TOUMI Fatma Zohra
TOUMI Fatma Zohra
TOUMI Fatma Zohra
Laboratoire
aboratoire de Recherche des Sciences de l’Eau
(LRS-EAU)
THEME
Résumé :
Notre étude consiste à remédier les anomalies que présente le collecteur d’Oued Kniss afin
de prévoir des travaux d'aménagement, de réhabilitation et éventuellement le remplacement
du collecteur existant. Ces deux dernières méthodes sont prises comme des processus pour
remettre le collecteur en état. On perçoit tout l’intérêt pour l’environnement urbain et
réduisant au minimum les nuisances et les conséquences socio-économiques, en utilisant des
techniques de réhabilitation.
Celles-ci sont nombreuses. Le choix s’appuie sur un diagnostic et une étude de
faisabilité soigneusement menés.
Mots clés
Ovoïde -diagnostic- réhabilitation - Auscultation- collecteur
Abstract :
Our study consists on to remedy the anomalies presented by Oued Kniss collector in order
to envisage the adjusting work, the rehabilitating work, and the possibility of replacing the
existing collector. These last two methods are taken as the process for resetting the collector,
we perceive all the interest for the urban environment and minimizing the pollution and the
socio-economic, by using rehabilitation techniques.
These are numerous. The choice of these techniques is based on a diagnosis and a
feasibility study carried out carefully.
Key words
Ovoid - diagnosis - rehabilitation –Auscultation-Collector
Table des matières
Introduction générale…………………………………………………………………………..1
Chapitre I: Généralité des causes dégradation des ouvrages
1. Risques endogènes et exogènes…………………………………………………………....2
1.1. Entraînement hydrodynamique des fines………………………………………….......2
1.2. Tassement………………………………………………………………………….......3
1.3. Glissement de terrain………………………………………………………………….4
1.4. Affaissement et Effondrement………………………………………………………...5
1.5. Gonflement de retrait………………………………………………………………….5
1.6. Dissolution…………………………………………………………………………….6
1.7. Sismicité……………………………………………………………………………….7
1.8. Mouvements tectoniques………………………………………………………………7
1.9. Eboulement rocheux…………………………………………………………………..7
1.10. Marnage……………………………………………………………………………...7
2. Risques hydraulique………………………………………………………………………..8
2.1. Action mécanique et physico-chimique de l’effluent…………………………………8
2.2. Action hydraulique…………………………………………………………………….8
3. Risques structurels…………………………………………………………………………8
3.1. Les charges statiques et dynamiques………………………………………………….8
3.2. Maintenance…………………………………………………………………………...8
3.3. Construction…………………………………………………………………………...9
4. Risques d’impact du milieu………………………………………………………………...9
4.1. Interaction avec les usages de surface……………………………………………9
4.1.1. Influence de la végétation en surface……………………………………...............9
4.1.2. Influence de vibrations et charges roulantes importantes…………………………9
4.2. Modification des usages de surfaces………………………………………………….10
4.3. Interaction avec le bât………………………………………………………………...10
5. Pathologies des collecteurs……………………………………………………………….11
5.1. Pathologies de stabilité…………………………………………………………….....11
5.1.1. Déformation et rupture de matériaux (grise, béton non armé)…………………..11
5.1.2. Attaque chimique du béton armé………………………………………………...12
5.1.2.1. Attaque par carbonatation……………………………………………………...12
Table des matières
1. Historique…………………………………………………………………………………20
2. Situation géographique………………………………………………………………..….20
3. Données naturelles du site………………………………………………………………..21
3.1. Climatologie…………………………………………………………………….21
3.1.1. La température……………………………………………………………...21
3.1.2. La pluviométrie………………………………………………………………….22
3.2. Sismicité……………………………………………………………………………...23
3.3. Géotechnique………………………………………………………………………...23
3.3.1. L’étude géologique et de la nature du sol………………………………………..23
3.4. Resource en eau……………………………………………………………………...24
3.4.1 Objectifs à atteindre………………………………………………………………24
3.4.2. Mobilisation accrue de la ressource……………………………………………...24
3.4.3. Transferts d’eau interrégionaux…………………………………………….........24
4. Population de la wilaya…………………………………………………………………...24
5. Situation hydraulique……………………………………………………………………..26
5.1. Alimentation en eau potable…………………………………………………………26
5.2. Assainissement……………………………………………………………………….26
1. Bassins versants…………………………………………………………………………..41
1.1. La configuration topographique……………………………………………………...41
1.2. L’exploitation du terrain……………………………………………………………..42
2. Calcul des débits………………………………………………………………………….42
2.1. Calcul des débits maxima d’eaux pluviales………………………………………….42
2.1.1. Période de retour de l’évènement pluvial………………………………………...42
2.1. 2. Détermination du coefficient de ruissellement…………………………………..42
2.1. 3. La pente moyenne du bassin versant…………………………………………….43
2.1.4. Détermination de l’intensité de pluie…………………………………………….43
2.1. 5. Calcul du temps de concentration……………………………………………….45
2.1.6. Calcul des débits d’eaux pluviales……………………………………………….46
2.1.6.1. Méthode rationnelle……………………………………………………………46
2.1.6.2. Méthode superficie……………………………………………………………..47
2.2. Calcul des débits maxima d’eaux usées……………………………………………...47
3.2.1. Les eaux usées domestiques……………………………………………………...47
2.2.2. Les eaux industrielles…………………………………………………………….48
2.2.3. Débits d’eaux usées domestiques………………………………………………...48
2.2.3.1. Evaluation du débit moyen journalier………………………………………….48
2.2.3.2. Evaluation du débit de pointe…………………………………………………..48
3. Calcul hydraulique et paramètres de dimensionnement…………………………………...49
4. Analyse des calculs hydrauliques………………………………………………………...50
Table des matières
Conclusion……………………………………………………………………………………57
1. Réhabilitation et remplacement…………………………………………………………..59
1.1. Définition……………………………………………………………………………59
1.2. Objectifs des travaux de réhabilitation……………………………………………….59
1.3 Réhabilitation ou remplacement par tranchée à ciel ouvert ? ………………………..60
2. Classement des techniques de réhabilitation……………………………………………...61
2.1. Classement en fonction de critères techniques………………………………………61
3. Technique de réhabilitation sans tranche………………………………………………….62
3.1 Techniques de rénovation continue…………………………………………………..62
3.1.1 Chemisage contenu……………………………………………………………….62
3.1.2. Tubage…………………………………………………………………………….65
3.1.2.1. Tubage par enroulement hélicoïdal……………………………………………65
3.1.2.2. Tubage par tube pré-déformé…………………………………………………..67
3.1.3. Pose de coques préfabriquées……………………………………………………68
3.2. Techniques de revêtement structurant et non structurant……………………………..68
3.2.1. Projection de béton et de mortier………………………………………………..68
3.2. Technique de réparation localisée……………………………………………………..69
3.2.1. Traitement de surface……………………………………………………………..70
3.2.2. Colmatage de fissure……………………………………………………………..72
3.2.2.1. Injection de résine – largeur de la fissure < 0,2mm……………………………72
3.2.2.2. Recharge du béton – largeur de la fissure > 0,5mm……………………………75
3.3.3. Réhabilitation de section…………………………………………………………78
4. Choix de la technique optimale…………………………………………………………...80
4.1. Préconisation technique par type de matériau de conduite…………………………..80
4.2. Etude comparative des techniques de réhabilitation…………………………………82
4.3. Etude de rentabilité des techniques de réhabilitation………………………………...82
4.4. Caractéristiques de la technique de réhabilitation optimale………………………….83
4.5 Etapes des travaux…………………………………………………………………….85
Conclusion……………………………………………………………………………………87
Conclusion générale…………………………………………………………………………..89
Table des matières
Bibliographie
Annexes
Liste des figures
Introduction générale
L’assainissement consiste à assurer l’évacuation des eaux usées et pluviales, ainsi que leur
rejet dans les exutoires naturels, après traitements compatibles avec les exigences de santé
publique et de l’environnement.
Le vieillissement et les phénomènes de dégradation des collecteurs sont complexes, et
rarement clairement cernés. Cette complexité est parfois dûe au manque de données fiables,
mais elle est surtout dûe au nombre important de facteur à prendre en compte :
l’étude de conception insuffisante (sous dimensionnement, pentes et profondeurs
insuffisantes).
le choix de matériaux inadaptés.
mauvaise qualité de pose (défauts de pente, d’étanchéité, de la confection du lit de pose,
du compactage).
De même, la tenue dans le temps de ces réseaux est compromise par des surcharges
anormales de trafic routier, mises en charge et obstructions diverses qui perturbent
l’écoulement, par une étanchéité défectueuse, un manque d’entretien, de mauvaise conditions
d’exploitation.
Les étapes de notre mémoire sont comme suit :
En première partie nous nous sommes intéressés au volet généralité des causes dégradation
des ouvrages ,et diagnostic au niveau du collecteur principal d’Oued Kniss situé à l’ouest
d’Alger qui est de création coloniale et qu’est présent beaucoup d'anomalies.
En second lieu, on s’intéresse aux calculs hydrauliques ce qui nécessite préalablement un
calcul du débit des eaux usées et une étude hydrologique pour évaluer l’intensité moyenne des
précipitations, qui nous permettra d’assembler les points noirs le long du collecteur.
Dans le dernier chapitre qu’intervient mon Travail de Fin d’Étude, nous avons présentées
une mise au point sur les diverses techniques de réhabilitation présenté actuellement.
Le choix d’une technique s’appuie sur une étude diagnostic qui à pour but d’identifier les
défaillances qui entravent le bon fonctionnement du collecteur, Pour établir la technique qui
vérifie les conditions d’écoulement.
PFE–2011 1
Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Chapitre I
Généralité des causes dégradation des ouvrages
Les collecteurs épousent la forme naturelle du terrain d’Alger caractérisé par une zone haute
et une zone basse. Au niveau de la partie avale, les collecteurs ont des faibles pentes. Les
conditions d’auto-curage n’étant pas satisfaites, il y a dépôt de produits solides et envasement
des tronçons. On assiste à des désordres de fonctionnement qui se traduisent par un refoulement
des eaux en surface et des inondations.
Les produits solides charriés à des vitesses élevées et l’action abrasive des sables véhiculés
par les eaux érodent les radiers et engendrent des affouillements qui amorcent le processus de
dégradation du collecteur dans le temps et dans l’espace. A travers cela, on assiste à des
infiltrations d’eau empruntant un chemin préférentiel le long du collecteur et provoquant
l’entérinement des particules fines de leurs assises. Les collecteurs se déstabilisent suite à une
modification de l’état d’équilibre des contraintes qui seront le siège des différents désordres de
structure.
A cela s’ajoute l’agression chimique des revêtements en mortier de ciment, des joints et des
structures en béton dûe à l’action corrosive des sulfates, des acides et principalement l’acide
sulfurique, ainsi que les défauts de construction initiaux vis à vis des joints, du dosage du mortier
et du béton, de la qualité du ciment employé, et des techniques de mise en œuvre qui altèrent
l’état du collecteur.
Il conviendra dans ce chapitre d’exposer les risques endogènes et exogènes pouvant perturber
le fonctionnement du collecteur, et de détailler les pathologies causant les dégradations
enregistrées lors de l’investigation du réseau.
PFE–2011 2
Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
PFE–2011 3
Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Les conséquences sont, dans un premier temps l’apparition d’une ou de plusieurs fissures,
puis le cisaillement de la canalisation.
Les seconds sont dus au remaniement de fond de fouille, ou à des remblais mal compactés. Ils
peuvent être lents ou rapides.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
1.7. Sismicité
Ce risque reste très limité en zone métropolitaine, il faut cependant le prendre en compte dans
certaines régions exposées, l’importance des désordres tient aux facteurs suivants :
• Localisation géographique de l’ouvrage (zone de sismicité).
• Nature du terrain encaissant.
• Vulnérabilité de la structure.
1.8. Mouvements tectoniques
L’importance du risque peut cependant être appréciée à partir des schémas structuraux
reportés sur les cartes géologiques. Les facteurs influant sur ce type de risque sont :
• La nature et la proximité de l’accident tectonique et sa disposition par rapport à l’axe
longitudinal de l’ouvrage.
• La nature du terrain encaissant.
• La nature de la structure de l’ouvrage.
• La qualité du contact entre l’ouvrage et le terrain.
La vitesse d’évolution du phénomène peut varie fortement. Ainsi dans le cas d’une faille il
peut s’agir d’une évolution brutale proche de celle d’un séisme, alors que dans le cas de fosse de
subsidence il s’agit de mouvements assimilables aux tassements.
