Le Sacrement de L'eucharistie
Le Sacrement de L'eucharistie
Le Sacrement de L'eucharistie
LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................. 2
5. CONCLUSION ............................................................................................. 17
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
INTRODUCTION
De l’Évangile selon saint Luc (22, 14-15 ; 19-20)
« Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les apôtres avec lui. Il leur
dit : "J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir
!" Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant
: "Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi." Et pour
la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : "Cette coupe est la nouvelle
Alliance en mon sang répandu pour vous." »
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
L'Eucharistie trouve ses racines dans les récits évangéliques de la Cène, où Jésus
partage le pain et le vin avec ses disciples, les invitant à faire cela en sa mémoire.
EUCHARISTIE : viens d'un mot grec « eucharistia » qui veut dire Louange,
Action de grâces rendue à Dieu, reconnaissance, « gratitude ». Faire Action de
grâce c'est dire merci à Dieu pour toutes ses bontés. L'Eucharistie est la
célébration du sacrifice du corps et du sang de Jésus Christ présent sous les
espèces du pain et du vin.
C’est au cours d’une prière d’action de grâce que Jésus institua l’eucharistie au
cours du dernier repas pris avec ses disciples, la veille de sa mort. Les quatre
évangiles rapportent cette scène, la dernière Cène, du latin cena, « le dîner ».
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Le Moyen Âge fut une période marquée par la fragilité de la vie humaine, par les
épidémies, les guerres. Pourtant, la foi ardente des communautés chrétiennes
permit d’édifier partout en Europe des cathédrales majestueuses, symbole d’un
catholicisme générateur de civilisation artistique et spirituelle. Mais au cours de
ces remarquables liturgies au sein de sanctuaires incitant au recueillement,
l’approche de la sainte communion s’était faite rare. Peut-être en raison d’un
sentiment de grande humilité face au mystère de la transcendance.
Il faut attendre le début du 20e siècle pour que l’eucharistie retrouve son sens à
travers la communion de l’assemblée réunie pour célébrer le Christ vivant. En
1905, le pape Pie X édicte le décret « Sacra tridentina synodus » pour permettre
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
Le concile Vatican II a voulu aller plus loin que la sollicitation du pape Pie X qui
était encore dans une optique de piété individuelle. Il s’agissait en cette moitié du
20e s. de faire redécouvrir le sens de la communion en Église. Les déclarations
liturgiques voulurent intégrer la communion dans la dynamique même de la
célébration par l’assemblée.
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
De même, certains fidèles arrivant en retard, après la lecture des textes du jour (et
même après l’homélie qui les actualise) s’approchent de la communion, alors que
recevoir le corps du Christ est d’abord une adhésion personnelle et
communautaire à la Parole de Dieu. C’est aussi un acquis du concile que d’avoir
restauré le lien vital entre Parole de Dieu et Pain eucharistique partagé.
Mais le fait est que si la pratique des sacrements tend à décliner numériquement,
il s’avère que les groupes de fidèles, devenus plus restreints mais mieux formés
et motivés, apportent un souffle nouveau à la vie de l’Église.
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
Par ce sacrement le peuple rend grâce au Père par Son Fils dans l’Esprit pour le
don qu’Il nous a fait de sa vie. Les numéros 1324 à 1327 du Catéchisme de l'Eglise
catholique montrent que l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie
chrétienne. Le numéro 1324 donne un élément d’explication du fait que « les
autres sacrements ainsi que tous les ministères ecclésiaux et les tâches
apostoliques sont tous liés à l'Eucharistie et ordonnés à elle » ou encore « car la
sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église ». Le numéro 1407
complète en disant « car en elle le Christ associe son Église et tous ses membres
à son sacrifice de louange et d'action de grâces offert une fois pour toutes sur la
Croix à son Père ; par ce sacrifice il répand les grâces du salut sur son Corps, qui
est l'Église. »
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
Le sacrement est là pour nous donner la grâce de Dieu. Jésus-Christ Dieu et fils
de Dieu représente le « pain de vie » pour ceux qui croient en Lui. Pour nous
chrétiens, l'Eucharistie représente le sacrifice expiatoire du Christ, son corps et
son sang offerts pour le salut de l'humanité. C'est également un acte de
communion spirituelle, unissant les croyants dans la foi. Ce n’est pas uniquement
un mémorial du dernier repas du Christ avec ses Apôtres (1Co 11, 23-25) car on
est avec le Christ et Christ est là avec nous dans ce sacrement.
1Co 11, 23-25 J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai
transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu
grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en
mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette
coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites
cela en mémoire de moi. »
Un jour, à Hippone en Kabylie, saint Augustin, raconte qu’il entendit une voix lui
dire : « Je suis l’aliment des forts, grandis et mange-moi ! Mais tu ne me
transformeras pas en toi comme si j’étais un aliment matériel, c’est toi qui seras
transformé en ce que je suis. »
L’Eucharistie est aussi le sacrement qui rend présent l’auteur de la grâce lui-
même. A travers ce sacrement, Jésus se rend directement présent, réellement
présent en partant du pain et du vin qui après bénédiction du prêtre deviennent le
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
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1Co 10, 16-17 : La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas
communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas
communion au corps du Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous
sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.
