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eXtensible Mark-up

Language
Cours 1 : Introduction au langage XML
(XML, DTD, XML-Schema)
Novembre 2013
- Version 4.0 -
PRESENTATION DU COURS

1 : Introduction au langage XML :


 XML : le langage, et quelques dialectes
 DTD : comment définir une grammaire
2 : Transformation de documents XML :
 XSLT : langage procédural pour transformer du XML
 Xpath : indexer du XML
3 : APIs XML
 langage indépendantes : SAX, DOM
 pour Java : JAXP, JDOM, DOM4J
Introduction au langage XML
SOMMAIRE DU COURS

XML, qu'est-ce que c'est ?


Définition
Intérêt
Structure d’un document XML
Spécifications du langage XML

Définitions de Types de Document (DTD)


XML, qu'est-ce que c'est ?
langage de balisage pour la description de documents structurés
(eXtensible Markup Language www.w3c.org/XML)
rôle fondamental pour l'échange de données
Exemples :
SBML : The Systems Biology Markup Language is a language for
representing models of biochemical reaction networks
http://sbml.org
RNAML : a standard syntax to easily express data on RNA
sequence and structurehttp://www-lbit.iro.umontreal.ca/rnaml
GXL : Graph eXchange Language, is an XML-based standard
exchange format for hypergraphs and hierarchical graphs.
http://www.gupro.de/GXL
CML : Chemical Markup Language, designed to represent
molecular information http://cml.sourceforge.net
Premier exemple
extrait d'un document CML pour l'arginine
Prologue
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" ?>

<molecule convention="MDLMol" id="arginine" title="ARGININE"

xmlns="http://www.xml-cml.org/schema">

<atomArray> Balise d'ouverture


<atom id="a1" elementType="C" hydrogenCount="0"
x2="0.7386" y2="0.1493"/> Element
Contenu atomArray
<atom id="a2" elementType="C" hydrogenCount="0"
x2="-0.3772" y2="-0.6129"/> ...

</atomArray> Balise de fermeture

<bondArray>

<bond atomRefs2="a1 a2" order="1"/>


Element bond vide
...

</bondArray> Attribut
Valeur
</molecule>
XML, qu'est-ce que c'est ?
balises descriptives (signification des données)
plutôt que procédurales (présentation des
données)
libre, indépendant des plateformes logicielles ou
matérielles
XML est extensible: ne contient pas un ensemble
fixé de balises
les documents XML doivent être bien formés
suivant une syntaxe définie, et peuvent donc être
formellement validés
XML est particulièrement adapté à l'échange de
données et de documents.
XML, qu'est-ce que c'est ?
Parsers et Décodage des documents XML

L’extraction des données d’un document XML se


fait à l'aide d'un outil appelé analyseur syntaxique
(en anglais parser, ou parseur) qui permet :

d'extraire les données d'un document XML (analyse


du document ou parsing)
éventuellement, de vérifier la validité du document.
DEFINITION 1/2

eXtensible Markup Language


Recommandation (norme) du W3C
Spécifiant un langage
Constitué d’un ensemble d’éléments appelés balises
Utilisable pour créer d’autres langages

2 concepts fondamentaux
Structure et présentation sont séparés
Les balises ne sont pas figées
DEFINITION 2/2

Conséquences :
XML est un format de document
XML est un format de données (dialectes)
XML est un méta-langage (une famille de langages)

En simplifié :
« XML est un langage de description de documents
structurés » (www.w3c.org/XML).
INTERÊT de XML

Richesse sémantique
Dédié au traitement des données
Soutenant une grande variété d’applications

Facilité de mise en œuvre


Simple et lisible
Portable et facilement utilisable sur Internet
Assurant un développement aisé
SPECIFICATIONS DU LANGAGE XML 1/3
SPECIFICATIONS DU LANGAGE XML 2/3
Contenu d'un document XML :
Un prologue ou en-tête (déclarations)
Suivit d'un (SEUL) arbre d'éléments (balises)
Des commentaires

