Chapitre 4 - Matériaux Diélectriques

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen
Faculté de Technologie

Département Génie Electrique et Electronique

Support du cours
Matériaux

Chapitre 4
Matériaux diélectriques

Présenté par : Dr. BOURI Sihem


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Matériaux diélectriques

Définition
Les isolants ou diélectriques sont des matériaux ayant une résistivité très élevée : 106 à
1018 W.m, car ils contiennent très peu d’électrons libres. Un isolant est caractérisé par ses
propriétés électriques, mécaniques, chimiques et thermiques.

Les isolants sont utilisés pour :


• assurer une séparation électrique entre des conducteurs portés à des potentiels dif-
férents afin de diriger l’écoulement du courant dans les conducteurs désirés et par
conséquent protection des personnes et des équipements ;
• supporter les éléments d’un réseau électrique et les isoler les uns par rapport aux
autres et par rapport à la terre ;
• remplir les fonctions de diélectrique d’un condensateur.

Propriétés physiques des isolants


Conduction électrique dans les céramiques ioniques et polymères
La plupart des céramiques ioniques et des polymères sont des matériaux isolants à tempé-
rature ambiante. Ils ont une structure de bande d’énergie où la bande de valence qui est
pleine, est séparée de la bande de conduction qui est vide, par une bande interdite d’éner-
gie très large en générale supérieur à 2 eV (Eg>2 eV). Alors à température ambiante très
peu d’électrons peuvent être excités à travers la bande interdite par l’énergie thermique
disponible, ce qui conduit à des conductivités très faibles allant de 10−6 à 10−18 (Ω.m)−1 .
Conductions des matériaux ioniques
Les anions (-) et les cations (+) dans les matériaux ioniques possèdent des charges élec-
triques qui sont capables de migration ou de diffusion lorsqu’on applique un champ élec-
trique. Alors, il en résulte un courant électrique à partir du mouvement de ces ions chargés
en plus du mouvement des électrons. La migration des anions et cations sera dans des di-
rections opposées. La conductivité totale d’un matériau ionique est alors égale à la somme
de la conduction électronique et de la conduction ionique.
σ = σélectronique + σionique
La contribution de l’une ou l’autre des conductivités dépend du matériau lui-même, de
son degré de pureté et de sa température.

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La conductivité des matériaux isolants est plus faible que celle des métaux et des semi-
conducteurs. Mais ces matériaux isolants, présentent certaines caractéristiques qui les
rendent très utiles.

Caractéristiques diélectriques des isolants


1) Phénomène de capacitance (Capacité)
Lorsque on applique une tension aux bornes d’un matériau isolant compris entre deux
plaques conductrice, l’une des plaques devient chargée (+) et l’autre (-) avec un champ
électrique dirigé (+)→(-). La capacitance (capacité) est alors définie par :
q
C=
V
Où :

C : la capacité en Coulomb/Volt : (C/V) ou Farad (F)

q : la quantité de charge en Coulomb (C).

V : La tension en Volt (V)

2) Permittivité relative
Soit un condensateur plan à vide (ou à air) :
5

Sa capacité est :

S
C o = εo ·
e
Où :

ε0 = 8.85 · 10˘12 F/m est la permittivité absolue du vide (ou de l’air).

S : surface des plaques conductrices (les faces) en (m2 )

e : Distance entre les deux plaques (m)

Si le même condensateur est rempli par un isolant, sa capacité devient :

S
C = εr C o = εr εo
e
La permittivité relative est définie par le rapport :

C ε
εr = =
Co εo
Où ε est la permittivité absolue exprimée par :

ε = εr εo
Pour l’air, les gaz et le vide, εr = 1. Donc, ε = εo = 8.85 · 10−12 F/m

Pour tous les autres isolants, εr > 1.

