Rawdon Francais Dépliant Final2
Rawdon Francais Dépliant Final2
Rawdon Francais Dépliant Final2
SENTIER NATIONAL
Un site
aussi par la richesse de la faune, de la flore et de la Les visiteurs qui vous ont précédé ont fait preuve de
géomorphologie des lieux. respect envers le milieu. Faites-en autant et participez
à la conservation des qualités naturelles de ce site.
Nous vous invitons à faire la découverte de cette Les visiteurs suivants vous en seront reconnaissants.
nature exceptionnelle, à l’explorer, à la comprendre
naturel
et surtout à la protéger pour participer avec nous au • Restez sur les sentiers (ce milieu est très fragile)
développement durable de ce parc régional. • Laissez les végétaux intacts,
ne prélevez rien dans la nature
La Municipalité de Rawdon vous souhaite donc
• Ne pas blessez les arbres
la bienvenue aux Chutes Dorwin et remercie tous les
(branches, écorces, racines…)
collaborateurs et partenaires qui ont participé à leur
mise en valeur. • Mettre les déchets aux poubelles
• Les baignades sont interdites
Nous remercions particulièrement la Fondation • Les bicyclettes et les véhicules sont interdits
Hydro-Québec pour l’environnement qui a consenti la
somme de 133 000 $ à notre projet. Observez sans toucher!
Profitez de la richesse et de la beauté des lieux, tout en
De plus, dans le cadre du Programme de mise laissant le moins de traces possible de votre passage.
en valeur des ressources du milieu forestier, volet II
du ministère des Ressources naturelles et de la Faune,
la mise en valeur du parc des chutes Dorwin
Au fil des saisons
Une forêt naturelle, laissée à elle-même, évolue
a bénéficié d’une subvention de 75 000 $ accordée
au fil des saisons. Soyez attentifs aux différents
par la Conférence régionale des élus de Lanaudière.
phénomènes à observer :
• Le dégel de la chute à la fin de l’hiver.
• La crue de la rivière et l’érosion de l’île à la fonte
des neiges.
• Le chant des grenouilles près du marécage
au printemps.
• L’éclosion spectaculaire de la flore forestière au
débourrement des feuilles.
• La découverte des quelques arbres fruitiers dispersés
sur le site (aubépines, amélanchiers, cerisiers).
• Les époques rouges de l’Acer rubrum (érable rouge) :
fleurs, samares, ramilles et feuilles
• La forêt luxuriante au cœur de l’été.
• La succession des petits fruits forestiers
(de mai à septembre).
• Les riches couleurs automnales.
• Les lits de feuilles mortes qui dégagent cette odeur
qui leur est propre.
• La formation des glaces et l’aspect féérique des
chutes en hiver.
• La riche diversité faunique (oiseaux, castors, lièvres, etc.)
4 5
La légende de
naturels marquants et présents sur les lieux. nom de Nipissingue. Fort rusé, adroit et mauvais,
Depuis toujours, les visiteurs se sont arrêtés pour il convoitait la douce Hiawhitha et personne n’osait
contempler la beauté vertigineuse des chutes. Mais, la lui disputer. Malheureusement pour le sorcier,
au-delà des chutes, une richesse discrète tout aussi Hiawhitha était profondément chrétienne et voulait
spectaculaire se laisse découvrir le long des sentiers devenir religieuse. Fille de Sachem, elle n’avait point
écologiques aménagés pour les amoureux de la nature. le droit de refuser le mariage mais pouvait choisir
son époux.
Les gestionnaires de ce parc ont à coeur la conservation
de ce patrimoine témoin du cycle naturel d’une forêt. Désemparée, elle décida de donner son amour à
C’est pourquoi les interventions humaines sont réduites Arondack, ennemi juré de Nipissingue. Le sorcier,
Nipissingue
à leur minimum, et sont conçues de façon à protéger voyant cela, lança les Algonquins sur le sentier de
l’intégrité de la flore et de la faune. la guerre. Nipissingue avait compté sur les aléas des
combats pour se débarrasser de son ennemi… Il avait
bien jugé : Arondack revint mourant à son wigwam.
flore et de la faune, vous découvrirez : vers le profond précipice Dorwin au fond duquel
coulait alors un mince filet d’eau et poussaient
Une rivière et sa magnifique chute.