Un document XML qui respecte les règles


syntaxique est dit bien formé. Il est utilisable
sans DTD (La grammaire de notre document XML)

Un document XML bien formé qui respecte sa DTD


est dit valide. Il est plus facile d'écrire des feuilles
de style (XSL) pour les documents valides !
SPECIFICATIONS DU LANGAGE XML 3/3

Résumé des spécifications :


Un document doit commencer par une déclaration XML
Toutes les balises avec un contenu doivent être fermées
Toutes les balises sans contenu doivent se terminer par
les caractères />
Le document doit contenir un et un seul élément racine
Les balises ne doivent pas se chevaucher
Les valeurs d’attributs doivent être entre guillemets
La casse doit être respectée pour toutes les occurrences
de noms de balise.

Un document respectant ces critères est dit “bien formé”


XML : le prologue 1/2
• La première déclaration (qui est optionnelle) permet de définir la version et le codage
du document.

<?xml
version="1.0"
encoding="iso-8859-1"
standalone="yes" (=> pas besoin de DTD externe)
?>

• L'encodage est basé sur la norme ISO 10646 (www.unicode.org).

• XML comprend automatiquement l'encodage UTF-8 et UTF-16 (UTF-8 est l'encodage


par défaut).
XML : le prologue 2/2

• La référence à la DTD externe doit être placée au début du fichier :

<!DOCTYPE nom_d_élément SYSTEM "test.dtd">

• On peut enrichier la DTD externe avec des déclarations locales :

<!DOCTYPE nom_d_élément SYSTEM "test.dtd"


[ déclarations ] >

• On peut se passer de référence à une DTD externe et définir toutes les


balises dans le document XML :

<!DOCTYPE nom_d_élément [ déclarations ] >


XML : les commentaires

• en XML les commentaires se notent :

<!-- texte du commentaire -->

• Les contraintes d'utilisation sont

* pas de double tirets dans le texte,


* pas de commentaire dans un élément (l'exemple ci-dessous est
incorrect),

<produit
nom="DVD"
prix='100' <!-- en euros -->
/>

* les commentaires sont ignorés (plus ou moins),


XML : les balises (éléments) 1/2

• Forme générale :

<nom_d_élément> contenu </nom_d_élément>

• Les noms sont libres (contrairement à HTML). Ils obéissent à quelques


règles:

* 1er caractère { alphabétique, «-», «_» },


* les autres caractères { alphabétique, chiffre, «-», «_», «:» }.
* pas de blanc,
* «xml» au début est interdit (maj./min.).

• La balise de fermeture est obligatoire.


XML : les balises (éléments) 2/2
• Le contenu d'un élément peut être

* vide (<toc></toc> ou <toc/>),


* du texte (sauf «<» et «&») basé sur l'encodage,
* un ou plusieurs éléments complets

<toc> ... </toc>

* une répétition de textes et d'éléments,

<article> Le langage <def>XML</def> contient <liste>


<élément> du texte, </élément>
<élément> des éléments, </élément>
</liste></article>

* Les blancs comptent: <a> X </a> est différent de <a>X</a>.


* Les deux systèmes de codage des ruptures de lignes sont pris en charge.
XML : arbre d'éléments
• Un document XML est un et un seul arbre d'éléments. C'est à dire :

* Pas de chevauchement d'éléments. La notation suivante :


<list> ... <item> ... </list> ... </item>

est invalide. Il faut la corriger comme suit


<list> ... <item> ... </item> ... </list>

* Un document XML est composé d'un seul élément. La notation suivante :


<?xml version="1.0" encoding="iso-8859-1" ?>
<article> ... </article>
<article> ... </article>

est invalide. Il faut la corriger comme suit


<?xml version="1.0" encoding="iso-8859-1" ?>
<stock>
<article> ... </article>
<article> ... </article>
</stock>
XML : les attributs
• Un élément ouvrant peut être enrichi par des couples de la forme attribut1="valeur1"
comme dans l'exemple

<produit nom="DVD" prix='200'>

• La valeur doit être entourée d'apostrophes si elle contient des guillemets, et


inversement.

