Introduction Au Forage Tareb

ENTREPRISE NATIONALE DES TRAVAUX AUX
PUITS
CENTRE DE FORMATION
Introduction
au forage
Ali TAREB
11/2022
Itroduction au forage
1 – Introduction :
On appelle "Forage Pétrolier" l'ensemble des opérations permettant d'atteindre les roches
poreuses et perméables du sous-sol, susceptibles de contenir des hydrocarbures liquides ou
gazeux.
L'implantation d'un forage pétrolier est décidée à la suite des études géologiques et géophysiques
effectuées sur un bassin sédimentaire. Ces études permettent de se faire une idée de la
constitution du sous-sol et des possibilités de gisements, mais elles ne peuvent pas préciser la
présence d'hydrocarbures. Seuls les forages pourront confirmer les hypothèses faites et mettre en
évidence la nature des fluides contenus dans les roches.
L'incertitude quant à la nature des fluides piégés dans le sous-sol et la complexité des dépôts
sédimentaires expliquent le nombre encore élevé de forages d'exploration négatifs (un sondage
d'exploration productif pour quatre négatifs) et la part importante du coût des forages dans le coût
de la recherche.
2 – Historique:
Lorsque le "colonel" DRAKE fora son premier puits de pétrole en août 1859, à vingt trois mètres
de profondeur près de Titusville en Pennsylvanie (U.S.A.), il employa le système de forage par
battage au câble qui utilise, pour attaquer le terrain, l'impact d'un lourd trépan suspendu au bout
d'un câble qui lui transmet, depuis la surface, un mouvement alternatif créé par un balancier.
Ce procédé, dont le principe est connu depuis la plus haute antiquité (trois mille ans avant J.C.,
les chinois creusaient des trous étroits et profonds par cette méthode pour extraire du sel) a servi,
pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, à forer la quasi-totalité des puits de Pennsylvanie. Il
est resté sans rival tant que l'on s'est cantonné dans ces régions aux terrains durs et bien
consolidés auxquels il est bien adapté.
Il fallut s'adapter lorsque les prospecteurs s'attaquèrent à d'autres régions où ils découvrirent des
terrains plus difficiles. C'est ainsi que germa le procédé de forage rotary. Les premiers essais de
cette technique semblent avoir été faits sur le champ de Corsicana (Texas), au début du XX e
siècle, et la nouvelle méthode vit sa popularité se développer d'une manière fulgurante à la suite
de la découverte, en 1901, par un certain J.F. LUCAS, du champ de Spindletop près de Beaumont
(Texas) au moyen d'un appareil de forage rotary.
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3 - Principe du forage rotary et turboforage:

Comme nous l’avons vu dans le montage dispositif d’introduction, le colonel DRAKE fora son
premier puits en 1859 à TITUS VILLE (PENSYLVANNIE) en utilisant le principe du forage par
battage. Malgré que l’on réussisse à atteindre la cote de 2 200 m, ce procédé s’avéra insécurisant
et fort difficile dans des argiles collantes et des sables meubles.
C’est donc à cette époque que le forage Rotary fit son apparition.
Le plus grand nombre de forage est aujourd’hui exécuté par le procédé dit « Rotary ». La sonde
(c’est l’ensemble de l’appareil de forage) agit à la manière d’une «chignole » qui perce les
couches rocheuses
L’outil perforant est le trépan : le plus souvent un trépan à molettes dont les dents, agissant par
percussion et éclatement lors de la rotation, brisent la roche en menus fragments et creusent ainsi
peu à peu le trou.
Mais on emploie aussi, dans les terrains tendres, des trépans à lames qui découpent des
«copeaux » et, dans les terrains très durs, des trépans garnis de diamants travaillant à
l’abrasion.
Le trépan est vissé à l’extrémité inférieure du train de tiges qui lui transmet le mouvement rotatif
donné grâce à la tige carrée, par la table de rotation que de puissants moteurs entraînent à une
vitesse de 60 à 250 tours/minute.
Le trépan et le train de tiges peuvent aussi être entraînés par une Top drive, mue par puissance
hydraulique ou électrique. Le trépan peut être aussi entraîné par un moteur de fond.
L’ensemble du train de tiges et du trépan, d’un poids de plusieurs dizaines de tonnes, est
suspendu au sommet du derrick par l’intermédiaire d’un système de moufles. En agissant à
l’aide d’un treuil sur ce système de mouflage, le maître-foreur peut faire varier suivant la nature
du terrain à attaquer le poids appliqué sur le trépan par les tiges les plus lourdes, appelées
masses-tiges.
Tandis que le forage s’approfondit, l’ensemble du train de tiges s’enfonce (la tige carrée
coulissant librement dans l’orifice correspondant de la table de rotation). Au fur et à mesure de la
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descente, on intercale les tiges nécessaires (longues chacune de 9 mètres) entre la tige carrée et la
partie du train de tiges déjà «avalé » par le puits.
Les changements de trépan, qui sont relativement très fréquents étant donné l’usure parfois rapide
de ces outils dans les terrains difficiles, nécessitent chaque fois la remontée, le dévissage (par
«longueurs » de trois tiges, 27 m) et le stockage de tout le train de tiges.
Cette opération (* on appelle cette opération de remontée la «manœuvre ») longue et pénible peut se
reproduire une centaine de fois pour un forage de près de 2 500 m.
Le trépan n’attaque pas la roche «à sec ». Pour le refroidir, la lubrifier, on lui envoie sous
pression un courant de boue.
Cette boue est injectée par des pompes puissantes dans le canal interne du train de tiges ; elle sort
par les évents du trépan (dans certains trépans, dit à jets, la disposition des évents est telle que le
courant de boue participe directement à la désagrégation de la roche), puis remonte dans l’espace
annulaire entre tiges et parois du trou pour être ramenée au jour, aller se décanter dans des bacs et
être reprise par les pompes.
La boue de forage est un mélange de produits variés (argile, tanins, baryte, fécules, etc..)
soigneusement dosés en fonction des terrains traversés. Outre son rôle dans le travail du
trépan, la boue remonte les déblais (qu’elle abandonne à la sortie du puits sur un tamis vibrant),
elle colmate les parois du trou, et joue le rôle de «bouchon de sécurité » en opposant son poids
à toute «tentative d’éruption » du pétrole ou du gaz rencontré par le forage (d’autre part, des
obturateurs de sécurité sont placés en tête du puits et peuvent être fermés rapidement si la
pression augmente dans des proportions dangereuses).
Dans certains cas cependant (par exemple pour éviter de contaminer par un filtrat de boue les
roches poreuses traversées)…on est obligé de forer «à l’eau » ou «à l’huile ». Il existe aussi un
procédé de forage où le courant de boue est remplacé par une injection sous forte pression d’air
ou de gaz naturel.
Dans ce cas, le trépan peut être surmonté d'une sorte de puissant marteau pneumatique qui accroît
l’action de percussion.
Cela augmente ainsi la vitesse de pénétration dans les terrains durs
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APPAREIL DE FORAGE ROTARY
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4 - Les techniques de forage:

Les méthodes de forage son nombreuses, certaines tendent à disparaître d’autre ne sont qu’au
stade expérimental .On peut dire que tout moyen qui vise à désagréger une roche et à évacuer les
déblais constitue une méthode de forage.
D’après le mode d’action de l’outil on peut classer les méthodes actuelles en trois catégories :
1 Forage par mouvement alternatif ou battage de l’outil (percussion)
2 Forage par mouvement rotatif : rotary, turboforage, électroforage, flexoforage
3 Forage par combinaison des deux mouvements rotary et percussion
4.1. Forage par percussion ou battage au câble : (procédé Pennsylvanien)
Procédé Connu depuis l’antiquité, doit son nom au développement qu’il a connu dans la
recherche du pétrole en Pennsylvanie. Dans la recherche d’eau il conserve une place de choix,
mais il est en infériorité dans les recherches à grande profondeur. Il subsiste car :
1 Installation simple et beaucoup moins coûteuse que le forage rotary.
2 Pas de DP, tige carrée, table de rotation, d’installation de circulation boue.
3 Manœuvres rapides et trépans moins coûteux
4 Installation facile à entretenir avec un personnel réduit de deux à trois postes.
Ce procédé de forage au câble est très intéressant et demande à ceux qui le pratiquent un long
apprentissage car les techniques de forage et repêchage pratiquées sont très ingénieuses.
4.2 - Battage par les tiges :
Même procédé, mais le câble est remplacé par les tiges pleines ou creuses, l’emploi des tiges
creuses permet une cadence de battage plus rapide (100 c/mn) et une circulation de boue possible.
Par contre la fréquence de rupture n’a guère permis de forer à plus de 500 m.
Le forage avec tiges pleines a pratiquement disparu.
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4.3 - Forage par rotation de l’outil, la méthode rotary :
Un outil placé à l’extrémité du train de tiges creuses tourne de façon permanente au fond du
puits, entraîné en surface par une table de rotation, l’évacuation des déblais est assuré par la
circulation d’un fluide (liquide ou gazeux) injecté dans les tiges et remontant entre ces derniers et
la paroi du trou (E.A).
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4.4 - Le Turboforage :
C’est un moteur souterrain placé immédiatement au dessus de l’outil, la turbine actionnée par la
boue de forage communique la rotation à l’outil
4.5 - L’Electroforage :
Même principe, mais la turbine est remplacée par un moteur électrique.
Cette technique ne s’est pas encore affirmée. La difficulté réside dans l’isolement du circuit et du
moteur immergé dans la boue qui est conductrice.
Dans les forages à l’air et peu profond l’isolement est facilité (sismique, génie civil)
4.6 - Forage par combinaison des mouvements rotatifs et alternatifs :
Rotation et battage aux tiges :
Dérivé au procédé de battage, en plus un mouvement de rotation est communiqué à l’outil.
La remontée des déblais est assurée par circulation d’un fluide.
4.7 - Rotary-percussion :
Pour supprimer l’inconvénient du battage par les tiges (ruptures) « le générateur de

secousses » placées au dessus de l’outil est actionné par le fluide de forage et lui communique de
brèves impulsions pendant la rotation (principe du marteau piqueur)
Le fonctionnement du moteur est très délicat à la boue et ce procédé est abandonné
Le procédé repris avec circulation d’air a donné de bons résultats, il permet de forer des terrains
durs à faible profondeur sans poids important.
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L'APPAREIL DE FORAGE
1 - Rôle :
Accomplir dans les meilleures conditions techniques et de sécurité, la réalisation d’un puits
reliant le gisement à la surface.
2 - classification :
Deux caractéristiques relativement liées interviennent dans la classification d’un appareil de
forage :
1 La capacité de profondeur de forage maximale

2 La puissance au treuil
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La règle du pouce donne d’une manière pragmatique : Pour 100 feet de forage, il faut 10hp de
puissance au treuil
D’ou :
1 Appareil léger 4921’ – 6561’ (1500m – 2000m) 650 HP