3) Rigidité diélectrique
Si on augmente la tension à laquelle est soumis un isolant au delà d’une certaine valeur
appelée tension de claquage, il apparaît un arc électrique dans l’isolant : courant intense
traversant l’isolant en suivant un chemin formé par l’arc lui même. Dans ce cas, l’isolant
est percé : il y a rupture diélectrique ou claquage destruction de l’isolant, irréversible pour
les isolants solides (carbonisation), réversible pour les isolants gazeux et liquides (recom-
binaison des ions avec des électrons).

• Claquage d’un isolant : la perte subite de la propriété isolante d’un matériau


soumis à un champ électrique.

• La rigidité diélectrique Ec : est la valeur maximum de l’intensité du champ


électrique auquel peut être soumis un isolant, sans apparition d’un claquage.

Pour les essais en champ uniforme, la rigidité diélectrique se calcule par la relation sui-
vante :

Uc
Ec =
d
où :
6

Uc est la tension électrique de claquage.

d est l’épaisseur de l’échantillon.

Figure 1 – Systèmes d’électrodes utilisés pour le claquage des isolants solide

Par rapport aux positions relatives de la direction du champ électrique et des surfaces
principales de l’isolant, la rigidité diélectrique peut être transversale ou longitudinale. La
rigidité diélectrique dépend de :

• la fréquence, la forme et la durée d’application de la tension ;

• la température, la pression et l’humidité de l’atmosphère ;

• la présence d’impuretés dans l’isolant (bulles d’air, humidité, ...).

Polarisation diélectrique
1) Moment électrique d’un dipôle
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Un dipôle est formé de deux charges égales et de signes opposés. La valeur du moment
électrique d’un dipôle est :
p=q·d
où q est la charge positive (ou la valeur absolue de la charge négative) et d la longueur
du dipôle (distance séparant les deux charges).

2) Description de la polarisation
La propriété la plus importante d’un diélectrique est la polarisation sous l’action d’un
champ électrique externe.

A l’échelle atomique : en l’absence d’un champ électrique, le moment électrique est


nul car la somme algébrique des charges dans toutes les molécules dans un volume donné
est nulle, du fait que les centres de gravité des charges positives et négatives coïncident.
Lors de l’application d’un champ électrique, les centres de gravité ne coïncident plus et
les particules (atomes et molécules) sont alignées suivant la direction de E et acquièrent
un moment p.

En effet, le moment du dipôle est un vecteur qui est dirigé du (−) −→ (+). En présence
d’un champ électrique E , qui est aussi un vecteur quantité, une force ou un couple vien-
dra pour porter le dipôle électrique et l’oriente avec le champ électrique. Le processus
d’alignement du dipôle est appelé « polarisation ».

A l’échelle macroscopique : le diélectrique aura un moment diélectrique total P du


dipôle par unité de volume du matériau diélectrique considéré, ou comme une polarisation
du champ électrique dans le diélectrique qui provient de l’alignement mutuel des dipôles
atomiques et moléculaires avec le champ électrique externe « E ».
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En revenant à la capacité, la densité de charge surfacique D (quantité de charge par unité


de surface) (C/m2) est proportionnelle au champ électrique E.

Dans le vide on a :

Do = ε o · E
Dans un diélectrique on a :

D =ε·E
En effet, la présence d’un diélectrique entre les lames (plaques) d’un condensateur conduit
à l’augmentation de le densité de charge surfacique qui est donnée par :

D = εo · E + P
Où P est la polarisation ou augmentation de la densité de charge qui est supérieur à celle
du vide, à cause de la présence du diélectrique. Donc on pourra aussi dire que l’insertion
d’un diélectrique conduit à une charge additionnelle (q’) dans le condensateur, telle que :
q′
P =
S
P utilise la même unité que la densité de charge D, c.-à-d. [C/m2 ].

La polarisation est souvent proportionnelle au champ électrique qui l’a créée (ce cas est
dit linéaire) :

P = εo (εr − 1) · E = χ · εo · E
Où χ est la susceptibilité diélectrique, et εr est indépendante de la valeur du champ
électrique E.

3) Types de polarisation
La polarisation diélectrique est l’alignement des dipôles atomiques ou moléculaires perma-
nents lors de l’application d’un champ électrique externe. Il y a trois types de polarisation :
• Polarisation électronique
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• Polarisation ionique

• Polarisation d’orientation (dipolaire).

