Cours Automatique Linéaire ENSAM 2024
Cours Automatique Linéaire ENSAM 2024
Cours Automatique Linéaire ENSAM 2024
1
Objectifs du cours
2
Plan du cours
1. Généralités et terminologie.
2. Définition des systèmes linéaires continus et invariants.
3. Les signaux d'entrée typiques.
4. Outils mathématiques (transformée de Laplace)
5. Modélisation des systèmes linéaires asservis;
6. Stabilité des systèmes linéaires asservis;
7. Correction des systèmes linéaires asservis;
3
1. Généralités et terminologie.
4
1. Généralités et terminologie.
5
1. Généralités et terminologie.
8
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
9
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
10
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
11
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
12
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
13
2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
Un système est continu, par opposition à un système discret, lorsque les variations des
grandeurs physiques sont définies à chaque instant (ils sont caractérisés par des
fonctions continues). On parle aussi dans ce cas de système analogique.
Un système est dit invariant si on suppose que les caractéristiques du système (masse,
dimensions, résistance, impédance, ...) ne varient pas au cours du temps ("le système
ne vieillit pas").
15
2. Systèmes linéaires continus et invariants
3. Système en boucle ouverte BO.
Dans un système en boucle ouverte, la sortie y(t) peut être réglée en agissant sur l’entrée u(t).
Cette situation présente deux inconvénients majeurs :
• On ne sait pas a priori à quelle valeur va se stabiliser y(t) et en combien de temps ;
• y(t) va varier en fonction des perturbations extérieures (par exemple variation de la température externe).
16
2. Systèmes linéaires continus et invariants
4. Système en boucle fermée BF. Structure d’un système asservi
Régulation cascade de
niveau d’eau et de débit.
18
2. Systèmes linéaires continus et invariants
4. Système en boucle fermée BF.
Capteur
19
2. Systèmes linéaires continus et invariants
20
2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.1. La stabilité.
21
2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.2. La précision.
La rapidité est caractérisée par le temps que met le système à réagir à une brusque variation du
signal d'entrée.
Cependant, la valeur finale étant le plus souvent atteinte de manière asymptotique (système
stable), on retient alors comme principal critère d'évaluation de la rapidité d'un système, le temps
de réponse à n%. (5%, 1%......)
En pratique, on utilise le temps de réponse à 5% (Tr5%) appelé aussi temps d'établissement, c'est
le temps mis par le système pour atteindre sa valeur de régime permanent à ± 5% près et y rester.
23
2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.3. La rapidité.
24
2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.4. L’amortissement.
25
2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.4. L’amortissement.
le taux de dépassement, qui caractérise l'amplitude maximale des oscillations :
D1 : premier dépassement
t1 : instant du premier dépassement
s(∞) : valeur asymptotique de la sortie en régime permanent.
On exprime le dépassement en % :
26
3. Les signaux d'entrée typiques
3.1. Introduction.
Dans le cas général les signaux d'entrée ont une forme quelconque et inconnue.
Néanmoins pour des besoins d'analyse, on définit des signaux de forme simple dont on
pourra calculer les effets en sortie d'un système.
Parmi les signaux, les plus courants utilisés en asservissement sont l'échelon et la sinusoïde.
Pour l'étude des systèmes sollicités par un signal, on distingue deux phases :
- Le régime transitoire, phase durant laquelle le système "réagit" au signal, puis;
- Le régime permanent ou établi, qui correspond au comportement lorsque t → .
Remarque : Tous les signaux seront considérés nuls pour t < 0.
27
3. Les signaux d'entrée typiques.
3.2. L’impulsion de Dirac (t).
La réponse à une impulsion de Dirac, réponse impulsionnelle, est très intéressante en théorie,
permettant de caractériser parfaitement le système. En pratique il est difficile de procéder à cet essai.
28
3. Les signaux d'entrée typiques
3.3. Entrée en échelon e(t) = A =constante
Lorsqu'on applique un échelon à l'entrée d'un système, il s'agit d'une brutale variation, passage
de zéro à une amplitude A. La sortie du système ne peut suivre instantanément cette brusque
variation, et on observe une phase transitoire, qui met en évidence certaines caractéristiques de
la chaîne fonctionnelle. La réponse à un échelon est appelée réponse indicielle.
29
3. Les signaux d'entrée typiques
3.4. Signal rampe.
Ce signal va permettre d'observer la façon dont le système suit l'évolution du signal d'entrée, et
mettre ainsi en évidence le phénomène de vitesse. C'est très utile pour caractériser les systèmes
suiveurs.
30
3. Les signaux d'entrée typiques
3.5. Signal d’entrée sinusoïdal.
L'hypothèse de système linéaire, assure que la sortie d'un système sollicité par une entrée
sinusoïdale, est également sinusoïdale. La sortie est de même fréquence que l'entrée, mais
possède une amplitude différente, et présente un déphasage par rapport au signal d'entrée.
Il s'agit de la réponse fréquentielle ou harmonique du système.
31
4. Outils Mathématiques
4.1. Introduction.
Domaine Domaine
temporel complexe
F s L f t
0
f t e st dt
+∞ +∞
𝟏
𝐹 𝑠 =𝐿 𝑓 𝑡 = 𝑓(𝑡) ∙ 𝑒 −𝑠∙𝑡 𝑑𝑡 = 𝟏 ∙ 𝑒 −𝑠∙𝑡 𝑑𝑡 =
0 0 𝒔
Exemples de calcul:
𝟏 𝒂 𝟏 𝒃 𝒏!
