Anglais
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Préface
Avant -propos
0. INTRODUCTION GENERALE
2. Objectifs
3. Méthode
4. Plan
5. Bibliographie
1. Linguistique
2. Langage
3. Langue
4. Parole
5. Dialecte
6. Lexique
7. Mot
0. Notion de la communication
3. Phonétique française
4. Langage verbal
2. Moyens de la Communication orale en communauté
O. Notion
1. Composition
2. Rapport de mission
3. Rapport de stage
4. Rapport de recherche
5. Compte-rendu
6. Procès-verbal
7. Curriculum vitae
8. Lettre administrative
9. Discours
Clarté
Précision
Ponctuation
2. Défauts de style
Pléonasme
Néologisme
Barbarisme
Solécisme
Archaïsme
Anachronisme
Locutions vicieuses
3. Exercices de substitution
4. Phrase
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
PREFACE
C’est pour moi un réel et énorme plaisir de préfacer ce
manuel d’enseignement publié par le professeur Jean ELOHO OVUNGU
que je connais depuis bien longtemps, nous étions en 1997 au
département de français à l’IPN, il terminait le Graduat l’année où je
passais en Deuxième Licence, avec lui, nous avons le même Maitre,
Professeur Emérite LEMA VA LEMA, le Promoteur de nos thèses en
Littératures Francophones. Très doué, Jean ELOHO s’est entiché, depuis
lors, de la passion pour la recherche scientifique, il a déjà écrit plusieurs
ouvrages. Par sa ferme détermination, auparavant, en tant que chef de
travaux, il assumait de lourdes responsabilités de Rédacteurs en Chef de la
célèbre revue scientifique internationale Revue Africaine des Culture
REAFCU en sigle.
ABC de la communication orale et écrite en français, tel est
le titre de l’ouvrage dans lequel l’auteur expose minutieusement et d’une
manière concise les concepts clés et les notions fondamentales de cette
discipline scientifique rigoureuse.
L’objectif fondamental de ce manuel est celui de mettre est
de mettre à la disposition des apprenants un outil de travail fouillé, riche
d’enseignement rédigé dans un style scientifiquement autorisé, non
alambiqué et facilement accessible favorisant ainsi l’assimilation de la
matière.
En même temps, le manuel constitue un précieux instrument
pratique pour tous ceux qui s’intéressent à la compréhension et à la
résolution des questions de la communication. L’auteur y avoue que son
ouvrage est conçu conformément au référentiel du premier cycle en LMD,
dans ce contexte, il n’est aucun doute que le manuel porte essentiellement
sur trois aspects actifs de l’apprenant en sciences de la santé.
AVANT-PROPOS
Dans un pays comme la République Démocratique du Congo
où le Premier article de la constitution consacre l’officialité de la langue
française, je crois que l’importance de la communication orale et écrite en
français n’est plus à démontrer dans la mesure où le français s’impose à
tous les congolais comme moyen et surtout comme langue de
l’administration. Le français demeure à cet effet, la langue de
l’enseignement pour autant que ne peut accéder à la technologie
moderne, ne peut rendre la science que celui qui passe par l’école,
qui apprend et maîtrise cette communication. Car, tous les cours,
même celui d’anglais dont le début et les explications exigent
nécessairement l’intervention de cette langue, sont dispensés en
français. C’est ainsi que le locuteur doit maîtriser les règles du
fonctionnement de la communication française.
A cet effet, aussi bien pour les étudiants et/ou apprenants que
pour tous les fonctionnaires privés, public, la communication française en
tant que lien permettant aux sociétés d’exister et de fonctionner érige un
instrument administratif, technique et scientifique incontournable.
Cet ouvrage de ABC de la communication orale et écrite
destiné principalement aux apprenants en sciences de la santé, vise à
livrer, au-delà d’une information complète et détaillée sur la
communication professionnalisante en vogue, (il) tend aussi à attirer
l’attention des professionnels de santé sur l’existence désormais de langue
comme moyen majeur de guérir parmi d’autres (la personne,
l’environnement, les soins et la santé).
1
Ce sont des enseignements que l’on peut trouver gratuitement dans les nouvelles considérations de l’art
scientifique contenues dans le manuel du Professeur Jean ELOHO intitulé les Frêles pas du savant en devenir
et /ou les repères du savant confirmé publié chez REAFCU, KIN, 2021.
2 ième
Marie Claude Célinas, Communication efficace, de l’intention aux moyens d’expression, 2 édition, les
Editions CEC 2001, p 4
Si l’on est naturellement porté à jeter le blâme d’un échec sur les
personnes, l’émetteur ou le récepteur, il ne faudrait toutefois pas oublier que
chaque composante de la communication est en cause dans l’échec ou dans la
réussite de la communication ; c’est cependant à l’émetteur et au récepteur
qu’il revient d’intervenir dans les autres composantes pour modifier le code,
indiquer le référent, adapter le message ou choisir le canal.
0. INTRODUCTION
IMPORTANCE DU COURS
1. LINGUISTIQUE
Langage articulé : les signes linguistiques que les hommes utilisent pour
communiquer sont structurés. Ils peuvent être décomposés. Le scientifique
peut en reconstituer le mode d’organisation, la manière dont ils se
combinent et dont ils fonctionnent (le mode et les principes d’articulation,
d’organisation) en tant qu’ outil de communication.
Un linguiste est donc une personne qui étudie les langues.
2.LANGAGE
3
COSNER, (J) et COULON (D) -les voies du langage : communications verbales, gestuelles
et animales. Paris : Bordas, 1982, p 7.
Remarques :
Parler de langue, ce n’est pas seulement utiliser un code ; c’est aussi parler
des locuteurs de ces langues, décrire leur histoire, leurs institutions et leurs
conflits aussi bien sociaux que politiques. C’est pourquoi, on envisage la
langue comme une institution sociale. La langue est un moyen de
communication qui appartient à une collectivité (groupe social) et n’existe
qu’en vertu d’une convention établie entre les membres d’une
communauté. En ce sens, elle demeure un bien collectif. Langue et société
sont deux réalités indissociables.
La langue est le reflet des valeurs sociales. La langue reflète les valeurs et
les rapports sociaux. Par exemple, le terme maman (maama) dans la société
congolaise est une marque de respect. Il ne désigne pas seulement la mère
biologique, mais toute femme envers qui on a des égards. Il exprime un
statut valorisé de la femme. Ainsi, on peut l’utiliser pour désigner une sœur
et même sa propre épouse. L’emploi des titres qui expriment le statut
social ou la fonction est un excellent marqueur des rapports sociaux. Ex.
En français, l’usage des appellations madame/monsieur par opposition à
Mademoiselle/monsieur correspond à des signes de respect et de
hiérarchie. L’alternance mademoiselle/madame indique généralement une
distinction entre une femme mariée et une célibataire.
Créole : Langue mixte née du contact d’une langue coloniale avec diverses
langues autochtones, surtout du continent africain, et utilisée par une
communauté donnée comme langue maternelle. P.ex. le créole d’Haïti.
