Dimanche 28 Avril 2024 - 5e Dimanche de Pâques B

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Dimanche 28 avril 2024 - 5e Dimanche de Pâques B

« Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit »

RITES INITIAUX

CHANT D’ENTRÉE

MONITION D’ENTRÉE
C’est toujours une joie de nous rassembler pour célébrer l’Eucharistie. Mais, cette joie est plus grande encore en ces
jours où le Christ notre Pâque a été immolée.
C’est de ce mystère qu’est née l’Église. Si Paul la comprend comme un corps dont le Christ est la Tête, Jean nous la
présente comme un jardin bien ordonné : le Christ est la Vigne, le Père est le Vigneron et nous, les membres,
sommes les sarments. Dans l’une ou l’autre image, c’est Jésus qui domine tout. Il conduit le corps et donne, par son
Esprit, la vie aux branches.
Durant cette célébration, rendons grâce au Seigneur pour tous les fruits évangéliques qu’il a faits produire à nos
communautés paroissiales. Des fruits invisibles, mais évidents de la foi, de l’espérance, de l’amour qui se vérifient
dans nos engagements dans sa Vigne.
Prions pour que l’Eucharistie porte des fruits de partage et de générosité dans la vie et le cœur de tous les baptisés.

· ACTE PÉNITENTIEL
· KYRIE
· GLORIA

LITURGIE DE LA PAROLE

1re Lecture : « Barnabé leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur » (Ac 9, 26-31)
L’expérience de Damas a permis à Paul de comprendre qu’on ne peut toucher à un chrétien sans s’attaquer à Jésus
lui-même. Il réalise alors qu’avec le Christ, les chrétiens ne faisaient qu’un seul corps : l’Église. Mais, un corps
discipliné qui attribue à chaque membre sa fonction. En présentant Paul aux Apôtres, Barnabé l’embranche à la
mission de toute l’Église.

Lecture du livre des Actes des Apôtres 9, 26-31


Après sa conversion, Paul vint à Jérusalem. Il cherchait à entrer dans le groupe des disciples, mais tous avaient peur
de lui, car ils ne pouvaient pas croire que lui aussi était un disciple du Christ. Alors Barnabé le prit avec lui et le
présenta aux Apôtres ; il leur raconta ce qui s’était passé : sur la route, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé ;
à Damas, il avait prêché avec assurance au nom de Jésus. Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec les
Apôtres, prêchant avec assurance au nom du Seigneur. Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux.
Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer. Les frères l’apprirent ; alors ils l’accompagnèrent jusqu’à Césarée, et le
firent partir pour Tarse.
L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie. Dans la crainte du Seigneur, elle se construisait et
elle avançait ; elle se multipliait avec l’assistance de l’Esprit Saint.
– Parole du Seigneur.
Psaume : 21, 26-27ab, 28-29, 31-32
Les versets sélectionnés du psaume 21 nous font un résumé de la triple mission de l’Église :
- « louange dans la grande assemblée », pour sanctifier le nom du Seigneur ;
- « au Seigneur la royauté », pour bien gouverner les nations;
- « on annoncera le Seigneur aux générations », pour la mission d’enseigner.
Ayons toujours la joie de venir à la messe pour rendre à Dieu la louange au milieu de l’Église!

À toi, Dieu, notre louange, au milieu de l’Église (cf. 21, 26 a)


Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent.

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,


chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;


on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
« Voilà son œuvre ! »

2e Lecture : « Voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de Jésus Christ et nous aimer les uns les
autres » (1 Jn 3, 18-24)
Si les premières lectures des dimanches de Pâques nous font vivre les activités extérieures de l’Église, à travers
les Actes des Apôtres, les deuxièmes lectures, à travers les écrits de Jean, nous invitent à nous tourner vers les
fruits intérieurs de la grâce de Dieu. Ce sont eux qui produisent les résultats extérieurs. Et pour que les forces
contraires n’arrêtent aucun chrétien, cette exhortation rassure : « notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu
est plus grand que notre cœur ».

Lecture de la première lettre de saint Jean


Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité.
Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ;
car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses.
Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les
autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il
demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
– Parole du Seigneur.
Dézièm Léktu : Min kòmandman-l : sé pou nou kouè, pou nou rinmin 1 Jan 3, 18-24.
Si pandan tan pak la, premye lekti Travay Apot yo ede nou viv misyon sou pa deyò Legliz la, kanta pou dezièm lekti
yo menm, ki sòti nan lèt Jan ekri yo, yo envite nou chèche fwi lagras yo anndan nou. Epi tou se yo menm ki donnen
sou pa deyò.

