Memoire Final
Memoire Final
Memoire Final
كلية التكنولوجيا
Faculté de Technologie
Mémoire de Master
Filière : AUTOMATIQUE
Présenté par
safsafi noureddine
&
abdelhine abdelkader
Tout d’abord, nous remercions Allah d’avoir terminé le projet de fin d’étude.
Nous tenons également à remercier nos parents pour toute l’aide qu’ils nous ont apportée pour
notre succès dans cursus universitaire.
Nos remerciements vont également à tous les enseignants de L'Université SAAD DAHLEB
BLIDA et particulièrement à ceux du département de Génie Electrique.
Aussi, nous adressons et en particulier, nos vifs remerciements les plus chaleureux à
notre promoteur le professeur A. GUESSOUM de nous avoir encadré et nous donner de
précieux conseils qui nous ont tant aidés.
Nos remercions les membres de jury qui nous feront l'honneur de juger ce travail.
A la fin nos remerciements l’équipe SLR et tous nos amis pour leur aide et leurs
encouragements.
ملخص:
تم تنفيذ العمل المقدم في هذه األطروحة في إطار مشروع نهاية دراسة المهندس في االلية والمعلوماتية
S.A.R.L SRL الصناعية في
يهدف هذا المشروع إلى دراسة وتصميم تشغيل آلة حقن البالستيك Ma 4700 iiالهايتية لتحسين نموذج
قديم .في الواقع ،يتم ضمان التحكم في هذا النموذج القديم في الوقت الحالي من خالل المنطق السلكي.
األعطال التي واجهها المنطق السلكي كانت متكررة وفي هذا السياق اقترحنا استبدال المنطق السلكي
API siemens s7-1200للتغلب على هذه المشكلة. بواجهة
كانت دراسة مفصلة شرط ال غنى عنه من أجل معرفة بأدق التفاصيل المراحل المختلفة لآللة وأعضاء
التحكم واإلعدادات من أجل أن تكون قادرة على إنشاء grafcetالتشغيل الخاص بها تحديد المدخالت
والمخرجات المختلفة للتحكم وبرمجة apiالتي يمكنها إدارة العملية بأكملها وتلبية توقعات المواصفات.
L'étude présentée dans ce mémoire a été réalisée en tant que projet final de
MASTER en automatique et informatique industrielle au sein de la S.A.R.L
SLR Robinetterie.
Cependant, une étude spécialisée de la presse s'imposait pour connaître dans les
moindres détails les différentes phases de la machine, les unités de contrôle et
les réglages afin de pouvoir établir son grafcet de fonctionnement, définir les
différentes entrées et sorties de la section de contrôle et programmer l'API qui
sera chargé de gérer l'ensemble du processus et de répondre aux attentes du
cahier des charges.
The study presented in this memory was completed as part of the MASTER
degree final project in automation and industrial computing at S.A.R.L SLR.
The goal of the above project is to study and design the functionality of the
haitian ma 4700 ii plastic injection machine in order to improve the previous
model. Indeed, the control of this old model is ensured at the moment by the
wired logic
The dysfunctions that the wired logic encounters were recurrent. Thus, it was
suggested to replace the wired logic by an api siemens s7-1200 in order to
overcome this problem.
ST :Structure Texte
IL : Instruction List
PC : Partie commande
PO : Partie Opérative
D : Delay
Chapitre 1 ……………………………………………………………………………………..2
Introduction ………………………...………………………………………………………...31
2.3.3 Transitions…………………………………………………………………………..37
Introduction : …………………………………………………...…………………………….52
Introduction ………………………………………………………………………………….81
Figure1.2 Technologie……………………………………………………………………….5
Figure1.3 Qualité……….……………………………………………………………………5
Figure1.27 Servomoteur…………….………………………………………………….…..24
Les automates programmables industriels apportent la solution sur mesure pour les besoins
d’adaptation et de flexibilité de nombreuses activités économiques actuelles. Ils sont devenus
aujourd’hui les constituants les plus répandus des installations automatisées.
Notre projet de fin d’étude sera réalisé au niveau de la SARL SLR Robinetterie, un projet qui
consiste à faire l’étude et programmation d’une machine injection de plastique et la supervision.
Notre objectif consiste remplacer la logique câblée d’une machine d’injection plastique, de
modèle ancien, par un API Siemens S7-1200.
Pour réaliser ce projet de fin d’étude le travail sera organisé comme suit :
Dans le premier chapitre nous allons faire une présentation générale de l’usine SRL et le
fonctionnement de machine d’injection plastique.
Le deuxième chapitre sera consacré à la modélisation de la machine d’injection plastique
avec l’outil GRAFCET,
Le troisième chapitre est réservé à une introduction aux automates programmables et la
réalisation de notre programme sur le logiciel TIA Portal.
Le quatrième chapitre est dédié à la supervision de notre machine d’injection plastique
1
Généralité sur usine SLR et
2
1.1 Généralités sur SLR :
1.1.1 Historique :
Depuis sa création, SLR a réussi à développer un savoir-faire pour répondre à toute demande, en
matière d’articles spécifiques, en plus de ses produits standards présentés sur leur catalogue.
Dans le cadre de l’élargissement de ses activités, SLR s’est équipée d’une fonderie moderne, afin
de produire, des barres en laiton pleines, creuse, et hexagonales, de différents diamètres et
sections produites suivant des normes internationales. Ces barres de laiton de qualité supérieure
3
leur ont permis de concurrencer des fournisseurs de réputation mondiale et d’accéder à des
marchés qui jusque-là leur étaient réservés.
Aujourd’hui, résolument tourné vers l’avenir, l’objectif est la pérennité de l’entreprise à travers
une amélioration continue de ses performances, c’est dans ce sens que SLR s’est engagée dans
un programme de diversification et de développement de ses activités soutenue par une
démarche innovante pour être dans un avenir proche le leader dans ses domaines d’activité.
figure1.1 Design
A.1
Un grand sens du détail et un soin porté aux finitions de chaque pièce produite, l’esthétique est
au service de la fonction.