5. LEXIQUE
C’est un ensemble des mots dans une langue donnée. Le lexique est
illimité. Pour parler et écrire, l’homme ordinaire peut maîtriser plus ou
moins 3.000 mots. Mais selon que l’âge est avancé et selon l’expérience
vécue (pour un homme surtout instruit) on peut utiliser 24.000 mots.
6. MOT
Ces signes vocaux appelés sons sont groupés en unités chargées de sens :
ce sont des MOTS. Un mot est compris comme un ensemble des sons ou
combinaisons des sons ayant un sens : Ex. : froid, je, combien ; mais
« khrost » n’est pas un mot, car n’ayant pas un sens en français. Comme
tous les êtres humains ne peuvent pas comprendre tous les sons de la même
manière, chaque peuple, chaque groupe d’individus inventent leurs propres
signes ayant leurs propres sons. Ainsi avons-nous par exemple : « aller »
français ; « to go » anglais : « kukwenda » : kikongo ; « kokende » :
Lingala…
Ces signes conventionnés (sons) qui sont ainsi, inventés par chaque groupe
d’hommes forment ce que nous appelons une LANGUE, voilà pourquoi
l’essentiel de notre enseignement gravitera au tour du MOT.
Mots variables
Mots invariables
Ce sont ceux qui ne changent pas de forme. Il s’agit des adverbes, des
prépositions, conjonctions. Ex.: à, en, quand, que, et, mais, etc.
Mot radical
Est celui qui paraît être un bloc de pierre formé d’un seul morceau.
Mot construit
Le mot est dit construit lorsqu’il est formé de plusieurs morceaux dont l’un
est un radical.
Mots dérivés
Remarque :
Ex : les voitures stationnent sur les trottoirs, cela gêne les piétons. On peut
dire : « Le stationnement des voitures sur le trottoirs gêne les piétons »
Les suffixes
Les suffixes sont des particules qui s’ajoutent au radical pour donner un
mot dérivé avec un autre sens. Ainsi, à partir d’un même radical, divers
suffixes permettent de nommer l’action, soit par un verbe (arros + suffixeer
= arroser), soit par un nom (suffixe- âge = arrosage) ou de nommer la
personne, la machine ou l’appareil (suffixe –eur et euse = arroseur,
arroseuse…). Il arrive souvent que le radical subisse des changements (Ex :
clair- clarté), à la finale notamment (blanc-blancheur ; blanchir).
Exercices
Les préfixes
D’autres mots sont formés parallèlement avec des préfixes savants : pré- et
inter- à la place de avant- et entre- ; post- à la place de après.
Exercices
4 ième
Marie Claude Célinas, Communication efficace, de l’intention aux moyens d’expression, 2 édition, les
Editions CEC 2001, p 4
Remarques:
a) La communication a lieu si la réception du message a une
incidence observable sur le comportement du récepteur ;
b) Le but de la communication pédagogique est de transmettre
les éléments de formation pour produire chez l’apprenant les
changements d’aptitude souhaités ;
Référent
Message
Code
1. Fonction expressive
2. Fonction conative
Illustration
Bref, les variations dans l’usage de la langue sont appelées des niveaux
de langues. On distingue, généralement, trois niveaux de la langue, qui
sont : soutenu, familier et courant. A ces trois, il faut ajouter le niveau
de langue argotique.
En effet, le niveau de langue soutenu (littéraire ou châtié) exige du
locuteur le respect de la syntaxe qui doit être soignée, une attention
réelle à son expression et à son comportement. Il s’agit d’une
communication avec une personne instruite, une autorité hiérarchique.
Tandis que le niveau de langue familier correspond à un discours
spontané qu’on engage avec les membres de famille, avec les amis, sans
contrainte du respect des règles grammaticales… Le niveau de langue
courant dans la vie quotidienne. Le vocabulaire, les expressions utilisées
dans ce niveau sont connus de tous. Quant au niveau de langue
argotique, il s’agit du langage particulier utilisé par un groupe social, un
groupe professionnel. Exemple, langage estudiantin. Il s’agit du jargon.
4. Fonction phatique
5. Fonction métalinguistique
Elle est liée au code. Tout ce qui sert à donner des explications ou
précisions sur le code utilisé (langue) par l’émetteur relève de cette
fonction.
6. Fonction poétique
5
Ce sont des enseignements que l’on peut trouver gratuitement dans les nouvelles considérations de l’art
scientifique contenues dans le manuel du Professeur Jean ELOHO intitulé les Frêles pas du savant en devenir
et /ou les repères du savant confirmé publié chez REAFCU, KIN, 2021.
Conclusion
6
Lire Referentiel de compétences de l’infirmier gradué des soins infirmiers généraux. Version Mars 2014
La langue est une activité sonore qui se réalise entre la bouche de l’émetteur et
l’oreille du récepteur. Cette dernière retient mieux ce qui est prononcé, ce qui est
répété ou bien ce qui est négligé au cours de la communication. Elle est sensible
à la fois à l’harmonie et à la cacophonie, et elle est capable de dissocier les
différents paramètres des activités sonores : la hauteur des sons, l’intensité, le
timbre ou bien la durée peuvent être envoyés à l’oreille : ils sont produits par des
organes vocaux mais perçus et analysés par l’oreille.
En tant que système vocal, ‘’le langage [est] décrit par l’acousticien, par le
physiologiste, le phonéticien, le psychologue, le phonologue, l’oto-rhino-
laryngologiste, le phoniatre, le pédiatre, le psychiatre, le psychanalyste et le
philosophe’’ (Mounin, 1977 : 91). Mais la démarche de chaque science se
différencie de celle des autres. Le phonéticien peut être sensible à la production,
aux espèces des sons, aux nuances qui les distinguent les unes des autres et à la
prononciation des signes linguistiques, mais un autre chercheur peut étudier les
sons du langage humain de différents points de vue. Ce qui nous intéresse dans
cet exposé, c’est la démarche faite par la phonétique et par la linguistique.
On peut décrire les sons d’une langue selon trois points de vue différents :
D’après la manière dont ils sont produits par les organes de la parole ;
D’après les propriétés acoustiques des ondes sonores qui se propagent du
locuteur à l’auditeur, d’après leurs effets physiques sur l’oreille humaine et leurs
différents mécanismes. Ce qui donne les trois domaines de la phonétique, à
savoir : la phonétique articulatoire, la phonétique acoustique et la phonétique
auditive. Nous traiterons ici de la phonétique articulatoire qui est fondée sur
l’articulation des sons par les organes de la parole. La phonétique articulatoire
étudie les sons du langage en tant qu’entités physiques articulées par un
locuteur. Autrement dit, elle s’intéresse aux sons du point de vue de leur
réalisation par les organes de la voix.
Le voisement ou non. L’air chassé par les poumons passe sur les cordes vocales.
Celles-ci vibrent lorsqu’on prononce des voyelles et des consonnes sonores.