𝐿 𝟏 = ; 𝐿 𝒂 = ; 𝐿 𝒕 = 𝟐 ; 𝐿 𝑏 ∙ 𝒕 = 𝟐 ; 𝐿 𝒕𝒏 = 𝒏+𝟏
𝒔 𝒔 𝒔 𝒔 𝒔
𝟑! 𝟔
𝐿 𝑡3 = 𝟒 = 𝟒
𝒔 𝒔
34
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
1. Translation complexe
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une multiplication de la fonction f(t) par e-at, la T.L.
subit une translation complexe :
35
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
2. Translation temporelle
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une translation T 0 dans le domaine temporel, la
T.L. de la fonction f(t-T) s’écrit :
L f t T e sT F s
36
4. Outils Mathématiques
4.4. Propriété de la transformée de Laplace.
(t)
Ɦ(t)
37
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
3. Dérivée et intégrale
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
La T.L. de la fonction intégrale de f(t) s’écrit :
t F s
L f x dx
0 s
d2 f t 2 df 0
L
dt 2 s F s s f dt
0
38
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
39
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
t
L f a F a s
a
s
L-1 F a f at
a
40
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
6. Dérivation complexe
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une multiplication de la fonction f par (-t), la T.L.
subit une action dérivée :
dF s
L t f t
ds
41
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
Théorème du retard
L f t a w t a e s a F s
L f t e s t F s s0
0
𝟏 𝟏
𝑳 𝒆𝟑∙𝒕 = ; 𝑳 𝒕 ∙ 𝒆−𝟒∙𝒕 =
𝒔−𝟑 (𝒔+𝟒)𝟐
42
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
s s 1
Exemple : F s F1 s F2 s
s² 1 s 1 s² 1 s 1
t t t
L-1 F s cos e t d cos t e d e t cos e d
1
2
cost sint e t
0 0 0
43
4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace(2).
44
4. Outils Mathématiques
4.4. Transformée de Laplace inverse.
45
4. Outils Mathématiques
4.5. Propriété de la transformée de Laplace.
1. Linéarité
On considère deux fonctions réelles f1(t), f2(t) dont les transformées de
Laplace sont respectivement F1(s) et F2(s).
Soit a1 et a2 deux constantes réelles.
La linéarité de la T.L se traduit par la relation suivante :
F s L a1 f1 t a2 f 2 t a1 L f1 t a2 L f 2 t
F s a1 F1 s a2 F2 s
Soit : La linéarité de la T.L.I se traduit par la relation suivante :
L-1 a1 F1 s a2 F2 s a1 f1 t a2 f 2 t
46
4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul dans la transformée de Laplace.
48
4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul « Résolution des équations différentielles ».
d3 y t 3 dy 0 d 2 y 0
L 3 s Y s s 2
y 0 s 2
s 3
Y s 1
dt dt dt
Faisons de même pour la fonction x(t) :
d2 x t dx t dx 0 dx 0
L 2 s L s
s X s x 0
s 2
X s
dt dt dt dt
49
4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul « Résolution des équations différentielles ».
s 3 Y s 1 3s 2 Y s sY s 6Y s s 2 X s X s
Soit : Y s s 3 3s 2 s 6 X s s 2 1 1
Y s
s 2
1
X s
1
s3 3 s2 s 6 s3 3 s2 s 6
SASM dépendant de x SSSM dépendant des CI
50
4. Outils Mathématiques
4.7. Résolution des équations différentielles par transformée de Laplace.
𝑥 𝑡 − 3𝑥 𝑡 + 2𝑥 𝑡 = 4𝑒 3𝑡
𝑥 0 = 4 𝑒𝑡 𝑥 0 = 9
4𝑝2 − 15𝑝 + 13 1 1 2
𝑋 𝑝 = 2 = + +
(𝑝 − 3𝑝 + 2) ∙ (𝑝 − 3) 𝑝 − 1 𝑝 − 2 𝑝 − 3
En appliquant par la suite la transformation de Laplace inverse:
𝒙 𝒕 = 𝒆𝒕 + 𝒆𝟐𝒕 + 𝟐 ∙ 𝒆𝟑𝒕
1
Avec: 𝑇𝐿−1 = 𝑒 −𝑎∙𝑡
𝑝+𝑎
51
4. Outils Mathématiques
4.7. Exemples de transformée de Laplace.
Exemple N°1: Exemple N°2:
On prend maintenant le signal u(t) Représenter puis calculer la transformée
représenté ci-dessous : de Laplace de la fonction S(𝒕) définie par :
d3 y t d 2 y t dy t d2 x t
3 6y t x t
dt 3 dt 2 dt dt 2
En considérant toutes les conditions initiales nulles :
Y s s3 3s2 s 6 X s s2 1
G s
Y s
3
s 2 1
X s s 3s 2 s 6
Entrée : x(t) Transmittance Sortie : y(t)
G(s)
53
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.1. Transmittance d’un système SLCI.
54
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.1. Transmittance d’un système SLCI.
Le modèle peut être obtenu par application des lois de la physique ou expérimentalement.
Un modèle de connaissance est un modèle mathématique déterminé par application de lois et
principes de la physique.
Un modèle de comportement est déterminé à partir de réponses expérimentales à des signaux tests.
56
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.1. Modèle d’un système SLCI.
Ωe R1
Ω𝑺 (𝒑) 𝑹𝟏
= = 𝑹 = 𝒄𝒕𝒆
Ωs Ω𝒆 (𝒑) 𝑹𝟐
R2
V𝑺 (𝒑) 𝒌∙𝑹
Ve = = 𝒌 = 𝒄𝒕𝒆
V𝒆 (𝒑) 𝑹
R
k.R Vs
57
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.2. Modèle de connaissance d’un Echangeur thermique.
58
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.2. Modèle de connaissance d’un Echangeur thermique.
59
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.2. Modèle de connaissance d’un Echangeur thermique.
Les équations régissant le système : Détermination de la fonction de transfert :
𝑄 𝑃 = 𝑘0 ∙ 𝛼(𝑃) 𝑄 𝑃 = 𝑘0 ∙ 𝛼(𝑃)
𝜃1 𝑃 + 𝜏1 ∙ 𝑃 ∙ 𝜃1 𝑃 = 𝑘1 ∙ 𝑄(𝑃) 𝜃1 𝑃 ∙ (1 + 𝜏1 ∙ 𝑃) = 𝑘1 ∙ 𝑄(𝑃)
𝜃 𝑃 + 𝜏2 ∙ 𝑃 ∙ 𝜃 𝑃 = 𝑘2 ∙ 𝜃1 (𝑃) 𝜃 𝑃 ∙ (1 + 𝜏2 ∙ 𝑃) = 𝑘2 ∙ 𝜃1 (𝑃)
𝑄 𝑃 = 𝑘0 ∙ 𝛼(𝑃)
𝜃1 𝑃 ∙ (1 + 𝜏1 ∙ 𝑃) = 𝑘1 ∙ 𝑘0 ∙ 𝛼(𝑃)
𝜃 𝑃 ∙ (1 + 𝜏2 ∙ 𝑃) = 𝑘2 ∙ 𝜃1 (𝑃)
𝑘1 ∙ 𝑘0 ∙ 𝛼(𝑃)
𝜽 𝑷 𝒌𝟐 ∙ 𝒌𝟏 ∙ 𝒌𝟎 𝜃1 𝑃 =
= (1 + 𝜏1 ∙ 𝑃)
𝜶(𝑷) (𝟏 + 𝝉𝟐 ∙ 𝑷) ∙ (𝟏 + 𝝉𝟏 ∙ 𝑷) 𝑘2 ∙ 𝜃1 (𝑃)
𝜃 𝑃 =
(1 + 𝜏2 ∙ 𝑃)
60
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.3. Modélisation d’un moteur MCC.
