AA-TC-Presenttion-du-marketing-fondamental Def
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REMERCIEMENTS
La DRIF / Le CDC Gestion Commerce remercie toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration de ce
guide de soutien.
Pour la supervision
Pour la conception :
Pour la validation :
N.B :
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF / CDC GESTION COMMERCE toutes les
remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce
manuel.
Durée : 90 h
COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit être capable de mener une étude de
marché, et de concevoir un marketing opérationnel efficace et cohérent selon les
conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’ÉVALUATION :
Individuellement ;
À partir d’études de cas, et d’études sur le terrain.
Réalisation d’une enquête par sondage
Rédaction d’un rapport relatif à cette enquête par sondage
Conception et mise en place d’un plan de marchéage
CRITÈRES GÉNÉRAUX :
I. Démarche Marketing
II. Segmentation
III. Ciblage
IV. Positionnement
V. Choix d’une stratégie marketing
I. Sources d’information
II. Types d’études
III. Caractéristiques des approches qualitatives et quantitatives
I. Généralités
II. Démarche type de l’enquête
encourager
des comportements
favorables à la réalisation de
ses objectifs auprès de
publics variés.
Le marketing Business to Consumer est orienté vers les clients qui vont
consommer les produits et/ou bénéficier des services d’une entreprise.
« Le marketing consiste à identifier les besoins humains et sociaux, puis à y répondre. Une des définitions
les plus courtes consiste à énoncer qu’il “répond aux besoins de manière rentable”. »
« Le marketing recouvre l’activité, l’ensemble des institutions et les processus visant à créer,
communiquer, délivrer et échanger les offres qui ont de la valeur pour les clients, les consommateurs, les
partenaires et la société au sens large. »
Demande
Désir
Marché
Besoin
Marketing Produit
Demande : Comportement de consommation d'un produit ou d'un service pour répondre au désir visant à
satisfaire le besoin soutenu par le pouvoir d'achat.
Désir : Le moyen privilégié de satisfaire un besoin. Les désirs peuvent être évolutifs et illimités
Marché : L'ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange permettant de satisfaire
un besoin ou désir.
Besoin : Un état de privation ressenti par un individu et l’incitant à entreprendre une action pour réduire
cette privation.
Selon Maslow les besoins de l’être humain sont divers et variés mais ils n’ont pas le même ordre
d’importance ; ils sont hiérarchisés. En ce sens l’individu présente une pyramide de besoin ; il commence
par satisfaire ses besoins inférieurs et une fois ces besoins sont satisfaits il passe à d’autres besoins plus
élevés. Maslow a distingué cinq niveaux de besoin :
Marketing manuel de formateur page 10
II. La décision d’achat
Externes Internes
Classes
Culture Sous-cultures
sociales
Des groupes
Groupe de
homogènes sur le
Un système de générations, de
plan du revenu, la
valeurs et des modes nationalités,
formation, la
de comportement. religieux, éthniques,
profession et du lieu
régionaux.
de résidence.
Facteurs
sociaux
Groupes de Statuts et
Famille
référence Rôles
Statuts: position
Groupes primaires: Famille d'orientation:
particulière dans un groupe
famille, voisins, les parents. Famille
social.
travail. Groupes de procréation: le
secondaires: conjoint et les Rôles: activités qu’une
associations, clubs. enfants. personne est censée
accomplir selon son statut
L'âge et le cycle
de vie: La
La profession: Le style de vie:
personnalité:
les produits et Le métier La position Un système de
services achetés économique: Un ensemble
exercé par une repérage d’un
par une de
personne Détermine la individu à partir
personne caractéristiques
donné ,donne capacité et le de ses activités ,
évoluent tout psychologiques
naissance à de pouvoir d'achat ses centres
au long de sa distinctives qui
nombreux d'une personne. d’intérêt et ses
vie de l’enfance définissent une
achats. opinions.
jusqu’à la personne.
vieillesse.