Les matériaux diélectriques présentent au moins l’une des trois types de polarisation dé-
pendant du matériau lui-même et du champ électrique dans lequel ils sont placés.

a) Polarisation électronique :

Elle est due au déplacement du nuage d’électrons par rapport au noyau positif, sous
l’action d’un champ E. Elle se produit dans les atomes et les ions.

b) Polarisation ionique :

Ce type de polarisation est présent uniquement dans les matériaux ioniques. Lors de l’ap-
plication d’un champ électrique externe, il y a déplacement des cations (+) et des anions
(-) dans des directions opposées, conduisant à une augmentation du moment dipolaire
net.

c) Polarisation d’orientation :

Les dipôles s’orientent suivant la direction du champ électrique appliqué (voir figure). En
l’absence de champ, les dipôles sont orientés de façon désordonnée, de telle façon que la
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polarisation globale est pratiquement nulle. Pour cette raison, la polarisation d’orientation
est influencée et liée avec l’agitation thermique des molécules, la température exerce une
un effet appréciable sur ce type de polarisation. La polarisation d’orientation peut exister
seulement dans les gaz, les liquides et les matières amorphes visqueuses. Dans les matières
solides, les dipôles sont « figés » et ne peuvent être orientés.

Polarisation totale : d’une substance est la somme des polarisations électronique, io-
nique et d’orientation :

Ptotale = Pél + Pion + Por

Important : Tous les types de polarisation provoquent des pertes diélectriques sous
forme de chaleur suite aux frottements. En tension alternative les pertes sont beaucoup
plus grandes qu’en tension continue. Par conséquent, la tension thermique de claquage est
généralement plus faible pour les champs alternatifs, et elle diminue avec l’augmentation
de la fréquence de la tension appliquée.

Circuit équivalent d’une isolation en courant alternatif


Un isolant placé entre deux conducteurs peut être modélisé de manière simplifiée par le
circuit équivalent suivant :

C représente la capacité entre les deux conducteurs et la résistance R est la résistance


d’isolement de l’isolant, elle est toujours ≥ 1012 Ω.
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Calcul de l’angle de pertes diélectriques


L’angle de pertes diélectrique δ est défini comme étant l’angle complémentaire du dépha-
sage entre la tension U entre les conducteurs et le courant de fuite I traversant l’isolant :

On a :
CU ω
tan φ = U = RCω
R

1 1
⇒ tan δ = =
tan φ RCω
La valeur tan δ est appelée facteur de dissipation diélectrique. L’angle de pertes caractérise
la qualité d’un isolant :

• Un bon isolant → résistance d’isolement R élevée, δ faible ;

• mauvais isolant−→ R faible, δ élevé.

En pratique, le facteur de dissipation tan δ varie entre 10−2 et 10−4 .

Matériaux isolants usuels


Diamant : cristal de carbone pur.

Silice : nom commun de l’oxyde de silicium. Dissous dans l’eau, on obtient de l’acide
silicique qui donne des sels métalliques ou non appelés silicates. Silice et silicates
sont très répandus dans la nature (27 % de la croûte terrestre) sous forme de roches
et d’argiles.

Quartz : cristal de Silice pure SiO2

Silicone : matière plastique mais avec du silicium à la place du carbone

Mica : Silicate alumino-potassique

Micanite : Aggloméré de mica et de gomme-laque

Verre : solide amorphe obtenu par fusion à base de silicates et de silice additionnée de
potasse, de soude, de chaux et d’éléments divers.
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Email : enduit vitreux (à base de silice, de potasse et d’oxydes métalliques) appliqué à


froid sur verre ou métal et fixé après fusion.

Céramique : nom commun donné au mélange d’argiles (silicate d’aluminium) plus ou


moins pures avec d’autres substances (sable, craie, quartz...) façonnée puis durcie
par cuisson au four. Les produits obtenus vont de la poterie grossière à la porcelaine.