1.9. Eboulement rocheux
Le risque d’éboulement rocheux se présente surtout pour un ouvrage situé en crête de falaise,
risquant d’être entraîné par la rupture de celle-ci, mais il peut également exister pour un ouvrage
peu profond situé au pied d’une falaise rocheuse. Les facteurs intervenant sont liés :
• A la proximité de l’ouvrage par rapport à la crête de falaise et à la hauteur de celle-ci.
• A la nature des terrains concernés, a la fracturation du massif rocheux, à la
stratigraphie ou à la schistosité de ces terrains (influence importante des pendages de
couche vers la falaise).
• A l’exposition aux intempéries où l’importance des cycles gel/dégel joue un rôle
important.
1.10. Marnage
Ce risque est pris en compte pour les ouvrages longeant et/ ou débouchant sur un rivage marin
à forte amplitude de marée, sur une berge de rivière avec des variations de niveau cyclique.
PFE–2011 7
Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Il concerne le phénomène hydraulique engendré par ces variations de niveau dans l’ouvrage
lui-même et/ ou dans le terrain environnant l’ouvrage pouvant être, ou non, envahi par les flots.
Les facteurs intervenant sont :
• La position de l’ouvrage par rapport à la berge ou au rivage.
• La nature et la perméabilité de terrain encaissant.
• La rapidité, la fréquence et l’importance des variations de niveau de l’eau.
Le marnage induit un phénomène de fatigue sur la structure.
2. Risques hydrauliques
2.1. Action mécanique et physico-chimique de l’effluent
La vitesse de circulation de l’effluent et/ou la charge solide qu’il transporte provoquent une
usure mécanique de l’enduit et des matériaux constitutifs de l’ouvrage.
La composition chimique de l’effluent peut en outre exercer une action corrosive.
Ses conditions de transfert interviennent aussi une zones de fermentation par absence de
circulation ou au contraire zones de forte oxygénation résultant d’un violent brassage, source de
dégagement d’H2S.
Ces actions peuvent conduire à une usure locale de l’ouvrage avec plusieurs conséquences :
• Perte de résistance mécanique.
• Perte d’étanchéité, permettant des échanges entre collecteurs et terrain encaissant.
2.2. Action hydraulique
L’effluent exerce une charge hydraulique dynamique ou statique sur l’ouvrage. Lors de crues
ou de taux de remplissage inhabituel, l’ouvrage peut subir des charges hydrauliques pour
lesquelles il n’a pas été conçu.il peut avoir à encaisser un déséquilibre de pression différentielle
exercé de part et d’autre de ses parois ou des coups de bélier résultant du fonctionnement d’une
station de relevage proche.
3. Risques structurels
3.1. Les charges statiques et dynamiques
Cependant un collecteur est d’autant plus sensible aux charges dynamiques et statiques qu’il
est plus proche de la surface.
3.2. Maintenance
L’observation régulière et sérieuse des conduites et une condition impérative pour la
prévention de sa dégradation et de ses dysfonctionnements. Sa négligence constitue un facteur de
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
risque aggravant, de même que l’absence de réalisation des mesures préconisées après constat de
désordres ou anomalies.
3.3. Construction
La vulnérabilité des ouvrages est fortement aggravée par :
• L’inadaptation des techniques d’exécution.
• La mauvaise maîtrise de ces techniques.
• La rencontre d’aléas géologique, pour lesquels les techniques d’exécution et la
structure ont été mal adaptées.
Les modes d’exécution de l’ouvrage défaillant suivant sont aussi générateurs, d’une
vulnérabilité accrue des conditions :
• Les travaux à ciel ouvert (en tranchées), où la mise en place du soutènement est
décalée par rapport au terrassement et surtout où le rabattement préalable de la nappe
n’a pas été réalisé induisant ainsi un remaniement de fouille.
• Les travaux en souterrains, où la décompression du terrain environnant a pu se
propage si le soutènement n’a pas été mis immédiatement en place.
Dans les ouvrages récents, avec terrassement mécanisé et soutènement immédiat, les risques
proviennent soit de soutirage de sol plus important que le volume théorique, soit d’un mauvais
remplissage de l’espace entre le terrain et l’ouvrage.
La vulnérabilité des conduites dépend aussi de la résistance des matériaux constitutifs de la
structure, du dimensionnement de celle-ci, mais également de l’altérité des matériaux qui la
constituent.
Il convient de souligner ici que l’ancienneté des ouvrages ne constitue pas un risque
obligatoire d’accroissement de la vulnérabilité.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Catégorie 1 :
L’égout se fissure soit par défaut de
remblayage, soit sous l’effet d’une surcharge,
ou par ravinement de la fondation dû à une
fuite de l’égout ou d’une canalisation d’eau
sous pression dans un environnement proches
de la cunette.
Catégorie 2 :
Du fait des infiltrations d’eau, il se produit des
pertes de remblais fragilisant encore plus
l’égout.
Catégorie 3 :
L’égout se déforme sous l’effet de la charge et
du manque du support dû à la perte de matière
du remblai par les infiltrations.
Il existe une possibilité d’écrasement de
l’égout.
Il existe également une possibilité de voir
apparaître en surface une cavité dans la
chaussée.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Entre RV20 et RV21: formation de fissures Entre RV20 et RV21: zoom sur les fissures de la
longitudinale sur la voûte. voûte
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Entre RV29 et RV30: Fissures et infiltration Entre RV30 et RV31: Multiple points
d'eau souterraine sur la partie supérieure de la d'infiltration le long des piédroits
paroi gauche
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Catégorie 1 :
Les joints de mortier sont attaqués
chimiquement, notamment par H2S. On
aperçoit visiblement une perte de ciment entre
les briques de la voûte.
Catégorie 2 :
Le mortier a disparu, les briques restent encore
en place, mais il ya déformation.
Catégorie 3 :
Les briques tombent formant des obstacles à
l’écoulement des eaux.
Une perte de résistance de l’égout à la
compression apparaît.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Catégorie 1 :
La détérioration du mortier permet une
infiltration.
Catégorie 2 :
L’infiltration provoque l’apparition d’une
cavité par perte de matériaux remplissage.
Catégorie 3 :
La perte du support provoque l’affaissement de
la partie inférieure de l’égout. Il y a perte de la
ligne de pente, déplacement des briques et des
déformations dans la cunette.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
Catégorie 1 :
Le placement défectueux du joint ou un
mauvais placement du tuyau lors de la pose
provoque une infiltration ou exfiltration d’eau.
Catégorie 2 :
L’infiltration ou l’exfiltration emporte avec
elle des matériaux de remblayage provoquant
des cavités au droit de la connexion. Sous
l’effet de la charge, le tuyau se déboite. Il y a
perte de la ligne de pente.
Catégorie 3 :
L’égout est complètement déboité et
complètement noyé. La ligne de pente a
disparus. Sous l’effet des charges et de la perte
du support.
Figure I.
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Généralité des causes dégradation des ouvrages
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
Chapitre II
Présentation de la zone d’étude
1. Historique
Occupée par les navigateurs phéniciens dès le IIIème siècle, appelée Icosium par les
Romains, détruite par les Vandales au Vème siècle, reconstruite par les berbères en 960, libéré
du joug espagnole par les frères Barberousse en 1492, Alger représente de par sa géographie et
sa complexité historique un mélange subtil entre l’Orient, l’Occident et l’Afrique.
A la veille de la conquête française, Alger, endommagée par le tremblement de terre de 1751,
n'avait que 30.000 habitants. Le régime colonial introduisit un urbanisme moderne et relia la
ville au pays par un réseau routier et ferroviaire. En 1954, Alger comptait 950.000 habitants,
dont la moitié était d’origine européenne.
Alger reste marqué par l’épisode colonial caractérisé par une lutte sans merci entre les
indépendantistes et les français. Après la proclamation de l’indépendance en 1962, Alger dirigé
dès lors par des militaires, devient la capitale de l’Algérie.
A l’heure actuelle, Alger aspire à redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne.
Cette volonté s’exprime par le lancement de nombreux projets de restructuration et de
développement urbain, routier et hydraulique depuis l’an 2006.
2. Situation géographique
Alger est située au nord du pays, en bordure de la mer méditerranée, sur un linéaire côtier de
près de 97,5 km. Elle couvre une superficie de 792.95 km2, et est limitée par la wilaya de Blida
au Sud, par la wilaya de Boumerdès à l’Est et par la wilaya de Tipaza à l’Ouest.
Le relief de la wilaya d’Alger est composé de plaines et de collines dont les cotes
altimétriques varient entre 0 m et 400 m.
La wilaya d’Alger est jalonnée par un réseau d'oueds dont les principaux sont : oued El
Harrach, oued Hamiz, oued Mazafran, oued Benis Messouset Oued Kniss qu’est située au nord
d’ouest.
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
Lac de Reghaia
Wilaya d’Alger
Aéroport Houari
Boumediene
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
35
30
25
Température en °C
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
T°C min mensuelle
T°C max mensuelle
Mois Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Année
Précipitations 81.4 72.7 55 58.4 41.9 8.5 4.5 8.2 28.3 58.8 89.6 91 598
moyennes
(mm)
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
100
90
Précipitation moyenne (mm)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
PFE–2011 23
Chapitre I Présentation de la zone d’étude
4. Population de la wilaya
De 1962 à 1998, la croissance de la population a été spectaculaire sous l’effet d’un exode
rural intense et d’une forte croissance naturelle. L’éclatement spatial de la ville est la donnée
marquante de cette période.
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
Population
3000000
population
2000000
1000000
Population
0
1962 1966 1998 2002 2008
Année
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Chapitre I Présentation de la zone d’étude
population 2008
150000
100000
population…
50000
5. Situation hydraulique
5.1. Alimentation en eau potable
L’approvisionnement en eau de la ville d’Alger était assuré par l’installation récente du
barrage du Taksebt et la station de dessalement d’EL Hamma. Sachant que la station de
dessalement de Fouka sera mise en service dès 2010, on peut déjà dire que les ressources en eau
pourront satisfaire les besoins de la Wilaya jusqu’en 2025.
En période moyenne, et pour répondre au besoin d’eau potable
potable, la mobilisation des
ressources est répartie dans l’ordre de priorité ci dessous :
• Eau dessalées (El Hamma et Fouka).
Fouka)
• Eaux de surface du Taksebt.
Taksebt
• Eaux de surface d’Isser-Keddara.
d’Isser
• Eaux souterraines de la Mitidja.
Mitidja
5.2. Assainissement
La wilaya d’Alger dispose d’un réseau d’égouts ramifié de type unitaire. Les collecteurs
principaux correspondent aux oueds canalisés sous forme d’ovoïdes
d’ovoïdes. Et essentiellement le
collecteur Oued Kniss qui a été construit entre 1930 et 1950.Leur structure est constituée de
maçonnerie de pierres et en béton
béton.
PFE–2011 26
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Chapitre III
Auscultation et Diagnostic
L’étude diagnostic peut être préventive au constat d’un dysfonctionnement. Elle a pour but de
déceler les anomalies, ensuite les analyses et les interprétations pour les maîtriser et les
supprimer. Elle doit donc détailler les origines des problèmes observés.
Le diagnostic est un préalable obligatoire à tous travaux de réhabilitation. Pour permettre
d’établir les nombreuses informations sont nécessaires. En effet, plus les renseignements à
disposition seront nombreux et précis, plus le diagnostic pourra être fiable.
Le diagnostic global est la réunion de trois types d’investigations :
- Le diagnostic géométrique ;
- Le diagnostic géophysique ;
- Le diagnostic physico-chimique.
Pour obtenir ces diverses informations, une auscultation de l’ouvrage et de son
environnement s’impose. Pour prévoir cette opération elle est nécessaire d’utiliser des outils
spécifiques d’auscultation adaptée aux besoins. Pour cela, il faut discerner les paramètres
principaux dont la connaissance est souhaitable pour estimer les causes, la nature et l’importance
des désordres effectuant l’ouvrage.
PFE–2011 27
Chapitre III Auscultation et diagnostic
1.1.1. Inclinomètre
Cette technique ne peut être utilisée que pour les ouvrages non visitables de diamètre
supérieur à 150 mm.
L’inclinomètre permet de réaliser un profil en long de la canalisation, il mesure en contenu ou
point par point la pente entre deux regards d’accès, grâce à un capteur d’inclinaison qui est
embarqué sur une caméra d’inspection vidéo, le déplacement de l’inclinomètre doit se faire
parallèlement à l’axe de la canalisation.
1.1.2. Capteur d’orientation
Cette technique ne peut être utilisée que pour les ouvrages non visitables de diamètre
supérieur à 100 mm.
Le capteur d’orientation permet d’établir la vue en plan de la canalisation. Son principe réside
en la mesure point par point de la variation angulaire et de la longueur de la canalisation.