Facteurs psychologiques
Les croyances et
La perception: attitudes:
La motivation: L'apprentissage:
Le processus par Croyance: une
Force psychologique lequel un individu Les modifications connaissance objective,
positive qui choisit, organise et intervenues dans le une opinion ou un acte
encourage à l’achat interprète comportement de foi.
(≠ frein). l'information reçue d’une personne à la Attitude: les évaluations
(positives ou négatives),
Hédoniste, ou pour construire une suite de ses
les réactions
oblative ou d’auto- image cohérente du expériences émotionnelles et les
expression. monde qui passées. prédispositions à agir
l’entoure. vis-à-vis d’un objet ou
d’une idée.
Les motivations d’achat : Raison profonde qui incite un client à vouloir acheter un produit , ses envies, ses
goûts, et ses rêves.
Les freins d’achat: Facteur matériel ou psychologique qui empêche un client d’acheter un produit ou
retarde sa décision d’achat : ses peurs, ses hésitations et ses blocages.
La recherche des freins et des motivations permet au vendeur de proposer ensuite des produits adaptés au
client et de lui présenter les arguments qui conviennent.
Motivations Recherche du plaisir des autres, désir de faire Achat d’un jouet à un enfant
Oblatives plaisir aux autres. pour lui faire plaisir.
Peurs Elles traduisent une inquiétude Une cliente aimerait acheter un magnétoscope mais
réelle ou imaginaire. elle a peur de ne pas savoir s’en servir.
D’une part, les situations d’achat diffèrent selon le degré d’implication induit par la décision envisagée. Ce
degré d’implication est principalement lié au risque ressenti par l’acheteur. L’achat d’un appartement ne
se fait pas de la même façon que celui d’un paquet de bonbons.
D’autre part, la perception d’une différence significative ou non significative entre les marques offertes
est un autre élément à prendre en compte.
D’après ASSAEL, en croisant ces deux critères, on peut distinguer quatre situations d’achats
caractéristiques comme le montre le tableau suivant :
2. Recherche d'informations
Le consommateur fait appel à des informations externes, à son expérience et à sa propre connaissance pour trouver le produit le
plus adapté.
5. Sentiments post-achat
Le consommateur évalue l'utilité de son achat par rapport à son besoin; utilité positive: fidélisation, utilité négative détournement
de produit/marque.
1. Définition du SIM
Un système d'information marketing peut être défini comme « un système dans lequel l'information
marketing est formellement recueillie, stockée, analysée et distribuée aux gestionnaires en fonction de
leurs besoins d'information».Il s'agit donc de toute information utilisable pour la mise en œuvre des
actions marketing.
Remarquons qu'il est souvent informatisé et destiné à être utilisé par l'Homme de Marketing pour
résoudre des problèmes d'ordre commercial.
Un SIM est disponible pour fournir des informations quand, où et comment le gestionnaire l'exige. Les
données sont tirées de l'environnement marketing et transférés dans l'information que les responsables du
marketing peuvent utiliser dans leurs processus décisionnels.
Un ensemble de données internes : On entend par « données internes » toutes les informations
disponibles au sein de l'entreprise. Par exemple, le système d'information comptable d'une
entreprise ne sert pas uniquement à l'analyse financière; c'est aussi une importante source de
données internes où le spécialiste en marketing peut puiser des renseignements très utiles.
Un ensemble de données externes publiées par des firmes privées ou des organismes
gouvernementaux.
Un ensemble de données externes que l'entreprise recueille elle-même à travers les études de
marché qu’elle mène.
I. La démarche marketing
L’objectif du marketing stratégique est de déterminer les choix fondamentaux en terme de segmentation,
de positionnement, de ciblage et d’investissement.
2. Le marketing opérationnel
L’objectif du marketing opérationnel est d’exécuter le plan marketing arrêté en mettant en œuvre des
actions opérationnelles : le mix marketing.
II. Segmentation
La demande d’un produit est représentée par un ensemble hétérogène d’individus. Un produit donné peut
parfaitement satisfaire un groupe d’entre eux mais certainement pas tous.