4
Figure1.2 Technologie
A.2
Une usine à la pointe de la technologie, une politique HSE et sécurité aux standard
internationaux, le bien-être de ses collaborateurs, de ses clients sont au centre de ses
préoccupations.
Figure1.3 Qualité
A.3
Des contrôles qualité, des tests de résistance et durabilité, rien n’est laissé au hasard pour garantir
des produits durables, solides, et robustes sur le marché.
5
1.1.4 Hiérarchie usine SLR :
L’usine se situe à l’adresse : MAKTAA KHEIRA, LOT 7, GROUPE 9, Kolea, Tipaza (42), Algérie
Notre projet de fin d’étude, nous l’avons fait dans une succursale de SLR, qui est située à Beni Tamou.
L’usine produit des boîtes où sont placés les robinets.
6
1.2 Introduction à l’injection :
L’injection est aujourd’hui l’un des procédés les plus utilisés dans le monde de l’industrie. C’est
le choix premier de n’importe quel fabricant qui souhaite produire à grande échelle. Il est
généralement utilisé pour des productions de grandes et très grandes séries allant
jusqu’à plusieurs milliers de pièces pour l’automobile ou l’électroménager par exemple, ou pour
des séries plus réduites en aéronautique. Le procédé d’injection permet d’obtenir une
productivité élevée avec une très bonne reproductibilité des pièces.
De ce fait, le principe du procédé de moulage par injection consiste à injecter et transformer une
matière de polymères thermoplastiques, préalablement chauffée est injectée dans un moule. Le
polymère se solidifiant dans le moule créera un solide épousant la forme et les dimensions de
l’empreinte du moule.
Le circuit hydraulique est équipe avec les pompes basses pression et haute pression entrainées
par le moteur électrique. Fournissent l’huile sous pression. Le volume d’huile nécessaire au bon
fonctionnement du circuit est stocké dans le réservoir et le refroidissement à circulation d’eau
maintient la température du fluide à une valeur acceptable.
7
Figure1.6 La machine Haitian MA 4700
8
La machine est structurée comme suit :
Ce procédé d’obtention permet de produire très rapidement (en une seule opération) des
objets de qualité en grande quantité, même si les formes sont complexes, dans des gammes
de poids allant de quelques grammes à plusieurs kilogrammes. On utilise l’injection
plastique dans de très nombreux domaines : l’électronique, la robotique, l'aéronautique,
Téléphones, seringues, pare chocs, capots, carters, boîtes [8]…
1.5.2 Principe :
9
forme, la matière peut être contrainte de remplir le moule par plusieurs techniques ou procédés
dont le moulage par injection [3].
A La phase de dosage :
10
Les granulés de polymère tombent depuis une trémie dans un ensemble vis-fourreau. Ils sont
ensuite fondus progressivement par actions conjuguées des colliers chauffant le fourreau, du
cisaillement de la matière, provoqué par la rotation de la vis et la friction des granulés (entre eux
et contre les parois du fourreau et de la vis). La matière fondue est alors convoyée en avant de la
vis (via un clapet anti-retour), dans l’espace créé par le recul progressif de cette dernière lors de
sa rotation.
B La phase d’injection :
C La phase de compactage :
Le moule est composé de deux parties, un fixe et un mobile. Durant le compactage, le moule est
maintenu sous pression pour rester fermé, pendant que la matière est compactée par la vis.
Pendant cette phase, le polymère fondu continue à être injecté pour compenser le rétrécissement,
ou retrait, de la matière qui refroidit.
D La phase de refroidissement :
Lorsque le polymère est entièrement figé au niveau du ou des seuils d’injection, il n’est plus
nécessaire d’appliquer une pression de maintien, et la pièce continue de se refroidir jusqu’à ce
qu’elle soit complètement solidifiée. La vis reprend son cycle de rotation à la phase 1.
E La phase d’éjection :
11
Figure1.9 Fonctionnement de l’unité de plastification ou injection [2].
12
système d’évacuation, mécanisme de fermeture et console. En outre, il est possible de catégoriser
les éléments d’une presse à injecter en deux ensembles principaux [1].
A L’ensemble vis-fourreau :
La vis est située dans un fourreau cylindrique, mis en température à l’aide de résistances
électriques ou colliers chauffants. Leur rôle est de transporte la matière du point d`alimentation
(de la trémie) à la buse, plastifie grâce au malaxage et à la chaleur apportée de l`extérieur et enfin
injecte la matière dans la moule à l`image d`une seringue [11].
A.1 Une zone d’alimentation : Cette zone reçoit la matière à l’état solide non compactée et la
transporte vers la seconde zone. Le cœur de la vis est cylindrique : diamètre constant.
14
A.2 Une zone de compression : Le volume compris entre deux filets successifs diminue
progressivement par augmentation du diamètre du cœur ou changement du pas. La compression
expulse l’air et accélère la fusion du polymère.. Les deux premières zones d’une vis permettent
de plastifier la matière.
A.3 Une zone de pompage : dans cette dernière partie la profondeur demeure constante, le
polymère est mis en pression, s’homogénéise et la température de la matière y est proche de la
température d'injection.
B La buse :
Ellel est fixée à l’avant de la vis. Elle doit assurer un contact étanche avec le moule durant
l'injection, son est généralement sphérique ou tronconiques ou plans. Elle doit également
présenter une surface de contact réduite avec le moule afin de limiter le refroidissement [11].
Figure1.13 La buse
15
C Le clapet anti-retour :
Un clapet anti-retour est vissé sur le bout de la vis côté plateau fixe pour que la matière ne
retourne pas du côté trémie et que la pression soit intégralement du côté pièce[11].
C.1 Plastification
La bague,
poussée par la
matière vient en
appui sur la
pointe
C.2 Injection
La bague est
refoulée sur le
siège du clapet
assurant
l’étanchéité
16
1.6.2 Unité de fermeture :
Cet ensemble permet la fermeture, l’ouverture et le verrouillage de la partie mobile de la presse,
sur la partie fixe. C’est un organe très important qui doit s’opposer à l’effort d’injection. Elle
supporte le système d’éjection. Ainsi, cette unité peut être manœuvrée de plusieurs manières :
A Fermeture hydraulique :
Ce type de fermeture ne fait appel à aucun mouvement mécanique. Ceux- ci sont réalisés par des
mouvements hydrauliques à l’aide d’un gros vérin central qui a pour but de faire l’approche du
plateau mobile jusqu’au plateau fixe, et d’un vérin plus petit qui assure le verrouillage dans la
phase final de la fermeture.
