I) - Introduction

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Chapitre II DST, théorie et

interprétation

I)_ INTRODUCTION :

L’exploitation du réservoir (le gisement) nécessite la connaissance d’un


certain nombres de ses caractéristiques (Pg, K, skin, Ri, , ……) cela peut être
réalisé au moyen de plusieurs techniques telles que:
 Le carottage,
 Les opérations de diagraphie,
Les essais de puits.

Les techniques d’exploitation profondes (carottage mécanique,


carottage électrique, diagraphie instantanée) ne donnent que des
présomptions sur la nature des fluides contenus dans les zones poreuses au
fur et à mesure de leur traversée, d’autres informations telle que :
 Présence ou non des hydrocarbures dans la zone traversée,
 La pression de gisement,
 Skin, rayon de drainage,
Ne peuvent être déterminées que par l’interprétation des données acquises par les
différents types d’essais de puits.

Il existe plusieurs types d’essais de puits mais, ils consistent tous à


enregistrer la pression dans le puits, au niveau du réservoir, après une variation du
débit qui provoque une perturbation du régime des pressions existant dans le
réservoir, soit au début (fin de forage) ou durant l’exploitation.

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Ce chapitre décrit ces différents types d’essais de puits et en particulier le
DST qui donne la première image sur le gisement après le forage, ainsi les
différentes méthodes d’interprétation.

II)_ DEFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPE DES ESSAIS :

Les essais consistent en des mesures de pression dans le puits au niveau du


réservoir, ils ont pour objectif :
 Détermination de la nature de fluide ;
 Détermination de la capacité de production ;
 Evaluation des caractéristiques du réservoir (Pg, Pfd, skin,Ri ….) ;
 Contrôle d ‘efficacité d’une complétion ou d’un traitement (acidification,
fracturation, changement d’horizon ).

Ces objectifs peuvent être atteindre en faisant varier le débit du puits qui
provoquera une perturbation du régime des pressions en fonction du temps et son
interprétation fournit ces renseignements

La mesure de pression est faite :


‫ ٭‬Soit dans le puits émetteur de la perturbation ( cas de la majorité des tests )
‫ ٭‬Soit dans un autre puits appelé puits récepteur ( cas des tests interférence )

III)_ LES DIFFERENTS TYPES D’ESSAIS DE PUITS :

Durant la vie d’un puits, plusieurs types d’essais sont réalisés et ils sont
classés comme suit :
1) Les essais initiaux ;
2) Les essais périodiques ;
3) Les essais d’interférence.

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation
III)_1. Les essais initiaux :
Ou les test en cour de forage, ils sont réalisés une fois dans la vie d’un puits,
ils concernent aussi bien les puits d’extension que les puits de développement, ce
type d’essai sera plus détaillé dans ce qui suit.

III)_2. Les essais périodiques :


Ils sont réalisés périodiquement afin de suivre l’évolution du gisement et le
puits, ils ont pour but la détermination de :
La pression statique de gisement ;
Le colmatage et les kh lointaines et moyennes ;
La perméabilité k ;
Le potentiel du puits ;
Gradient statique et dynamique des pressions.

On distingue plusieurs types d’essais périodiques selon les types d’enregistrement:


 Enregistrement sur une période de débit (ex : draw down) ;
 Enregistrement sur une période de fermeture (ex : build up) ;
 Soit les deux.

III)_3. Les essais d’interférence :


Ces essais ont essentiellement deux objectifs major :
 La connaissance si deux puits ou plus sont en communication ;
 Si cette communication existe, on estime les caractéristiques du réservoir.

Pour cela on mesure sur un puits appelé récepteur les effets d’une
perturbation de pression provoquée dans le gisement en variant le débit d’un puits
voisin appelé émetteur. Ces essais se font, en générale, en mettant en production ou
en injection à un débit constant un puits émetteur et en observant l’évolution de la
pression dans un autre puits.

