MARKETING
MARKETING
MARKETING
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Le schéma suivant retrace le développement de la fonction marketing au
niveau de l’entreprise
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3. LES DIFFERENTES OPTIQUES DU MARKETING
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Elle repose sur l’hypothèse que les consommateurs n’achèteront pas
suffisamment le produit si l’entreprise ne déploie pas des efforts considérables
pour stimuler leurs intérêts.
Selon cette optique, pour que l’entreprise atteigne ses objectifs, il faut
d’abord qu’elle serve les besoins et les désirs du marché cible avant de mettre
en œuvre un plan d’action pour le satisfaire. Sur ce, l’entreprise doit :
Cette optique repose sous l’hypothèse : Satisfaire d’une façon plus efficace
que les concurrents tout en présentant et en améliorant le bien être du
consommateur et de la société. Il est plus rentable de conserver un client que
d’en chercher de nouveaux. Elle est basée sur les principes suivants :
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4. DEFINITION DU MARKETI NG
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Pour KOTLER Philip et DUBOIS Bernard, le marketing se définit comme
étant une analyse, une organisation, une planification et un contrôle des
activités, des stratégies, des ressources d’une entreprise qui ont une influence
directe sur le client en vue de satisfaire les désirs et les besoins de groupe de
clients sélectionné et de façon rentable.
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La demande correspond au désir d’acheter certains produits, soutenu
par un pouvoir et un vouloir d’achat. C’est le nombre d’unités d’un bien
particulier que les consommateurs sont disposés à acheter durant une
période de temps donnée.
L’être humain satisfait ses besoins et ses désirs à travers les produits : un
produit correspond à toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un
désir. C’est l’ensemble des biens (tangibles) et services (intangibles) proposés
par les entreprises pour satisfaire les besoins des clients.
5.4. La satisfaction
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5.5. L’échange
5.6. le marché
5.7. le marketing
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Le marketing stratégique : l’accent est mis sur les études et la démarche
prospective. Dans ce contexte, il y a une liaison permanente et étroite entre
l’étude de marché et les laboratoires de recherche.
5.8. La concurrence
Elle concerne la rivalité entre les entreprises qui opèrent sur un marché et
satisfont les mêmes besoins des consommateurs. Afin de se maintenir ou de
croître sur son secteur, l’entreprise doit comprendre la manière dont la
concurrence s’exerce.
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CHAPITRE II. L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT
On distingue :
1.2.1. Définition
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1.2.2. Les différents facteurs
1.3.1. Définition
Le marché ;
Le comportement de l’acheteur ;
Les fournisseurs ;
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La concurrence ;
La distribution.
A. Le marché
B. Le comportement du client
La perception
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Les croyances
Les attitudes
La personnalité
Le style de vie
Le style de vie peut être défini comme un système de repérage d’un individu à
partir de ses activités, ses centres d’intérêts et ses opinions.
Ressources personnelles
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Les facteurs environnementaux
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N.B. Les facteurs d’influence du comportement du consommateur, qu’ils soient
individuels ou environnementaux, sont nombreux et complexes. Elle joue un
grand rôle lors d’une décision d’achat.
C. Les fournisseurs
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l’entreprise. Il est important de connaitre leur nombre, leurs forces et leur
pouvoir.
D. La concurrence
Définition
La veille concurrentielle
L’analyse de la concurrence
1.4.1. Opportunités
1.4.2. Menaces
Une menace est un problème posé par une tendance défavorable ou une
perturbation de l’environnement, susceptible d’affecter le secteur d’activité et
qui, en l’absence d’une réponse marketing appropriée conduirait à une
détérioration de la position de l’entreprise sur son marché. Une menace est
d’autant plus grave qu’elle affectera en profondeur la rentabilité de
l’entreprise.
2. ANALYSE INTERNE
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L’analyse interne doit permettre de mettre en évidence les principales
forces de l’entreprise, c’est-à-dire son savoir-faire, son métier, ses
compétences,… mais aussi ses faiblesses dans les différents domaines
(marketing, finance, production, ressources humaines,…) afin de consolider ou
d’améliorer ses performances.