• Le nom des attributs suit les mêmes règles syntaxiques que les noms d'éléments.

• Attributs comme ci-dessus ou sous-éléments ?

<produit>
<nom>DVD</nom>
<prix>150</prix>
</produit>

• L'attribut doit changer l'interprétation des données:

<prix monnaie="Euro"> 150 </prix>


XML : les attributs réservés

• xml:lang='langue' permet de définir la langue utilisée dans l'élément et tous les sous-
éléments.

La langue suit la norme ISO 3166 définie par la RFC 1766 (Request For Comment). Par
exemple fr ou en-US ou fr-FR.
• xml:space='preserve' ou xml:space='default' permet de définir l'interprétation des
espaces dans l'élément et tous les sous-éléments.
• xml:id='identificateur' permet d'associer une et une seule clef à un élément .
• xml:idref='identificateur' permet de faire référence à une clef.

<section id='intro'>
<titre>introduction à XML</titre>
... </section>

<section>
<p> après la section
<xref idref='intro'>d'introduction</xref>
nous allons passer au plat de résistance...
</section>
XML : les références d'entités
• Les entités sont des fragments de document XML définis dans la DTD. La référence
d'entité se note :

&nom_de_l_entité;

• Il existe des entités prédéfinies :

* &amp; donne &


* &lt; donne <
* &gt; donne >
* &quot; donne "
* &apos; donne '
* &#nnn; donne le caractère de code décimal nnn,
* &#xnnn; donne le caractère de code héxadécimal nnn,

• Un exemple :

<texte> en HTML, la balise


&lt;p&gt; est très utile !
&#169; L. Tichit
</texte>
XML : section littérale

• Avec les sections littérales Il est possible de stopper l'interprétation des caractères
spéciaux. La syntaxe est la suivante :

<![CDATA[ texte non soumi à l'analyse ]]>

L'exemple précédent devient

<texte><![CDATA[en HTML, la balise


<p> est très utile !]]>
&#169; L. Tichit</texte>
XML : espaces de noms 1/2
• Un problème apparaît si on mélange deux textes XML dont les éléments ont le même
nom. Par exemple

<produit>
<nom>...</nom>
<desc>...</desc>
</produit>

<fournisseur> <nom>...</nom>
<desc> <adr>...</adr>
<tél>...</tél> </desc>
</fournisseur>

• Pour régler ce problème on enrichit le nom de l'élément :

<dil:produit
xmlns:dil='http://www.dil.univ-mrs.fr'>
<dil:nom>...</dil:nom>
<dil:desc>...</dil:desc>
</dil:produit>
XML : espaces de noms 2/2
• Attention, le préfixe n'est qu'une macro. C'est l'espace de nom qui compte. Les deux
éléments suivants sont les mêmes:

<dil:produit
xmlns:dil='http://www.dil.univ-mrs.fr'>
... </dil:produit>

<lim:produit
xmlns:lim='http://www.dil.univ-mrs.fr'>
... </lim:produit>

• Les espaces de noms doivent être utilisés si le document XML rédigé est destiné à être
mélangé à d'autres sources.
• On peut fixer l'espace de noms par défaut avec la syntaxe:

<produit xmlns='http://www.dil.univ-mrs.fr'>
<nom>...</nom> <desc>...</desc> </produit>
</produit>

cela évite d'utiliser le préfixe.


XML : style XML 1/2

• Il faut coder les éléments qui structurent le texte au niveau typographique

<para>texte du paragraphe</para>

mais éviter

<para><ligne>...</ligne> <ligne>...</ligne></para>

• Il faut éviter le marquage typographique pour le marquage sémantique. Le code

<p> l'adresse <tt>www.dil...</tt> appartient


au <it>Dept. d'Informatique</it> </p>

devient

<texte> l'adresse <url>www.dil...</url> appartient


au <def>Dept. d'Informatique</def> </texte>
XML : style XML 2/2

• Éviter les commentaires structurés et préférer les méta-informations. Par exemple, le


code

<personne> <!-- mise à jour le 10/11/00 -->


<nom>...</nom>
...

doit être évité au profit de

<personne>
<comment> mis à jour le 10/11/00 </comment>
<nom>...</nom>
...