B Fermeture mécanique :
Bien que les mouvements sont assurés par un vérin, elle est appelée mécanique, car l’effort de
verrouillage est assuré par les genouillères sur certaine presse lorsque le point d’alignement est
dépassé, on peut couper la pression dans le vérin et l’ensemble reste stable.
17
Figure1.17 Fermeture simple genouillère Figure1.18 Fermeture double genouillère
C Fermeture mixte :
18
1.6.3 Le moule :
Le moule, également appelé outillage, est un ensemble des pièces métalliques qui sont bien
assemblées dans le but d’accomplir des fonctions bien déterminées, dont l’objectif est de
fabriquer des pièces en plastiques d’une manière automatique. Cet outil est constitué d’une partie
mobile pour la fermeture du moule et une partie fixe pour l'injection de la matière, séparée par ce
qu'on appelle un plan de joint.
19
1.7 Les composants de notre machine :
Pre Actionneur
Commande Actionneur
Figure1.22 Etage de puissance
A Electrovannes :
B Les distributeurs :
Les distributeurs font partie de la famille des pré-actionneurs. Ils sont les constituants de la chaîne
d’action qui permettent, à partir d’un ordre de la partie commande, de distribuer l’énergie de puissance
aux actionneurs. Les distributeurs distribueront de l’énergie hydraulique aux vérins associés.
20
B.1 Principe de fonctionnement :
Ils ont pour fonction essentielle de distribuer le fluide dans des canalisations qui aboutissent aux
chambres des vérins.
C Le contacteur :
Le contacteur est un appareil mécanique de connexion ayant une seule position repos, commandé
autrement qu'à la main, capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les
conditions normales du circuit, y compris les conditions de surcharge en service. Un contacteur
dont les contacts principaux sont fermés dans la position de repos est appelé rupteur. Il se
compose d’une bobine qui est l’organe de commande, de contacts principaux et de contacts
auxiliaires.
Ce sont eux qui sont chargés d'établir le circuit électrique. Ils comprennent une partie fixe et une
partie mobile. La partie mobile est équipée de ressorts qui provoquent l'ouverture du contacteur à
la mise hors tension. (figure 1.24) .
21
Lorsque la bobine est alimentée, le contacteur se ferme et établit le circuit entre le réseau
d'alimentation et le récepteur.
Lorsque la tension (A1.A2) est supprimée, les contacts reviennent à la position initiale par
l’action d’un ressort de rappel.
Tous les appareils qui transforment l'énergie hydraulique en énergie mécanique sont des
actionneurs. La plupart des usines utilisent l'énergie hydraulique pour accomplir un travail, soit,
avec des outils portatifs ou avec des actionneurs.
Les vérins :
Les vérins permettent de déplacer des masses pour les positionner dans le but de réaliser des
systèmes automatiques. L’énergie peut être hydraulique. Ils sont pilotés par des distributeurs.
Comme vérin, on trouve principalement des vérins à simple effet ou à double effet.
Le vérin hydraulique :
Les vérins sont généralement constitués d'un piston et d'une tige se déplaçant librement à
l’intérieur d'un cylindre (figure 1.25) ;
Pour faire sortir la tige, il faut appliquer une certaine pression sur la face avant du piston, et
22
sur la face arrière pour faire rentrer la tige.
Dans notre système, il existe des vérins à double effet
Joint de piston
Tube Fond
Joint de tige
Tige
Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation
et la pression est appliquée alternativement de chaque côté du piston, ce qui entraîne son
déplacement dansun sens, puis dans l'autre (figure 1.26) ;
L’effort en poussant (sortie de la tige) est plus grand que l’effort en tirant (entrée de la
tige) car lapression n’agit pas sur la partie de surface occupée par la tige.
Les vérins sont souvent équipés d'amortisseurs de fin de course qui évitent les chocs du piston.
23
A.2 Actionneurs utilisant l’énergie électrique :
On trouve plusieurs types d’actionneurs électriques, dans notre système étudié, Il s’agit d’un
servomoteur.
Fonctionnement de servomoteur :
Les servomoteurs sont commandés par l'intermédiaire d'un câble électrique à trois fils qui permet
d'alimenter le moteur et de lui transmettre des consignes de position sous forme d'un signal codé
en largeur d'impulsion plus communément appelé PWM.
Figure1.27 Servomoteur.
A.3 Actionneurs utilisant l’énergie hydraulique :
Moteur hydraulique :
24
Figure1.28 Moteur hydraulique
Les capteurs sont des composants de la chaîne d'acquisition dans une chaîne fonctionnelle. Les
capteurs prélèvent une information sur le comportement de la partie opérative et la transforment
en une information exploitable par la partie commande. Une information est une grandeur
abstraite qui précise un événement particulier parmi un ensemble d'événements possibles. Pour
pouvoir être traitée, cette information sera portée par un support physique, on parlera alors de
signal. Les signaux sont généralement de nature électrique. Dans les systèmes automatisés
séquentiels, la partie commande traite des variables logiques ou numériques. L'information
délivrée par un capteur pourra être logique (2 états), numérique (valeur discrète), ou analogique.
Dans ce cas, il faudra adjoindre à la partie commande, un module de conversion analogique
numérique.
25
A.1Capteur de position :
Une capture de position (aussi appelé capteur de mouvement) permet de connaître avec précision
la position physique et/ou la vitesse de l’ensemble qui lui est rattaché à un instant t. Cette
information est ensuite transmise à un système de calcul qui l’utilisera à des fins
d’asservissement du système ou de contrôle des opérations.
il peut s’agir de l’emplacement du système dans un référentiel défini, ou bien de son état par
rapport à un axe (en rotation ou en inclinaison).
