Memoire Islam
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Memoire Islam
Mémoire de Master
Mention Électronique
Spécialité Micro-électroniques.
2021/2022
Remerciement
2.1 Architecture d’une cellule solaire en pérovskite CH3 NH3 PbI3-x Clx [10] . . . 25
2.2 La variation de paramètres de mailles en fonction de la concentration [11]. 27
2.3 La variation de permittivité en fonction de la concentration [11]. . . . . . . 27
2.4 La variation de lénergie de liaison en fonction de la concentration [11]. . . 28
2.5 La variation de module de bulk en fonction de la concentration [11]. . . . . 28
2.6 La variation de lénergie de gap en fonction de la concentration [11]. . . . . 29
2.7 La variation du rendement quantique externe en fonction de lambda pour
différents épaisseurs(µm) et Eg=1.55 eV. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.8 La variation de la densité J en fonction de V pour plusieurs énergies de gap
(eV). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.9 La variation de la puissance en fonction de V pour différentes épaisseurs de
la couche absorbante. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.10 La variation de courant de court-circuit Jcc et la tension de circuit ouvert
Vco en fonction de l’épaisseur de la couche CH3 NH3 PbI3-x Clx . . . . . . . . 31
2.11 La variation de La capacité pour différentes épaisseurs de la couche CH3 NH3 PbI3-x Clx
T=300K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.12 La variation de La facteur de forme FF et eta % pour différentes épaisseurs
de la couche CH3 NH3 PbI3-x Clx T=300K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.13 Les résultats de différents épaisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.14 Les résultats de différents épaisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Liste des tableaux
1.1 Propriétés physiques des matériaux les plus communs pour le photovol-
taïque [12] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.1 paramètres des couches utilisés pour simulation des cellules solaires pérovs-
kites [10]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2 Propriétés physiques des matériaux les plus communs pour le photovol-
taïque [26] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Liste des abréviations
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
e Le soleil est une source d’énergie presque illimitée et à l’origine d’un grand nombre
L d’effets biologiques qui participent directement ou indirectement à la vie des animaux
et des plantes : il fournit de la chaleur, permet la photosynthèse, la vision, régule les
rythmes biologiques, etc.
L’ingéniosité de l’énergie photovoltaïque telle que nous l’entendons ici est la conversion
directe de la lumière du soleil en électricité. Nous comprenons les implications de cette
approche lorsque nous savons que l’approvisionnement total en énergie solaire sur Terre
est des milliers de fois supérieure à notre consommation énergétique globale. Une énergie
renouvelable qui respecte notre environnement en réduisant les émissions de gaz à effet de
serre.
Les prix continuent de baisser en raison de l’augmentation de la production due à la
forte stimulation du marché par les compagnies d’électricité pour acheter du courant et
augmentent chaque année à l’échelle mondiale. Peu de secteurs de l’économie peuvent
afficher de tels résultats, et de nombreuses cellules photovoltaïques ont vu le jour pour
tirer le meilleur parti de la lumière du soleil grâce à des panneaux solaires. Pour générer
de l’électricité, ces cellules solaires sont constituées d’un matériau semi-conducteur qui
convertit l’énergie du rayonnement solaire en électricité.
Le silicium, les terres rares ou les plastiques sont utilisés, mais chaque technologie
présente des avantages et des inconvénients dans ce domaine prometteur.
CH3 NH3 PbI3-x Clx devient un bon collecteur de lumière grâce à ses caractéristiques
remarquables telles que bande interdite idéale, absorption large spectre, bon mécanisme de
transporteur, facilité de fabrication sur le substrat souple et la bande accordable espace et
longue longueur de diffusion. Caractéristiques précitées de pérovskite au plomb-halogénure
sont encourageants utiliser dans la fabrication de la cellule solaire pérovskite et devenir un
bon matériau concurrentiel au silicium traditionnel matériau. Au début, le PCE maximum
de ces cellules solaires à base de pérovskite à base de CH3 NH3 PbI3-x Clx représentent 3,8%.
