Turisme Classe 2, G-1 - Chapitre 3 Note

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UNIVERSITÉ D’EL SALVADOR

FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES


DÉPARTEMENT DES LANGUES ÉTRANGЀRES

Le français du tourisme.
« Les particularités de peuples originels de Mésoamérique. »

Étude Ethnographique :

« Les méthodes les plus utilisées pour la préservation des vestiges artistiques Mayas
dans le site touristique et archéologique El Tazumal à Chalchuapa, El Salvador. »

Conseiller de l’étude : José Victorino Barahona Muñoz

Étudiants :
CARBAJAL VASQUEZ, José Rodrigo
CORDOVA QUINTANA, Oscar Gerardo
CORTEZ SALGUERO, Rafael Alberto
LOPEZ MOLINA, Samuel Isaí
RAMIREZ GRANADOS, María de los Ángeles

Mardi 15 novembre 2023


« PROJET DE RECHERCHE- SKETCH »

INTRODUCTION ………………………………………………………………….

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES…………………………………………………………….

CADRE THÉORIQUE.............................………………………………………….

Chapitre 1. Le tourisme archéologique.


1.1 Histoire du tourisme archéologique.
1.2 L´origine des vestiges et leur préservation.

Chapitre 2. Peuples Mayas introduction.

2.1 Histoire de la civilisation Maya.


2.2 Art Maya

Chapitre 3. Route archéologique « El Tazumal »

3.1 Histoire route archéologique « El Tazumal »


3.2 Visites guidées, musée et site Archéologique.

MÉTHODOLOGIE………………………………………………………………….

ANALYSE DES DONNÉES........................................................................

CONCLUSION……………………………………………………………………....

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………………………………………………...


INTRODUCTION

Depuis que le Tazumal a été officiellement enregistré en 1940 par l'archéologue américain

Stanley Boggs, il y existe à El Salvador notre route touristique et archéologique. Le Tazumal

a été le premier parc archéologique du pays dans les années 1950, et aujourd’hui est un site

très important nommé par le ministère de tourisme comme partie de notre « Route

archéologique » avec 76 ans en tant que monument historique national. Le site couvrait un

minimum de 20 hectares.

Le complexe de Tazumal, selon l’indique un article du ministère du tourisme, comprend une

série de bâtiments, principalement en pierre et en terre, parmi lesquels se distinguent :

• Structure 1 ou B1-1, considérée comme la principale. Il mesure 24 mètres de haut et

est de type pyramidal ; De nombreuses étapes de construction y ont été enregistrées

depuis la période classique.

• La structure 2 ou B1-2 est située dans le secteur sud-ouest devant la façade principale

de la précédente et ses mesures approximatives sont de 27 mètres de long et 6,30

mètres de haut.

• Structures 3 et 4 qui correspondent au jeu de balle.

• La structure 5, située dans le cimetière municipal, et la structure 6, qui était un temple

circulaire (information du ministère du tourisme https://www.cultura.gob.sv/parque-

arqueologico-tazumal/ ).
Comme tout attrait touristique , il est nécessaire de connaitre quelles sont les méthodes de

conservation les plus utilisés que le site utilise pour préserver les vestiges artistiques, en guise

de répondre ces questions, une étude ethnographique a été développée le travail suivant est

basé à « Les peuples originaire de la Méso-Amérique » afin d'étudier et connaître aussi

notre culture Maya qui était un peuple originaire au El Salvador, et de la même manière pour

pouvoir découvrir les méthodes les plus utilisées pour la préservation des vestiges artistiques

Mayas pour conserver la identité culturel non seulement dans le site touristique et

archéologique El Tazumal à Chalchuapa sino aussi au niveau de notre pays El Salvador et

dont les résultats se présentent dans ce rapport.


OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

• Réaliser une recherche détaillée sur le tourisme archéologique pour découvrir

l'importance des vestiges de la culture maya et leurs origines

• Connaître les méthodes qui ont été les plus utilisées pour la préservation des

vestiges trouvés dans le site touristique et archéologique El Tazumal.

• Identifier et comparer les méthodes utilisées au présent avec celles décrites par les

théoriciens.
CHAPITRE 1. LE TOURISME ARCHÉOLOGIQUE

1.1 L´histoire du tourisme archéologique

Pérez (2022) a défini le tourisme archéologique, ou archéotourisme, comme un type de

tourisme caractérisé par le voyage et l'exploration des éléments archéologiques d'un endroit.