Un gyroscope miniature est embarqué sur le chariot d’inspection télévisée. Son déplacement
est parallèle à l’axe de la canalisation. Les résultats prennent la forme d’une courbe caractérisant
l’orientation de la canalisation dans le plan horizontal.
Le capteur d’orientation s’utilise en complément de l’inspection télévisée et de l’inclinomètre.
1.1.3. Relevé topographique (ouvrage visitable ou non)
Le levé (tachéomètre) en trois dimensions des points d’accessibilité du réseau (regards
d’accès) permet de connaître la position en plan et en altitude des canalisations et des
branchements. Une vue en plan du réseau et son profil en long sont ensuite réalisés.
L’inconvénient est que les pentes et les déviations angulaires sont données entre regards
(pente moyenne).Un tel procédé ne permet pas de disposer des variations ponctuelles de pente.
1.1.4. Sonar
Le sonar peut être utilisé dans les ouvrages immergés et semi-immergés de 150 à 4000 mm. Il
permet de localiser et visualiser les défauts géométriques et les zones d’entartrage et de
sédimentation. L’appareillage est constitué d’un laboratoire d’acquisition sonar de surface et de
transducteurs étanches embarqués sur un chariot motorisé.
Une onde acoustique est émise vers les parois internes et immergées de la canalisation sur
les quelles elle se réfléchit. La mesure est réalisée en continu le long des profils transversaux.
Le sonar génère alors sur un écran vidéo une image de la partie immergée de l’ouvrage. La
section et les défauts géométriques peuvent ainsi être dimensionnés.
Les résultats se présentent sous forme de profils transversaux positionnés en fonction du
déplacement du chariot .
PFE–2011 28
Chapitre III Auscultation et diagnostic
PFE–2011 29
Chapitre III Auscultation et diagnostic
permettent d’extraire la signature d’un défaut ou d’une anomalie caractérisée par un modèle de
propagation d’onde ou par un calage in situ.
Cet essai ne peut se faire que lorsque la canalisation est propre. De plus, un bon étalonnage
facilite l’interprétation et en augmente la fiabilité.
Cette méthode est très peu utilisée, y compris au niveau des collecteurs visitables.
1.2.3. Sonde gamma
Les sondes, tractées à l’intérieur de la canalisation (diamètre de 50mm, longueur de 1,5 à 2
m), sont équipées de deux détecteurs : un détecteur à faible portée situé à 15-20 cm de la source
et un détecteur à longue portée situé à 30-40 cm de la source. La paroi de la canalisation
influence surtout sur le détecteur à faible portée tandis que la nature du sol influence
préférentiellement le détecteur à grande portée. Pour connaître la densité exacte des terrains
traversés, les sondes sont étalonnées.
Les densités sont d’autant mieux mesurables que :
• Le tuyau est moins épais ;
• La source est puissante ;
• La sonde est proche de la paroi ;
• la sonde est focalisée suivant une génératrice ;
• L’anomalie se rapproche de deux conditions extrêmes (soit un vide, soit un point
dur…).
Cette méthode est très peu utilisée, y compris au niveau des collecteurs visitables.
1.3. Auscultation visuelle
L’observation et le relevé de l’état intérieur des ouvrages sont réalisés directement par un
personnel spécialisé, ou indirectement par enregistrement sur bande vidéo à l’aide d’une caméra.
Ces inspections visuelles ou télévisées permettent de dresser l’état du fonctionnement et de la
structure de l’ouvrage. Le matériel principalement utilisé se compose de masque à gaz filtrant, de
combinaison étanche protectrice, d’une caméra portative et de plusieurs lampes torches
électriques. La visite commence depuis l’intérieur des regards et l’enregistrement se déroule d’un
regard à un autre dans le sens de l’écoulement, et assez lentement pour permettre l’observation
de toutes les caractéristiques de la canalisation. Les observations enregistrées concernent
essentiellement celles pouvant affecter l’intégrité structurelles du réseau comme suit:
• Fissures inacceptables.
• Déformation.
• Déplacement de joints.
• Branchement défectueux.
PFE–2011 30
Chapitre III Auscultation et diagnostic
2. Système de classification
Les données levées lors de l’investigation peuvent être compilées par une évaluation
globale sur la base de l’observation directe. Le classement des défauts est proposé en fonction
du matériau de la canalisation, une classification allant de 1 à 5 dont chacune fait correspondre
à un groupe de défaut qui indique les types d’état global.
Tableau III-1 : Classification de l’état général de l’ouvrage
PFE–2011 31
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Tableau III-2 : Classification des différents types des défauts pour les ouvrages en maçonnerie
de pierre
- Perte totale de mortier (épaisseur > 50mm) avec déformation > 10%
- Déformation jusqu’à 10% et paroi fracturée
- Déplacement/suspension de brique
- Désenclavement de quelques briques
4 - Baisse du niveau du radier (>20mm)
- Diminution modérée du niveau du sol
- Paroi endommagée – large épaufrure (perte de brique sur tout une
surface)
- Paroi endommagée – large usure (perte de brique sur tout une
surface)
- Fissure transversale
- Présence d’une seule fissure longitudinale
2
- Perte de mortier (épaisseur < 15mm)
- Paroi endommagée – légère épaufrure (perte de petits fragments)
- Paroi endommagée – légère usure (augmentation de la rugosité)
PFE–2011 32
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Tableau III-3 : Classification des différents types des défauts pour les ouvrages en béton et PVC
- Paroi cassée
- Déformation jusqu’à 10% et paroi cassée
- Fracture avec déformation de 6~10%
- Fracture multiple
4 - Diminution accrue du niveau du sol
- Dégradation sérieuse au niveau de la jointure avec ouverture visible
sur vide ou sur la terre (ouverture du joint > 50mm, ou travers > 25%
du diamètre de la conduite)
- Paroi endommagée – large épaufrure (perte de brique sur tout une
surface)
- Paroi endommagée – large usure (perte de brique sur tout une
surface)
- Fissure transversale
2 - Jointure modérément défectueuse (ouverture moyenne ou travers
transversale moyen)
- Paroi endommagée – légère épaufrure (perte de petits fragments)
- Paroi endommagée – légère usure (augmentation de la rugosité)
1 - Pas de défauts structurels
PFE–2011 33
Chapitre III Auscultation et diagnostic
3. Diagnostic
L’auscultation s’achève par l’établissement du diagnostic d’état de l’ouvrage. Ce dernier doit :
• Déterminer le caractère évolutif ou non des dégradations constatées.
• Évaluer leurs conséquences dommageables pour l’ouvrage et son environnement.
• Hiérarchiser le niveau des risques encourus par l’ouvrage et son environnement.
• Préciser
réciser la nature et les objectifs des actions à entreprendre, leur degré
d’urgence et les prescriptions particulières qui y sont attachées (par exemple les
conditions d’exploitation,
oitation, les restrictions ou protections spécifiques… ).
• Indiquer la validité des propositions d’action.
Le diagnostic doit conclure soit à la mise sous surveillance de l’ouvrage (valable en
particulier pour les ouvrages visitables), soit à sa réhabilitation,
réhabilitation, soit à son remplacement par
tranchée à ciel ouvert, soit à son abandon.
3.1. Situation du collecteur à réhabiliter
Le collecteur est situé essentiellement au milieu urbain sur le terrain de la ville d’Alger qui
englobe à l’ouest.
Figure III-1:
III Plan de situation du collecteur Oued Kniss
PFE–2011 34
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Les collecteurs ont été construits au fur, et ne peuvent être définis par des caractéristiques
homogènes. Chacun se différencient par leur forme variant entre le type ovoïde, cadre, circulaire
et voute en arc, ainsi que par leurs dimensions. Les caractéristiques géométriques changent
également au sein même d’un seul collecteur. Les caractéristiques les plus répandues au niveau
de collecteur oued kniss sont celles de forme ovoïde dont la taille varie.
PFE–2011 35
Chapitre III Auscultation et diagnostic
PFE–2011 36
Chapitre III Auscultation et diagnostic
PFE–2011 37
Chapitre III Auscultation et diagnostic
PFE–2011 38
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Tableau III-6 : Répartition des défauts par tronçon en fonction de leur type
1 Fissuration 52
2 Concrétion 38
3 Corrosion du 25
béton
4 Infiltration 94
5 Branchement 262
défectueux
6 Dépôt 26
7 Désenclavement 9
de brique
Perte de mortier 68
8
PFE–2011 39
Chapitre III Auscultation et diagnostic
Tableau III-7 : Hiérarchisation par classe de sévérité d’état de collecteur Oued Kniss
Classe 1 2 3 4 5 Total
Oued Kniss 3,631.7 525.6 897.5 3,093.9 597.3 8,746.0
Conclusion
L’état des tronçons de classe 4 et 5 étant considérés comme structurellement critique, il a été
conclue que sur une longueur total de la conduite est de 8.746,0 mètre, 3.691,2 mètre nécessitent
une intervention prioritaire.
PFE–2011 40
Chapitre IV Calcul hydraulique
Chapitre IV
Calcul hydraulique
Dans ce chapitre on s’intéressera à la partie hydrologique qui est très importante dans le
calcul des réseaux d’assainissement pour déterminer le débit des eaux pluviales.
Les calculs hydrauliques consistent dans un premier lieu à évaluer les débits maxima passant
par les collecteurs d’assainissements, les vitesses d’écoulements, ainsi que les capacités, en
tenant compte de l’influence de la réhabilitation sur les sections des ouvrages existant. Les étapes
suivies pour le calcul hydraulique sont les suivantes :
• Délimitation des bassins versants et des sous bassins versants, suivant leur
caractéristiques : urbanistiques, topographiques, relief et géologiques en temps sec.
• Répartition des populations et consommations d’eau potable sur les sous bassins versants
d’assainissement.
• Evaluation des débits des eaux usée.
• Etude de débit et capacité hydraulique des collecteurs pour différent périodes de retour.
• Détermination des débits et vitesses d’écoulements des différents tronçons.
1. Bassins versants
C'est la surface sur laquelle toute eau météorique qui tombe s'écoule vers un point unique
appelé exutoire. C'est donc une surface hydrologiquement close. Les lignes de partage des différents
bassins versants sont appelées lignes de crête. En hydrologie urbaine le bassin versant est une
surface de ruissellement telle que le réseau qui la draine possède un exutoire. On parle de bassin
versant urbain. La détermination de la superficie du bassin versant est nécessaire au
dimensionnement de l’ouvrage hydraulique.
Le bassin versant doit être délimités en tenant compte des lignes de crête, de la situation
d’exploitation du terrain, de la géologie et de la nature du sol.
1.1. La configuration topographique
Le bassin hydrographique peut généralement être considéré pendant la saison pluviale. Le
plan d’assainissement est établi par l’intermédiaire de l’étude sur le terrain en cherchant tout le
réseau hydrographique. La déclivité et la coupe de cours d’eau sont les facteurs principaux
influençant le plan de drainage.
PFE–2011 41
Chapitre IV Calcul hydraulique
Avec :
C : Coefficient de ruissellement total.
Ci : Coefficient de ruissellement de chaque sous bassin.
PFE–2011 42
Chapitre IV Calcul hydraulique
Tableau IV-1 : Coefficient de ruissellement ‘C’en fonction du type d’occupation des sols
P (t ) = a ⋅ t b
(IV.2)
P j max
Avec :
P (t) : Pluie de durée t (temps de concentration) (mm/mn).
Pj max : Pluie journalière maximale (mm).
t : Temps de concentration (mn).
a et b : Paramètres climatiques.
Où : a = 0,406 b = 0,327
Les pluies journalières maximales ont été ajustées à une loi de Gumbel.
PFE–2011 43
Chapitre IV Calcul hydraulique
140
120
100
80
60
40
20
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
(mode=53,08 gradex=16,34 taille=18 et I.C. à 80%)
Période Temps
de 15mn 30mn 1h 2h 3h 6h 12h 24h
Fréquence
Retour
5 ans 0,800 74,80 47,29 29,89 18,90 14,45 9,14 5,78 3,65
10ans 0,900 91,32 57,40 36,08 22,68 17,29 10,87 6,83 4,29
20 ans 0,950 107,16 67,10 42,01 26,30 20,00 12,52 7,84 4,91
100ans 0,990 143,02 89,02 55,41 34,49 26,13 16,27 10,12 6,30
PFE–2011 44
Chapitre IV Calcul hydraulique
Avec :
t1 : Temps d’écoulement superficiel (mn).
L : Longueur maximal du parcours de l’eau dans le bassin versant (m).
Ib : Pente du bassin versant (m/m).
n : la rugosité de la surface.
