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Tableau n°97 du régime général

Régime général tableau 97


Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences
transmises au corps entier
Tableaux équivalents : RA 57

Date de création : Décret du 15/02/1999 | Dernière mise à jour :

DÉLAI DE PRISE EN
DÉSIGNATION DE LA MALADIE LISTE LIMITATIVE DES TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES
CHARGE

Sciatique par hernie discale L4-L5 ou L5- 6 mois (sous Travaux exposant habituellement aux vibrations de basses et moyennes fréquences transmises
S1 avec atteinte radiculaire de réserve d'une au corps entier :
topographie concordante. durée - par l'utilisation ou la conduite des engins et véhicules tout terrain : chargeuse, pelleteuse,
Radiculalgie crurale par hernie discale d'exposition de 5 chargeuse-pelleteuse, niveleuse, rouleau vibrant, camion tombereau, décapeuse, chariot
L2-L3 ou L3-L4 ou L4-L5, avec atteinte ans). élévateur, chargeuse sur pneus ou chenilleuse, bouteur, tracteur agricole ou forestier ;
radiculaire de topographie concordante. - par l'utilisation ou la conduite des engins et matériels industriels : chariot automoteur à
conducteur porté, portique, pont roulant, grue de chantier, crible, concasseur, broyeur ;
- par la conduite de tracteur routier et de camion monobloc.

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Tableau n°97 du régime général

Historique (Août 2018)

Décret n° 99-95 du 15/02/1999. JO du 16/02/1999.

Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier
DÉLAI
MALADIES DE PRISE EN TRAVAUX CONCERNÉS
CHARGE

Sciatique par hernie discale L4-L5 ou L5- 6 mois Liste limitative des travaux susceptibles de provoquer ces maladies.
S1 avec atteinte radiculaire de (sous réserve Travaux exposant habituellement aux vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au
topographie concordante. d'une durée corps entier :
Radiculalgie crurale par hernie discale L2- d'exposition de - par l'utilisation ou la conduite des engins et véhicules tout terrain : chargeuse, pelleteuse,
L3 ou L3-L4 ou L4-L5, avec atteinte 5 ans) chargeuse-pelleteuse, niveleuse, rouleau vibrant, camion tombereau, décapeuse, chariot élévateur,
radiculaire de topographie concordante chargeuse sur pneus ou chenilleuse, bouteur, tracteur agricole ou forestier ;
- par l'utilisation ou la conduite des engins et matériels industriels : chariot automoteur à
conducteur porté, portique, pont roulant, grue de chantier, crible, concasseur, broyeur ;
- par la conduite de tracteur routier et de camion monobloc.

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Tableau n°97 du régime général

Données statistiques (Août 2018)

ANNÉE NBRE DE MP RECONNUES NBRE DE SALARIÉS

1998 21 15 162 106

1999 452 15 803 680

2000 433 16 868 914

2001 482 17 233 914

2002 454 17 673 670

2003 453 17 632 798

2004 453 17 523 982

2005 473 17 878 256

2006 433 17 786 989

2007 388 18 263 645

2008 * 377 18 856 048

2009 363 18 458 638

2010 381 18 641 613

2011 379 18 834 575

2012 488 18 632 122

2013 459 18 644 604

2014 470 18 604 198

2015 501 18 449 720

2016 482 18 529 736

* Jusqu'en 2007 les chiffres indiqués sont ceux correspondant au nombre de maladies professionnelles reconnues dans l'année indépendamment de tout aspect financier.
A partir de 2008, les chiffres indiqués correspondent aux maladies professionnelles reconnues et ayant entraîné un premier versement financier de la part de la Sécurité
sociale (soit indemnités journalières soit premier versement de la rente ou du capital).

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Nuisance (Août 2011)

Dénomination et champ couvert


Ce tableau concerne essentiellement les vibrations des machines, le plus souvent mobiles, transmises à l’ensemble du corps humain.
Les vibrations sont des oscillations caractérisées par leur amplitude et leur fréquence. Ces oscillations peuvent être plus ou moins impulsives (chocs). L’énergie des vibrations
transmises par les machines mobiles à l’ensemble du corps est celle essentiellement des basses et moyennes fréquences entre 0,5 et 20Hz. En référence aux normes, les
effets (biomécaniques, physiologiques, pathologiques…) sur l’homme sont provoquées par des vibrations comprises entre 0,5 et 80 Hz avec une sensibilité maximale aux
basses et moyennes fréquences (jusqu’à une vingtaine d’Hz).
Divers engins sont suceptibles de transmettre des vibrations. Il est à noter qu'un camion monobloc est un camion transportant des marchandises de plus de 3,5 tonnes
consituté d'un seul morceau c'est-à-dire que la cabine de conduite et le chargement sont sur le même chassis.