L’objectif de l’archéotourisme est de promouvoir l’archéologie qui constitue un lieu pour

faire connaître son histoire (Melgarejo et Sariego, 2017). Selon Irene Verde (2022)

l'archéotourisme a commencé dans le grand tour, entre les siècles XVII et XVIII spécialement

par les Anglais et la bourgeoisie, ils avaient l'habitude d'aller à Rome et en Italie pour visiter

et découvre les restes de la culture romaine et lieux exotiques.

L'archéotourisme s’est développé et augmenté de façon exponentielle à la fin du XX siècle,

en raison de l'afflux massif et l'intérêt de visiteurs, et au cours des décennies suivantes, la

demande de produits touristiques archéologiques augmente régulièrement à l'échelle

internationale (Andreu, 2015 ; Verde, 2022).

Depuis les années 60, la demande de tourisme a augmenté spécialement par les ressources

archéologiques. Les destinations archéologiques déclarées patrimoine mondial ont

particulièrement bénéficié de cette tendance. Par exemple : Pompeya, en Italie, qu’a reçu

860 000 visiteurs en 1981 et en 2019, Pompeya a reçu 4 millions de visiteurs, même pendant

la pandémie ; Pompeya a reçu 564.941 visiteurs en 2020, (Verde,2022). Un autre exemple

est le développement du tourisme archéologique à Cancun, il a commencé en 1 974, et plus,

le lieu a été promu par FONATUR. En 2 011, 1.4 million de visiteurs ont visité le site

archéologique Chichén Itzá (Schwarz, 2011). Dans Le Royaume-Uni, Stonehenge, la


principale attraction archéologique, a accueilli 817 924 de visiteurs en 2 004, et 977 316 en

2 022 ; (Association of Leading Visitor Attractions, 2022).

Ce sont exemples de comment le tourisme archéologique s’est développé et comment a été

présent travers de l’histoire.

1.2. L’origine des vestiges et leur préservation.

Les premières informations sur Tazumal remontent à 1892, lorsque l’érudit guatémaltèque et

salvadorien Santiago Barberena a fait transporter trois sculptures du site au musée national.

La plus connue est la stèle de Tazumal, aujourd’hui exposée au Musée national

d’anthropologie « Dr David J. Guzmán ». À l’époque, la base de la stèle était encastrée dans

un socle de ciment. La stèle a subi par la suite des dommages qui ont affecté certains détails

de sa structure (FUNDAR EL SALVADOR. N.d.).

Le musée du site possède plusieurs sculptures provenant de Tazumal et d’autres sites de la

zone archéologique de Chalchuapa, par exemple le monument 5 de la zone d’El Trapiche où

se trouve un félin sculpté dans une pierre. Le musée du site expose plusieurs objets trouvés

dans les fouilles de Tazumal, datant du Classique ancien (250-600 apr. J.-C.) au Postclassique

ancien (900-1 200 apr. J.-C.). Une « pierre à champignon » du Classique ancien, deux

insensarios du Classique ancien, un baso du Classique. En outre, nous trouvons deux

sculptures du Classique tardif liées au jeu de balle, un joug (à gauche) et une hache (à droite).

La hache conserve d’abondantes traces de peinture rouge. Nous avons également trouvé un

bol polychrome Copador. Le Copador est un type de céramique très répandu dans l’ouest du
Salvador et dans la région de Copán au cours du Classique tardif (FUNDAR EL

SALVADOR. N.d.)

Parmi les découvertes les plus importantes faites à Tazumal, citons la Vierge de Tazumal,

découverte en 1 892 par l’historien Santiago Barberena, qui l’a transférée au musée national,

et le Chac-Mool, trouvé dans l’actuelle Laguna Seca de Chalchuapa. (Travel, L. n.d.-b).


CHAPITRE 2. PEUPLES MAYAS INTRODUCTION

2.1 Histoire de la civilisation maya

La civilisation maya était une culture significative sur le continent américain, renommée pour

sa maîtrise en mathématiques, écriture et architecture. Elle a perduré pendant plus de 3 000

ans et érigé des cités importantes telles que Tikal, Calakmul, Palenque, El Mirador et Chichén

Itzá. Fernández, J. R. (2022b, novembre 23).

