PFEVersionfinal 1
PFEVersionfinal 1
PFEVersionfinal 1
Master de recherche
Option : Economie-Politiques Publiques et Développement
Sommaire ...................................................................................................................................................... 2
Remerciements ............................................................................................................................................. 3
Dédicaces ...................................................................................................................................................... 4
Résumé ......................................................................................................................................................... 5
Abstract ......................................................................................................................................................... 6
Liste des abréviations.................................................................................................................................... 7
INTRODUCTION ............................................................................................................................................. 8
Chapitre 1 : Entrepreneuriat : L’émergence, l’évolution et les différentes approches .............................. 12
Section 1 : Cadre conceptuelle ............................................................................................................... 12
Section 2 : Revue de la littérature .......................................................................................................... 24
Chapitre 2 : L’évolution de l’Entrepreneuriat au Maroc ............................................................................. 28
Section 1 : la dynamique entrepreneuriale au Maroc ............................................................................ 28
Chapitre 3 : Analyse empirique de l’impact de l’Entrepreneuriat sur la croissance économique au Maroc
.................................................................................................................................................................... 36
Section 1 ; Méthodologie du travail........................................................................................................ 36
Section 2 ; Les résultats empirique ......................................................................................................... 37
Conclusion ................................................................................................................................................... 46
Références Bibliographie ........................................................................................................................... 48
Les annexes ................................................................................................................................................. 51
Liste des tableaux et figures ....................................................................................................................... 55
Tables des matières .................................................................................................................................... 56
2
Remerciements
3
Dédicaces
Je dédie ce travail à mes très chers parents, pour leur sacrifice, leur
soutien et leurs encouragements.
A mes petites sœurs qui me rendent le bonheur,
A tous mes professeurs,
A mes amis,
Et tous ceux qui m’ont soutenu.
4
Résumé
5
Abstract
6
Liste des abréviations.
PP : Phillips-Perron.
7
INTRODUCTION
La croissance économique est une question clé à la fois dans l'élaboration des politiques
économiques et dans la recherche économique. En Europe en particulier, l'intérêt pour la
croissance économique augmente rapidement compte tenu des taux de chômage toujours élevés.
Dans la plupart des pays de l'OCDE1, les premières décennies après la Seconde Guerre mondiale
ont affiché des taux de croissance économique historiquement élevés. Après le premier choc
pétrolier en 1973, une période de stagflation s'est installée, caractérisée par une combinaison
d'inflation et de croissance lente.
Depuis le milieu des années 80, la croissance économique de certains pays - comme les
Pays-Bas - a repris. Dans les années 1960 et 1970, l'intérêt académique et politique dans de
nombreux pays occidentaux s'est progressivement tourné vers les questions de gestion de la
demande et d'égalité des revenus, alors que l'intérêt pour les causes de la croissance économique
s'est affaibli. La théorie néoclassique expliquait la croissance économique par l'accumulation de
facteurs de production et par le changement technologique exogène. Cependant, l'économie
traditionnelle n'a montré aucun intérêt substantiel pour les causes ultimes sous-jacentes à
l'accumulation de facteurs à long terme et au développement technologique.
Dans les années 1980, la stagflation et le chômage élevé ont suscité un regain d'intérêt pour
l'économie de l'offre et ses facteurs sous-jacents. Comme l'ont clairement exposé North et Thomas
(1973), Olson (1982) et plus récemment Van de Klundert (1997), les fondements institutionnels
d'une économie sont parmi les plus importants de ces facteurs. Ces auteurs concentrent leur
attention sur des facteurs tels que les incitations, la régulation des marchés et les rigidités sociales.
Le rôle primordial des agents économiques qui relient les institutions au niveau micro aux résultats
économiques au niveau macro est quelque peu sous-estimé dans leur analyse. On ne sait toujours
pas comment les institutions et les facteurs culturels encadrent exactement les décisions des
millions d'entrepreneurs de petites entreprises et de dirigeants d'entreprise travaillant au sein de
grandes entreprises. Et on sait peu de choses sur la façon dont ces individus matérialisent leurs
décisions en le type d'actions qui s'agrègent en croissance économique. Cela attire l'attention sur
1
L’Organisation de coopération et de développement économiques
8
deux phénomènes liés des années 1980 et 1990 : la résurgence de la petite entreprise et la
renaissance de l'entrepreneuriat.
Il existe de nombreuses preuves de la transition de l'activité économique des grandes
entreprises vers les petites entreprises ; Carlson propose deux explications au glissement vers le
microcosme. La première traite des changements fondamentaux de l'économie mondiale à partir
des années 1970. Ces changements sont liés à l'intensification de la concurrence mondiale, à
l'augmentation du degré d'incertitude et à la croissance de la segmentation des marchés. La seconde
traite des changements dans la nature du progrès technologique. Il explique que l'automatisation
flexible a différents effets qui conduisent à passer des grandes entreprises aux petites entreprises.
La propagation des changements dans l'économie mondiale, et dans le sens du progrès
technologique, conduit à une transformation structurelle qui affecte les économies de tous les pays
industrialisés. Piore et Sable (1984) soutiennent également que l'instabilité des marchés dans les
années soixante-dix a entraîné la disparition de la production de masse et favorisé une
spécialisation flexible. Ce changement fondamental dans le cours du développement
technologique a entraîné de grandes disparités.
La réévaluation du rôle des petites entreprises est liée à une attention renouvelée au rôle de
l'entrepreneuriat. Si la distribution des classes de taille a une influence sur la croissance, ce doivent
être les différences d'organisation qui comptent. La principale différence entre l'organisation d'une
grande entreprise et d'une petite est le rôle de la propriété et de la gestion. Dans une petite
entreprise, il y a généralement une personne ou un très petit groupe de personnes qui contrôle et
qui façonne l'entreprise et son avenir. Le rôle d'une telle personne est souvent décrit par le terme
« entrepreneuriat ». Ainsi, ces dernières années, une attention renouvelée a été accordée au rôle de
l'entrepreneuriat dans le développement économique. De nombreux économistes et hommes
politiques ont désormais l'intuition qu'il y a un impact positif de l'entrepreneuriat sur la croissance
du PIB et de l'emploi. De plus, beaucoup insistent sur le rôle de l'entrepreneur dans la mise en
œuvre des innovations. Ce regain d'intérêt des politiciens et des économistes professionnels
coïncide avec une reprise des taux d'entrepreneuriat dans la plupart, mais pas dans toutes, les
économies occidentales.
L’entrepreneuriat s’est peu à peu imposé comme le catalyseur du développement
économique et social de chaque pays. L’entrepreneur est considéré comme le levier de l’économie
du marché ainsi que son activité comme vecteur d’innovation, créatrice de richesse et d’emplois.
9
De même, le jeune entrepreneur devient la pièce maîtresse dans le processus et la gestion de
l’entreprise en particulier et la société en général. En effet, la forte contribution de
l’entrepreneuriat, sous ses différentes formes, à la croissance économique ainsi que l’évolution des
travaux et de recherches tout au long de l’histoire de la pensée économique, prouvent
incontestablement la nécessité d’étudier et d’analyser ce terme. À cet égard, la notion
d’entrepreneuriat et celle d’entrepreneur compte de multiples acceptations, au point qu’il n’existe
pas une définition unique et précise des deux concepts.
À cet égard Il ne devrait donc pas être surprenant de trouver une abondance d'affirmations
telles que « l'entrepreneuriat est le principal véhicule du développement économique » Sergey
Anokhin, Dietmar Grichnik et Robert D. Hisrich, p. 117) , « plus il y a d'entrepreneurs dans une
économie, plus elle est rapide. grandira » Dejardin, 2000, p. 2), et « le moteur de la croissance
économique est l'entrepreneur » (Holcombe,1998, p. 60). Ainsi, il est souvent tenu pour acquis que
l'entrepreneuriat favorise le développement économique (Naudé, 2009.p 2). Malgré ces
affirmations, cependant, il existe maintenant des preuves suggérant que la relation entre
l'entrepreneuriat et la croissance économique ne tient pas pour les pays en développement (Sautet,
2013) et pourrait même être négative. En réalité, « nous savons très peu de choses sur la question
de savoir si et comment l'entrepreneuriat contribue ou ne contribue pas à la croissance économique
dans les pays en développement ». (Autio, 2008, p. 2)
Mais avant tout cela, il ne faut pas oublier que l'histoire de l'entrepreneuriat a connu bien des hauts
et des bas, à commencer par son apparition avec Cantillon, sa disparition au XIXe siècle et sa
renaissance au XXe siècle avec Schumpeter, et c'est ce que nous abordera dans cette recherche.