A.2 capteur fin de course : Un interrupteur de fin de course est un dispositif mécanique qui
nécessite le contact physique d'un objet avec l'actionneur de l'interrupteur pour faire changer
l'état du contact (ouvert/fermé).
26
Fonctionnement :
Lorsque l'objet ou la cible entre en contact avec l'opérateur de l'interrupteur, il finit par déplacer
l'actionneur jusqu'à la « limite » où les contacts changent d'état.
Dans un circuit normalement fermé (NF), cette action mécanique ouvre les contacts électriques et dans un
circuit normalement ouvert (NO), elle les ferme. Les contacts mettent alors en marche ou arrêtent le débit
de courant dans le circuit électrique.
27
1.8 Les avantages et les inconvénients de l’injection plastique :
28
1.9 Conclusion :
A travers ce chapitre, nous avons étudié la presse d’injection avec indication de ses composants et son
mode de fonctionnement. Nous avons découvert la procédure de fabrication des pièces plastiques, en
notant le déroulement du cycle d’injection. Dans le prochain chapitre de ce mémoire on va voir le grafcet
de la machine injection
29
GRAFCET
30
Introduction
L’écriture d’un programme consiste à créer une liste d’instructions permettant l’exécution des
opérations nécessaires au fonctionnement du système. L’API traduit le langage de
programmation en langage compréhensible directement par le microprocesseur. Ce langage est
propre à chaque constructeur. Il est lié au matériel mis en œuvre. Chaque automate possède son
propre langage. Cependant, les constructeurs proposent tous une interface logicielle répondant à
la norme CEI 61131-3 qui définit cinq langages de programmation utilisables : le Grafcet, le
langage LADDER, le langage ST (Structured Text), le langage IL (Instruction List) et le langage
FBD (Boîtes fonctionnelles).
2.1 Définition
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transitions) ou SFC
(Sequential Fonction Chart) est un outil graphique qui décrit les différents comportements
(cahier des charges) de l’évolution d’un automatisme et établit une correspondance à caractère
séquentiel et combinatoire entre :
Les entrées : c’est-à-dire les transferts d’informations de la Partie Opérative vers la Partie
Commande [4].
Les sorties : transferts d’informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
C’est un outil graphique puissant, directement exploitable, car c’est aussi un langage pour la
plupart des API existants sur le marché. Lorsque le mot GRAFCET (en lettre capitale) est
utilisé, il fait référence à l’outil de modélisation. Lorsque le mot grafcet est écrit en minuscule,
il fait alors référence à un modèle obtenu à l’aide des règles du GRAFCET.
Le GRAFCET comprend :
Etape initiale : représente une étape qui est active au début du fonctionnement. Elle se
différencie de l’étape en doublant les côtés du carré.
Transition : la transition est représentée par un trait horizontal.
31
Etape : chaque étape est représentée par un carré repéré numériquement.
Un point de vue système : C’est un graphe qui décrit le fonctionnement global du système. Il traduit le
cahier des charges sans préjuger de la technologie adoptée. Il permet de dialoguer avec des personnes non
spécialistes (fournisseurs, décideurs ...) Son écriture, en langage clair, permet donc sa compréhension par
tout le monde.
Les perçages sont effectués en même temps après action sur un bouton poussoir Départ
Cycle.
33
Figure2.3 Point de vue Système.
Spécifications technologiques,
Spécifications opérationnelles.
2.3.1 Etapes :
35
Une étape est symbolisée par un carré ou un rectangle repéré numériquement. A un instant
donné et suivant l’évolution du système :
Une étape est soit active ou inactive,
Si à un instant donné, il est nécessaire de préciser les étapes actives, un point (un marqueur)
est placé à la partie inférieure du symbole.
Les étapes qui sont à l’état actif au moment de l’initialisation (état d’attente) sont
représentées par un double rectangle et le marquage initial est défini par :
Une ou plusieurs actions élémentaires ou complexes peuvent être associées à une étape.
Elles traduisent ce qui être fait chaque fois que l’étape à laquelle elles sont associées est active.
Les actions, qui sont le résultat du traitement logique des informations par la partie
commande, peuvent être :
Externes et correspondent aux ordres émis vers la partie opérative ou vers les éléments
extérieurs
Internes et concernent des fonctions spécifiques de l’automatisme telles que :
temporisation, comptage, …, etc.
36
Les actions associées sont décrites de façon littérale ou symbolique à l’intérieur d’un ou
plusieurs rectangles reliés au symbole de l’étape à laquelle elles sont associées. Plusieurs
rectangles peuvent être reliés à une étape ou plusieurs actions peuvent figurer dans un même
cadre.
2.3.3 Transitions :
Les transitions indiquent les possibilités d’évolution entre étapes. Cette évolution
s’accomplit par le franchissement de la transition.
Une transition est soit validée soit non validée. Elle est dite validée lorsque toutes les étapes
immédiatement précédentes reliées à cette transition sont activées.
Une transition entre deux étapes se représente par une barre perpendiculaire aux liaisons .
Lorsque plusieurs arcs arrivent ou partent d’une transition, leur regroupement est indiqué par
une double ligne horizontale.
2.3.4 Réceptivité associée à la transition :
A chaque transition est associée une proposition logique appelée réceptivité qui peut être
soit vraie soit fausse.
Parmi toutes les informations disponibles à un instant donné, la réceptivité regroupe
uniquement celles qui soit sont nécessaires au franchissement de la transition.
La réceptivité écrite sous forme de proposition logique est une fonction combinatoire :
Changement d’état de la variable logique. Dans ce cas, ces notations désignent respectivement
le front montant de la variable « a » et le front descendant de la variable « b ».
Si la réceptivité est une temporisation, nous devons indiquer, après le repère t (qui signifie
l’intervention du facteur temps), l’origine de la temporisation et sa durée. L’origine est
l’instant du début de la dernière activation de l’étape antérieure spécifiée. A titre d’exemple, si
la réceptivité tr7 dans la figue désigne une temporisation de 10s, on écrit alors tr 7 = t/7/10s où
sept signifie que l’origine du temps est le début d’activation de l’étape 7.
Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est toujours vraie (=1).