Son histoire commence vers 2 000 avant J.-C. et s'achève en 1 697 après J.-C., lorsque la

dernière cité Maya succombe face à la conquête Espagnole. Cette culture maya a émergé et

prospéré en Méso-Amérique, englobant le sud du Mexique (notamment la péninsule du

Yucatan), le Guatemala, le Belize, le Honduras et le Salvador. (Fernández, 2022b)

Les Mayas ont hérité de nombreuses avancées technologiques et coutumes de la civilisation

olmèque (vers 1500 avant J.-C.), précurseurs qu'ils ont émulées. Les Mayas ont été pionniers

dans le développement du premier système d'écriture en Méso-Amérique, ont créé le

calendrier olmèque et pratiqué des échanges commerciaux avec d'autres civilisations. Ils sont

également réputés pour avoir été parmi les premiers à pratiquer le sacrifice humain et ont

développé leur art, particulièrement les colossales têtes de pierre et des bijoux exquis en jade.

De manière curieuse, ils ont inventé le jeu de balle. (Fernández, 2022b)


L'histoire de la civilisation Maya peut être divisée en trois grandes périodes :

1. La période préclassique (de 2000 avant J.-C. à 250 après J.-C.).

Pendant la période classique (200-900 après J.-C.), la civilisation maya a atteint son apogée.

Il en a été de même pour son architecture : les Mayas ont perfectionné leurs temples

pyramidaux et leurs grands bâtiments qui ressemblent à des palais, bien qu'il ne soit pas clair

s'ils étaient réellement utilisés comme résidences de l'élite ou s'ils avaient une autre fonction.

Blakemore, E. (2020).

Parmi les villes mayas les plus importantes figuraient Palenque, Chichén Itzá, Tikal, Copán

et Calakmul. Cependant, bien que les Mayas partageaient une société, ce n'était pas un

empire. Au lieu de cela, les cités-États et les dirigeants locaux oscillaient entre la coexistence

pacifique et la lutte pour le contrôle. Certains endroits, comme le village de Joya de Cerén,

semblent avoir été dirigés par un gouvernement collectif plutôt que par un seigneur de l'élite.

(Blakemore, 2020).

2. La période classique (de 250 à 900 après J.-C.).

À cette époque, la ville de Tikal est devenue la plus influente dans la civilisation maya. Sous

le règne du roi Cielo Tormentoso, elle a atteint son apogée, avec une population de 100 000

habitants. Tikal entretenait des relations culturelles et commerciales avec Teotihuacán, la

grande puissance de Méso-Amérique. Cependant, la défaite face au voisin Caracol en 562 a

entraîné son déclin, dont elle ne s'est remise qu'à la fin du VIIe siècle. (Fernández, 2022b).
3. La période postclassique (de 950 à 1531 après J.-C.).

Vers 750 après J.-C., la chute de Teotihuacán aurait précipité l'effondrement des cités dans

la plaine du Petén. Les souverains mayas rivaux ont commencé à rivaliser pour remplir le

vide laissé par Teotihuacán, par le biais de guerres ou de constructions ambitieuses, mettant

ainsi une pression sur les populations paysannes. Cela a mené à un effondrement de

l'économie agricole, provoquant une malnutrition sévère et une forte diminution de la

population. Les basses terres se sont vidées, et la civilisation maya a survécu.

Principalement dans le nord du Yucatán. Vers 850, les Putún, également appelés Mayas Itzá,

ont fondé Chichén Itzá, devenant rapidement le centre culturel prédominant. Ils ont aussi

colonisé l'île de Cozumel, utilisée comme un centre de stockage pour leurs routes

commerciales côtières. Aux alentours de l'an 1 000, les Toltèques ont conquis le Yucatán,

faisant de Chichen Itza leur capitale. Nombre de leurs constructions ressemblaient à celles

de l'ancienne capitale toltèque de Tula. La dynastie Cocom a régné sur le Yucatán pendant

plus de deux siècles, de 1 283 à 1 441, jusqu'à ce que Chichén Itzá tombe entre les mains de

Hunac Ceel. (Fernández, 2022b).

Le contact et la conquête Espagnole se sont produits entre 1 511 et 1 697 après J.-C. Les

Espagnols sont arrivés dans le Yucatán en 1 517, alors que les Mayas étaient divisés en 16

états rivaux. Initialement, les Espagnols ont concentré leurs efforts de conquête dans le nord

du Mexique, pensant que les richesses y étaient plus importantes. Cependant, ils se sont

ensuite dirigés vers le sud, notamment Hernán Cortés dans le cadre de certaines de ses

expéditions, avant de pénétrer dans l'empire aztèque. (Fernández, 2022b).


La conquête Espagnole s'est avérée être un processus long et ardu, marqué par de nombreux

événements. La dernière des cités Mayas ne tomba aux mains des Espagnols qu'en 1 697.