• Soigner le choix entre attribut et sous-élément.

Attention: seuls les éléments sont exploitables par des feuilles de style CSS. Les
navigateurs ne peuvent pas afficher la valeur des attributs.
Validation d’un document XML :
DTD (Document Type Definition) 1/3

Un document XML avec une syntaxe correcte est dit bien formé
C'est la garantie que n'importe quelle application peut lire sans problème
un document XML
On peut vérifier également la conformité d'un document XML par rapport
à une structure prédéfinie, on dit alors qu'un document est valide
"
Une DTD
fournit de l'information sur les données d’un document XML
permet de déclarer de nouvelles balises et de spécifier des contraintes
sur celles-ci
permet à une application de savoir quel document XML produire et
quoi lire
permet de connaître ce qui est supporté (interopérabilité)
c’est une grammaire qui décrit les éléments et les attributs acceptés
dans un document XML respectant cette DTD
DEFINITIONS DE TYPES DE
DOCUMENT 2/3

Résumé des spécifications :


Une DTD (grammaire) permet de déclarer :
 un type d’élément,
 une liste d’attribut d’un élément,
 une entité
Chaque balise du langage doit faire l’objet d’une
et d’une seule déclaration
Un document XML est dit “valide” s’il possède une DTD et
si sa syntaxe est conforme aux règles de la DTD
Un document “valide” est obligatoirement “bien
formé”
DEFINITIONS DE TYPES DE
DOCUMENT 3/3

Structure d’une DTD :


DTD : définition d'éléments
Définition d'éléments : <!ELEMENT SELECT (OPTGROUP|OPTION)+ >

elt? elt est optionel


elt+ elt apparaît au moins une fois
elt* elt apparaît entre 0 et n fois
elt1 | elt2 elt1 ou elt2
elt1, elt2 elt2 suit elt1
(elt1,elt2)+ elt1 suivi de elt2 apparaît au moins une fois
#PCDATA données de type texte dans l'encodage courant
parsable character data

ANY n'importe quoi


EMPTY vide
DTD : définition d'attributs 1/2
Définition d'attributs : <!ATTLIST elt definition>
definition → donnée par un nom, un type (éventuel) et une valeur par défaut
Nature des attributs : optionnels, obligatoires, valeur déterminée
optionnel sans valeur par défaut
<!ATTLIST personne att1 CDATA #IMPLIED>
optionnel avec valeur par défaut
<!ATTLIST personne att1 "bidule">
obligatoire
<!ATTLIST personne att1 CDATA #REQUIRED>
fixe
<!ATTLIST personne att1 CDATA #FIXED "bidule">

Exemple :
<!ATTLIST personne id ID #REQUIRED>
<!ATTLIST personne att1 CDATA #IMPLIED att2 CDATA #IMPLIED>
DTD : définition d'attributs 2/2
Types d'attributs :
données caractères : CDATA
enumération : (oui | non | peut-être)
ID : identifiant pour l'élément (doit être unique dans le document)
IDREF, IDREFS : référence à un ID de ce document (resp. plusieurs
références séparées par des espaces)
ENTITY, ENTITIES : la valeur de l'attribut doit être le nom d'une entité
déclarée dans la DTD (resp. un ensemble d'entités séparées par des
espaces)
XML & DTD : exemple 1 1/2
Le fichier essai.xml :
<?xml version="1.0" encoding="iso­8859­1" standalone="no" ?>
<!DOCTYPE stock SYSTEM "essai.dtd">
<stock>
<produit>
<nom> Livre </nom>
<prix monnaie="Francs"> 50 </prix>
<comment> Un article très recherché </comment>
</produit>
<produit>
<nom> CD </nom><prix monnaie="Euros"> 23 </prix>
</produit>
</stock>
XML & DTD : exemple 1 2/2
Le fichier essai.dtd (Document Type Definition):