Au Maroc L'entrepreneuriat est traité comme l'un des principaux axes de développement pour
engager des réformes structurelles visant à renforcer son ouverture sur le monde en assurant un
environnement économique et un climat social favorables. Ainsi, le rythme des réformes
économiques et sociales s'est accéléré et des progrès significatifs ont été réalisés dans la stabilité
du cadre macroéconomique et dans l'ouverture du marché du travail. Dans cette dynamique
économique et sociale, l'entrepreneuriat apparaît comme une condition incontournable du
développement et de l'émergence de l'économie nationale. Dans cette vision, le Maroc a mis en
place tout un ensemble de mesures pour améliorer la culture de l'entrepreneuriat afin d'encourager
l'implantation de l'entreprise. Ainsi, la promotion de l'entrepreneuriat est un objectif prioritaire du
gouvernement. Ce dernier a mis en place une politique qui se concentre principalement sur le
10
soutien aux initiatives d'auto-emploi, le soutien aux entrepreneurs, l'encouragement de la créativité
et de l'innovation et l'augmentation de la production de l'entreprise. Encourager les initiatives pour
l'emploi.
• L’objectif de la recherche :
L'objectif de cette recherche est d'étudier le rôle central de l'entrepreneuriat dans la réalisation
de la croissance économique, en effet c'est un sujet qui a longtemps constitué une controverse non
résolue, en particulier lorsque le stade de développement économique de la nation et diffèrent. Où
cette recherche prend l'État du Maroc comme exemple, surtout qu'elle a cherché à renforcer
l'entrepreneuriat et le considère comme l'un des fondements vers dans son élaboration des
stratégies et des politiques pour réaliser la croissance économique.
Problématique
11
Chapitre 1 : Entrepreneuriat : L’émergence, l’évolution et les
différentes approches
Définir l'entrepreneuriat reste une tâche difficile. Bien que la littérature scientifique
s'enrichisse, la définition de l'entrepreneuriat au sein de la communauté scientifique reste n’est pas
consensuelle, et ce concept est souvent utilisé d’une manière floue.
L’un des principaux obstacles au développement des connaissances et de la théorie générale dans
ce domaine est l’absence d’une définition normalisée et généralement acceptée de
l'entrepreneuriat. De ce fait, la question générale qui va nous guider est celle que Gartner a posée
en 1990 : de quoi parle-t-on lorsque l’on évoque l’entrepreneuriat ? Pour répondre à cette question,
et si nous voulons saisir toute la complexité de l'objet, alors une simple définition ne suffit pas.
12
croissance, nous devons nous concentrer sur le processus par lequel de nouvelles organisations
sont créées. » Gartner W. 1989, p.17). À partir de cette définition, Gartner explique l'impact de
l'entrepreneuriat sur le système socio-économique. Il a mis en place un noyau théorique
d'entrepreneuriat, en fonction de la réalité vécue par les entrepreneurs, en mettant l'accent sur
l'étude de la création de nouvelles organisations et ce que font les entrepreneurs. Gartner a limité
le concept de l’entrepreneuriat à la création d’entreprises, « l'entrepreneuriat est terminé lorsque la
Or, certains individus décident de lancer leurs propres entreprises alors que d’autres ne le font pas.
C’est pour cela, Filion définit L’entrepreneuriat comme étant le champ qui étudie la pratique des
entrepreneurs : leurs activités, leurs caractéristiques, les effets économiques et sociaux de leur
comportement ainsi que les modes de soutien qui leur sont apportés pour faciliter l’expression
d’activités entrepreneuriale (Filion, L.J. 1997, p. 29). Il montre que les effets des traits de
personnalité différencient les individus prédisposés au métier d’entrepreneur à travers la
possession des caractéristiques3 psychologiques propres les distinguant des individus non-
entrepreneurs. De même façon, Verstraete (2003) pense que l’entrepreneuriat est à l'initiative de
l’entrepreneur, mais il ne faut pas oublier l'organisation. Ce dernier a présenté l’entrepreneuriat
comme « un phénomène combinant un individu et une organisation […], son action induit du
changement et conduit à une modification partielle de l’ordre existant. » (Verstraete T. 2003, cité
par Mohamed Binkkour ) C’est-à-dire, L'entrepreneuriat ne peut être limité aux entrepreneurs ou
aux organisations crées. Par conséquent, l'entrepreneuriat est comme un phénomène qui apparaît
grâce à une relation symbiotique4 entre les entrepreneurs et les organisations crées.
Du reste, Shane et Venkataraman (2000) sont parvenus à un consensus selon lequel, d’une part,
l'entrepreneuriat est le processus à travers lequel naissent de nouvelles activités économiques et de
nouvelles organisations (comme il a été décrit par Gartner). Et d'autre part, les entrepreneurs ne
définissent plus l’entrepreneuriat mais il en est l’acteur principal entre autres acteurs. Ils adoptèrent
alors la définition suivante :
L’entrepreneuriat est un processus qui consiste à identifier, évaluer et exploiter des opportunités
pour créer des nouveaux produits, des nouveaux services, des nouveaux marchés, des nouvelles
matières premières ou des nouveaux moyens d’organisation de la technologie existante en vue de
créer de la valeur. (Shane et Venkataraman, 2000, p 218).
En résumé, l'entrepreneuriat peut être défini comme le fait d’identifier et exploiter de nouvelles
opportunités productives de valeur économique ou sociale. Ce fait est stimulé par l'initiative et la
13
vitalité de l'innovation qui interagit avec l'environnement. L’axe essentiel du phénomène est le
processus créatif qui structure la dynamique individu/projet pour l’entraîner vers une configuration
entrepreneuriale susceptible d’exploiter avec succès l’opportunité visée.
2.Définition du PME
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises indépendantes non filiales qui
emploient moins d'un nombre donné de salariés. Ce nombre varie selon les pays. Le plafond le
plus fréquent désignant une PME est de 250 salariés, comme dans l'Union européenne. Cependant,
certains pays fixent la limite à 200 employés, tandis que les États-Unis considèrent que les PME
incluent les entreprises de moins de 500 employés.
Les petites entreprises sont généralement celles qui comptent moins de 50 salariés, tandis que les
micro-entreprises comptent au maximum 10, voire 5, dans certains cas.
Tout comme les exigences pour les catégories diffèrent d'un pays à l'autre, il en va de même
pour les noms et les abréviations. Les PME sont couramment utilisées par l'UE, les Nations Unies
(ONU) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), tandis qu'aux États-Unis, ces entreprises
sont souvent appelées petites et moyennes entreprises (PME). Ailleurs, au Kenya, ils s'appellent
MPME, abréviation de micro, petites et moyennes entreprises, et en Inde, il s'agit de
développement de micro, petites et moyennes entreprises. Malgré les différences de nomenclature,
les pays partagent le point commun de séparer les entreprises selon leur taille ou leur structure.
2.1. Importance du PME
De nombreux processus et innovations technologiques sont attribués aux petites et moyennes
entreprises (PME). Étant donné que les grandes entreprises ont tendance à se concentrer sur
l'amélioration des anciens produits pour produire plus de quantités et obtenir les avantages
généraux de l'économie dimensionnelle, ces entreprises ne sont pas aussi flexibles que les PME.
Pour réussir, les PME se concentrent sur la création de nouveaux produits ou services ; par
conséquent, ils sont capables de s'adapter plus rapidement aux exigences changeantes du marché.