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uz+(uZ)

Chapitre II DST, théorie et


interprétation
IV)_ THEORIES DE BASE DES ESSAIS DE PUITS:

IV)_1. Equation de diffusivité :


L'estimation de la pression de gisement et des autres caractéristiques du
réservoir nécessite une description mathématique de l'écoulement à travers le
milieu poreux en fonction du temps.
L'équation de diffusivité est la relation différentielle la plus utilisée dans le
domaine du réservoir engineering et en particulier les essais de puits, cette
équation est le résultat de la combinaison de trois principes physiques:
 La conservation de la masse ;
 La loi de DARCY;
 Les équations d'état.
On suppose qu'on a un écoulement monophasique dans un milieux poreux de
porosité  à trois dimensions (x,y,z).
Du principe de conservation de la masse on développe l'équation de continuité.
Pour un volume de contrôle parallélépipède pris dans l'espace fig-1

uz+(uZ) ux

uy+(uy)
uy

ux+(ux)

y
Z
uz

Le principe de conservation de masse consiste en : x

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Chapitre II DST, théorie et
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Variation de masse = quantité de masse input - quantité de masse output
+quantité introduite par une source

Tel que :
 La quantité de masse à l"entrée :  UX y z
 La quantité de masse à la sortie : ( UX +  ( UX )) y z
 La variation de masse pour un temps t est :

Et de même pour les directions y et z ; en remplaçant on trouve :

-( UX )y z-  ( Uy ) x z –  ( Uz )x y =

en divisant chaque terme par x y z et prenant la limite à t, x, y et z 0


On trouve :

  u X    uY    u Z  
     (6.1)
x y z t

Cette équation est l'équation de continuité pour les coordonnées cartésiennes ; pour
un écoulement radial circulaire :

1 
r  ur        (6.1a)
r r t
Généralement l'écoulement monophasique d'un fluide à travers un milieux isotrope
k X P
u X   est
 décrit
x par la loi de DARCY écrite comme suit :
k y P
uy   (6.2)
 y
k P 21
uZ   Z
 z
Chapitre II DST, théorie et
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En substituant l'équation (6.2) en (6.1) :

  Kx P    Ky P    Kz  P  
             g     (6.3)
 x   x   y   y   z    z   t

Pour l'écoulement radial circulaire :

1   r  Kr  P  
      (6.3a)
r r   r  t

La compressibilité d'un fluide est définie comme :


ou

c  p  po 
 écrire
Si c est constante on peut o : e (6.4)
Où o est la valeur de  pour une pression Po.
En introduisant l'équation (6.4) à l'équation (6.3) supposant que la viscosité est
constante et on néglige les forces de gravité et puisque :
on trouve :

 2P 2P 2P    P  2  P 


2
 P  
2

 Kx 2  Ky 2  Kz 2   C  Kx    Ky    Kz   
 x y z    x   y   z  
 P Kx P Ky P Kz  P 
        c  
 x x y y z z  t t

(6.5)
Si c est très petite, la perméabilité est constante, le milieu est isotrope, la porosité

est constante et est très petit l'équation précédente se réduit à :

(6.6) 22
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Pour un écoulement radial circulaire :

1   P    c P
 r   (6.6.a)
r r  r  K t

Les équations (6.6) et (6.6.a) représentent l'équation de diffusivité en écoulement


linéaire et radiale circulaire.
Le terme (K / c) est appelé diffusivité hydraulique du milieux.

IV)_2. Résolution de l'équation de diffusivité:


La résolution analytique de l'équation de diffusivité permet de décrire
l'évolution de la pression en fonction du temps dans le réservoir, cela est basé sur
des hypothèses et des conditions aux limites qui spécifient :
 L'état de pression au début de l'essai;
 Comment est le réservoir;
 L'état du puits.

Selon ces hypothèses on distingue plusieurs solutions, dans ce qui suit on citera
celle du réservoir infinie où le puits est supposé situé dans un milieux poreux de
rayon infinie et les conditions aux limites sont:
r  ; p pi
pi : est la pression initiale.
La solution est :

q     Cr 2 
P r , t   Pi   Ei    (6.7)
4 k h   4 k t 

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Tel que : Ei(x) est la fonction exponentiel intégrale définie comme :