Mode de contamination
La transmission des vibrations à l’homme se fait directement par le séant ou/et le dos (homme assis sur un siège avec ou sans dossier). Dans certains cas les vibrations sont
transmises par les pieds (poste de travail où l’opérateur est debout).

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Tableau n°97 du régime général

Principales professions exposées et principales tâches concernées (Août 2011)


Un grand nombre de métiers peut être concerné par ce tableau dans la mesure où les personnes sont amenées à utiliser régulièrement des machines mobiles ou certaines
machines de carrière ou de BTP à postes fixes (plus de 1 million de travailleurs) :
- les opérateurs utilisant des engins de chantier (BTP, travaux publics, carrières, mines, paysagistes, municipalités …)
- les opérateurs de cribles, concasseurs et broyeurs,
- les opérateurs utilisant des tracteurs agricoles et forestiers,
- les caristes,
- les grutiers, conducteurs de ponts roulants, portiques…,
- les camionneurs.…

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Description clinique de la maladie indemnisable (Juin 2011)

I. Sciatique

Définition
Il s’agit de la conséquence d‘un conflit mécanique entre une racine du nerf sciatique et un disque inter-vertébral. La sciatique, ou sciatalgie ou radiculalgie sciatique, est la
réaction douloureuse et inflammatoire d’une des racines du nerf sciatique à son refoulement et sa compression. Les disques intervertébraux assurent la résistance à la
transmission des forces de pesanteur et permettent les mouvements amples et multidirectionnels de la colonne vertébrale. Chaque disque est formé d’un noyau central
gélatineux (nucleus pulposus) et d’un anneau fibreux périphérique (annulus fibrosus) dont les fibres s’insèrent sur les plateaux vertébraux. Le disque est recouvert en
arrière par le ligament vertébral commun. Les racines du nerf sciatique croisent le disque contre lequel elles sont plaquées par une gaine méningée. Ce collet méningé
maintient la racine au contact du disque et l’empêche de fuir devant lui ce qui explique qu’une saillie de disque même discrète peut retentir sur le nerf.
Une hernie discale se définit comme la saillie de matériel du noyau à travers l’anneau fibreux déchiré. Le fragment de noyau peut être recouvert par le ligament vertébral
postérieur (hernie non extériorisée sous-ligamentaire) ou faire irruption dans l’espace épidural (hernie extériorisée trans-ligamentaire).

Diagnostic
Le tableau clinique de sciatique est essentiellement représenté par une douleur plus ou moins intense d’apparition progressive ou brutale dans le territoire du nerf
sciatique, souvent précédée par une lombalgie. La symptomatologie peut être uni ou bilatérale, selon la position plus ou moins médiane de la hernie et son volume dans le
canal rachidien. La douleur issue de la lésion de la cinquième racine lombaire part de la fesse, suit la face postéro-externe de la cuisse, la face externe ou postéro-externe de
la jambe, passe en avant de la malléole externe, sur le dos du pied et se termine sur le premier orteil, où des paresthésies remplacent souvent les douleurs. La douleur de la
face externe du pli inguinal est fréquente.
La douleur issue de la lésion de la première racine sacrée part de la fesse, suit la face postérieure de la cuisse et de la jambe, passe derrière la malléole externe, longe la
plante et la face externe du pied et se termine au niveau des deux derniers orteils, où des paresthésies remplacent souvent les douleurs. Le réflexe achilléen est
fréquemment aboli. La douleur de la face interne du pli inguinal est fréquente.
Dans les deux cas l’hypoesthésie le long du trajet douloureux est très inconstante.
Le diagnostic d'une hernie discale est assuré par l’imagerie radiologique. La radiographie simple ne permet pas de mettre en évidence une hernie. L’imagerie par résonance
magnétique (IRM) ou le scanner permettent la mise en évidence d’une hernie discale. Il faut noter les « Recommandations pour la pratique clinique » concernant la « prise
en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de trois mois d'évolution » de la Haute autorité de santé où il est écrit que
« les examens d'imagerie permettant la mise en évidence du conflit disco-radiculaire ne doivent être prescrits que dans le bilan précédant la réalisation d'un traitement
chirurgical ou par nucléolyse de la hernie discale (accord professionnel). Ce traitement n'est envisagé qu'après un délai d'évolution d'au moins 4 à 8 semaines. Cet examen
peut être au mieux une IRM, à défaut un scanner en fonction de l'accessibilité à ces techniques ». Une hernie apparaît comme une saillie focale dysharmonieuse de matériel
discal à travers une déhiscence de l’anneau fibreux. Quatre vingt pour cent environ des hernies discales sont paramédianes dans le canal lombaire, 10 % sont médianes et
moins de 10 % sont foraminales ou extraforaminales.
Une discopathie dégénérative, réalisant un assèchement du disque, peut être à l’origine d’une hernie ou donner une image typique d’air intra-discal ou de pincement.
Le diagnostic différentiel est essentiellement celui des sciatiques, non liées à un conflit disco-radiculaire, tronculaires ou radiculaires, symptomatiques d’une autre affection.
Une protrusion discale est un simple refoulement de l’anneau fibreux postérieur qui fait une saillie postérieure harmonieuse, permanente ou intermittente, variable selon la
position.