Huile minérale : par opposition à huile végétale ; en fait, il vaudrait mieux dire huile
organique, produit visqueux organique, extrait du pétrole ou synthétisée. Certaines
ont des qualités isolantes.

Huile silicone : idem huile minérale avec du silicium à la place du carbone.

Askarels : liquides organiques chlorés (PCB, PCT), aux bonnes qualités isolantes. Elas-
tomères : haut polymère possédant de bonnes qualités élastiques.

Plastiques : colloïde à très grosses molécules malléables à chaud et durcissant à froid


(thermoplastique, thermodurcissables).

Les isolants électriques possèdent tous à peu près les caractéristiques suivantes :

• mauvaise tenue en température < 200 C en général (sauf pour l’amiante, le verre
o

et le mica)

• rigidité diélectrique élevée :≈ 10kV /mm


• très forte résistivité électrique : > 10 Ωm 6

• constante diélectrique relative ε > 1(≈ 2à8)


r

• mauvaise conductivité thermique : isolant thermique


• Solide, liquide ou gaz
• densité voisine de 1

Classification des matériaux isolants


Plusieurs méthodes peuvent être adoptées pour classer les isolants :
Classification en fonction de la tenue en température
La norme NFC 51-111 définit des classes d’isolant selon leur tenue en température, qui
dépend de la matière isolante, mais aussi des matières d’agglomération et d’imprégnation.

Classification en fonction de l’état physique


• solide : mica, bois, céramiques, plastiques ...

• liquide : huiles, pyralène, vernis...

• gaz : air sec, azote, SF6...


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Classification en fonction de l’origine


• minérale : mica, porcelaine, verre, amiante,...

• organique : bois, papier, coton, soie, caoutchouc (latex),...

• synthétique : plastiques (thermoplastiques ou thermodurcissables), silicones :

– Silicones : molécules dont les atomes de carbone ont été remplacés par du
silicium.
– Thermoplastiques : plastiques ramollis à chaud (il peut alors être moulé,
formé ou extrudé), et durci à froid. Le processus est réversible.
– Thermodurcissables : plastiques durcis par un procédé thermique. Le pro-
cessus est irréversible.

Applications des matériaux isolants en industrie élec-


trique
Bobinage des machines
• basse tension : fils conducteurs émaillés

• haute tension : barres conductrices isolées par du papier, mica, verre, bakélite,
résine (enrobage, imprégnation)

Câbles électriques
Un câble est constitué d’une âme conductrice métallique (Cu ou Al) recouvert d’un isolant,
d’un écran et d’un revêtement extérieur, complété si besoin est par une gaine d’étanchéité
et par une « armure ».

L’enveloppe isolante, mais aussi les gaines et revêtement extérieur sont constitués de
matières synthétiques (thermoplastiques et élastomères) :
• PVC :Polychlorure de vinyle
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• PE : Polyéthylène
• PR : Polyéthylène réticulé
• EPR : Ethylène-propylène
• caoutchouc silicone

Condensateurs
Schématiquement, un condensateur est formé d’un diélectrique (εr > 1) serré entre deux
électrodes. Les diélectriques isolants utilisés sont suivant les technologies en céramique,
papier, verre, mica ou plastique.
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La valeur de la capacité d’un composant capacitif plan :


S
C = 9 · 10−12 · εr ·
e
Avec :
S : surface d’une armature (en m2 )

e : distance séparant les armatures (en m)

εr : permitivité relative.

Isolateurs
Ils sont en verre ou en porcelaine et sont utilisés pour isoler :
• les bornes de sortie des appareillages haute tension (sectionneur, disjoncteur, trans-
formateur, matériel roulant...).
• les câbles haute tension des pylônes de transport d’énergie électrique.
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Appareillages haute tension


L’isolement interne est renforcé par un isolant supplémentaire :
• solide : résine, élastomère (électronique haute tension).

• Liquide : huile minérale, askarel (interdit depuis 1986) dans les transformateurs de
puissance.