1.3.1. VOYELLES
Voyelles orales : [ ][ ][ ][ ][ ][ ][ ][ ][ ][ ]
Voyelles nasales : [ ][ ][ ][ ]
Exemples :
Ballon [ ]
Vent[ ]
Enfant[ ]
Parfum [parʃɛ]
2. Tableau vocalique
ANTERIEURES POSTERIEURES
Orales Fermées Ouvertes Fermée Ouverte
s s
[i] cri [ɛ] mère [u] sou [ɔ] note
[e] dé [a] date [o] rose [ɑ] pâte
[œ] leur
[ø] feu
[y] mur
[ə] gredin
Nasales [ɛ] brin [ɔ] bon
[œ] brun [ɑ] plan
3. TRIANGLE VOCALIQUE
1.3.2. CONSONNES
Une occlusion totale suivie d’une ouverture brusque produit les consonnes
occlusives p, b, t, d, k, g ;
Une friction, c’est-à-dire une occlusion partielle permettant quand même à
l’air de s’échapper (sifflement dû au passage difficile de l’air à travers les
parois du chenal buccal. Les principales consonnes fricatives
sont :[ ][ ][ ][ ][ ][ ] ;
La nasalité : l’air passe à la fois par la bouche et par les fosses nasales.
On aura les consonnes [ ][ ][ ][ ] ;
antérieures
Nasales [m] [n] non [ŋ] [ŋ]
mer digne smoking
1.4.3. L’articulation :
L’articulation est la prononciation des sons en les différenciant pour former les
mots. La parole est articulée en interrompant et en modulant le flux d’air à l’aide
des lèvres, de la langue, des dents, de la mâchoire et du palais. Pour les
phonéticiens de la phonétique articulatoire, elle ne concerne que les consonnes,
la prononciation se préoccupant de la production des seules voyelles. Pour
Saussure7, l’articulation est la façon de détacher et d’enchainer correctement les
sons de la langue, et en premier lieu, les consonnes, il s’agit des sons qui
proviennent d’une entrave du passage de l’air dans les organes supra glottiques,
procédant soit d’une fermeture (occlusion), soit d’un rétrécissement
(constriction) du conduit vocal. Pour une bonne articulation, il faut un bon
entraînement. Ce dernier consiste à faire des lectures à haute voix en détachant
les syllabes et à éviter de parler en gardant les dents serrées ou en pinçant les
lèvres.
1.4.4. La hauteur :
La hauteur de la voix, au cours d’une conversation, varie selon les personnes
Essentiellement déterminées par la longueur, la forme et la position des cordes
vocales, elle peut être volontairement modifiée, dans certaines limites, par
l’intermédiaire des muscles respiratoires et de ceux du larynx, en faisant varier
la pression d’air, ainsi que la tension et la position des cordes vocales (qui
peuvent s’éloigner ou se rapprocher l’une de l’autre) l’association de ces
élément détermine la fréquence de la vibration des cordes vocales : plus celle-ci
est élevée, plus la voix est aigue.
1.4.5. Le timbre de la voix :
C’est l’ensemble des caractéristiques qui permettent de différencier une voix. Il
provient en particulier de la résonance dans la poitrine, la gorge, la cavité
buccale et le nez, l’intensité des sons sont contrôlées par la force des vibrations,
qui dépend du débit avec lequel l’air est expiré.
1.4.6. La prosodie :
C’est le domaine de la phonétique qui s’intéresse à tout ce qui échappe à
l’articulation en phonèmes. Il s’agit donc d’un domaine assez vaste, qui
recouvre un ensemble hétérogène de phénomènes ayant la caractéristique
commune de ne jamais apparaître seuls et de nécessiter le support d’autres
signes linguistiques. Parmi les phénomènes importants dans le cadre de la
prosodie, on peut évoquer la mélodie, le ton, l’accent, l’intonation, le débit,
etc.
7
Lire le cours de linguistique générale
1.4.7. Le débit
Le débit correspond à la vitesse de notre parole, au nombre de mots en une
minute, il est le mouvement de notre parole , on estime le débit normal entre 120
et 160 mots à la minute, un maximum de 200 mots peut aussi être acceptable, les
facteurs du débit sont la maitrise du langage (maitrise du vocabulaire et des
règles syntaxiques), du contenu à transmettre de la façon de respirer (éviter
l’asphyxie, les phrases trop longues ; éviter de parler vite, etc.) et l’ expérience
de la prise de parole par son débit, le discours acquiert certaines qualités :
- Un débit lent, calme, posé, confère au discours autorité, solennité, gravité
- Un débit rapide, précipité traduit le dynamisme, la colère, la gaieté
l’empressement mais il peut traduit aussi la timidité l’hésitation, le
manque de confiance en soi-même, le sentiment d’incompétence, la
culpabilité, le manque d’autorité, etc.
III.2. COMMUNICATION ORALE EN COMMUNAUTE
Techniques de conduire un exposé ou une réunion
Exposé préparé (ou la réunion)
Dans ce point, nous allons essayer de présenter succinctement comment réussir
cet exercice. Trois étapes sont à respecter :
a) A la maison ou au bureau (avant la séance)
A ce niveau, il faut bien préparer le sujet et le maîtriser :
Chercher la documentation pour y puiser la matière ;
Circonscrire (délimiter) le sujet ;
Rédiger le texte ;
Avoir un canevas, c'est-à-dire un guide présentant les grandes
articulations du sujet ;
Se proposer des questions et prévoir leurs réponses.
b) Dans la salle ou devant les auditeurs (pendant l’exposé)
Disposer d’une tenue d’un responsable, celle qui inspire confiance ;
Garder une attitude détendue : être gai, souriant, paisible ;
Eviter de se munir de beaucoup de papiers ;
Savoir écouter pour bien intervenir ;
Savoir apprécier, féliciter quelqu’un qui est bien intervenu dans ses
réponses, ses réactions…
Etre patient pour répondre à une question ;
Etre modeste, humble, simple : n’utiliser que les termes connus par le
public, c'est-à-dire adapter son langage à celui du public si non, on ne se
fera pas comprendre ;
Pour bien réussir cet exercice rocailleux, il faut éviter la lecture de mot
par mot. Car cette méthode la rend très lente. Or, on sait que l’œil voit des
ensembles plus importants et les mots essentiels ; il va aussi plus vite que
les muscles utilisés par la parole (lèvres, langue, cordes vocales, repris du
larynx dont les vibrations produisent la voix). Ainsi doit-on lire aussi vite
que possible mais tout en comprenant ce qu’on lit et en retenant
l’essentiel.
Retenons pour mémoire que « l’idée maîtresse du texte se trouve souvent dans la
première (introduction) ou dans la dernière phrase (conclusion) ; ce sont là
« des zones où il faut ralentir la lecture.
a. Etre audible
Pour parvenir à se faire entendre, comprendre, il faut :
a. 1. Bien articuler
En effet, pour que l’auditoire (le public) ne perde pas un mot, une syllabe du
texte, il ne faudra pas parler entre les dents ; il faut prononcer distinctement les
voyelles, les consonnes.
a. 2. Regarder l’auditoire
Ne perdez pas contact avec le public en restant les yeux fixés au texte, si non
votre voix s’adressera au plancher. Comme l’œil va plus vite que la voix,
efforcez-vous à retenir l’ensemble de mots tout en regardant l’assistance.