Les équations du modèle de connaissance usuel, sans perturbations, sont données ci-dessous.
61
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modèle d’état d’un moteur MCC.
Reprenons les différentes équations du moteur CC :
𝑑𝑖 𝑡 𝒅𝒊 𝒕 𝑅 𝑘𝑒 1
𝒖 𝒕 = 𝑘𝑒 ∙ Ω 𝑡 + 𝑅 ∙ 𝑖 𝑡 + 𝐿 ∙ ; = − ∙ 𝒊 𝒕 − ∙ Ω 𝒕 + ∙ 𝒖(𝒕)
𝑑𝑡 𝒅𝒕 𝐿 𝐿 𝐿
𝑑Ω 𝑡 𝒅Ω 𝒕 𝑘𝑐 𝑘𝑓
J∙ = 𝑘𝑐 ∙ 𝑖 𝑡 − 𝑘𝑓 ∙ Ω 𝑡 = ∙𝒊 𝒕 − ∙Ω 𝒕
𝑑𝑡 𝒅𝒕 𝐽 𝐽
𝒅𝒊 𝒕 𝑹 𝒌𝒆
− − 𝟏
𝒅𝒕 𝑳 𝑳 𝒊 𝒕
𝒅Ω 𝒕 = 𝒌 𝒌𝒇 ∙ Ω 𝒕 + 𝑳 ∙ 𝒖 𝒕
𝒄
𝒅𝒕 ∙− 𝟎
𝑱 𝑱
𝒊 𝒕 𝒊 𝒕
𝑦 𝑡 = 𝟎 𝟏 ∙ 𝒙= : 𝑽𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅′ é𝒕𝒂𝒕.
Ω 𝒕 Ω 𝒕
62
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modèle d’état d’un moteur MCC.
𝒅𝒊 𝒕 𝑹 𝒌𝒆
− − 𝟏 𝒊 𝒕
𝒅𝒕 𝑳 𝑳 𝒊 𝒕 𝒙= : 𝑽𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒅′ é𝒕𝒂𝒕.
𝒅Ω 𝒕 = 𝒌 𝒌𝒇 ∙ Ω 𝒕 + 𝑳 ∙ 𝒖 𝒕
Ω 𝒕
𝒄
𝒅𝒕 ∙− 𝟎
𝑱 𝑱 𝒙=𝑨∙𝒙+𝑩∙𝒖 𝒕
𝒊 𝒕
𝑦 𝑡 = 𝟎 𝟏 ∙ 𝒚 𝒕 = 𝑪 ∙ 𝒙 + 𝐃 ∙ 𝒖(𝒕)
Ω 𝒕
63
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
Schéma sous
Matlab/ Simulink
64
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
65
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
66
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
Schéma sous
Matlab/ Simulink
𝜽 𝜽 𝜽 (𝒓𝒅)
67
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
𝒅𝒊
𝒊(𝑨) 𝑻(𝑵. 𝒎)
𝒅𝒕
68
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis
5.4. Modélisation d’un moteur MCC pour suiveur solaire.
Ω (𝒓𝒅/𝒔)
69
6.Structure générale d’un système asservi.
6.1. Structure d’un système Asservi.
70
6. Structure générale d’un système asservi.
71
6. Structure générale d’un système asservi.
6.3. Fonction de transfert en Boucle fermée.
On voit apparaître dans cette FTBF une condition fondamentale pour la stabilité des systèmes
asservis : il faut avoir (1+ Hretour .Hdirect ) ≠ 0 . Ce cas de figure amènerait à FTBF→∞ , et donc une
sortie à une valeur de sortie non contrôlée quelle que soit la consigne. 72
6. Structure générale d’un système asservi.
6.4. Simplification de schéma-blocs élémentaires.
73
6. Structure générale d’un système asservi.
6.5. Synthèse d’un système à plusieurs entrées : théorème de superposition.
74
6. Structure générale d’un système asservi.
6.6. Simplification de schéma-blocs élémentaires.
75
6. Structure générale d’un système asservi.
6.7. Simplification des schémas blocs .
76
6. Structure générale d’un système asservi.
6.8. Simplification des schémas blocs .
77
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.1. Modèle d’étude de la stabilité.
Tout système linéaire (sans retard) peut se mettre sous la forme du schéma bloc ci-contre.
Lorsque 𝜶 = 𝟏 , on dit que le système possède un intégrateur. Cela vient du fait que l’on peut écrire la fonction
de transfert sous la forme.
78
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.1. Modèle d’étude de la stabilité.
79
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.2. Notion et définition de la stabilité.
Une manière intuitive de préciser la notion de stabilité est d’imaginer un système que l’on écarte
de sa position initiale par une impulsion puis de regarder son évolution; s’il retrouve sa position
initiale, il est stable, s’il s’en écarte, il est instable.
Les petits schémas suivants précisent quelques comportements possibles d’un système.
Définition 1: Un système est stable si à une entrée bornée correspond une sortie bornée.
Définition 2: Un système est stable si la réponse libre du système tend vers zéro à l’infini.
Pour étudier la réponse libre, il suffit de solliciter le système par une impulsion de Dirac
et de vérifier que celui-ci revient en position initiale.
80
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.3. Conditions de stabilité des Systèmes linéaires.
6.3.1. Domaine temporel: Un système est stable si lorsqu’il est excité par une impulsion de Dirac, sa sortie
revient à sa position initiale au bout d’un certain temps. De plus, un système est stable Ssi une entrée finie
(bornée) implique une sortie finie.