2 Appareil moyen 11482’ (3500m) 1300 HP
3 Appareil lourd 19685’ (6000m) 2000 HP
4 Appareil super lourd 26246’ – 32805’ (8000m – 1000m) 3000 HP
3 - Désignation des appareils:
La désignation (américaine) comprend généralement une lettre accompagnée d'un nombre qui
peut indiquer soit la profondeur maximum en pied, soit la puissance au treuil
Exemples: IDECO M10000 (jusqu'à 10000 ft en 4 ½)

IDECO H 525 (525 H.P);
EMSCO A800 (800 H.P)
IDECO H 40 (treuil levant 40 T)
3. Différents types d'appareils de forage:

- Appareils de forage à terre
- Barges
- Plates formes auto élévatrices
- Plates formes fixes
- Installations semi submersibles
- Navires de forage
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4. Description sommaire d’un appareil de forage
Vu son rôle de réaliser un puits reliant un gisement à la surface, on peut dire que l’appareil de
forage, se compose essentiellement de deux grandes catégories de matériel :
 Un matériel de fond
 Un matériel de surface
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APPAREIL DE FORAGE ROTARY
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A- LE MATERIEL DE FOND OU ENSEMBLE DE LA GARNITURE DE FORAGE
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1. Définition
La garniture de forage, plus communément appelé train de sonde, est l’ensemble des équipements
suspendus au crochet du moufle mobile par l’intermédiaire de la tête d’injection.
Selon l’opération à réaliser, donc selon la composition du Botton Hole Assembly (BHA), on
distingue plusieurs types de trains de sonde:
- Train de forage ou garniture de forage
- Train d’alésage
- Train de repêchage
- Train de surforage
- Train de test
2. Composition
Le train le plus simple destiné au forage comprend à partir du fond :
– L’outil de forage ou ROCK_ BIT (RB) ou trépan
– Le raccord porte – outil
– Les masses – tiges ou Drill_collars (DC)
– Les tiges de forage ou DRILL –PIPES (DP)
- La tige d’entraînement ou KELLY
Remarque
Parfois pour des raisons diverses en rapport avec le travail à effectuer, aux opérations spéciales à
réaliser ou aux risques auxquels on est exposé, on est amené à ajouter certains équipements
supplémentaires tel que :
– Des aléseurs
– Des stabilisateurs
– Un amortisseur de chocs ou de vibrations (Shock-Sub ou Shock absorber)
– Des coulisses de battage
– Des raccords divers
– Des protecteurs de tiges et de tubage
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2.1. L'outil de forage (Rock Bit)
C'est lui qui désagrège la roche. Peut être à molettes à dent ou monobloc
2.1.1. Outils à molettes à dents fraisées

Les trépans à molettes ou tricônes sont constitués de trois molettes dentées, montées par
l'intermédiaire de roulements sur les axes de trois bras réunis entre eux par soudure. Un filetage
permet de visser l'outil aux masses-tiges.
Les orifices de passage de la boue se trouvent dans l'axe du tricône dans les tricônes dits
conventionnels. Ils sont sur les côtés du trépan dans les outils à jets et, dans ce cas, sont équipés
d'orifices calibrés de petit diamètre qui permettent d'augmenter la vitesse du fluide de forage et de
réaliser ainsi un nettoyage du fond du trou et de l'outil plus efficace.
Le nombre et la longueur des dents des molettes dépendent de la nature du terrain à forer (figure
suivante).
TERRAIN TENDRE TERRAIN MOYEN TERRAIN DUR
Les paramètres de forage sont choisis suivant les terrains traversés, et la vitesse de rotation est en
général comprise entre 50 et 300 tr/min. Le poids sur le trépan est de l'ordre de 250 à 1 000 daN
par centimètre de diamètre de trépan ; par exemple, un trépan pour terrains durs de 311 mm de
diamètre pourra être utilisé à 100 tr/min et 30 000 daN.
La vitesse d'avancement des trépans est fonction de la nature des terrains et varie de un à deux
mètres par heure dans les terrains durs, à trente mètres par heure et plus dans les terrains tendres.
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La durée de vie des tricônes dépasse rarement une centaine d'heures et le travail réalisé par celui-
ci a pour conséquence :
 Une usure des dents qui peut aller jusqu'à la disparition complète de celles-ci,
 Une usure des roulements qui peut quelquefois entraîner la perte d'une molette au fond du trou,
 Une perte de diamètre dans les terrains abrasifs.
Dans les terrains durs, on utilise souvent des trépans diamantés (figure suivante). Ceux-ci sont
constitués de diamants industriels sertis dans une matrice très résistante. La grosseur, le nombre
des diamants ainsi que la forme de l'outil dépendent des terrains à forer. De nouveaux types
d'outils diamantés, formés par des dépôts de diamant sur un support de carbure de tungstène, les
stratapax, permettent de forer dans des terrains plus tendres que les outils diamants
conventionnels. La durée de vie et le métrage réalisés par ces trépans sont importants et peuvent
atteindre 700 à 800 m forés en cent heures. Le prix de ces trépans est très élevé de l'ordre de 40
000 Euros pour un diamètre 12 1/4 (soit environ 5 fois le prix d'un outil à molette de même
diamètre).
TERRAIN TENDRE TERRAIN MOYEN TERRAIN DUR
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2.1.2 Outils diamants
La conduite du forage, c'est-à-dire le choix du trépan et des paramètres de forage (en particulier
poids et vitesse de rotation) qui donneront le prix de revient minimum du mètre foré, est une
opération délicate. En effet, les roches rencontrées dans le sous-sol sont extrêmement
hétérogènes, et en exploration, les moyens qui permettent de connaître à l'avance les roches qui
doivent être forées sont encore très limités. Enfin, malgré les progrès réalisés depuis quelques
années, le foreur est encore très mal renseigné sur ce qui se passe au fond du trou.
2.2. Les masses tiges – drill collars (DC)
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2.2.1. Définition et Rôles

Les masses - tiges sont des tiges larges, lourdes et rigides qu'il est indispensable d'introduire au
dessus de l'outil pour mener à bien l'opération de forage
Comme tous les autres éléments du train de sonde, elles transmettent la rotation et la circulation
de boue à l'outil
Leurs principaux rôles sont:
 Assurer un meilleur guidage du trépan et évitent des déviations importantes par rapport à
la verticale
 Eviter le plus possible le travail des tiges de forage en compression. Représentent un lest
en acier dont la masse fournit la force d'application de l'outil sur le front de taille ou poids
sur outil
 Limitent le plus possible le phénomène de flambage (évitent de faire travailler les tiges en
compression)
Elles doivent être:

 aussi rigide que possible,
 aussi largement dimensionnés que possible.
2.2.2. Caractéristiques et diamètres utilisées

La dimension nominale correspond au : diamètre exprimé en pouces
L’API a standardisé les caractéristiques des masses tiges :
 Diamètre (extérieur et intérieur)
 Types de filetage (REG, FH, IF, NC)
 Longueur : 30 feet. (pieds)
Il y a toutefois possibilité d’usiner des masses tiges avec un diamètre intérieur différent du
diamètre standard.
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Caractéristiques des masses tiges les plus utilisées
Types de filetage Couples de serrage Poids au mètre Diamètres OD x ID

Da N.M Kg / m en pouces
NC 38 1342 69.6 43/4 – 21/4
(31/2 IF) NC 38 - 47
NC 46 3009 136.6 61/2 – 213/16
(4IF) NC 46 - 65
NC 46 3796 161.1 63/4 – 21/4
(4 IF) NC 46 - 67
65/8 REG 7190 223.1 8 – 213/16
75/8 REG 11930 323.2 91/2 – 3
Diamètres masse tiges / forage
Diamètres de Masse – tiges Phase de forage

En pouces en pouces
91/2 24
91/2 171/2
91/2 - 8 121/4
63/4 – 61/2 81/2
43/4 6
2.2.3 Filetages
Les filetages réunissant les masses tiges entre elles sont normalisés par l’API. Ces filetages sont
coniques pour deux raisons :
 Pour une épaisseur donnée un filetage conique donne une plus grande résistance.
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 Le filetage conique offre de grandes facilités et une plus grande rapidité de vissage ou de
dévissage (bon alignement non nécessaire, obtention du blocage sans avoir à effectuer
autant de tours que le filetage comporte de filets).
Par ailleurs ces filetages comportent un épaulement permettant d’assurer l’étanchéité des liaisons
entre masse-tiges consécutives.
Les filetages les plus couramment utilisés sont :
 Internal flush (I.F)
 Regular (Reg)
 Full hole (F.H)
Ils diffèrent essentiellement par la forme du filet (profil), la conicité, la longueur de la partie
filetée.
2.2.4. Utilisation des masses tiges (Poids des masses tiges)
Le poids à appliquer sur l’outil ne doit pas dépasser 75 à 80% du poids apparent des masse-
tiges
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2.2.5. Différents types de masse-tige
2.2.5.1. DC lisses :
Filetage femelle partie supérieure et filetage mâle partie inférieure.
Inconvénients : utilisation des cales, collier de sécurité, et tête de levage d’où manœuvres plus
longue.
2.2.5.2. DC à rétreints (Recess)

Ils permettent d’utiliser élévateur et coins de retenue semblables à ceux utilisés pour les DP d’ou
gain de temps en manœuvre.
Inconvénient : risque de fissuration au niveau du rétreint pour élévateur (d’ou nécessité d’écrouir
à froid avant service)
2.2.5.3. DC spiralés (Spiral Grooved drill collar)

Appelés aussi DC anti-collage. Ils existent en deux profils profil SHELL ou sine DC, et profil
FOX (plus utilisé). Ils sont utilisés dans les terrains à risque de coincement par pression
différentielle 80 % des coincements sont en fait des collages par pression différentielle. La
surface de contact est diminuée de moitié sans que le poids soit beaucoup affecté (5 %)
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2.2.5.4. DC à raccords frettés

Rétreint à chaque extrémité avec filetage mâle conique sur lequel est raccordé :
 un demi-raccord à filetage TJ femelle sur l’extrémité supérieure,
 un demi-raccord à filetage TJ mâle sur l’extrémité inférieure.
2.2.5.5. DC à partie centrale surdimensionnée

Utilisés pour gagner du poids et éviter de dévier. La partie supérieure permet le repêchage par
l’extérieur, l’utilisation des filetages courants, d’où couple de serrage acceptables.
2.2.5.6. DC carrés (square drill collar)

Rigidité importante,
Très bon guidage dans le trou (1/32 ’’ seulement), ce qui se traduit par :
 suppression des dog legs,
 diminution de la déviation.
Inconvénients : prix élevé, et usure rapide des angles en terrains abrasifs.
Le DC est doit être placé au dessus d’un aléseur, placé lui même directement sur l’outil. La
présence de cet aléseur est indispensable car, étant donné le faible jeu de la masse-tige carré dans
le trou, il y aurait coincement en cas de perte de diamètre de l’outil.
Cet aléseur devra être du type à rouleaux droits ( non inclinés ) possédant des inserts en Ca de Tg
pour obtenir un parfait calibrage du trou.
2.2.5.6. DC amagnétiques (non magnetic DC)