Une entreprise est performante lorsqu’elle est apte à satisfaire les clients
en améliorant le savoir-faire grâce à une meilleure gestion des ressources et
une meilleure organisation.
A. Le métier
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La technique privilégiée (technologie)
2.1.3. L’organisation
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Il s’agit dans le diagnostic d’identifier les éléments qui constituent des
forces ou des faiblesses.
2.2.1. Forces
2.2.2. Faiblesses
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CHAPITRE III. L’ÉLABORATION DE LA STRATÉGIE MARKETING
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L’élaboration d’une stratégie marketing repose sur trois éléments
fondamentaux (SCP) : la segmentation, le ciblage et le positionnement.
L’entreprise commence par identifier des groupes de consommateurs ayant
des besoins homogènes. Elle décide ensuite de s’adresser à ceux qu’elle saura
mieux satisfaire que ses concurrents. Enfin, elle positionne son offre de
manière à ce que le marché visé se rende compte de la spécificité de son
produit et de son image.
1. LA SEGMENTATION
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1.1. Définition
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Segmentation par regroupement : met en relation deux modalités (types)
à l’aide de la question étudiée.
Commentaire :
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Le segment des inquiets : comprend un nombre élevé de famille, avec
enfants. C’est le problème de carie qui les préoccupe. Ils ont préférence
marquée pour le dentifrice au fluor ;
1.5. Objectifs
La segmentation permet :
De mieux répondre aux attentes du public en adoptant un marketing mix
(4P) plus précis et efficace ;
De connaitre et mieux comprendre la clientèle ;
D’aider la vente en adaptant l’offre ;
De minimiser les risques financiers.
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1.6.1. La pertinence
Une segmentation est pertinente si les segments sont différents les uns
des autres sur les aspects directement liés au comportement du
consommateur vis- à-vis du produit considéré.
1.6.2. La mesurabilité
Pour être utilisable, un critère doit être mesurable. Les segments doivent
pouvoir être dénombrés.
Les segments doivent être distincts les uns des autres ce qui implique une
hétérogénéité entre les groupes et une homogénéité à l’intérieur de chaque
groupe.
1.6.4. La rentabilité
Pour que la segmentation soit rentable, il faut que les groupes définis
soient suffisamment importants pour justifier une offre adaptée. La
permanence dans le temps des segments ou au moins leur relative stabilité est
également une condition de rentabilité.
2. CIBLAGE DU SEGMENT
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La segmentation met en évidence des sous-groupes de population.
L’entreprise doit évaluer ces segments, déterminer ceux qui constituent une
opportunité commerciale et choisir celui ou ceux sur lesquels elle interviendra.
2.1.1. La demande
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2.1.3. Le modèle du cycle de vie du marché (CVM)
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La menace de nouveaux entrants :
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Le pouvoir des fournisseurs vis-à-vis des clients leur donne la possibilité
d’augmenter le prix de leurs livraisons, de réduire la qualité des produits ou de
limiter les quantités vendues à un client particulier. Des fournisseurs puissants
peuvent ainsi menacer la rentabilité d’une activité si les clients sont incapables
de répercuter sur leurs propres prix les hausses de coûts imposées.
2.3.1. La concentration
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2.3.2. La spécialisation par produit
Au lieu de se limiter aux jeans, notre fabricant se lance dans les chemises,
les chaussures mais en se concentrant sur le marché des femmes.
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2.3.5. La spécialisation globale
3. Le positionnement
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Il existe trois stratégies possibles :
1- Stratégie d’imitation :
Le produit ou la marque occupe la même place que le produit concurrent
Stratégie peu fréquente
Peu recommandé en raison de la forte concurrence des produits leaders
Les efforts marketing doivent être importants et réguliers.