Evolution
L’évolution spontanée de la sciatique non traitée chirurgicalement est généralement favorable.
Ni les signes cliniques, ni la situation anatomique ou la taille de la hernie ne sont prédictifs de l’évolution.

Traitement
Le traitement médical doit être réalisé de façon complète et suffisamment prolongée avant d’envisager la chirurgie ou la nucléolyse. Il peut associer le repos à des
thérapeutiques médicamenteuses par différentes voies d’administration.

Facteurs de risque
La grande taille est un facteur de risque ; le poids est un facteur moins important.

Estimation théorique du risque en fonction de l’exposition


Le risque augmente avec l’ancienneté et l’importance de l’exposition sans qu’une relation « dose-effet » soit actuellement clairement définie.

II. Cruralgie

Définition
Il s’agit de la conséquence d’un conflit mécanique entre une racine du nerf crural et un disque inter-vertébral. La cruralgie, ou radiculalgie crurale, est la réaction
douloureuse et inflammatoire de la racine du nerf crural à son refoulement et sa compression. Les disques intervertébraux assurent la résistance à la transmission des
forces de pesanteur et permettent les mouvements amples et multidirectionnels de la colonne vertébrale. Chaque disque est formé d’un noyau central gélatineux (nucleus
pulposus) et d’un anneau fibreux périphérique (annulus fibrosus) dont les fibres s’insèrent sur les plateaux vertébraux. Le disque est recouvert en arrière par le ligament
vertébral commun. Les racines du nerf crural croisent les disques contre lesquels elles sont plaquées par une gaine méningée. Ce collet méningé maintient la racine au
contact du disque et l’empêche de fuir devant lui ce qui explique qu’une saillie de disque même discrète puisse retentir sur le nerf .
Une hernie discale se définit comme la saillie de matériel du noyau à travers l’anneau fibreux déchiré. Le fragment de noyau peut être recouvert par le ligament vertébral
postérieur (hernie non extériorisée sous-ligamentaire) ou faire irruption dans l’espace épidural (hernie extériorisée trans-ligamentaire).

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Tableau n°97 du régime général

Diagnostic
Le tableau clinique de cruralgie est essentiellement représenté par une douleur plus ou moins intense d’apparition progressive ou brutale dans le territoire du nerf crural,
souvent précédée par une lombalgie. La symptomatologie peut être uni ou bilatérale, selon la position plus ou moins médiane de la hernie et son volume dans le canal
rachidien. La douleur issue de la lésion de la troisième ou de la quatrième racine lombaire part de la fesse, se situe sur la face antérieure de la cuisse et du genou et peut se
prolonger le long du tibia jusqu’au pied en cas d’atteinte de L4. Elle s’accompagne d’une hypoesthésie de la zone crurale antérieure sus rotulienne. Le réflexe rotulien est
souvent aboli.
Les rares hernies foraminales et extraforaminales du disque L2-L3 entraînant une compression de la racine L2 se manifestent par des douleurs et une hypoesthésie de la
partie haute et interne de la cuisse plutôt que par une vraie cruralgie.
Le diagnostic de hernie discale est assuré par l’imagerie radiologique. La radiographie simple ne permet pas de mettre en évidence une hernie. L’imagerie par résonance
magnétique (IRM) ou le scanner permettent la mise en évidence d’une hernie discale. Il faut noter que les « Recommandations pour la pratique clinique » de la Haute
autorité de santé concernant la « prise en charge diagnostique et thérapeutique des lombalgies et lombosciatiques communes de moins de trois mois d'évolution » précisent
certains points. Ainsi, « les examens d'imagerie permettant la mise en évidence du conflit disco-radiculaire ne doivent être prescrits que dans le bilan précédant la réalisation
d'un traitement chirurgical ou par nucléolyse de la hernie discale (accord professionnel). Ce traitement n'est envisagé qu'après un délai d'évolution d'au moins 4 à 8
semaines. Cet examen peut être au mieux une IRM, à défaut un scanner en fonction de l'accessibilité à ces techniques ». En imagerie, une hernie apparaît comme une saillie
focale dysharmonieuse de matériel discal à travers une déhiscence de l’anneau fibreux. Quatre vingt pour cent environ des hernies discales sont paramédianes dans le
canal lombaire, 10 % sont médianes et moins de 10 % sont foraminales ou extraforaminales.
Une discopathie dégénérative, réalisant un assèchement du disque, peut être à l’origine d’une hernie ou donner une image typique d’air intra-discal ou de pincement.
Le diagnostic différentiel est essentiellement celui des cruralgies non liées à un conflit disco-radiculaire, tronculaires ou radiculaires, symptomatiques d’une autre affection.
Une protrusion discale est un simple refoulement de l’anneau fibreux postérieur qui fait une saillie postérieure harmonieuse, permanente ou intermittente, variable selon la
position.