Les PME jouent un rôle essentiel dans le façonnement de l'économie d'un pays. Ils peuvent être
considérés comme un système innovant attrayant et énorme. En raison des effets bénéfiques
socialement et économiquement des PME, le secteur est considéré comme un domaine d'intérêt
stratégique dans une économie.
14
Les petites et moyennes entreprises stimulent la concurrence pour la conception de produits, les
prix et l'efficacité. Sans les PME, les grandes entreprises détiendraient le monopole de la quasi-
totalité des domaines d'activité.
Les petites et moyennes entreprises aident les grandes entreprises dans certains domaines d'activité
qu'elles sont mieux à même de fournir. Ainsi, les PME sont dissoutes immédiatement ; les grandes
entreprises seront obligées de s'impliquer dans davantage d'activités, ce qui peut ne pas être
efficace pour ces entreprises. Les activités telles que l'approvisionnement en matières premières et
la distribution des produits finis créés par les grandes entreprises sont développées plus
efficacement par les PME.
L'importance des petites et moyennes entreprises est également reconnue par les gouvernements.
Par conséquent, ils offrent des incitations régulières aux PME, telles qu'un accès plus facile aux
prêts et un meilleur traitement fiscal.
3.Vues historiques sur l'entrepreneuriat dans l'économie
2
Richard Cantillon ; un financier et économiste irlandais et français.
3
"Essai sur la nature du commerce en général" par Richard Cantillon.
15
(dans le sens de l'acquisition et de l'emploi de ressources) dans le but de vendre des biens à l'avenir
à un prix incertain est un entrepreneur.
Après Cantillon, plusieurs économistes tels que Mill, Say et Marshall au 19e siècle, en plus
de Schumpeter, Knight, Kirzner et Baumol tout au long du 20e siècle, ont été parmi les
contributeurs les plus influents à la reconnaissance du mérite de l'entrepreneuriat et de
l'entrepreneur lui-même dans la théorie économique
L’entrepreneur chez Say remplit une fonction sociale, Il est un agent principal de la
production, dont le rôle est vital pour la production de l’utilité. Ses applications de la connaissance
ne doivent pas être de simples événements aléatoires. Ils doivent satisfaire au critère du "marché",
c'est-à-dire que, pour être entreprenants, chaque demande doit conduire à la création de valeur ou
d'utilité. Cela nécessite un bon jugement, l’une des caractéristiques clés de l’entrepreneur de Say.
Et Pour la première fois dans la littérature économique, l'activité entrepreneuriale est devenue
pratiquement synonyme de gestion, au sens contemporain de ce terme. La direction peut, mais pas
nécessairement, fournir du capital à l'entreprise. Et Say n'a eu aucune difficulté, théoriquement
parlant, à séparer la fonction entrepreneuriale de la fonction capitaliste, même si les deux fonctions
pouvaient être, et étaient souvent, combinées dans la même personne. En dernière analyse,
l'entrepreneur de Say est surintendant et administrateur. Cette personne "... nécessite une
combinaison de qualités morales que l'on ne retrouve pas souvent ensemble.
4 Joseph Aloïs Schumpeter ; Un économiste et professeur en science politique autrichien naturalisé américain.
16
« nouvelles combinaisons » (Landström 2005). Précisément, Schumpeter a déclaré que « la
réalisation de nouvelles combinaisons que nous appelons ‘entreprise’ ; l'individu dont la fonction
est de les réaliser, nous l'appelons « entrepreneurs » » (1934).
En résumé, l'entrepreneur de Knight assume le risque commercial non assurable (van Praag
1999). C'était clairement le contraire de l'entrepreneur schumpetérien, qui n'a jamais été porteur
de risques (Schumpeter 1934 : 137). Pour Schumpeter, la prise de risque n'est en aucun cas un
élément de la fonction entrepreneuriale, et même si les entrepreneurs peuvent risquer leur
réputation, la responsabilité directe de l'échec ne leur incombe jamais (Kanbur 1980). En quelques
5
Frank Knight , est un économiste américain, fondateur de la première école de Chicago
17
mots, alors que l'entrepreneur schumpétérien était l'innovateur dynamique, l'entrepreneur chevalier
était le porteur d'incertitude résiduelle (Martin 1979).
Israel Kirzner6 et l'école autrichienne7 ; Les explications autrichiennes modernes ont été
nettement différenciées de l'approche néoclassique. Les vues de Von Mises sur l'entrepreneuriat
ont été clairement précédées par les idées influentes de Knight, centrées sur le rôle de l'incertitude.
Von Mises (1949 : 290) a fait valoir que « le succès ou l'échec de l'entrepreneur dépend de la
justesse de son anticipation d'événements incertains. S'il échoue dans sa compréhension des choses
à venir, il est condamné. La seule source d'où proviennent les profits d'un entrepreneur est sa
capacité à anticiper mieux que d'autres la demande future des consommateurs »
Plus tard, Kirzner (1973, 1997) a introduit les concepts clés de « apprentissage spontané »,
de « vigilance » et de « découverte entrepreneuriale ». Selon l'approche autrichienne, l'information
imparfaite implique un élément qui ne peut pas du tout être intégré dans les modèles néoclassiques,
celui de l'ignorance « pure » (c'est-à-dire inconnue) (Kirzner 1997). La découverte entrepreneuriale
joue donc un rôle, car elle est considérée comme repoussant progressivement les limites de la pure
ignorance, en augmentant la conscience mutuelle entre les acteurs du marché et ainsi, à son tour,
en orientant les prix, les quantités et les qualités de production et d'intrants vers les valeurs
compatibles avec l'équilibre (ce qui correspond à l'absence totale de pure ignorance). En d'autres
termes, et contrairement à la vision schumpétérienne, le processus concurrentiel dynamique de la
découverte entrepreneuriale (qui est l'élément moteur de l'approche autrichienne de
l'entrepreneuriat) est considéré comme tendant systématiquement vers, plutôt que loin de, la voie
de l'équilibre.
William Baumol8 et le rôle des incitations ; Dans un article désormais classique déplorant
le caractère insaisissable de l'entrepreneur dans l'analyse économique formelle, Baumol (1968 :
64) était convaincu que « la théorie économique... ne parvient pas à fournir une analyse rigoureuse
du comportement de l'entrepreneur ». Dans cet article, il affirmait que dans les « modèles
6
Israël Kirzner est un économiste américain qui appartient à l'école autrichienne d’économie
7
L'école autrichienne d'économie est une école de pensée économique hétérodoxe. Elle se fonde sur l'individualisme
méthodologique et rejette l'intervention de l'État.
8
William Baumol, né le 26 février 1922 à New York et mort le 4 mai 2017 dans la même ville, est un économiste
américain.
18
néoclassiques », « l'entreprise théorique est sans entrepreneur ». L'entrepreneur avait «
pratiquement disparu » de l'économie dominante, car sa présence était incompatible avec les
conditions remplies dans l'état d'équilibre (voir Baumol 1993, ch.1).
On peut dire en conclusion que algré le débat qui a émergé au XVIIIe siècle avec Richard
Cantillon, l'entrepreneuriat reste le phénomène le plus souligné et le moins compris par les
économistes (Kanbur 1980 ; M (Knight, 1921)ontanye 2006). Bien que certains des économistes
les plus importants comme Cantillon, Mill, Say et Marshall aient essayé de donner un peu de vie
à l'entrepreneur au sein de la théorie économique, à la fin du 19ème siècle, l'entrepreneur avait
pratiquement disparu de la pensée économique, nécessitant une renaissance.En fait, de nombreux
textes de théorie microéconomique et d'organisation industrielle ont toujours omis de mentionner
complètement l'entrepreneuriat parce que l'économie néoclassique n'en a pas besoin.