Utilisés pour faire des mesures de déviation dans le trou avec une référence par rapport au nord
magnétique. La boussole n’indiquera le nord magnétique que si elle est placée à proximité d’acier
magnétique. Il n’est utilisé qu’un seul DC au dessus de l’outil. Elles possèdent la plupart des
emplacements d’aimants dans leur partie centrale.
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2.2.6. Fabrication :
Fabriqués avec des aciers alliés au chrome molybdène. (Faible teneur en fer, ex : 60 % de nickel)
Désignation commerciale K Monel ou Monel. L’alliage K Monel est très coûteux et présente de
mauvaises caractéristiques mécaniques.
Après forgeage du rondin, l’alésage est effectué à la mèche ou carottage, il doit être centré pour
éviter le balourd.
2.2.7. Précautions d’utilisations

Certaines précautions sont indispensable pour prolonger leur durée et éviter des ennuis graves
pouvant mener à la catastrophe (instrumentations longues et coûteuses, abandon du train de DC
dans le trou, side track ou déviation
2.2.8. Soins particulier dont ils doivent faire l’objet :

Le soi-disant rodage des filetages, tel qu’il est toutefois pratiqué et qui consiste en vissage et
dévissage successifs, est beaucoup plus nuisible, qu’utile. Lors des trois manœuvres qui vont
suivre il sera prudent de revérifier le couple de serrage. S’il y a reblocage important (avec
expulsion d’eau ou de graisse), la connexion devra être dévissée, nettoyée, vérifiée et graissée.
 Nettoyage et graissage avec de la graisse spéciale
 Eviter les chocs
 Vissage et dévissage à la clé à chaîne
 Respect rigoureux du couple de serrage.
 Vérifier fréquemment l’état des portées (arrachement de métal, grippage, érosion etc…)
 Utiliser des protecteurs de filetage lors des manutentions ;
 Les faire contrôler périodiquement par le service du matériel tubulaire
 Les filetages des têtes de levage, raccords, aléseurs, stabilisateurs, etc… doivent bénéficier
des mêmes soins que ceux des DC.
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2.3Les tiges lourdes (Heavy weight Drill pipes)
Les premières masses-tiges étaient au fait des masses-tiges normales tournées extérieurement
pour obtenir le profil actuel des tiges lourdes.
Cette opération d’usinage a pour but de donner plus de flexibilité à la masse-tige.
2.3.1 Utilisation:
Les tiges lourdes ont en effet deux utilisation différentes qui demandent toutes les deux une
certaine flexibilité (plus grande que celle d’une masse-tige, mais plus petite qu’une tige
normale).
Forages verticaux
Dans les forages verticaux les tiges lourdes sont fréquemment utilisées comme intermédiaires
entre les masse-tiges et tiges. Il y a à ce niveau une variation de section occasionnant des
contraintes plus élevées (flexion plus grande, vibrations).
On utilisera donc avantageusement une, deux ou trois longueurs de tiges lourdes, entre les masse-
tiges et les tiges chaque fois que les conditions de forage seront difficiles.
Forages déviés
Les tiges lourdes sont utilisées soit au sommet des masse-tiges, soit parfois en les remplaçant
totalement. Dans ce dernier cas la flexibilité sera suffisante pour que l’outil continue dans la
direction donnée par l’amorce de déviation.
Avant les tiges lourdes, on utilisait pour ces opérations des tiges normales. Malheureusement les
tiges de forage ont une résistance au flambage insuffisante. Comme elles travaillaient en
compression, les ruptures étaient fréquentes et nombreuses. L’utilisation des tiges lourdes a
grandement amélioré les opérations de forage dirigé.
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Les diamètres extérieurs des TJ sont surdimensionnés par rapport à ceux des TJ des tiges. Elles
comportent un renflement central dont le diamètre est généralement celui des TJ diminué de 3/4’’
à 1’’. Comme pour les tiges, l’épaulement du TJ sera carré ou conique à 18°. Le diamètre
intérieur est généralement intermédiaire entre le diamètre des TJ et celui des masse-tiges.
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2.3.2 Formes
Les diamètres extérieurs des tool-joints sont surdimensionnés par rapport à ceux des tool-joints
des tiges.
Elles comportent un renflement central dont le diamètre est généralement celui des tool-joints
diminué de ¾ à 1”
Comme pour les tiges, l’épaulement du tool-joint sera carré ou conique à 18°
Le diamètre intérieur est en général intermédiaire entre le diamètre des tool-joints et celui des
tiges.
Exemple :
- tige lourde 5’’ nominal
- diamètre des TJ : 6’’ ½
- diamètre intérieur : 3’’
- diamètre du renflement 5’’ ½ à 5’’ 3/4
2.3.3 Fabrication :
Les tiges lourdes peuvent être obtenues par usinage d’une masse-tige, mais le prix de revient en
est très élevé. La plupart du temps une tige lourde est fabriquée à partir d’un ou deux éléments
tubulaires laminés à chaud qui constitueront la partie centrale. Les TJ sont soudés.
L’acier utilisé est le même que pour les masse-tiges que pour les TJ. On peut aussi utiliser, pour
la partie centrale, un acier à plus bas carbone, qui sera traité pour obtenir une résistance à celle
comparable à celle des masse-tiges
Les TJ et renflement central sont généralement protégés contre l’usure par plusieurs bandes de
rechargement dur (Hard facing).
2.3.4. Caractéristiques
Une tige lourde est principalement caractérisée par :
 Son diamètre nominal : qui représente le diamètre extérieur du corps en pouces
Exemple : HW 3’’ ½, 4’’, 5’’, 5’’ 1/1
 Sa gamme : il existe deux gammes
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- Gamme II d’une longueur de 30’

- Gamme III d’une longueur de 44’
 Son poids nominal : en kg/m ou en kg/tige
2.4. Les tiges de forage (Drill pipes : DP)
2.4.1. Définition :
Une tige de forage ou drill-pipe (DP) est un tube d’acier étité sans soudure dont les extrémités
sont matricées en ce l’on dénomme des UPSETS
Les upsets sont des surépaisseurs (renforcements) sur l’intérieur du tube (Internal Upset : IU), sur
l’extérieur du tube (External Upset : EU), sur les deux à la fois (Internal et External Upset : IEU)
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Ces surépaisseurs sont utilisées pour fixer par soudure les TOOL-JOINTS ou raccords qui
permettent le vissage des tiges de forage les unes aux autres.
2.4.2. Rôles
Reliant la tige d’entraînement (KELLY) au DC Les tiges de forage permettent :
 la transmission au trépan du mouvement de rotation de la table en forage rotary
 le passage du fluide de forage qui doit aboutir à l’outil.
Elles doivent travailler en tension pour éviter :
 le flambage
 la désagrégation du cake
 la résistance trop grande à la rotation et à la pénétration
 les risques d’usure et de rupture.
 la déviation.
2.4.3 Caractéristiques
Les tiges sont caractérisées par :
2.4.3.1 Le diamètre nominal :

il s’agit du diamètre extérieur du corps de la tige exprimé en pouces (inch)
2.4.3.2 Le grade ou nuance d'acier :

Il détermine la qualité de l’acier, donne la capacité de traction et torsion de la tige.
Les grades d’acier normalisés par l’API sont les grades D et E, ces grades ne suffisent pas
toujours pour les conditions de forage et les fabricants ont étés amenés à proposer des grades
supérieurs.
 Le grade X95
 Le grade G105
 Le grade S135
28
2.4.3.2. La gamme (ou range) :

Elle caractérise la longueur des tiges. Il existe 3 ranges de longueur de tige :
- Range 1 : 5,50 m à 6,70 m (18’ à 22’)
- Range 2 : 8,25 m à 9,15 m (27’ à 30’)
- Range 3 : 11,60 m à 13,70 m (38’ à 45’)
2.4.3.3. Le poids nominal:

Est donné dans un but d’identification, il détermine la section d’une tige.
Pour un calcul exact, le poids de garniture tient compte des tool-joint, et pas uniquement de son
poids nominal.
2.4.4. Fabrication
Ce sont des tubes d’acier au carbone étirés sans soudure, avec des aciers alliés et traités dans les
grades normalisés par l’API qui sont : D55, E75, X95, G105, et S135.
Les tiges de grade D subissent un recuit de normalisation, celles de grade E un traitement
thermique, celles des grades G X et S sont les aciers spéciaux au nickel chrome.
2.4.5. Désignation
Les diamètres nominaux normalisés par lesquels on désigne une tige de forage sont :
2’’3/8, 2’’7/8, 3’’½, 4’’, 4’’ ½, 5’’, 5’’1/2, 6’’5/8.
Pou chaque diamètre en dehors des différences existantes par le grade de l’acier et le type de
chaque tige, il y a plusieurs épaisseurs.
Ces épaisseurs correspondent à un poids en lb/ft qui sert à désigner la tige.
Note : Pour les calculs il est nécessaire de désigner la tige par (formulaire page 72 à 82)
Fig. 1 marquage des tiges en fonction du grade et du poids nominal
29
2.4.6. Différents types de tiges

Elles sont terminées par un filetage du type drill pipe sur lequel est vissé et bloqué le Tool Joint.
Ce filetage est fin peu profond avec filets à profil trapézoïdal. Il varie suivant le constructeur.
Pour que la tige conserve une résistance suffisante au niveau des filetages on a été amené à
exécuter 3 types de renflements :
30
- Soit intérieurement (Internal Upset ou IU)

- Soit extérieurement (External Upset ou EU)
- Soit de manière mixte (Internal - External Upset) ou IEU)
2.4.7. Classification
La classe d’une tige définit son degré d’usure après utilisation dans un sondage et donc une
diminution des caractéristiques mécaniques.
L’API différencie 4 classes de tiges :
1 Classe 1 = tige neuve (ayant les dimensions API)
2 Classe prémium: (- 20 % de l'épaisseur)
3 Classe 2: (- 30 % de l'épaisseur)
4 Classe 3: (perte de + de 30% d'épaisseur)
Marquage de classification des tiges de forage:

Classe 1 ……………………………………… une bande de peinture blanche
Premium ………………………………………deux bandes blanches
Classe 2……………………………………… une bande jaune
Classe 3……………………………………… une bande orange
Rebut ………………………………………… une bande rouge
2.4.8. Tiges à gauche:

Ces tiges existent dans tous les diamètres et ne diffèrent que par les filetages de DP qui sont à
gauche. Elles son utilisées uniquement pour des opérations de repêchage.
2.4.8. Les Tool joints:

Le Tool Joint est le raccord par lequel se vissent deux tiges. Il doit répondre à plusieurs
impératifs : robustesse, rendement, satisfaction, vissage, et dévissage rapide, étanchéité et bonne
résistance à l’usure.
31
2.4.8.1 Fabrication
Les tool joints sont en général fabriqués en acier alliés traités, mais l’API ne donne ni
caractéristiques physico-chimiques pour l’acier des TJ ni propriétés minimales de résistance des
assemblages.
La résistance des TJ à la traction, à la torsion, et à la pression sont généralement supérieures à
celles des tiges.
Ils sont désignés par la dimension de la tige à laquelle ils sont désignés. Leurs diamètres
extérieurs et intérieurs sont variables suivant le type.
Ils assurent la liaison des tiges.
Un tool-joint est caractérisé par son diamètre extérieur ( OD ), son filetage et le diamètre nominal
de son filetage.
C’est sur le tool-joint que sont mises en place les clés de forage pour les opérations de vissage et
le dévissage.
Le mode de liaison des tool-joint avec le corps des tiges est :

 soit soudé
 soit vissé
 soit soudé et vissé.
De plus en plus, les tiges sont équipées de tool-joint soudés. Les tool-joint vissés ont l’avantage
de pouvoir être changés localement moyennant un équipement réduit (vissage ou dévissage à
chaud).
32
Les tool-joints peuvent être rechargés extérieurement ou non (protection contre l’usure
excessive).
2.4.8.2. Différents types de filetages Tool Joint
Il existe plusieurs types de tool-joints :
 les tool-joints ‘‘ Regular’’ ( Reg )
 les tool-joints ‘‘ full hole’’ ( FH )
 les tool-joints ‘‘ internal flush’’ ( IF )
 les tool-joints API à connexion numérotée
 les tool-joints spéciaux non API ex : ‘‘ Seal Grip ’’ (HUGHES)
Ils sont définis par :
1 Leur conicité : ex 1/16 ou 6.25 % c.a.d le diamètre varie de 1 cm pour 16 cm de
longueur suivant l’axe.
2 Le pas du filetage : mesuré d’un sommet de filet à l’autre parallèlement à la pente du
cône. Pour les américains c’est le nombre de filet par pouce.
3 Le profil du filet et son angle au sommet.
4 La troncature du filet et fond de filet.
Marquage de l’état du tool joint
Rebut ou réparation en atelier …………………….. Une bande rouge

Réparation sur site ……………………………………… Une bande verte
2.5. Les raccords divers:

2.5.1 Définition:
Un raccord sert à réunir 2 filetages, on distingue :
1 Mamelon : deux filetages mâles identiques
2 Raccord d’usure : un filetage mâle et un filetage femelle identiques
3 Réduction : diamètres différents, différents filetages ou les deux
2.5.2 Désignation:
En principe on désigne les réductions par leur diamètre nominal de filetage aux extrémités et leur
nature mâle ou femelle sans mention complémentaire les filetages sont considérés à droite.
33
2.5.3 Utilisation:
Avant la descente dans le trou on relèvera toutes les côtes qui seront reportées sur un cahier de
croquis avec indication OD ID longueur entre les portées, filetages et numéro.
On s’assurera que le raccord soit par son OD, ID, ou sa longueur ne posera pas de problème en
cours de forage ou d’instrumentation.
2.6. Outils annexes incorporés dans une garniture:

2.6.1. Les stabilisateurs:
Comme leur nom l'indique, ils sont incorporés dans la garniture et plus précisément au niveau des
DC afin de garder et contrôler la trajectoire de l'outil, qu'elle soit verticale ou inclinée.
Leurs forme et construction sont multiples en fonction des terrains, des abrasivités, des appuis
plus ou moins longs que l'on désire
STABILISATEURS ALESEURS
34
2.6.3. Les aléseurs

Raccords de construction et forme multiples comportant des rouleaux dont le rôle est de tailler les
parois du trou pour faciliter les descentes de colonnes de tubage
Sont remplacés par les stabilisateurs
2.6.2. L’amortisseur de chocs ou de vibrations (schock absorber ou scock-sub)

Se présente comme une masse tige que l'on visse juste au dessus de l'outil.
Sa fonction est d'amortir (filtrer) les vibrations générées par la rotation de l'outil
35
B - LE MATERIEL DE SURFACE :
Cette catégorie est répartie en plusieurs groupes mettant en œuvre l’outil de forage et assurant la
sécurité du puits,
Ce sont :
1 Les équipements de levage,
2 Les équipements de rotation,
3 Les équipements de pompage et de circulation,
4 Les équipements de sécurité
5 Les équipements de puissance,
1. Les équipements de levage:

Ils sont principalement composés de :
- La structure de la tour de levage (mât et ossature)
- Les moufles fixe et mobile (crown and travelling blocks)
- Le crochet de levage (Hook)
- Le treuil de forage (Drawworks)
- Le câble de forage (Drilling line)
- Réa (dead line anchor)
- Le poste de commande et de contrôle
Ils permettent:
- Le contrôle du poids sur l’outil (Weight On Bit : WOB)
- Les changements d’outils (manœuvres de garnitures)
- La descente des colonnes de casing (tubages)
- Les levées et descentes du mât (DTM)
2. Les équipements de rotation :

Ils sont principalement composés de :
- La table de rotation (rotary table)
- Des fourrures (bushings)
- Du carré d’entraînements (kelly drive bushing)
- De la tige d’entraînements (kelly)
36
- Du raccord d’usure de la kelly (kelly saver sub)

- De la tête d’injection (swivel)
Ils assurent la rotation de l’outil de forage (RB) par l’intermédiaire du train de sonde
3. Les équipements de pompage et de circulation :

Ils sont principalement composés de:
- Bacs à boue (mud tanks) + équipements
- Mixeurs
- Agitateurs (hélico mélangeurs)
- Mitrailleuses de fond et de surface (agitateurs hydrauliques)
- Tamis vibrants (shake shakers)
- Dessableurs
- Dessilteurs
- Mud cleaner
- Centrifugeuses
- Dégazeur
- Les clay-ejectors
- Les goulottes
- Les pompes à boue (mud pumps) + accessoires
- Amortisseurs de pulsation
- Soupapes de décharge (ou de sécurité)
- Les conduites et vannes d’aspirations
- Le flexible d’injection
Ces équipements assurent la fabrication, le pompage et la circulation ainsi que le traitement

mécanique des fluides de forage.
37
4. Les équipements de sécurité

La tête de puits est surmontée d’une croix à bride (Mud Cross) sur laquelle est installé le B.O.P
(Blow Out Preventer) composé d’un obturateur qui assure la fermeture totale, un obturateur qui
peut fermer sur tige et un obturateur qui peut assurer l’étanchéité sur tout appareil. Ils sont
commandés hydrauliquement depuis le plancher et depuis le Koomey .Les fermetures totale et
sur DP peuvent être commandées en secours par des commandes manuelles.
Les équipements de sécurité assurent la sécurité du puits en cas de venue et sont constitués de :
- La tête de puits
- L’accumulateur de pression
- Le manifold de duses
- Les vannes de sécurité (Gray valve, kelly valve lower et upper, drop in check valve)
5. Les équipements de puissance

- Moteurs diesel groupe de force
- Génératrices
- Moteurs diesel groupe électrogène
- Alternateurs
- Compresseurs
Ils fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement de la sonde.
6 Appareillage de contrôle
Le chef de poste dispose d’un tableau de commande qui peut lui donner : le poids total des DP
dans le trou, le poids sur l’outil, la pression de la boue à la sortie de la pompe, la vitesse de la
table de rotation, le couple à la table, la vitesse en coups/mn des pompes, le couple de vissage…Il
peut avoir un système de forage automatique.
Il a aussi à son service des appareils enregistreurs d’avancement, de poids, de pression…et
d’autres indications pour niveaux des bacs, mesure de densité, détecteurs d’HC…
Tous les appareils travaillant sous pression sont munis de système de sécurité.
38
1. La structure de la tour de levage (mât et ossature)

Il existe trois grandes catégories de structures :
1 Le derrick
2 Le mât
3 Le mât haubanné monté sur remorque
1.1. Le derrick:
C'est la plus ancienne forme qui dérive de la tour construite en bois. Il est en forme de pyramide
très pointue, dont les quatres pieds s'appuient sur les sommets d'un carré, cette surface sera le
plancher de travail
Une plate forme supérieure (water table) permet le support des poulies du mouflage du câble
(crown block)
Une plate forme intermédiaire (85 ft environ) permettra à l'accrocheur de travailler au rangement
des longueurs de tiges ou masses tiges
La structure métallique peut être soudée ou boulonnée
39
1.2. Le mât : (Mast)

C'est une structure en forme de A très pointu
Il a la particularité d'être articulé à sa base ce qui lui permet d'être assemblé ou démonté
horizontalement puis relevé en position verticale en utilisant le treuil de forage et un câble de
levage spécial (raising line)
Cette tour est parfaitement adapté aux appareils de forage terrestres necessitant une grande
mobilité
La passerelle d'accrochage est en porte à faux et le gerbage se fait sur un plancher indépendant
(set back) de la structure du mât
Les spécifications techniques sont identiques à celles des drricks
1.2.1 Rôle
Le mât de forage permet :
- La manœuvre de remontée et descente du train de sonde.
- Le stockage du train de sonde après sa remontée.
- La descente des colonnes de casing.
1.2.2 Différents types

Ils peuvent être du type qui ne se démontent pas pour le déménagement [moving] mais se
rabattent sur camion ou remorque, ce sont généralement des mâts télescopiques avec haubans
conçus pour les forages de faible et moyenne profondeur ou pour le work over; ou de celui qui
se démontent en un petit nombre de tronçons (généralement 4 à 5) identiques aux anciens
derricks
2.3. Caractéristiques des mâts

 Hauteur : mesurée entre le plancher et le bas de la passerelle du moufle fixe.
 Capacité API : c'est la capacité maximale au crochet, pour un mouflage donné en
l'absence de gerbage et du vent.
40
2. les substructures:
Ces constructions répondent au besoin de surélévation du plancher de forage pour laisser la place
aux empilages de têtes de puits ainsi que de BOP
Elles peuvent être indépendantes du mât de levage: ce sont alors des cassons empilés de part et
d'autre de la tête de puits, sur lesquels on assemble le plancher, la tour de de forage reportant ses
charges directement sur la substructure
41
3. Les moufles fixe et mobile (crown and travelling blocks)

Les moufles fixe et mobile sont des ensembles de poulies à gorges, de grand diamètre, en acier
moulé tournant indépendamment les unes des autres sur un arbre par l’intermédiaire de
roulements à rouleaux ou à billes. Les moufles fixes et mobile forment avec le treuil et le réa Le
mécanisme de levage ou palan de levage
MOUFLE FIXE
MOUFLE MOBILE ET CROCHET
42
DEFINITIONS :
A- Le mouflage
Est l’ensemble des différentes boucles de câble de forage intercalées entre le treuil et le point
fixe et reliant les moufles fixe et mobile.
B - Faire le mouflage
Est le travail qui consiste à installer dans le mât de façon à pouvoir déplacer le moufle mobile à
l’aide du treuil.
C - Le démouflage
Est l’opération inverse, c'est-à-dire qui consiste à enlever le câble.
- On dit qu’un mouflage est à 4, 6, 8 ,10 ou 12 brins lorsque le nombre de boucles est de : 2, 3,
4, 5 ou 6.
- Le nombre de brins du mouflage peut varier de 4 à 14.
D - Le brin actif (mobile)