Evolution
L’évolution spontanée de la cruralgie non traitée chirurgicalement est généralement favorable.
Ni les signes cliniques, ni la situation anatomique ou la taille de la hernie ne sont prédictifs de l’évolution.

Traitement
Le traitement médical doit être réalisé de façon complète et suffisamment prolongée avant d’envisager la chirurgie ou la nucléolyse. Il peut associer le repos à des
thérapeutiques médicamenteuses par différentes voies d’administration.

Facteurs de risque
La grande taille est un facteur de risque ; le poids est un facteur moins important.

Estimation théorique du risque en fonction de l’exposition


Le risque augmente avec l’ancienneté et l’importance de l’exposition sans qu’une relation « dose-effet » soit actuellement clairement définie.

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Critères de reconnaissance (Août 2011)

I. Sciatique

a) Critères médicaux

Intitulé de la maladie tel qu’il est mentionné dans le tableau


Sciatique par hernie discale L4-L5 ou L5-S1 avec atteinte radiculaire de topographie concordante.

Exigences légales associées à cet intitulé


Le tableau permet, dans son titre, l’indemnisation des affections chroniques du rachis. Le qualificatif « chronique » fait habituellement référence à des affections de plus de
trois mois. C’est cette durée qui figure dans la fiche consacrée aux maladies 97 et 98 1 de la charte des accidents du travail et des maladies professionnelles (CNAMTS, DRP et
ENSM, février 2001). Cependant certaines situations urgentes, dans les sciatiques paralysantes par exemple, rendent impossible l’exigence d’une telle durée d’évolution.
1 http://www.inrs.fr/publications/bdd/maladies-professionnelles/tableau.html?refINRS=RG%2098

Le tableau exige la présence d’une hernie discale et d’un tableau clinique de sciatique avec atteinte radiculaire de topographie concordante, c’est-à-dire une concordance
topographique entre le disque siège de la hernie et la racine atteinte.
Il faut tenir compte des éventuelles anomalies de la charnière lombo-sacrée qui peuvent modifier la topographie.
Par ailleurs, les hernies foraminales et extraforaminales provoquent la compression de la racine sus-jacente. Ainsi une hernie de ce type en L4-L5 provoque une
compression de la racine L4 avec une cruralgie et une hernie L5-S1 une compression de la racine L5.
Aucun examen complémentaire ne figure dans le tableau. Cependant, l’exigence de la présence d’une hernie discale implique la pratique d’examens complémentaires
pour l’objectiver. La radiographie simple ne permet pas de mettre en évidence une hernie. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou le scanner permettent la mise en
évidence d’une hernie discale.

b) Critères administratifs

Délai de prise en charge


6 mois.

Durée minimale d’exposition


5 ans.

Liste des travaux susceptibles de provoquer la maladie


Limitative.

Il n’est pas rare que des salariés aient été exposés successivement ou concomitamment aux risques du tableau 97 et du tableau 98 2 .
2 http://www.inrs.fr/publications/bdd/maladies-professionnelles/tableau.html?refINRS=RG%2098

II. Cruralgie

a) Critères médicaux

Intitulé de la maladie tel qu’il est mentionné dans le tableau


Radiculalgie crurale par hernie discale L2-L3 ou L3-L4 ou L4-L5 avec atteinte radiculaire de topographie concordante.

Exigences légales associées à cet intitulé


Le tableau exige la présence d’une hernie discale et d’un tableau clinique de cruralgie avec atteinte radiculaire de topographie concordante, c’est-à-dire une concordance
topographique entre le disque siège de la hernie et la racine atteinte.
Les hernies foraminales et extraforaminales provoquent la compression de la racine sus-jacente. Ainsi une hernie de ce type en L4-L5 provoque une compression de la
racine L4.
Aucun examen complémentaire ne figure dans le tableau. Cependant, l’exigence de la présence d’une hernie discale implique la nécessité d’examens complémentaires
pour l’objectiver. La radiographie simple ne permet pas de mettre en évidence une hernie. L’imagerie par résonance magnétique ou la tomodensitométrie permettent la
mise en évidence d’une hernie discale.

b) Critères administratifs

Délai de prise en charge


6 mois.