Cependant, dès le début du XXe siècle, la science économique a ressenti le besoin d'inclure
l'entrepreneur dans l'analyse de plusieurs problèmes économiques. Plusieurs rôles ont commencé
à être attribués à l'entrepreneur et il était considéré comme responsable de phénomènes importants,
tels que la dynamique du marché du travail et de l'industrie, l'innovation, le développement
économique ou la croissance économique. C'était l'homme derrière l'entreprise, qui est resté
longtemps invisible aux yeux des économistes, doté d'un talent créatif (Lucas 1978), d'une capacité
d'apprentissage et d'une vigilance (Kirzner 1979, 1997) face aux opportunités rentables du marché
- bien que confronté à de fortes le risque et l'incertitude (Knight 1921) – qui a suscité la dynamique
et le progrès de l'économie (Schumpeter 1911, 1934).
19
théorie économique, en particulier les domaines plus proches de l'économie du travail, a commencé
à développer les premiers modèles de choix professionnels appliqués à l'entrepreneur, essayant
d'expliquer sa décision entre rester (sans)emploi et devenir indépendant.
20
La définition simple dit que la croissance économique est une augmentation de la
production de biens et services économiques, par rapport à une période de temps à une autre. Elle
peut être mesurée en termes nominaux ou réels. Traditionnellement, la croissance économique
globale est mesurée en PIB.
Dans un article pionnier, Romer (1986) a postulé que les activités de R&D sont associées
à des externalités qui affectent le stock de connaissances disponibles pour toutes les entreprises.
La fonction de production d'une entreprise est définie par des variables spécifiques à l'entreprise
(services du capital, travail et intrants de R&D) et un terme de changement (indice de technologie)
qui est fonction du stock de connaissances disponibles pour toutes les entreprises ; cela reflète les
caractéristiques de bien public des activités génératrices de connaissances telles que la R&D. De
toute évidence, il est possible de considérer le terme de changement comme reflétant un processus
d’ « apprentissage par la pratique », ou l'influence du stock de capital humain. Il est évident que la
théorie de la croissance endogène a le potentiel de prendre en compte une variété de facteurs
permettant l'innovation.
9
Le modèle de Solow est un des principaux modèles de la théorie de la croissance économique. Développé
indépendamment par Robert Solow et Trevor Swan en 1956,
21
L'approche évolutionniste de la croissance attire l'attention sur trois aspects qui sont
négligés dans les modèles de croissance à la fois néoclassiques et endogènes. Premièrement, le
progrès technologique doit être conceptualisé comme un processus de déséquilibre impliquant une
incertitude ex-ante élevée, une dépendance de trajectoire et des processus d'ajustement de longue
durée. Deuxièmement, la théorie de la croissance devrait être fondée sur une théorie plus réaliste
de l'entreprise qui met l'accent sur les capacités (stratégiques) de l'entreprise au sens large, plutôt
que sur un simple investissement dans le capital humain et la R&D. Troisièmement, il doit tenir
compte du cadre institutionnel qui contribue vraisemblablement fortement à expliquer les
différences de croissance économique entre les pays.
Peu de tentatives ont été faites pour intégrer l'entrepreneuriat dans les modèles de
croissance. L'entrepreneuriat ne s'inscrivait pas dans les modèles traditionnels et théoriques
néoclassiques pour deux raisons. Premièrement, l'axiome néo-classique de la concurrence parfaite
implique qu'il n'y a plus d'opportunités de profit pour les entrepreneurs. Deuxièmement, les
modèles d'équilibre général ne prennent pas en compte la dynamique « entrepreneuriat innovant
».
22
capacité entrepreneuriale, en tant que forme de capital humain. Schultz a déclaré que la quantité
et la qualité des efforts entrepreneuriaux peuvent être améliorées par l'investissement dans la
capacité entrepreneuriale.
L'entrepreneuriat est important. Dans les économies ouvertes modernes, il est considéré
comme plus important que jamais pour la croissance économique. La raison en est que la
mondialisation et la révolution des technologies de l'information et de la communication
impliquaient la nécessité d'un changement structurel qui nécessite une réelle localisation des
ressources. Cela augmente la demande d'entrepreneuriat (Audretsch et Thurik, 1998 et Casson,
1995, p. 94). En ce qui concerne le fonctionnement des mécanismes, on sait peu de choses, que ce
soit sur la meilleure façon de promouvoir l'entrepreneuriat ou sur la façon dont l'entrepreneuriat
affecte la performance économique. Notre article doit être considéré dans ce cadre plus large de
23
questions sans réponse. Il tente d'être un point de départ pour le programme de recherche dans le
domaine de l'entrepreneuriat et du développement économique.
24
Acs et al. (2012) ont analysé la relation entre l’entrepreneuriat et la croissance économique
en utilisant la méthode générale des moindres carrés et la méthode des moindres carrés en deux
étapes via la formation d'un ensemble de données de panel pour 18 pays. Dans le modèle
économétrique où la croissance économique est définie comme la variable dépendante,
l'entrepreneuriat, les dépenses de R&D, l'éducation, les dépenses publiques, le stock de capital et
les variables indicatrices sont des variables indépendantes. Les résultats empiriques obtenus
indiquent que la croissance économique et les activités d'entrepreneuriat ont un effet sur la
croissance économique.
Van Stel et al. (2005) ont analysé de manière empirique l'effet de l’entrepreneuriat sur la
croissance économique dans le cas de 36 pays et en utilisant l'indicateur TEA (Total
Entrepreneurial Activity) publié par GEM (Global Entrepreneurship Monitor). Dans le modèle où
la croissance du produit intérieur brut est considérée comme variable dépendante, les activités
entrepreneuriales totales-Activité entrepreneuriale totale à un stade précoce, le revenu par habitant
et les indicateurs de l'indice de croissance concurrentielle sont inclus dans le modèle en tant que
variables indépendantes. Selon les résultats obtenus, l'entrepreneuriat affecte la croissance
économique. Cet effet dépend du revenu par habitant. Ainsi, l'indice TEA affecte négativement la
croissance économique dans les pays où le niveau de produit intérieur brut est plus faible et affecte
positivement la croissance dans les pays qui ont un niveau de revenu élevé.
Zwan et al. (2013) ont analysé la relation entre l'activité entrepreneuriale et la relation de
croissance économique en utilisant Total Early Stage Entrepreneurial Activity (TEA) indice publié
par GEM et basé sur la concentration de la production technologique pour la période de 9 ans
(2001-2009) couvrant 70 pays. Selon les résultats de régression appliqués dans l'étude, les activités
entrepreneuriales au sein des industries de la concentration technologique contribuent davantage à
la croissance économique que les industries à concentration technologique faible ou nulle.
Portela et al. (2012) ont testé de manière empirique la relation entre l’entrepreneuriat, le
capital social et la croissance économique. Les résultats obtenus à partir de l'étude indiquent qu'il
existe une relation positive et significative entre les variables.
Gerni et al. (2013) ont analysé la relation de causalité entre l'entrepreneuriat et la croissance
économique en utilisant un ensemble de données de panel couvrant les années 2008-2011 pour
25
vingt-trois économies en transition et la Turquie. PIB/Taux de croissance pour chaque pays,
épargne totale/taux de PIB, population active de plus de 15 ans/ratio population totale et le nombre
d'entreprises nouvellement créées pour 1 000 personnes actives et âgées de 15 à 64 ans comme
indicateur de l’entrepreneuriat ont été utilisés comme variables. À la suite de l'analyse effectuée,
il a été déterminé que le facteur d'entrepreneuriat était plus important que le travail et le capital en
tant que facteur fondamental facteur de croissance économique dans vingt-trois économies en
transition et en Turquie.
Fritsch (2008) identifie plusieurs autres mécanismes par lesquels l'entrepreneuriat peut
affecter positivement la croissance économique. Les entrepreneurs peuvent imposer l'efficacité
aux entreprises existantes en contestant les positions existantes sur le marché, accélérer le rythme
de la destruction créative, par laquelle les nouvelles entreprises stimulent le changement industriel
en remplaçant les entreprises existantes, stimulent le taux d'innovation dans les industries
entraînant l'ouverture de nouveaux marchés et offrent une plus grande variété de nouveaux
produits, services et processus que ceux qui seraient disponibles auprès des entreprises existantes
(Fritsch, 2008).
