permettent
que de recueillir des informations factuelles simples et ne se prêtent pas à l'étude des
comportements complexes, des opinions et des attitudes.
Questions filtres : elles permettent d’éliminer des individus pendant ou après l’enquête,
notre questionnaire contient deux questions filtres.
À chaque type de questions posées correspond un objectif clairement défini. Pour ce qui est de
notre questionnaire il est structuré de la manière suivante :
Question 01, 02, 03, 04, 05 : Ce sont des questions signalétiques (personnelles) qui vont
nous fournir des informations sur les personnes interrogés.
Question 13 : cette question a pour but de cerner la fidélisation des consommateurs par
rapport au miel assilla.
Question 16 : cette question a pour objet de déterminer les consommateurs des produits
de l’entreprise CEVITAL
Question 17 : cette question a pour but de déterminer les qualités des produits de
l’entreprise CEVITAL
Question 18 : l’objet de cette question est de déterminer la satisfaction des clients par
rapport aux stratégies utilisées par CEVITAL dans le processus de lancement du miel
Assila
Nous avons utilisé la méthode tris à plat, Cette méthode est la plus simple car elle traite chaque
question à part, ce qui nous permettra de bien analyser et dénombrer les réponses de chaque
question et d’en calculer le poids en pourcentage.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
La fiche signalétique : Se sont des informations personnelles des enquêtés.
Questions signalétiques
35%
65%
85
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
2%
14% 24%
20%
40%
En remarque que Ces résultats nous révèlent que la tranche d’âge de 20 à 30 ans constitue la
grande partie de l’échantillon 24%, puis elle suit la tranche d’âge de 30 à 40 ans avec 40%, celle
de 40 à 50 ans constitue 20%, la tranche d’âge de 50 à 60 ans est de 14% et en fin les plus de 60
ans constitue 02%.
55
Source : enquête personnelle
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
25%
75%
En remarque que Notre enquête nous a révélé que 75% des questionnés reprisent des personnes
marié et 25% ce son des célibataire.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
10% 5% 18%
15%
40%
12%
En remarque que Notre enquête nous a révélé que, la plus grande partie est c’elle des employés
avec 40% suivi par la catégorie des cadre supérieur avec 18%, profession libérale 15%,
commerçant 12 %, retraité 10%, en fin étudiants 5%
56
Source : enquête personnelle
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
le revenu mensuel
13%
26%
23%
38%
Nous constatons à partir des résultats obtenu ci-dessus, est dominé par ceux qui ont un revenu de
[45.000-60.000[avec 38%, la classe de revenu 60.000 DA et plus vient en deuxième position avec
23%, la classe de revenu [20.000-35.000[avec 23% et les interrogés ayant de revenu moins de
30.000DA avec 13%, mais en général la structure de l’échantillon en matière de revenu est très
variée
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
oui non
0%
100%
En remarque que 100% des interrogés connaissent l’entreprise CEVITAL cela explique que
l’entreprise à réussi à imposé sa notoriété sur le marché
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
oui non
0%
100%
En remarque que La totalité des interrogés connaissent les produits de Cevital et arrive
clairement à spécifier ses produits parmi ceux des concurrents.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
12%
88%
En remarque que notre enquête nous a révélé que, 88% des interrogés connaisse notre produit
miel assilla et 12% restante reprisant un déchai de notre enquête
92
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
11.11
88.89%
En remarque que D’après les résultats de notre enquête concernant La consommation du produit
« miel assilla» 88.89% des interrogés ont déclarés avoir pris connaissance et consomme ce
produit, contre 11.11% qui ne consomme pas ce produit
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
fréquences de consommation
rarement régulièrement occasionnellent
26.96% 20.22%
52.80%
En remarque que Les fréquences de consommation de miel assilla Cevital montrent que ce
produit est un produit de grande consommation. D’ailleurs 52.80% de l'ensemble de l'échantillon
le consomme régulièrement, la fréquence occasionnellement avec 26.96% et la fréquence
rarement reprisent 20.22%.