PFE–2011 45
Chapitre IV Calcul hydraulique
Type de surface n
Terrain imperméable glissant 0.02
Terrain non cultivé glissant 0.10
Terrain cultivé ou terrain non cultivé avec relief 0.20
Forêt moyennement dense 0.50
Surface en gazon 0.40
Forêt dense 0.80
Le temps d’écoulement en réseau t2 peut être obtenu par utilisation des formules de
calcul des écoulements à surface libre en conduite :
t2 = (IV.5)
Avec :
t2 : Temps d’écoulement en réseau en seconde (s).
Lc : Longueur du conduite parcourue (m).
V : La vitesse qui peut être obtenue par la formule de Manning Strickler (m/s).
2.1.6. Calcul des débits d’eaux pluviales
Les débits des eaux pluviales sont calculés en fonction de la superficie du bassin versant.
Leurs estimations sont faites par deux méthodes principales :
- Méthode rationnelle
- Méthode superficielle
Dans ce qui suit, nous allons présenter les étapes de calcul des deux méthodes.
2.1.6.1. Méthode rationnelle
Le principe de cette méthode consiste à estimer les débits à partir d’un découpage du bassin
versant en secteurs d’apport de superficies respectives A1, A2, ...., An correspondant à chaque
tronçon de la canalisation considérée. Cette méthode suppose que la durée de la pluie est égale
au temps de concentration. Elle s’exprime par la formule suivante :
Qep = C.I.A (IV.6)
PFE–2011 46
Chapitre IV Calcul hydraulique
Dans laquelle :
Qep : Débit de pointe (l/s)
C : Coefficient de ruissellement compris entre 0 et 1
I : Intensité de précipitation (l/s/h)
A : Aire recevant la chute de pluie mesurée horizontalement (ha).
2.1.6.2. Méthode superficielle
Cette méthode a été proposée par M.CAQUOT. Elle tien compte de l'ensemble des paramètres
qui influent sur le ruissellement, elle se traduit par l'équation suivante:
Qep = K. . . . (IV.7)
Avec :
K, u, v, w : Varient selon la région considérée et la fréquence donnée.
Qep : Débit de pointe en (m3/s).
I : Pente moyenne du collecteur du sous bassin considéré (m/m).
C : Coefficient de ruissellement.
A : Superficie du bassin versant (ha).
α : Coefficient d’allongement du bassin versant.
Remarque
En l’absence d’une méthode spécifique pour les aires de plus de 200 hectares, on se propose
travailler avec la méthode rationnelle pour le calcul des débits des eaux pluviales.
2.2. Calcul des débits maxima d’eaux usées
Pour les débits d’eaux usées à considérer dans l'étude des réseaux d'assainissement, il
conviendra d'apprécier, à partir des données relatives à l'alimentation en eau de l'agglomération
ou du secteur industriel, le débit qui parviendra au réseau étudié au jour de la plus forte
consommation de l'année en distinguant les eaux usées domestiques des eaux usées industrielles
dont les caractéristiques peuvent être très différentes. Lorsque cela est inévitable, il convient
également d’ajouter les débits parasites.
3.2.1. Les eaux usées domestiques
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau .Elles sont essentiellement
porteuses de pollutions organiques. Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour origine
les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de
PFE–2011 47
Chapitre IV Calcul hydraulique
solvants, de débris organiques, et en eaux "vannes" : il s'agit des rejets chargés de diverses
matières organiques azotées.
2.2.2. Les eaux industrielles
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient d'une
industrie à une autre.
En plus des matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir
des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des hydrocarbures. Certaines d'entre elles
doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels avant d'être rejetées dans les
réseaux de collecte.
2.2.3. Débits d’eaux usées domestiques
Pour l'évaluation des débits maxima, on partira de la consommation d'eau par habitant et par
vingt-quatre heures correspondant aux plus fortes consommations journalières de l'année,
estimées ou calculées à partir des volumes d'eau produits.
2.2.3.1. Evaluation du débit moyen journalier
Le débit moyen journalier rejeté est calculé par la relation suivante:
Qmoy,j = (Kr . D .N) / 86400 (IV.8)
Avec :
Qmoy,j : Débit moyenne rejetée (l/s) ;
D : Dotation journalière (l/j/h) ;
N : Nombre d’habitants (hab) ;
Kr : Coefficient de rejetée.
2.2.3.2. Evaluation du débit de pointe
Comme la consommation, le rejet des eaux usées est aussi variable dans la journée, d'où on
est appelé à déterminer le débit de pointe qu'il est donné par la formule qui suit :
Q p = Kp .Qmoy,j (IV.9)
Avec:
Qp : débit de pointe;
Qmoy,j : débit moyen journalière ;
Kp : coefficient de pointe.
Où : Kp .Kr = 1,66
PFE–2011 48
Chapitre IV Calcul hydraulique
PFE–2011 49
Chapitre IV Calcul hydraulique
Dans ce que suit nous allons présenter les éléments nécessaires qui caractérisent l’écoulement
dans le collecteur, pour une période de retour de 10 ans.
PFE–2011 50
Chapitre IV Calcul hydraulique
Qtotal la
(m3/s) Type et longueur
Tronçon Tronçon Qt/Qp v Matériau de
dimensions de la du
courant suivant (%) (m/s) la paroi
Qeu+Qep section tronçon
(m)
Ovoïde
OK-01 02 OK-02 03 1,8248 100,0 95,2% 1,26 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde
OK-02 03 OK-03 03a 1,8153 82,3 21,2% 5,84 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 35,8% 6,75
OK-03 03a OK-03a 03b 3,0679 5,7 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
OK-03a Cadre 10,6% 5,60
OK-03b 04 3,0657 10,6 Béton
03b (1.95X1.50)
Ovoïde 26,2% 5,77
OK-03b 04 OK-04 05 3,0391 113,5 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 42,8% 5,59
OK-04 05 OK-05 06 4,3251 105,4 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 36,6% 6,32
OK-05 06 OK-06 07 4,2921 103,5 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 38,0% 6,19
OK-06 07 OK-07 08 4,2635 89,2 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 84,9% 7,13
OK-07 08 OK-08 09 6,7702 163,9 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 99,9% 7,75
OK-08 09 OK-09 10 6,7684 4,3 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 82,4% 6,83
OK-09 10 OK-10 11 6,7137 112,1 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
Ovoïde 6,01
OK-10 11 OK-11 11c 8,7196 139,2 82,4% Béton
(1.80X1.20 (0.80))
PFE–2011 51
Chapitre IV Calcul hydraulique
Ovoïde 92,7% 6,85
OK-12 13 OK-13 14 9,7511 50,3 Béton
(2.10X1.20 (0.90))
Ovoïde 39,9% 6,85
OK-13 14 OK-14 15 9,6945 82,9 Béton
(2.10X1.20 (0.90))
Ovoïde 44,0% 7,18
OK-14 15 OK-15 16 9,6372 108,0 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 49,3% 7,24
OK-15 16 OK-16 18 12,6173 76,7 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 32,2% 6,79
OK-16 18 OK-18 19 12,5587 72,6 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 36,0% 6,05
OK-18 19 OK-19 20 12,5350 25,5 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 37,8% 8,10
OK-19 20 OK-20 21 12,4776 91,8 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 39,6% 8,34
OK-20 21 OK-21 22 13,9714 102,5 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 41,7% 8,09
OK-21 22 OK-22 23 13,9102 85,8 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 45,2% 8,19
OK-22 23 OK-23 24 14,5869 180,8 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 44,9% 7,94
OK-23 24 OK-24 25 14,4936 123,3 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 44,7% 8,10
OK-24 25 OK-25 26 15,7330 42,6 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 49,7% 8,09
OK-25 26 OK-26 27 15,6233 136,1 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 49,5% 8,08
OK-26 27 OK-27 28 15,5497 92,7 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 54,2% 8,00
OK-27 28 OK-28 29 15,5418 9,9 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 53,9% 7,99
OK-28 29 OK-29 30 15,4604 102,6 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 46,8% 8,17
OK-29 30 OK-30 31 16,9443 97,3 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 46,7% 8,16
OK-30 31 OK-31 32 16,8654 92,6 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 46,7% 8,51
OK-31 32 OK-32 32d 16,7932 (2.20X1.95 (1.80)) 90,6 Béton
PFE–2011 52
Chapitre IV Calcul hydraulique
OK-32e 32f OK-32f 33 16,9905 Cadre (2.30X1.95) 6,7 46,1% 8,55 Béton
Ovoïde 46,0% 8,54
OK-32f 33 OK-33 34 16,8919 125,3 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 45,9% 8,53
OK-33 34 OK-34 35 16,8144 99,8 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 85,0%
OK-34 35 OK-35 35-1 16,7793 45,5 4,30 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 84,2%
OK-35 35-1 OK-35-1 36 16,7328 60,7 4,29 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 83,2%
OK-35-1 36 OK-36 37 17,4921 123,1 4,56 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 84,4%
OK-36 37 OK-37 38 17,3572 94,0 4,55 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 84,2%
OK-37 38 OK-38 39 17,1762 128,9 4,54 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 84,1%
OK-38 39 OK-39 39g 17,4521 60,6 4,56 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Ovoïde 84,1%
OK-39 39g OK-39g 39h 17,4077 31,9 4,55 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
Cadre 14,1%
OK-39g39h OK-39h 39l 17,3969 7,1 4,55 Béton
(2.00X1.60)
Conduite 25,2%
OK-39h391 OK 39-1 40 17,3901 5,2 4,55 Béton
circulaire Φ 3100
Conduite
OK 39-1 40 OK-40 40i 17,6396 281,7 14,6% 11,41 Béton
circulaire Φ 3101
Conduite
OK-40 40i OK-40i 41 19,1457 10,3 26,0% 8,20 Béton
circulaire Φ 3102
Ovoïde
OK-40i 41 OK-41 42 19,0951 67,9 16,0% 7,67 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde 7,66
OK-41 42 OK-42 43 19,0447 68,0 15,9% Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-42 43 OK-43 44 18,9909 73,0 15,9% 7,66 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
PFE–2011 53
Chapitre IV Calcul hydraulique
Ovoïde
OK-43 44 OK-44 45 18,9069 115,1 15,8% 7,65 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-44 45 OK-45 46 20,3357 205,8 16,8% 7,87 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-45 46 OK-46 47 20,2861 46,6 23,4% 6,18 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-46 47 OK-47 47-1 20,2807 6,1 19,8% 6,98 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-47 47-1 OK-47-1 48 21,4594 32,4 14,9% 9,05 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-47-1 48 OK-48 49 48,9853 55,7 33,6% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-48 49 OK-49 50 48,8098 68,0 57,3% 7,54 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-49 50 OK-50 51 48,2947 203,2 56,7% 7,52 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-50 51 OK-51 52 49,1809 106,7 75,4% 6,09 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-51 52 OK-52 53 48,9067 135,6 46,4% 8,92 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-52 53 OK-53 54 48,7049 99,0 47,1% 8,77 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-53 54 OK-54 55 48,4563 123,3 46,9% 8,76 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-54 55 OK-55 56 52,4391 133,3 45,9% 9,64 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-55 56 OK-56 57 52,1811 132,2 46,1% 9,56 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-56 57 OK-57 58 51,9912 105,4 42,9% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-57 58 OK-58 59 54,7493 86,0 46,7% 9,93 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-58 59 OK-59 60 54,5725 91,2 46,5% 9,92 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-59 60 OK-60 61 54,3714 107,0 45,4% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-60 61 OK-61 62 54,7638 141,8 45,0% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
PFE–2011 54
Chapitre IV Calcul hydraulique
Ovoïde
OK-61 62 OK-62 63 54,5388 122,9 44,8% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-62 63 OK-63 64 54,3658 98,4 43,3% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-63 64 OK-64 65 54,1821 101,4 44,8% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-64 65 OK-65 66 54,4336 167,9 45,1% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-65 66 OK-66 67 54,1359 151,7 49,2% 9,44 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-66 67 OK-67 68 53,9028 120,3 48,9% 9,43 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-67 68 OK-68 69 54,1884 98,3 29,6% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-68 69 OK-69 70 65,4902 168,4 35,8% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-69 70 OK-70 71 65,4290 43,9 35,7% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-70 71 OK-71 72 65,7723 67,2 30,9% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-71 72 OK-72 73 65,6564 96,5 30,9% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-72 73 OK-73 74 65,6470 7,9 30,9% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-73 74 OK-74 74j 65,5511 80,2 30,8% 10,00 Béton
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-74 74j OK-74j 74h 67,4013 23,6 46,5% 10,00 Pierre
(3.20X2.95 (2.80))
Ovoïde
OK-74j 74h OK-74h 75 67,3616 (3.30X2.90 (1.20)) 21,6 50,4% 10,00 Pierre
Ovoïde
OK-74h 75 OK-75 76 67,2918 38,0 50,4% 10,00 Pierre
(3.30X2.90 (1.20))
Ovoïde
OK-75 76 OK-76 76k 66,9447 106,5 89,7% 7,69 Pierre
(3.30X2.90 (1.20))
Ovoïde
OK-76 76k OK-76k 78 66,9392 2,9 52,7% 10,00 Pierre
(3.30X2.90 (1.20))
PFE–2011 55
Chapitre IV Calcul hydraulique
PFE–2011 56
Chapitre IV Calcul hydraulique
Ovoïde
OK-89 89t OK-89t 89u 33,2751 19,2 85,0% 3,50 Pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45))
Demi circulaire
OK-89t 89u OK-89u 89v 33,2226 17,7 64,3% 3,86 Béton
(3.20X4.00 (1.50))
Cadre
OK-89u89v OK-89v 89w 33,0851 56,4 27,7% 3,74 Béton
(4.07X6.00)
OK- Demi circulaire
OK-89w 89x 33,0568 9,7 64,0% 3,85 Béton
89v89w (3.20X4.00 (1.50))
OK- Demi circulaire
OK-89x 89y 33,0360 7,1 64,0% 3,85 Béton
89w89x (3.20X4.00 (1.50))
Cadre
OK-89x89y OK-89y 89z 32,9572 24,0 91,9% 3,85 Béton
(2.50X4.00)
Demi circulaire
OK-89y89z OK-89z 91 32,8076 45,9 91,5% 3,85 Béton
(2.50X4.00)
Cadre
OK-89z 91 OK- 91 92 32,8119 3,5 86,3% 3,85 Béton
(2.60X3.50)
Cadre
OK- 91 92 OK-92 92za 32,7215 28,6 86,1% 3,84 Béton
(2.60X3.50)
Cadre
OK-92 92za décharge 32,7267 13,9 100,9% 3,82 Béton
(2.60X3.50)
Remarque
• Les coefficients de Manning-Strickler utilisés pour les calculs hydrauliques du
collecteur OUED KNISS sont : 0.013 pour les tronçons en béton, 0.014 pour les
tronçons en maçonnerie de brique+pierre et 0.016 pour les tronçons en pierre.