Nyström (2008) passe en revue les preuves empiriques de l'effet de l'entrepreneuriat sur
l'emploi, la productivité et la croissance économique. Il a conclu qu'à long terme (environ 10 ans)
26
une relation positive semblait exister entre l'entrepreneuriat et la croissance, sans preuve d'une
relation à court terme.
Cependant, les preuves empiriques ne présentent pas de preuves concluantes. Alors que
certaines études constatent que l'effet de l'activité entrepreneuriale sur la croissance économique
est positif ou supérieur dans les pays hautement développés par rapport aux économies en
développement (; Van Stel et al., 2005), d'autres constatent que l'entrepreneuriat n'affecte pas
directement croissance dans les pays à revenu élevé mais dans les pays pauvres (Stam, Hartog,
Van Stel et Thurik, 2011).
L'impact de l'entrepreneuriat sur la croissance d'une économie varie selon son stade de
développement économique (Bosma et al., 2009 ; Ferreira, Fayolle, Fernandes, & Raposo, 2017 ;
Gries & Naudé, 2010 ;). Les recherches existantes indiquent que l'effet de l'entrepreneuriat sur la
croissance économique peut ne pas être cohérent dans les pays en développement et développés
(Sternberg et Wennekers, 2005 ; Valliere et Peterson, 2009). Constatent que l'importance de
l'entrepreneuriat dépend du stade de développement économique d'un pays.
Les hypothèses
27
Chapitre 2 : L’évolution de l’Entrepreneuriat au Maroc
Les avances réalisées par le Maroc, aussi prometteuses soient-elles, ne doivent cependant
pas perdre de vue l'existence de certains défis à relever pour sécuriser la trajectoire de
développement économique et social du pays et lui permettre de mieux en tirer parti. De son
intégration dans l'économie mondiale. Outre l'augmentation de la productivité globale des facteurs
et l'amélioration du contenu de la croissance des emplois, l'optimisation des investissements
publics et le renforcement de la cohérence des stratégies sectorielles constitueraient des ingrédients
essentiels susceptibles de permettre au Maroc d'entrer pleinement dans l'ère de l'émergence. Mettre
en évidence la capacité de l'économie à tirer parti des bénéfices d'un plus grand déploiement
d'activités liées à l'entrepreneuriat, pour la croissance et/ou le développement est sans doute l'une
des idées maîtresses du concept d'économie entrepreneuriale.
28
44 ans du Protectorat, le lien entre le Maroc et la France a perduré. C’est grâce aux relations
amicales et professionnelles entre les Marocains et les Français, en plus de l’emploi de la langue
française dans les documents officiels du pays. Ainsi que l’héritage de tous l’arsenal réglementaire
français. Ce qui a largement contribué à faciliter la création des entreprises au Maroc pour les
Français. (Pellegrini, 2019, p. 9). En effet, « si certains secteurs (notamment l’électricité, les
chemins de fer, les banques te les assurances) se sont déjà en grande partie marocanisés de façon
spontanée depuis 1956, le capital étranger, notamment français, domaine toujours l’économie
marocaine ». (Gusilli, 2020).
La crise du milieu des années 70 a été moteur puissant pour stimuler la création d'entreprise
et initier les partenaires économiques et politiques à mettre en place des mesures d'aide et
d'incitation Cette crise &est traduite par l'élévation du taux de chômage. Des changements dans
les valeurs et les comportements. Un affaiblissement financier des entreprises existantes et une
turbulence économique. Et au Maroc, l'entrepreneur a subi une évolution depuis l'indépendance,
le pays a vu émerger une classe d'hommes d'affaires qui ont investi dans des secteurs producteurs
de richesse textile, agro-alimentaire. Industrie légère. etc.
29
2. La dynamique entrepreneuriale au Maroc
2.1. Paysage des entreprises au Maroc
Selon L’HCP en 2019 Le poids des TPME représente 93% de l’ensemble des entreprises
au Maroc. 64% sont des TPE, 29% sont des PME et 7% sont des GE. Les entreprises sont
globalement de création récente 75% des entreprises ont moins de 20 ans et 35% ont moins de 10
ans 40% des TPE ont moins de 10 ans et plus de la moitié des GE ont plus de 20 ans.
Pour les entreprises récentes, La structure par catégorie change significativement par rapport à
celle de l’ensemble des entreprises, la proportion des TPE passe de 64% à 73% et celle des GE de
7% à 2,7% ; alors on peut conclure que Les entreprises nouvellement créées sont principalement
des TPME. Plus des deux tiers des entreprises opèrent dans le secteur tertiaire et moins de 10%
des entreprises exercent dans le secteur industriel.
La création d’entreprise au Maroc affiche une dynamique positive avec 66 373 entreprises
immatriculées au Registre de Commerce à fin juillet 2021, soit un taux d’évolution de 61% par
rapport à la même période de 2020.
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
30
2.2 Démographie des entreprises au Maroc
La répartition géographique des entreprises montre que celles-ci sont concentrées à hauteur
de 57,3% sur l’axe Tanger-El Jadida. Ainsi, la région de Casablanca-Settat recense 30,8% de
l’effectif total, suivie par les régions de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima
avec des parts respectives de 14,5% et de 12%....
30
25
20
15
10
L’analyse sectorielle fait ressortir que 33% des entreprises relèvent du secteur du «
commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles », suivi de la « construction », des «
transports & entreposage » et des « activités spécialisées, scientifiques et techniques » avec des
parts respectives de 15%, 9,2% et 7,7%...
31
Tableau1 ; Répartition des entreprises par section d’activités en % - 2019
Les entreprises Personnes Morales actives et les entreprises personnes physique actives ont
généré un chiffre d’affaires totalisant près de 1.781 milliards de dirhams, au titre de l’exercice
2019, dont 39,3% a été généré par les TPME et 60,7% par les GE.
32
Fig3 Répartition du CA cumulé des entreprises par catégorie - 2019
Microentreprises
ME 5%
14%
TPE
6%
GE
PE
61%
14%
GE PE TPE ME Microentreprises
33
La couverture marocaine de son environnement international et régional s'est matérialisée
par l'approfondissement des réformes de modernisation compétitive et par la consolidation des
liens de partenariat avec les acteurs clés du système mondialisé et leur diversification progressive
au profit des pays émergents et en développement dans le cadre de la dimension sud-sud la
politique extérieure du Maroc.
Le Maroc a connu une année 2020 difficile sur le plan économique, la pandémie ayant un
impact significatif sur plusieurs mesures clés de l'activité entrepreneuriale. Au niveau de la
population générale, 71% des adultes marocains (18-64 ans) ont signalé une perte de revenu global
du ménage à la suite de la pandémie. Il s'agissait de l'un des taux les plus élevés parmi les
économies du GEM, bien qu'inférieur à son économie comparable, l'Égypte (81 %). Peut-être en
réponse à cette réalité économique (bien que pas entièrement, comme nous le verrons), la
population adulte du Maroc a augmenté son intention de créer une entreprise au cours des trois
prochaines années, passant de 42% en 2019 à 49% en 2020. Il s'agit de la plus forte augmentation.
, proportionnellement, de toute économie GEM. Cela pourrait conduire à supposer que la majeure
partie de cette augmentation est due à une nécessité due à une pandémie ; Cependant, seulement
50% de ces entrepreneurs potentiels ont déclaré que cela avait été influencé par la pandémie,
suggérant un ensemble d'autres facteurs à l'origine de ce taux assez élevé d'aspirants entrepreneurs
au Maroc.
Le taux total d'activité entrepreneuriale (TAE) à un stade précoce du Maroc est toutefois
passé de 11,4 % en 2019 à 7,1 % en 2020, ce qui signifie que de nombreux entrepreneurs potentiels
de 2019 (42 %) n'ont pas franchi le pas pour démarrer activement une nouvelle entreprise.