En temps voulu, par les nouvelles méthodes de fabrication et la sélection appropriée de
l’architecture le PCE de pérovskite cellule solaire a atteint 22,7%. Plomb méthyle ammo-
nium les matériaux de pérovskite aux halogénures sont abondants sur la terre et ce sont
des solutions traitables menant à la rentable technique de fabrication. Une compréhension
claire de la relation sous-jacente entre les caractéristiques matérielles et la une architecture
de périphérique est nécessaire pour améliorer les performances de l’appareil [13].
Afin d’améliorer les performances d’une cellule solaire photovoltaïque, il est nécessaire
de l’optimiser par simulation. L’optimisation par simulation, vu qu’elle suive un modèle
2
Page 3
mathématique du système réel, elle a l’avantage d’être facile, ne coûtant pas chère et nous
pouvons prédire les paramètres optimaux qui contribuent à la fabrication d’une cellule
ayant les meilleures performances.
L’objectif de ce présent mémoire est de faire une modélisation des paramètres optoélec-
troniques et l’effet des épaisseurs, température sur les caractéristiques électriques d’une
cellule solaire à base de Pérovskite en vue d’optimiser par simulation en utilisant le logiciel
SCAPS 1D. pour simuler les caractéristiques physiques (densité de courant de court-circuit,
tension de circuit ouvert Voc, Facteur de forme FF, Le rendement de conversion la cellule
solaire étudiée (µ)).
Ce mémoire est organisé comme suit :
Le premier chapitre présente des généralités et équations fondamentales sur le pho-
tovoltaïque et présentation des cellules solaires à base de pérovskites hybrides. Dans le
deuxième chapitre nous présentons discutons les résultats obtenus. Ce travail se termine
par une conclusion générale des résultats obtenus au cours de simulation et perspectives.
Chapitre 1
Introduction
ctuellement, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique sont les formes d’énergie
A solaire les plus couramment utilisées. L’énergie photovoltaïque est la ressource renou-
velable la plus importante. Le chapitre comprend une introduction générale à la conversion
des cellules solaires en mettant l’accent sur les principes de fonctionnement de la cellule
solaire à base de pérovskite et les matériaux de composition ainsi que ses caractéristiques
physiques et architecturales.
4
1.1. LE GISEMENT SOLAIRE Page 5
Figure 1.1 – Définition du nombre d’air masse (AM) et spectre d’émission du rayonnement solaire
homologué par la Société Américaine de Tests et Matériaux (ASTM G173-03)[1].
Avec un soleil à 30° sur l’horizon, on obtient les conditions AM2. Hors atmosphère à
haute altitude, on définit les conditions AM0. En réalité, le nombre d’air masse recouvre
deux aspects. D’une part, il caractérise la puissance transportée par le rayonnement so-
laire (1353 W.N2 pour AM0, 833 W.N2 pour AM1,5) ; d’autre part, il sert à définir un
spectre de référence pour calibrer les cellules étalons destinées à déterminer les perfor-
mances des dispositifs photovoltaïques. Ainsi les conditions standards de qualification des
cellules correspondent à un spectre AM1,5, une puissance incidente de 1000 W. N2 et une
température de 25°C et c’est pour de telles conditions que doivent être fournies les per-
formances et spécifications dun dispositif photovoltaïque donné. Ce spectre (Figure 1.1) a
été homologué par la Société Américaine de Tests et Matériaux (ASTM G173-03).
9% [3]. La première maison avec une installation photovoltaïque voit le jour en 1973 à
l’université de Delaware aux Etats-Unis d’Amérique. Cest en 1983 que la première voiture
alimentée par énergie photovoltaïque parcourt 4000 kilomètres en Australie. Aujourd’hui,
Dans le monde des semi-conducteurs, Des rendements de conversion de l’ordre de 20% ont
été atteints par de telle cellule au spectre AM1.5 [13].
dépourvue de porteurs mobiles, appelée zone de charge d’espace (ZCE). Il apparaît alors
une différence de potentiel et donc un champ électrique orienté de la région N vers P.
Figure 1.2 – Génération de paire électron-trou. EC est l’énergie du bas de la bande de conduction et
EV, l’énergie du haut de la bande valence.