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Tableau n°97 du régime général

Durée minimale d’exposition


5 ans.

Liste des travaux susceptibles de provoquer la maladie


Limitative.

Il n’est pas rare que des salariés aient été exposés successivement ou concomitamment aux risques du tableau 97 et du tableau 98 3 .
3 http://www.inrs.fr/publications/bdd/maladies-professionnelles/tableau.html?refINRS=RG%2098

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Tableau n°97 du régime général

Eléments de prévention technique (Août 2011)

Valeurs limites
Valeur d’exposition déclenchant l’action, dite valeur d’action : 0,5 m.s -2 . si cette valeur est dépassée, des mesures techniques et organisationnelles doivent être prises
afin de réduire au minimum l’exposition.
Valeur limite d’exposition : 1,15 m.s -2 qui ne doit jamais être dépassée

Mesures de prévention
La prévention technique vise avant tout à limiter autant qu’il est techniquement possible les effets des vibrations de basse et moyenne fréquence transmises au corps
entier :
- en réduisant l’amplitude des vibrations transmises aux personnes et les temps d’exposition,
- en optimisant les postures. L’amélioration des postures nécessite :
- l’aménagement de l’accès au poste de conduite pour éviter les contorsions au début et en fin de poste et les sauts de la cabine à l’origine de chocs subis par la colonne
vertébrale après une longue période de conduite immobile (marche-pieds, rampes…),
- l’organisation du poste de conduite de façon à limiter les contraintes posturales (sièges et postes de travail ergonomiques).
Pour les machines mobiles, la réduction de l’exposition aux vibrations repose sur :
- la diminution de la transmission des vibrations en intercalant des dispositifs de suspension entre l’homme et la machine : choix judicieux de pneumatiques, de châssis ou de
cabines bénéficiant de suspensions efficaces sur les basses fréquences pour réduire les vibrations dues aux roulements, isolation dynamique de certains équipements
(godet des chargeuses, attelage suspendu de remorque…), choix de sièges à suspension adaptés aux caractéristiques dynamiques de l’engin…
- l’entretien des pistes et voies de circulation,
- le choix de matériel en adéquation avec le travail à réaliser. Les constructeurs de matériels ont l’obligation de réduire les vibrations au niveau le plus bas possible compte
tenu de l’état de la technique. En outre, les fabricants ont obligation de « fournir aux acheteurs une information dans les notices d’instruction sur les intensités vibratoires émises par
toute machine mobile transmettant des vibrations supérieures à 0,5 m/s 2 ». La machine comme son siège « doivent être conçus pour réduire au niveau le plus bas possible les
vibrations transmises au conducteur ». En conséquence, au moment de l’achat de nouveaux engins, il convient de choisir un nouveau matériel en utilisant les informations
fournies par les constructeurs.
- le réglage du siège à suspension au poids du conducteur pour éviter les possibilités de talonnement,
- la vérification régulière de l’état des suspensions et le remplacement des sièges usés.

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Tableau n°97 du régime général

Eléments de prévention médicale (Octobre 2013)

I. Examen médical initial


L’identification de sujets à risque n’est pas possible en l’absence de tests validés. La norme NF E 90-401 (Vibrations mécaniques. Evaluation de l’exposition des individus aux
vibrations globales du corps) permet l’évaluation des risques liés aux vibrations lors de la conduite d’un véhicule.
Il est difficile de prononcer une contre-indication absolue devant un antécédent de hernie discale ; l’attitude du médecin du travail doit tenir compte des circonstances de
survenue de cet antécédent, de l’évolution de la maladie, des conditions de l’emploi proposé.
Il n’existe pas d’équipement de protection individuelle validé.
Dans un certain nombre de véhicules, la seule suspension est représentée par le siège. Le salarié doit être informé de la nécessité d’avoir et de conserver un siège de bonne
qualité.

II. Examen médical périodique


L’identification de sujets à risque n’est pas possible en l’absence de tests validés. La norme NF E 90-401 (Vibrations mécaniques. Evaluation de l’exposition des individus aux
vibrations globales du corps) permet l’évaluation des risques liés aux vibrations lors de la conduite d’un véhicule.
Il est difficile de prononcer une contre-indication absolue devant un antécédent de hernie discale ; l’attitude du médecin du travail doit tenir compte des circonstances de
survenue de cet antécédent, de l’évolution de la maladie, des conditions de l’emploi proposé.
Il n’existe pas d’équipement de protection individuelle validé.
Dans un certain nombre de véhicules, la seule suspension est représentée par le siège. Le salarié doit être informé de la nécessité d’avoir et de conserver un siège de bonne
qualité.