Naturellement, cela pourrait être dû à l'incertitude entourant la pandémie. Si tel est le cas, c'est un
signe inquiétant pour le Maroc. Un important 82% des répondants marocains actuellement
impliqués dans TAE ne voient aucune nouvelle opportunité à la suite de la pandémie. Un
pourcentage plus alarmant de 95 % des personnes appartenant à la catégorie des propriétaires
d'entreprises établies (PEE) ne voient également aucune opportunité. Si les aspirants entrepreneurs
marocains retardent leur entrée en raison de la pandémie et que les entrepreneurs TAE et PEE ne
voient pas de nouvelles opportunités pour la même raison, les craintes entourant la pandémie
34
pourraient entraver l'entrepreneuriat au Maroc à court terme, alors qu'il est le plus nécessaire pour
rencontrer de nouveaux défis.
Dans la plupart des conditions, les scores du Maroc ont légèrement baissé, à quelques
exceptions près de sur- ou de sous-performance. Pour les trois conditions liées au gouvernement,
le Maroc a amélioré deux de ses scores. « Politique gouvernementale : soutien et pertinence » a
considérablement augmenté, passant de 3,7 en 2019 à 4,5 en 2020 (20e parmi les économies du
GEM), reflétant un environnement politique nettement amélioré en faveur de l'entrepreneuriat.
Pour « Politique gouvernementale : impôts et bureaucratie », les scores du Maroc ont légèrement
diminué, passant de 3,8 en 2019 à 3,6 en 2020 (27e parmi les économies du GEM) ; tandis que
pour les « programmes d'entrepreneuriat gouvernementaux », encore une fois, les scores ont
légèrement augmenté, passant de 3,8 en 2019 à 3,9 en 2020 (34e parmi les économies GEM). Les
experts ont évalué la réponse gouvernementale du Maroc à la pandémie de manière cohérente avec
leurs scores sur les trois conditions-cadres liées au gouvernement, marquant la réponse du
gouvernement à 4,7, 26e au total parmi les économies du GEM.
Malgré l'amélioration des notes sur leurs conditions gouvernementales, les notes pour les
deux conditions de « facilité d'entrée » du Maroc ont diminué en 2020. Pour la « facilité d'entrée :
dynamique du marché », les experts ont réduit leur note de 4,8 en 2019 à 4,2 en 2020 (35e au
total) ; tandis que la condition « Facilité d'entrée : charges et réglementations du marché » est
passée de 3,3 en 2019 à 3,0 en 2020 (45e au total). Ce sont des signes inquiétants d'une économie
dans laquelle, même en 2019, le marché n'avait pas été très accueillant pour les nouveaux produits
et services des entrepreneurs. Cela suggère que les charges du marché intérieur ou les problèmes
de réglementation de l'entrée ont eu un impact direct sur l'évaluation par les experts de la réponse
des entrepreneurs à la pandémie. Cette réponse a reçu le faible score de 5,5, 39e au total. Dans le
même temps, la condition « Normes sociales et culturelles » a reçu un score de 3,4 en 2020, plaçant
le Maroc au 43e rang des économies du GEM.
35
Chapitre 3 : Analyse empirique de l’impact de l’Entrepreneuriat sur
la croissance économique au Maroc
Section 1 ; Méthodologie du travail
Alors ans cette analyse on se, base sur l'étude de Gerni et al. (2013) sur l'exemple des
économies en transition, en utilisant le taux de croissance du (PIB), taux d'épargne totale par
rapport au PIB (SAV), taux de chômage rapport à la population totale (CHMG) et nombre
d'entreprises nouvellement créées (ENT) comme indicateur de l'entrepreneuriat ; ont été utilisés
comme variables pour le Maroc.
À partir des données pertinentes, les données sur le PIB, les données sur l'épargne tont été compilés
du Banque mondiale, le numéro d'entreprise a été compilé à partir d'Office Marocain de la
Propriété Industrielle et Commerciale. En conséquence.
Le PIB a été déterminé comme variable dépendante et d'autres variables ont été déterminées
comme variables indépendantes. Les données annuelles couvrant la période 1990-2020 ont été
converties de manière logarithmique et le logiciel Eviews 9 été utilisé pour l'analyse
économétrique. Le modèle ARDL utilisé dans l'étude a été formé comme suit :
Trois estimations de régression différentes sont effectuées pour déterminer si les séries sont
avec des constantes, avec une constante et une tendance et sans conditions constantes dans le test
ADF développé par Dickey et Fuller (1981).
L'existence d'une racine unitaire dans le test ADF est testée avec une condition égale à zéro et les
valeurs calculées sont comparées aux valeurs de MacKinnon et ainsi une décision est obtenue
(Gujarati, 2004 : 817). Au stade de la décision, il est nécessaire que la valeur calculée soit
inférieure à la valeur critique du tableau pour le refus de l'hypothèse nulle et l'acceptation de
l'hypothèse alternative, en d'autres termes pour la stabilité de la série.
Le test de racine unitaire de Phillips et Peron a été développé par Phillips et Perron (1988) comme
une méthode qui corrige la relation des termes d'erreur entre eux et le problème de variance
changeante.
36
Le fait que les séries soient stables ou non est déterminé par comparaison de la valeur calculée et
de la valeur critique comme dans le test ADF. Si la valeur calculée est inférieure à la valeur
critique, cela indique que la série n'inclut pas la racine unitaire, en d'autres termes, les séries sont
stables également dans le test PP.
37
être stable dans la seconde différence. Dans cette étude, le test de racine unitaire étendu de Dickey-
Fuller (ADF) développé par Dickey et Fuller (1981) et les tests de racine unitaire de Phillips-
Perron (PP) de Phillips et Perron (1988) ont été utilisés pour tester les niveaux de stabilité des
séries. Les résultats des tests de racine unitaire ADF et PP pour les séries originales convertis de
manière logarithmique sont présentés dans le tableau 2.
ADF Phillips-Perron
Le tableau 2 présente les résultats des tests ADF et PP de deux manières différentes, à
tendance constante et à tendance constante. Compte tenu des résultats des tests ADF et PP, il est
observé que les niveaux de stabilité diffèrent selon le type de test appliqué et si les modèles sont à
constante et à tendance. Si les séries qui n'ont pas de stabilité dans le niveau sont stables dans leurs
différences premières ou ne nécessitent pas la ré-application des tests ADF et PP en prenant les
différences premières de toutes les séries.
ADF Phillips-Perron
38
Constant Constant and Constant Constant and
Trend Trend
Le tableau 3 montre les résultats des tests de stationnarité des séries dont les différences
premières sont prises.
Compte tenu des résultats trouvés dans le tableau 2, il est observé que les séries qui ne sont pas
stationnaires au niveau sont stationnaires dans leurs différences premières. Après avoir constaté
que toutes les séries à utiliser dans l'analyse économétrique sont stationnaires au plus au premier
niveau, techniquement, il est entendu que I (1) est le cas, alors l'existence d'une relation à long
terme entre les séries peut être testée.
Pour l'application du Bound test à utiliser dans le test de l'existence de relations à long terme entre
les variables, il doit être estimé par la méthode des moindres carrés ordinaires. Dans la sélection
de la longueur de décalage appropriée exprimée par p dans généralement des critères d'information
d'Akaike et de Schwarz sont utilisés.
Lag AIC SC HQ
0 18.42253 18.62136 18.45618
1 13.74121 14.73535 13.90946
2 13.10517 14.89463 13.40801
3 10.79816* 13.38294* 11.23561*
Source ; Sortie du logiciel Eviews
Selon les valeurs données dans le tableau 4, la longueur de décalage appropriée pour le modèle
établi est déterminée comme 3 .
39
F-statistic 6.990307 3
D'après les résultats du test lié dans le tableau 5, on constate que les valeurs des statistiques
de test calculées dépassent les valeurs critiques supérieures de Paseran et al. (2001. Ce résultat
montre qu'il existe une relation de cointégration entre quatre variables,
40
Coefficients à long terme
Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.
LENT 0.000015 0.000003 -4.571254 0.0038
LCHMG -0.319026 0.574053 -0.555743 0.5985
LSAV 2.010983 0.431951 4.655583 0.0035
C -3.798931 2.187523 -1.736636 0.1331
Source ; Sortie du logiciel Eviews
Dans le modèle où le PIB est une variable dépendante, les variables d'entreprenariat et d'épargne
donnent des résultats statistiquement significatifs, mais la variable de chômage s'avère
statistiquement non significative. On observe que la variable ENT exprimée comme indicateur
d'entrepreneuriat à partir de variables indépendantes affecte la variable PIB prise comme taux de
croissance, positivement à long terme .