2- Stratégie de différenciation :
Le produit est différent de ceux de la concurrence et difficile à imiter
On agit sur
Les caractéristiques du produit
Sur l’image du produit
Sur le plan psychologique
Sur le plan sociologique
Des efforts importants en communication pour faire connaître
cette différenciation et la faire percevoir aux consommateurs
3-Stratégie d’innovation :
Chercher une nouvelle réponse à des besoins partiellement satisfaits et
définir un nouveau MIX marketing (produit, prix, publicité, distribution)
Ex : Coca cola décaféiné
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Après avoir déterminé les attentes et les besoins du marché et élaboré
une stratégie marketing : la segmentation, le ciblage et le positionnement ; on
doit proposé (à ce marché) conformément à ces besoins déterminés, un
produit, un prix, une mise en place (distribution) et une communication. Il
s’agit des quatre P du marketing mix : Product, price, promotion, place.
1. LE PRODUIT
Selon Kotler et Dubois : « On appelle produit tout ce qui peut être offert
sur un marché de façon à y satisfaire un besoin».
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Les attributs fonctionnelsIl s’agit de sa fonction fondamentale, ce sont les
caractéristiques concrètes et techniques du
produit (la valeur d’usage du produit)
Les attributs associés et Secondaires, et plus subjectifs, ils sont perçus
symboliques différemment d’un client à un autre, exemple :
marque, services, packaging, design…
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Le produit augmenté: c’est tout ce qu’offre le producteur au client avec
le produit générique. Exemple: service après-vente (SAV), transport,
installation, conseils, garantie,…
Le produit potentiel: il comprend toutes les modifications et
améliorations possibles du produit.
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La politique de marque est l’instrument privilégié du marketing
opérationnel parce que la marque est le moyen par excellence permettant à
l’entreprise d’affirmer sa différence dans la durée, d’éviter la banalisation de
ses produits et de sortir de l’anonymat de la concurrence pure.
a) Définition
A ces trois fonctions utiles pour le vendeur, s’ajoutent cinq autres utiles
pour le client.
A. Définitions
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Selon Lendevie et Lindon : « c’est l’ensemble des éléments matériels qui,
sans être inséparables du produit lui-même, sont vendus avec lui en vue de
permettre ou de faciliter sa protection, son transport, son stock, sa
présentation en linéaire, son identification et son utilisation par les
consommateurs ».
A titre de différence :
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Les fonctions physiques (par rapport à l’environnement) : le
conditionnement doit assurer :
la protection du produit contre la pollution, la lumière, la chaleur,…
la protection de l’environnement : être écologique, non polluant,…
la distribution du produit : faciliter le transport, la manutention, le
stockage,….
Nom du produit ;
Nom et adresse du fabricant ;
Pays d’origine ;
Composition ;
Quantité du produit ;
Date limite d’utilisation ;
Danger relatif à l’utilisation du produit.
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La politique du produit regroupe l’ensemble des décisions relatives à la vie
d’un produit ou d’une famille de produits et relevant des domaines suivants :
gestion du produit selon les phases de son cycle de vie ;
gestion de la gamme ;
gestion de la marque.
A. Hypothèses
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C. Les limites du concept de cycle de vie
Il serait erroné de croire que tous les produits ont un cycle de vie s’apparente à
la courbe (figure n°5).
A. Définition
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B. Dimension de la gamme
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C. Analyse des produits d’une gamme
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Produits complémentaires et de substitution
La cannibalisation
Une gamme doit être construite de telle sorte que les produits
fonctionnent en synergie ou en complémentarité.
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E. La gestion d’un portefeuille de produits
La méthode ABC
La loi de Pareto est une distribution statistique qui énonce qu'en général
80% du chiffre d'affaires est réalisé par environ 20% des produits. Ce qui ne
signifie pas qu'il faille abandonner les 80% de produits. Bien au contraire, il
peut y avoir dans ces produits, de nouveaux produits prometteurs ou de vieux
produits qui restent rentables malgré une diffusion
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Présentement, nous allons développer à l’aide du modèle de Boston
Consulting Group, les stratégies liées à la gestion d’un portefeuille des produits.
Sont des produits dont le marché est en faible croissance, mais pour
lesquels l’entreprise détient une part de marché relative élevée ; ces produits
doivent en principe fournir des liquidités financières importantes et en
consommer peu. Ils constituent une source de financement pour soutenir des
activités de diversification ou de recherche. L’objectif stratégique prioritaire est
de« récolter » tout en protégeant la position de force.