Lorsqu’on éclaire la jonction, les photons d’énergie (hν) égale ou supérieure à l’énergie de
la bande d’énergie interdite (Eg) du matériau sont absorbés. Des paires électron-trou sont
ensuite créées par le passage des électrons de la bande de valence à la bande de conduction.
Le champ électrique interne créé dans la ZCE va séparer spatialement les porteurs photo
générés : les électrons sont dirigés vers la couche N et les trous vers la couche P Créant
ainsi un courant électrique continu entre les électrodes métalliques déposées de part et
d’autre de la structure
1.3.
Figure 1.3 – Schéma électrique équivalent dune cellule photovoltaïque. RS est la résistance série du
circuit. RP est la résistance parallèle du circuit (shunt).[2]
D’autres facteurs peuvent également engendrer des pertes non négligeables du rende-
ment de conversion dune cellule photovoltaïque. Citons par exemple :
— L’absorption partielle des photons incidents : les photons incidents d’énergie
inférieure au gap du semi-conducteur (h < Eg ) ne peuvent générer de paires électron-
trou et sont donc perdus.
— Les pertes par thermalisation : un photon incident d’énergie supérieure au gap
(h > Eg ) ne génère qu’une seule paire électron-trou ; l’excès d’énergie est transféré
sous forme de chaleur dans le matériau.
— Les pertes dues à la réflexion des rayonnements lumineux incidents à la
surface : seule une partie du rayonnement solaire est absorbée, l’autre partie étant
réfléchie. Les pertes dues à la couverture partielle de la surface de la cellule par les
contacts métalliques de la face avant.
D’après la figure 1.3, Le courant I issu de la cellule peut être exprimé en fonction de la
tension appliquée V, de manière générale, avec l’expression suivante [2] :
q(ν + Rsl ) ν + Rsl
I(V ) = Iph − I0 × exp − (1.2)
nKbT Rsh
Où I0 est le courant de saturation, K est le constante de Boltzmann, T représente
la température de la cellule et q est la charge électronique élémentaire. Les grandeurs
physiques importantes de la cellule solaire découlent de sa caractéristique courant-tension,
I(V), représentée sur la figure 1.4 sont définies par :
— Courant de court-circuit Icc : le courant de court-circuit est la valeur maximale
du courant lorsque sa tension est égale à zéro (V=0). Il augmente généralement avec
lintensité dillumination et dépend de : la surface éclairée, de la longueur donde du
rayonnement incident, de la mobilité des porteurs et de la température.
— Tension à circuit-ouvert Vco : la tension à circuit-ouvert est obtenue quand le
courant qui traverse la cellule est nul. Elle dépend du type de la cellule solaire, des
Pm = Vm Im (1.4)
presque optimale. Les cellules monocristallines offrent les meilleurs rendements (16
à 25%) [2]. Les panneaux solaires à base de silicium monocristallin présentent une
bonne durée de vie (30 ans [2]).
Les inconvénients sont : un coût de production élevé, les panneaux sont donc chers
à la vente, un rendement plus faible sous un faible éclairement et une baisse du
rendement quand la température augmente ; par conséquent une production faible
dans les régions chaudes.
b. Les cellules au silicium multicristallin : Contrairement au silicium monocristal-
lin, le silicium multicristallin (mc-Si) est composé de plusieurs domaines cristallins
de tailles variées et orientés de manière aléatoire dans le matériau. Les cellules so-
laires multicristallines ont donc un aspect non uniforme et sont de couleur bleue.
Cette technologie a comme avantages : un coût de production moins élevé que pour
les cellules monocristallines. Les panneaux ont également une bonne durée de vie.
Le rendement est correct, même par temps nuageux.
Son principal inconvénient est justement son rendement de conversion qui est lé-
gèrement inférieur à celui des cellules au mono-Si. Il est compris entre 14 et 21%
[14].
c. Les cellules au silicium amorphe : Les cellules solaires au silicium amorphe
(a-Si) sont obtenues à partir d’un dépôt de silicium. Ce dernier peut être déposé
sur différents substrats comme du plastique, du verre ou encore sur du métal. Les
cellules solaires présentent une couleur grise. Elles ont comme avantage un procédé
de fabrication moins coûteux car il est réalisé à basse température et utilise moins
de matériau que le silicium cristallin. En effet le a-Si possède un coefficient d’absorp-
tion beaucoup plus élevé que le silicium cristallin. C’est ce qui permet d’avoir des
cellules avec des couches de l’ordre du micron dépaisseur et qui permet de réduire si-
gnificativement les coûts de production [15]. C’est une technologie très utilisée pour
alimenter des petits objets du quotidien comme des calculatrices ou des montres
solaires.