6.3.2. Domaine fréquentiel: Un système asservi linéaire est stable si les parties réelles des pôles
(solution de D(p) = 0) sont négatives. c.à.d. tous les pôles de sa fonction de transfert sont strictement à
gauche de l’axe imaginaire dans le plan complexe dédié à p.
81
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.3. Conditions de stabilité des Systèmes linéaires.
6.3.2. Domaine fréquentiel: Un système asservi linéaire est stable si les parties réelles des pôles
(solution de D(p) = 0) sont négatives. c.à.d. tous les pôles de sa fonction de transfert sont strictement à
gauche de l’axe imaginaire dans le plan complexe dédié à p.
Remarque :
Cette condition nécessaire et suffisante nécessite un calcul des racines, ce qui rend les calculs plus lourds
lorsque l’ordre du système est élevé.
82
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
𝑵(𝒑)
Soit 𝑯 𝒑 = : la fonction de transfert d’un système. Les pôles de H(p) sont les racines de l’équation D(p) = 0.
𝑫(𝒑)
On écrit D(p) sous la forme suivante: 𝑫 𝒑 = 𝒂𝒏 ∙ 𝒑𝒏 +𝒂𝒏−𝟏 ∙ 𝒑𝒏−𝟏 +∙∙∙∙∙∙ +𝒂𝟏 ∙ 𝒑 + 𝒂𝟎
Table de Routh.
Les deux premières lignes du tableau sont écrites à l’aide des coefficients de D(p). Les autres lignes sont
formées de termes calculés à partir de ces coefficients.
83
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
𝑵(𝒑)
Soit 𝑯 𝒑 = : la fonction de transfert d’un système en BF. Les pôles de H(p) sont les racines de l’équation D(p) = 0.
𝑫(𝒑)
On écrit D(p) sous la forme suivante: 𝑫 𝒑 = 𝒂𝒏 ∙ 𝒑𝒏 +𝒂𝒏−𝟏 ∙ 𝒑𝒏−𝟏 +∙∙∙∙∙∙ +𝒂𝟏 ∙ 𝒑 + 𝒂𝟎
Remarques
le nombre de changement de signe dans la 1ère colonne du tableau de Routh est égal au
nombre des racines (des pôles) de D (p) à partie réelle positive.
Si le système est d’ordre n, on a (n+1) coefficients sur la 1ère colonne du tableau de Routh.
Si l’un des éléments de la 1ère colonne est égale à zéro, le système est asymptotiquement
ou marginalement stable.
85
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
a>0
86
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
Exercice 2
87
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
Exercice 3.
G>0
88
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.4. Critère algébrique de Routh-Hurwitz.
Exercice 4.
Correction
a3=0, le système est instable pour toute valeur de K.
Remarques.
Ꚛ Le critère algébrique de Routh permet de savoir de façon simple et rapide si un système est stable ou non.
Θ Le critère de Routh est binaire : stable ou instable. Il ne permet pas d’apprécier le degré de stabilité ni le
comportement du système en présence de signaux typiques..
Θ La mise en œuvre nécessite de connaître l’expression de la fonction de transfert.
89
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.5. Réponse harmonique
e(t) y(t)
G(s)
E0 sin(t) Y0 sin(t+)
Y j
Transmittance : G j
E j
Module :
G dB 20 og G j
Phase : arg G j argY j arg E j
90
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.5. Réponse harmonique
91
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.5. Réponse harmonique
Plan de Bode.
On représente, sur une échelle semi-logarithmique, les variations du
gain et de la phase en fonction de la pulsation :
Bode Diagram
20
Courbe de gain 10
Magnitude (dB)
0
-20
Courbe de phase
Phase (deg)
-45
Plan de Nyquist
C’est un lieu géométrique des points indicatifs de G(j) dans le plan complexe,
pour toutes les pulsations positives sous forme polaire :
Im
Lieu de Nyquist
Re
Rayon vecteur : G dB 20 log G s =0
Courbe graduée
Angle polaire :
arg G j en fonction de
93
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.5. Réponse harmonique
Plan de Black
C’est un lieu géométrique équivalent au plan de Bode mais dans un seul plan :
GdB
Ordonnées : G dB 20 log G s
Courbe graduée
en fonction de
94
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6. Critère graphique de la stabilité (Critère du revers).
95
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6. Critère graphique de la stabilité (Critère du revers).
Étudier BO(p) = −1 revient à étudier le lieu (le tracé de la fonction de transfert) de la fonction BO(p)
par rapport au point (−1, 0) du plan complexe. Le point (−1, 0) est appelé point critique.
La position de ce tracé par rapport au point critique nous renseigne sur la stabilité du système.
L’étude peut être réalisée aussi bien dans le plan complexe que sur les diagrammes de Bode.
96
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.1. Critère géométrique de Nyquist (simplifié)- Critère de Rivers
97
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.1. Critère géométrique de Nyquist (simplifié)- Critère de Rivers
Exemples :
98
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.2. Critères géométriques - Critère de Rivers dans Bode.
Ce critère initialement défini dans le plan complexe peut être transposé dans le plan de Bode
(diagrammes de Bode) en considérant que le point critique (−1, 0) du plan complexe devient dans
le plan de Bode le point de coordonnées (0 dB,−180°). Ce point est représenté :
— sur le diagramme d’amplitude par l’axe des abscisses A dB = 0 dB,
— sur le diagramme de phase par la droite d’ordonnée ϕ = −180°.
100
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.2. Critères géométriques -Critère de Rivers dans Bode
Marges de stabilité sur les diagrammes de Bode.
Pour avoir un comportement correct d’un système linéaire asservi, il suffit de régler une «
distance » minimale entre le point critique et le lieu de la fonction de transfert en boucle
ouverte. Cette distance est appréciée par les deux marges de stabilité :
la marge de gain MG et la marge de phase Mϕ.
Marge de gain La marge de gain est mesurée sur le diagramme d’amplitude, entre la courbe de gain de la
FTBO et l’axe des abscisses pour la pulsation ω180. Le sens positif est compté de la courbe vers l’axe des
abscisses. On note ω180 , la pulsation telle que arg (BO(jω180)) = −180°.
Marge de phase La marge de phase est mesurée sur le diagramme de phase entre l’ordonnée −180° et la
courbe de phase de la FTBO pour la pulsation ω0dB. Le sens positif est compté de l’ordonnée −180° à la
courbe. On note ω0dB, la pulsation telle que 20 log BO(jω0dB) = 0 dB
101
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
Marges de stabilité sur les diagrammes de Bode.