Si Non, Pourquoi ?
A un réseau de 11.11 % de l’ensemble de l’échantillon, la plus part d’entre eux en répondu que la
qualité est la même pour quoi en acheté avec un pris élevé.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
35.96%
64.04%
En remarque que 64.04% des interrogés disent vouloir recommander le miel assilla de cevital par
rapport à la praticité de son emballage et sa conservation. Et 35.96% affirment ne pas le
recommander.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
4.49 8.98%
23.59%
62.92%
En remarque que :
23.59% des consommateurs sont satisfaits, cela peut être un risque pour l’entreprise de les
perdre, elle doit les fidélisés.
62.92 des consommateurs sont très satisfaits, donc en peut dire qu’ils sont fidèle a l’entreprise.
8.98% se disent peut satisfait de la qualité de sucre,
4.49% des consommateurs ne sont pas du tous satisfait, l’entreprise doit prendre conscience de
ses deux pourcentage et ne pas les négliger, elle doit faire une bonne étude de marché et
comprendre les attentes pour mieux les satisfaire.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
0%
42.70%
57.30%
En remarque que 57.30% de l’échantillon jugent le prix du miel assilla de Cevital élevé,
l’entreprise devait revoir sa politique du mix prix.
Et 42.70% le trouvent en accord avec la qualité. Aucunes personnes ne jugent le prix bas.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Question N°13: Pensez-vous que vous serez encore consommateur du miel assilla l’année
prochaine ?
12.48%
86.52%
En remarque que 86.52% de nos consommateurs disent être consommateur de miel assilla de
CEVITAL l’année prochaine, donc l’entreprise peut compter sur 86.52% de taux de fidélité de
ses consommateurs.
Et 12.48% pensent ne pas l’être
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Question N°14 : Lorsque vous allez acheter ce produit au niveau des superettes le trouvez
vous toujours disponible dans les raillons ?
21.35
78.65%
En remarque que La plus par des interrogé en répondu par un oui avec un taux de 78.65%, car
CEVIAL a une politique de distribution très ferme. Contre 21.35% de non.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Question N°15 : Vous est-il déjà arrivé de ne pas trouver le produit disponible ?
33.71%
66.29%
En remarque que 66.29% des interrogé en répondu par un non, Contre 33.71% de oui vu que
l’entreprise elle-même ce trouve implanté dans la même zone que les interrogé.
100
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
21.35%
78.65%
Nous remarquons que 78.65 % de nos enquêtés déclarent d’avoir déjà utilisé un produit de
l’entreprise CEVITAL, alors que 21.35 % seulement déclare la non possession de ses produits.
101
Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
3.38%
35.95%
60.67%
En remarque a travers le tableau et le graphe ci-dessus, nous constatons que La majorité des
personnes interrogées jugent la qualité des produits de cette marque comme très bonne avec un
pourcentage de 60.67%. Tandis que 35.95% des interrogés trouvent que la qualité est acceptable
et enfin seulement 3.38% d’entre eux trouvent que la qualité est mauvaise.
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
Question N°19 : Quelle sont les améliorations que vous attendez en priorité du Miel
asslia CEVITAL ?
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Chapitre III : cas pratique porté sur le lancement d’un nouveau produit
78.65% des enquêtés envisagent l’entreprise CEVITAL lors de leurs achats des produits
60.67 % jugent la qualité des produits de l’entreprise CEVITAL comme très bonne qualité.
Conclusion :
Durant ce chapitre nous avons menés une enquête basé sur un questionnaire afin de déterminer le
processus de lancement du produit miel ASSILA a travers la satisfaction des consommateurs,
nous avons conclu que la majorité des consommateurs du miel ASSILA était lus que satisfait et
que a stratégie mise en place par CEVITAL pour est bien vu par la majorité des consommateurs.
Nous pouvons dire que le lancement du nouveau produit miel ASSILA a été une réussite
104
Conclusion
générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans une phase de transition d’une économie planifier vers une économie de marché et un
environnement de plus en plus concurrentiel.