quelques racines de salsepareille. À l’affût, Nipissingue
Une forêt laissée à son état naturel et ses chicots. l’aperçut et s’élança vers elle, fou de rage. D’un geste
Une légende amérindienne et la grande brusque, il la précipita dans l’abîme. À peine le corps
salsepareille. de Hiawhitha eut-il touché le mince filet d’eau que le
Quatre belvédères pour admirer la rivière. précipice vibra d’un violent
coup de tonnerre et une
Une pinède centenaire à l’entrée du parc et
magnifique chute jaillit au
son aire de jeux et de pique-nique.
sommet.
Du gneiss (roche métamorphique).
Nipissingue, stupéfait,
Une île et ses pruches. s’immobilisa et fut changé
Des aires de repos rustiques. en pierre par le Grand
Des panneaux d’interprétation qui résument la Manitou, condamné
beauté et les attraits du milieu. à entendre ainsi pendant
des siècles le chant de
…et surtout, des niches écologiques distinctes qui
victoire d’Hiawhitha.
nous permettent d’explorer différentes facettes
de la nature… et ce, sur une courte distance !
La grande salsepareille (Aralia racemosa)
Historique
Géologie du milieu
« Chicots » ou « Arbres à oiseaux », du Cap rocheux, un exemple typique de rubanement
métamorphique à l’intérieur d’un gneiss à grenat
contribuent grandement au
contenant de petites paillettes de graphite gris
maintien et à la propagation
métallique. Ce ne sont pas des couches sédimentaires,
de plusieurs espèces animales.
mais bel et bien des rubans issus de la ségrégation
En effet, chaque élément qui métamorphique !
entre dans la composition d’un
habitat a un rôle à jouer. Longtemps négligés et mal Qu’est ce qu’une roche métamorphique?
connus, les chicots reprennent leur droit et aident à C’est une roche qui a été enfouie à haute pression et
l’équilibre des écosystèmes. haute température et qui ne présente plus ses textures
et sa minéralogie d’origine. Dans de telles conditions,
Chicot dur*, chicot mou** et chicot vivant*** ont tous les roches deviennent plastiques, se plissent et se
des caractéristiques particulières qui déterminent déforment de la même façon que de la pâte à modeler.
l’utilisation qu’en fait la faune. Leurs trous, cavités, Ainsi, sans qu’il y ait fusion, de longs rubans se
crevasses, branches mortes, etc., servent de perchoir, de dessinent dans les roches fortement métamorphisées.
nichoir ou de point d’alimentation. Les chicots tombés
au sol servent aussi à stabiliser et enrichir le sol (Il faut Ces rubans, composés de roches différentes, sont
redonner à la terre ce que la terre nous a donné), ils souvent très friables et affaiblissent la roche.
Ces roches sont donc sujettes à se fragmenter
procurent un abri à la faune vivant près du sol et dans
facilement et à former de gros blocs.
certains cas, font office de « tambour » pour la gélinotte
huppée durant la période de reproduction. Cf. : Carte et guide géotouristique de Lanaudière
beautés de la nature.
* Chicot dur : ce sont souvent de grands arbres
morts possédant beaucoup de branches au sommet
et dont l’état de décomposition est peu avancé.
** Chicot mou : ce sont des arbres morts depuis
plusieurs années. Leur état de décomposition
est avancé. Ils sont souvent plus courts que les
précédents. La plupart, voire la totalité de leurs
Autres
branches a disparu.
*** Chicot vivant : ce sont des arbres de taille
variable qui sont partiellement vivants et dont une
partie de la cime est dégarnie.
8 9
Entrée du
Caractéristiques physiques
• Site à aire ouverte et ensoleillé sur crête rocheuse.
parc
• La flore que nous y voyons correspond à un milieu
ouvert typique des lisières de bois et des bordures
Sentiers Longueur Degré de routes.
de difficulté • En sous étages, nous retrouvons quelques plantes
m pi affectionnant les ravins.