La messe comporte une liturgie de la Parole, avec des chants, des prières et
plusieurs lectures tirées de la Bible expliquées dans une homélie et une liturgie
eucharistique, au cours de laquelle les offrandes du pain et du vin sont
transformées sur l’autel pour devenir le corps et le sang du Christ. Au terme de la
prière eucharistique, l’assemblée des fidèles donne son assentiment par un Amen
solennel. On peut alors prononcer le Notre Père qui est la prière des fils réconciliés
avec le Père grâce au sacrifice de son Fils fait homme – et procéder au rite de la
paix en signe de réconciliation des frères entre eux. L’assemblée se déplace
ensuite en procession vers l’autel pour recevoir la communion eucharistique. Des
rites d’entrée (chant, vénération de l’autel, encens, signe de croix, prière
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L’eucharistie n’est pas qu’un devoir dominical, mais une rencontre gratuite
avec l’amour de Dieu. Les chrétiens peuvent exactement redire ce que
déclaraient les martyrs d’Abitène en Tunisie, au IVe siècle : « Nous ne pouvons
pas vivre sans le repas du Seigneur. »
Apocalypse 19, 9 : Puis l’ange me dit : « Écris : Heureux les invités au repas des
noces de l’Agneau ! » Il ajouta : « Ce sont les paroles véritables de Dieu. »
L’Eucharistie est tout ça en même temps et non un seul de ses aspects : présence
réelle de Dieu, sacrifice, action de grâce, communion et partage. L'Eucharistie est
perçue comme une nourriture spirituelle, fortifiant la foi des croyants et les reliant
à la présence continue du Christ dans leur vie quotidienne. L’Eucharistie est
inséparable de la charité fraternelle.
Matthieu 5, 23-25 : Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là,
tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là,
devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter
ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en
chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au
garde, et qu’on ne te jette en prison.
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En ce sens il faudrait éviter de mettre Jésus en cage. Mais de se laisser aller à cette
rencontre de cœur à cœur avec le Seigneur.
Trois conditions doivent être réunies pour participer à une Eucharistie digne.
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• « Tout baptisé qui n’en est pas empêché par le droit peut et doit être admis
à la sainte communion » (Canon n° 912)
• « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la
peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et
manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. » (Canon n° 915)
• Le Canon n° 919 recommande de s’abstenir « au moins une heure avant la
sainte communion, de prendre tout aliment et boisson, à l’exception
seulement de l’eau et des médicaments » sauf pour « les personnes âgées et
les malades »
Il n'y a pas d'âge pour communier pour la première fois, mais il y a cependant un
« âge de raison ». Dans les faits, nous pouvons dire, que c’est plutôt rare que des
enfants communient avant 8 ans. Pour un adulte qui veut communier, mais qui
n’est pas baptisé, il faudra compter un temps de préparation (le catéchuménat),
qui dure au minimum 1 an, avant d’être baptisé et de pouvoir enfin communier.
Si on parle beaucoup des vivants pour qui l’eucharistie est offerte, le Catéchisme
nous rappelle aussi que « le sacrifice eucharistique est aussi offert pour les fidèles
défunts » (n° 1371).
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LE SACREMENT DE L’EUCHARISTIE
« L'Église fait obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de
fête à la divine liturgie et de recevoir au moins une fois par an l'Eucharistie, si
possible au temps pascal, préparés par le sacrement de la Réconciliation. Mais
l'Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte Eucharistie les
dimanches et les jours de fête, ou plus souvent encore, même tous les jours. » (n°
1389).
Nous pouvons aussi ajouter que les personnes malades ou qui ne peuvent se
déplacer, peuvent demander à quelqu’un de leur paroisse de leur porter la
communion.
L’EUCHARISTIE EN NOUS
Abordé notamment dans les numéros 1391 à 1396, les fruits de la communion
sont l’union au Christ (n° 1391 et 1396), l’accroissement et renouvellement de la
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vie de grâce reçue au baptême (n° 1392), la charité vivifiée (n° 1394),
l’effacement des péchés véniels (n° 1394) et la préservation des péchés mortels
futurs (n° 1395).
5. CONCLUSION
Evangile de Saint Jean 6, 56 « Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi, je demeure en lui. »
L’Eucharistie occupe une place centrale dans la vie spirituelle des chrétiens,
symbolisant à la fois le sacrifice du Christ et la communion fraternelle entre les
fidèles. Sa célébration régulière est un acte de foi et de témoignage, rappelant aux
croyants l'amour et la grâce de Dieu manifestés à travers le Christ.
MEMBRES DU GROUPE
1. ADJIGNON Marie-Reine
2. HOUNDJO Francis
3. KABORE Modeste
4. SOKOU Parfait
5. TETEY Kodjo Barnabé-Adéodat
6. ZONOR Messanvi Jacques
7. ZOTOGLO Holali Augustine
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