Le marché algérien a sût s’ouvrir sur les différents produits étrangères, ainsi l’offre est
devenue de plus en plus multiple ce qui a poussé le consommateur à devenir exigeant dans sa
demande.
Avant de poncer a innover ou a améliorer un produit sur un marché donné, l’entreprise doit
savoir les atteintes et les exigences des consommateurs et savoir a qui s’adresse le produit en
question.
Le marché des produits alimentaires en Algérie est en plein développement. Les entreprises
locales de ce secteur se partagent tous le marché national. Miel ASSILLA opère dans secteur
où la concurrence est très forte et où l’absence de la matière première ralentit grandement son
activité
Le secret de réussite pour le lancement d’un nouveau produit réside dans la mise en place
d’une organisation appropriée, d’autant plus que la performance relative de l’entreprise passe
par l’adoption de son offre, c’est-à-dire le succès de la commercialisation de son produit.
Le succès d’un nouveau produit provient d’une succession de choix pertinents à toutes les
étapes du projet. Tout d’abord, il faut lancer la recherche d’un nouveau produit au bon
moment, par exemple quand le marché est prêt, quand des innovations technologiques
106
Conclusion générale
apparaissent ou encore quand les gammes de produits vont amorcer leur phase de déclin.
Puis, il faut déceler le bon concept, celui qui sera assez innovant mais aussi véritablement
intéressant pour les clients. C’est la phase la plus difficile. Il est nécessaire ensuite de se
recentrer sur les problématiques de l’entreprise pour vérifier et confirmer l’adéquation entre le
projet de nouveau produit et les possibilités et objectifs de l’entreprise.
Toutes les étapes suivantes jusqu’à la concrétisation matérielle du nouveau produit sont moins
risquées.
Le nouveau produit étant créé, il faut alors réussir son lancement commercial, ce qui ne doit
rien au hasard. Cela implique d’avoir au départ un bon produit mais aussi d’y appliquer des
techniques marketing et commerciales spécifiques , Au cours de notre stage pratique réalisé
au sein de l’entreprise CEVITAL, nous avons eu l’occasion de voir les grands efforts qui ont
été fournis quotidiennement pour assurer le bon déroulement du processus de lancement du
miel, notamment par les services marketing, recherche et développement et le service qualité
qui travaillent en synergie avec les autres directions. Ces résultats nous ont menés à déduire
qu’il reste encore des lacunes dont :
L’investissement faible en publicité, manque d’engagement dans l’activité marketing.
En s’appuyant sur les résultats obtenus lors de notre recherche effectuée à l’intérieur et à
l’extérieur de l’entreprise, nous avons jugé opportun de formuler certaines recommandations
susceptibles d’aider l’entreprise à s’améliorer et à mieux se positionner sur le marché.
L’enquête menée auprès des consommateurs de miel ASSILLA dans la région de Bejaia, nous
a permis, a travers leur degré de satisfaction, d’avoir un aperçu global sur le
Lancement du produit.
Lors de ce lancement l’entreprise CEVITAL n’a pas suivi le même enchainement que le
processus de lancement étudié dans la partie théorique.
De ce fait nous pouvons dire que toutes les hypothèses énoncées en toutes été confirmée.
107
Bibliographie
Liste bibliographique
COOPER R-G., « the dimension of industrial new product success or failure journal of
marketing », vol 14.
Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles, conférence mondiale sur les
politiques culturelles.
DEMEURE Claude, aide-mémoire Marketing, Edition, Dunod, paris, 2008.