 Pour : x 0.01 ; -Ei (-x)  -ln ( x)


tel que  est la constante d'Euler  = 1.78
 Pour : 4kt /   cr 2  100 on peut écrire l'équation (6.7) sous la forme :

q  kt 
P r, t   Pi  ln  0.80907  (6.8)
4  k h    cr 2 

L'expression de la pression pour r = rw est:

q  kt 
(6.8)
Pwf  Pi  ln  0 . 80907 
4  k h    c rw 2 

IV)_3. Principe de superposition :


Les solutions portées aux problèmes d'écoulement présentées précédemment
était dans le cas d'un débit constant aux conditions de fond, mais réellement ce
n'est pas le cas car le débit durant la vie d'un puits change. Plusieurs théories
étaient découvertes pour résoudre ce problème qui se basent sur des techniques
mathématiques; parmi ces théories le principe de superposition, qui permet la
généralisation de la description du comportement de la pression pour des débits
arbitraires à partir de celle des débits constants.
Pour développer le principe de superposition, on considère le cas le plus simple
d'un puits qui produit avec deux débits comme le montre la figure suivante :

Q
q2 Pi

q1- q2
P
q1

t
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t1 t1 t
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Dans ce cas le puits a produit q1 durant le temps t1 puis le débit est changé (q2);
durant la première période la perte de charge P est :
q1 
P t   Pi  PWf  PD t  (6.9)
2 k h
: P sans dimension.
A t1 la production est augmentée par (q2- q1) ce qui a causé une augmentation de la
perte de charge comme le montre la figure précédente; donc le comportement de la
pression après t1 peut mètre calculé en ajoutant à P causé par q1 une P
additionnel causé par l'augmentation du débit (q2- q1).
Mathématiquement on écrit :
q 
0Pt t1 : 1 PD t 
2 k h
(6.10)
q 
P tt t1 :1
q  q1  P t  t 
PD t   2
2 k h 2 k h
D 1

pour illustrer la formule précédente (6.10) on considère PD comme il est défini
par la relation (6.7) pour (r =rw) :

Donc :
Q
Pi

Si on ajoute d'autres débits comme le montre la figure :

t
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t1 t2 t3 t1 t2 t3 t
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P (t) sera écrite comme suit :

q   n
qi  qi 1  
Pt  1 
 DP t    PD t  t 
i 1  (6.11)
2 k h  i2 q1 

L'équation (6.11) est la généralisation du principe de superposition, cette équation


est applicable même si l'un des débits de production est nul (puits fermé ) par
exemple si la production durant la nième période est zéro, l'évolution de la pression
durant cette période est :

Où : tn-1 est le temps de production jusqu'à la fermeture;


t : le temps de fermeture.

IV)_4. Rayon d’investigation :

L’évolution de la pression de fond reflète les propriétés de la zone où la


propagation est atteinte, il est intéressant de caractériser la position de cette zone,
c’est ce qui recouvre la notion de rayon d’investigation d’un essai.

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Chapitre II DST, théorie et
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Il existe un grand nombre de définitions différentes du rayon d'investigation, parmi
ces définitions, on note :

a) Definition de JONES :

Le rayon d’investigation est l’endroit du réservoir où l’évolution de la pression


représente 1% de l’évolution observée au puits, dans le système SI :

ri = 4

b) Définition de J.Lee et Muskat :

Le rayon d’investigation est l’endroit où l’évolution de la pression est la plus


rapide ;

ri = 2

En unités pratiques (US):

ri = 0,032

c) Définition de Poettmann :

Le rayon d’investigation est l’endroit du réservoir traversé par un débit égal à


1% du débit de puits :
ri = 4,29 .
V)_ Le DST (Drill Steam test) :

V)_1. Définition :
Les tests en cours de forage (Drill Steam test) sont des mises en production
provisoires sans modifier l’équipement du puits en d’autre terme c’est une
complétion temporaire du puits permettant de recueillir des échantillons des fluides

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Chapitre II DST, théorie et
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contenus dans les roches, et de compléter la connaissance du gisement en
déterminant :
 Nature et caractéristique des fluides ;
 Pression et température du gisement ;
 Caractéristiques de la roche réservoir.

Tous ces renseignements nous permettrons de décider le choix de la


complétion à installer qui, assure l’acheminement des hydrocarbures dés le
réservoir jusqu’à la surface avec un minimum de problèmes.