1. Accès aux sentiers 130 600 -
2. Sentier du Cap
Rocheux
762 2 500 Plat, rocheux
Les principaux végétaux
3. Sentier des chutes 175 575 Escalier, pente Nom français No photo
4. Sentier de la 100 350 Pente raide Amélanchier du Canada -
Salsepareille
Les sentiers en un coup d’oeil
Bouleau blanc 8
5. Sentier riverain 380 1 245 Rocheux Cèdre du Canada 6
6. Sentiers forestiers 485 1 585 Plutôt plat Cerisier tardif -
drainés Cornouiller à feuilles alternes -
Épinette blanche 2
7. Sentier forestier 390 1 288 Plat, sur pilotis,
humide parfois boueux Érable à épis -
Érable à sucre 11
8. Sentier des Tilleuls 230 745 Plat, sur pilotis, Érable rouge 12
humide
Fougères -
9. Sentier de l’Île 750 2 500 Terrain plat Hêtre à grandes dents 14
10. Pinède centenaire 490 1 595 Plutôt plat Orme d’Amérique 15
Peuplier faux-tremble -
Pin rouge 3
Total : approximatif 4 km Smilacine à grappes -
Vigne vierge -
Vinaigrier -
(photos pages 18 à 23)
10 11
Sentier des
Caractéristiques physiques Caractéristiques physiques
• Pointe rocheuse qui forme un promontoire • Lieu de transition entre une crête rocheuse et le bas
au-dessus de la rivière. d’une montagne.
chutes
• Le pourtour est très rocailleux et sec. • Dénivellation prononcée (gorge profonde de
60 pieds où s’engouffre une magnifique chute).
• Lieu propice aux conifères (A).
12 13
Sentier
Caractéristiques physiques Caractéristiques physiques
riverain
• Le sentier se trouve à mi-chemin sur un flanc de • Ce sentier se rapproche à nouveau de la rivière et de
colline riche, humide et bien drainé. son escarpement rocheux.
• Terrain semi-ouvert, partiellement éclairé. • Vous cheminez sur un rubanement métamorphique
(roche gneissique – voir page 7).
Attraits particuliers à ce sentier Attraits particuliers à ce sentier
• Nous traversons un riche boisé mixte recouvert d’un
tapis de salsepareille à tige nue. • L’escarpement rocheux ne favorise pas une
• La route créée par l’homme a permis à l’apocyn croissance dense des végétaux.
à feuilles d’androsème de pénétrer le long du sentier. • Les conifères réapparaissent accompagnés de chênes
• Nous retrouvons en sous-étages des plantes et de peupliers à grandes dents.
affectionnant les ravins (érable à épis et • Les pierres sont recouvertes de mousses et lichens et
cornouiller à feuilles alternes). le quatre-temps revient en force.
• Pour accueillir le visiteur, la grande salsepareille
de la légende amérindienne se dresse à l’entrée
du sentier.
Les principaux végétaux
Salsepareille
Sentier
Caractéristiques physiques Caractéristiques physiques
• Situés au coeur du parc, ces sentiers cheminent selon
forestier humide
les courbes et les dénivellations de ce versant • Une forte dépression scinde le parc en deux.
humide et bien drainé. • Cette vallée profonde recueille les eaux des bassins
• Ce sont les sentiers les plus caractéristiques des versants et les eaux d’une petite source émergeante ;
forêts mixtes où érables, bouleaux jaunes, tilleuls et le sol est saturé d’eau pendant une grande
conifères se côtoient. période de l’année.
• Toutes les strates sont présentes : arbres, arbustes,
herbacées vivaces et annuelles, mousses, lycopodes
et champignons.
Attraits particuliers à ce sentier
• Ce secteur se démarque par la présence du frêne
noir accompagné de l’orme d’Amérique, deux arbres
Attraits particuliers à ces sentiers appréciant les sols humides.
• De grandes trouées dans la futaie apportent
• Sentier forestier sur la crête : ce sentier riche et drainé
se situe en haut de la crête et longe la dépression. beaucoup de lumière au sol, favorisant ainsi
Il est parallèle au sentier forestier humide (A). une flore dense, généreuse et variée.
• Sentier Mitchella : plutôt rocailleux, ce sentier a une
Les principaux végétaux
forestiers drainés
Sentier de
Caractéristiques physiques Caractéristiques physiques
• Nous sommes dans un milieu fermé à la lumière. • Entouré d’eau de toute part, ce secteur est plutôt
• Le sol est semi-drainé, plutôt riche et moins acide frais et humide.
l’Île
que dans le reste du parc. • Nous retrouvons plusieurs niches écologiques
distinctes.