Remerciement
Dédicace
Liste des tableaux
Liste des figures
Sommaire
Introduction générale...............................................................................................................1
Chapitre I : Généralités sur le produit...................................................................................5
Section 1 : présentation du produit.........................................................................................5
1. Définition du produit…………………………………………..…….……………………..5
1.1 Le produit se définit par……………………………………………….………………….6
1.2 Les caractéristiques du produit……………………………………….…………………..6
1.3 Les cinq niveaux d’un produit……………………………………….…………………...7
1.4 Les dimensions communes à tous les produits……………………….…………………..7
2. Définition du nouveau produit………………………………………….…………………...7
2.1 La Raison de Création d’un Nouveau Produit……………………….…………………...8
2.2 Les différents types de nouveaux produits..........................................................................9
Section 2 : Identification des éléments composant un produit……………………………10
1 La marque…………………………………………………………………………………10
1.1 Définition………………………………………………………………………………..10
1.2 Les caractéristiques de la marque……………………………………………………….10
2. Le packaging……………………………………………………………………………. ..11
2.1 Définition………………………………………………………………………………..11
2.2 Les trois niveaux de packaging…………………………………………………………11
2.2.1 L’emballage « primaire » ou « de vente »…………………………………………. 11
2.2.2 L’emballage « secondaire » ou « suremballage » …………………………………..11
2.2.3 L’emballage « tertiaire » ou « logistique » ………………………………………….11
2.3 Les fonctions du packaging……………………………………………………………..12
2.3.1 Les fonctions techniques du packaging …………………………………………….12
2.3.2 La protection et la conservation du produit …………………………………………12
2.3.3 La commodité d’usage ………………………………………………………………12
2.3.4 La facilité de transport, de stockage, de rangement et d‘élimination ……………….12
2.3.5 La protection de l’environnement ………………………………………………...…13
Table des matières
2.3.6 Les fonctions de communication du packaging…………………………………….13
2.3.7 L’information du consommateur …………………………………………………..13
2.3.8 L’impact visuel (fonction d’alerte) et l’impulsion d‘achat………………………..13
2.3.9 L’identification à une catégorie de produits et la reconnaissance de la marque …14
4. Le design……………………………………………………………………………….15
4.1 Les critères d’un bon design ………………………………………………………..15
4.2 Les objectifs du design ……………………………………………………………..16
Section 3 : Le développement des nouveaux produits………………………………..17
1. Les différentes stratégies de produits…………………………………………………17
1.1 L’innovation……………………………………………………………………………17
A. L’innovation incrémentale………………………………………………………….17
B. L’innovation radicale ou de rupture………………………………………………...17
C.L’innovation technologique…………………………………………………………18
1.1.1 Les raisons de l’innovation……………………………………………………….18
A.L’innovation permet de stimuler la demande……………………………………….18
B.L’innovation permet de créer de nouvelles sources de revenu……………………..18
C.L’innovation permet de lutter contre la banalisation des produits et de restaurer les
marges……………..………………………………………………………………….18
1.1.2 Les étapes de processus d’innovation…………………………………………19
1.2 L’adaptation………………………………………………………………………..21
1.3 L’imitation………………………………………………………………………….21
1.3.1 Les avantages et les inconvénients de l’imitation………………………………..21
2. Les facteurs influençant la démarche d’innovation des entreprises…………………….21
2.1 Le degré d’innovation du produit…………………………………………………….21
2.2 Le délai de développement des nouveaux produits…………………………………..22
2.3 Le marketing mix comme moyen d’action………………………………………….. 22
2.3.1 Les décisions concernant la politique du produit …………………………………22
2.3.2 Les décisions concernant la politique de prix……………………………………..23
2.3.3 Les décisions relatives à la politique de communication ………………………….23
2.3.4 Les décisions relatives à la politique de distribution……………………..……….. 23
Section 4 : L’élaboration d’un nouveau produit ………………………………………24
1. Le processus d’élaboration d’un nouveau produit…………………………………………24
1.1 La recherche des idées …………………………………………………………….……24
Table des matières
1.2 Le tri des idées…………………………………………………………………………..25
1.3 Développement et tests du nouveau produit………………………………………25
1.4 L’analyse économique ……………………………………………………………26