V)_2. Principe du DST:


Les fluides contenus dans les formations étant maintenus normalement
pendant le forage par la pression exercée sur les couches par la colonne de la boue
de forage, la réalisation d'un DST impose :
 La diminution de la pression exercée par la colonne de boue sur la couche à
tester jusqu'à celle des fluides contenus dans la couche permettant ainsi un
écoulement vers la surface ;
 La canalisation de ces fluides jusqu en surface sans risque de pollution ou
d'éruption ;
 La possibilité d'arrêter momentanément le débit des fluides sans utiliser la
pression hydrostatique de la boue ;
 Enregistrement en fond de puits la pression, la température et leurs
variations tous le long du test.
V)_ 3. Description du matériel utilisé pour le DST:
a)- équipement de fond:
L'ensemble des outils utilisés pour cette opération est appelé train de test,
vissé au tain de tige, il permettra de mettre en communication l'intervalle testé avec
la surface.
On distingue deux types de train de test:

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Chapitre II DST, théorie et
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 Conventionnel;
 Le MFE (multi flow elevator).

a)-1. Le conventionnel: la composition du train de test de bas vers le haut est:


le sabot : situé tout en bas de la garniture de test, peut contenir 1 ou 2
enregistreurs.
Crépines : ce sont des tubes perforées par les quels l'effluent pénètre dans la
garniture de test et qui agissent aussi comme un filtre vis-à-vis les débris
produits.
Le packer: c'est la pièce maîtresse du train, il permet d'isoler la formation testée
de l'espace annulaire tige-trou. L'isolement est réalisé par écrasement sous le
poids d'une partie des tiges d'une garniture de caoutchouc qui vient s'appuyer
contre les parois du casing.
Joint de sécurité: les risques du coincement du packer sont important, dans ce
cas le dévissage du joint de sécurité placé au dessus du packer permettra la
récupération de la partie libre du train.
Coulisse hydraulique: avant de dévisser le joint de sécurité en cas de
coincement, il utile d'exercer des effort de traction sur le packer avec battage
grâce à la coulisse hydraulique.
Echantillonneur de fond : intégré dans la garniture il permet de piéger l’effluent
présent à cette côte. Il est activé en fin de la dernière phase de débit
Gaine porte enregistreur: les informations les plus attendus au cours d'un DST
sont les enregistrements des pressions. Ils sont indispensables pour interpréter
les résultats du test. Par sécurité on ajoutera donc un deuxièmement
enregistreur qui pourra également permettre par sa position différente
d'expliquer certaines anomalies.
Vanne d'égalisation: la réalisation du test entraîne un régime de pression sous le
packer différent de la pression hydraulique de la boue qui s'exerce au dessous
du packer. Pour pouvoir à la fin du test décomprimer le packer, il est

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Chapitre II DST, théorie et
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indispensable d'égaliser la pression de part et d'autre du packer qui est assuré
par la vanne d'égalisation.
Le tester: c'est une combinaison d'une vanne et d'un by-pass, il permet des cycles
d'ouverture et de fermeture de la garniture au fond du trou de manière à
entraîner des périodes de débit et de recompression de l'effluent contenu dans
la couche. Le poids appliqué sur le packer permet l'ouverture du tester et la
fermeture du by-pass et le relâchement du poids permet l'opération inverse.
Vanne à 5 positions (DCIPV): manœuvré par rotation du train de tiges, possède
5 position
Dans la position 1 et 3 la circulation est établie par l'intérieures des tiges
depuis la formation jusqu'à la surface.
Dans la position 2 et 4 la vanne est fermée.
La position 5 permet d'isoler la formation et d'établir la circulation entre
l'intérieur des tiges et l'annulaire tige-trou.
Tête de levage: (ou raccord porte duse ) placée au dessus de la DCIPV, elle sert
de tête de levage au train de teste et peut être équipé d'une duse dans le but de
limiter le débit dans les formations à forte pressions.
Bar catcher: raccord servant à recueillir le Go-devil lancé de la surface.
Break of plug: permet d'établir une circulation inverse dans le cas de non
fractionnement ou de non utilisation de la DCIPV, pour cette opération il se
compose de deux tétons placé en croix qui seront cisaillé par le Go-devil lancé à
partir de la surface.
Pump out sub: permet d'établir la circulation inverse, il se compose de deux
plaques qui pourront être éclatées par application de la pression dans les tiges à
l'aide des pompes de forage
Drill coller +drill pipe: langueur à déterminer suivant la cote d'ancrage du
packer.
Go-devil: c'est une tige d'acier retenue en surface par le bar dropper, elle sert à
briser les tétons du break of plug.