D’un point de vue opérationnel, un segment peut être défini comme un sous-ensemble d’acheteurs ou de
consommateurs susceptibles de constituer la cible d’un Marketing-mix spécifique.
1. Définition
Un segment : un groupe de consommateurs dont les besoins et les comportements d’achat sont
suffisamment homogènes par rapport à un produit.
2. La démarche de segmentation
Attention :
Compte tenu des évolutions du marché, des comportements et de l’entreprise elle- même, la segmentation
de la demande doit être périodiquement actualisée.
Segmentation
Critères comportementaux:
Quantités moyennes consommées ou
Critères psychographiques : achetées du produit, fidélité à un canal
Le style de vie, la personnalité. de distribution, exigences d'achat
habitude d’utilisation fréquence
d’utilisation, etc.
Critère mesurable Un critère doit être facilement identifiable et mesurable. Il doit aussi
permettre d’évaluer la taille des segments ainsi que leur évolution
quantitative. Exemple : le sexe
Critère discriminant Le critère choisi doit être un élément explicatif du comportement des
consommateurs vis-à-vis du produit proposé. Il doit conduire à la définition
de segments différenciés. Exemple: l’âge est un critère pertinent pour les
jeans.
Critère utilisable Un critère retenu doit pouvoir être utilisable dans toutes les étapes de la
définition des politiques du Marketing-mix (produit, prix, distribution,
communication). Exemple : les CSP (catégories socioprofessionnelles)
représentent un critère généralement utilisable à toutes les étapes.
Critère rentable et Le critère choisi doit conduire à la définition d’au moins un segment
accessible suffisamment rentable pour rentabiliser les coûts d’une politique
commerciale différenciée (adressée à ce segment) . Il faut aussi que ce
segment soit accessible par les supports de publicité et les canaux de
distribution existants.
III. Le ciblage
Après avoir identifié des groupes homogènes de clients par la démarche de segmentation, l’entreprise doit
déterminer la cible des actions, c’est-à-dire le (ou les) segment(s) de clientèle à qui elle va proposer son
produit et vers qui elle dirigera ses actions.
1. Définition
Le ciblage : le choix du (ou des) segment(s) de clientèle à qui l’entreprise va proposer son produit et vers
qui elle dirigera ses actions.
Une cible : c’est le segment choisi par l’entreprise, envers lequel elle va diriger ses actions marketing
Le choix d’une cible doit être effectué en évaluant pour chaque segment possible :
son adéquation avec l’image de l’entreprise,
sa compatibilité avec les objectifs de l’entreprise,
son attrait et les risques encourus,
sa taille et sa croissance prévisible,
la probabilité de succès de l’entreprise sur celui-ci.
IV. Le positionnement
Le positionnement est l’ultime étape de la stratégie marketing. Après avoir segmenté son marché, puis
ciblé le(s) segment(s) le(s) plus attractif(s), la phase suivante est de se donner une place déterminée et
claire, par rapport aux concurrents, dans l’esprit du consommateur et ce, grâce à un avantage distinctif.
En effet, les consommateurs, face aux nombreux produits qui leur sont offerts, ont un besoin absolu de se
"simplifier" la vie en associant mentalement à chacun d'eux une position précise.
1. Définition
Le positionnement est la recherche d’une place vacante dans l’esprit du consommateur pour l’occuper et
se distinguer ainsi des concurrents.
Positionner un produit est une décision marketing fondamentale, elle consiste à répondre concrètement
aux trois questions suivantes :
*Niche ou créneau : un très petit segment de marché, non encore exploité par la concurrence.
V. Stratégie de marketing :
Ces choix sont effectués après une analyse de l’environnement, de son évolution prévisible, des marchés
possibles, actuels et futurs, et après une étude approfondie de l’entreprise elle-même. Ils dépendent aussi
des grandes options de la politique générale des dirigeants.