Il faut noter que, pour bien lire, sans hésitation, on devra prendre connaissance
du texte avant de se présenter au public.
b. Etre claire
b. 1. Groupement des mots :
Liez en lisant d’un seul trait, les mots dont le sens rend solidaire.
b. 2. Ponctuation
Soutien essentiel du sens et du mouvement de la phrase, la ponctuation doit être
scrupuleusement respectée pendant la lecture. Elle permet aussi de respirer,
d’avoir le souffle ; mouvement de l’air que l’on expulse par la bouche ou par le
nez, pour venir à bout d’une longue phrase.
b. 3. Liaison
La rencontre de certains mots est désagréable à l’oreille et donne à la
prononciation une allure saccadée : d’où la nécessité de faire ou de respecter à la
lecture ou à la conversation la liaison.
La liaison est un phénomène d’union dans la prononciation. C’est l’union de
deux mots dont le premier se termine par une consonne et le deuxième
commence par une voyelle ou par un h muet de telle façon que la consonne
prenne appui sur la voyelle et forme une autre syllabe avec elle. En d’autres
mots, le phénomène de liaison consiste à prononcer une consonne
obligatoirement notée à la fin d’un mot lorsque le mot suivant commence par
une voyelle ou par un h muet.
Liaisons obligatoires :
Après l’impératif + en ou y.
Ex : Buvez-en ; allez-vous-en.
Ex. : Rentrez chez elle ; dans une heure ; sous ordre ; en allant en Europe …
Ex : Quand est-ce que vous rentrez ? Quand elle est arrivée, elle t’a vu courir
derrière…
Mais on ne fera pas la liaison lorsque « quand » n’est pas suivi de « est-ce que »
ou de pronom personnel il ou elle.
Liaisons facultatives
Exercices II
8. Didon dina, dit-on, du dos d’un dodu dindon. Papa boit peint dans les
bois. Dans les bois, papa boit et peint.
9. Donne-lui à minuit huit fruit cuits et si ces huit fruits cuits lui nuissent,
donne-lui huit fruits crus.
10. La cavale au valaque avala l’eau du lac. L’eau du lac lava la cavale au
valaque.
11. Sage chasseur âgé aux yeux chassieux sachant chasser sans chien chose
aisée, ce chat chauve caché sous ces six chiches souches de sauge sèche.
12. Si six cents scies scient six cents cigares, six cents scies scient six
cigares.
13. Ces cent six sachets, sachez cela, si chers qu’Alix à Nice tout en le
sachant, chez chasachax choisis, sont si chers chacun si chers qu’ils
charment peu !
14. Je veux et j’exige dix-huit chemises fines et six fichus fins ! je veux et
j’exige d’exquise excuse !
15. Ciel, si c’est cinq sous ces six ou sept saucissons-ci, c’est cent cinq sous
ces cent sept saucissons aussi.
16. Les grains de gros grêlons dégradent Grenade. Le scout mange son
casse-croute cru.
17. Le fisc fixe exprès chaque taxe fixe excessive exclusivement au luxe et à
l’excuisse. Ces fiches-ci sont à statistiquer.
18. Quand te désoriginaliseras-tu ? je me désoriginaliserai quand tous les
originaux seront désoriginalisés.
19. Dis-moi petite pomme, quand te dépetitepommeras-tu ? je me
dépititepommerai quand toutes les petites pommes se
dépetitepommeront. Or, toutes les petites pommes ne se
dépetitepommeront jamais, petite pomme ne se dépetitepommera jamais.
20. Si l’Américain se désaméricaniserait, comment le réaméricaniserions-
nous ? On le réamericanirait, comme on l’a désamericanisée, la
cathédrale.
21. Si la cathédrale se décathédraliserait, comment la décathédraliserait-on la
cathédrale ? on la recathédraliserait, comme on l’a décathédralisée, la
cathédrale.
22. Les chemises de l’archiduchesse sont-elles sèches et archi-sèches ? des
poches plates, des plates poches.
23. Lise et José, lisons ensemble et sans hésiter les des honnêtes indigènes
de Zanzibar
24. A dire de plus en plus vite : allez ! allo ? aller allo ? l’hallali, l’hallali
pour l’alouette.
25. Un pêcheur prépare pitance, plaid, pliant, pipe, parapluie, prend panier
percé pour ne pas perdre petits poissons, place dans poche petit pot
parfaite piquette, puis part pédestrement pêcher pendant période permise
par police.
26. Quand un cordier cordant veut corder une corde, pour sa corde cordée,
trois cordons il accorde. Mais si l’un des cordons de la corde décorde, le
cordon décordant fait décorder la corde.
27. Un ange qui songeait à changer son visage pour donner la chance, se vit
si changé, que loin de louanger ce changement, il jugea que tous les
autres anges jugeraient que jamais plus ange ainsi changé ne
rechangerait jamais, et jamais plus ange ne songea à se changer.
28. Très grand rodeur, quand redoreras-tu sûrement et d’un goût rare mes
trente-trois ou trente-quatre cuillères d’or trop argentées ? Je redorerai
sûrement quatre grandes cuillères d’or trop argentées, quand j’aurai
redoré sûrement et d’un goût rare tes trente-trois ou trente-quatre autres
grandes cuillères d’or trop argentées.
29. Quand un cordier cordent veut corder une corde, pour sa corde cordée,
trois cordons il accorde. Mais si l’un des cordons de la corde décorde, le
cordon décordant fait décorder la corde.
30. Une rue lugubre me répugne. Il cultive une multitude de tulipes et jules
suce une prune mûre et sucrée.
31. Tu vis une minute de solitude alors que Victor Hugo vécut rue des
Ursulines.
32. As-tu visité et bien vu Bruges et Bruxelles ? Que le public ridiculise une
musique si pure et si divine, c’est curieux !
33. Ursule et juste scrupule. Une source pure cour sous la mousse timide. Ne
cours plus sur la pelouse du couvent. Le chou cru est dépourvu de goût.
Surtout ne fumes plus tout ce que tu trouves ou tu tousseras beaucoup
plus ! et souffres-tu toujours d’une coupure au genou ?
34. Le jeune veuf demeure seul. Leur fureur fut si aveugle qu’ils tuèrent leur
tuteur. Les dîneurs veulent leur tilleul. Leur sœur cueille des fleurs.
35. Ce club, les jeunes aveugles qui ne veulent pas se remarier demeurent
seuls. Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville. Le jeûne des
jeunes est pénible. Ce recueil des œuvres de Sainte- Beuve est leur
orgueil.
Exercices III
JE SUIS GRELOT
Je suis grelot
Je suis mon nom
Notions
2. COMPOSITION
La composition n’est rien d’autre que tout exercice d’écriture qui traduit le
niveau du raisonnement du rédacteur à l’occurrence de la dissertation, qui est
du reste, un exercice de la composition par excellence par lequel on peut à
juste titre évaluer le niveau de maturité scientifique d’un cadre. Elle est un
développement logique d’une maxime ou d’une pensée d’un auteur célèbre.