1.5 Vérification des performances………………………..……………………………26
1.6 Le lancement…………………………………………………………………………26
1.6.1 Le choix de la date de lancement………………………………………………….…26
a. Le choix de la date par apport aux lancements des concurrents…………..……… 27
b. Le choix de la date par apport à la saisonnalité des marchés………………………27
c. Le choix de la date par apport à la disponibilité en interne…………………..……27
2. Les avantages et les difficultés de lancement des nouveaux produits. ……………………28
Conclusion……………………………………………………………………………..……29
Chapitre 2 : processus de lancement d’un nouveau produit……………………………31
Section 1 : généralités et étapes de lancement d’un nouveau produit…………………32
1. Définition d’un lancement de nouveaux produits……………………………..………32
1.1. Quand lancer un nouveau produit ? ……………………………………………………32
1.1.1 Lancer tout de suite……………………………………………………………..……32
1.1.2 Lancer en parallèle…………………………………………………………………...32
1.1.3 Lancer plus tard………………………………………………………………………33
1.2 Où lancer le nouveau produit ?........................................................................................33
1.3 Auprès de qui ?................................................................................................................33
1.4 Comment ?........................................................................................................................33
1.5 Le suivi du lancement…………………………………………………………………...34
1.6 Le lancement définitif…………………………………………………………………34
2 Les étapes de lancement d’un nouveau produit……………………………………………35
2.1 La recherche des idées…………………………………………………………………..35
2.2 Le filtrage des idées……………………………………………………………………..36
2.3 Le développement et le test de concept…………………………………………………36
a) Élaboration du concept…………………………………………………………………37
b) Le test du concept………………………………………………………………………37
2.4 L’élaboration de la stratégie marketing…………………………………………………37
2.5 L’analyse économique du produit………………………………….……………………38
2.6 L'élaboration du produit…………………………………………………………………38
a) La réalisation des prototypes…………………………………………………………...39
b) Les tests de produit tests techniques et tests clients……………………………………39
Table des matières
2.7 Le test de marché……………………………………………………………………….39
2.8 Le lancement……………………………………………………………………………40
Section2 : les stratégies de lancement d’un nouveau produit……………………………42
1. L’audace………………………………………………………………………………….. 42
2. La prudence………………………………………………………………………………. 42
2.1 Le produit est entièrement nouveau……………………………………………………..42
2.2 Le produit est nouveau uniquement pour l'entreprise………………………………….. 42
3. Les conditions de réussite des produits nouveaux…………………………………………43
3.1 La connaissance approfondie ………………………………………………………….. 43
3.2 La forte orientation de marché…………………………………………………………..43
3.2.1 Le produit supérieur………………………………………………………………….43
3.2.2 L’existence d’un climat de coopération……………………………………………...43
3.2.3 Le concept du produit global…………………………...……………………………43
3.2.4 La définition précise du concept……………………………………………………. 44
3.2.5 Le plan de lancement structure ……………………………………………………...44
3.2.6 Le soutien de la direction générale ………………………………………………….44
3.2.7 L’attractivité des marchés …………………………………………………………..44
3.2.8 La disponibilité des ressources ……………………………………………………...44
3.2.9 Qualité du suivi de lancement………………………………………………………. 44
3.2.10 La nécessité d’une procédure multi échelons………………………………………44
Section 03 : Mesure de la performance du processus de lancement des nouveaux
produits………………………………………………………………………………………45
1. La définition de la performance de produit nouveau………………………………………45
2. Mesurer la performance d’un produit nouveau…………………………………………….45
3. Les caractéristiques d’une échelle de mesure de la performance d’un nouveau produit….45
4. Les facteurs déterminants de la performance d’un produit nouveu……………………….45
4.1 Mesurer la performance d’un produit nouveau à court terme…………………...………46
4.2 Mieux assurer la performance d’un nouveau produit à plus long terme………………..46
5 Les causes d’échecs et de réussites des produits nouveaux………………………………...47
5.1 Les causes d’échecs des produits nouveaux……………………………………………47
5.2 Les conditions de réussite d’une innovation…………………………………………….48
6 Les caractéristiques et difficultés rencontrés en phase de lancement………………………48
6.1 Les caractéristiques du produit en phase de lancement…………………………………48