Les caractéristiques de la société maya comprenaient une hiérarchie rigide, allant du roi

(halach uinik) aux nobles, à la classe moyenne, aux paysans et aux ouvriers. Les Mayas

pratiquaient des rituels de mutilation pour exprimer leur gratitude envers les dieux. Les

prêtres, les guerriers, les fonctionnaires, les marchands et les artisans formaient la classe

moyenne. Les paysans avaient une vie difficile, tandis que les ouvriers étaient employés pour

des travaux de construction à la fin des saisons de récolte. (Fernández, 2022b).

Les Mayas avaient développé un système d'écriture sophistiqué, basé sur des glyphes

représentant la langue parlée, avec des éléments idéographiques et phonétiques. Leurs

croyances religieuses étaient diverses, avec des dieux tels qu'Itzamna, le dieu principal,

et Chaac, le dieu de la pluie. Les sacrifices humains étaient pratiqués lors d'événements

importants, de cérémonies religieuses, d'inaugurations de temples et pour honorer les morts

et les ancêtres. Les guerres étaient courantes entre les cités mayas, et leur armée était dirigée

par des nacom1, deux chefs militaires, l'un héréditaire et l'autre élu tous les trois ans.

(Fernández, 2022b).

En somme, la civilisation maya était riche et complexe, marquée par des réalisations

remarquables dans de nombreux domaines et influençant profondément la culture méso-

1
Nacom est le nom en langue maya utilisé pour désigner le chef militaire ou le capitaine des guerriers dans une
localité.
américaine. La rencontre avec les Espagnols au XVIe siècle a profondément changé leur

histoire et leur destin.

2.2 Art Maya

La civilisation Maya a existé parmi plusieurs milliers de personnes dans l'ancienne Méso-

Amérique, principalement au Mexique, au Guatemala, à Belize et dans la partie occidentale

du Honduras et notre pays Salvador. Cette fois, les Mayas découvrirent l’une des cultures les

plus anciennes qu’ils connaissaient.

Les Mayas étaient un peuple avancé dans de nombreux aspects socioculturels tels que

l'écriture - ils ont développé l'un des rares systèmes d'écriture du continent américain

précolombien -, l'art, l'architecture, la mythologie, l'astronomie et les mathématiques.

Aujourd'hui, on peut connaître son histoire grâce aux vestiges qui ont été conservés dans

différents sites archéologiques, comme ceux de Tazumal.

L'art Maya fait référence à l'art matériel de la civilisation qui s'est développée depuis de la

fin de la période préclassique (500 avant JC -200 j. C.) et qui a prospéré à l'époque Classique

(200 après JC - 900 après JC). Ils comprennent : de sculpture en pierre, des morceaux de bois

sculptés, le modelage en stuc2, des peintures, des peintures murales, de l’écriture et des livres,

2
Le stuc est du plâtre mélangé à des résines naturelles et même des fibres. On l’obtenait en chauffant des blocs de
calcaire à haute température. Cela se faisait dans des fours à charbon.
des céramiques, des pierres précieuses et autres matériaux de sculpture et décoration du

corps. Il y avait beaucoup styles artistiques régionaux, qui n'ont pas toujours coïncidé avec

les limites pour changer d'entité politique Mayas. Les cultures Olmèque, toltèque et

Teotihuacán ont eu une influence significative sur l'art maya. (Gendrop, 1983).

L'art Maya précolombien a connu une phase postclassique prolongée qui s'est terminée au

XVIe siècle, lorsque les désordres associés avec la conquête Espagnole, ils détruisirent la

culture de cour Maya et mirent fin à leur tradition artistique. Les principales formes des arts

traditionnels encore utilisés aujourd'hui sont la production de tissus et la conception de

maisons et des agricultures. (Gendrop, 1983).

Selon Paul Gendrop dans les études de faculté d’architecture en 1983 entre histoire de l'art

maya le plus connu, on va trouver :

1. Des sculptures en pierre.

2. Des sculptures sur bois.

3. De Modelage en stuc.

4. Peinture murale.

5. Céramique et «style codex 3».

3 Images tracées avec des lignes noires ou marron foncé sur un fond crème, dont les scènes sont délimitées par des
bandes rouges sur le bord et la base.
À continuation, il y a des détaillés les plus importants pour chaque art Maya :

1. Des sculptures en pierre : Le principal style sculptural préclassique de la région maya

était celui d'Izapa, une vaste ville située sur la côte du Pacifique, où ils ont trouvé de

nombreuses stèles et d'autels (en forme de grenouille) comportant des motifs également

présents dans l'art olmèque. Les stèles4, en la plupart non-inscrits, ils présentent souvent des

thèmes mythologiques et narratifs, dont certains semblent liés au mythe des jumeaux

héroïques du Popol Vuh. (Gendrop, 1983).