Pour avoir un comportement correct d’un système linéaire asservi, il suffit de régler
une « distance » minimale entre le point critique et le lieu de la fonction de transfert
en boucle ouverte. Cette distance est appréciée par les deux marges de stabilité :
la marge de gain MG et la marge de phase Mϕ.
102
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.3. Exemple de calcul des marges de phase et de gain.
Exercice 1 : Soit un système de fonction de transfert en boucle ouverte T(p) placé dans
une boucle de régulation à retour unitaire.
1. Calculer la marge de gain.
2. Calculer la marge de phase.
Correction
103
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.3. Exemple de calcul des marges de phase et de gain.
Exercice 1 : Soit un système de fonction de transfert en boucle ouverte T(p) placé dans
une boucle de régulation à retour unitaire.
1. Calculer la marge de gain.
2. Calculer la marge de phase.
Correction
104
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.3. Exemple de calcul des marges de phase et de gain.
𝟓
𝑻 𝒑 =
𝒑 𝟑
𝟏 + 𝟏𝟎𝟎
∆G = 4dB
𝟓𝒆𝟔
=
(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)
𝟓𝒆𝟔
= 𝟑
𝒑 + 𝟑𝟎𝟎𝒑𝟐 + 𝟑𝒆𝟒 𝒑 + 𝟏𝒆𝟔
Script Matlab:
clear all; ∆ϕ = 17°
clc;
num=5e6;
den=[1 300 30000 1e6];
printsys(num,den)
bode(num,den) 105
grid
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.4. Exploitation du diagramme de Black Nichols.
106
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.4. Exploitation du diagramme de Black Nichols.
Courbes Isogain
en décibels
Tracé du gain et
la phase en
boucle ouverte
107
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.4. Critère du revers sur le diagramme de Black
Marge de phase.
On appelle marge de phase la distance, exprimée en
degrés, entre le lieu de transfert en boucle ouverte et le
point critique mesuré parallèlement à l’axe de la phase.
Marge de Gain.
On appelle marge de gain la distance, exprimée en
décibels, entre le lieu de transfert en boucle ouverte et le
point critique mesuré parallèlement à l’axe du gain.
𝟓
𝑻 𝒑 =
𝒑 𝟑
𝟏 + 𝟏𝟎𝟎
𝟓𝒆𝟔
=
(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)
𝟓𝒆𝟔
= 𝟑 ∆G= 4dB
𝒑 + 𝟑𝟎𝟎𝒑𝟐 + 𝟑𝒆𝟒 𝒑 + 𝟏𝒆𝟔
∆ϕ=17°
Script Matlab:
num=5 e6
den=[1 300 30000 1e6]
printsys(num,den)
nichols(num,den)
ngrid
line([-180 -162.6],[0 0])
109
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.5. Critère du revers sur le diagramme de Nyquist
Marge de phase.
La marge de phase est l’angle entre le point de la courbe tel
que le rayon soit unitaire (GdB = 0) et 180° (argument de -1).
Marge de Gain.
La marge de gain correspond à la distance V entre l’origine et
le lieu de la courbe tel que ϕ = −180°, càd le point
d’intersection avec l’axe des réels, du côté des négatifs. Il faut
ensuite convertir cette distance en décibel par la relation :
110
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
6.6.5. Critère du revers sur le diagramme de Nyquist
𝟓
𝑻 𝒑 =
𝒑 𝟑
𝟏 + 𝟏𝟎𝟎
𝟓𝒆𝟔
=
(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)(𝟏𝟎𝟎 + 𝒑)
𝟓𝒆𝟔
= 𝟑
𝒑 + 𝟑𝟎𝟎𝒑𝟐 + 𝟑𝒆𝟒 𝒑 + 𝟏𝒆𝟔
∆ϕ = 17°
Script Matlab:
num=5 e6
den=[1 300 30000 1e6]
printsys(num,den)
nyquist(num,den)
111
6. Etude de la Stabilité d’un système asservi.
Exemple de détermination des oscillations en cas d’instabilité.
+
K
-
Estimer la précision d’un système asservi c’est mesurer ou prédire l’évolution temporelle
de l’écart entre la consigne d’entrée et la sortie du système (ε(t) = yc(t) – y(t) ).
113
7. Précision des systèmes asservis.
7.2. Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent.
114
7. Précision des systèmes asservis.
7.3. Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent.
115
7. Précision des systèmes asservis.
7.3. Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent.
de position nulle.
116
7. Précision des systèmes asservis.
7.3. Précision statique (en poursuite) – Erreur en régime permanent.
118
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Définition: Un système est dit du 1er ordre si la relation entre son entrée
et sa sortie est une équation différentielle du 1er ordre.
Forme générale d’une équation différentielle du 1er ordre :
119
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Réponse impulsionnelle. Réponse indicielle (à un échelon).
120
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.1. Système du 1er Orde.
Réponse à une rampe.
121
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Réponse harmonique.
𝑲
𝑯 𝒋𝒘 =
𝟏 + 𝝉 ∙ 𝒋𝝎
122
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Réponse harmonique. Représentation dans Bode :
𝟐
𝑮𝒅𝑩 = 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 𝑲 − 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 𝟏 + 𝒘 𝒘𝟎
𝒘
𝑺𝒊 𝐊 > 𝟎 ⟹ 𝑨𝒓𝒈 𝑯 𝒋𝒘 = −𝒂𝒓𝒄𝒕𝒈
𝒘𝟎
𝒘
𝑺𝒊 𝐊 < 𝟎 ⟹ 𝑨𝒓𝒈 𝑯 𝒋𝒘 = ±𝟏𝟖𝟎 − 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒈
𝒘𝟎
123
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Réponse harmonique. Représentation de Black :
124
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
er
8.1. Système du 1 Orde.
Réponse harmonique. Représentation de Nyquist:
𝑲 𝑲 𝟏 − 𝝉𝒋𝝎 𝑲 𝑲 𝝉∙𝝎
𝑯 𝒋𝝎 = = = −𝒋
𝟏 + 𝝉𝒋𝝎 𝟏 + 𝝉𝝎 𝟐 𝟏 + 𝝉𝝎 𝟐 𝟏 + 𝝉𝝎 𝟐
125
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.1. Système du 1er Orde.