Attraits particuliers à ce sentier - Un secteur marécageux (A).
- Deux bandes riveraines différentes (B1)(B2).
• Nous arrivons à une station habitée en sous-étage
- Une prucheraie (C).
par des végétaux que nous ne retrouvons pas
- Un secteur rocailleux, sec et inondable (D).
ailleurs : gadelliers, sureaux, grandes orties.
• Plusieurs tilleuls d’Amérique y trouvent place.
• Cette boucle part de l’île, longe un marécage et
Attraits particuliers à ce sentier
• Dans ce secteur dominé par la pruche, le sous-bois
revient au début du sentier forestier humide.
est colonisé par des végétaux d’ombre.
• Dans la partie la plus dégagée, une pente est
• En longeant la rive vers la pointe nord, vous
colonisée par du tussilage.
découvrirez des plantes aquatiques et marécageuses.
Hêtre à grandes dents 14 Violette des bois - Érable à sucre 11 Saule discolore -
(photos pages 18 à 23) Fougère - Sceau-de-Salomon -
Hêtre à grandes dents 14 Smilax herbacé -
Houx verticillé - Spirée à larges feuilles -
If du Canada 5 Tilleul d’Amérique 18
Iris versicolore - Trille dressée -
Mitchella rampante - Viorne à feuilles d’aulne -
Myosotis laxiflore -
(photos pages 18 à 23)
18 19
Les conifères
H : hauteur - L : largeur
4 Pin blanc
Pinus strobus
White pine
1
Arbre de grande dimension (H : 23 m) (L : 10 m).
Sapin baumier Aiguilles souples et fines, groupées par 5, vert bleuâtre.
Abies balsamea L’abattage et le flottage de ce précieux bois a donné
Balsam Fir naissance à l’industrie du bois au Québec.
Arbre de grande dimension (H : 20 m) (L : 7 m).
Aiguilles aplaties, vert foncé avec 2 petites lignes
5
blanches dessous. Aromatique. Son nom générique
signifie : Qui vit longtemps. C’est le plus vigoureux If du Canada
de nos conifères. Taxus canadensis
Canada Yew
Richesse et biodiversité du milieu
2 Épinette blanche
Picea glauca
White Spruce
Arbre de grande dimension (H : 22 m) (L : 10 m).
Aiguilles quadrangulaires, vert pâle, qui dégagent une
6 Cèdre du Canada
Thuja occidentalis
White cedar
Arbre à moyen déploiement (H : 4 à 12 m) (L : 2 à 4 m).
odeur forte lorsque froissées. On croit que son nom
Feuilles en écailles imbriquées, aromatiques. Bois utile
générique signifie : arbre qui fournit la « poix »,
à bien des niveaux : léger, odorant et réfractaire
en référence à la résine qui exsude du tronc et des
à la pourriture.
cônes. Arbre remarquable pour son adaptabilité à
toutes les situations, particulièrement en terrain
7
rocheux où la couche végétale est mince.
Pruche du Canada
Tsuga canadensis
3
Canada Hemlock
Pin rouge Arbre de moyenne dimension (H : 20 m) (L : 12 m).
Pinus resinosa Courtes aiguilles aplaties, mucronées, vert foncé
Red Pine brillant avec deux lignes blanches en-dessous. Très
Arbre de grande dimension (H : 24 m) (L : 12 m). tolérant à l’ombre, mais ne supporte pas la pollution.
Longues aiguilles (12 à 17 cm) groupées par 2, vert
foncé. Elles cassent facilement lorsque pliées en 2.
Tronc à l’écorce rougeâtre. Occupe souvent les
affleurements rocheux et les zones peu fertiles.
20 21
Les feuillus
H : hauteur - L : largeur
11 Érable à sucre
Acer saccharum
Sugar Maple
8
Hauteur à maturité (H : 15 à 28 m) (L : 10 à 18 m).
Bouleau blanc Sa feuille a été choisie comme emblème du Canada.
Croît souvent en compagnie de hêtres à grandes
Betula papyrifera
feuilles et de bouleaux jaunes. Les feuilles d’érable
Paper Birch
en décomposition sont très utiles, car elles
Arbre à moyen déploiement (H : 18 à 22 m) nourrissent le sol.