La principale sculpture sur pierre de la période classique est la suivante :

Stèles ; de longues dalles de pierre, généralement sculptées et inscrites, et souvent

accompagné d'autels circulaires. Caractéristique de la période classique que la majorité

portait des représentations des dirigeants du pays. Les villes avec lesquelles ils se trouvaient

fréquemment représentés comme dieux. Eh bien, les visages des dirigeants, en particulier

pendant la période classique tardive, ont un style naturaliste, habituellement pas présentent

des traits individuels, à quelques exceptions notables près, comme Stèle de « Piedras

Negras». (Gendrop, 1983).

2. Des sculptures sur bois : Bien que l’on pense que les sculptures sur bois étaient courantes

dans le passé, seuls quelques exemples ont survécu. La plupart des sculptures en bois du

XVIe siècle étaient considérées comme des objets d'idolâtrie et détruites par les autorités

4
Est une sorte de monument de la culture maya de la Méso-Amérique antique. Il se composait d’une pierre haute
sculptée et souvent associée à des pierres basses de forme circulaire qu’on appelle maintenant autels
coloniales espagnoles. Les exemples plus importants de la période classique comprennent

des linteaux en bois finement travaillés, en particulier le Stèle de Copán, moule de Maudslay.

Panneau de Cancuén, roi assis avec deux subordonnés. (Gendrop, 1983)

3. Des modelages en stuc : À la fin du Préclassique, des moulures en stuc en plâtre peint

recouvraient les sols et les bâtiments des centres-villes et constituaient le cadre de leurs

sculptures en pierre. Souvent, de grands panneaux de masques, avec des modèles en haut-

relief des têtes de divinités (en particulier les divinités du soleil, de la pluie et de la terre),

étaient fixés aux murs de soutènement en pente flanquant les marches des plates-formes des

temples (par exemple Kohunlich). (Gendrop, 1983).

4. Des peintures murales : Bien que relativement peu de peintures mayas aient survécu

intactes jusqu’à nos jours. En raison du climat humide, des basses terres d’Amérique centrale.

Importants ont été trouvés dans presque toutes les principales résidences des courtisanes, en

particulier dans les sous-structures qui ont été cachés sous. Ajouts architecturaux ultérieurs.

Les peintures murales peuvent inclure des motifs qui montrent une certaine répétitivité,

comme les symboles de fleurs, avec des variations subtiles, sur les murs. (Gendrop, 1983).

5. Céramique et « style codex » : Contrairement à la céramique d’usage courant, trouvée

en grande quantité dans les décombres des sites archéologiques, la plupart des céramiques

décorées (vases, cylindres, assiettes à couvercle, vases, coupes) était autrefois « monnaie
sociale » parmi la noblesse maya et conservée comme reliques de famille, et a également

accompagné les nobles dans leurs tombes. (Gendrop, 1983).

Produire sans tour de potier, la céramique décorée a été peinte avec délicatesse, sculptée en

relief, Incisa, ou surtout pendant la période Classique Précoce, plâtrée, en appliquant la

peinture à une surface d’argile humide, une technique développée pour les fresques de

Teotihuacan. Les scènes en céramique et les textes peints en noir et rouge sur un fond blanc,

semblables aux pages des livres pliés, sont la superposition des trois codex mayas qui ont été

conservés est, du moins jusqu’à présent, relativement petite. (Gendrop, 1983).


CHAPITRE 3. ROUTE ARCHEOLOGIQUE « EL TAZUMAL » : VISITES GUIDES,

MUSEE ET SITE ARCHEOLOGIQUE.

3.1 Histoire route archéologique « El Tazumal ». Comentado [a1]: Lancez-le á gauche…

La richesse historique et culturelle de l'Amérique centrale se manifeste dans ses anciennes

civilisations, et l'un des trésors archéologiques les plus remarquables du Salvador est le site

d'El Tazumal, situé dans la municipalité de Chalchuapa, département de Santa Ana. Ce site

archéologique témoigne de la grandeur de la culture maya et a révélé de nombreux secrets de

son passé. Tout au long de ce texte, nous explorerons l'histoire et la pertinence d'El Tazumal,

ses découvertes les plus merveilleux et son importance pour la préservation du patrimoine

culturel de la région.