<!ELEMENT stock (produit+)>


<!ELEMENT produit (nom,prix,comment?)>
<!ELEMENT nom (#PCDATA)>
<!ELEMENT prix (#PCDATA)>
<!ATTLIST prix monnaie (Euros|Francs) #IMPLIED>
<!ELEMENT comment (#PCDATA)>
DTD : définition d'entités
Définition d'entités : pour d'associer un nom à un contenu (alias)
<!ENTITY BBSG "Master de Bioinformatique, Biochimie ...">
<!ENTITY Logo SYSTEM "/usr/images/logo.png">
Référence :
étudiant en &BBSG;
<img src="&Logo;">
Entités paramétrées :
<!ENTITY % message "#PCDATA | article">
<!ENTITY % statut "statut (public|privé) 'public'">
<!ENTITY % heading "H1|H2|H3|H4|H5|H6">
Référence :
<!ELEMENT elt1 (%message;)*>
<!ELEMENT article (#PCDATA)>
<!ATTLIST article date CDATA #IMPLIED>
<!ATTLIST article &statut;>
<!ELEMENT entete (%heading;)>
XML & DTD : exemple 2
<!-- fichier doc1.dtd -->
<!ELEMENT liste_profs (prof)*>
<!ELEMENT prof (nom,mail)>
<!ELEMENT nom (#PCDATA)>
<!ELEMENT mail (#PCDATA)>
<!ENTITY adr "crfb.univ-mrs.fr">
<!ENTITY moi "tichit">
<!ENTITY prof-dept-info SYSTEM "prof-dept-info.xml">
<!ENTITY prof-dept-bio SYSTEM "prof-dept-bio.xml">

<!-- fichier fichier1.xml -->


<?xml version="1.0"encoding="ISO-8859-1" standalone="no"?>
<!DOCTYPE liste_profs SYSTEM "doc1.dtd">
<liste_profs>
&prof-dept-info; &prof-dept-bio; contact :<mail>&moi;@&adr;</mail>
</liste_profs>
exemple 3 : GINML
Une DTD définit la grammaire des fichiers contenant les modèles de graphes de
régulation ou les graphes de transitions d’états produits par GINsim.
<?xml version="1.0"?>
<!DOCTYPE gxl SYSTEM "http://gin.univ-mrs.fr/GINsim/GINML_2_1.dtd">
<gxl xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">
<graph id="phage4" class="regulatory" nodeorder="C1 Cro C2 N">
<node id="N" basevalue="1" maxvalue="1">
</node>
<node id="Cro" basevalue="3" maxvalue="3">
<parameter idActiveInteractions="Cro_Cro_0" val="2"/>
</node>
<node id="C1" basevalue="2" maxvalue="2">
<parameter idActiveInteractions="C2_C1_0" val="2"/>
<parameter idActiveInteractions="C1_C1_0" val="2"/>
<parameter idActiveInteractions="C1_C1_0 C2_C1_0" val="2"/>
</node>
<node id="C2" basevalue="0" maxvalue="1">
<parameter idActiveInteractions="N_C2_0" val="1"/>
</node>
<edge id="N_C2_0" from="N" to="C2" minvalue="1" maxvalue="1" sign="positive">
</edge>
< edge id="Cro_Cro_0" from="Cro" to="Cro" minvalue="3" maxvalue="3" sign="negative">
< /edge>
< edge id="C1_Cro_0" from="C1" to="Cro" minvalue="2" maxvalue="2" sign="negative">
< /edge>
< edge id="C1_C1_0" from="C1" to="C1" minvalue="2" maxvalue="2" sign="positive">
< /edge>

<edge id="C2_C1_0" from="C2" to="C1" minvalue="1" maxvalue="1" sign="positive">


</edge>
</graph>
</gxl>
INCONVENIENT DES DTD

Inconvénients des DTD :