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Les poids morts ou « canards boiteux »
Sont des produits dont la part de marché relative est faible dans un
secteur vieillissant. Le maintien en vie d’une telle activité se traduit
généralement par une hémorragie financière sans espoir d’amélioration.
L’objectif est de « désinvestir » ou, en tout cas, de vivre modestement.
Les vedettes
Des produits qui sont leaders dans leur marché, lequel est en croissance
rapide. Il faut des moyens financiers conséquents pour soutenir leur
croissance ; mais, du fait de leur position concurrentielle, elles généreront aussi
des profits importants et prendront à l’avenir, le relais des produits vaches à
lait.
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F. Gestion de la marque
Le cycle de vie d’une marque n’est pas celui d’un produit-marché. Le cycle
de vie d’une marque comporte cinq phases (mais dans 85% des cas, le cycle ne
comporte que deux ou quatre phase) :
2. LE PRIX
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2.2. La fixation des prix
Pour fixer le prix de vente d'un produit, l'entreprise doit au préalable fixer
le prix qui lui permet de faire des profits.
A. Objectifs
Les quantités vendues sont souvent une fonction inverse du prix proposé.
Prix
Quantité
Le prix influence le volume des produits vendus. Cette influence est plus
ou moins forte en fonction de l’élasticité (e) des ventes par rapport au prix :
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Objectif de rentabilité
Objectif de gamme
Le prix d’un produit peut avoir des conséquences sur les ventes d’autres
produits de la gamme. Ainsi, la fixation du prix peut avoir pour objectif
d’optimiser les ventes des produits d’une gamme. Il faut veiller à la cohérence
des prix pour l'ensemble de la gamme et faire attention au cannibalisme des
produits d'une même gamme.
Objectif d’image
Au prix est souvent associée une image de qualité. La fixation du prix élevé
peut donc avoir pour objectif, le maintien ou la création d’une image de
produit de qualité.
B. Evaluation de la demande
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au-dessus de quel prix n'achèteriez-vous pas le produit, estimant qu'il est
trop cher ?
Méthodologie
APPLICATION
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SOLUTION
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A 140$ l’amplitude entre les deux courbes est maximum
4. Analyse de la concurrence
Entre le prix plafond issu de la demande et le prix plancher imposé par les
coûts, les prix pratiqués par les concurrents constituent un troisième pôle de
référence. Les méthodes utilisées sont les suivantes :
- Relevés de prix ;
- Analyse des tarifs ;
- Enquêtes auprès des consommateurs.
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1. Choix d’une méthode de tarification
- Les coûts ;
- Les prix des concurrents et substituts ;
- Valeur perçue du produit.
N.B : Lorsque le prix est trop bas, pas de bénéfice possible et lorsqu’il est trop
élevé pas de demande.
2. Le choix final
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Le prix final doit respecter les lignes directrices de la politique
habituelle de l’entreprise en matière de tarification. Il s’agit d’adhérer à l’image
de la firme perçue par les clients et à son positionnement vis-à-vis de la
concurrence.
1. La politique d’écrémage
Par ce choix, l’entreprise élève des barrières face aux concurrents potentiels et
acquière sur le marché une position de leader. Cependant cette politique est
très coûteuse, elle exige de gros investissements en production et en
commercialisation.
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3. La politique de positionnement (à la valeur perçue)
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des concurrents sont d’autant plus vives que leur nombre est limité que le
produit est homogène et que les clients sont bien informés :
- Sur certains marchés, les concurrents alignent leurs prix : guerre des prix.
Le leader d’un marché est souvent la cible d’une guerre de prix
déclenchée par d’autres entreprises soucieuses d’augmenter leur part de
marché.
- Sur des marchés où les produits sont plus différenciés, chaque entreprise
a plus de latitude puisque les critères d’achats des clients sont nombreux
(service, qualité, sécurité), rendant l’acheteur moins sensible au prix.
Une entreprise ne fixe pas un prix de façon isolée, mais définit toute
une cascade de tarifs.
Nous avons :
- les escomptes
- les remises
- les rabais
- ristournes
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3) Les prix discriminatoires
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