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Tête de contrôle: c'est une vanne menée d'un raccord spécial permettant la
rotation du train de tiges.
Manifold de surface: sera relié à la tête de contrôle par chiksane. Il permet la
mise en place des duses fixées pour contrôler le débit et la pression.
Choke manifold: existe sur l'appareil du forage, on y branche le manifold de
surface et la torche de teste, il permet de renvoyer la boue vers les bacs pendant
la circulation.

a)-2. Le type MFE (multi flow elevator):


Le DCIPV et le tester seront remplacées ici par la MFE et le BIAS.
MFE: remplace la DCIPV, il se manœuvre par mouvement longitudinal du train
de tiges et permet un nombre indéterminé d'ouverture et de fermeture.
 BIAS: outil fonctionnant par l'action de la pression hydrostatique de la boue,
cette pression agit sur une surface différentielle créant une force tendant à
maintenir d'une part le MFE fermé pendant la descente et d'autre part le packer
ancré pendant les manœuvres de l'ouverture et de la fermeture du MFE.

Tous les autres outils constituants le train de teste type conventionnel restent
identiques (inchangés).
Remarque: le train de test de type MFE est le plus utilisé car il permet un
nombre indéterminé d'ouverture et de fermeture contrairement au type
conventionnel qui permet seulement deux ouvertures et deux fermetures.
: EXEMPLE D’UN TRAIN DE TEST

Lower Length
Description Top Connection OD (in) ID (in)
Connection (ft)
Flowhead
Swivell
Crossover, 5 3/4" 4 STUB ACME x 4 1/2" IF STUB -4 5.75
Pin ACME IF Pin "1/2 3 10,25 2,98
Drill Pipe 40 stands +2 SINGLES ''1/2 5 .IF B 1/2 4 .IF P 1/2 4 5,50 1157,00
Crossover 4 1/2" IF Box x 3 1/2" IF Pin .IF B 1/2 5 .IF P 1/2 3 6,50 0,68
Drill Pipe (62 Stds) "1/2 3 1778,63
IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 3,500 2,600

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Chapitre II DST, théorie et
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Crossover 3 1/2" IF Box x 3 7/8" CAS Pin IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 5,030 2,250 0,44

CAS "7/8 3
Slip Joint (full open)"5 IF Box "1/2 3 Pin 5,000 2,250 6,10
CAS "7/8 3
Crossover 3 7/8" CAS Box x 3 1/2" IF Pin CAS Box "7/8 3 Pin 5,000 2,250 0,47

Drill collars "3/4 4 IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 4,750 2,250 139,00

Annulus Gauge Carrier"5 IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 0,89


CAS "7/8 3
Crossover 3 1/2" IF Box x 3 7/8" CAS Pin IF Box "1/2 3 Pin 5,030 2,250 0,37

CAS "7/8 3
RD Circulating Valve"5 CAS Box "7/8 3 Pin 5,030 2,250 1,09

CAS "7/8 3
7,27
CAS Box "7/8 3 Pin 5,030 2,250
Select Tester Valve

CAS "7/8 3
Instream Gauge Carrier 5."5 CAS Box "7/8 3 Pin 5,000 2,440 2,38

EUE "7/8 2
Big John Jars 5/8"4 CAS Box "7/8 3 Pin 4,625 2,250

RTTS Safety Joint"7 EUE Box "7/8 2 IF Pin "1/2 3 4,625 2,400 1,04
Top of Packer 1,73

Champ Packer Middle of Packer "7 IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 5,650 3,000

Bottom of Packer 1,07

Drill Pipe (1 Single) 1/2 3 IF Box "1/2 3 IF Pin "1/2 3 3,500 2,600 9,59

b)-Equipements de surface:
L'équipement de surface doit permettre :
a)- de supporter les pressions en tète;
b)- de créer des contre pressions pour modifier la pression de fond en cours de
débit, par utilisation de duse;
c)- de récupérer des échantillons;

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation
d)- de mesurer le débit d'air contenu dans la garniture au début de test et pousser
par le débit de l'effluent au fond du trou;
e)- séparer l'effluent s'il arrive en surface pour compter séparément l'huile, le gaz et
l'eau;
f)- de stocker ou brûler l'effluent.
Les équipements présentés sur la figure ci-dessous permettent de réaliser les
items ci-dessus.