Est le câble qui relie le tambour de treuil au moufle fixe.
43
E - Le brin mort
Est le câble qui relie le moufle fixe au réa
DISPOSITIF DE FIXATION DU BRIN MORT REA

Buts du mouflage :
- Démultiplier la vitesse.
- Démultiplier la charge.
BRIN MORT
BRIN ACTIF
REA M
D
TREUIL
LL MOUFLAGE A 6 BRINS
44
4. Le crochet de levage (Hook)

Il est suspendu directement au moufle mobile ou intégré à celui-ci. Il comprend le « crochet »
proprement dit, sur lequel vient reposer pendant le forage l’anse de la tête à injection et deux
latérales pour la suspension des bras d’élévateur utilisés en manœuvres (Links).
Il comporte un système amortisseur (ressort) qui limite les chocs à la reprise de la charge aux
dégagements et facilite le vissage des connexions.
Un système de roulement à brilles permet la rotation du crochet autour de son axe sans entraîner
le moufle mobile. Un système de verrouillage (actionné manuellement avec une perche spéciale)
limite en partie cette rotation
5. Le treuil de forage (Drawworks)
5.1. Définitions & rôles

Le treuil de forage est l’organe principal de la sonde; par sa capacité il caractérise
le rig en indiquant la profondeur de forage que peut atteindre l’appareil de forage).
Le treuil regroupe un ensemble d’éléments mécaniques et assure plusieurs fonctions
 Les manœuvres de remontée et de descente (levage) du train de sonde à des vitesses
rapides et en toute sécurité, ce qui constitue sa principale utilisation
45
 L’entraînement de la table de rotation quand celle-ci n’est pas entraînée par un moteur
indépendant.
 Les vissages et dévisages du train de sonde ainsi que les opérations de curage.
ENTRAINEMENT DE LA TABLE DE ROTATION
5.2. Différentes parties mécaniques
46
5.2.1 Tambour de manœuvre :

Monté sur l’arbre principal de treuil, le tambour de manœuvre permet l’enroulement et le
déroulement du câble de forage suivant que l’on remonte ou descende le train de sonde. Il peut
être lisse mais plus généralement cannelé, ce qui permet un enroulement correct et réduit le
risque d’écrasement du câble.Des deux côtés du tambour figurent des rouleaux qui évitent l’usure
par frottement du câble sur les joues du tambour.
TAMBOUR DE MANŒUVRE CANNELE
5.2.2. Le frein principal :

Il est mécanique à bandes de type auto-serreur.
Description :
Il est constitué de deux bandes métalliques circulaires équipées de garnitures (patins) reliées aux
bandes par des boulons à têtes fraisées.
Ces bandes sont reliées par une barre d’équilibrage qui répartit les forces entre les deux bandes et
réduit ainsi l’usure des patins.
Chaque bande enveloppe une jante de grand diamètre rivetée sur la joue du tambour.
La surface de ces jantes est généralement cémentée afin de résister à l’usure.
Une circulation d’eau à l’intérieur des jantes dissipe la chaleur dégagée.
47
FREIN MECANIQUE
5.2.3 Le Crown-o-matic :
C’est un dispositif de sécurité, le Crown-o-matic permet le freinage automatique du treuil vers le
haut pour éviter le bloc à bloc.
5.2.4 Le twin stop :

C’est un dispositif de sécurité, qui permet le freinage automatique du treuil vers le haut et vers le bas.
5.2.5 Le frein auxiliaire :

La capacité de freinage du système à bandes n’est pas suffisante lorsque les plus lourdes charges
sont descendues dans le puits.
C’est pourquoi sur tous les appareils de forage il est adjoint un autre frein dit « auxiliaire » ou
ralentisseur de charge destiné à absorber la plus grande partie de l’énergie.
Positionné dans le prolongement de l’arbre tambour de manœuvre, il est accouplé à ce dernier par
un embrayage à clabot ou à denture (ou pneumatique).
Le frein auxiliaire peut être :

1 Hydraulique de type parkers burg.
2 Electro-magnétique de type El-magco.
Le frein électromagnétique :
Du point de vue forme et disposition, il ressemble au frein hydraulique, mais son fonctionnement
est électrique.
48
RALENTISSEUR HYDRAULIQUE
Rotor
Bobines excitatrices
Stator
FREIN ELECTROMAGNETIQUE
Ralentisseur électromagnétique
Ce frein comprend un stator muni de bobines et un rotor.
Ces bobines sont alimentées d’un courant continu à travers un rhéostat qui fait varier l’intensité
de freinage et deviennent des aimants créant un champ magnétique. Le rotor en tournant dans ce
champ devient le siége des courants de FOUCAULT.
Ainsi, il se crée une force de freinage entre les bobines et le rotor.
Cette force de freinage varie proportionnément à l’intensité du courant contrôlé par le rhéostat et
commandé par le maître sondeur
A l’intérieur de ce frein, circule une eau qui dissipe la chaleur produite. Ne doit pas être utilisé en
forage, mais seulement en manœuvre.
49
5.2.6 L’arbre tambour de curage et les cabestans:

Le tambour d curage et des cabestans sont montés sur un même arbre situé à la partie haute du
treuil.
Le tambour de curage :
De conception sensible identique au tambour de manœuvre, il est utilisé pour les opérations
spéciales dans puits.
Les cabestans :
Il est constitué d’un tambour coulissant et d’une poupée clavetée sur l’arbre. La rotation du
tambour est obtenue par un embrayage pneumatique qui plaque le tambour sur un disque de
friction.
Les cabestans ont deux fonctions :
1 Le vissage et dévissage du train de sonde à l’aide des clés.
2 La manutention des charges sur plancher et alentours.
CABESTAN PRINCIPE CABESTAN
50
5.2.7 La boite de vitesses :
BOITE DE VITESSE DE LA TRANSMISSION DU TREUIL
BOITE DE VITESSE
Intégrée au treuil ou positionnée sur la première section de la transmission (arrière de treuil ) la

boite de vitesse permet pour des vitesses de rotation données des moteurs, d’entraîner les
différents arbres du treuil à des vitesses. Les équipements de levage diverses et dans les deux
sens.
51
5.2.8 Les embrayages :

On distingue deux types d’embrayages :
1 Embrayages mécaniques.
2 Embrayages pneumatiques
EMBRAYAGE PNEUMATIQUE
6. Le câble de forage (Drilling line)

6.1. Constitution:
L’élément de base d’un câble est le fil d’acier calibré, c'est-à-dire ayant un diamètre bien
constant. Un certain nombre de fils torsadés ensemble donnent un toron. Plusieurs torons
enroulés ensemble en hélice autour d’une âme centrale constituent le câble.
CABLE EN ACIER
- Le fil d’acier
Dans la constitution du toron , donc également du câble , peuvent entrer des fils de même
diamètre mais plus généralement de diamètres différents .Un câble est plus ou moins souple,
suivant qu’il est formé de fils plus ou moins fins. Il résiste d’autant mieux à l’usure par
frottements que les fils de la couche extérieure sont d’un diamètre plus grand. Les fils d’un câble
sont parfois galvanisés quand, pour des utilisations, on veut les protéger contre la corrosion
(haubans).
52
- L’âme Centrale
Elle peut être métallique ou textile. Une âme métallique donne une résistance plus élevée au
câble .Une âme textile (en chanvre ou sisal) lui donne plus de souplesse et sert de réservoir à
graisse pour les fils.
- Les torons
Il existe plusieurs types de torons :
Torons ordinaires
Tous les fils du toron sont de même diamètre et chaque couche de fils a six de plus que la
précédente.
Toron seal
Toutes les couches ont le même nombre de fils ou au moins les deux couches extérieures.
Toron Warrington
Le nombre de fils sur chaque couche est le double de la précédente. La couche extérieure
comporte des fils de remplissage.
Toron filler
Les couches internes ont des fils de remplissage.
6.2. Sens de toronnage et de câblage:

Les fils dans un toron (ou les torons dans le câble) peuvent être torsadés dans un sens ou dans le
sens opposé.
6.3. Caractéristiques de désignation:
6.3.1. Dimension nominale
Elle s’exprime en mm ou en pouces et elle est représentée par le diamètre intérieur d’une bague
qui entourerait exactement l’ensemble des torons ou par la distance reliant extérieurement deux
torons opposés.
6.3.2
53
6.3.3 Le type de câble

Le type de câblage est indiqué par deux nombres:
Le premier donne le nombre de torons.
Le deuxième donne le nombre de fils dans le toron. Exemples 6x7, 6x19.
6.3.3 Le type de l’âme

- Métallique
- Textile
6.3.3 Le sens de câblage et de tournage

- Normal à droite ou normale à gauche
- Lang à droite ou lang à gauche
6.3.4 Le nuance d’acier

- Supérieure
- Ordinaire
- Douce
6.3.5 La charge de rupture effective

Elle s’exprime en tonnes et dépend de la nuance d’acier utilisée
Exemple : câble de forage 1’’1/4 : 58T, 1’’1/8 : 48T, 1’’ : 38T
6.3.6 Le poids unitaire Il s’exprime en kg/m

6.3.7 La longueur Elle s’exprime en mètres
Les câbles couramment utilisés sur les chantiers de forage sont :

- Câble de forage 1’’, 1’’1/8 ,1’’1/4,1’’3/8
- Câble de retenue des clés 5/8’’
- Câble de suspension des clés 3/8’’
- Câble de tirage des clés 1/2’’
- Câble de levage des mats 1’’1/2 et plus
54
7. Le point fixe (Réa)

C’est le point d’ancrage du câble de forage (brin mort)
Il mesure la tension du câble. (Lecture sur MARTIN DECKER)
Permet l’introduction dans le système d’une certaine longueur de câble neuf afin de déplacer les
points d’usure sur les poulies des moufles .Cette opération de filage suivie par la suite d’une
coupe permet la longévité du câble.
ATTACHE DU BRIN MORT - REA
DISPOSITIF OU PALAN DE LEVAGE
55
EQUIPEMENTS DE POMPAGE ET CIRCULATION
Circuit boue
CIRCUIT HAUTE PRESSION
CIRCUIT BASSE PRESSION
Tête
d’injection
Vibrateurs
Garniture de
Pompes de
forage
forage
Table de
rotation
Bassins à boue
+ traitement
boue
56
CIRCUIT BOUE
57
1. Les pompes à boue (Mud pumps):

Élément principal du circuit, la pompe à boue est une pompe alternative à pistons.
POMPE A BOUE TRIPLEX
Entraînée par un moteur Diesel ou des moteurs électriques, elle aspire la boue des bassins et la
refoule dans le puits.
Elle doit être assez puissante pour vaincre tous les frottements du fluide depuis l’injection
jusqu’au retour en surface.
Constitution : une pompe a boue se compose de deux parties :
 Partie mécanique :
Sert à transformer le mouvement de rotation reçue par la transmission (moteur) en un mouvement
alternatif communiqué aux pistons.
 Partie hydraulique :
C’est le logement des pièces d’usure. Elle comprend deux ou trois « corps » (selon le type de
pompe) dans lesquels sont montées des chemises.
Dans chaque chemise se déplace (mouvement alternatif) un piston relié par une tige de piston à la
partie mécanique.
Ce piston aspire le fluide par la conduite d’aspiration et clapet d’aspiration puis le refoule dans le
circuit à travers le clapet de refoulement.
58
ECLATE D'UNE POMPE TRIPLEX
1.1 Principe de fonctionnement