Elles ont aussi l’avantage de fonctionner à faible luminosité et peuvent donc produire
du courant même à l’intérieur dune habitation Elles présentent comme inconvénient
un rendement de conversion faible (environ 13%) par rapport aux autres technologies
et une faible durée de vie des panneaux solaires.
9% pour les modules [1]. Les applications visées sont principalement des usages cou-
vrant de grandes surfaces sur substrats flexibles et également des usages comme
l’électronique grand public, le transport, les panneaux publicitaires et dans le bâti-
ment. Un autre domaine de recherche sur le solaire, plus récent, concerne les cellules
photovoltaïques à base de pérovskites. Il s’agit d’un type de cellule photovoltaïque
qui comprend un élément chimique ayant une structure de pérovskite, le plus sou-
vent un hybride organique-inorganique de plomb ou un halogénure d’étain, dans sa
couche active. C’est une nouvelle technologie pleine de promesses, mais elle se heurte
également à des verrous très importants, comme leur mauvaise résistance à l’eau.
Actuellement le rendement record obtenu en laboratoire est de 19, 7% [16].
c. Les couches minces à base de matériaux III-V : À côté de toutes ces filières,
on trouve aussi celle des matériaux III-V, très performante. Les semi-conducteurs
III-V sont des matériaux composés d’un ou plusieurs éléments de la colonne III et
de la colonne V du tableau périodique de Mendeleïev, tels que l’arséniure de gal-
lium, arséniure d’indium, nitrure de gallium, antimoniure de gallium ou des alliages
ternaires tels que Inx Ga(1-x) As. Ils présentent généralement une haute mobilité élec-
tronique et une bande interdite directe. Après le Silicium, ce sont les deuxièmes
matériaux Semiconducteurs les plus utilisés dans l’industrie des semiconducteurs.
Les cellules solaires III-V sont essentiellement utilisées pour les systèmes multi jonc-
tion dans le but d’augmenter le rendement de la cellule solaire, en superposition de
multiples cellules ayant des bandes d’énergie interdites différentes permettant ainsi
une absorption plus large du spectre solaire. En effet, comme la composition de l’al-
liage III-V détermine son énergie de bande interdite, on peut donc plus facilement
concevoir une cellule multi jonction avec différentes bandes interdites. La première
jonction doit avoir une largeur de bande interdite pour absorber les photons les plus
énergiques (UV) et rester transparente aux autres. La seconde jonction est adaptée
pour les photons moins énergiques et ainsi de suite. Cest une technologie, à ’ori-
gine, utilisée pour des applications spatiales avant le développement aujourd’hui,
des modules photovoltaïques pour les applications terrestres.
des faces du cube [6]. Cette famille structurale est importante en termes de diversité
de composition et d’abondance. Les statistiques ont montré que plus de 50% du volume
terrestre est composé de minéraux pérovskites.
Les pérovskites sont divisées en deux
groupes : les pérovskites sous forme d’oxydes qui
sont inorganiques et les pérovskites halogénées
qui peuvent être inorganiques ou inorganiques-
organiques (hybrides) [7].
Dans le cas des oxydes, X représente un atome
d’oxygène O, B est un cation métallique tétra-
valent tels que Ti4+ , Si4+ et Sn4+ , et A représente
un cation divalent tels que Mg2+ , Ca2+ , Sr2+ et
Ba2+
Dans le cas des pérovskites halogénées, X est un Figure 1.8 – Structure d’un cristal de pérovs-
atome d’halogène tel que Cl- , Br- ou I- , B re- kite générique ABX3 [6].
présente un métal ionique divalent tel que Pb2+ , Sn2+ ou Ge2+ [17]. L’élément A peut
représenter un métal alcalin monovalent tels que Li+ , Na+ , K+ , Rb+ ou Cs+ dans le
cas d’une pérovskite halogénée inorganique. L’élément A peut-être aussi une petite molé-
cule organique telles que le Methylammonium (CH3 NH3 I+ = MA) ou le Formamidinium
(HC[NH2 ]2+ =FA) (cas des matériaux hybrides) [18], [19].