Ou carrément l’enchevêtrement d’un projet de recherche ou l’analyse d’une
thématique d’orientation. Dans le contexte qui est le nôtre, il s’agit surtout du
développement dans lequel l’apprenant examine en détail par des exemples et
des citations une thématique, une matière, une question d’actualité
scientifique ou un ouvrage précis.
La dissertation française comprend trois parties obligatoires :
1. Introduction
2. Développement
3. Conclusion
Une citation doit être entre guillemets. La citation montre que vous n’êtes pas le
premier scientifique à avoir abordé ce sujet. Cependant, pour passer d’une idée à
une autre, d’un paragraphe à un autre, on doit utiliser les mots de transition,
mots de liaison.
Notez bien : vous devez connaître ces mots charnières et savoir les employer.
3. RAPPORT
Dans le langage courant, on confond souvent le Compte Rendu et le Rapport.
Certains dictionnaires disent que ces deux concepts sont des mots synonymes. Il
est donc difficile, délicat d’établir une distinction entre ces deux mots. Mais, la
différence peut être établie à partir de la réalité professionnelle.
Notion
Le rapport est un écrit d’une certaine ampleur qui analyse des faits ou une
situation en vue d’une décision à prendre par l’autorité hiérarchique,
responsable qui aurait diligenté ce rapport ou cette mission. On peut encore
définir le rapport comme « une étude approfondie d’une question intéressant
la vie d’une entreprise, le fonctionnement d’une administration donnant
lieu à l’autorité de prendre une décision, une sanction ».
Le PV évoque un contre sens. Car, il est toujours écrit tandis que le rapport peut
se faire oralement ou par écrit.
La première partie du rapport ressemble assez au PV par son souci d’objectivité.
Mais le rapport nécessite une analyse, une démonstration et des propositions
concrètes à soumettre à l’autorité hiérarchique.
Remarques
2. Présentation du rapport
Il n’y a aucun modèle, aucune règle spéciale pour rédiger un rapport, mais il est
exigé sincère. Cependant, si le rapport est adressé à un ministre ou à un
Président de la République, il sera rédigé à la première personne du singulier et
s’adresser au destinataire à la deuxième personne du pluriel. Il s’agit du pluriel
de majesté. Le rapport, comme toute composition, comprend trois parties :
L’introduction
Le rédacteur fait connaître d’une façon précise le sujet traité, l’objet du rapport
et les instructions auxquelles il se réfère.
Celui-ci est constitué de fond même du rapport. Il contient des analyses, des
justifications, des argumentations relatives au sujet traité.
a. Introduction
b .Corps/ Développement
c .Conclusion
Il s’agit d’insérer :
- Page de garde
On y trouvera :
- Remerciements
Ils sont adressés au maître de stage et à une ou deux autres personnes en citant
leur nom, poste et la justification de cette gratitude. On peut aussi les destiner à
l’ensemble du personnel en général et à une ou deux personnes en particulier.
Introduction,
Développement,
Conclusion,
Bibliographie,
Annexes (si cela est possible pour compléter l’argumentation).
4. COMPTE-RENDU (C.R)
Définitions
Sortes de compte-rendu
Quand l’importance du sujet s’impose, les débats ou les discussions sont parfois
reproduits in extenso. Ce genre de C.R est utilisé dans les assemblées
parlementaires, les conférences internationales.
- Le titre
L’an deux mille dix-sept, le ….. Jour du mois de : s’est tenue, dans le local n°2,
une réunion présidée par le DG de l’ISTM-Kinshasa…
Etaient présents voir liste en annexe
Se sont excusés cfr liste en annexe.
Exemple :
- Développement
5. PROCES-VERBAL (P.V)
Le procès-verbal n’est pas toujours un acte officiel établi par OPJ. C’est
pourquoi l’on distingue deux sortes de PV, qui sont :
Procès-verbal des événements périodiques
Ce PV suit le schéma du CR analytique. D’où il est défini comme « exposé
précis et fidèle qui relate les débats d’une assemblée, du conseil, du comité de
gestion, etc. ».
A la différence du CR analytique, celui-ci reproduit in extenso les interventions
les plus importantes en indiquant le nom et la qualité des intervenants dans le
débat, la discussion. S’il y a eu vote, on y mentionnera le mode de scrutin (à
main levée, scrutin secret) et le nombre des voix obtenues.
Il s’agit des cas par exemple des PV de tricherie, de vol, de viol, d’assassinat,
etc.
Ce genre de P.V est dressé par une personne qualifiée appelée officié de police
judiciaire (OPJ en sigle). Il est alors compris comme « un acte juridique » c'est-
à-dire il est destiné à faire foi en justice. En effet, lorsqu’il est signé par le(s)
déclarant(s), il acquiert alors cette qualité.
Ainsi, il ne peut être attaqué que par la procédure d’inscription en faux ou par la
preuve testimoniale. Il est à noter que :
Titre de procès-verbal
Texte de procès-verbal
Il est à noter, cependant, que le déclarant signera sans lui faire lire les
propositions ou suggestions qui pourront constituer la sanction.
Diplômes obtenus
Exemple :
Exemple :
Domaines de recherche
Exemple :
Je jure sur mon honneur que ces informations sont sincères et exactes.
Fait à …..le...…1…/20……
Nom et post-nom
Signature
Remarques importantes :
2. Ce type de CV est très détaillé. C’est pour quelqu’un qui est marié avec
des enfants et qui a une longue expérience dans sa vie professionnelle.
3. Ne reprendre que les rubriques qui vous concernent c'est-à-dire pour
lesquelles vous avez les éléments à signaler.
Quels sont les inconvénients d’un CV dont l’identité est détaillée comme ci-haut
indiquée ?
7. LETTRE ADMINISTRATIVE
Tout agent de l’administration publique est obligé de rédiger une
correspondance, lui, en tant que maillon de la chaîne administrative. Il doit
à cet effet connaître et maîtriser les principes fondamentaux ci-après :
La lettre en tant que missive reste nécessaire et irremplaçable dans toutes les
circonstances en dépit de la présence des téléphones. Il est donc indispensable
de savoir écrire.
Tout le monde n’est pas appelé à écrire un roman, une tragédie, une nouvelle, un
recueil de poèmes avec succès. Mais nous pensons que chacun de nous possède
ce qu’il faut, dès l’obtention de diplôme d’Etat, pour écrire une lettre
convenable. La lettre comme missive doit revêtir les caractères suivants : la
clarté, la précision, la correction, la concision, la courtoisie, la simplicité. Le
style sera simple et direct. Ainsi, les termes cérémonieux, les tournures
maniérées, les images pittoresques n’y ont plus de place. Et FONTENAY
d’ajouter : « fuyons, comme la peste, l’emphase, la boursouflure, la prétention,
le cliquant, la plume à main, restons nous-mêmes ».
La recherche de la simplicité dans nos écrits ne doit pas nous conduire à la
vulgarité liée à la familiarité déplacée. Cherchons plutôt le juste milieu.