Les pompes sont alternatives et transmettent par l’intermédiaire d’un système bielle manivelle
une énergie de rotation en une énergie de translation.
Aspiration et refoulement
Comme vous le savez les pompes aspirent de la boue dans un bassin de circulation et refoule dans
la colonne montante conduite d’injection etc..
Aspiration
Refoulement
Principe simple effet :
59
POMPE DUPLEX
Principe double effet :
1.2. Equipements annexes d'une pompe à boue
1.2.1 - L’amortisseur de pulsation:
Une pompe à boue fournit un débit instantané irrégulier, ce qui oblige l’installation sur la colonne
de refoulement d’un amortisseur de pulsation qui « régule » le débit et évite les chocs et coups de
bélier dans les canalisations.
Il est constitué d’un corps en acier moulé à l’intérieur duquel on trouve une membrane en
caoutchouc synthétique préchargée d’azote.
60
1.2.2 - Soupape de sécurité :
Une pompe à boue doit être équipée d’une soupape dite de sécurité appelée également soupape
de décharge ou de limitation de pression qui est tarée selon le chemisage de la pompe.
A une pression limite, la soupape s’ouvre (se déclenche) et laisse passer la boue vers les bacs à
travers une conduite de décharge, se qui évite ainsi les accidents.
61
2. les bacs à boue (mud tanks)

Sur une installation de forage, on distingue :
2.1 - Les bacs de circulation :

Ce sont des bassins métalliques dans lesquels la boue peut être fabriquée, maintenue en agitation,
aspirée par les pompes de forage et peut y revenir par la goulotte. Leur volume varie de 15 à 50
m3 selon l’installation.
2.2. - Les bacs de réserve :

Ils permettent soit de maintenir une boue neuve en attente, soit de stocker une boue déjà utilisée
Ils sont munis d’un système d’aspiration et d’agitation.
Leur volume est généralement supérieur à celui des bacs de circulation (50 m3 ).
2.3 - Les bacs de décantation :
Ils sont souvent limités aux bacs situés sous ou immédiatement après les tamis vibrants.
Leur volume est voisin de celui des bacs de circulation. Ils sont séparés en deux compartiments
dont l’un, le plus des tamis, et fréquemment équipé en sablière.
Ils ne possèdent pas de système d’aspiration ni d’agitation. C’est dans ces bacs que la boue
dépose les particules moins grosses passées à travers les tamis vibrant
2.4 - Les bacs de traitement :

Ils sont destinés à la fabrication de solutions traitantes, de bouchons de colmatants etc.
Ils sont munis d’un circuit de mixing permettant la fabrication et l’agitation. Leur volume est
généralement supérieur à 15 m3
62
3. La tête d’injection (swivel)
Elle constitue la liaison entre la garniture de forage qui tourne et le reste de l’installation qui reste
fixe.
Elle permet l’injection des boues de forage dans le train de tiges et supporte le poids de
l’ensemble de la garniture.
Elle comporte une partie fixe qui reçoit à sa base une butée à rouleaux coniques de grande
capacité. Elle est munie d’une anse de grande dimension permettant de la suspendre au crochet
du moufle mobile.
La partie tournante alésée se raccorde à la tige d’entraînement par un filetage à gauche.
La partie fixe et le col de cygne sur lequel vient se visser le flexible d’injection sont réunis par un
tube d’usure s’engageant dans un presse-étoupe qui assure l’étanchéité (wash-pipe)
63
4. les moyens de fabrication et de traitements mecaniques de la boue de

forage:
1.1. Les tamis vibrants (Shale shakers)
1. mud box
2. moteur
3. élément vibrant
4. cadre
5. tamis
6. décharge des déblais
7. boue tamisée vers circuit
actif
8. bâti
9. amortisseurs
1. mud box
2. distributeur
3. tamis
4. élément vibrant
5. décharge des déblais
6. boue tamisée vers circuit actif
7. amortisseurs
8. bâti
TAMIS VIBRANTS
Les tamis vibrants dont le rôle est de séparer les déblais de la boue comportent un ou deux
châssis portant des toiles métalliques spéciales.
Ces châssis sont montés sur un bâti par l’intermédiaire de ressorts ou de tampons de caoutchouc.
La boue sortant du puits est distribuée sur les toiles par une goulotte de réparation.
Le passage de la boue à travers les toiles est rendu possible par une vibration rapide imprimée au
châssis.
Cette vibration est obtenue à l’aide d ‘un arbre balourd monté sur deux paliers solidaires du
châssis.
Les vibrations éliminent les cuttings de l’ordre de 70µ et plus.
64
4.2. Les dessableurs

Ce sont des hydro cyclones utilisés soit seuls,soit groupés en batteries de 2,4,ou 8 cônes
accouplés au circuit basse ou haute pression de mixing ou montés indépendamment du circuit.
Leur rôle est d’éliminer les particules solides de la boue ayant pu s’infiltrer à travers les tamis
vibrants et qui sont de l’ordre de 80µ.
1.2. Les dessilteurs:

4 Ils ne différent des dessableurs que par leur pouvoir de séparation accru (et par leur diamètre).
LES HYDROCYCLONES
4.4. Les dégazeurs:

Lors du passage dans le puits,la boue peut se changer de fluides gazeux venant des formations.
Il est indispensable de débarrasser la boue du gaz qu’elle contient car une boue gazée diminue de
densité et ne peut donc offrir une résistance aux pressions venant du puits.
L’opération de dégazage est assurée par les dégazeurs.
65
66
DEGAZEUR HORIZONTAL
4.5. Les centrifugeuses :
Ce sont des appareils conçus pour récupérer la baryte et éliminer les impuretés tout en diminuant
la densité de la boue.
4.6. Les clay-jectors:

Ils éliminent les solides légers de la boue en circulation ainsi que les contaminants chimiques tout
en conservant la baryte.
On peut les utilisés pour traiter la boue en réserve, récupérer la baryte et la réutiliser à
l’alourdissement de la boue en circulation.
67
4.7. Les mixers (mélangeurs hydraulique)

L’addition des produits pulvérulents de boue se fait dans un entonnoir surmontant un collecteur
dans lequel un jet de boue circule.
Les produits secs, amenés par sacs à cadence élevée, se trouvent entraînés par le jet de la boue dû
à la duse du collecteur sous l’effet d’une pompe centrifuge entraînée par un moteur électrique.
4.8. Les agitateurs à hélices (hélico-mélangeu)

Ce sont des mélangeurs à palettes qui, actionnés chacun par un moteur électrique, brassent la
boue dans les bacs pour la maintenir toujours homogène.
4.9. Les mitrailleuses (agitateurs hydraulique)

3 Les mitrailleuses de fond orientables.
Reliées aux pompes par une canalisation, elles permettent, grâce à leur fixation articulée, de
diriger un jet de boue violent dans les diverses parties du bac pour éviter le phénomène de
sédimentation.
4 Les mitrailleuses de surface :
De même conception que les précédentes, elles permettent un balayage important des bacs.
Elles sont commandées manuellement.
68
LES EQUIPEMENTS DE ROTATION

Se composent des éléments suivants :
 Table de rotation
 Fourrures
 Carré d’entraînement
 Tige carrée
 Annexe : tête d’injection
1. Table de rotation (Rotary table):
1.1. Rôles
Deux rôles
 En cours de forage, tourne à droite et fait tourner la garniture de forage par
l'intermédiaire d'une fourrure à passage carré, du carré d'entraînement et de la tige
d'entraînement
 En manœuvre, elle supporte le poids de la garniture par l'intermédiaire de coins
coniques de retenue (cales)
Elle tourne à droite, c’est-à-dire dans le sens des aiguilles d’une montre. La gamme de vitesse se
situe entre 30 et 200 tours/minute en forage.
Les tables sont conçues pour différentes charges et différents diamètres de passage.
69
1.2. Description et principe de fonctionnement

Se compose de 3 parties
1 Le corps ou bâti
2 La partie tournante
3 L'arbre d'entraînement
La partie tournante de la table transmet le mouvement de rotation au carré d’entraînement par

l’intermédiaire de la fourrure principale (Master bushings)
Un jeu de deux fourrures coniques et interchangeables relie la fourrure principale aux coins de la
retenue (slips) pendant la manœuvre et l’ajout de simple.
Arbre moteur
Chaîne
Axe du puits
70
SCHEMA DE PRINCIPE ENTRAINEMENT PAR CHAINE A PARTIR DU TREUIL
DIFFERENTS TYPES D’ENTRAINEMENTS DE LA TABLE
Fourrures (bushings)
La table transmet le mouvement de rotation au carré d’entraînement au moyen de fourrures
interchangeables. Elles servent également à relier la table et les coins de retenue lors d’ajout ou
de manœuvre.
FOURRURES PRINCIPALES
2. Le carré d’entraînement (kelly bushing)

Il assure la liaison entre la fourrure principale et la tige d’entraînement et entraîne en rotation la
garniture tout en déplaçant de haut en bas la tige d’entraînement
71
Il comporte un corps en acier moulé s’adaptant dans la fourrure principale dans le quel sont
montés quatre (généralement) ou six rouleaux axés horizontalement.
Ces rouleaux sont interchangeables selon le diamètre et la forme de la tige d’entraînement.
CARRE D'ENTRAINEMENT – KELLY BUSHING
3. La tige d'entraînement (kelly)

3.1. Rôles
1 Relie la tête d'injection à la dernière tige de forage
2 Transmet le couple de rotation à la garniture de forage
3 Permet le mouvement longitudinal de la garniture tout en maintenant la rotation
4 Conduit le fluide de forage de la tête d'injection à la garniture
Il existe des tiges hexagonales et carrées.
Hexagonales =  meilleure répartition de l’usure
72
TIGE D’ENTRAINEMENT - KELLY
3.2. Forme
1 Carrée
2 Hexagonale
3.3. Dimension nominale: Distance en pouces entre deux face opposées
3.4. Filetages:
Le filetage supérieur se visse à gauche (6 5/8 REG)
Le filetage inférieur est normal à droite (4 1/2 ou 3 1/2 IF)
3.5. Longueur: Varie de 12m à 12,5m et sa longueur utile est de 11m à 11,5m
La tige d'entraînement est généralement équipée de deux vannes de sécurité manuelles
 Upper kelly cok
 Lower kelly cock
73
74
NOMENCLATURE D'UNE TIGE D'ENTRAINEMENT
4. La top drive
Entrainement en rotation par le haut + injection (TOP DRIVE)
La Varco Top Drive Drilling System fait partie des plus importantes innovations technologiques
dans le forage rotary. L’avantage majeur est l’énorme gain de temps de forage. Ce gain de temps
se traduit par la facilité de forer des triples, ce qui minimise le temps de connexion.
Dans de nombreux cas vous n’avez pas besoin de dégerber les tiges entre le puits.
Si vous faites du forage contrôlé, ce qui est souvent le cas aujourd’hui, le temps d’orientation
pour le contrôle directionnel sera considérablement réduit.
La Varco Top Drive Drilling System permet de mettre en rotation et en circulation la garniture
n’importe où dans le puits, que ce soit en manœuvre ou en forage.
75
1. Les BOP (Blow Out Preventer)
1. Rôles
Les obturateurs et leurs accessoires servent à assurer la fermeture du puits en cas de venue de
fluides de formations et permettre la circulation sous pression contrôlée pour reconditionner la
boue et évacuer l'effluent ayant pénétré dans le puits.
76
ENSEMBLE BOP EN TETE DE PUITS