2.3.5 Liaisons orientées :
Elles sont de simples traits verticaux qui relient les étapes aux transitions et les transitions
aux étapes. Elles sont normalement orientées de haut vers le bas. Une flèche est nécessaire
dans le cas contraire.
Les actions peuvent être classées en fonction de leur durée par rapport à celle de l’étape.
2.4.1 Actions continues :
L’ordre est émis de façon continue tant que l’étape à laquelle il est associé est active.
Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la condition
associée est vraie. Elles peuvent être décomposées en 3 cas particuliers :
Action conditionnelle simple : Type C
Le temps intervient dans cet ordre conditionnel comme condition logique. L’indication du temps
s’effectue par la notation générale "t/xi/D" dans laquelle "xi" indique l’étape prise comme origine
du temps et "d" est la durée du retard.
39
Figure2.10 Chronogramme de l’action de durée limitée.
Afin de maintenir la continuité d’une action sur plusieurs étapes, il est possible de répéter
l’ordre continu relatif à cette action, dans toutes les étapes concernées ou d’utiliser une
description sous forme de séquences simultanées (Les séquences simultanées seront traitées
ultérieurement).
2
40
2.4.4 Action mémorisée :
Le maintien d’un ordre, sur la durée d’activation de plusieurs étapes consécutives, peut
également être obtenu par la mémorisation de l’action, obtenue par l’utilisation d’une fonction
auxiliaire appelée fonction mémoire [4] .
Xm
temps
R Arrêt Ordre A
Xn Xm
Xn
Ordre A
Xm
41
la réceptivité associée est vraie.
-- Evolution des étapes actives : Le franchissement d’une transition entraîne obligatoirement
l’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes et la désactivation de toutes les étapes
immédiatement précédentes.
1 2 3 1 2 3
R R=1
R
10 20 30 10 20 30
Une séquence unique est composée d’une suite d’étapes pouvant être activées les unes après
les autres. Chaque étape n’est suivie que par une seule transition et chaque transition n’est
validée que par une seule étape.
2.6.2 Séquences simultanées :
Une sélection ou un choix d’évolution entre plusieurs séquences (ou étapes) se représente, à
partir d’une ou plusieurs étapes, par autant de transitions validées qu’il y a d’évolutions
possibles.
2.6.4 Séquences exclusives :
Deux séquences sont dites exclusives si les réceptivités associées aux transitions qui
permettent la sélection de l’une ou l’autre séquence sont des expressions exclusives.
10 11
43
2.6.5 Saut d’étapes et reprise de séquences :
Le saut d’étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes par le franchissement d’une
transition dont la réceptivité indiquant que les actions associées à ces étapes ne sont plus utiles
ou sans effet, est vraie. C’est le cas de tr4 dans la figure (2.12).
La reprise de séquence permet au contraire de recommencer plusieurs fois la même
séquence tant que la condition fixée n’est pas obtenue. C’est le cas de tr 3 dans la figure (2.12).
Dans ce type de structure, les réceptivités ne sont pas exclusives et des évolutions
simultanées sont possibles (voir figure (2.13)).
Ce parallélisme est dit interprété pour le différencier du parallélisme structural des
séquences simultanées.
a.b
a6 a7
Une même séquence, répétée plusieurs fois, peut être traitée comme un sous-programme.
Une telle situation peut être représentée par la figure (2.14) qui signifie : à l’étape k est associé
le sous-programme S k1-k2 qui comprend les étapes k1 à k2. Ce sous-programme doit faire
l’objet d’un diagramme séparé.
S k1-k2
réalisées.
45
2.6.9 Partage de ressources ou de séquences :
Une ressource commune, physique ou logique, peut être partagée entre plusieurs séquences
utilisatrices exclusives.
L’écriture des réceptivités de la première transition de chaque séquence doit traduire la priorité
logique.
Dans l’exemple de la figure (2.16), la ressource commune représentée par l’étape k permet la
validation des transitions tri, trj ou trl et la séquence correspondante Si, Sj ou Sl sera parcoure.
La réduction peut être effectuée par la mise en œuvre de trois opérations de simplification
élémentaires :
A La suppression des redondantes :
46
La suppression des redondantes, c’est à dire celles qui ont toujours les mêmes conditions
d’activation et de désactivations, quelque soit l’évolution du GRAFCET, consiste à les
supprimer et ne laisser qu’une seule et à reporter les actions des étapes éliminées sur l’étape
restante. Dans la figure (2.17), les étapes 1 et 4 sont des étapes redondantes car elles sont
activées et désactivées dans les mêmes conditions, on peut donc supprimer une d’entre elles.
B La fusion d’étapes :
La fusion d’étapes qui consiste à remplacer plusieurs étapes par une seule en remplaçant les
actions simples par des actions conditionnées avec les réceptivités des transitions supprimées.
L’exemple ci-dessous, les étapes 2 et 3 peuvent être fusionnées en prenant soins de
subordonner l’action a3 à l’existence de la condition b2 et en conditionnant l’action a2 avec
b. 2
La suppression des transitions redondantes, c’est à dire celles qui ont les mêmes étapes d’entrée
et les mêmes étapes de sortie.
b1 b2 b1+b2
47
D Graphe des états accessibles :
Le graphe des situations accessibles décrit les différentes situations du GRAFCET qui
peuvent être atteintes à partir de la situation initiale en prenant en considération les
événements externes (voir la figure (2.19)).
a
5
b
6 1,4 2,5 3,6
Une étape dans un GRAFCET peut servir comme réceptivité à une autre étape d’un autre
GRAFCET. Cette méthode est utilisée aussi pour synchroniser deux grafcets c’est-à-dire
rendre l’évolution de l’un dépendent de l’évolution de l’autre [4].
30
X32 X4
31
32
GRAFCET 1 GRAFCET 2
48
2.8 Propriétés des GRAFCET :
Un GRAFCET est vivant si à partir de toute situation accessible, il existe des séquences de
franchissement qui permettent de franchir toutes les transitions, (donc il n’admet pas de
situation de blocage).