Figure 1.10 – Représentations schématiques des structures cristallines, (a) de la pérovskite halogénée
inorganique CsPbBr3 (b), de la pérovskite halogénée hybride MAPbBr3 .
Propriétés optiques
Le pérovskite est un matériau à bande inter-
dite directe et par conséquent, il a une force
d’absorption optique élevée et une plage plus
large pour absorber suffisamment d’énergie so-
laire pour atteindre une valeur élevée d’efficacité
de conversion de puissance [20]. De la figure 1.11
on peut voir qu’à la longueur d’onde visible le
coefficient d’absorption de la pérovskite est plus
élevé. De sorte que la pérovskite peut absorber
plus de photons. Cette grande absorption, com-
parée à celle du silicium cristallin permet de ré-
duire l’épaisseur de la couche pérovskite à en-
viron 500 nm pour une absorption quasi com- Figure 1.11 – Courbe d’absorption des maté-
plète [21]. Les porteurs de charges photo géné- riaux.
rées sont alors plus facilement collectés du fait de la plus faible distance à parcourir.
Propriétés électroniques
Comme pour les propriétés optiques, il est possible de modifier les propriétés électriques
de la pérovskite en changeant sa composition. Concernant la longueur de diffusion, on la
définit comme étant la relation entre le coefficient de diffusion D et le temps de vie des
Plage de variation
de coefficient Mobilité des
Longueur de
Gap (eV) d’absorption entre porteur
diffusion µm
200 et 700 (cm2 V-1 s-1 )
nm(cm−1 )
MAPI 1.57 104 -5.105 10 0.1
Pérovskite Ajustable 104 -106 Jusqu’à 2000 Jusqu’à 1000
1430(électrons)- 1 à 20(trous)-30
Si 1.1 103 -2.106
427(trous) à 300(électrons)
CIGS 1.1 104 -6.105 < 10 1.5
30 à 50(trous)-
GaAs 1.4 104 -2.106 > 103
10(électrons)
CdTe 1.5 104 -106 10 1.75
−4
Organique 1.4-3.0 104 -105 10 à 10 0.01
Tableau 1.1 – Propriétés physiques des matériaux les plus communs pour le photovoltaïque [12]
cette configuration, la pérovskite na pas besoin de linterface ETL/ pérovskite pour séparer
les excitons photo-générés en charges libres. Le matériau à base de pérovskite est donc ca-
pable de transporter efficacement les charges ambipolaires. Pour larchitecture mésoporeux
à couche de recouvrement, lépaisseur de la structure mésoscopique est réduite de manière
significative et une couche de recouvrement (copping-layer) de pérovskite pure est créé sur
le dessus Figure 1.12(b).
En excluant complètement la structure mésoporeuse, une structure n-i-p planaire se
forme sans nécessité détape de frittage à haute température (Figure 1.12(c)). L’architecture
p-i-n planaire est réalisée en déposant la couche HTL sur le substrat en verre transparent
recouvert par lélectrode. Ensuite, la couche de pérovskite est déposée, suivie du dépôt de
l’ETL et d’un contact arrière opaque (de l’aluminium (Al) ou de l’argent (Ag)) (Figure
1.12(d)).
Figure 1.12 – Les quatre architectures les plus utilisés dans les cellules solaires à pérovskite, (a) méso
poreux, (b) couche de recouvrement, (c) n-i-p planaire et (d) p-i-n planaire [8].
Figure 1.13 – Diagramme de transfert des électrons et les processus de recombinaison dans les cellules
solaires à base de pérovskite.