Les BOP ou blocs d'obturation du puits isolent le puits en cas de venue, d'éruption ou de test
Un BOP est défini par:
 Sa marque
 Son type
 Sa dimension nominale représentant le diamètre de passage minimal intérieur
 Sa série ou pression de service
1.1. Différents types:

A- BOP à mâchoires
Sont simples ou doubles et assurent

 La fermeture sur tiges (Pipe rams)
 La fermeture totale (Blind rams)
B- BOP à membrane (Annulaires)

Peuvent fermer sur n'importe sur n'importe quelle forme de garniture et diamètre et même sur trou vide
Permettent la manœuvre du train de sonde à travers la membrane, le puits étant fermé et sous pression
77
DISPOSITIF CONVENTIONNEL POUR LE CONTOLE DE LA TETE DE PUITS
78
PRINCIPE DUSE CHOKE MANIFOLD
UNITE HYDRAULIQUE ET PANNEL DE COMMANDE A DISTANCE
79
2.5 – Le bac de manœuvre (trip tank)
BAC DE MANŒUVRE (Trip Tank)
2 - Les obturateurs d'alésage

Ce sont des soupapes ou des clapets anti-retour que 'on place dans le train de tiges et qui évitent
les venues par l'intérieur de la garniture.
Il existe:
3 Des soupapes de fond (float valve)
4 Des soupapes type Gray-Valve
5 La drop in back pressure valve (DIBPV)
6 Les vannes de sécurité de la tige d'entraînement
80
GRAY VALVE FLOAT VALVE KELLY GARD
DIBPV
81
MATERIEL DE MANŒUVRE
1 - Les clés de forage
CLE DE MANOEUVRE
Ce sont des clés spéciales à mâchoires interchangeables utilisées pour le blocage et le déblocage
des drill-pipes,des drill-collars des casings,des tubings etc.
Les plus employées sont les clés américaines de marque: BJ (BYRON JACKSON) et WW (WEB
WILSON)
Description
Une clé de manœuvre se compose essentiellement d’un bras de suspension, d’un levier ou
manche au bout duquel sont articulées des mâchoires.
La clé fait prise sur la tige ou le tube par l’intermédiaire de peignes insérés dans les rainures des
mâchoires et maintenus par des goupilles.
Une vis de réglage permet l’équilibrage en bonne position. Les mâchoires sont interchangeables
pour l’adaptation sur différents diamètres.
Les clés de manœuvre sont suspendues dans le mât à un câble dit de suspension et un contre
poids.
Elles doivent être retenues par des câbles dits de retenue ou sécurité
82
2 - La clé automatique :
Équipée de moteur hydraulique ou pneumatique, elle permet le vissage et le dévissage des tiges
de forage sans utiliser la chaîne d’où gain de temps et sécurité des mains.
Remarque : L’utilisation de la chaîne est interdite depuis 1981.
CLE AUTOMATIQUE
3 - Les coins de retenue ou cales (SLIPS)

Définition et rôle :
Ils servent à maintenir la garniture dans la table de rotation quand on ne se sert plus du moufle en
manoeuvre ou en ajout de simple.
Description : Ils sont constitués de deux ou trois ou plusieurs parties coniques assemblées par
charnières et comportant des rainures où sont enfilés des peignes. Ils comportent en général trois
poignées pour la manipulation.
Remarque : Il existe plusieurs modèles et dans chaque modèle plusieurs types selon le diamètre et
la capacité.
COINS DE RETENUES - SLIPS
83
Remarques
1 Il faut utiliser des cales correspondant aux diamètres du tubulaire manipulé
2 Dans le cas de cales en deux parties, il faut mettre les 2 cales au même niveau pour éviter de
tordre les tiges et de les aplatir
3 Il faut remplacer les peignes et axes des cales si nécessaire.
Slips automatiques (cales)

Elles sont commandées à distance en cours de manœuvre par le chef de poste (peu employé).
Slips semi-automatiques (cales) ps15 – ps 16

Elles sont commandées en cours de manœuvre par les ouvriers de plancher
4 - Le collier de sécurité (SAFETY-CLAMP)
Description et rôle :
Pour certaines manœuvres de pièces complètement cylindriques, (drill-collars, carottier) il est
nécessaire de prendre des précautions pour que celles-ci ne puissent pas glisser à travers les cales.
Ce risque est surtout à craindre quand la colonne à supporter est de faible poids car, dans ce cas
les cales n’appuient pas fortement contre le tubulaire manipulé. On est donc amené avant de
décrocher l’élévateur, à placer sur le corps du drill-collar ou du tube à quelques cm au dessus des
cales, le collier de sécurité.
84
Celui-ci est constitué de plusieurs éléments assemblés par charnières qui portent de petits coins
(peignes) poussés normalement vers le haut par un ressort intérieur.
On le ferme en vissant et bloquant son écrou à l’aide d’une clé spéciale.
On peut ajouter ou enlever des éléments suivant de diamètre du tubulaire à supporter
5 - Les élévateurs :
Pour saisir rapidement (en manœuvre) les tiges de forage, les drill-collars, les casings, les tubings
etc. on se sert d’élévateurs.
Différents types :
On distingue deux grandes catégories d’élévateurs :
- Élévateurs à ouverture centrale.
- Élévateurs à ouverture latérale.
A OUVERTURE CENTRALE A OUVERTURE LATERALE

Dans chaque catégorie, on trouve plusieurs types suivant leur capacité et la nature des tubes
qu’ils peuvent saisir.
85
86
6 - Le kelly spinner :
C’est un dispositif semblable dans son principe à une clé automatique. Il sert au vissage de la tige
d’entraînement sur la tige de manœuvre dans le mouse hole et sur les tiges qui sont dans le puits.
On évite ainsi l’usage de la chaîne de vissage d’où, gain de temps et sécurité des mains.
Le kelly spinner est placé à la base de la tête d’injection et est entraîné par un moteur
hydraulique ou pneumatique.
7 - Le treuil à air :
C’est un dispositif à commande pneumatique, solidement fixé au plancher et assurant la
manutention des charges (outils, DP, DC Etc.)
8 - Les têtes de levage :

Pour soulever une tige de forage, un drill-collar, un outil de forage au treuil à air (cabestant) ou
parfois même au moufle, il est recommandé d’utiliser des têtes de levage.
9 - Table de tubage ou casing spider
87
Pour la manutention des colonnes à manchons légères à moyennement lourdes ,on utilise
généralement des élévateurs à porte à ouverture latérale ( side-door élévators) et quelques fois
pour les colonnes dépassant pas 7,, , des élévateurs à ouverture centrale (center-latch élévators)
Pour les colonnes lourde ou les colonnes sans manchons on emploi des élévateurs à coins
Remarque: T = 0,907 Tonnes- Force
BJ et VARCO, fabricant des élévateurs à coins pouvant être utilisés comme élévateurs ou table
de tubage.
Ces élévateurs (slips élévators spider) existant en 5 catégories:

175 T; 350 T; 500T; 750T; 1000 T; ( Une tonne = 0.907 Tonne-force)
Chaque modèle permet de couvrir une gamme importante de diamètre en utilisant des jeux de
coins appropriés.
De 2,, 3/8 à 7 5/8 ; De 4 ½ à 13 3/8 ; De 4 ½ à 10 ¾ ; De 11 ¾ à 20,, et plus .
Clés automatiques
Elles sont équipées de moteurs hydrauliques ou pneumatiques et permettent le vissage ou le
dévissage des tiges sans utiliser la chaîne. On gagnera ainsi du temps et de la sécurité.
Automate iron rough necks
88
Le Varco Automated Iron Roughneck rend la manœuvre des tiges ou des casings plus sure, plus
facile et plus rapide que jamais. En touchant un bouton, l’unité se déplace sur son rail et localise
automatiquement le tool joint visse, bloque ou dévisse et débloque la connexion et revient à sa
position initiale. Grâce à ses nouvelles capacités, l’opérateur peut personnaliser les fonctions de
positionnement du torque wrench. Le RC améliore la sécurité de l’équipe, permet un gain de
temps, économise les filetages des tiges et maintient constant un couple de blocage
Le Kelly spiner
C’est un dispositif semblable à une clé automatique dans son principe, sert au vissage de la tige
carrée sur la tige de manœuvre du mouse hole et sur les tiges qui sont dans le trou.
On évite ainsi l’usage de la chaîne de vissage, ce qui permet un gain de temps et améliore la
sécurité.
Ces kelly spinner sont placés à la base de la tête d’injection et sont entraînés par des moteurs
hydrauliques ou pneumatiques.
L’emploi du Kelly spinner tend à disparaître avec l’introduction de la Top Drive.
89
LES INSTRUMENTS DE MESURE DU CHEF DE POSTE
Le Martin Decker ou indicateur de poids qui indique :

 Le poids total de la garniture suspendue dans le fluide de forage
 Le poids sur l’outil
 La pression de refoulement des pompes
Un indicateur de vitesse des pompes (débit de boue), nombre de coups à la minute
La vitesse de rotation de la table
Le couple de la table de rotation
Un indicateur du couple de serrage sur les clés de vissage etc.…
POSTE DE COMMANDE DRILLER
Dynamomètre ou tong torque
90
L’indicateur de couple indique la force qui s’exerce sur la clé de serrage. On obtiendra le couple
de serrage en multipliant cette force par le bras de levier de la clé.
91
EQUIPEMENTS MECANIQUES
Sur un appareil de forage, nécessité de pouvoir faire varier la vitesse des principaux composants
(treuil, pompes, rotation) et nécessité d’avoir des couples importants,
1 Rigs mécaniques: des moteurs diesel entraînent le treuil les pompes, la rotation
2 Rigs électriques :
– Rigs DC-DC,
– Rigs AC – DC : système le plus courant,
– Rigs AC – AC.
Motorisation des rigs – Rigs mécaniques
Appareil mécanique
avec compound : ce
type de motorisation
n’est plus utilisée sauf
sur de petits appareils
montés sur camion, le
moteur du camion sert
de moteur
d’entraînement du
treuil.
92
Motorisation des rigs – Rigs électriques
Moteurs Diesel et groupe

électrogène sur un appareil AC –
DC. Les alternateurs produisent
du courant alternatif (600 volts, 60
Hz), une partie est redressée pour
alimenter les moteurs du treuil,
des pompes et de la rotation.
93
FLUIDES DE FORAGE OU BOUE DE FORAGE (MUD)