Les études marketing doivent permettre d’obtenir des informations dont la finalité est de réduire le risque
de l’entreprise face à un avenir incertain.
L’obtention d’informations sur le marché et sur ses différentes composantes est un préalable
indispensable au choix rationnel et à la mise en œuvre efficace de la stratégie marketing de l’entreprise.
Une étude marketing peut concerner des éléments très divers : l’environnement, les consommateurs, les
acheteurs, les prescripteurs, le produit, la concurrence, la distribution, la publicité, la promotion des
ventes, la force de vente, etc.
On distingue :
Les sources primaires : les informations sont collectées spécialement pour étudier un point
spécifique,
Les sources secondaires : les informations ont déjà été collectées par un organisme ou par
l’entreprise elle-même dans un but général ou particulier différent de celui de l’étude et ces
informations sont à la disposition de l’entreprise pour une deuxième utilisation,
Les sources externes : l’information est recueillie hors de l’entreprise.
Les sources internes : l’information provient de l’intérieur même de l’entreprise.
Se renseigner pour savoir si les informations recherchées n’ont pas déjà été collectées par d’autres (dans
l’entreprise ou par des organisations). Ces informations prennent la forme d’articles, de rapports, de
statistiques. C’est ce qu’on appelle faire une étude secondaire.
Etude documentaire
(Etude réalisée à partir d'informations secondaires figurant dans les revues, livres et banques de
données)
Si les informations pertinentes sur le marché ne sont pas trouvées ou elles sont insuffisantes. Il faudra
réaliser une étude primaire ; c'est-à-dire la recherche par l’entreprise des informations grâce aux enquêtes
qualitatives et quantitatives. En général, l’étude qualitative précède l’étude quantitative car elle analyse les
causes profondes du comportement.
Entretien
Réunion Marché-test
non directif Panel Sondage Recensement
de
ou semi-
groupe
directif
Les études qualitatives :
Entretien non directif ou Entretien par thème ou à partir d’une phrase Une entreprise
semi-directif (grâce à un guide d’entretien). souhaite vérifier le
positionnement de
ses produits
Exemple : A partir des informations collectées pour le lancement d’un nouveau produit, je différencie les
principales techniques à utiliser.
Si bien souvent les approches sont mises en œuvres successivement au cours d’une même étude,
chacune des deux a des caractéristiques bien spécifiques. Le tableau suivant détaille les aspects,
généralement constatés, propres à chaque méthodologie:
Approche Qualitative Quantitative
Domaines Besoins Demande
Motivations Comportements
Mécanismes Opinions
décisionnels Mesure des attitudes
Créativité
Exploration des
attitudes
Sémiologie
Objectifs Proposer des Confirmer des
hypothèses hypothèses
Expliquer Mesurer
Techniques de Entretiens: Enquête par sondage:
collectes - Individuels - Questionnaires
d’informations - De groupe - panels
Banques de données
Calculable (ou
- Erreur de Impossible à définir estimable)
mesure Résultats non généralisables Résultats
généralisables
Une enquête, c’est la collecte méthodique d’informations primaires sur le terrain. Cette collecte
peut être quantitative (sondage, recensement, panel) ou qualitative (étude de motivation,
d’image). La collecte des informations pour une enquête par questionnaire sera quantitative.
Le questionnaire est un document servant à réaliser une enquête et regroupant les différentes
questions à poser aux personnes faisant partie de l’échantillon.
Avant de commencer à rédiger le questionnaire, il faut réfléchir aux objectifs du questionnaire. Que
cherche-t-on à savoir ? L’objet de l’enquête doit être défini avec précision.
L’erreur à éviter et de vouloir, traiter dans une même enquête plusieurs problèmes de nature différente.
Les informations collectées vont permettre de prendre des décisions ou bien encore d’engager une action.
L’échantillon qui représente l’ensemble des personnes à interroger, est extrait de la population - mère.
Pour définir la population - mère, il convient de se demander si l’enquête vise à la description ou à
l’explication.