• L’amont du tronçon RV80-RV81 est réhabilité ce qui a diminué la section
d’écoulement en favorisant des mises en charges de l’ovoïde.
• Le collecteur OUED KNISS est connecté au "doublement de OUED KNISS" au
niveau de dernière tronçons qui a permis de renforcer la capacité d’évacuation des
débits.
Conclusion
A partir de résultat de l’examen fonctionnel par le collecteur, en répartissent les linéaires par
vitesse d’écoulement et capacité de pluie décennale. Il apparaît que :
• 100 ML ont une vitesse d’écoulement inférieur à 3m/s.
• 8646,1 ML ont une vitesse supérieure à 3 m/s.
PFE–2011 57
Chapitre IV Calcul hydraulique
PFE–2011 58
Chapitre V Technique de réhabilitation
Chapitre V
Techniques de réhabilitation
L’étude diagnostic nous a permis de faire une mise au point sur l'état, le fonctionnement, et
les conditions d’exploitation du réseau d’assainissement existant. Ce préalable est nécessaire
pour établir des préconisations de travaux.
Les techniques de réhabilitation sont nombreuses. Leur choix est fonction des caractéristiques
du réseau (nature, matériau, section), de la nature, de l’importance et de la fréquence des
désordres de structure, d’étanchéité et/ou d’écoulement. Outre ces critères techniques, le procédé
choisi devra également tenir compte de critères économiques, sociaux et environnementaux.
1. Réhabilitation et remplacement
1.1. Définition
Par techniques de réhabilitation on entend « toutes mesures entreprises pour restaurer ou
améliorer les performances d'un réseau d'assainissement existant ».
La réhabilitation des ouvrages se justifie lorsque leur état n’est pas suffisamment grave pour
conduire à un remplacement à ciel ouvert, et que les conditions d’écoulement demeurent
satisfaisantes. Cependant, la technique utilisée doit garantir une qualité de réalisation telle que la
durée de vie de l’ouvrage ainsi réhabilité doit pouvoir être comparée, avec l’ouvrage neuf.
Les techniques de réhabilitation des réseaux d’assainissement sont toujours réalisées sans
tranchée, par l’intérieur du collecteur. Elles ne nécessitent pas l’ouverture d’une fouille.
1.2. Objectifs des travaux de réhabilitation
Les objectifs à atteindre par la réhabilitation doivent toujours être indiqués. En effet, ce sont
eux qui conditionnent le choix de la technique ainsi que les préconisations de contrôles.
Les principaux objectifs sont les suivants :
• Rétablir les caractéristiques mécaniques compatibles avec les sollicitations auxquelles
l’ouvrage est soumis ;
• Rétablir le bon fonctionnement hydraulique pour un écoulement correct des
effluents ;
• Rétablir l’étanchéité de l’ouvrage existant ;
• Lutter contre l’abrasion et la corrosion ;
• Améliorer les conditions d’exploitation.
PFE–2011 59
Chapitre V Technique de réhabilitation
PFE–2011 60
Chapitre V Technique de réhabilitation
PFE–2011 61
Chapitre V Technique de réhabilitation
PFE–2011 62
Chapitre V Technique de réhabilitation
Composants
Le chemisage, qui équivaut à un véritable tuyau sans joints, est préformé en usine aux
dimensions du tronçon à réhabiliter. Il est constitué de matériaux composites de :
• Les résines utilisées sont en polyester, époxy, ou vinylester.
• Les armatures en fibres de verre ou de polyester tissées ou non.
• Les films en polychlorure de vinyle (PVC), polyuréthane (PU), polyéthylène (PE).
Mise en œuvre
La mise en œuvre du chemisage se fait le plus souvent par inversion en faisant avancer
une gaine souple imprégnée de résine dans l’ancienne canalisation par air comprimé et en la
plaquant contre la paroi. Le durcissement est obtenu par chauffage avec de la vapeur ou de l’eau
chaude. Cette technique consiste à introduire, en la retournant, une gaine souple imprégnée de
résine à partir d’un regard de visite, au moyen d’air comprimé (ou d’eau) qui plaque la gaine
contre la paroi. La gaine est ensuite polymérisée en place grâce à la circulation de vapeur sous
pression ou par le chauffage de l’eau.
Une autre méthode : le chemisage continu par traction, qui consiste à tirer la gaine dans la
canalisation, puis à la gonfler. Le durcissement peut alors être obtenu grâce à un robot émettant
des UV. La gaine est mise en place à l’aide d’un treuil qui la tire d’un regard au regard suivant.
La mise en pression de l’ensemble est ensuite réalisée à l’air. Dès lors que la gaine épouse
parfaitement la forme de la canalisation, il est procédé à son durcissement par polymérisation au
moyen de lampes ultraviolet ou d’une autre méthode.
Etapes des travaux :
• Imprégnation de la chemise.
• Dérivation ou stockage des effluents.
• Introduction de la chemise par traction ou inversion.
• Polymérisation de la résine et durcissement.
• Autocontrôle de l’étanchéité.
• Découpage et raccordement des extrémités de la chemise.
• Réouverture des branchements.
• Inspection télévisée ou visuelle d’autocontrôle.
• Remise en service de l’ouvrage sans délai d’attente.
PFE–2011 63
Chapitre V Technique de réhabilitation
réhabili
Avantages
• Emprise réduite à une semi-remorque.
semi
• Pas d’espace annulaire.
annulaire
• Application sur de très grandes longueurs, en présence de coudes,
coude de rétrécissements.
• Réparation structurante possible
possible.
• Mise en œuvre rapide.
rapide
• Particulièrement adapté pour des terrains mous
mous.
Inconvénients
• Stockage ou dérivation des effluents nécessaires.
nécessaires
• Manipulation délicate.
délicate
• Risque de brûlure ou d’absence de polymérisation avec un durcissement aux UV.
UV
• Techniques dépendant du terrain environnant et de la nature des effluents (pH
compris entre 5.5 et 8.5, température maximale de 30°C)
30°C).
• Ovalisation maximale de 8 % du diamètre nominal de la canalisation
canalisation.
• Pas de présence de contre pentes créant des dysfonctionnements tels que la formation
de graisses sur les parois
parois.
• Limite de décalage de 8 à 10 % du diamètre nominal pour éviter les efforts de
cisaillement.
PFE–2011 64
Chapitre V Technique de réhabilitation
3.1.2. Tubage
Cette technique consiste à mettre en place dans la canalisation à réhabiliter une nouvelle
conduite d’un diamètre inférieur. Cette réhabilitation permet de maintenir, d’améliorer ou de
rétablir les performances de l’ouvrage existant.
Domaine d’utilisation
Le tubage peut s’effectuer sur une partie ou sur la totalité des collecteurs. Il s’applique à des
ouvrages visitables et non visitables.
D’une manière générale cette technique ne peut pas être mise en œuvre sur de trop petits
collecteurs en raison de la diminution de la section qu’elle entraîne. Le diamètre minimal semble
être de 300 mm bien que certains procédés proposent une mise en œuvre à partir de 100 mm. Le
diamètre maximal est de 3000 mm.
Sont concernés les ouvrages de toutes sections, de toutes natures, et véhiculant des eaux de
toutes sortes : eaux usées, industrielles ou pluviales.
Composants
En général, des matériaux plastiques (PEHD, PVC) sont utilisés. Pour la rénovation de
grands diamètres le PRV (Polyester Renforcé de Verre) est apprécié pour sa légèreté, sa
résistance à la corrosion et à l’abrasion.
Mise en œuvre
Nous ne traiterons ici que les techniques les plus utilisées. De manière générale, la nouvelle
conduite est insérée par tractage ou par poussage ou encore par enroulement hélicoïdal.
L’ouverture d’une fosse de travail peut s’avérer nécessaire.
3.1.2.1. Tubage par enroulement hélicoïdal
Cette technique concerne les ouvrages visitables (quelque soit le type de section) comme
non visitables et s’emploie couramment sur des diamètres de 150 à 2500 mm. Elle
consiste en la fabrication mécanique in situ d’un tuyau, par enroulement hélicoïdal d’un profilé
spécial assemblé par clipsage. L’étanchéité est assurée par la compression de joints en
caoutchouc ou par collage. L’espace entre la canalisation existante et le tube est rempli par
injection de coulis. L’épaisseur du coulis est ajustée en fonction de la résistance mécanique à
obtenir et de la section finale désirée.
Il y a également deux méthodes d’installation qui peuvent être employées. Une utilise un
système de bobinage automatisé depuis la surface pour former le tube à l’intérieur de la conduite,
l’autre, une roue mécanique pour former manuellement le tube depuis l’intérieur. Le système de
bobinage est généralement appliqué pour les conduites non visitable, même si la bobine peut
opérer sur un diamètre pouvant être considéré comme visitable. L’installation mécanique permet
PFE–2011 65
Chapitre V Technique de réhabilitation
réhabili
PFE–2011 66
Chapitre V Technique de réhabilitation
réhabili
progression. L’avantage de ce système est qu’il permet d’opérer sur des conduites aux sections
irrégulières, minimisant la quantité nécessaire pour le remplissage.
Figure V-3:
V- Assemblage Manuel (canalisation visitable)
3.1.2.2. Tubage par tube pré-déformé
pré
La technique du tube pré-déformé
déformé concerne uniquement les ouvrages non visitables de
diamètre 150 à 800 mm ; il s’agit d’un tubage par tuyau continu sans espace annulaire. Cette
technique est destinée à la réhabilitation de tronçons dede réseaux droits, légèrement courbés,
pouvant atteindre de grandes longueurs. Elle consiste en l’insertion par traction :
• d’un profil au diamètre réduit dans un gabarit conique.
• ou bien d’une section déformée à chaud en usine, sous la forme d’un U si bie
bien que le
diamètre extérieur est réduit d’environ 30 %.
Le tube est introduit dans la canalisation par un regard ou une fouille de départ à l’aide d’un
treuil. Il est alors coupé à la longueur souhaitée. Il reprend ensuite sa forme initialement ronde
et se plaque contre la paroi intérieure de la canalisation existante soit spontanément, soit par
mise sous pression à la vapeur ou à l’eau (après obturation des extrémités). Le rapport entre
le diamètre intérieur du tube à réhabiliter et le le diamètre extérieur du nouveau tube est
préalablement défini afin de garantir une bonne adhérence.
Figure V
V- 4:Tubage par tube pré-déformé
PFE–2011 67
Chapitre V Technique de réhabilitation
PFE–2011 68
Chapitre V Technique de réhabilitation
Mise en œuvre
La projection à la lance ne peut s’effectuer que dans des collecteurs d’une taille suffisante,
puisqu’un recul d’environ 0,50 à 1 m est nécessaire dans la plupart des procédés. Cette
projection est réalisée par voie sèche ou par voie mouillée (bétons et mortier), la distinction étant
le point d’introduction de l’eau dans la chaîne et la vitesse de transport du matériau.