6.2 Les difficultés rencontrées en phase de lancement……………………………………...49
Table des matières
Section 04 : Comportement des consommateurs dans le processus de lancement d’un
nouveau produit……………………………………………………………………………..50
1. Définition des concepts…………………………………………………………………….50
2. Objectifs de l’étude du comportement du consommateur ………………………………..51
3. Les facteurs qui influencent le comportement du consommateur………………………... 51
3.1 Facteurs individuels …………………………………………………………………….51
3.1.1 Facteurs sociodémographiques………………………………………………………52
3.1.1.2 Emploi et le temps disponible…………………………………………………….52
3.1.1.3 Localisation géographique……………………………………………………… 52
3.1.1.4 Revenu et le patrimoine ………………………………………………………… 52
3.1.1.5 Niveau de formation………………………………………………………………52
3.1.2 Facteurs psychologiques…………………………………………………………… 52
3.1.2.1 Besoins et motivations……………………………………………………………52
3.1.2.2 Concept de soi……………………………………………………………………54
3.1.2.3 Implication……………………………………………………………………….54
3.1.2.4 Perception………………………………………………………………………..54
3.1.2.5 Croyances et attitudes……………………………………………………………55
3.1.3 Facteurs psycho-graphiques………………………………………………………. 56
3.1.3.1 Personnalité ……………………………………………………………………. 56
3.1.3.2 Valeurs……………………………………………………………………………56
3.1.3.3 Styles de vie………………………………………………………………………57
3.2 Facteurs sociologiques…………………………………………………………………..57
3.2.1 Culture………………………………………………………………………………..57
3.2.2 Classes sociales………………………………………………………………………58
3.2.3 Groupes et les influences interpersonnelles………………………………………….58
3.2.4 Famille……………………………………………………………………………….58
3.2.4 Cycle de vie familial…………………………………………………………………59
3.2.5 Facteurs situationnels………………………………………………………………. 60
4. satisfaction client…………………………………………………………………………..61
4.1 Définition………………………………………………………………………………..61
4.2 Caractéristique…………………………………………………………………………..61
4.3 Les 4 dimensions de la satisfaction client……………………………………………….61
4.3.1 La dimension cognitive………………………………………………………………61
4.3.2 La dimension émotionnelle…………………………………………………………..62
Table des matières
4.4 La relation entre satisfaction client et fidélisation………………………………………62
4.5 L’importance de la satisfaction client…………………………………...………………63
4.6 Les conséquences de l’insatisfaction client……………………………………………...63
4.7 Pratiques pour augmenter la satisfaction de ses clients…………………………………64
4.8 mesurer la satisfaction client…………………………………………………………….65
Conclusion……………………………………………………………………………………67
Chapitre III : Cas pratique portait sur le lancement d’un nouveau produit Miel (Assilla)
Section 01 : présenter l`organisme d`accueil ……………………………………………..69
1.1 Présentation de CEVITAL …………………………………………………………….69
1.1.1 Valeurs de l`entreprise …………………………………………………………….71
1.1.2 Les activités de l`entreprise ………………………………………………………71
1.1.3 L’organisation générale des composantes et les missions des directions………….76
1.1.4 le rôle de le fonction marketing dans le complexe CEVITAL……………………..80
1.1.5 .Le choix stratégique de CEVITAL…………………………………………………81
Section 02 : Lancement du miel ASSILLA Medina sur le marché………………………….82
2.1 Définition du miel ASSILLA Medina …………………………………………………82
2.2 La composition chimique du miel ………………………………………………………82
2.3 Objectif du projet……………………………………………………………………… 82
2.3.1 Qu'est-ce que le faux miel ?.....................................................................................83
2.3.2 Comment faire du miel artificiel…………………………………………………...83
2.3.2.1 Préparation……………………………………………………………………….83
2.4 Lancement du Miel ASSILA Medina…………………………………………………..83
2.7 Résultat…………………………………………………………………………………84
2.8 Les constats …………………………………………………………………………….84
Section 3 : Analyse et interprétation du questionnaire …………………………………85
1 Présentation de l’enquête…………………………………………………………………85
1.1 Méthodologie …………………………………………………………………………..85
1.2 Objectif de la recherche………………………………………………………………...85
1.3 Caractéristique de l’enquête ……………………………………………………………85
1.4 Echantillonnage………………………………………………………………………...85
2. Le questionnaire et la collecte d’information……………………………………………86
2.1 Traitement du questionnaire …………………………………………………………88
2.2 fiche signalétique…………………………………………………………………… 89
3. Analyse synthétique de l’enquête ………………………………………………………107
Table des matières
Conclusion ………………………………………………………………………………….108
Conclusion générale………………………………………………………….110
Bibliographie.