V)_4. Différentes phases d'un DST:

 Phase préparatoire:

1)-tests de sécurité :

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Avant de commencer l'assemblage d'un trains en doit procéder en présence d'un
agent de sécurité au :
 Test des BOP à 5000 psi pendant 15 mn.
 Test hydrill ( type de filetage ) à 1500 psi pendant 15 mn.
 Test stop électrique.
 Vérifier stock de boue, eau et la baryte.
 Délimitation du périmètre de sécurité.

2)-calcul de la garniture:
Calculer le nombre de longueur de drill pipe et drill coller à descendre en
fonction de la cote de d'ancrage du packer qui devra être le milieu du deuxième ou
le quatrième tube 7" à partir du bas.

3)-mise en place d’un tampon d'eau:


C'est la mise en place lors de la descente d'un train de test d'une hauteur
d'eau déterminée qui permettra:
**D'éviter la détérioration des couches non consolidées;
**De temporiser le démarrage des puits forts;
**d'éviter le glissement du packer.

4)- assemblage et descente :


-La descente se fait lentement en évitant de tourner la table de rotation;
-La mise en place du tampon d'eau se fera toute les 3 longueurs afin d'éviter les
tampons d'air;
-L'ancrage du packer se fera à la cote déterminée par rotation du train de tige de 3 à
4 tours à droite et application d'un poids de 8  10 tons.

 Déroulement du test:
1)- prédébit :

34
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Destiné à éliminer les fluides sous packer, sa durée ne doit pas dépasser 3 à
4 minutes : c'est la première ouverture.
2)- fermeture; enregistrement de la pression vierge:
Elle dure une heure et permet d'enregistrer la pression de la couche avant
tout débit: c'est la première fermeture.
3)- Débit:
C'est la deuxième ouverture, sa durée sera en fonction du comportement du
puits, elle permet de relever les pressions en tête.
4)- remontée de pression (build-up):
C'est la deuxième fermeture, elle doit être au moins égale à la durée du
débit; l'échantillon est pris dans cette période.
Remarque: pondant la durée de ces opérations en doit constamment
surveiller le niveau de la boue dans l'espace annulaire.
5)- circulation inverse:
Après la fin de la remontée de la pression on mettra en communication
l'espace annulaire et le train de tiges et après fermeture des pipes rams on circulera
pondant au moins 2 cycles en présence de boue. Pour les puits non éruptifs on
devras notée le volume de boue pompé jusqu'à l'arrivée du tampon d'eau en
surface.
6)-désancrage du packer et remonté:
A la fin de circulation inverse on désancre le packer par une simple traction ,
le train de test doit être remonté lentement à fin d'éviter l'effet de pistonnage et
le trou doit être remplie au fur et à mesure.
Toutes les heures de manoeuvre et les anomalies doivent être notée avec
précision.

V)_5. Exemple de diagramme d'enregistrement de fond lors d'un DST:


Le diagramme d'un test productif sur un puits à huile et sous tampon d'eau
est représenté sur la figure suivante:

35
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

C D
G K
B
I

J
H
A E F L

 A : début descente;
 B : fin descente;
 C : ancrage packer;
 D : ouverture tester pour le pré débit;
 E : pression colonne d'eau;
 F: fin pré débit, fermeture pour remontée de pression;
 G: pression vierge;
 H: réouverture;
 I: passage sur duse fixe;
 J: fermeture pour remonter de pression;
 K: égalisation de pression, désancrage packer et début remontée;
 L: fin remontée.
VI)_ EXPLOITATION DES DONNEES DU DST:

Les théories d'interprétation de la remontée de pression build-up peuvent


être utilisées pour l'interprétation des données du build-up d'un DST où les
hypothèses de base sont :

 Ecoulement radial circulaire est monophasique;

36
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
 Réservoir infini, homogène et isotrope;

 Propriétés constantes des fluides;

 Débit constant avant la fermeture.