Relation temps – fréquence.
126
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.2. Systèmes à retard.
Le pH mesuré 𝒚, représente le pH 𝒚𝟏 réalisé plus tôt: y(t)= y1(t-Tr). Le retard Tr est dû au
transport du fluide de la cuve au point de mesure.
𝑯𝟎 ∙ 𝒆−𝑻𝒋𝒘
𝑯 𝒋𝒘 =
(𝟏 + 𝒋𝝉𝝎)
′
𝐻0 ∙ 𝑒 −𝑇𝑗𝑤 𝐻0
𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟: 𝐻 𝑗𝑤 = = 𝑖𝑛𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑇.
(1 + (𝜏𝜔)2 ) (1 + (𝜏𝜔)2 )
128
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2ème Ordre.
Un système est dit du 2nd ordre si la relation entre son entrée et sa sortie est une
équation différentielle du 2ème ordre.
Fonction de transfert.
129
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2ème Ordre. Réponse indicielle.
Soit un échelon d ’amplitude E0 appliqué à l’entrée d’un système du
deuxième ordre . 𝑒(𝑡)= 𝐸0∙𝑢(𝑡). On applique la transformée de Laplace :
Cette expression n’est pas disponible dans le tableau des transformées de Laplace.
La transformée de Laplace inverse nécessite au préalable une décomposition en
éléments simples. Celle-ci dépend des racines du polynôme du dénominateur (les
pôles de la fonction de transfert) :
130
8. Comportements temporel et harmonique des 131
On trouve p = 0 ainsi que les racines du polynôme du second degré qui dépendent
du signe du discriminent :
Sachant que ξ et 𝜔0 sont positifs, on vérifie que les deux pôles sont à partie réelle négative ce qui
assure un comportement stable. La sortie peut s’écrire sous forme factorisée :
132
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.1. Régime apériodique.
L’expression est la superposition d’un échelon et de deux exponentielles, il n’y a donc pas de
dépassements et la courbe converge vers K.E0. La constante1 représente la réponse permanente tandis
que les deux exponentielles représentent les réponses transitoires.
133
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.1. Régime apériodique.
134
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.2. Régime apériodique critique 𝜉 = 1.
Lorsque l’amortissement est critique, soit 𝜉 = 1, la réponse est amortie (régime apériodique, critique).
Dans ce cas, l’équation caractéristique admet une racine double :
135
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.2. Régime apériodique critique 𝜉 = 1.
136
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.3. Régime pseudopériodique critique 𝜉 < 1.
137
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.3. Régime pseudopériodique critique 𝜉 < 1.
• 𝝎𝒑 = 𝝎𝟎 ∙ 𝟏 − 𝟐 , pseudo-pulsation en rd/s
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.3. Régime pseudopériodique critique 𝜉 < 1.
Définition – kième dépassement : On caractérise le kième dépassement, définit à
l’instant tk par son amplitude absolue Dk ou son amplitude relative Dk% :
−𝒌𝝅
𝟏−𝟐
𝑫%
𝒌 = 𝟏𝟎𝟎 ∙ 𝒆
𝒌𝝅
𝒕𝒌 =
𝝎𝟎 𝟏 − 𝟐
140
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.3. Régime pseudopériodique critique 𝜉 < 1.
Rapidité.
141
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.3. Régime pseudopériodique critique 𝜉 < 1.
142
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
143
8. Comportements temporel et harmonique des
systèmes 1er et 2ème ordre.
8.3. Système du 2 ème Ordre.
8.3.4. Réponse harmonique.
Réponse à une sinusoïde permanente : u(t) = Um.cos( ωt);
le régime transitoire étant éteint.
144
8. Comportements temporel et harmonique des 145
𝑯0 𝑯0
𝑯 𝒑 = 2 =
𝒑 𝒑 𝒘 𝒘
1 + 2𝒎 𝒘 + 𝒘 1 + 𝒋𝒘 . 1 + 𝒋𝒘
0 0 1 2
𝒘1,2 = 𝒘0 (𝒎 ± 𝒎2 − 1
𝒘0 2 = 𝒘1 . 𝒘2
8. Comportements temporel et harmonique des 146
𝑯0 𝑯0
𝑯 𝒑 = 2 =
𝒑 𝒑 𝒘 𝒘
1 + 2𝒎 𝒘 + 𝒘 1 + 𝒋𝒘 . 1 + 𝒋𝒘
0 0 1 2
𝐻0
𝐻(𝑗𝑤 =
2 2
𝑤 𝑤
1−𝑤 + 2𝑚 𝑤
0 0
𝐻0
𝐻(𝑗𝑤 =
2 2
𝑤 𝑤
1−𝑤 + 2𝑚 𝑤
0 0
150
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
1- Présentation :
Comme cela a été vu précédemment, un système asservi doit satisfaire à différentes exigences
appelées performances :
• Assurer un comportement suffisamment stable et le maintenir;
• Présenter un régime transitoire suffisamment court et bien amorti, donc être rapide
• Etre précis en régime permanent pour différents types de consignes ;
• Etre insensible aux effets des perturbations.
151
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
Exemple : machine d’usinage à grande vitesse Urane SX. https://youtu.be/x8YowyrItU4
L’URANE SX est une machine-outil à broche horizontale dédiée aux opérations de perçage, lamage,
taraudage et alésage, à structure parallèle de type Delta (Figure 1) ce qui lui confère des performances
dynamiques très supérieures (de l’ordre de 30%) à celles des structures séries classiques.
152
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
153
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
Stabilité : Une machine d’usinage est excitée par de multiples fréquences issues du
phénomène de coupe. Il est primordial d’assurer de bonnes marges de stabilité afin d’éviter
tout problème d’oscillations qui dégraderaient les surfaces usinées.
Dépassements : Les dépassements sont proscrits dans le cas d’une machine d’usinage. Si la
broche dépasse la valeur de consigne, la matière est coupée par l’outil et la surface ou la
forme de la pièce usinée n’est plus conforme aux attentes.
154
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
Rapidité : L’usinage grande vitesse porte d’abord son nom par la vitesse de rotation de l’outil de coupe
(20 000 tr/min et plus). Mais pour assurer de bonnes conditions d’usinage, qui conditionnent la qualité
des surfaces usinées, l’épaisseur des copeaux doit être suffisante. Cela impose un déplacement de la
broche aussi à grande vitesse (de l’ordre de 150 m/ min ).