Exposons le message avec exactitude, précision et cela de façon complète et
claire. Faisons un choix juste des mots en évitant des mots passe-partout, des
termes ambigus.
C’est pourquoi avant de rédiger sa lettre que l’on réfléchisse sur le message à
transmettre et que l’on se pose des questions ci-après :
1. Présentation de la lettre
1.2. Encre
On aura à choisir parmi ces trois couleurs : noir, bleu, violet. L’encre noire est
classique, elle ne peut déplaire à personne.
1.3. Ecriture
Elle doit être lisible et sans rature. La lettre sera aérée, sans gommage et sans
surcharge. Soignez également l’orthographe.
2. Composition de la lettre
Une lettre est composée de deux sortes d’éléments : éléments externes au texte
et ceux internes au texte.
1. Lieu et date
2. En-tête : adresse exacte de l’expéditeur ou de l’établissement.
3. Adresse du destinataire ou suscription (située sous le lieu et date). C’est
le texte (adresse) à mettre sur l’enveloppe.
4. Référence : N° Réf. Ex. N/Réf. 619/ISTM/SGAC…de celui qui écrit ;
V/Réf. de celui à qui on répond. C’est une mention qui a pour but de
rappeler les documents antérieurs auxquels on se reporte et qui motivent
la suite qu’on leur donne. Bref, c’est l’indication pour retrouver très
rapidement dans le dossier, le document auquel le correspondant se
réfère.
5. Vedette ou appellation.
6. Objet ou concerne ou encore affaires ; il s’agit d’un résumé du contenu
de la lettre.
7. Signature. NB : une lettre sans signature est un tract, elle doit être
manuscrite et lisible.
8. P.S. (Post-scriptum). Il est facultatif, on l’utilise lorsqu’on a oublié
quelque chose qu’on devra insérer. Il s’écrit après avoir apposé la
signature, il doit être bref.
9. a. Transmis copie pour information.
b. C.I. : copie pour information (à gauche et en bas).
Pour vous permettre d’avoir une vision plus ou moins concrète, exacte sur ce
point, voici comment vous devez présenter votre papier.
Présentation de la lettre
Signature
C.I : -DAF
-AGT
- Comptable
Objet : A Mr le DG de l’ISTM-KIN
A KINSHASA XI
Nom et post-nom
Signature
P.S. (si possible)
8. DISCOURS
Les fonctions des discours dans la communication
Mais, selon les circonstances, la situation et la personne (ou les personnes) à qui
nous nous adressons, nos intentions sont différentes : on peut vouloir raconter
une histoire, décrire un lieu, expliquer le fonctionnement d’une machine,
convaincre quelqu’un qu’il a tort, etc.
Nous vivons dans un monde des récits tous les jours, nous racontons, ou on nous
raconte, des faits, des anecdotes de la vie quotidienne. La presse écrite, la
télévision rapportent des évènements politiques. Des exploits sportifs, des faits
divers qui ont réellement eu lieu. Les romans, les bandes dessinées nous
plongent dans des histoires imaginaires. Les films, eux aussi, racontent des
histoires en images.
Pour qu’il y ait un récit, il faut qu’un évènement au mois, grand ou petit, se soit
passé. L’histoire a un début et une fin : entre les deux, la situation, par étapes, a
évolué par exemple, entre le moment ou le petit prince apparait dans le désert à
l’aviateur et celui où il meurt, piqué par un serpent, il a fait plusieurs rencontres
qui lui ont montré qu’il ne pouvait pas s’adapter à la vie sur notre planète.
L’histoire se déroule dans certains lieux et à une certaine époque, qu’on peut ou
non déterminer. Les verbes et les indications de temps montrent la succession
des actions et leur progression.
On trouve également des descriptions insérées dans les récits quand on raconte
une histoire, on a besoin en effet de faire imaginer au lecteur les lieux où elle se
déroule (paysages, habitations), les personnages, hommes ou animaux, qui en
sont les acteurs. Le portrait est une forme particulière de la description.
4. Convaincre :
Les avocats, les hommes politiques produisent des discours argumentatifs, mais
on en rencontre également dans les romans ou les pièces de théâtre, chaque fois
qu’un personnage veut convaincre.
Dans une même œuvre, on en rencontre tous les types de discours ; c’est le cas
en particulier des romans. Ces extraits tirés du petit prince de saint–Exupéry le
montrent clairement :
« Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute
terre habitée (…) Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand un
drôle de petite voix m’a réveillé. » (Discours narratif).
« Quand il est midi aux Etats –Unis, le soleil, tout le monde le sait, se couche sur
la France. Il suffirait de pouvoir aller en France en une minute pour assister au
coucher du soleil. » (Discours explicatif).
« La preuve que le petit prince a existé, c’est qu’il était ravissant, qu’il riait, et
qu’il voulait un mouton. Quand on veut un mouton, c’est la preuve qu’on
existe. » (Discours argumentatif)
La précision des termes : c’est le choix judicieux des mots. Il faut choisir
les mots et les placer à l’endroit qu’il faut. Pour cela, on évitera les termes
incolores et vagues (Ex. chose, machin, homme, gens, ceci, cela, personne,
affaires, quelques choses) ; les Verbes plats ou passe-partout (ex : dire,
faire, être, avoir, mettre, se trouver, pouvoir, y avoir…) pour les remplacer
par des termes et verbes propres.
1. La clarté : est la qualité qui consiste à respecter les règles du
français et à éviter les ambigüités, les confusions, les
interprétations erronées et les amphibologies (ex : j’ai vu la voiture
du DG dont le derrière est rouge).
2. La concision : être bref dans le parler ; c’est-à-dire ne parler,
n’aborder que l’essentiel en évitant le bavardage creux.
3. L’harmonie du style : implique un usage très minimum des
conjonctions, des pronoms relatifs, des participes présent et des
adverbes. Car, tout ceci alourdit le style.
4. La ponctuation : c’est une technique et un art d’indiquer des
pauses, des changements mélodiques ou des registres de la voix
dans un discours écrit.
Quoique négligée à tort par bien des gens, la ponctuation est un élément de
clarté, de lisibilité : elle permet de saisir l’ordre, la liaison, le rapport des
Remarques :
Remarques :
Ex :
- Avant-hier, vous en souvenez-vous ? Nous suivons le concert de
Koffi OLOMIDE.
- Tu viens déjeuner demain, lui demanda-t-elle à mi-voix.
Ex :
- que vous êtes belle!
- furieux, il cria : « Va-t’en! »
- Puisse-t-il réussir! Ô rage! Ô désespoir! Ô vieillesse ennemie!
- Quelle fille!
Ex : Nous t’avons demandé d’amener des papiers, des crayons, des stylos,
etc.
Ex :
- Je n’aime pas les chiens qui sont méchants, c’est-à- dire parmi les
- chiens, je n’aime pas ceux qui sont méchants.
- Je n’aime pas les chiens qui sont méchants, c’est-à- dire je n’aime
- pas les chiens parce qu’ils sont méchants.