III. Maintien dans l’emploi du salarié porteur d’une maladie professionnelle


Il est envisageable sous réserve d’une modification du poste supprimant le risque.

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Tableau n°97 du régime général

Références réglementaires (lois, décrets, arrêtés) (Octobre 2013)

I. Reconnaissance des maladies professionnelles

a) Textes généraux
Code de la sécurité sociale, Livre IV, titre VI : Dispositions concernant les maladies professionnelles
- partie législative : articles L. 461-1 à L. 461-8 ;
- décrets en Conseil d’État : articles R. 461-1 à R. 461-9 et tableaux annexés à l’article R. 461-3 ;
- décrets simples : articles D. 461-1 à D. 461-38.

b) liste des textes ayant porté création ou modification du tableau n°97


- Création : décret n° 99-95 du 15 février 1999.
- Modification : -

II. Prévention des maladies visées au tableau n°97


NB : La liste des textes ci-dessous proposée ne constitue pas une liste exhaustive des textes applicables lors des différents travaux énumérés dans le tableau. Sont seuls
référencés les textes relatifs à la prévention des maladies visées au tableau n° 97, à l’exclusion des textes destinés à prévenir d’autres risques liés à ces travaux.

a) Textes généraux

Code du travail, Partie IV, Santé et Sécurité au travail, et notamment


- Partie législative
- articles L. 4121-1 à L. 4121-5 : principes généraux de prévention,
- articles L. 4141-1 à L. 4141-4 : formation à la sécurité (principe général).

- Partie réglementaire
- articles R. 4121-1 à R. 4121-4 : document unique et évaluation des risques,
- articles R. 4141-1 à R. 4141-10 : formation à la sécurité (objet et organisation de la formation),
- articles R. 4222-1 à R. 4222-26 : aération et assainissement des locaux de travail.

Code de la sécurité sociale, Livre IV, Titre VI,


-Partie législative,
- article L. 461-4 : déclaration par l’employeur des procédés de travail susceptibles de causer des maladies professionnelles prévues aux tableaux.

b) Autres textes applicables à la prévention des maladies professionnelles visées au tableau n°97

Valeurs limites
Valeur d’exposition déclenchant l’action, dite valeur d’action :
- 0,5 m.s -2

Valeur limite d’exposition


- 1,15 m.s -2

Code du travail
- Utilisation des équipements de protection individuelle (EPI)
- articles R. 4321-1 à R. 4322-3 : règles générales d'utilisation des équipements de travail et moyens de protection, y compris les équipements de protection individuelle,
- articles R. 4323-91 à R. 4323-106 : dispositions particulières pour l'utilisation des équipements de protection individuelle.

- Règles techniques de conception et de construction applicables aux machines neuves ou considérées comme neuves
- article R. 4312-1 annexe I : règles techniques en matière de santé et de sécurité (notamment points 1.5.9 de l'annexe I visée à l'article R. 4312-1.

- Travaux interdits aux jeunes travailleurs


- article D. 4153-20 : il est interdit d'affecter des jeunes à des travaux les exposant à un niveau de vibrations supérieurs aux valeurs d'exposition journalière définies à
l'articles R. 4443-2 du Code du travail.
- article D. 4153-24 : interdiction d’employer les jeunes travailleurs de moins de 18 ans aux travaux à l’aide d’engins du type marteau-piqueur mus à l’air
comprimé et aux travaux de scellement à l’aide de pistolet à explosion.
- article D. 4153-36 : interdiction, sur les chantiers du BTP, d'employer des jeunes travailleurs à la conduite des engins, véhicules de manutention et de terrassement.

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Tableau n°97 du régime général

Autres textes
- arrêté du 19 mars 1993 fixant, en application de l'article R. 237-8 du code du travail (devenu l'article R. 4512-7), la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par
écrit un plan de prévention : travaux comportant le recours à des ponts roulants ou des grues ou des transtockeurs.

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Tableau n°97 du régime général

Eléments de bibliographie scientifique (Octobre 2007)

Documents INRS
GORIS A.M. ; LEPRINCE A. ; MEYER J.P. ; DONATI P. ; RICHEZ J.P. ; JOGUET M. ; CHOUCHAN D. ; FERONE A. Dossier : maladies professionnelles. Les lombalgies. Travail
et sécurité, n° 591, décembre 1999, pp. 18-45, ill., bibliogr.

MEYER J.P. ; FLENGHI D. ; DESCHAMPS J.P. Pathologie lombaire. Effets de la manutention manuelle, de la posture et de l'exposition aux vibrations. Enquête
transversale rétrospective. Etudes et enquêtes 80 TF 88. Documents pour le médecin du travail, n° 80, 4e trimestre 1999, pp. 355-366, ill., bibliogr.