Les coefficients expliquant les relations à court terme entre les variables peuvent être obtenus par
un modèle de correction d'erreur formé sur la base de l'équation ARDL
Les termes d'erreur obtenus à partir de la relation à long terme dans le modèle exprimé avec le
tableau 6 sont les valeurs de décalage d'une période. Dans ce contexte, comme le terme de
correction d'erreur ECMT(-1) est négatif et statistiquement significatif, cela confirme qu'il existe
une relation à long terme entre les séries en cours.
41
De plus, le terme de correction d'erreur indique à quelle vitesse la variable interne s'adapte aux
changements des variables explicatives avant de converger vers le niveau d'équilibre. Selon ces
résultats, si le coefficient du terme de correction d'erreur est supérieur à 1, cela montre qu'à court
terme, le modèle s'équilibre en fluctuant en cas d'écart par rapport à la relation à long terme. De
plus, lorsque les coefficients à court terme des variables estimées dans l'modèle sont
statistiquement significatifs, cela est parallèle aux résultats à long terme en ce qui concerne la
direction du signe. Alors on observe la non-significativité du variable ENT cela signifie qu’on
qu’l’entreprenariat n’affecte pas la croissance économique à court terme.
Avant la validation de nos hypothèses de travail, nous commençons par les rappeler :
Au contraire on rejette la deuxième hypothèse car Les coefficients à court terme indiquent que la
variable de l’entreprenariat n’est pas statistiquement significative. Aussi Les coefficients
42
concernés indiquent que la variable entrepreneuriat impact négativement la variable de croissance
économique à court terme.
La quatrième hypothèse sera rejetée car le coefficient long terme de la variable du capital indiqué
que la base du modèle ARDL est significative et aussi avec un impact qui est positivement fort
cela explique que la variable du capital impact la croissance économique d’une manière plus élevée
que l’entreprenariat.
À partir des résultats on a obtenu de cette étude empirique sur la relation entre
l'entrepreneuriat et la croissance économique, nous concluons que malgré l'absence d'impact
positif à court terme, mais dans une perspective à long terme, on a été noté que les effets positifs
de l'entrepreneuriat sont plus clairs, ce qui est cohérent avec plusieurs études antérieures, y
compris, par exemple, l'étude menée par (Reynolds et al. (2004)) qui ont utilisé les données GEM
sur l'entrepreneuriat et constatent qu'il existe une relation initialement positive mais quelque peu
faible entre l'entrepreneuriat et la croissance économique, et cette relation semble se renforcer avec
le temps. Aussi une autre étude qui porte sur la dynamique et les effets à long terme est l'étude de
(Carree et Thurik (2008)) qui ont constaté que l'effet à long terme est positif.
Des contraintes administratives ; Ces problèmes se traduisent par les défis et les
complications coûteuses entraînées par la lenteur administrative. Au Maroc, la lenteur
43
administrative, les formalités d’enregistrement et les procédures des autorisations sont les gros
problèmes à ce propos. Beaucoup d’entrepreneurs portent des idées de création des entreprises,
mais une fois qu’ils entament les premières procédures administratives, la lourdeur de celles-ci les
décourage et certains s’expatrient à nouveau.
Les contraintes financières ; Les prêts bancaires et les garanties exigées pour leur
consentement constituent l’essentiel de ces problèmes. La majorité des dirigeants interviewés
mettent ces problèmes en tête pendant la phase de création. En réalité, les montants insuffisants
des prêts, ainsi que les garanties exigées par les banques découragent beaucoup d’entrepreneurs
potentiels.
La plupart se plaignent de l’attitude peu entrepreneuriale des banques qui n’accordent des prêts
qu’assortis de garanties énormes. Tous les chefs d’entreprises se heurtent à la difficulté d’obtenir
un capital suffisant à des conditions avantageuses pour démarrer une entreprise. Le manque de
capitaux et surtout l’incapacité à financer des besoins accrus de trésorerie au cours de chaque phase
d’expansion, fait aussi obstacle au développement de l’entrepreneuriat au Maroc.
Les contraintes commerciales ; Outre les problèmes causés par l’étroitesse du marché
interne et par les aléas de la conjoncture économique nationale liés aux années successives de
sécheresse, les entrepreneurs trouvent d’autres problèmes commerciaux lors de la création de leur
entreprise. Certains jeunes prometteurs ne font pas d’étude de marché avant la création. La
prospection des clients et l’estimation du marché se font par l’observation et le flair du dirigeant.
Leurs entreprises ne fabriquent souvent qu’un seul produit qui n’est pas nécessairement nouveau
sur le marché intérieur.
Mais généralement au Maroc, plus précisément après 1990, date à laquelle le pays a mis en
place des réformes structurelles majeures qui ont conduit à des transformations certes progressives,
mais certaines d'entre elles ont conduit à l'émergence d'une véritable dynamique entrepreneuriale.
C'était l'une des sources de croissance économique connues à ce jour. En outre, des mécanismes
de financement ont été mis en place à travers la création des programmes d’appui et de financement
44
au Maroc, notamment, le programme Crédit Jeunes Promoteurs, Moukawalati10 et Intelaka11. Dans
un premier lieu, Crédit Jeunes Promoteurs, est le premier programme national d’appui à
l’entrepreneuriat marocain.
Comparant le facteur de l'entreprenariat par rapport aux autres facteurs qui constituent la
base de la croissance économique, Au Maroc, la contribution de l'entrepreneuriat reste modeste
par rapport au capital, dont la contribution, a, assez souvent, dépassé les 50%selon L’HCP. Mais
d'autre part, il semble que l'entrepreneuriat accède à une position importante au détriment du
facteur travail, qui n'est plus une influence importante sur la croissance économique, pour un
certain nombre de raisons, dont la faiblesse d'amélioration des connaissances requis pour le marché
de travail.
10
Le programme national d’appui à la création d’entreprises « Moukawalati » a été initié par le Gouvernement afin
de vous encourager dans la création de votre entreprise via un système de guichet unique. Ce programme vous
apporte un accompagnement structuré en trois phases
11
un vaste programme consacré au soutien de l’entrepreneuriat. Élaborée suite aux Directives Royales, l’initiative
«Intelaka» a pour objectif de donner une forte impulsion au financement bancaire des auto-entrepreneurs
45
Conclusion
La croissance économique est considérée comme l'objectif principal recherché par la
plupart des pays, en plus d'être discutée par les économistes les plus éminents. Un nombre
incalculable de modèles ont été discutés, ainsi que les facteurs permettant d'atteindre cette
croissance économique, dont l'entrepreneuriat qui' est l'un des facteurs abordés dans cette
recherche.
Tout au long de l'histoire, l'entrepreneuriat a été considéré comme l'un des piliers de la
croissance économique, car il a été le moteur principal de plusieurs secteurs, tels que la stimulation
de la production et la création d'emplois. Pour cette raison, de nombreux économistes ont contribué
à soutenir les théories qui témoignent de la l'importance de l'entrepreneuriat, et la plupart des pays,
en particulier les pays développés, Ils ont créé des politiques et des stratégies pour soutenir les
entrepreneurs et les encourager à créer des entreprises, en particulier des petites et moyennes
entreprises.
À cet égard, cette recherche, dans le premier chapitre, discute les différentes fluctuations
qu'a connues le concept d'entrepreneuriat au cours de l'histoire, ainsi que la manière dont il s'est
créé une place importante dans les théories économiques, de son émergence comme concept
secondaire à sa consolidation comme concept de base. Ainsi où la plupart étude empirique ont
conclu sur la relation positive entre l'entrepreneuriat et la croissance économique, mais il reste une
différence dans la période de temps qui atteint cet effet, ainsi que dans les résultats de la recherche
dans différents pays et leur stade de développement
46
Dans le troisième chapitre, on a élaboré une analyse empirique afin étudier l'étendue de
l'impact de l'entrepreneuriat sur la croissance économique marocaine, et avec l'aide du modèle
ARDL en examinant les données annuelles de la création d’entreprise, du PIB, du chômage et
aussi d’épargne.