Exemples :
3. Constituer l’échantillon
La taille de l’échantillon
L’échantillon doit être représentatif de la population-mère à interroger. Un bon échantillon est un modèle
réduit aussi fidèle que possible de la population-mère.
Un échantillon est dit exhaustif quand sa taille est supérieure ou égale à 1/7 de la population de base. En
règle générale, l’échantillon est compris entre 50 et 1200 personnes.
L’échantillon est très souvent non exhaustif de la population de base, car cette dernière est trop
importante.
Le tirage au sort : des personnes sont interrogées au hasard mais chaque individu composant la
population de base a les mêmes chances d’être interrogé.
Les échantillons stratifiés : des sous-ensembles appelés strates sont constitués avec des personnes
répondant à différents critères (âge, P.C.S, lieu d’habitation…). Un tirage au sort est réalisé dans les
différentes strates.
Les échantillons en grappe : des grappes (villes, quartiers, immeubles…) sont définies puis tirées au
sort. La grappe sélectionnée est entièrement interrogée.
4. Élaboration du questionnaire
Faire une introduction qui permet de présenter le but de l’enquête, et d’intéresser la personne enquêtée.
Le corps du questionnaire regroupe les questions par thème. Une question comportera une seule idée. Les
types de question seront alternés.
Toutefois, le questionnaire comportera peu de questions ouvertes car peu de personnes y répondent.
Question fermée dichotomique Parmi les réponses, une seule est possible.
Administrer le questionnaire, c’est interroger l’échantillon afin de collecter les informations. Il existe
plusieurs modes d’administration dont chacun a des avantages et des inconvénients.
Il s’agira dans un premier temps de tester le questionnaire auprès d’une dizaine de personnes afin de
contrôler la compréhension des questions et les oublis éventuels. Les corrections possibles seront alors
effectuées.
L’administration est terminée. Il s’agit, alors, de déterminer les tris à effectuer, c'est-à-dire le
regroupement des réponses.
Les tris à plat : traitement des réponses à une question permettant de dégager des résultats en
pourcentages et en valeur.
Les tris croisés : regroupement des réponses à plusieurs questions dans un tableau à double
entrée.
En règle générale, on utilise une question d’identification et on la croise avec une question du
questionnaire.
Les tris vont permettre la rédaction du rapport d’enquête. Ce rapport reprendra les tris ainsi que des
représentations graphiques. Il permettra de répondre aux interrogations qui ont déclenché l’enquête.
Un produit est un bien matériel ou immatériel (service) mis sur le marché par une entreprise afin d’être
vendu en vue de répondre aux attentes du consommateur.
Le produit doit permettre de satisfaire ses besoins de consommation courante, ses besoins
d’équipement, de bien-être.
Afin de prévenir les imperfections et imprécisions décelés lors de la classification par destination, il est
possible d’envisager une autre forme de recensement des produits/services.
Les produits banaux Se caractérisent par des prix bas unitaires, une décision
d’achat simple, un risque financier limité et l’existence de
marques et de produits facilement interchangeables ; tels les
brosses à dents, le sel…
Les produits Se caractérisent par des prix unitaires assez élevés, une
Marketing manuel de formateur page 35
déterminants décision d’achat qui nécessite une recherche d’informations
préalable, un risque financier élevé et la nécessité d’obtenir un
produit spécifique pour satisfaire un besoin de consommation
particulier ; tels les voitures, le gros électroménager…
Les produits Se caractérisent par des prix unitaires très élevés, une décision
essentiels d’achat très complexe, un risque financier maximal pouvant
mettre en péril la « survie » financière du consommateur et
l’aspect indispensable du produit, tels les logements, les
machines, outils…
Une approche plus économique repose sur une classification basée sur la durée d’utilisation :
Les produits non- Caractérisés par une faible durée d’utilisation, un contenu
durables symbolique peu important, une fréquence d’achat élevé, des
prix de vente faibles et une satisfaction immédiate du
consommateur. Ces produits nécessitent des actions
marketing spécifiques comme une multiplication des points de
vente et une communication intensive de courte durée.