La conduite sans les secousses. Agriculteurs. Un siège à suspension pour ménager votre dos. Edition INRS ED 1493. INRS, 1998, 1 dépliant, ill.

FLENGHI D. Capacités fonctionnelles lombaires, lombalgies et contraintes professionnelles. Etudes de la manutention manuelle, des vibrations et des postures
prolongées. Notes scientifiques et techniques de l'INRS NS 0127. INRS, 1995, 191 p., ill., bibliogr.

MEYER J.P. ; JOGUET M. ; ROCHER M. Le dos, mode d'emploi. Edition INRS ED 761. Tiré à part de : Travail et sécurité, no 510, mars 1993, pp. 177-191.- INRS (30 rue
Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 1993, réimpression 1995, 27 p., ill.

BOLY ; BOULANGER P. ; BRUNEAU ; DONATI P. ; DUSAPIN ; VROT Y. ; SAINT-EVE. Les sièges à suspension pour chariots élévateurs. Fiche pratique de sécurité ED 42.
Tiré à part de : Travail et sécurité, no 514, juillet 1993, pp. 467-470. INRS, 1993, 4 p., ill., bibliogr.

DONATI P. ; BOULANGER P. ; GALMICHE J.P. Confort vibratoire dans les véhicules industriels et les engins de chantier. Edition INRS ED 1403. Tiré à part de : Travail
et sécurité, no 509, février 1993, pp. 150-158.- INRS, 1993, 10 p., ill.

SAINT-EVE P. ; DONATI P. Prévention des risques dorso-lombaires liés à la conduite de chariots élévateurs. Dossier médico-technique 54 TC 45. Documents pour le
médecin du travail, no 54, 2e trimestre 1993, pp. 141-148, ill., bibliogr.

PIETTE A. ; MALCHAIRE J. Exposition aux vibrations dans les ponts roulants. Note documentaire ND 1898-149-92. Cahiers de notes documentaires, no 149, 4e
trimestre 1992, pp. 497-504, ill., bibliogr.

Autres documents en français

Vibrations et chocs mécaniques. Evaluation de l'exposition des individus à des vibrations globales du corps. Partie 2 : Risques pour la santé. Norme française
homologuée NF E 90-401-2. Avril 2001. Association française de normalisation, 2001, 22 p., ill., bibliogr.

Cette norme remplace la norme homologuée NF E 90-401-2 d'août 1990. Elle n'est pas équivalente à la norme ISO 2631-1 :1997 traitant du même sujet. Elle
s'applique aux vibrations transmises au corps humain dans son ensemble, par le séant et éventuellement par le dos pour une personne assise (par exemple
conduite de véhicules ou de machines). Elle a pour objectif essentiel de définir des méthodes pour quantifier les vibrations transmises à l'ensemble du corps à
l'exclusion des vibrations transmises directement aux membres supérieurs. Des méthodes d'évaluation pour les vibrations présentant des valeurs de crête élevées
sont également décrites. Elle ne propose pas de valeurs limites d'exposition aux vibrations mais traite notamment des moyens de mesurage qui peuvent servir à
établir ces limites. Les effets potentiels des vibrations sur la santé sont décrits dans la norme E 90-400 et dans le rapport FD CR 12349.
Association française de normalisation, 11 avenue Francis de Pressensé, 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex

GUILLON F. ; EL-KHATIB A. ; BOISSIER M.C. Affections professionnelles chroniques du rachis lombaire. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie, pathologie
professionnelle 16-531-G-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier, 2001, 5 p., ill., bibliogr.

Les cruralgies et les lombosciatiques par hernies discales de topographie concordante sont reconnues comme des maladies professionnelles indemnisables. Les
conditions de travail exposant aux risques sont le port de charges lourdes et les vibrations du corps entier, notamment des engins et des camions. Bien que non
mentionnées aux tableaux, la conduite des bus, des engins sur rail, des hélicoptères, ainsi que les flexions ou les rotations du tronc répétées, exposent au risque.
Les mesures de prévention technique et la surveillance régulière et normalisée peuvent permettre, en évitant la survenue des premiers épisodes lombalgiques,
d'empêcher le passage à la chronicité de certaines lombalgies aiguës communes.
Editions scientifiques et médicales Elsevier, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9

DERRIENNIC F. ; LECLERC A. ; MAIRIAUX P. ; MEYER J.P. ; et coll. Lombalgies en milieu professionnel. Quels facteurs de risque et quelle prévention ? Expertise
collective. Les Editions INSERM, 2000, 149 p., ill., bibliogr.