Table des matières
Annexes
Résumé
Annexes
Commerciales.
Questionnaire
Dans le cadre de notre projet de fin de cycle et pour l’obtention d’un diplôme de master en
sciences gestion option Management, nous somme amenés à réaliser une enquête de
satisfaction auprès des consommateurs de Miel Assilla de CEVITAL
Nous sollicitons votre attention afin de répondre aux questions ci-dessous et nous tenons à
vous assurer que le but de cette enquête n’est pas commercial et que les informations
recueilles resteront strictement confidentielles.
2021/2022
Annexes
Annexes
Fiche Signalétique :
1. Sexe :
Féminin Masculin
2. L’âge :
60 ans et plus
3. Situation familiale :
Célibataire Marié
4. Catégorie socioprofessionnel :
Etudiant Retraité
Sans emploi
Annexes
5. Le revenu mensuel :
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Rare Régulièrement
Occasionnellement
Annexes
Si Non, Pourquoi ?
...................................................................................................
Oui Non
Bas élevé
13. Pensez-vous que vous serez encore consommateur du Miel ASSILLA l’année
prochaine ?
Oui Non
14. Lorsque vous allez acheter ce produit au niveau des superettes le trouvez vous
toujours disponible dans les raillons ?
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Annexes
17. Comment trouvez-vous la qualité des produits de l’entreprise CEVITAL ?
Mauvaise qualité
…………………………………………………………………………………………..
Question N°19 : Quelle sont les améliorations que vous attendez en priorité du
Miel ASSLIA CEVITAL ?
……………………………………………………………………………………...
Annexes
Annexes
Résumé
Résumé
Créer et lancer un nouveau produit est passionnant. C’est une discipline délicate ou
Même les plus grandes entreprises ont essuyé des échecs cuisants. le secteur financier et les
entreprises ne s’échappent pas de cette situation, alors chaque entreprise essaye d’offrir à ses
clients les meilleurs produits et les opérations les plus faciles, et cette dernière doit lancer
des nouveautés pour pouvoir trouver sa place dans le marché, ses nouveautés sont la création
et l’élancement des nouveaux produits.
On entend alors par nouveau produit toute élaboration ou modification de produit à
l`intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise. L’innovation se décrit donc comme une nouvelle
façon de faire qui est perçu comme une nouveauté chez les consommateurs.
Le lancement des nouveau produits nécessite un travail soigné, particulièrement
complet, sérieux et mérite l’apport de tout le personnel, ce qui n’est pas évident pour certain.
C’est pour quoi il est bon d’en rappeler l’importance.
Mots clés : lancement, nouveau produit, satisfaction client
Abstract
Creating and launching a new product is exciting. It is a delicate discipline where even
the biggest companies have suffered bitter failures. the financial sector and the companies do
not escape from this situation, so each company tries to offer its customers the best products
and the easiest operations, and the latter must launch new products to be able to find its place
in the market , its novelties are the creation and launch of new products.
New product is then understood to mean any development or modification of a product
inside or outside the company. Innovation is therefore described as a new way of doing things
that is perceived as something new by consumers.
The launch of new products requires meticulous, particularly complete, serious work
and deserves the contribution of all the staff, which is not easy for some. This is why it is
good to remember its importance.
Keywords: lunch, new Product, Customer satisfaction