Les produits durables Rendent des services sur une durée variant de quelques
semaines à plusieurs années. Ils se caractérisent par des prix
de vente élevés, une fréquence d’achat rare et une
symbolique du produit élevée rendant nécessaire une
recherche d’informations importante avant l’achat. Ces
produits nécessitent peu de points de vente mais une qualité
de service après-vente.
1. La marque- le nom
La marque est un signe matériel servant à distinguer les produits, objets ou services d’une entreprise.
Le produit est donc tout d’abord identifié par sa marque. Qui peut prendre l’une des formes suivantes :
« Noms patronymiques, pseudonymes, noms géographiques, dénominations arbitraires ou de fantaisie,
formes caractéristiques de produit ou de son conditionnement, emblèmes, empreintes, timbres,
cachets, combinaisons ou dispositions de couleurs, dessins, reliefs, lettres, chiffres »
Le nom a un pouvoir évocateur : il reflète l’image du produit.
Marketing manuel de formateur page 36
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques du nom, de la marque :
Les marques de distributeurs correspondent à des produits fabriqués par les grandes chaînes de
distribution qui ont intégré des centres de production, ou qui sont sous-traités par les fabricants à côté
de leurs marques propres.
Les marques de distributeurs qui ont pris un essor considérable au cours de ces dernières années,
peuvent être classées en 3 catégories.
Elles sont choisies par les entreprises de services : AVIS, RAM, BMCE etc…
2. Le conditionnement- l’emballage
a. Définition
Emballage primaire : En contact avec le produit et donc lié à la fonction de conservation du produit ex :
La bouteille plastique.
Emballage secondaire : Assure le regroupement des emballages primaires ex : Le pack de 6 bouteilles
plastiques tenues par un film thermo-rétractable.
Emballage tertiaire : Permet le transport et le stockage ex : La palette formée de packs de 6 bouteilles
plastiques tenues par un film thermo-rétractable.
3. L’étiquette
C’est la carte d’identité du produit. Elle se présente sous la forme d’une fiche d’identification contenant
: Un ensemble de mentions, obligatoires ou non, figurant sur le conditionnement. Elle permet
d’informer le consommateur sur le produit, de comparer les produits.
4. La stylique (Design)
C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme, les couleurs à l’image d’un produit, aux
goûts et attentes du consommateur.
La stylique intervient : dans la conception des produits (forme, volume en accord avec le style de vie, de
l’environnement et les besoins de l’utilisateur) ;
Dans l’emballage et le conditionnement (habillage, décor du produit) ;
Dans la construction de l’identité visuelle de l’entreprise (logotype, graphisme
des documents externes, signalétique,…)
5. La qualité
La qualité est un élément important de la satisfaction du client. C’est aussi un élément important de la
réussite commerciale de l’entreprise :
- La qualité permet à l’entreprise de se différencier de la concurrence,
- Elle est un vecteur de communication
- Elle valorise son image et fidélise son marché.
La démarche qualité concerne l’ensemble des activités de l’entreprise, « la qualité ne se contrôle pas,
elle se fabrique ».
Les moyens de certification de la qualité : labels, appellation d’origine, certificats de qualité, normes.
La vie d’un produit se compose de quatre phases pendant lesquelles, tel un individu, le produit va
apparaître, grandir, mûrir et disparaître. A chaque phase correspondent des caractéristiques
commerciales, de production et financières.
a. Définition
La gamme est l’ensemble des produits d’une même entreprise destinés à satisfaire le même besoin.
Une gamme est caractérisée :
Par sa largeur : nombre de produits différents ou lignes proposés par l’entreprise,
Par sa profondeur : nombre de modèles distincts que comprend chaque ligne.
Par sa longueur: nombre total de modèles tous produits confondus.
Le poids de chaque produit dans la gamme est mesuré par la part du produit dans le chiffre d’affaires, et
dans le volume des ventes.