Précision : Les dimensions des pièces usinées dépend directement de la précision de positionnement
de la broche et donc des moteurs, malgré des efforts de coupe importants (de l’ordre de 2000 N ) qui
agissent comme des perturbations.
155
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
2- Critères de performance :
Les critères associés à ces performances peuvent être relevés sur la FTBF ou sur la FTBO :
156
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
157
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
158
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3- DIFFERENTS TYPES DE CORRECTEURS
3-1 Correcteur à action proportionnelle : P
Pour Kp >1 : le système est : - Plus rapide ; - Plus précis ; - Moins stable
La correction proportionnelle seule ne permet généralement pas de satisfaire toutes les contraintes
d’un cahier des charges.
159
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3-2 Correcteur à action intégrale I
Correcteur intégral pur : I
La fonction de transfert du correcteur I est du type
Un correcteur intégral «pur » ne comporte qu’une action intégrale. Il augmente la classe de la FTBO.
Particularités des diagrammes de BODE d’un correcteur intégral :
1 : non corrigé
2 : Ki = 0,5 s-1
3 : Ki = 0,1 s-1
160
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
1 : non corrigé
2 : Ki = 0,5 s-1
3 : Ki = 0,1 s-1
161
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
162
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3- DIFFERENTS TYPES DE CORRECTEURS
3-3 Correcteur proportionnel intégral : PI
La fonction de transfert du correcteur PI est du type :
Ce correcteur possède deux paramètres de réglage :
– Kp qui n’agit que sur le gain, la courbe de gain est translatée verticalement ;
– Ki (ou Ti ) qui agit principalement sur la phase.
163
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3- DIFFERENTS TYPES DE CORRECTEURS
3-3 Correcteur proportionnel intégral : PI
Un choix judicieux du gain Kp et de la constante d’intégration Ti permet ainsi d’améliorer le
comportement du système sans trop dégrader la stabilité et la rapidité comme le montre la
réponse temporelle ci contre
164
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3- DIFFERENTS TYPES DE CORRECTEURS
3.4. Réglage des paramètres d’un correcteur proportionnel intégral PI par une marge de phase imposée
Dans la pratique, le réglage du correcteur proportionnel intégral s’effectue à l’aide de la FTBO :
Étape 1: Réglage de Kp : on choisit le coefficient Kp de façon à obtenir la marge de phase désirée avec la
correction proportionnelle seule.
Etape 2: Réglage de Ti : on met ensuite en place l’effet intégral mais cela ne doit pas (ou peu) modifier le
réglage effectué à la pulsation wc(0dB BO). Il faut donc prendre une constante de temps Ti tel que :
165
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
𝟏+𝑻𝒊 𝒑 𝑮 𝒑 𝑮 𝒑
Ainsi, 𝑭𝑻𝑩𝑶𝒄𝒐𝒓𝒓𝒊𝒈é𝒆 = 𝑪 𝒑 ∙ 𝑭𝑻𝑩𝑶 = 𝑲𝒑 ∙ ∙ = 𝑲𝒑 ∙
𝑻𝒊 𝒑 𝟏+𝝉𝒑 𝑻𝒊 𝒑
166
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
167
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3- DIFFERENTS TYPES DE CORRECTEURS
𝑪 𝒑 = 𝑲𝑪 ∙ 1 + 𝑻𝒅 𝒑
3.5. Correcteur à action dérivée.
168
169
170
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.7. Action Proportionnelle Intégrale dérivée PID.
𝟏 𝑻𝒊 𝑻𝒅 𝑷𝟐 + 𝑻𝒊 𝑷 + 𝟏
𝑪 𝑷 = 𝑲𝑪 ∙ 𝟏 + + 𝑻𝒅 ∙ 𝑷 = 𝑲𝑪 ∙
𝑻𝒊 ∙ 𝑷 𝑻𝒊 𝑷
171
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.7. Action Proportionnelle Intégrale dérivée PID.
𝟏 𝑻𝒊 𝑻𝒅 𝑷𝟐 + 𝑻𝒊 𝑷 + 𝟏
𝑪 𝑷 = 𝑲𝑪 ∙ 𝟏 + + 𝑻𝒅 ∙ 𝑷 = 𝑲𝑪 ∙
𝑻𝒊 ∙ 𝑷 𝑻𝒊 𝑷
172
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.8. Les structures des régulateurs PID
Les trois actions d’un régulateur PID peuvent être associées
différemment, ce qui modifie le comportement du régulateur.
On peut rencontrer les structures « parallèle », « mixte », ou « série ».
1. Structure parallèle
173
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.8. Les structures des régulateurs PID
2. Structure Mixte
Ɛ(t) y(t)
A +
C’est la structure la plus utilisée dans l’industrie, malgré que certains opérateurs
préfèrent la structure parallèle car les actions de réglage sont découplées.
174
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.8. Les structures des régulateurs PID
3. Structure Série.
175
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Choix du type de correcteurs.
Le choix du type de correcteur est généralement dicté par sa faculté à corriger les lacunes
du système asservi sans correcteur. Le tableau ci-dessous constitue un guide au choix du
correcteur PID en fonction du modèle du comportement dominant du système.
L’application de cette méthode est conditionnée par la traduction judicieuse du cahier des charges
en fonction de transfert. Des conditions sur la structure du correcteur s'imposent afin d'assurer sa
réalisabilité : le degré du numérateur de C(p) doit être au plus égal à celui du dénominateur.
178
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
Une fonction de transfert de 1èr ordre :
N’admet pas de dépassement.
Elle n’a pas d’erreur de position si son gain statique est unitaire ;
Sa rapidité est quantifiée par son temps de réponse à 5% qui est contrôlé par la constante de temps .
10
Exemple 1 : Considérons un système de FTBO : G p =
1+5p
Calculer un correcteur qui permet de satisfaire le cahier des charges suivant :
• ε p = 0 ; d% = 0 ; tr 5%= 30 ms.