La dernière hypothèse est parfois non observé dans le DST surtout dans le cas où
le gisement est faible. Dolan et Al ont montré que plus la différence entre le débit
initial et final est faible, le débit moyen peut être utilisé comme une bonne
approximation pour l'interprétation du build-up, le débit moyen est calculé en
divisant le volume d'huile récupéré par le temps de production.

VI)_1. Méthodes d'interprétation:

Il existe deux types de méthode d'interprétation :

 Méthodes conventionnelles

 Méthodes modernes

Dans les méthodes conventionnelles on distingue la méthode de HORNER et la


méthode de MDH et dans les méthodes modernes on distingue les courbes types et
la TDS (Tiab's Direct Synthesis) qui sont basées sur l'interprétation du tracé LOG-
LOG deP la pression et la pression dérivée en fonction du temps.
Pws(t)
Dans ce chapitre on illustrera que les méthodes utilisées dans l'interprétation.
Pwf(t)

A) Méthode de HORNER
t : t
p

Pour n’importe quel test de Build up, la pression de fond durant la fermeture
Q
peut être décrite en utilisant le principe de superposition pour un puits ayant
produit à un débit constant « Q » durant le temps tP, à n’importe quel temps après la
fermeture.

37
t
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

HORNER a présenté en 1951 l'équation qui décrit l'évolution de la pression en


fonction du temps comme suit :

Cette équation écrite en unité pratique anglo-saxon comme suit :

Pws =Pi-

Le tracé semi-log de la pression en fonction du log nous donne une droite

de pente m, l'extrapolation de cette droite pour un temps de fermeture infini

= 1 nous donne une pression P* appelé : HORNER FALSE PRESSURE , elle est
équivalente à la pression initiale , si le puits testé est un puits d’exploration ou le
gisement est soumis à un Water-drive très actif.

38
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

 Le tracé semi-log de la pression Pws en fonction du temps, nous donne une


droite de pente « m » tel que :

en (psi/cycle).

 A partir de la valeur de cette pente, on peut calculer la perméabilité de la


couche k:

R.cosse a classé la perméabilité en six catégories et ceci selon sa valeur obtenue:


 1 md  très faible;
 1 à 10 md  faible;
 10 à 50 md  médiocre;
 50 à 200 md  moyenne;
 200 à 500 md  bonne;
39
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

 500 md  excellente.

 Le facteur de skin peut être calculé comme suit :

S = 1,1513(P1h-Pwf) – log ( k/ctr2w) + 3,2275

S = 1,1513 ×

Pwf : c'est la pression de fond juste avant la fermeture

 Le coefficient du Wellbore storage (effet de capacité du puits) est calculé à


partir du tracé log-log (P = Pws-Pwf) à t = 0 (hr), en fonction de temps de
fermeture t :

C= en (bbl/psi)

B) Méthode de Miller-Dyes-Hutchinson (MDH) :

La méthode" MDH" utilise le même principe que celle du HORNER, mais


HORNER tient compte de l’historique de production qui commence du premier
volume produit jusqu’au volume au temps de la fermeture.

Par contre, la méthode « MDH » est basée sur le tracé semi-log de Pws en
fonction du temps de fermeture « t », Alors le temps est indépendant du temps de
production "tp".
40
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

L’équation qui relie la pression avec le temps de fermeture t, est la suivante :

Pws = P1h +

D’où :

P1h : pression après une heure de fermeture tirée du tracé semi–log (straight time)

à t=1hr

Le tracé semi-log de Pws en fonction du temps de fermeture « t » donne une


droite de pente m tel que ;

m=

Les différents paramètres sont calculés comme suit :

 Perméabilité :

k=

41
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
 Coefficient du l’effet de capacité du puits :

C=

 Le coefficient du skin :

S = 1,1513

 Perte de charge due au skin :