Tous les produits n’ont pas le même poids dans la gamme, on distingue :
Les produits leaders : produits sur lesquels reposent le chiffre d’affaires, l’image et la prospérité
actuelle de la firme ;
Les produits d’avenir : produits destinés à devenir produits leaders et assurer la prospérité
future ;
Les produits tactiques : destinés à occuper le marché pour contrer la concurrence ;
Les produits d’appel : destinés à attirer la clientèle par leur prix ou leur spécificité.
4. La politique de gamme
L’entreprise peut opter :
Pour une politique de gamme courte : elle concentre ainsi ses efforts sur un nombre limité de
produits ;
Pour une gamme longue : elle propose un nombre important de produits destinés à satisfaire le
plus grand nombre de segments du marché.
b. Gamme de produits
c. Coûts
L’entreprise ne peut être pérenne que si elle couvre ses coûts administratifs, de production et de
commercialisation.
Coûts que l’on peut attribuer sans Coûts que l’on ne peut pas attribuer
équivoque à un produit. directement à un produit.
Exemple : main d’œuvre spécialisée dans Exemple : coût de l’encadrement
la confection d’un produit.
d. Économie d’échelle
C’est une baisse des coûts unitaires due à l’augmentation des quantités produites : l’utilisation optimale
des capacités de production permet de baisser les coûts fixes.
e. Marge
Le prix est souvent associé une image de qualité. La fixation d’un prix élevé peut avoir pour objectif le
maintien ou la création d’une image de qualité
a. La demande
Le prix psychologique ou prix d’acceptabilité, c’est le prix qui convient le mieux aux consommateurs
compte tenu de l’image véhicule par le produit.
Pour déterminer le prix psychologique, on cherche à connaitre, par une enquête, le prix optimal
considéré par la majorité des consommateurs en posant deux questions :
Question 1 : à partir de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit car vous le trouveriez trop cher ?
Question 2 : en dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit car vous le jugeriez de mauvaise
qualité ?
Exemple résolu :
Les réponses à ces deux questions ont été reportées, ce tableau permet de déterminer le prix
psychologique.
Pour 1600 Dhs il y a 42% d’acheteurs c'est-à-dire 420 clients potentiels, ce qui représente le plus fort
pourcentage d’intention d’achat.
Donc 1600 Dhs est le prix psychologique
b. La concurrence
La concurrence doit être prise au sens large compte tenu des produits identiques mais aussi
substituables proposés à la vente.
1. Définition
Au sens large, l'appareil commercial regroupe tous les moyens de distribution des produits: points de
vente, catalogues de sociétés de vente par correspondance, stands dans les salons ou les foires,
émissions de téléachat, etc
La vente par Cette technique utilise souvent comme support les catalogues, le
correspondance, à distance téléachat, e-catalogues…
et le commerce
électronique.
Le commerce intégré : est une forme de commerce qui regroupe des points de vente
appartenant ou dépendant de grandes enseignes nationales. Ex : Grands magasins.
Le commerce indépendant : est une forme de commerce constituée de points de ventes gérés
de façon indépendante. Ex : grossistes et de détaillants.
1. Le réseau de distribution
Est l’ensemble des personnes morales (entreprises) ou physiques qui assurent les fonctions
commerciales et logistiques permettant à une entreprise de diffuser ses produits aux clients finaux.
2. Canaux de distribution
Mode particulier d'acheminement. Des produits de l'entreprise (ou type de revendeur particulier) vers
les consommateurs finaux. Il existe une variété de canaux de distribution :
3. Circuit de distribution
Ensemble de canaux de distribution choisis par un producteur pour faire parvenir ses produits aux
clients finaux.
a. La distribution intensive
Commercialisation par le plus grand nombre possible de revendeurs afin d'assurer une couverture
maximale du marché potentiel.
b. Distribution sélective
Commercialisation par des revendeurs choisis en fonction de critères objectifs de nature qualitative (ex.