La projection de béton utilise la voie sèche, le produit est dosé, malaxé, puis transporté dans
un tuyau par pression d’air jusqu’à la lance. Juste avant l’éjection du produit, on rajoute de l’eau
sur-pressée et le mélange est projeté sur la paroi.
Par voie mouillée, le produit est dosé malaxé avec de l’eau et propulsé vers la lance où l’on
injecte de l’air, afin que le tout soit projeté sur la paroi.
Les inconvénients de la voie sèche sont la présence de poussières, l’importance des retombées
et une certaine fissuration de l’enduit. Ainsi, dans les petites galeries que sont les égouts
visitables, on préférera les procédés par voie mouillée. Des renforts éventuels peuvent être mis
en place avant la projection (treillis soudé, fibre…).
Etapes des travaux
• projection d'une ou de plusieurs couches (30 à 40 mm en moyenne par couche).
• lissage de finition.
• traitements des raccordements (réouverture et étanchement).
• évacuation des pertes de matériaux.
• nettoyage de l'ouvrage.
• autocontrôle de l'étanchéité des raccordements.
• inspection visuelle d'autocontrôle.
• délais de remise en service du réseau dépendent directement des produits mise en
œuvre et peuvent varie de quelques heures après la projection (selon la nature du
ciment).
La capacité d’avancement, pour un ouvrage de 1,80 m de hauteur, est de l'ordre de 5 à 20 m
par jour selon l'importance des travaux préparatoires et l'épaisseur du matériau à projeter.
Les réseaux divers fixés à la paroi de l’ouvrage (s’il y en a), devront faire l’objet d’une dépose
puis d’une repose.
3.2. Technique de réparation localisée
Alors que la plupart des techniques sans tranchée visent des opérations allant de regard à
regard, la rénovation ne requiert pas nécessairement. Quand un mouvement de sol ou une attaque
chimique localisé se produit, il est préconisé d’utiliser des systèmes pouvant répondre au
problème. Considérant le type et l’environnement du réseau étudié, il conviendra de présenter les
techniques corrigeant les défauts dont les causes sont identifiées comme suit :
PFE–2011 69
Chapitre V Technique de réhabilitation
Etanchement Etanchement
Adhésif
Fissure Fissure
PFE–2011 70
Chapitre V Technique de réhabilitation
Fissure supérieure
à 0,2mm de Démarrage
largeur
Inspection de la fissure,
estimation de la largeur Jauge
avec une jauge
Remplissage des
Remplissage des cavités Truelle,
Petites cavités cavités sur la paroi
par résine bouche trou spatule
du béton
Figure V-6: Déroulement des travaux de traitement de surface pour des fissures > 0,2mm
PFE–2011 71
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Par tradition, l’injection se fait au moyen d’un dispositif manuel à pression poussant la résine
à l’intérieur de la fissure. L’utilisation de cette méthode ne permet pas de contrôler précisément
la quantité injectée, et en cas de fissure trop étroite pour introduire la tête du tube injectant, la
résine ne pourrait pénétrer jusqu’aux coins de la fêlure. A cet effet, l’injection à basse
pression/vitesse est appliquée afin de mieux contrôler la quantité d’injection et les performances
de colmatage. Cette dernière consiste à installer dans la fissure un récipient cylindrique injectant
la résine au moyen d’un ressort, d’un support en caoutchouc ou de la pression de l’air. La résine
injectée sous pression pénètre en profondeur pour occuper tout l’espace vide laissé par la fissure.
PFE–2011 72
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Scellant
Fissure
20 mm
Diamètre
Tube d’injection
10 mm
15 mm Epaisseur
du scellant
2 ~ 5 mm
FigureV-7:
Figure V-7:Procédé
Procédéd'injection
d’injectiondederésine
résine
Les opérations d’injection se déroulent de la manière suivante :
PFE–2011 73
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Vérification de la
longueur de tube
Installation du tube nécessaire (100 ῀ Règle
injectant 200 mm) et de son
degré d’adhésion à
la paroi
Vérification de la
quantité injectée
En dehors de la résine Epoxy, il est possible d’utiliser de la boue minérale applicable dans un
environnement humide. Les caractéristiques des différents types de résines sont présentées dans
le tableau suivant :
PFE–2011 74
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Tableau V-2 : Caractéristiques des résines utilisables lors du colmatage par injection
PFE–2011 75
Chapitre V Techniques de réhabilitation
U, recharge par un mortier Epoxy à base de résine synthétique, recharge par du mortier à base de
ciment polymérisant.
Recharge avec armature saine
Intervalle
Intervalle
10
10mmmm
Vérification de la largeur d’application
Inspection fissure
Agent de
recharge Découpage en forme de U ou V
Fissur
Lavage des parois de la section creuse
(Type U)
Intervalle Injection de l’agent structurant
10mm
Type V
PFE–2011 76
Chapitre V Techniques de réhabilitation
CUTcoupée
Section 면 Vérification de la largeur d’application
콘크리트
Béton Inspection fissure
Extraction de la section fissurée
jusqu’à mise en évidence de l’acier
철 rouillé
Acier
철근부식
Partie rouillée Dérouillage de l’armure puis
extraction des déchets
충전재
Recharge 철근
Acier Recharge de l’espace creux
Agent anti-corrosion
방청처리
프라이머
Agent structurant Durcissement
Finition au mortier
PFE–2011 77
Chapitre V Techniques de réhabilitation
PFE–2011 78
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Action préventive
Dans le cas où la carbonatation ne génère que très peu de dégâts, on préconise l’application
d’un traitement de surface consistant, soit à empêcher l’infiltration au sein du béton des
substances susceptibles de générer la carbonatation (humidité, oxygène, dioxyde de carbone),
soit à ré-alcaliniser le béton et recréer un environnement fortement basique autour des armatures
par infiltration de substances alcalines.
Dans le premier des cas, le principe est de couvrir la porosité du béton par application de
verni, mortier ou autres matériaux utilisés pour le traitement de surface. Dans le deuxième cas,
on applique contre la surface à traiter un manteau composé d’une pâte cellulosique, imbibée
d’une solution alcaline, installée contre un treillis métallique. Une circulation électrique est mise
en place entre l’armature du béton et le manteau. En deux à trois semaine, la solution alcaline est
passée dans le béton. Le milieu est à nouveau non corrosif.
Action régénérant
L’action régénérant est conseillée quand la carbonatation génère des éclatements de la paroi
de béton et met en évidence les armatures. Les étapes de restauration sont les suivantes:
- Lavage, bouchardage, hydro-démolition du béton afin de détacher toutes les parties non
solidaires de l’ensemble
- Décapage par sablage des armatures, coupage et retrait de celles très corrodées
- Protection des fers par un revêtement alcalin
- Réalisation de l’adhérence à la structure par l’emploi de mortiers de résine
- Application d’un enduit de finition micro-perméable et éventuellement d’une peinture
microporeuse.
PFE–2011 79
Chapitre V Techniques de réhabilitation
1. Section
endommagée par les 4. Agent de surface anti-filtration
fissures, la corrosion
du béton et la mise en
évidence des aciers 5. Revêtement alcalin
Corrosion des
2. Extraction du
béton dégradé
6. Mortier de résine
3. Dérouillage
des aciers
Une corrélation existe également dans les conduites en béton où des défauts localisés comme
les fissures, les infiltrations et les corrosions de paroi dues aux vitesses d’écoulements élevées
sont plus notables. Nous préconisons donc une réparation localisée pour la plupart des tronçons
en béton.
PFE–2011 80
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Forme
PFE–2011 81
Chapitre V Techniques de réhabilitation
• Le remplacement par ouverture de tranchée sera toujours évité au profit des techniques
de rénovation qui sont plus performantes, moins lourdes en termes d’impact, et moins
chères.
• Parmi les techniques de rénovation étudié, seules les techniques de tubage permettent le
remplissage de l’espace annulaire afin de créer un ouvrage composite solidaire de la
conduite porteuse, et donc plus résistant aux effets de charge. Après réhabilitation,
l’ouvrage composite devient plus résistant qu’une nouvelle conduite en béton.
• Le Tubage hélicoïdal et le Tubage par tuyau continu sont également les seules
techniques permettant de rénover des conduites au diamètre supérieur à 1500 mm, et de
ne pas détourner les eaux lors des travaux. En revanche, le Tubage par tuyau continu
nécessite de creuser et aménager une fosse à l’extrémité du tronçon afin d’insérer le
tube, et de bloquer une partie du trafic, ce qui est difficile en plein centre ville.
• Le Tubage hélicoïdal est plus coûteux que le Tubage continu et les autres techniques de
Chemisage, mais son cout reste inférieur à celui du remplacement avec tranchée. Il faut
également souligner que cette technique est la plus apte à s’adapter aux irrégularités des
sections ovoïdes, grâce à l’utilisation d’une roue mécanique déroulant et fabriquant un
tube PVC tout en épousant les formes de la conduite porteuse. En revanche, le Tubage
par tuyau continu insérant une conduite de diamètre uniforme, l’application de cette
technique nécessiterait de réhabiliter au préalable la forme de base de la conduite
porteuse avant d’introduire le tube, ce qui semble délicat au vu de la vétusté de
collecteur.
Le tableau comparatif récapitulant la comparaison des techniques en annexe
Le problème principal concernant l’estimation des coûts et leur comparaison est de définir
lequel de ses éléments sont à prendre en compte. Le second problème est le temps pendant lequel
les coûts sont à considérer. Si l’objet de l’étude est de faire une comparaison entre les techniques
d’ouverture ou non de tranchée, on va orienter notre étude vers des techniques sans tranchée.
PFE–2011 82
Chapitre V Techniques de réhabilitation
L’étude technico-économique des variantes tend à montrer que le Tubage par enroulement
hélicoïdal est la technique la mieux adaptée pour la réhabilitation du collecteur.
Figure V-12: Coupes de principe des ouvrages après rénovation par tubage par enroulement
hélicoïdal
Comme expliqué dans le chapitre précédant, le Tubage par enroulement hélicoïdal est une
technique permettant de fabriquer un tube neuf en PVC au sein de la conduite porteuse. La
nouvelle conduite se fusionne à la conduite existante par injection de mortier dans l’espace
annulaire. L’ensemble forme un ouvrage composite très résistant aux effets de charge, d’autant
plus que le coté extérieur des bandes PVC sont renforcées par des nervures en acier afin de
mieux supporter la pression extérieure.
PFE–2011 83
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Figure V-13
13 : Principes du tubage par enroulement hélicoïdal
La surface intérieure du tube est très résistante aux attaques corrosives. Les essais
expérimentaux montrent qu’une conduite réhabilitée par cette méthode a une durée de vie
supérieure à 50 ans.
Le résultat obtenu est plus résistant à la corrosion et aux charges extérieures qu’une cond
conduite
neuve, et assure la parfaite imperméabilité de l’ouvrage grâce à l’absence de jointure. Un rappel
des caractéristiques de cette technique :
PFE–2011 84
Chapitre V Techniques de réhabilitation
PFE–2011 85
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Figure V-15 : Diagramme des étapes par tubage par enroulement hélicoïdal
PFE–2011 86
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Figure V-16: Schéma des étapes des travaux par tubage par enroulement hélicoïdal
Il faut préciser que la fabrication du tube peut se faire depuis la surface à l’entrée d’un regard
existant à l’aide d’un système automatisé, ou manuellement dans le cas de grande conduite au
moyen de la roue mécanique et de la main d’œuvre de techniciens entrainés.
Tous les équipements nécessaires à l’exécution des travaux sont réunis dans un seul véhicule
afin de simplifier le déroulement des opérations. L’impact des travaux sur l’environnement local
est quasi nul d’autant plus que la durée des travaux est
est courte et que l’intervention ne nécessite
pas d’interrompre les effluents.
Conclusion
Les techniques d’entretien ou de maintenance des collecteurs ne cherchent qu'à reprendre des
défauts localisés tels que des infiltrations aux joints ou des casses pponctuelles.
onctuelles. Il se produit
souvent un phénomène de report des défauts à l'issue d'une réparation ponctuelle sur les élém
éléments
voisins de la zone traitée.. Ce phénomène ne se produit pas avec les techniques de
réhabilitation continue.
PFE–2011 87
Chapitre V Techniques de réhabilitation
Il est donc très important dans une étude de réhabilitation de bien définir les objectifs du
traitement. Si le but est de masquer une infiltration ponctuelle ou de traiter une casse ponctuelle,
les techniques de maintenance (ou réparations ponctuelles) sont parfaitement adaptées. Si par
contre le but est de remettre à neuf une canalisation, avec des essais d'étanchéité et une demande
de garantie ou de longévité, les techniques de réhabilitation continue sont préférables.