• gaz : SF6 dans les disjoncteurs haute tension.


CLASSIFICATION EN FONCTION DE LA TEMPERATURE :
Classe Matières Isolantes Matières d’agglomération Matières d’imprégnation
Y 90°C coton, soie, papier et dérivés, fibre d’acétate, bois, Pas de matières d’agglomération ou d’imprégnation. Classe peu
max polyéthylène, polystyrène, PVC, Caoutchouc utilisée.

Isolants de classe Y imprégnés par un diélectrique liquide.

Toile vernie
Vernis à base de résines Vernis à base de résines
Papier verni
A 105°C naturelles
max Stratifié bois Résines phénoliques Huiles isolantes

Emaux aux résines polyamides Solutions cellulosiques

Résines polyesters
Film d’acétate
Emaux aux résines polyvinyles
Polyuréthane, époxyde
E 120°C Résines moulées avec charge cellulosique
Résines mélanines
max Stratifiés coton, papier
Résines polyesters
Film de cellulose ou de polyéthylène
Amiante, fibre de verre, émaux aux résines formal,
polyvinyle
Tissu de verre imprégnée Vernis à base de résines Asphaltes
B 130°C Amiante imprégnée synthétiques et d’huile Résine synthétique avec huile
max Résines polyesters
Mica aggloméré Résines synthétiques époxydes
Résines époxydes
Stratifié ou tissu de fibre de verre
Résines mélanines
Stratifié d’amiante
Fibre de verre
Amiante
Tissu de verre imprégnée
F 155°C
Amiante imprégnée
max Résines alkyles, époxydes, polyesters, polyuréthanes
Mica aggloméré
Silicone - alkyles
Stratifié ou tissu de fibre de verre
Stratifié d’amiante

Fibre de verre

Tissu de fibres de verre et d’amiante imprégnés


H 180°C Elastomère de silicone Résines et élastomères de silicone Résine silicone sélectionnée
max Fibre de polyamide
Mica aggloméré
Résine silicone sélectionnée
Stratifié de tissu de verre

Polytetrafluoréthylène (250°C)
Résine silicone stable jusqu’à
C Mica aggloméré 225°C
> 180°C Tissu de verre ou d’amiante traité

Mica, porcelaine, céramiques, verre, quartz liants en verre ou ciment


CLASSIFICATION EN FONCTION DE L’ETAT PHYSIQUE

Résistance à la

R
Température

diélectrique
volumique

diélectrique
Résistivité

Constante
rupture

Rigidité
Masse
DESIGNATION

max
PROPRIETES EMPLOIS

N/ kV/
UNITES kg/m3 °C m
mm2 mm

6
MICA Agglomérés à des résines
100 à
3000 200 1013 à Très grande Rigidité d’où : micanites, rubans
Feuilles minces à 200
diélectrique micacés, micafolium
l’état naturel 7

Isolateurs de lignes
1010
VERRE 25 à Grande résistance aériennes
Origine minérale

2500 >180 à 6
Sable de silice + chaux 45 mécanique mais très
1017
+ soude fragile Fibre et tissus de verre

Isolateurs H.T.
12 Résiste aux chocs
PORCELAINE 2500 >180 100 10 16 5
thermiques et à la Support de résistances
Argile + quartz + émail électriques. Pièces moulées
chaleur

AMIANTE Support de résistances.


1800 à bonne résistance à la
ISOLANTS SOLIDES

>180 109 3 2 Isolant de conducteurs. En


Silicate de chaux 2200 chaleur et au feu mais
plaques, rubans, cordons
+ magnésie craint l’humidité

Poteaux, tableaux,
600 à
BOIS 105 140 104 5 9 Très léger. Peu moulures, cales isolantes,
900
Imprégné de bakélite coûteux panneaux