Un GRAFCET est pseudo-vivant s’il est caractérisé par le fait qu’il existe toujours au
moins une transition de sortie franchissable pour toute situation accessible.
49
2.9 GRAFCET d’automatisation d’injection :
50
2.10 tableaux entrées sorties de grafcet :
Entrées Sorties
CPM : capteur position moule Vérin moule
CPV : capteur position vis Vérin vis
CPE : capteur position éjecteur Vérin éjecteur
CFP : capteur fin de cours ponton
CP : capteur fin de cours Porte
CFC : capteur fin de cours capots
CT : capteur température
CVR : capteur vérin de rotation Vérin de rotation vis
2.11 Conclusion :
Le Grafcet est un diagramme fonctionnel dont le but est de décrire graphiquement, suivant un
cahier des charges, les différents comportements de l’évolution d’un automatisme séquentiel. Il
est à la fois simple à utiliser et rigoureux sur le plan formel et constitue un unique outil de
dialogue entre toutes les personnes collaborant à la conception, à l’utilisation ou à la
maintenance de la machine à automatiser.
51
Automate Programmable industriel
52
3.1 Introduction :
L’automate programmable industriel API(ou Programmable Logic Controller PLC) est l’un
des appareils de commande des systèmes de production et d’automatisme les plus utilisés
dans l’industrie. Son apparition pour la première fois fut aux Etats-Unis dans le secteur de
l’industrie automobile. Dans ce chapitre, nous donnons un bref aperçu sur la structure des
systèmes automatisés ainsi que les automates. La deuxième partie est consacrée aux différents
aspects de leur programmation. Le cas de la machine injection plastique, qui fait l’objet de
notre étude, est abordé dans la dernière partie du chapitre.
Un système automatisé est toujours composé d’une partie commande (PC) et une partie
opérative (PO). Pour faire fonctionner ce système, l’opérateur va donner des consignes à la
PC. Celle-ci va traduire ces consignes en ordres qui vont être exécutées par la PO. Une fois
les ordres accomplis, la PO va le signaler à la PC, par un retour d’information, qui va à son
tour le signaler à l’opérateur, ce dernier pourra donc dire que le travail a bien été réalisé.
A Partie commande :
C’est la partie qui gère le fonctionnement du système automatisé. Elle est, en général,
composée d’un ordinateur qui contient dans sa mémoire un programme. Elle transmet les
ordres aux actionneurs de la partie opérative à partir :
52
Des informations reçues par les capteurs ;
B Partie opérative :
La partie opérative d'un système automatisé peut être décrite en une ou plusieurs chaînes
fonctionnelles, ces dernières comportent une chaîne d'action et une chaîne d'acquisition. La chaîne
d'action est un ensemble organisé de composants dont le rôle est de convertir un ordre émis par la
partie commande, en effet, sur la matière d'oeuvre. Elle est constituée de :
C Interface :
Elle relie la partie opérative (PO) et la partie commande (PC). C’est un système de
traduction d’informations entre la PC et la PO.
53
Un API a trois caractéristiques fondamentales :
Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-actionneurs grâce à ses E/S industrielles
54
A De type compact :
B De type modulaire :
Le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties résident dans des unités
séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le "Fond de panier" (bus
plus connecteurs). Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissants,
où la capacité de traitement et flexibilité sont nécessaires [5].
Figure 3.2 Automate compact (Allen-Bradley) Figure 3.3 Automate Modulaire (Modicon).
55
1. Module d'alimentation 6. Carte mémoire
Les API comportent quatre parties principales : une mémoire, un processeur, des
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des bus (ensemble de câbles autorisant le
passage de l’information entre ces 4 secteurs de l’API)
56
Figure 3.5 : Structure interne d’un API.
A L'alimentation :
57
toutes les fonctions logiques, arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage,
temporisation ...). Ce module se compose essentiellement de :
B.1 Microprocesseur :Il constitue le cœur de la CPU. Son rôle consiste, d’une part, à
organiser les différentes relations entre la zone mémoire et les interfaces d’E/S et, d’autre
part, à gérer les instructions du programme.
B.2 Bus :C’est un ensemble de pistes conductrices (pistes en cuivre) par lesquelles
s’achemine une information binaire (suite de 0 ou 1), c'est-à-dire ensemble de fils autorisant
le passage des informations entre les quatre secteurs (l’alimentation, la mémoire, le
processeur et l’interface E/S) de l’automate. L’unité centrale dispose de trois bus : bus de
données, bus d'adresses et bus de commandes.
B.3 Mémoire : Elle est conçue pour recevoir, gérer et stocker des informations issues des
différents secteurs du système qui sont :
Le terminal de programmation.
C Modules entrées/sorties :
Les modules d’E/S assurent le rôle d’interface entre le procédé à commander et la CPU. On
distingue deux types :
58
comportent un ou plusieurs convertisseurs analogique/numériques (A/N) pour les entrées et
numériques/analogiques (N/A) pour les sorties dont la résolution est de 8 à 16 bits.
Les standards les plus utilisés sont : ± 10V, 0-10V, ±20mA, 0-20mA et 4-20mA. Ces modules
sont, en général, multiplexés en entrée pour utiliser un seul convertisseur A/N, alors que les
sorties exigent un convertisseur N/A par voie pour pouvoir garder la commande durant le
cycle de l'API.
B Lecture des entrées : l'automate lit les entrées (de façon synchrone) et les
recopie dans la mémoire image des entrées
D Ecriture des sorties : l'automate bascule les différentes sorties (de façon
synchrone) aux positions définies dans la mémoire image des sorties.
59
Traitement interne
Exécution du programme
Le choix d'un automate programmable est, en premier lieu, le choix d'une société ou d'un
groupe où les contacts commerciaux et expériences vécues sont déjà un point de départ. Les
grandes sociétés privilégieront deux fabricants pour faire jouer la concurrence et pouvoir "se
retourner" en cas de "perte de vitesse" de l'une d'entre elles.
Le personnel de maintenance doit toutefois être formé sur ces matériels et une très grande
diversité des matériels peut avoir de graves répercussions. Un automate utilisant des langages
de programmation de type GRAFCET est également préférable pour assurer les mises au
point et dépannages dans les meilleures conditions.