PFE–2011 88
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans notre travail, l'établissement d'un diagnostic détaillé du collecteur de Oued Kniss
existant a pour but d’identifier, d’analyser et d’interpréter les anomalies. On doit donc détailler
les origines des dégradations observées afin de conclure la réhabilitation ou le remplacement à
neuf de la canalisation. En effet, l’étude de faisabilité technique de la ou les solutions envisagées,
a pour objectif de sélectionner le procédé de réhabilitation le plus approprié au cas étudié.
L’analyse du contexte technique doit recenser les éléments qui peuvent influencer le type de
travaux à entreprendre.
Le problème actuellement est de pouvoir établir de façon systématique des préconisations des
travaux adaptées aux conclusions du diagnostic. En effet, pour un collecteur à réhabiliter,
plusieurs solutions sont possibles.
La complexité d’un tel chantier s’étalant sur plusieurs années et comprenant différentes
phases accentue l’importance d’une bonne organisation. Pour que les observations obtenus par
l’étude comparatif, il faut prendre connaissance des éléments existants et alors définir les
meilleurs choix techniques qui seront approuvés.
Lorsque la réflexion sera plus avancée, il sera alors possible de s’orienter vers des choix
techniques de réhabilitation précis.
PFE–2011 89
Référence bibliographique
Référence bibliographique
Annexe 02 : Relation d'hydraulique pour différentes hauteur de remplissage dans le cas d'une
canalisation ovoïde.
Annexes
Annexe 03 : Courbe pour determiner la vitesse à pleine section ed’une canalisation ovoide
Annexes
calcul hydraulique
Qtotal
Les dimensions de la
(m3/s) la La vitesse Qp
le tronçon le tronçon section (mm) Matériau de
longueur la pente à pleine débit à Rq Rh v (m/s) Hr
courant suivant construction
du (‰) section pleine (%) (%) (mm)
Qeu+Qep H B
tronçon (m/s) section
(m) (m3/s)
OK-01 02 OK-02 03 1,8248 Ovoïde 100,0 1,00 1,20 1,90 95,2% 82 1,26 2003 Béton
(1.80X1.20 (0.80))
OK-02 03 OK-03 03a 1,8153 Ovoïde 82,3 52,10 8,85 8,50 21,2% 5,84 Béton
34 612
(1.80X1.20 (0.80))
OK-03 03a OK-03a 03b 3,0679 Ovoïde 5,7 52,10 8,85 8,50 35,8% 6,75 Béton
46 828
(1.80X1.20 (0.80))
OK-03a 03b OK-03b 04 3,0657 Cadre 10,6 34,54 9,78 28,62 10,6% 5,60 Béton
(1.95X1.50) 25 487
OK-03b 04 OK-04 05 3,0391 Ovoïde 113,5 34,54 7,90 11,50 26,2% 5,77 Béton
34 612
(1.80X1.20 (0.80))
OK-04 05 OK-05 06 4,3251 Ovoïde 105,4 25,81 6,80 10,00 42,8% 5,59 Béton
(1.80X1.20 (0.80)) 43 774
OK-05 06 OK-06 07 4,2921 Ovoïde 103,5 35,47 8,10 11,60 36,6% 6,32 Béton
46 828
(1.80X1.20 (0.80))
OK-06 07 OK-07 08 4,2635 Ovoïde 89,2 33,74 7,60 11,10 38,0% 6,19 Béton
47 844
(1.80X1.20 (0.80))
OK-07 08 OK-08 09 6,7702 Ovoïde 163,9 38,01 8,30 11,90 56,2% 7,13 Béton
(1.80X1.20 (0.80)) 49 873
OK-08 09 OK-09 10 6,7684 Ovoïde 4,3 46,78 9,10 13,00 51,5% 7,75 Béton
47 846
(1.80X1.20 (0.80))
OK-09 10 OK-10 11 6,7137 Ovoïde 112,1 34,33 6,90 7,80 84,9% 6,83 1328 Béton
(1.80X1.20 (0.80)) 74
OK-10 11 OK-11 11c 8,7196 Ovoïde 139,2 22,84 6,00 8,60 99,9% 6,01 1499 Béton
83
(1.80X1.20 (0.80))
OK-11 11c OK-11c 12 9,7888 Ovoïde 130,0 37,10 8,10 11,70 82,4% 7,52 1323 Béton
(1.80X1.20 (0.80)) 74
OK-11c 12 OK-12 13 9,7859 Ovoïde 4,8 37,10 8,10 11,70 82,4% 7,60 1543 Béton
74
(2.10X1.20 (0.90))
OK-12 13 OK-13 14 9,7511 Ovoïde 50,3 29,01 7,05 10,20 94,1% 6,85 1738 Béton
(2.10X1.20 (0.90)) 83
OK-13 14 OK-14 15 9,6945 Ovoïde 82,9 29,01 7,05 10,20 93,5% 6,85 1734 Béton
83
(2.10X1.20 (0.90))
OK-14 15 OK-15 16 9,6372 Ovoïde 108,0 29,01 7,05 10,20 92,7% 7,18 2021 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 83
OK-15 16 OK-16 18 12,6173 Ovoïde 76,7 24,51 8,30 31,00 39,9% 7,24 1117 Béton
46
(2.20X1.95 (1.80))
OK-16 18 OK-18 19 12,5587 Ovoïde 72,6 20,65 7,80 28,00 44,0% 6,79 1129 Béton
46
(2.20X1.95 (1.80))
OK-18 19 OK-19 20 12,5350 Ovoïde 25,5 15,30 6,90 24,90 49,3% 6,05 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 16 402
OK-19 20 OK-20 21 12,4776 Ovoïde 91,8 33,31 9,70 38,00 32,2% 8,10 Béton
13 318
(2.20X1.95 (1.80))
OK-20 21 OK-21 22 13,9714 Ovoïde 102,5 33,31 9,70 38,00 36,0% 8,34 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 14 331
OK-21 22 OK-22 23 13,9102 Ovoïde 85,8 30,84 9,50 36,00 37,8% 8,09 1147 Béton
47
(2.20X1.95 (1.80))
OK-22 23 OK-23 24 14,5869 Ovoïde 180,8 30,84 9,50 36,00 39,6% 8,19 1115 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 46
OK-23 24 OK-24 25 14,4936 Ovoïde 123,3 28,56 9,35 34,00 44,9% 7,94 1124 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 46
OK-24 25 OK-25 26 15,7330 Ovoïde 42,6 28,56 9,35 34,00 44,7% 8,10 1129 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 46
OK-25 26 OK-26 27 15,6233 Ovoïde 136,1 28,56 9,35 34,00 49,7% 8,09 1124 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 46
Annexes
OK-26 27 OK-27 28 15,5497 Ovoïde 92,7 28,56 9,35 34,00 49,5% 46 8,08 1122 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
OK-27 28 OK-28 29 15,5418 Ovoïde 9,9 27,87 9,25 30,50 54,2% 8,00 1151 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 47
OK-28 29 OK-29 30 15,4604 Ovoïde 102,6 27,87 9,25 30,50 53,9% 7,99 1146 Béton
47
(2.20X1.95 (1.80))
OK-29 30 OK-30 31 16,9443 Ovoïde 97,3 27,87 9,25 30,50 46,8% 8,17 1171 Béton
48
(2.20X1.95(1.80))
OK-30 31 OK-31 32 16,8654 Ovoïde 92,6 27,87 9,25 30,50 46,7% 8,16 1164 Béton
(2.20X1.95(1.80)) 48
OK-31 32 OK-32 32d 16,7932 Ovoïde 90,6 31,22 9,56 35,00 46,7% 46 8,51 1127 Béton
(2.20X1.95 (1.80))
OK-32 32d OK-32d 32e 17,0004 Ovoïde 1,4 31,32 9,59 49,757 46,7% 8,55 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 46 1124
OK-32d 32e OK-32e 32f 16,9957 Arche 6,5 31,32 9,59 77,032 46,4% 46 8,56 1492 Béton
(3.00X1.95)
OK-32e 32f OK-32f 33 16,9905 Cadre 6,7 31,32 9,59 35,50 46,1% 46 8,55 1170 Béton
(2.30X1.95)
OK-32f 33 OK-33 34 16,8919 Ovoïde 125,3 31,32 9,59 35,50 46,0% 8,54 Béton
46 1140
(2.20X1.95 (1.80))
OK-33 34 OK-34 35 16,8144 Ovoïde 99,8 31,32 9,59 35,50 45,9% 8,53 Béton
(2.20X1.95(1.80)) 45 1135
OK-34 35 OK-35 35-1 16,7793 Ovoïde 45,5 31,32 9,59 35,50 85,0% Béton
45 4,30 1132
(2.20X1.95 (1.80))
OK-35 35-1 OK-35-1 36 16,7328 Ovoïde 60,7 31,32 9,59 35,50 84,2% Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 45 4,29 1130
OK-35-1 36 OK-36 37 17,4921 Ovoïde 123,1 9,20 4,80 20,00 83,2% Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 76 4,56 1910
OK-36 37 OK-37 38 17,3572 Ovoïde 94,0 9,20 4,80 20,00 84,4% Béton
76 4,55 1907
(2.20X1.95 (1.80))
OK-37 38 OK-38 39 17,1762 Ovoïde 128,9 9,20 4,80 20,00 84,2% Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 76 4,54 1900
OK-38 39 OK-39 39g 17,4521 Ovoïde 60,6 9,20 4,80 20,00 62,9 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 77 4,56 1912,5
%
OK-39 39g OK-39g 39h 17,4077 Ovoïde 31,9 9,20 4,80 20,00 62,8 Béton
(2.20X1.95 (1.80)) 76 4,55 1907,5
%
OK-39g 39h OK-39h 39-1 17,3969 Cadre 7,1 9,20 5,431 19,553 89,0 82,0 4,55 Béton
(2.00X1.60) 1714,5
%
OK-39h 39-1 OK 39-1 40 17,3901 Conduite circulaire 5,2 9,20 6,225 46,986 37,0 47,5 4,55 Béton
1473
Φ 3100 %
OK 39-1 40 OK-40 40i 17,6396 Conduite circulaire 281,7 60,95 16,023 120,94 14,6 22,5 11,41 698 Béton
Φ 3101 %
OK-40 40i OK-40i 41 19,1457 Conduite circulaire 10,3 22,57 9,750 73,588 26,0 36,8 8,20 1141 Béton
Φ 3102 %
OK-40i 41 OK-41 42 19,0951 Ovoïde 67,9 22,57 11,892 119,66 16,0 25,2 7,67 806 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-41 42 OK-42 43 19,0447 Ovoïde 68,0 22,57 11,892 119,66 15,9 25,1 7,66 803 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-42 43 OK-43 44 18,9909 Ovoïde 73,0 22,57 11,892 119,66 15,9 25,1 7,66 803 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-43 44 OK-44 45 18,9069 Ovoïde 115,1 22,57 11,892 119,66 15,8 25,0 7,65 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) 800
%
OK-44 45 OK-45 46 20,3357 Ovoïde 205,8 23,08 12,027 121,02 16,8 26,2 7,87 Béton
838
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-45 46 OK-46 47 20,2861 Ovoïde 46,6 11,80 8,600 86,539 23,4 30,5 6,18 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) 976
%
OK-46 47 OK-47 47-1 20,2807 Ovoïde 6,1 16,53 10,177 102,41 19,8 34,1 6,98 1091 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-47 47-1 OK-47-1 48 21,4594 Ovoïde 32,4 32,76 14,329 144,18 14,9 25,1 9,05 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) 803
%
OK-47-1 48 OK-48 49 48,9853 Ovoïde 55,7 33,40 14,467 145,58 33,6 43,6 10,00 1395 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-48 49 OK-49 50 48,8098 Ovoïde 68,0 11,43 8,464 85,168 57,3 57,1 7,54 1827 Béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
Annexes
OK-49 50 OK-50 51 48,2947 Ovoïde 203,2 11,43 8,464 85,168 56,7 57,0 7,52 1824 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-50 51 OK-51 52 49,1809 Ovoïde 106,7 6,70 6,480 65,201 75,4 73,0 6,09 2336 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-51 52 OK-52 53 48,9067 Ovoïde 135,6 17,54 10,484 105,49 46,4 51,6 8,92 1651 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-52 53 OK-53 54 48,7049 Ovoïde 99,0 16,82 10,268 103,32 47,1 51,9 8,77 1661 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-53 54 OK-54 55 48,4563 Ovoïde 123,3 16,82 10,268 103,32 46,9 52,0 8,76 1664 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-54 55 OK-55 56 52,4391 Ovoïde 133,3 20,55 11,348 114,19 45,9 52,0 9,64 1664 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-55 56 OK-56 57 52,1811 Ovoïde 132,2 20,20 11,250 113,21 46,1 51,1 9,56 1635 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-56 57 OK-57 58 51,9912 Ovoïde 105,4 23,16 12,047 121,23 42,9 54,0 10,00 1728 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-57 58 OK-58 59 54,7493 Ovoïde 86,0 21,67 11,653 117,26 46,7 51,8 9,93 1658 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-58 59 OK-59 60 54,5725 Ovoïde 91,2 21,67 11,653 117,26 46,5 51,7 9,92 1654 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-59 60 OK-60 61 54,3714 Ovoïde 107,0 22,62 11,907 119,81 45,4 51,6 10,00 1651 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-60 61 OK-61 62 54,7638 Ovoïde 141,8 23,39 12,106 121,82 45,0 51,1 10,00 1635 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-61 62 OK-62 63 54,5388 Ovoïde 122,9 23,39 12,106 121,82 44,8 50,9 10,00 1629 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-62 63 OK-63 64 54,3658 Ovoïde 98,4 24,90 12,491 125,69 43,3 49,1 10,00 1571 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-63 64 OK-64 65 54,1821 Ovoïde 101,4 23,08 12,027 121,02 44,8 50,9 10,00 1629 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-64 65 OK-65 66 54,4336 Ovoïde 167,9 22,93 11,986 120,61 45,1 51,2 10,00 1638 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-65 66 OK-66 67 54,1359 Ovoïde 151,7 19,12 10,945 110,13 49,2 54,9 9,44 1757 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-66 67 OK-67 68 53,9028 Ovoïde 120,3 19,12 10,945 110,13 48,9 53,5 9,43 1712 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-67 68 OK-68 69 54,1884 Ovoïde 98,3 52,80 18,190 183,03 29,6 42,6 10,00 1363 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-68 69 OK-69 70 65,4902 Ovoïde 168,4 52,80 18,190 183,03 35,8 45,9 10,00 1469 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-69 70 OK-70 71 65,4290 Ovoïde 43,9 52,80 18,190 183,03 35,7 45,7 10,00 1462 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-70 71 OK-71 72 65,7723 Ovoïde 67,2 71,31 21,140 212,72 30,9 42,3 10,00 1354 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-71 72 OK-72 73 65,6564 Ovoïde 96,5 71,31 21,140 212,72 30,9 42,3 10,00 1354 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-72 73 OK-73 74 65,6470 Ovoïde 7,9 71,31 21,140 212,72 30,9 42,3 10,00 1354 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-73 74 OK-74 74j 65,5511 Ovoïde 80,2 71,31 21,140 212,72 30,8 42,2 10,00 1350 béton