Figure 1.14 – Diagramme dalignement des bandes de l’ETL et de l’HTL utilisé dans les cellules solaires
à base de pérovskite [9]
Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons pu expliquer les phénomènes de développement de
l’énergie photovoltaïque, et l’importance quelle aura dans le monde de demain. L’ensemble
des différentes technologies permettant de produire de l’électricité d’origine photovoltaïque
a été exposé. Ensuite, on a présenté les cellules solaires à base de pérovskites ces derniers
possèdent des propriétés optiques et électroniques remarquables. L’examen des propriétés
optoélectroniques des pérovskites nous amène à conclure que c’est un matériau bien adapté
pour les applications photovoltaïques car il est doté d’une bonne absorption optique, ainsi
que d’un gap ajustable. La grande mobilité des charges permet aussi l’utilisation de couches
relativement épaisses, de quelques centaines de nanomètres, qui présentent une bonne
absorption de la lumière solaire.
Introduction
Dans notre travail, on s’intéresse à l’étude de la cellule solaire à base de matériaux
pérovskite hybride CH3 NH3 PbI3-X ClX . Le but visé est de faire maximiser le rendement
de la cellule proposée, on révèle les graphes des paramètres optoélectroniques et on cal-
cul à chaque fois les caractéristiques de densités du courant-tension (J-V). A partir des
caractéristiques (J-V) fournies par SCAPS-1D, on peut déterminer les valeurs optimales
des paramètres photovoltaïques tels que : la densité de courant de court-circuit (Jcc), la
tension de circuit-ouvert (Vco), le facteur de forme (FF) et le rendement (ν). Enfin, le lo-
giciel SCAPS-1D donne comme résultats supplémentaires le rendement quantique externe
(EQE), la densité de courant électrique I(V), la puissance de tension P(V) et les bands
d’énergie. Notre travail prévoit d’étudier linfluence de plusieurs paramètres dans la couche
de CH3 NH3 PbI3 sans Chlore (Cl) et avec Chlore (Cl).
23
2.2. OPTIMISATION DE LA CELLULE PÉROVSKITE À BASE DE
CH3 NH3 PbI3-x Clx Page 24
SCAPS
Figure 2.1 – Architecture d’une cellule solaire en pérovskite CH3 NH3 PbI3-x Clx [10]
la permittivité
Le graphe ci-dessous montre la diminution de la permittivité suivant laugmentation de
la teneur de chlore par léquation linéaire :
Module de bulk
Le graphe ci-dessous montre laugmentation de module de bulk proportionnellement
suivant laugmentation de la teneur de chlore par léquation linéaire :
Énergie de gap
Le graphe ci-dessous montre l’augmentation de l’énergie de bandes interdites suivant
l’augmentation de la teneur de chlore par l’équation quadratique :
Figure 2.7 – La variation du rendement quantique externe en fonction de lambda pour différents
épaisseurs(µm) et Eg=1.55 eV.
On constate que lamplitude de lefficacité quantique externe (EQE) augmente avec laug-
mentation de lépaisseur de la couche absorbante.
En traçant le graphe de paramètres de sorties J(V) par l’augmentation l’énergie de
bandes interdites de 1.4eV jusqu’à 1.9eV (ou la concentration de la couche absorbante), on
aura une perte dans la densité de courant de 8 (mA/cm2) et une augmentation de 0.47V
à la tension de sortie, ce qui est montré dans la figure 2.8.
Figure 2.8 – La variation de la densité J en fonction de V pour plusieurs énergies de gap (eV).
La figure 2.9 montre la variation de la puissance par rapport à la tension de sortie
en variant l’épaisseur de la couche absorbante, la puissance diminue à chaque fois que
l’épaisseur augmente.
Figure 2.10 – La variation de courant de court-circuit Jcc et la tension de circuit ouvert Vco en fonction
de l’épaisseur de la couche CH3 NH3 PbI3-x Clx
Par augmentation de l’épaisseur on a une diminution jusqu’au 0 de la capacité (figure
2.11).