La possession d'un logiciel de programmation est aussi source d'économies (achat du logiciel
et formation du personnel). Des outils permettant une simulation des programmes sont
également souhaitables.
60
Nombre d'entrées/sorties : le nombre de cartes peut avoir une incidence sur le nombre de
racks dès que le nombre d'entrées / sorties nécessaires devient élevé .
Choix de l’automate :
Apres élaboration du nombre d’entrées et de sorties et l’expérience acquis dans les classes
antérieures sur ce type d’automate .notre choix porte sur l’automate programmable industriel
de gestion de procède de la série S7-1200 du fabricant siemens.
Le SIMATIC S7-1200 est un système de commande modulaire pour des applications haut de
gamme. Il dispose d’une gamme de modules complète pour une adaptation optimale aux
taches les plus diverses et se caractérise par la facilite de réalisation d’architectures
décentralisées et la simplicité d’emploi.
61
Le CPU fournit un port PROFINET permettant de communiquer par le biais d'un réseau
PROFINET. Des modules supplémentaires sont disponibles pour communiquer via les
réseaux PROFIBUS, RS485 ou RS232 [6] .
A Modules d’extensions :
La gamme S7-1200 offre divers modules de cartes enfichables pour accroître les capacités de
la CPU avec des E/S supplémentaires ou d'autres protocoles de communication Il faudrait se
référer aux caractéristiques techniques pour des informations détaillées sur un module
spécifique [6] :
① : Module communication
② : CPU
③ : Module d'entrées-sorties
62
Figure 3.8 Module extensions
- Module dessignaux(SB) : 1
63
Dans notre projet, on va utiliser le SIEMENS CPU 1214C 6ES7 214-1BG40-0XB0 don t
certaines caractéristiques sont :
Type AC/DC/relais
Entrée numérique 14
Entrée analogique 02
Sortie numérique 10
Sortie analogique 0
Mémoire 100 kb
Tension d’entrée 24 V DC
Courant d’entrée 1 mA
Températureambiante max. 70 °C
Protection IP20
Communication PROFINET
64
3.4 Présentation du logiciel :
Et par conséquent le logiciel de programmation de notre automate S7-1200 nous offre toutes
les fonctionnalités nécessaires pour configurer, paramétrer et programmer notre S7-1200.
A Caractéristiques :
B Type de bloc:
TIA portal offre pour la programmation structurée des blocs utilisateur suivants:
65
B.2Bloc fonctionnel (FB):
Le FB est un bloc avec mémoire. Un bloc de données d’instance est associé à chaque appel de
FB. Les paramètres transmis au FB, ainsi que les variables statiques sont sauvegardés dans le
bloc de données d’instance.
B.3Fonction (FC):
Une fonction est un bloc de code sans mémoire. Les variables temporaires d’une fonction sont
sauvegardées dans la pile des données locales. Ces données sont perdues à l’achèvement de la
fonction.
Les blocs de données sont des blocs utilisés par les blocs de code de votre programme
utilisateur pour enregistrer des valeurs. Ils y a deux catégories de bloc de données:
Les DB globaux: où tous les OB, FB et FC peuvent lire des données enregistrées et écrire
eux-mêmes des données dans le BD.
C Langages de programmation:
C.1Langage LIST:
C.2Langage CONT :
C.3Langage LOG:
LOG est l’abréviation de logigramme. C'est un langage graphique, utilisant les symboles de
l'électronique numérique (portes logiques).
66
C.4Langage grafcet:
C’est un langage graphique utilisé pour décrire les opérations séquentielles. Le procédé est
représenté comme une suite connue d’étapes reliées entre elles par des transitions, une
condition booléenne est attachée à chaque transition
Une fois que ces informations sont entrées, il suffit de cliquer sur le bouton « créer »
67
3.6 Configuration et paramétrage du matériel :
Une fois le projet créé, la station de travail peut être configurer.
La première étape consiste à définir le matériel existant. Pour cela, il faut passer par la
vue du projet et cliquer sur « ajouter un appareil » dans le navigateur du projet.
La liste des éléments qui peuvent être ajouter sont (API, HMI, système PC). Tout
d’abord il faut choisir le CPU pour ensuite venir ajouter les modules complémentaires
(alimentation, E/S TOR ou analogiques, module de communication AS-i…).
L’ajout d’un écran ou d’un autre API se fait par la commande « ajouter un appareil » dans le
navigateur du projet.
68
3.6.1 Adressage des E/S :
Pour connaitre l’adressage des entrées et sorties présentes dans la configuration matérielle, il
faut aller dans « appareil et réseau » dans le navigateur du projet.
Dans la fenêtre de travail, il est important de s’assurer d’être dans l’onglet « Vue des appareils
» et de sélectionner l’appareil voulu.
69
3.6.2 Adresse Ethernet de la CPU :
Toujours dans les propriétés de la CPU, il est possible de définir son adresse Ethernet. Un
double clic sur le connecteur Ethernet de la station fait apparaitre la fenêtre d’inspection
permettant de définir ses propriétés.
Pour établir une liaison entre la CPU et la console de programmation, il faut affecter aux deux
appareils des adresses appartenant au même réseau.
70
3.7 Compilation et chargement de la configuration matérielle :
Une fois la configuration matérielle réalisée, il faut la compiler et la charger dans l’automate.
La compilation se fait à l’aide de l’icône « compiler » de la barre de tâche. Il faut d’abord
sélectionner l’API dans le projet ensuite cliquer sur l’icône « compiler ».
Une autre solution pour compiler est de faire un clic droit sur l’API dans la fenêtre du projet
et de choisir l’option Compiler
71
Figure 3.15 Mode de connexion.
Dans TIA Portal, toutes les variables globales (entrées, sorties, mémentos,..) possèdent une
adresse symboliques une adresse absolue.
Le lien entre les adresses symbolique et absolue se fait dans la table des variables API. Lors
de la programmation.
72
3.9 WINCC sur TIA PORTAL :
WinCC, intégré au TIA Portal est le logiciel pour toutes les applications IHM – des simples
solutions de commande par Basic Panels aux visualisations de process sur systèmes
multipostes à base de PC.