(L : 10 à 15 m). Cime ovale et étroite. L’écorce blanche
se détache facilement en feuillets. Essence colonisatrice
de lumière. A une préférence pour les sites secs, bien
12
drainés. Les peuples autochtones fabriquaient plus de
Érable rouge
deux douzaines de produits avec l’écorce polyvalente
Richesse et biodiversité du milieu
Acer rubrum
du bouleau blanc.
Red Maple
(H : 15 à 20 m) (L : 12 à 15 m). Préfère les sites
humides. Très tolérant à l’ombre. Les pionniers
9
utilisaient des teintures qu’ils extrayaient de l’écorce
Bouleau jaune
de l’érable rouge.
Betula alleghaniensis
Yellow Birch
13
Arbre de grande dimension (H : 20 à 25 m)
(L : 12 à 15 m). Feuilles ovales, doublement dentées. Frêne noir
D’aspect léger. Aromatique. Se retrouve en forêt Fraxinus nigra
mixte, dans des sols riches, humides à bien drainés. Black Ash
Le bouleau jaune est l’arbre-emblème officiel
(H : 12 à 20 m) (L : 10 m). Quand il est jeune, le frêne
du Québec.
noir est couvert d’une écorce dont la texture rappelle
le liège. Les feuilles sont composées de 7 à 11 folioles.
Le frêne noir est typique des terrains boisés
10
marécageux et des rives des cours d’eau.
Chêne rouge
Quercus rubra
Red Oak
Grand arbre (H : 24 à 30 m) (L : 18 à 22 m). Feuilles
longues (10 à 20 cm) très lobées (7 à 13 lobes) avec
pointes acérées. Il était et est encore aujourd’hui un
symbole de force, de fierté et de sagesse.
22 23
Peuplier à
grandes dents
14 17
Hêtre à Populus
grandes dents grandidentata
Fagus grandifolia Large Toothed
American Beech Aspen
(H : 20 à 25 m) (L :12 à 18 m). L’écorce est mince, (H : 20 à 25 m, parfois 30 m) (L : 10 à 12 m).
lisse, gris acier. Feuilles ovales, cirées, dentées Les feuilles ovales à rondes ont des extrémités aiguës
grossièrement, mais régulièrement. L’une des graines et des dents grossièrement arrondies. Elles mesurent
les plus savoureuses des bois nordiques. 5 à 10 cm. Le peuplier à grandes dents a un taux de
croissance rapide, mais il ne vit pas longtemps. Il aime
Richesse et biodiversité du milieu
15
Orme
d’Amérique
18
Ulmus americana Tilleul
American Elm d’Amérique
Arbre à grand déploiement (H : 25 à 35 m) Tillia americana
(L : 12 à 18 m). Port en éventail, très caractéristique. American Linden
Il pousse dans les vallées fluviales et sur des sols (H : 23 à 27 m) (L : 12 à 18 m). Les feuilles du tilleul
humides le long des cours d’eau, mais atteint ses d’Amérique sont en forme de cœur, inégales à la base
plus grandes dimensions dans les sols riches et dentées. Elles mesurent environ 10 à 20 cm.
et relativement bien égouttés. Les fleurs odorantes et jaunes pâles apparaissent
en juillet. Tolérant à l’ombre, il pousse de façon
dispersée sur des stations riches et humides et se
Ostryer de mêle à d’autres espèces, le plus souvent à des feuillus.
16
Virginie
Ostrya virginiata
American
19
Hophornbeam
Aralie à grappes
(H : 13 m) (L : 7 à 9 m). Feuilles ovales, doublement
Aralia racemosa
dentées. D’aspect léger. On le reconnaît à son écorce
Indian Root
d’un brun grisâtre qui forme des lanières étroites et
rectangulaires à la verticale aux extrémités retroussées L’Aralia racemosa est la grande salsepareille de la
et bouclées. légende amérindienne rattachée à la chute Dorwin.
Vous trouverez une fière représentante de cette
légende à l’entrée du sentier portant le même nom,
près d’érables à épis et d’un magnifique cornouiller
à feuilles alternes. De juillet à septembre, prenez le
temps de la découvrir !