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Tableau n°97 du régime général

Cet ouvrage s'appuie sur une expertise collective réalisée à la demande de la Caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes (CANAM) qui
souhaitait disposer de bases scientifiques validées pour améliorer la prévention des lombalgies dans les populations qu'elle couvre. La première partie présente les
connaissances disponibles les plus récentes sur les principales dimensions des lombalgies au travail : données descriptives, analyse des facteurs de risque,
inventaire et évaluation des principales démarches de prévention. La seconde partie comprend un certain nombre de "questions-réponses" et de
recommandations d'actions.
INSERM, 101 rue de Tolbiac, 75013 Paris

YAHOU N. ; SANDRET N. Expositions aux contraintes et nuisances dans la construction. Résultats de l'enquête SUMER 1994 . Premières informations et premières
synthèses , n° 49.3, 1999 / 12, pp. 1-8, ill., bibliogr.

DAUJARD E. Affections professionnelles du rachis. Les nouveaux tableaux 97 et 98. Préventique Sécurité, n° 44, mars-avril 1999, pp. 48-51, ill.

Les tableaux 97 et 98 sont relatifs à certaines affections professionnelles chroniques du rachis lombaire qui peuvent être provoquées soit par les vibrations de basse
et moyenne fréquence transmises au corps entier et / ou par la manutention de charges lourdes. Le présent article poursuit deux objectifs : effectuer un court
commentaire des tableaux évoqués ; présenter très sommairement les 5 étapes de la méthodologie de prévention concrète et efficace, appliquée par une équipe
pluridisciplinaire et en accord avec les besoins spécifiques de l'entreprise.

DONATI P. (Ed). Prévention des vibrations au poste de conduite des tracteurs et des machines agricoles. Choix et usage des sièges. Caisse centrale de la Mutualité
sociale agricole, Direction de la protection sociale, Sous-direction des risques professionnels, 1998, 160 p., ill., bibliogr.

Ce guide, portant sur le choix et la bonne utilisation des sièges à suspension des machines agricoles dans le but de prévenir les vibrations transmises à l'ensemble
du corps des opérateurs, a été élaboré dans le cadre de la convention passée en 1995, entre le ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation et l'INRS,
avec la collaboration du CEMAGREF (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) et de la Mutualité sociale agricole (MSA). Les
vibrations transmises par les sièges des tracteurs et des machines agricoles se déplaçant sur des terrains irréguliers contribuent au mal de dos fréquent des
opérateurs. Ce guide présente la procédure de quantification de l'exposition aux vibrations et les normes correspondantes, les situations types qui peuvent
exposer les opérateurs aux vibrations avec pour chacune d'entre elles les valeurs habituellement rencontrées, les effets des vibrations sur l'homme, la prévention
des vibrations en particulier sur la façon d'en réduire l'intensité par les sièges.
Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole, Direction de la protection sociale, Sous-direction des risques professionnels, Les Mercuriales, 40 rue Jean Jaurès, 93547
Bagnolet

Vibrations mécaniques. Guide concernant les effets des vibrations sur la santé du corps humain. Fascicule de documentation FD CR 12349. Septembre 1996.
Indice de classement E 90-399. Association française de normalisation, 1996, 15 p., bibliogr.

Ce rapport CEN fournit des informations sur les connaissances actuelles des effets nocifs des vibrations sur la santé. Il s'adresse aux fabricants ainsi qu'aux
employeurs et aux employés utilisant des machines vibrantes afin d'améliorer leur compréhension : vibrations transmises aux mains (troubles vasculaires,
neurologiques, musculosquelettiques, prévention), vibrations transmises à l'ensemble du corps (douleur du bas du dos et troubles du dos et autres troubles,
prévention).
Association française de normalisation, Tour Europe, 92049 Paris-La Défense Cedex

Rachialgies en milieu professionnel. Quelles voies de prévention ? Expertise collective. Les Editions INSERM, 1995, 193 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage rassemble et met en perspective les résultats scientifiques existants sur les rachialgies en milieu professionnel : il s'appuie sur l'expertise collective
réalisée par un groupe d'experts pluridisciplinaire réuni par l'INSERM, à la demande de la Fédération nationale de la mutualité française. Outre l'ensemble des
données descriptives disponibles sur les rachialgies, dans les champs de la clinique, de l'épidémiologie et de la socio-économie de la santé, le lecteur trouvera dans
cet ouvrage : l'analyse des facteurs de risque et de protection répertoriés dans la littérature ainsi que leurs interactions, l'inventaire des diverses voies et actions de
prévention et l'analyse des évaluations disponibles.
INSERM, 101 rue de Tolbiac, 75013 Paris

DONATI P. Thème 1. Ergonomie et santé. Effets des vibrations sur l'homme. Extrait de : 10e Symposium international agricole sur l'ergonomie et la santé. Paris,
26-29 juin 1989. Commission internationale du Génie rural (9 rue Eugène Flachat, 75017 Paris), sd, 360 p., pp. 18-47, ill.

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