Les 10 rôles de la boue
1. Transport des cuttings ou déblais du fond du trou à la surface pour en disposer
1. Transmission de l’énergie hydraulique au niveau de l’outil de forage pour nettoyer le fond du
trou ou le front de taille pour maintenir un taux de pénétration maximum pour un poids et une
vitesse de rotation donnée.
2. Refroidir et lubrifier l’outil et la garniture de forage.
3. Façonner un cake imperméable autour du trou.
4. Minimiser la formation de caves.
5. Maintenir en suspension les cuttings et les matériaux lourds lorsque la circulation est arrêtée.
6. Libérer facilement les sables et les cuttings à la surface.
7. Contrôler les pressions de formation, à l’aide d’une pression hydrostatique créée par la boue.
8. Supporter une partie du poids de la garniture ou du casing (poussée d’Archimède).
9. Obtenir de bonnes informations concernant la formation à l’aide d’analyses des cuttings ou
déblais.
Paramètres de forage – essais sur chantier

 Densité 0.91 d  2.30
Elle nous permet de calculer rapidement la pression hydrostatique de la colonne de boue.
On la mesure à l’aide d’une balance à boue
BALANCE A BOUE
 Viscosité
94
Cette mesure s’effectue à l’aide de l’entonnoir MARSH qui mesure le temps d’écoulement d’un volume
de base donné à travers un orifice donné.
Ex : Viscosité MARSH de l’eau = 27 secondes.
VISCOSIMETRE MARSH
Essai de filtration et de formation de cake

Le taux de filtration ou le filtrat est une des propriétés les plus importantes de la boue. Nous
obtenons une indication de la perte de fluide sous une pression donnée : 100 PSI en face d’une
formation donnée et sur la quantité de cake déposé
a) Assembler le filtre presse

b) Remplir le réservoir
c) Placer une éprouvette sous le réservoir
d) Appliquer la pression et attendre 30mn
e) Purger puis mesurer la quantité de filtrat reçu dans l’éprouvette en ml.
95
Cette mesure est bien sûr, comparative puisque le filtre en papier possède à chaque essai les
mêmes caractéristiques, porosité, perméabilité.
Si le filtrat est trop élevé, on peut ajouter à la boue des réducteurs de filtration. Après le
traitement, on pourra comparer le nouveau filtrat obtenu et ainsi vérifier si le traitement a été
efficace.
Teneur en sable
Le sable a une action abrasive sur les pompes, les flexibles etc.…Il peut également coincer la
garniture lorsque l’on arrête la circulation. Il faudra donc maintenir cette teneur inférieure à 1%.
On utilisera un tamis spécial de 200 mesh (maille) pour effectuer cette mesure.
Teneur en solide
La teneur en solide peut être déterminée en évaporant un poids donné de boue et en pesant le
résidu sec obtenu.
96
Détermination du ph
Le PH du fluide indique si celui-ci est acide ou basique.
1 PH  7 : acide ex : les vins
2 PH = 7 : neutre
3 PH  7 : basique
De manière à éviter la corrosion de la garniture le PH de la boue sera toujours entre 9 et 10.
Gel
Une mesure de résistance de gel détermine si les gels sont suffisants.
Lorsque l’on arrête la circulation, la boue doit se gelifier pour éviter que les cuttings ne
descendent au fond du puits et ainsi boucher l’outil, coincer la garniture.
97
Salinité ou teneur en sel

Il est important de mesurer la salinité dans les zones où il y a risque de contamination de la boue
avec du sel. En forage de bancs de sel ; il faudra par contre utiliser une boue salée saturée afin
d’éviter le lavage du sel et ainsi la formation de caves.
Teneur en huile
Dans le cas d’une boue émulsionnée ou boue à l’huile, il faudra connaître la teneur en huile.
98
LE PERSONNEL D’UN CHANTIER DE FORAGE

1. Rôle
Utiliser dans les meilleures conditions techniques et de sécurité l'appareil de forage pour réaliser
le programme de forage et de tuibage (PFT)
2. Différentes catégories:
Sur la plupart des chantiers de forage, on trouve trois catégories de personnel
1 Le Maitre d'œuvre
2 Le contracteur de forage
3 Les entreprises de service
2.1. Le maître d'œuvre (M.O)

Est responsable du programme de forage et de tubage
Supervise sa realisation
Délègue sur place un intendant (superviseur) qui éventuellement peut être chargé de
l'approvisionnement de certains matériels, de la surveillance boue, géplogie etc…
Rémunère l'entrepreneur
En conclusion, le M.O est responsable de tout ce qui touche à la réalisation du puits
2.2 L'entrepreneur
Est responsable de la réalisation du programme (exécution des travaux dans les règles de l'art
Est rémunéré selon le degré d'exécution des travaux
2.2. Les sociétés de service

Interviennent dans des opérations spéciales et de surveillance (boue, cimentation, diagraphie
etc…)
99
3. Les contrats
La recherche du rendement a amené les sociétés d'exploration et de production à confier leurs
travaux de forage à des sociétés (entreprises) spécialisées
La plupart des sondages sont effectués par des entrepreneurs qui passent des contrats avec ces
dites sociétés
Le contrat de forage est le texte qui régie l'ensemble des conditions dans lesquelles le M.O et
l'entrepreneur vont réaliser le puits
C'est le texte qui enveloppe l'ensemble des droits et devoirs de chacune des parties
Les contrats sont classés en 4 catégories
3.1. Le contrat au métré (footage contract)

Dans cette formule de contrat, les honoraires versés à l'entrepreneur sont proportionnels au
nombre de mètres forés
Remarque:
Le prix du mètre foré varie selon les phases de forage (outil et la nature du terrain traversé)
3.2 Le contrat en régie: (daywork contract)

L'entrepreneur livre son personnel et son matériel moyennant un prix forfaitaire à l'heure ou à la
journée
Le prix comprend un certain nombre un certain nombre de prestations qui sont bien définies dans
le contrat
En effet, l'entrepreneur peut fournir ou pas les lubrifiants, les transports et les carburants
Il peut y avoir plusieurs prix en régie tenant compte du fait que l'appareil est en marche ou à
l'arrêt et dans ce cas, que l'arrêt est dû au M.O ou à l'entrepreneur
P = pt
1 P = prix facturé
2 p = prix de base à l'heure ou à la journée
3 t = nombre d'heures ou de jours
4 le temps "t" est décomposé en T1, T2, T3, T4
100
3.3 Le contrat en régie intéressée (incentive contract)

Formule mixte entre la régie et la formule métrée et peut se mettre sous différentes formes
La première consiste à dire qu'une partie des honoraires sera payée e régie proportionnellement
au temps et une partie proportionnellement au métrage foré
P = pt + p' m
1 P = prix facturé
3 t = temps de réalisation (heures – journées)
4 m = métrage
5 p' = prix au métré
La seconde consiste à ajouter aux honoraires normaux d'un contrat en régie une prime
proportionnelle au gain de temps par rapport à un temps standard défini à l'avance ou au contraire
une pénalité proportionnelle à la perte de temps par rapport au temps standard défini
P = pt + k (T-t)
1 P = prix facturé
3 k = prime ou pénalité
4 T = temps standard
5 t = temps de réalisation
T supérieur à t = prime
T inférieur à t = pénalité
3.4 Le contrat clé en main

L’entrepreneur réalise le puits moyennant un prix forfaitaire
4. Le personnel contracteur de forage
Entièrement sous la responsabilité du chef de chantier (tool pusher) est divisé en 4 catégories:
1 L'équipe de forage
2 Le personnel hors poste
3 Le personnel hotelier
4 Le personnel divers
101

Introduction Au Forage Tareb

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ENTREPRISE NATIONALE DES TRAVAUX AUX

3 - Principe du forage rotary et turboforage:

APPAREIL DE FORAGE ROTARY

4 - Les techniques de forage:

1 Forage par mouvement alternatif ou battage de l’outil (percussion)

2 Forage par mouvement rotatif : rotary, turboforage, électroforage, flexoforage

3 Forage par combinaison des deux mouvements rotary et percussion

4.1. Forage par percussion ou battage au câble : (procédé Pennsylvanien)

1 Installation simple et beaucoup moins coûteuse que le forage rotary.

2 Pas de DP, tige carrée, table de rotation, d’installation de circulation boue.

3 Manœuvres rapides et trépans moins coûteux

4 Installation facile à entretenir avec un personnel réduit de deux à trois postes.

4.2 - Battage par les tiges :

Le forage avec tiges pleines a pratiquement disparu.

4.3 - Forage par rotation de l’outil, la méthode rotary :

Même principe, mais la turbine est remplacée par un moteur électrique.

4.6 - Forage par combinaison des mouvements rotatifs et alternatifs :

Rotation et battage aux tiges :

Dérivé au procédé de battage, en plus un mouvement de rotation est communiqué à l’outil.

La remontée des déblais est assurée par circulation d’un fluide.

Pour supprimer l’inconvénient du battage par les tiges (ruptures) « le générateur de

Le fonctionnement du moteur est très délicat à la boue et ce procédé est abandonné

1 La capacité de profondeur de forage maximale

1 Appareil léger 4921’ – 6561’ (1500m – 2000m) 650 HP

3 - Désignation des appareils:

Exemples: IDECO M10000 (jusqu'à 10000 ft en 4 ½)

3. Différents types d'appareils de forage:

4. Description sommaire d’un appareil de forage

APPAREIL DE FORAGE ROTARY

A- LE MATERIEL DE FOND OU ENSEMBLE DE LA GARNITURE DE FORAGE

2.1. L'outil de forage (Rock Bit)

2.1.1. Outils à molettes à dents fraisées

TERRAIN TENDRE TERRAIN MOYEN TERRAIN DUR

 Une perte de diamètre dans les terrains abrasifs.

TERRAIN TENDRE TERRAIN MOYEN TERRAIN DUR

2.1.2 Outils diamants

2.2. Les masses tiges – drill collars (DC)

2.2.1. Définition et Rôles

Elles doivent être:

2.2.2. Caractéristiques et diamètres utilisées

Caractéristiques des masses tiges les plus utilisées

Types de filetage Couples de serrage Poids au mètre Diamètres OD x ID

Diamètres masse tiges / forage

Diamètres de Masse – tiges Phase de forage

2.2.4. Utilisation des masses tiges (Poids des masses tiges)

2.2.5. Différents types de masse-tige

2.2.5.2. DC à rétreints (Recess)

2.2.5.3. DC spiralés (Spiral Grooved drill collar)

2.2.5.4. DC à raccords frettés

2.2.5.5. DC à partie centrale surdimensionnée

2.2.5.6. DC carrés (square drill collar)

2.2.5.6. DC amagnétiques (non magnetic DC)

2.2.7. Précautions d’utilisations

2.2.8. Soins particulier dont ils doivent faire l’objet :

2.3Les tiges lourdes (Heavy weight Drill pipes)

- Gamme II d’une longueur de 30’

2.4. Les tiges de forage (Drill pipes : DP)

2.4.3.1 Le diamètre nominal :