Ps = 0,87. m .S

VI)_2. Interprétation des données de DST :

a)- introduction :
Cette étude est Portée sur Le puits OMM803 qui s’inscrit dans le cadre de
développement du champs de HMD par le forage vertical en OBD, il est situé en
.hors zone nord et près du puits OMM80 du gisement de Hassi Messaoud
: Les coordonnées LSA" Lambert Sud Algérie" de la plate forme sont les suivantes

X Y Z. Sol Z. Table
799971,99 m 130435,00 m 145,262 m 154 m

42
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Le travail dans ce chapitre consiste à interpréter la partie de la remontée de
pression (build up) du DST pour ce puits par les méthodes suivantes:

 Méthode de HORNER ;

 Méthode MDH.

Et ensuite faire une comparaison des résultats obtenus.

b) Interprétation de la remontée de pression du DST du puits OMM803 :

Données initiales nécessaires à l'interprétation:

Données Valeurs Données Valeurs

h (ft) 360.89 Pwf (psi) 1247

Qo (stbbl/day) 679.245 tp (heures) 4

Ct ( 1/psi ) 2,6206. 10-5  (cp) 0,235

 (%) 8.5 Bo (bbl/stbbl) 1,73

rW (ft) 0.329

A) Méthode de HORNER:

Cette méthode est basée sur le tracé semi-log de la pression en fonction du

temps : Pws =  ( ) graphe (1);

A partir de ce graphe, on tire les résultats suivants:

o Une droite linéaire de pente "mHorner" tel que:

mHorner= 27 (bar/cycle)

43
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

o Une pression tirée par l'extrapolation de la droite linéaire au temps

P*Horner qui représente en effet, la pression du gisement initiale:

P*Horner = 277 bar

o Une pression après une heure (1hr) de fermeture "P (1h)", tel que:

PHorner (1h) = 254.26 bar

Calcul de la perméabilité de la formation:

La perméabilité est calculée par la formule suivante :

(md)

KHor
Donc : = 0.32 md

Avec KHor : est la perméabilité obtenue par la méthode Horner

Calcul du coefficient de skin effectif:

On utilise la formule sivante pour calculer le coefficient de skin:

On trouve: SHor = + 2.65

SHor: est le skin obtenue par la méthode de HORNER

44
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Calcul de la perte de charge due au skin :

La perte de charge est calculée en appliquant la formule suivante:


Ps = 0.87× m × S

Ps
Et on Hor = 62.24 bar
trouve:

Avec PsHor: est la perte de charge obtenue par la méthode HORNER.

Calcul de l’indice de productivité IP :

L’indice de productivité est calculé par la formule :

L’indice de productivité théorique est calculé par la formule :

Calcul du rendement du puits :

Le rendement du puits est :

B) Méthode MDH:

45
Chapitre II DST, théorie et
interprétation
Cette méthode est basée sur le tracé semi-log de la pression en fonction du temps
Pws =  (t), graphe (2). A partir de ce dernier, on trace la droite linéaire, et on
trouve une pente "m" tel que:

mMDH = 24 (bar/cycle)

o Une pression tirée par l'extrapolation de la droite linéaire au temps

P*Horner qui représente en effet, la pression du gisement initiale:

P*Horner = 278 bar

Calcul de la perméabilité:

La perméabilité est calculée à partir de l'équation :

(md)

KMDH = 0.35 md
Donc, on trouve:

Avec KMDH: est la perméabilité tirée par la méthode MDH

Calcul du facteur de skin:

Le facteur de skin est calculé un utilisant l'équation :

S = 1,1513 

OnStrouve:
MDH = + 3.95

SMDH: est le skin tiré par la méthode MDH

Calcul de la perte de charge due au skin:

On calcul la perte de charge par la formule :

46
Chapitre II DST, théorie et
interprétation

Ps = 0,87× m × S

Et on trouve : PsMDH = 82.47 bar

PsMDH: est la perte de charge trouvée par la méthode MDH.

Calcul de l’indice de productivité IP :

L’indice de productivité est calculé par la formule :

L’indice de productivité théorique est calculé par la formule :

Calcul du rendement du puits :

Le rendement du puits est :

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Chapitre II DST, théorie et
interprétation

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