En boucle fermée avec retour unitaire, le système sans correction présente les performances suivantes :
Stable, ∈𝑝 = 0.09 , 𝑑% = 0 𝑒𝑡 𝑡𝑟5% = 1.36𝑠
La fonction de transfert en boucle fermée répondant au cahier des charges est :
1
𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑝 =
1 + 0.01𝑝
La fonction de transfert du correcteur résultant est donnée par :
1
1 𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑝 1 + 5𝑝 1 + 0.01𝑝 10
𝐶 𝑝 = ∙ = ∙ = 50 + 179
𝐺(𝑝) 1 − 𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑝 10 1 𝑝
1−
1 + 0.01𝑝
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
Dans le cas où le système a un comportement pseudopériodique, la FTBF doit tolérer :
Un dépassement propre à un système du 2ème ordre amorti.
Un gain statique unitaire élimine toute erreur de position ;
La pulsation normale et le coefficient d’amortissement fixent respectivement un temps de montée et
un dépassement toléré.
3
Exemple 2 : Considérons un système de FTBO : G p =
𝟏+𝐩+p2
1. Analyser les performances du système sans correction ?
2. Calculer un correcteur qui permet satisfaire le cahier de charge suivant :
• εp = 0 ; d% = 10 ; tr 5%= 20 ms.
Corrigé:
En boucle fermée avec retour unitaire, le système sans correction présente les performances suivantes :
Stable, ∈𝒑 = 𝟎. 𝟐𝟓 , 𝒅% = 𝟒𝟒% 𝒆𝒕 𝒕𝒓𝟓% ∙ 𝒘𝒏 = 𝟏𝟏 ⇒ 𝒕𝒓𝟓% =5,5 s
180
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
La fonction de transfert en boucle fermée répondant au cahier des charges est :
1
𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑃 =
2𝑧 𝑃2
1+𝑤 𝑃+ 2
𝑛 𝑤𝑛
Gain statique = 1 Erreur statique = 0 (εp = 0) ;
Dépassement souhaité : D1 définie le premier dépassement en % et z coefficient d’amortissement ;
−𝝅∙𝒛
𝟐
𝟏−𝒛𝟐 𝒍𝒏 𝑫𝟏
𝑫𝟏 = 𝒆 ⟹𝒛= 𝟐
𝝅𝟐 + 𝒍𝒏 𝑫𝟏
182
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
Pour qu’un système d’ordre n > 2 se comporte comme un système de 2ème ordre (décrit par deux
pôles complexes conjugués appelés pôles dominants p1 et p2 il faut que les parties réelles des
autres pôles soient les plus négatives possibles.
On suppose que cette condition est vérifiée lorsque :
183
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
𝟐
Exemple 3 : Considérons un système de FTBO : 𝑮 𝒑 = (𝟏+𝟎.𝟓∙𝑷)∙ 𝟏+𝒑 ∙(𝟏+𝟐∙𝑷)
La fonction de transfert en boucle fermée répondant au cahier des charges suivant :
• εp = 0 ; • d% = 10 ; • tr 5%= 20 ms.
1. Fonction de transfert en BF de référence :
𝒘𝟐𝒏 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐
𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒑 = =
𝒘𝟐𝒏 + 𝟐𝒛𝒘𝒏 𝑷 + 𝑷𝟐 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐
2. La fonction de transfert du correcteur résultant est donnée par :
𝟏 𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒑
𝑪 𝒑 = ∙
𝑮 𝒑 𝟏 − 𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒑
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐
(𝟏 + 𝟎. 𝟓 ∙ 𝑷) ∙ 𝟏 + 𝐩 ∙ (𝟏 + 𝟐 ∙ 𝑷) 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐
= ∙
𝟐 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐
𝟏−
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 ∙ (𝟏 + 𝟎. 𝟓 ∙ 𝑷) ∙ 𝟏 + 𝐩 ∙ (𝟏 + 𝟐 ∙ 𝑷)
=
𝟐 ∙ (𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐 )
Le correcteur dans ce cas est non réalisable (deg (Num) > deg (Dén)). 184
9. CORRECTION DES SYSTEMES ASSERVIS.
3.9. Méthode du modèle de référence ou de la FTBF désirée (loop shaping).
′
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 𝟏
𝑭𝑻𝑩𝑭 𝑷 = ∙
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐 𝑷
𝟏+
𝟔 ∙ 𝟏𝟓𝟎
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 𝟗𝟎𝟎
3. Pour remédier à ce problème, =
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐
∙
𝟗𝟎𝟎 + 𝑷
cherchons tout d’abord les racines
La fonction de transfert du correcteur résultant est donnée par :
de la FTBF(P) de référence.
𝟏 𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒑
𝑪 𝒑 = ∙
𝑷𝟏,𝟐 = −𝟏𝟓𝟎 ± 𝟐𝟎𝟎𝒋 𝑮 𝒑 𝟏 − 𝑭𝑻𝑩𝑭 𝒑
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 𝟗𝟎𝟎
L’ordre initial du système est n = 3 𝟏 + 𝟎. 𝟓 ∙ 𝑷 ∙ 𝟏 + 𝐩 ∙ 𝟏 + 𝟐 ∙ 𝑷 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷
𝟐 𝟐 ∙
𝟗𝟎𝟎 + 𝑷
=
n-2 = 1 on aura besoin que 𝟐
𝟏−
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐
∙
𝟗𝟎𝟎
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 + 𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐 𝟗𝟎𝟎 + 𝑷
d’un pôle pour la nouvelle
𝟏 + 𝟎. 𝟓 ∙ 𝑷 ∙ 𝟏 + 𝐩 ∙ 𝟏 + 𝟐 ∙ 𝑷
fonction de transfert FTBF’(P). =
𝟐
𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 ∙ 𝟗𝟎𝟎
∙
(𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 +𝟑𝟎𝟎 ∙ 𝑷 + 𝑷𝟐 ) ∙ 𝟗𝟎𝟎 + 𝑷 − 𝟐𝟓𝟒. 𝟐𝟒𝟐 ∙ 𝟗𝟎𝟎
186
9. Détermination expérimentale des correcteurs.
9.1. Méthode de Ziegler Nichols.
187
9. Détermination expérimentale des correcteurs.
9.1. Méthode de Ziegler Nichols.
Soit un contrôle PID bouclé a retour unitaire. La fonction de transfert du système à corriger est la suivante:
188
9. Détermination expérimentale des correcteurs.
9.1. Méthode de Ziegler Nichols.
On conclut que la valeur critique d’instabilité du système bouclé est Kc= 12.
189
9. Détermination expérimentale des correcteurs.
9.1. Méthode de Ziegler Nichols.
190