Ex :
- Je vous disais, avait répété le DG, que je vous appellerais la veille
de
- nouvel an.
- Sois sage à ma douleur, et tiens-toi plus tranquille(Baudelaire).
- J’irai, m’a-t-il répondu, si vous m’accompagnez.
Ex : Les chiens de chasse qui ont du flair (odorat) très développé sont
indispensables.
français, garçon, etc.), le tréma (ex : Maïs, Zaïre, Saül, ambigüe, etc.),
l’apostrophe (l’ex : l’histoire, l’étudiant, l’homme, etc.), le trait d’union (-
ex : MBONGO-PASI ; Arc-en-ciel, etc.).
2. DEFAUTS DE STYLE
1. Le pléonasme
Remarque :
2.Le néologisme
C’est la création des mots nouveaux soit par paresse soit par nécessité
scientifique.
Il peut aussi se définir comme emploi des mots anciens mais pris dans un
nouveau sens.
3.Le barbarisme
Il s’agit d’une faute qui consiste à se servir d’une expression qui n’existe
pas dans la langue ou si elle existe, elle est employée dans un sens inusité.
En effet, selon THOMAS (A.V.), le barbarisme est « l’emploi des mots
altérés, et par extension, des mots forgés ou pris dans sens contraire au bon
usage »9
Ex :
- Confusionner = couvrir de confusions,
- Remplir un but = atteindre un but,
- jouir d’une mauvaise santé= jouir d’une mauvaise réputation
- Demander excuse = demander pardon ou faire des excuses…
9
THOMAS (A.V), Dictionnaire des difficultés de la langue française. Paris ; Larousse, 1956
4.Le solécisme
b. L’archaïsme
c. L’anachronisme
C’est une faute qui consiste à distribuer par les mots que l’on emploie, des
usages, des idées aux hommes d’une époque où ces idées (usages)
n’étaient pas encore connues.
Ex :
- Appeler un Congolais aujourd’hui Zaïrois,
- Il est quatre heures au lieu de six heures.
d. Expressions vicieuses
Remarque : il peut faire beau, frais, froid, chaud, mais il peut être deux
heures, douze heures.
Rép : Il est à moi ou à Joseph ; mais non il est pour moi ou pour joseph.
Cependant, quand on dit : « je n’ai pas d’argent » cela veut dire que « je
n’ai absolument rien ».
- TP.
- Nous avons débuté les cours à 08h30’→ nous avons commencé le
cours à 08h30’.
- Il a changé ses francs à dollars→ il a changé ses francs contre les
dollars.
- Remettez au CP deux barres de craies, une tige de la cigarette→
remettez- lui deux craies, une cigarette.
- Gisèle MUZINGA a distingué en G3 GIS→ Gisèle MUZINGA a
réussi avec distinction en G3 GIS ou elle a obtenu la distinction en
G3 GIS.
- La limite pour le dépôt des candidatures est fixée au 15 juin.
Dépassé ce délai, aucun dossier ne sera accepté→ 15 juin, passé ce
délai, aucun dossier ne sera accepté.
- Dites-nous qui voyez-vous→ Dites-nous qui vous-voyez.
- Paul MAYELE est le plus intelligent parmi les garçons → Paul
MAYELE est le plus intelligent des garçons.
- Rendez-nous notre dix francs→ Rendez-nous nos dix francs ou
notre billet de dix francs
- La réunion aura lieu le jeudi en huit → La réunion aura lieu jeudi en
huit.
- EYALE a ma dette→EYALE a une dette envers moi
- Les pygmées sont généralement courts→ Les pygmées sont
généralement de courte taille ou ils sont de taille économique.
- En se promenant, nous avons rencontré Hélène ILANGU → En
nous promenant, nous avons rencontré Hélène ILANGU.
- Quelle eau qui est bonne à boire ? →Quelle eau est bonne à boire ?
- Combien d’étudiants qui ont réussi ? → Combien d’étudiants ont
réussi ?
- Seul le TP de Charles MAKUNI qui est sans fautes ? → Seul le TP
de Charles MAKUNI est sans fautes ?
- Je suis allé rendre visite à une fille à l’hôpital que j’aime bien→ Je
suis allé à l’hôpital rendre visite à une fille que j’aime bien.
- Va prendre le chapeau de ton oncle qui est dans l’armoire → Va
prendre le chapeau de ton oncle dans l’armoire.
- Cette étudiante se méconduit depuis les humanités→ Cette
étudiante se conduit mal depuis les humanités.
Ici, le sac est vide et est destiné à l’usage → Ici le sac contient de la farine.
3. EXERCICES DE SUBSTITUTION
Exemple :
0. Notion
En effet, les groupes des mots constitués par les fonctions nominales
n’expriment que des fragments d’idées. Ces groupes des mots ne donnent
pas une idée complète. Ainsi pour exprimer une idée complète, un
événement bien déterminé qui a eu lieu à un moment bien donné, il faut
mettre les groupes nominaux en rapport avec un verbe. Alors naît la phrase
simple : Exemple : Les études supérieures et universitaires ne sont pas
faciles.
Les énoncés d’une langue sont formés des phrases. Est appelé « énoncé »
l’ensemble des phrases dont la dimension peut être variable. La dimension
est mesurée par la durée de la communication (volume du message).
Tandis que les paragraphes s’organisent en chapitres et ceux-ci en parties.
La phrase est le plus petit énoncé complet d’une idée conçue par le
sujet parlant.
C‘est une suite des mots ordonnés d’une certaine manière qui
entretiennent entre eux certaines relations, c'est-à-dire qui répondent
à certaines relations de grammaire et qui ont un certain sens.
Selon André Martinet, la phrase est un énoncé dont tous les
éléments se rattachent à un prédicat unique ou à plusieurs prédicats
coordonnés.
Exemple d’un ensemble des mots non liés entre eux grammaticalement :
République le président bien aimons notre de nous.
Cette division a été motivée par les éléments qui constituent la phrase.
Ex. :
Marie-Jeanne MBOYO suit attentivement notre leçon.
ESEKA Wale, étudiante de G1 EASI de l’ISTM/Kinshasa a une
démarche irréprochable.
Une phrase simple est celle qui n’a qu’un seul verbe conjugué. Elle peut
être à son tour minimale ou étendue :
Simple minimale
Ex:
a. Nous étudions bien Thérèse.
b. Jules dort.
c. OWANDJALOLA Welo était professeur ordinaire.
Simple étendue
Ex. :
Remarque :
1. La phrase simple qui est construite avec le verbe conjugué est
appelée phrase verbale.
Ex:
Respectez toute autorité
Payer bien nos enseignants est notre slogan.
Ex:
L’arrivée du ministre à l’ISTM/KIN ce 30/7/2020.
Défense de fumer.
Ex:
Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu
Gertrude PALA est partie, dit-on, pour accueillir sa mère.
Est appelée phrase composée, celle qui comprend plusieurs sous phases
simples verbales. Elle peut contenir soit :
des sous phrases simples juxtaposées, celles-ci étant liées entre elles
par un signe de ponctuation.
des sous-phrases simples coordonnées. Ce sont alors des phrases
reliées entre elles par une conjonction de coordination.