Rubans imprégnés pour


1010
PAPIER 800 à 70 à 60 à câbles haute tension.
60 à 6 Très sensible à
Cellulose agglomérée 1300 120 80 Cartons, rubans, produits
1016 l’humidité. souple
Origine organique

et imprégnée stratifiés

Elastique. Attaqué par Produits en bande ou


CAHOUTCHOUC 20 à
960 60 32 1014 3 les huiles. moulés. Isolation des
Résine naturelle Latex 30
Vulcanisées par conducteurs et câbles
de l’hévéa
addition de soufre
3
COTON Très souple, Fils, rubans, toile. Isolation
90 à 50 à 5à
109 à économique et bonne en bobinage avec
Fibres 120 100 10
résistance à la imprégnation
imprégnées 4 traction

HUILE MINERALE 850 à 9à Rigidité diélectrique Isolation des


ISOLANTS LIQUIDES

145 1013 2
Distillation du pétrole 950 10 chute avec la transformateurs
brut présence d’ humidité

ASKARELS 1300 à
1010 20 5 Interdit depuis 1990
diélectriques chlorés 1500 Ininflammable.
(pyralène)
Isolation des lignes
Rigidité très élevée à
ISOLANTS GAZEUX

1014 3 1 aériennes. Interrupteurs,


AIR SEC la pression de 10
disjoncteur pneumatique
bars : 225 kV/mm

SF6 Rigidité diélectrique


7,5 1 Disjoncteurs haute tension
Hexafluorure de égale à 2,5 fois celle
soufre de l’air
CLASSIFICATION EN FONCTION DE L’ETAT PHYSIQUE (SUITE)

Constante diélectrique
Résistance à la rupture

Rigidité diélectrique
Température max
Masse volumique

Résistivité
DESIGNATION

R
PROPRIETES EMPLOIS

kg/m N/ kV/
UNITES 3 °C m
mm2 mm
Poudre à mouler, résine,
BAKELITE 150 1010 5
3à 10 à Résiste à la chaleur, vernis.
Résine phénolique 1400 à à à
5 20 couleur sombre Très utilisé en produits en
+ farine de bois 170 1012 9
plaques et appareillage
Poudre à mouler, résine,
FORMICA 100 7
4à 10 à Transparent, se colore vernis.
1010
THERMODURCISSABLES

Résine aminoplaste 1400 à à


8 15 facilement Produits stratifiés, pièces
+ charge cellulosique 120 10
d’appareillage
110 1014 Résine à couler, vernis,
ARALDITE Très bonne rigidité
1200 à 6,5 à 70 4,5 colle, pièces isolantes
Résine époxy électrique
120 1015 moulées
2,5 Résine, poudre, pièces
POLYESTER 13 à Très utilisé en stratifié
1200 120 4,5 1013 à moulées.
Résine alkyles 22 avec fibre de verre
4 Produits stratifiés
excellentes propriétés Huiles, graisses,
SILICONE 1014
40 à électrique et caoutchouc
carbone remplacé par du 1800 180 à 300 2,5
80 mécanique, mais Poudre à mouler, résine,
silicium 1016
coûteux vernis.
Le plus utilisé, peut se Isolation et gaines pour
PVC
1400 60 4 1012 35 5 coller facilement, très conducteurs et câbles,
Polychlorure de vinyle
souple feuilles plaques, tubes
Transparent, léger,
POLYSTYRENE Moulage de pièces
1000 80 5 1015 25 2,5 n’absorbe pas
isolantes
l’humidité
Plaques, résine à mouler,
PLEXIGLAS
1200 80 7 1016 15 4 Transparence parfaite supports et boîtiers
THERMOPLASTIQUES

transparents
Fils et tissus de guipage de
100 Très résistant à l’usure,
NYLON-RILSAN fils
1100 à 6 1011 14 5 s’obtient en fils très
polyamides Pièces isolantes
150 fins
d’appareillage
Bonnes propriétés
électrique et
TEFLON Rubans, stratifiés
2200 250 3 1017 18 2 mécanique, à haute
fluoréthène Utilisations spéciales
température, mais
coûteux

Très élastique, résiste


CAHOUTCHOUC Isolement des fils et des
1240 70 4 1010 14 7 aux huiles et aux
néoprène câbles
solvants

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