Cette zone fait partie de la zone archéologique occidentale, d'une superficie approximative

de 10 kilomètres carrés, où se trouvent également d'autres sites d'une richesse historique

équivalente, tels que Casa Blanca, El Trapiche et les zones environnantes (JOchito, n. d.).

Sa La première référence d´El Tazumal date de 1 892, officiellement enregistrée en 1 940

par Stanley Boggs, qui a eu l'occasion d'identifier 13 structures qui ont révélé qu'il s'agissait

d'une colonie maya habitée entre les années 100 (période préclassique tardive) et 1 200 après

J.-C. (période postclassique tardive) (EcuRed, n.d.-b).

Il a été déclaré monument historique national par le décret législatif n° 133 du 22 mai 1 947,

publié au Journal officiel n° 115, volume n° 142, du 29 mai 1947 (Wikiwand - Tazumal, n.

d.).
Dans sa structure de 24 mètres de haut, on a trouvé des sépultures contenant plus de 116

récipients, des bijoux en jade, des miroirs en pyrite de fer, des objets de jeu de balle et des

poteries en forme de lézard (JOchito, n. d. -b).

Parmi les découvertes les plus importantes de Tazumal, on trouve la Vierge de Tazumal, qui, Comentado [a2]: Virgen… (Notre dame de T…)

selon certaines informations, a été trouvée par l'historien Santiago Barberena en 1 893, qui

l'a transférée au Musée national. Et le Chac-Mool, qui a été trouvé dans l'actuelle Laguna

Seca de Chalchuapa (JOchito, n.d.-b).

Dans ces constructions, on a découvert des systèmes de canalisation d'eau, des tombes, un

terrain de jeu de balle, ainsi que des pyramides et des temples, qui ont été entièrement

abandonnés en 1 200 après J.-C. (JOchito, n.d.-b).

L'architecture suit un style maya du sud-est et a été construite avec de la pierre et de la boue

recouverte d'un enduit de boue. Dans les années 1 940, des travaux de restauration ont été

effectués, consistant à recouvrir les structures de ciment, car la pyramide principale était

endommagée par l'extraction de pierres et de terre pour de nouvelles constructions, lorsque

l'archéologue Stanley Boggs a commencé ses recherches. C'est ainsi que le gouvernement de

l'époque acheta la zone du domaine de Tazumal avec les deux pyramides principales et

construisit le site de préservation, qui fut inauguré le 18 avril 1 952 (Tejada & Tejada, 2022).

(Tejada & Tejada, 2022).

Au fil des ans, les pyramides ont été confrontées à l'érosion naturelle, ce qui a conduit les

autorités à accorder une plus grande attention à la préservation des structures menacées

d'effondrement (EcuRed, n. d.-c).


El Tazumal représente un patrimoine inestimable non seulement pour le Salvador, mais pour

le monde entier, car il nous permet de connaître l'évolution de la culture maya au fil des

siècles. Ses structures imposantes, ses trésors archéologiques et ses découvertes

exceptionnelles, comme la Vierge de Tazumal, témoignent d'une civilisation brillante.

Malgré les défis quei pose la préservation de ce site en raison de l'érosion et d'autres facteurs,

les autorités et la communauté s'engagent à maintenir vivante cette fenêtre sur le passé. El

Tazumal reste un rappel tangible de la richesse culturelle qui se trouve sous nos pieds,

attendant d'être découverte et protégée pour les générations futures.

3.2 Visites guidées, musée et site Archéologique.

Le site archéologique Tazumal se compose de deux types d’activités permanentes comme :

les visites guidées du musée Stanley Boggs et le Tour des monuments archéologiques

structure BI-1 et BI-2. Un faux jeu de balle parmi d’autres structures ; et les activités

temporaires telles que les expositions et les cérémonies programmées organisées par les

peuples indigènes représentés par certaines organisations indigènes. Le site maintient ouvert

leurs portes du mardi au dimanche 9:00 à 4:00 pour tout public et sans restrictions majeures ; Comentado [a3]: ses

les visites guidées ont une durationrée de 35 à 45 minutes, sa capacité est de 15 personnes

par groupe, l’entrée pour les Salvadoriens coûte 1.00 $, étrangers résidents ou de l’Amérique

centrale paieront 3.00 $, et non-résidents 5.00 $. Les résidents de la municipalité où se

trouvent les installations, les étudiants avec carte en cours de validité, les personnes

handicapées, les personnes âgées et les enfants de moins de 12 ans, entrent gratuitement.