Ex:
Je me demande quelle heure il est.
L’homme que vous apercevez est le chef de section.
Le professeur qui vous enseigne la logique s’appelle
OWANDJALOLA WELO.
1. Celle qui tient (occupe) la place d’un terme tout entier. Elles sont
appelées des propositions termes.
Ex:
Chaque parent veut que son enfant réussisse.
Notre souhait est que vous réussissiez.
Le professeur demande quand vous serez de retour.
Exemples:
Exemples :
Il estimera qu’il vient à peine de se coucher ;
Nous disons que vous réussissez.
Exemples :
Exemples :
des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le
bougeoir n’était pas allumé.
Exemples :
Avez-vous déjà remis votre TP ?
Avez-vous quel âge ?
a. Interrogation directe
Exemples :
qu’apprenez-vous?
Le Chef de travaux, est-il sage ?
Longonya joue-t-elle au volley balle ?
A-t-elle réussi au TP ?
b. Interrogation indirecte
c. Interrogation totale
Elle exige la réponse oui ou non. Elle porte sur toute la phrase.
Enfin, « n’est-ce pas », en fin de phrase, implique que l’on est presque sûr
de la réponse.
d. Interrogation partielle
1. Pronoms
Ex :
- Il y a trois mangues, laquelle préfères- tu ?
- Lequel des étudiants choisissez-vous ?
2. Préposition
Ex :
Ex: où allez-vous?
Forme interrogative avec un nom sujet.
Ex : Avec qui est sorti Jean-Paul GIDINDA ? Mais, on dira : « Avec qui
Jean-Paul GIDINDA est-il allé au Ciné ? »
NB : réponse négative avec pas encore, plus rien, personne, pas, jamais,
non.
3. Répondez négativement :
Qui vient là ?
Que voyez-vous sur la table?
Avez-vous déjà mangé?
Avez-vous revu le professeur avant son départ pour Kikwit ?
Aimeriez-vous devenir témoins de Jéhovah ?
Avez-vous déjà été chef de promotion ?
Est-il encore malade?
4. Répondez négativement tout en remplaçant les mots entre () par un
pronom qui convient :
a. A-t-elle rencontré (quelqu’un) ?
b. As-tu pris (quelque chose) sur la table ?
C’est quand on interdit un acte, quand on donne un ordre à autrui pour que
ce dernier agisse de telle manière.
Exemple :
Remarque :
Exemples :
Soyez heureux!
Dormez bien!
Que la terre des ancêtres vous soit légère!
Bonjour, bonne chance! Bonne guérison!
Bon voyage!
Ex :
- Défense de fumer ;
- Entrée interdite,
- Prière s’adresser au secrétariat.
EX :
- Silence.
- Feu!
- Chut.
L’ordre peut être également donné par des phrases qui ne sont pas de forme
impérative mais qui seront des formes interrogatives ou des énonciatives.
Ex :
- Voulez-vous vous taire ?
- Je vous prie de vous taire.
N.B. : une phrase est dite emphatique quand elle consiste à nuancer
l’information par la mise en évidence d’un de ses éléments (termes).
Lorsqu’une phrase n’est pas emphatique, elle est alors neutre, c'est-à-dire
elle est déclarative, interrogative, impérative ou exclamative mais à la
forme affirmative, négative, à la forme active ou passive.
P = S + V + C/ Attribut,
Cependant, pour certaines raisons stylistiques, cet ordre n’est plus respecté.
Il s’agit des cas suivants :
Cependant cet ordre (ordre classique ou canonique) n’est pas absolu. Il doit
être complété par les lois suivantes :
1. La loi de clarté :
Elle veut que l’on évite ce qui peut prêter à l’interprétation ambigüe du
texte. En plaçant les pronoms relatifs aussi près que possible de leur
antécédent, et le complément du mot complété, ordinairement le pronom
relatif suit immédiatement l’antécédent.
Ex : Philippe MABWA est parti avec Cathy MBUNGU et sa mère (la mère
de qui) on dira : MBUNGU et sa mère sont parties avec Philippe
MABWA.
2. La loi de l’harmonie :
Il faut placer d’abord les compléments les plus courts et les plus longs
ensuite pour donner un rythme à la phrase.
3. La loi du relief :
Elle exige que l’on place en tête de la phrase ou à la fin, l’élément que l’on
veut mettre en évidence.
4. La loi de la musicalité :
On demande que l’on évite le hiatus (un groupe de deux voyelles contigües
appartenant à deux syllabes différentes)
Ex : « Il alla à Aketi, et acheta le riz à bas prix».
Il y a répétition trop rapprochée de syllabes de même consonance. Il faut
dire : « Il partit pour Aketi et acheta le riz à bas prix».
1. En général
2.Modes
B. Temps
Ce sont des formes que prend le verbe pour indiquer à quel moment de la
durée on situe l'action dans l'une des trois époques : présent, passé, futur.
En d'autres termes, le temps d'un verbe permet de se situer (action-parole-
état) sur un axe temporel (passé-présent-futur).
Passé Futur
Présent
Rappel
Pour faire l’accord des participes passés, il faut maîtriser les trois règles
suivantes :
N.B. : Comme le participe passé employé sans auxiliaire joue le rôle d’un
adjectif qualificatif, il suivra les mêmes fonctions que celui-ci. Ainsi
pourra-t-il être :
Ex :
- Menacée, cette fille a cherché à s’enfouir ;
- Battus à plate couture, les joueurs de MAZEMBE quittent le terrain,
la tête basse.
- Elles s’en vont, déçues de mon refus.
Exemples:
- Je les ai trouvés abattus.
- Gardez bien ces documents enfermés dans votre coffre-fort.
- Simon KAPALAY considère toutes ces filles comme infectées
par le VIH/SIDA
- Nous vous croyons fort affectées par la triste nouvelle que vous
avez reçue.
2. CAS PARTICULIERS
Exemples :
- Je les ai entendues pleurer. (Filles)
- Les étudiants que tu as vus tricher ont zéro.
- La chanson que vous avez entendu exécuter est la composition de
Werrason NGIAMA.
- Les arbres que nous avons vu couper appartiennent à Célestin.
Constatations (règles) :
Exemples:
- Je les ai fait inscrire à l’ISTM/KIN.
- Les enfants que tu as fait appeler sont des paresseux.
CONCLUSION GENERALE
Réussir une communication n’est pas toujours simple qu’on le croirait, car une
multitude de facteurs, comme nous l’enseignons, peuvent la perturber.
Si l’on est naturellement porté à jeter le blâme d’un échec sur les personnes,
l’émetteur ou le récepteur, il ne faudrait toutefois pas oublier que chaque
composante de la communication est en cause dans l’échec ou dans la réussite
de la communication ; c’est cependant à l’émetteur et au récepteur qu’il revient
d’intervenir dans les autres composantes pour modifier le code, indiquer le
référent, adapter le message ou choisir le canal.
BIBLIOGRAPHIE