Figure 2.11 – La variation de La capacité pour différentes épaisseurs de la couche CH3 NH3 PbI3-x Clx
T=300K
l’effet de l’épaisseur de la couche absorbante sur le rendement et facteur de forme est
très important car en augmentant l’épaisseur de 0.1 µm jusqu’à 0.5 µm, on remarque
une augmentation très intéressante au rendement jusqu’au saturation, puis il commence a
diminuer. Le facteur de forme diminue linéairement par augmentation de l’épaisseur.(figure
2.12)
Figure 2.12 – La variation de La facteur de forme FF et eta % pour différentes épaisseurs de la couche
CH3 NH3 PbI3-x Clx T=300K
Pour une énergie de gap Eg=1.55eV et T=300K on a les résultats suivants pour unesi-
mulation a différents épaisseurs :
Un résultat optimal est obtenu dans lépaisseur 0.5 µm.
Épaisseurs
Vco (V) Jsc (mA/cm2 ) FF% ETA%
(µm)
0,1 1,2732 11,776 88,88 13,33
0,2 1,2428 17,1735 87,28 18,63
0,3 1,2241 19,862 85,51 20,79
0,4 1,2101 21,3095 83,93 21,65
0,5 1,1991 22,142 82,41 21,88
0,6 1,1898 22,6494 81,05 21,84
0,7 1,1817 22,9736 79,86 21,68
0,8 1,1747 23,189 78,83 21,47
0,9 1,1685 23,337 78,02 21,28
1 1,163 23,4412 77,3 21,07
1,1 1,158 23,516 76,63 20,87
1,2 1,1534 23,57 76,1 20,69
Tableau 2.2 – Propriétés physiques des matériaux les plus communs pour le photovoltaïque [26]
D’après ce tableau 2.2 et la figure 2.13, on peut avoir un meilleur résultât pour épais-
seur d=0.5µm ; T=300K ; Eg=1.55eV Voc =1.1991V ; Jsc =22.142 mA/cm2 ; FF=82.41% ;
eta=21.88%.
Conclusion
Dans ce chapitre, les performances optimales de la cellule solaire à base de pérovskite
mixte ont été déterminées par des simulations à laide du logiciel Scaps. Les résultats de
simulationo nt clairement montré que les épaisseurs des couches absorbantes de la cellule
et lesp aramètres de (épaisseur, température et la concentration de dopage) jouent un
rôle trèsimportant dans les performances de la cellule solaire. Les résultats de simulation
prévoient un rendement de conversion optimal de lordre de 21.88%.
Le travail présenté dans ce mémoire porte sur la modélisation des performances des
cellules solaires à base de pérovskite. Ces études ont été réalisées dans des simulations
à l’aide du logiciel SCAPS-1D. Pour ce faire, afin de faciliter le processus de simulation,
nous avons d’abord présenté les différentes techniques de cellules PV, leurs principes de
fonctionnement et leur structure. Ensuite, les caractéristiques structurelles, optiques et
électriques des cellules de pérovskite, ainsi que leurs principes de fonctionnement sont
présentées.
Ensuite, nous avons étudié les performances des cellules pérovskites en fonction de
l’épaisseur de couche des cellules pérovskites et nous avons fait des simulations, analyse et
exploitation de la structures de CH3 NH3 PbI3-X ClX dans le but d’étudier et d’optimiser les
propriétés électriques de cellules solaires en matériau pérovskite. Les résultats de simula-
tion sont clairement basés sur les changements d’épaisseur et d’énergie de gap de la couche
absorbante de la cellule pérovskite (CH3 NH3 PbI3-X ClX )). Dans ce cas, cette optimisation
affecte la forme de la cellule. Lors de la simulation d’une cellule solaire en pérovskite, de
bons résultats ont été obtenus à (T = 300 K, Eg = 1,55 eV et d = 0.5 m). Voc = 1,1991
(V) ; Jsc = 22,142 (mA/cm2) ; FF = 82.41 (%) ; eta = 21,88 (%). Daprès ces résultats et
le journal ńJournal of Power Sources ż on conclus qu’une petite addition du Chlore (Cl)
à MAPbI3 améliore la stabilité du matériau ainsi que les propriétés de récupération de la
lumière et de conduction des porteurs des pérovskites, Cependant, le mécanisme d’amé-
lioration des performances de la pérovskite par l’ajoute de Chlore (Cl) n’est toujours pas
clair, par contre l’épaisseur de la couche absorbante gère le rendement de la cellule.
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