Le SIMATIC WinCC dans le TIA Portal fait partie d’un nouveau concept d’ingénierie intégré
qui offre un environnement d’ingénierie homogène pour la programmation et la configuration
de solutions de commande, de visualisation et d’entraînement.
73
3.10 Création du Programme :
A Programmation linéaire :
Ce type de programmation est utilisé pour des commandes simples et de volumes moins
importants. Les multiples opérations et instructions de différentes fonctions sont stockées
dans un seul bloc d’organisation (OB1) qui traite cycliquement le programme.
B Programmation structurée
Le TIA portal offre les blocs utilisateur suivants pour la programmation structurée :
Le FB dispose d’une zone de mémoire qui lui est affectée en propre. Il est possible d’affecter
un bloc de données (DB) au FB à l’appel du bloc. Il est possible d’accéder aux données du
DB d’instance via les appels contenus dans le FB. Nous pouvons affecter plusieurs DB à un
FB. Il possible d’appeler d’autres FB et FC dans un bloc fonctionnel via instructions d’appels
de bloc.
74
B.3Fonction (FC) :
Une FC ne possède pas une zone du mémoire propre. Les données locales d’une fonction sont
perdues après l’exécution de la fonction. Il est également possible d’appeler d’autre FB et FC
dans une fonction via des instructions d’appels de blocs.
Les DB sont utilisés pour la mise à disposition d’espace mémoire pour les variables types de
données. Il existe deux types de blocs de données. Les DB globaux dans lesquels tous les OB,
FB et FC peuvent lire les données enregistrées ou écrire des données et les DB d’instance qui
sont affectées à un FB donné.
Système d’exploitation
FC1
FC2
FC3
OB1
FC4
FC5
FC6
75
FC5 : capteur de température zone 2
Nous avons réalisé notre programme avec des blocs utilisateurs. La figure IV.17 représente la
structure du programme de conduite sécurisée que nous avons développé.
76
D Exemple de simulation d’une partie du programme développé:
77
La table des variables d’entrées
78
La table des variables sorties :
E Simulation du bloc :
79
Figure 3.23 Simulation du bloc FC4
3.11 Conclusion :
Dans ce chapitre, on a présenté un aperçu sur les systèmes automatisés et les API. Notre
travail est basé sur l’automate S7-1200 de SIEMENS ainsi sur le logiciel associé tia portal. La
dernière partie est consacrée à la configuration du matériel de la machine injection plastique
et création du programme permettant de gérer le fonctionnement de ses actionneurs.
80
SUPERVISION
80
Introduction :
Il est aujourd’hui vital pour un industriel d’exploiter au maximum tous les potentiels
d’optimisation, que permet l’ensemble du cycle de vie d’une machine.la supervision est une
technique industrielle de suivi et de pilotage informatique de procèdes de fabrication
automatises, elle concerne l’acquisition de données et des paramètres de commande des
processus confies a des automates programmables
La supervision est donc composée d’un ou plusieurs ordinateurs en réseau équipes du logiciel
adéquat.
Mais celle-ci se trouve aussi sur des consoles ou des écrans tactiles, de plus en plus de
supervision se font a laide d’ordinateur car leur cout de revient de plus en plus faible font
deux des outils plus compétitifs et pratique.
La mise en place d’un système de supervision permet de visualiser en temps réel la bonne
marche de l’installation et d’être alerte immédiatement en cas de défaut ou d’alarme [9]
81
4.2 Les avantages de la supervision :
82
4.5 les vues de supervision de la machine injection plastique :
On a 3 vues :
MODE automatique :
83
MODE manuel :
Cette vue permet de visualiser l’état de marche de tous les capteurs et de nous indiquer une
alarme en cas de défaillance des capteurs
84
Figure4.3 vue des alarmes .
4.5 CONCLUSION :
Dans ce chapitre, nous avons donné un aperçu général sur la supervision, ainsi que la
présentation de logiciel WinCC flexible et la création d’une IHM laquelle permettra de gérer
toutes les opérations assignées de la machine, par des moyens d’ingénierie simple et efficaces.
85
Conclusion générale :
Notre travail consistait à l’étude la programmation et la supervision d’une machine d’injection
plastique au sein de l’entreprise SLR.
Pendant notre stage pratique, nous avons, en premier lieu, étudié le fonctionnement de la
machine ainsi que la présentation de tous les composants constituants sa partie opérative.
Une fois le fonctionnement décrit, nous avons élaboré un GRAFCET. Ce dernier est la
solution proposée pour l’automatisation de notre machine.
Côté automates programmables, on a porté notre choix sur l’API S7-1200 avec la CPU 1214C
qui répond au cahier de charges, et qui sont des automates superpuissants disposant d’une
structure modulaire extensible.
Le programme a été élaboré sous le logiciel TIA PORTAL V15, ce dernier est réalisé avec le
langage à contacts (CONT), toute en se basant sur le GRAFCET.
En dernier lieu, nous avons exploité les performances du WinCC flexible intégré dans TIA
PORTAL, permettant à l’opérateur de connaitre l’état d’avancement du processus en temps
réel et d’intervenir directement sur le pupitre de commande depuis la salle de contrôle.
86
Bibliographie :
[2] Figure 5 from Pilotage en Injection Plastique – Etat de l’Art | Semantic Scholar
http://fst.univ-guelma.dz/sites/default/files/field/Chapitre%202.GRAFCET.pdf
http://www.est-usmba.ac.ma/coursenligne/GE-S2-M8.1-
Automatismes%20logiques%20Industriels-CRS-El%20Hammoumi.pdf
https://support.industry.siemens.com/cs/attachments/109764129/s71200_system_manual_fr-
FR_fr-FR.pdf
[8] Gonei Kasmir. Développement d'un outil de design pour les buse thermique des moules a
canaux chauds , Thèse de doctora,Ecole polytechniques de montré canada, 1999.
87
ANNEXE A
88
89
90
91
92
Les schémas électrique [7]
93
94
Schéma hydraulique[7]
95