Une DTD est non extensible (ce n’est pas un
document XML).
Une DTD ne permet pas de typer les données
Une DTD ne peut prendre en compte qu’un seul
espace de nom (namespace).
XML-SCHEMA 1/3

En réponse aux lacunes des DTD, une alternative a


été proposée comme recommandation : il s’agit de
XML-Schema
Cette nouvelle norme achève de faire d’XML un
format pivot…
La version 1.1 de XML Schema (datée de mai 2001)
se compose de 3 normes :
XML Schema tome 0 : Introduction
XML Schema tome 1 : Structures
XML Schema tome 2 : Types de données
XML-SCHEMA 2/3

Les documents XML-Schema sont des documents :


respectant la syntaxe XML,
permettant de décrire la structure d’un document XML d’une
façon beaucoup plus complète que les DTD.
XML-Schema permet en effet de :
spécifier la typologie des données que va contenir le
document XML décrit par le XML-Schema,
gérer une quarantaine de types de données simples,
gérer des types complexes,
gérer les occurrences des données.
XML-SCHEMA 3/3
Exemple de document XML-Schema :
Constituants
d’un XML-SCHEMA 1/8

Déclaration de l’entête :
L’élément <xsd:schema> permet de déclarer un document
XML-Xchema.

L’attribut targetNamespace permet de préciser l’espace de


nommage de ce type de documents.
L’attribut elementFormDefault précise si les documents XML
respectant cette grammaire doivent référer à cet espace de
nommage.
Constituants
d’un XML-SCHEMA 2/8

Déclaration des types de données :


Il est possible de déclarer un type de données
 soit dans la déclaration d’un élément
(local)
 soit hors de la déclaration de l’élément
(global)
XML-Schema permet d’utiliser des données :
 de type prédéfini (string, int…)
 de type complexe
 dont le type est une restriction de type
 dont le type est une extension de type
Constituants
d’un XML-SCHEMA 3/8

Déclaration des types de données :


Types prédéfinis :
 byte, unsignedByte, hexBinary, integer,
positiveInteger, negativeInteger, int, unsignedInt,
long, unsignedLong, short, unsignedShort, decimal,
float, double…
 string, NormalizedString, token
 boolean, anyURI, language
 time, dateTime, duration, date, gMonth, gYear,
gYearMonth, gDay, gMonthDay
 ID, IDREF, IDREFS, ENTITY, ENTITIES, NOTATIN,
NMTOKEN, NMTOKENS
Exemple : <xsd:element name="comment" type="xsd:string"/>
Constituants
d’un XML-SCHEMA 4/8

Déclaration des types de données :


Types complexes :
Exemple : le type de données TypeAdresse se compose
de 6 éléments Numero, Rue1, Rue2, Ville, CP et Pays :
Constituants
d’un XML-SCHEMA 5/8

Déclaration des types de données :


Restriction de type existant :
Exemple : le type de données string comprend 6 attributs
optionnels : pattern, enumeration, length, minlength,
maxlength, whitespace. Si on désire représenter un choix
Oui/Non (restriction sur l’attribut enumeration) :
Constituants
d’un XML-SCHEMA 6/8

Déclaration des types de données :


Extension / dérivation de type existant :
Exemple : si l’on souhaite créer un type Personne
contenant en plus du nom et du prénom, un élément de
type Adresse (extension du type Adresse vu
précédemment) :
Constituants
d’un XML-SCHEMA 7/8

Déclaration des éléments :


Constituants
d’un XML-SCHEMA 8/8

Déclaration des attributs :


Conclusion :
DTD versus XML-SCHEMA

La DTD permet de définir facilement et rapidement


des grammaires simples.
XML-Schema permet de définir de manière plus
formelle et complète une grammaire mais c’est au
prix d’une complexité accrue.
Un document XML-Schema respecte la syntaxe XML.
Un document XML-Schema est généralement plus
volumineux et plus difficile à lire qu’une DTD (pour
un opérateur humain).

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