Nous avons donc conclu que l'impact de l'entrepreneuriat sur la croissance économique est
positif, mais qu'il est à long terme et immatériel à court terme, ce qui n'est pas considéré comme
une mauvaise chose, notamment en accord avec la plupart des études qui ont été menées sur ce
sujet. . Pour cette raison, l'accélération de la mise en œuvre des contributions et de
l'accompagnement des entrepreneurs peut avoir un impact rapide à court terme afin de parvenir à
la croissance économique.
47
Références Bibliographie
ACS, Zoltan J., AUDRETSCH, David B., BRAUNERHJELM, Pontus, CARLSSON, Bo. 2012. Growth and
entrepreneurship. 2012.
Binkkour, Mohamed. 2012. La promotion de l’entrepreneuriat au Maroc : rôle de l’Etat et perception des
entrepreneurs. 2012.
Carree, M. and A. R. Thurik. 2008. The Lag Structure of the Impact of Business Ownership on Economic
Growth in OECD Countries. 2008.
Ferreira, J. J., Fayolle, A., Fernandes, C., & Raposo, M. 2017. Effects of Schumpeterian and Kirznerian
entrepreneurship on economic growth: Panel data evidence. 2017.
Fritsch, M., P. Mueller and A. Weyh. 2005. Direct and Indirect Effects of New Business Formation on
Regional Employment. 2005.
GALINDO, Miguel-Angel and MENDEZ, Maria Teresa. 2014. Entrepreneurship, economic growth and
innovation: Are feedback effects at work? 2014.
GARTNER, W. 1990. What are we talking about when we talk about entrepreneurship. 1990.
GERNİ, Mine, NİŞANCI, Murat, ÇELİK, Ahmet Alkan, YURTTANÇIKMAZ, Ziya Çağlar. 2013. Les effets de
l'entrepreneuriat sur la croissance économique dans les économies en transition. 2013.
Gries, T., & Naudé, W. 2010. Entrepreneurship and structural economic transformation. 2010.
Kanbur, S. M. 1980. A note on risk taking, entrepreneurship and Schumpeter”. History of Political. 1980.
Kirzner, I. 1997. Entrepreneurial discovery and the competitive market process: An Austrian approach.
1997.
48
—. 1979. Perception , Opportunity, and Profit: Studies in the Theory of Entrepreneurship. Chicago : s.n.,
1979.
Knight, F. 1921. Risk uncertainty and profit. . New York : s.n., 1921.
LI, Hongbin, YANG, Zheyu, YAO, Xianguo, ZHANG, Haifeng, ZHANG, Junsen,. 2012. Entrepreneurship,
private economy and growth: Evidence from China. 2012.
Link, Robert F. Hebert1 and Albert N. 2006. Historical Perspectives on the Entrepreneur . 2006.
Lucas, R. E. 1988. On the Mechanics of Economic Development', Journal of Monetary Eco. 1988.
Marcus Dejardin, Sylvain Luc et Roy Thurik. 2019. la société entrepreneuriale : quelques questions
motivant un approfondissement de son examen. 2019.
Nystrom, K. 2008. Is Entrepreneurship the Salvation CESIS Electronic Working paper. 2008.
PORTELA, Marta, ROZAS, Emilia Vazquez, NEIRA, Isabel, VIERA, Elvira. 2012. Entrepreneurship and
Economic Growth: Macroeconomic Analysis and Effects of Social Capital in the EU. 2012.
Reynolds, P.D., D.J. Storey and P. Westhead. 1994. Cross-National Comparisons of the Variation in New
Firm Formation, Regional Studies. 1994.
Reynolds, P.D., W.D. Bygrave and E. Autio. 2004. Global Entrepreneurship Monitor: 2003. 2004.
Sergey Anokhin, Dietmar Grichnik, Robert D Hisrich. 2008. he Journey from Novice to
SerialEntrepreneurship in China and Germany:Are the Drivers the Same. [En ligne] 2008.
https://www.researchgate.net/publication/5173677_The_Journey_from_Novice_to_Serial_Entrepreneu
rship_in_China_and_Germany_Are_the_Drivers_the_Same.
STEL, Andre Van, CARREE, Martin, THURIK, Roy. 2005. The Effect of Entrepreneurial Activity on National
Economic Growth. 2005.
Sternberg, R., Wennekers, S. 2005. Determinants and effects of new business creation using global
entrepreneurship monitor data. 2005.
Strategic Management Journal ,Special Issue: Corporate Entrepreneurship. Jarillo, Stevenson and J.
Carlos. 1990. 1990.
49
Valliere, D., & Peterson, R.. 2009. Entrepreneurship and economic growth: Evidence from emerging and
developed countries. 2009.
Wim Naudé, Thomas Gries. 2010. Entrepreneurship, Structural Change and a Global Economic Crisis.
2010.
Yu, T.F.-L. 1998. Adaptive Entrepreneurship and the Economic Development of Hong kong. 1998.
ZWAN, Peter van der, HESSELS, Jolanda, SANDERS, Mark. 2013. Entrepreneurial activity, industry
orientation and economic growth. 2013.
50
Les annexes
51
Estimation ARDL des variables
52
Bound Test
53
Relation à court terme
54
Liste des tableaux et figures
55
Tables des matières
Sommaire ...................................................................................................................................................... 2
Remerciements ............................................................................................................................................. 3
Dédicaces ...................................................................................................................................................... 4
Résumé ......................................................................................................................................................... 5
Abstract ......................................................................................................................................................... 6
Liste des abréviations.................................................................................................................................... 7
INTRODUCTION ............................................................................................................................................. 8
Chapitre 1 : Entrepreneuriat : L’émergence, l’évolution et les différentes approches .............................. 12
Section 1 : Cadre conceptuelle ............................................................................................................... 12
1.Définition de l’entreprenariat : ........................................................................................................ 12
2.Définition du PME ............................................................................................................................ 14
2.1. Importance du PME ................................................................................................................. 14
3.Vues historiques sur l'entrepreneuriat dans l'économie ................................................................. 15
4.La croissance économique ............................................................................................................... 20
5.Lier l'entrepreneuriat et la croissance économique ........................................................................ 22
Section 2 : Revue de la littérature .......................................................................................................... 24
Les hypothèses .................................................................................................................................... 27
Chapitre 2 : L’évolution de l’Entrepreneuriat au Maroc ............................................................................. 28
Section 1 : la dynamique entrepreneuriale au Maroc ............................................................................ 28
1.Historique......................................................................................................................................... 28
2. La dynamique entrepreneuriale au Maroc ..................................................................................... 30
2.1. Paysage des entreprises au Maroc .......................................................................................... 30
2.2 Démographie des entreprises au Maroc................................................................................... 31
2.3 Indicateurs économiques des entreprises ................................................................................ 32
2.4. Les indices du Maroc au GEM .................................................................................................. 33
2.4.1 Bilan de l'activité entrepreneuriale 2020........................................................................... 34
2.4.2 Révision des conditions-cadres 2020 ................................................................................. 35
Chapitre 3 : Analyse empirique de l’impact de l’Entrepreneuriat sur la croissance économique au Maroc
.................................................................................................................................................................... 36
Section 1 ; Méthodologie du travail........................................................................................................ 36
1. Unit Root Tests ............................................................................................................................ 36
56
2. Bound Test and ARDL Method .................................................................................................... 37
Section 2 ; Les résultats empirique ......................................................................................................... 37
1. Interprétation des résultats ........................................................................................................ 42
2. Explication des résultats ............................................................................................................. 43
Conclusion ................................................................................................................................................... 46
Références Bibliographie ........................................................................................................................... 48
Les annexes ................................................................................................................................................. 51
Liste des tableaux et figures ....................................................................................................................... 55
Tables des matières .................................................................................................................................... 56
57
Résumé
58