Actuellement, l'institution est gérée par la Fondation d’archéologie du Salvador (FUNDAR),

et le Ministère de la Culture du Salvador.


Toutes ces activités sont dans le but de reconnaître la richesse culturelle et archéologique de

la zone occidentale de l’El Salvador, promouvoir le tourisme dans la région de Chalchuapa

et générer un espace de recherche dans la zone archéologique (Roldan et Vega, 2008).

Activités permanentes.

Le musée Stanley Boggs Fondé le 16 avril 1 952, il présente principalement un panorama de

l’occupation des cultures qui se sont installées dans l’actuelle zone archéologique de

Chalchuapa, ainsi que son développement dans le temps (Roldan et Vega, 2008).

Certaines thématiques des visites guidées soulignent les premières fouilles dans la zone,

abordant les interventions et restaurations archéologiques, ainsi que de nouvelles approches

structurelles des peuplements contigus à la zone. L’exposition comprend des vases en terre,

cache-oreilles, boucles d’oreilles, colliers, miroirs, anneaux, haches de jadéite, yrite

travaillée, perles et autres ustensiles trouvés. (Roldan et Vega, 2008).

Les visites guidées dans la zone est relativement courte pour commencer du côté ouest de la

pyramide B1-1 en observant frontalement du plan de base la zone cérémonielle et la maison

des prêtres ; avec une conformation monolithique suggérant en forme de tortue, puis, en

avançant un peu plus loin, on trouve la structure B1-2 avec plusieurs références de

restauration effectuées en 2 005 par certains archéologues japonais en entourant les deux plus

grandes structures, vous pouvez voir un jeu de balle particulier qui est présumé ne pas être

utilisé comme tels, mais comme un lieu d’entraînement, il y a une zone de forêt qui est

présumée avoir une valeur archéologique potentielle, mais qui n’a pas été décidé d’explorer.
B. ACTIVITÉS TEMPORAIRES

Les activités de ce type sont variées et vont des expositions de collections, d’autres musées,

des récitals musicaux et de théâtre, ainsi que des cérémonies et des rituels ancestraux réalisés

par les « tatas » des peuples originaires qui conservent encore ces traditions. Le but de ces

expositions part de la vision de pour conserver---ation des traditions et de la culturisation de

la populationdes Salvadoriens, cela prend un caractère très important parce qu’il défend le

sentiment de proclamation d’identité qui a déjà été assez laissé de côté (Ministère de la

culture du Salvador 2016).

Les cérémonies les plus fréquentées sont les équinoxes d’été du 21 mars de chaque année où

les habitants se rassemblent pour adorer la divinité Kukulkan et espèrent qu’elle n’enverra

pas de sécheresse et maintiendra les terres fertiles et le solstice d’hiver le 21 juin, pour

demander que les élémentaires ou « nahuales » de l’eau la divinité Tlaloc pour que la nature

des pluies soit bienveillants avec les cultures et les colons.

Vérifié le 14 nov 23

Note :
Deuxième évaluation, 20% de la note finale
Votre note á partir de la révision des 3 chapitres du cadre théorique. Il faut
vérifier les citations paraphrase et directes, les erreurs grammaires et la
cohérence du contenu… Il faut aussi que les membres du groupe se mettent
d´accord par rapport á chaque détail du travail.
6.5
MÉTHODOLOGIE

L’approche de la recherche.

L’approche qui sera utilisée par les enquêteurs est basée dans la Méthodologie de recherche

ethnographique. Cette méthode se définissait comme la "science des peuples", à l’étude

systématique des personnes et des cultures, notamment à travers l’observation de leurs

pratiques culturelles et sociales. Dans l’antiquité, on pratiquait l’ethnographie, lorsque l’on

transmettait des observations et des descriptions des peuples, spécialement de ceux

considérés comme "barbares" ou exotiques, par les centres de pouvoir, généralement des

empires puissants considérés comme le centre du monde. La méthode a été utilisée pour

l’Europe dont l’expansion de coloniser a commencé au XVe siècle et a continué jusqu’au

XIXe siècle, explorant la planète entière et notant les populations qui s’y trouvaient.

(Enciclopedia Concepto, 2013).