Léktu prémié lèt apot sin Jan 3, 18-24


Ti pitit mouin yo, sé pa nan paròl ak lang pou nou rinmin, min sé nan aksion ak vérité. Konsa nou konnin sé nan
vérité-a nou yé, épi dévan-l n-a asiré kè nou, si kè nou fè nou répròch, Bondié pi gran pasé kè nou, li konn tout
bagay.
Nou minm mouin rinmin anpil la, si kè nou pa fè nou répròch, nou gin asirans kot Bondié ; ninpòt sa nou mandé,
n-ap résévoua-l nan min-l, paské nou kinbé kòmandman-l yo, épi nou fè sa-k fè-l plézi dévan-l.
Min kòmandman-l, sé pou nou kouè o non Pitit li-a Kris la, épi pou nou youn rinmin lòt, jan-l té pasé nou lòd la.
Moun ki kinbé kòmandman-l yo, li rét nan li épi li minm tou li rét nan moun sa-a ; sé konsa nou konnin li rété nan
nou, sé gras a Éspri-a li ba nou-an.
– Paròl Granmèt la.

Évangile : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)
« Moi, je suis la vraie vigne, mon Père est le vigneron et vous, vous êtes les sarments ». L’Église est une famille et
tous les chrétiens sont greffés à l’arbre de vie éternelle qu’est le Christ. Quand le découragement semble l’emporter,
accrochons-nous à la sève de vie qu’est la Parole de Dieu : c’est l’Évangile

Acclamation : Alléluia. Alléluia. Heureux qui demeure vivant dans le Seigneur : il est comme un arbre planté près
d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 3)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean


À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père
est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui
donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en
vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même
vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en
moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si
quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments
secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous
l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi
des disciples. »
– Acclamons la Parole de Dieu

(Après l’homélie, un beau temps de silence est recommandé)

· PROFESSION DE FOI
PRIÈRE UNIVERSELLE
1— « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. »
Pour que toutes les personnes que le Seigneur appelle à travailler à sa Vigne, spécialement : le Pape, les Évêques,
les Prêtres, les personnes de vie consacrée, portent en serviteurs dévoués des fruits de sainteté dans la foi et la
charité. Prions

2— « Tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. »
Pour que la justice sociale soit valorisée dans notre pays et dans toutes les sociétés; pour que ceux qui travaillent
soient rémunérés à leur juste valeur et pour que tout effort humain soit bien considéré. Prions.

3— « Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite »
Pour que les malades et les personnes en difficultés gardent confiance en la parole de Dieu qui fortifie, qui guérit et
sanctifie. Prions

4— « Demeurez en moi, comme moi en vous. »


Pour que toutes les personnes qui acceptent d’offrir au Seigneur d’habiter dans leur cœur demeurent, tous les
dimanches, attachés à la prière fraternelle, au partage et à la fraction du pain. Prions.

5— « Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit ».
Pour que tous ceux qui se sentent accueillis ou marginalisés loin de chez eux ne cessent de rendre gloire à Dieu en
portant, là où ils sont plantés, des fruits de bonté et d’amour. Prions.

LITURGIE EUCHARISTIQUE

PRÉPARATIION DES DONS


Dans l’allégorie de la Vigne, Jésus nous dit : « Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père
l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. »
Ceux qui ne portent pas dans leur vie des fruits de générosité et de justice, un jour, perdront tout. Mais, ceux qui
donnent du fruit seront soignés par le Père-Vigneron et ils produiront encore davantage. Les nécessiteux sur mon
quartier et sur ma route, l’invitation à la quête sont des occasions pour donner à la grâce de Dieu la possibilité de
fructifier en nous.

· ACCLAMATION DU SANCTUS
· ANAMNÈSE
· PATER
· BAISER DE PAIX
· FRACTION DU PAIN

INVITATION À LA COMMUNION
En Église, sainte en l’arbre qu’est Jésus et faible en ses branches, nous venons de confesser ensemble : Dis
seulement une parole et nous serons guéris.
Cela fait écho à la parole de Jésus à ses disciples : « Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que
je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. »
Si nous ne pouvons pas encore tous prendre places à la table du Seigneur, laissons sa parole nous éclairer pour
entrer dans la demeure éternelle de son cœur par nos chants et nos prières…

(Après la communion, un beau temps de silence est recommandé)

· CHANT DE LOUANGE (selon les instructions de la PGMR #88)

RITES DE CONCLUSION

· ANNONCES
· CHANT D’ENVOI

EXHORTATION : « Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit ».
À un monde qui se perd dans les éphémères, apportons des fruits qui demeurent : la Parole et l’amour qui ne passe
jamais.

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