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-74 74j OK-74j 74h 67,4013 Ovoïde 23,6 50,25 14,418 145,08 46,5 51,7 10,00 1654 pierre
(3.20X2.95 (2.80)) %
OK-74j 74h OK-74h 75 67,3616 Ovoïde 21,6 50,25 14,081 133,59 50,4 54,5 10,00 1799 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-74h 75 OK-75 76 67,2918 Ovoïde 38,0 50,25 14,081 133,59 50,4 54,5 10,00 1799 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-75 76 OK-76 76k 66,9447 Ovoïde 106,5 15,69 7,867 74,64 89,7 82,8 7,69 2732 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-76 76k OK-76k 78 66,9392 Ovoïde 2,9 45,43 13,388 127,02 52,7 56,8 10,00 1874 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-76k 78 OK-78 78m 66,7549 Ovoïde 91,1 45,43 12,547 97,867 68,2 67,9 10,00 2241 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
Annexes
OK-78 78m OK-78m 79 66,7271 Ovoïde 13,8 45,43 12,547 97,867 68,2 67,9 10,00 2241 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-78m 79 OK-79 79n 66,7271 Ovoïde 0,0 45,43 13,233 120,09 55,6 55,5 10,00 1832 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-79 79n OK-79n79m 67,5593 Ovoïde 3,3 45,43 13,233 120,09 56,3 56,2 10,00 1855 pierre
(3.30X2.90 (1.20)) %
OK-79n79m OK-79m 80 67,5502 Cadre 3,7 22,51 10,369 68,589 98,5 89,5 10,00 2631 béton
(2.94X2.25) %
OK-79m 80 OK-80 81 67,2880 Cadre 86,8 22,51 8,425 55,729 120,7 97,5 8,44 2867 béton
(2.94X2.25) %
OK-80 81 OK-81 81p 66,9938 Ovoïde 131,0 22,51 11,216 117,23 57,1 56,9 9,90 2105 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-81 81p OK-81p 81q 33,4747 Ovoïde 19,9 22,51 11,216 117,23 28,6 42,6 8,47 1576 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-81p 81q OK-81q 82 33,4430 Ovoïde 31,0 22,51 12,257 171,59 19,5 34,0 8,37 1360 pierre+brique
(4.00X4.00 (1.20)) %
OK-81q 82 OK-82 83 33,4083 Ovoïde 31,4 22,51 11,271 119,89 27,9 39,8 8,47 1473 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-82 83 OK-83 84 33,3418 Ovoïde 60,4 22,51 11,271 119,89 27,8 39,7 8,46 1469 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-83 84 OK-84 85 33,2609 Ovoïde 52,8 11,55 8,073 85,872 38,7 49,5 6,57 1832 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-84 85 OK-85 86 33,5612 Ovoïde 105,5 17,36 9,899 105,3 31,9 43,2 7,69 1598 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-85 86 OK-86 86r 33,4631 Ovoïde 78,9 17,36 9,899 105,3 31,8 43,1 7,68 1595 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-86 86r OK-r86 86s 33,4549 Ovoïde 91,0 13,20 8,632 91,824 36,4 46,5 6,92 1721 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-r86 86s OK-86s 88 33,4322 Ovoïde 14,7 13,20 7,898 50,119 66,7 67,5 6,86 2498 béton
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-86s 88 OK-88 89 33,4293 Ovoïde 2,0 13,20 8,632 91,824 36,4 46,5 6,92 1721 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-88 89 OK-89 89t 33,3380 Ovoïde 65,0 13,20 8,632 91,824 36,3 46,4 6,92 1717 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-89 89t OK-89t 89u 33,2751 Ovoïde 19,2 2,40 3,681 39,153 85,0 84,2 3,50 3115 pierre+brique
(3.70X2.90 (1.45)) %
OK-89t 89u OK-89u 89v 33,2226 Demi circulaire 17,7 2,40 4,034 51,64 64,3 64,0 3,86 2048 béton
(3.20X4.00 (1.50)) %
OK-89u 89v OK-89v 89w 33,0851 Cadre 56,4 2,40 4,890 119,41 27,7 39,6 3,74 1612 béton
(4.07X6.00) %
OK-89v 89w OK-89w 89x 33,0568 Demi circulaire 9,7 2,40 4,034 51,64 64,0 63,8 3,85 2042 béton
(3.20X4.00 (1.50)) %
OK-89w 89x OK-89x 89y 33,0360 Demi circulaire 7,1 2,40 4,034 51,64 64,0 63,8 3,85 2042 béton
(3.20X4.00 (1.50))
OK-89x 89y OK-89y 89z 32,9572 Cadre 24,0 2,40 3,585 35,849 91,9 84,5 3,85 2113 béton
(2.50X4.00)
OK-89y 89z OK-89z 91 32,8076 Demi circulaire 45,9 2,40 3,585 35,849 91,5 84,0 3,85 2100 béton
(2.50X4.00)
OK-89z 91 OK- 91 92 32,8119 Cadre 3,5 2,40 3,655 38,01 86,3 82,4 3,85 2142 béton
(2.60X3.50)
OK- 91 92 OK-92 92za 32,7215 Cadre 28,6 2,40 3,655 38,01 86,1 48,2 3,84 1253 béton
(2.60X3.50)
OK-92 92za décharge 32,7267 Cadre 13,9 2,40 3,565 32,444 100,9 92,5 3,82 2405 béton
(2.60X3.50)
Annexes
Remplacement
Méthode
Photo
Remplacement de la Introduction d’une gaine Introduction et traction de la Introduction dans la conduite Introduction puis enfoncement ou
conduite existant par retournée imprégnée de résine, gaine imprégnée de résine dans la d’une roue mécanique déroulant traction d’un tuyau continu dans la
une neuve après plaquée sur paroi et se déroulant conduite existante, puis des bandes PVC qui s’encastrant conduite existante, puis injection de
Description ouverture de tranchée. au moyen de la pression de l’eau polymérisation par circulation de transversalement pour fabriquée un mortier anti-rétraction hautement
ou de vapeur, puis polymérisation vapeur chaude. tube neuf, puis injection de mortier résistant dans l’espace annulaire
par circulation de vapeur chaude. anti-rétraction hautement résistant pour combiner l’ensemble.
dans l’espace annulaire pour
fusionner l’ouvrage.
-Buse en béton -Gaine à résistance à la traction -Gaine à résistance à la traction -Bande PVC dont le coté extérieur -Mortier anti- rétraction hautement
Matériaux renforcée. renforcée. est en forme W afin d’augmenter la résistant.
capacité de charge.
-Mortier anti-rétraction hautement
résistant.
Diamètre Toute dimension 250 ῀ 1,200 mm 100 ῀ 1,500 mm 100 ῀ 3,000 mm 2,600 mm
Avantages
-Insertion rapide
-Matériau résistant et -Exécution de linéaire important - Exécution rapide dans le cas où -Intervention possible sans -Technique adaptée pour les coudes
durable par intervention le mode d’expansion par pression détournée les effluents de rayon large
-Stabilité structurelle -rapidité d’exécution est utilisé -Renforcement de l’ouvrage grâce -Imperméabilité, durabilité et
supérieure et de fuite -imperméabilité et résistance - imperméabilité et résistance au remplissage de l’espace résistance supérieure au feu et à la
significativement réduit supérieure au feu et à la corrosion supérieure au feu et à la corrosion annulaire couvrant également les corrosion
-Technique -Injection de coulis dans l’espace - Injection de coulis dans l’espace zones de perte de mortier
conventionnelle annulaire non nécessaire annulaire non nécessaire -Imperméabilité, durabilité et
souvent utilisées -Coût des travaux faibles - Coût des travaux inférieur aux résistance supérieure au feu et et à
autres techniques la corrosion
Inconvénients
-Formation de fuite via -Risque de rupture en cas de forte -Baisse de densité des matériaux -Mise en place de mesures -Rétrécissement significatif de la
Caractéristique les zones de jointure si pression hydraulique externe lors de la traction pouvant préventives pour la protection de la section par rapport au tubage
mauvaise installation -Difficulté d’exécution avec conduire jusqu’à rupture de la main d’œuvre hélicoïdal
des buses lors des l’augmentation de l’inclinaison et gaine après polymérisation -Installation mécanique nécessitant -Fosse nécessaire pour l’insertion de
travaux du diamètre de la conduite -Nécessité de détourner les l’intervention de main d’œuvre la conduite
-Destruction de - Adhérence faible à la conduite effluents en amont - Technique nécessitant plus de
l’ancienne conduite et existante - Adhérence difficile en cas mobilisation de main d’œuvre par
déchets de construction -Faible effet d’accroissement de d’humidité des parois de la rapport aux autres méthodes
à prendre en charge capacité de charge conduite existante -Perforation et réhabilitation des
-coût de travaux -Difficulté d’intervention sur les -Résistance diminuée si branchements difficiles
important du fait de la conduites à section non circulaire infiltration d’eau souterraine lors
durée et da la nature de la polymérisation
divers des interventions -
à exécuter
Annexes
Coût/m Environ 150.000 Environ 85.000 DA/m Environ 80.000 DA/m Environ 120.000 DA/m Environ 90.000 DA/m
(Ø 1,200mm) DA/m
(en zone urbaine)
-procédé le plus -Technique la plus économique parmi toutes les méthodes prtrhjoposées -Application sur tous les tronçons du projet
définitif -Application sur les ouvrages circulaires de hauteur inférieure à 1,2m, ou -Technique plus couteuse que le chemisage mais plus économique que le
-Travaux sur un terrain des conduites ovoïdales en en béton, mais difficilement applicable sur des remplacement par ouverture de tranchée
déjà encombré par ouvrages en maçonnerie de pierre ou des conduites de hauteur importante -Renforcement de la stabilité structurelle réhabilité plus résistant que la
Faisabilité congestion en surface, - Difficulté d’assurer la stabilité de l’ouvrage sur le log terme due au faible conduite existant
et occasionner la gêne effet d’accroissement de capacité de charge
des habitants
-Augmentation du
coût des travaux due
au profondeur de
tranchée.