L’ethnographie est très utilisée dans l’analyse des communautés aborigènes au cours du XXe

siècle, et dans ce cas sera l’investigation des méthodes les plus utilise pour la préservation

des vestiges Mayas dans le Tazumal au Salvador. En effet, en tant que méthode d’obtention
de l’information, elle est bien supérieure à ses alternatives, car elle permet d’obtenir des

informations vivantes, directes et une meilleur idée de la situation actuelle des vestiges dans

le Tazumal. Il est important de mentionner que l'étude sera réalisée seulement dans le site

archéologique Tazumal, en raison de délimitation en fonctions des autres sites que sont

éloignées, l'entretient sera structuré pour obtenir plus de détaillés des méthodes de

préservations utiles qui sont développées.

La richesse informative de cette étude est grande, car ils fournissent beaucoup plus

d’informations que ce qui pourrait être obtenu par des sources documentaires ou d’autres

types de recherche. Cela part de l’idée que ce n’est qu’au sein d’un groupe humain que l’on

peut décrire fidèlement la réalité sociale et culturelle de ce qui se passe : cela implique qu’il

s’agit d’une science qualitative et non quantitative, car il s’intéresse à l’interprétation de ce

qui se passe et non à la production de données statistiques qui le reflètent.

La recherche ethnographique est utilisée pour découvrir les tendances d’observation du site

touristique le Tazumal où l’équipe va recueillir des informations, en fournissant un entretien

adressé aux guides qui peuvent exprimer leur opinion et informer la population en général

sur les méthodes les plus utilisées pour la préservation Maya des vestiges Artistiques.

L’équipe de recherche veut exposer l’importance de ces méthodes, c’est-à-dire savoir l’état

dans lequel se trouve le site archéologique et quelles sont les activités menées pour leur

préservation.

Avec l’entretien comme outil, l’information peut être analysée au moyen de procédures

statistiques et aussi comme enquête. Finalement, les chercheurs disposeront de suffisamment


d’informations pour déterminer méthode sont le plus avantageux pour la préservation du site

Archéologique.

1. Combien des méthodes de préservation utilisent pour la récupération des pièces


archéologiques ?
2. Quelle est la fréquence avec laquelle ces méthodes de préservations sont utilisées afin de
conserver les vestiges en bon état ?

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Chapitre 1. Le tourisme archéologique.


1.1 Histoire du tourisme archéologique.

Moreno Pérez, A. (2022) ¿Qué es el turismo arqueológico? - Entorno Turístico


(entornoturistico.com) .

Moreno Melgarejo, A., & Sariego López, I. (2017)


https://ojsull.webs.ull.es/index.php/Revista/article/view/1022/pdf
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Diaz Andreu, M. (2015)
https://www.revistas.unam.mx/index.php/antropologia/article/view/45833

Verde, I. (2022) Turismo arqueológico, otra forma de hacer turismo cultural | Blog
(interfacetourism.es).

Alonso Schwarz, G. (2011) Microsoft Word - 660-GA 140212.doc (ieral.org).

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1.2 L´origine des vestiges et leur préservation.


Chapitre 2. Peuples Mayas introduction.

2.1 Histoire de la civilisation Maya.

· Fernández, J. R. (2022b, noviembre 23). Civilización Maya | Características, historia,


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2.2 Art Maya

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https://www.cultura.gob.sv/parque-arqueologico-tazumal/

Art maya
https://elsalvador.travel/article/learn-about-mayan-culture-visiting-tazumal-and-casa-
blanca/

Description d'art document


https://www.mineduc.gob.gt/DIGECADE/documents/Telesecundaria/Recursos%20Digitale
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Art Maya
Gendrop, Paul, Los estilos Río Bec, Chenes y Puuc en la arquitectura Maya. Mexico:
UNAM (División de Estudios de Posgrado, Facultad de Arquitectura) 1983.

Chapitre 3. Route archéologique « El Tazumal »

3.1 Histoire route archéologique « El Tazumal »


EcuRed. (s. f.). El Tazumal (sitio arqueológico en El Salvador) - ECUReD.

https://www.ecured.cu/El_Tazumal_(sitio_arqueol%C3%B3gico_en_El_Salvador)

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Diario El Salvador. Diario El Salvador. https://diarioelsalvador.com/tazumal-el-

rincon-maya-de-el-salvador/182243/

Wikiwand - Tazumal. (s. f.). Wikiwand. https://www.wikiwand.com/es/Tazumal

3.2 Visites guidées, musée et site Archéologique.

https://www.tripadvisor.es/Attraction_Review-g4505062-d1020851-Reviews-Tazumal-
Chalchuapa_Santa_Ana_Department.html

Étude ethnographie
https://concepto.de/etnografia/

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