: compétence ou savoir-faire particulier, installations spéciales) ou quantitative (ex. : production Limitée
du fabricant).
c. Distribution exclusive
Distribution sélective dans laquelle les revendeurs bénéficient d'une exclusivité territoriale (secteur de
vente) ou de produits (marque, type de produits).
1. Merchandising
Méthodes et techniques ayant trait à la présentation et à la mise en valeur des produits sur les lieux de
vente. Il recouvre plusieurs décisions :
choix de l’emplacement
importance de la surface de vente attribuée
quantité de produit
mode de rangement
présentation …
L'ensemble des efforts consentis et faits par l'annonceur pour collaborer à la publicité de ses détaillants
dans le cadre de sa propre campagne.
Elle n’est pas : de la publicité ou de la vente, ce n'est pas une action commerciale sur le lieu de vente en
tant que telle, elle est plutôt : un véhicule pour l'information produit/marque que l'on veut transmettre
au public sur le lieu de vente.
I. Définition
La communication commerciale consiste à transmettre des messages aux publics visés afin d’agir sur
leur connaissance, sur leurs attitudes et leurs comportements.
Elle permet à l’entreprise de faire connaitre ses produits, ses marques, de se créer une image, de se
différencier des concurrents, d’accroitre sa notoriété et fidéliser ses clients.
Communication
commerciale
Communication
hors média
Mercatique directe
Promotion des
Communication Mécénat * ventes:
média Parrainage* Pousse le produit vers
Utilise les mass médias. foires salons le consommateur.
PLV (publicité sur le lieu
de vente
Pour transmettre les messages, l’entreprise utilise un ou plusieurs médias de masse (ou mass médias).
Chaque média est composé d’un ensemble de supports.
2. La campagne publicitaire
Etape préliminaire
Détermination de la cible ,
Etude des campgnes des
coeur de cible et les cibles Prise en compte des objectifs.
concurrents.
secondaires.
Création publicitaire
Création des annonces * (messages). Elaboration du plan médias*.
L'annonce publicitaire
Diffusion des message. Tests d'impact d'efficacité.
3. L’annonce publicitaire
4. Le plan médias
Choix des médias et des supports, du calendrier des passages, afin d’atteindre les objectifs assignés à la
campagne dans le cadre d’un budget défini.
Les principaux critères de choix des médias sont le coût, l’audience, l’adéquation entre le message et le
support.
La promotion des ventes est une forme de communication commerciale par laquelle une entreprise
cherche à inciter le consommateur à l’achat, accélérer son acte d’achat, augmenter les quantités
consommées, le fidéliser « stratégie push ».
Elle est constituée d’un ensemble de techniques mises en œuvre sur une période déterminée et
associant un avantage spécifique à un produit.
Promotion par le prix : vente à prix coutant, vente avec réduction de prix, couponnage, offre de
remboursement, crédit gratuit, carte de fidélité
Promotion par l’objet : attribution de menus objets, échantillons, remise d’un produit accessoire
indispensable à l’utilisation du produit vendu, offre gratuite de produit identique (20% de produit en
plus, un paquet gratuit…)
Promotion par le jeu : concours, loteries
Autres actions : destinées à promouvoir le produit ou l’entreprise : salons, journées portes ouvertes…
La promotion est destinée à pousser le produit vers le consommateur, influer sur son comportement à
court terme, alors que la publicité cherche à attirer le consommateur vers le produit ; son action est à
plus long terme.
Les deux types d’action sont complémentaires : la réussite d’une action promotionnelle est accentuée si
elle est accompagnée d’une communication publicitaire.
La promotion des ventes est aujourd’hui un outil de communication très efficace, fortement apprécié
des consommateurs, et moins couteux que la publicité.
V. Le marketing direct
1. Définition
Prospecter : créer, enrichir le fichier pour la force de vente, attirer de nouveaux clients.
Vendre : elle est en cela un complément à l’action de la force de vente
Fidéliser : par un suivi des ventes, une communication régulière et durable (mercatique
relationnelle